Winthrop avait eu une émission plus longue que prévue. En période pré et post-fête, il devait surtout faire de la pub pour gagner de l'argent, la compétition de football était mise en stand-by durant cette période et le jeune homme faisait avec. Cependant, il devait évidemment prendre en compte que Sansa était chez lui pour la semaine, donc du coup, il avait une baby-sitter toute trouvée pour s'occuper de la petite. En plus de Ruben qui était arrivé la veille au soir. Son fils lui avait manqué, ça faisait 4 mois qu'il n'était plus venu à New York et les retrouvailles frère et soeur s'étaient faites avec affection. La petite adorait son frère et Ruben le lui rendait bien. Quand ses enfants étaient ensemble, Winthrop prenait toujours le temps d'observer leur interaction avec affection, il aurait tellement souhaité offrir plus de ses moments à ses enfants. Mais Pippa son ex-femme vivait à New York pour lui alors que Eefje refusait de quitter les Pays-Bas... il faisait donc avec.

A peine de retour dans son appartement, Winthrop défit le noeud de sa cravate, il détestait devoir s'habiller comme un pingouin. En l'entendant rentrer, Ruben fut le premier à surgir pour le saluer et lui sauter dans les bras. Il porta son fils avant de l'emmener dans la cuisine où il avait repéré la voix de Sansa. « Hey Little Monkey ! » salua-t-il sa fille avant de lui embrasser le haut de sa tête, il passa sa main dans ses cheveux roux avec douceur, elle ressemblait de plus en plus à sa mère. Winthrop tourna alors la tête vers Soshka d'un air interrogateur. « Ils ont été sage ? » demanda-t-il à l'intention de la jeune femme. « Daddy, j'ai appris un tour de magie ! » lui apprit soudain Ruben encore dans ses bras, ses yeux brillaient de mille feu à cet aveux. Winthrop prit le temps de lui embrasser la joue avant de humer son odeur d'enfant. « Vraiment Little Monster ? » il tourna alors un regard rempli de gratitude vers Soshka, ils semblaient s'être bien amusés les enfants et c'était important pour lui que ses enfants ne ressentent pas trop son absence lorsqu'il devait bosser.