Cela faisait trois jours que Cora avait trouvé refuge chez Mako. Elle allait passer sa troisième nuit hors de son appartement en fait. Et ça faisait… Bien plus longtemps que ça qu’elle n’avait pas vu ou parlé à Paul. Depuis leur dispute le soir où ils étaient censés passer une soirée tranquille ensemble et où il était rentré en retard. Après ça, il avait eu des journées de plus en plus longue au boulot et il n’avait même plus pris la peine de s’excuse auprès de la jeune femme. Elle l’avait soupçonné d’avoir fait exprès de rentrer le plus tard possible d’ailleurs. Parce que du coup, à elle dormait quand il rentrait le soir et elle dormait toujours quand il partait le matin. Ne supportant plus la solitude, la jeune femme avait décidé, au bout de quand même plusieurs jours, de partir avec son chien sans en parler à son petit ami. Cela aurait été difficile de toute façon comme il l’évitait soigneusement mais elle n’avait pas laissé de mot ou rien. Le lendemain matin du soir où elle était partie, au réveil, elle avait pu constater qu’il avait essayé de l’appeler plusieurs fois. Il avait recommencé assez souvent au cours des trois derniers jours d’ailleurs mais elle n’avait jamais daigné répondre. Au moins c’était rassurant de voir qu’il se souvenait de son existence mais elle était déterminée à l’ignorer au moins aussi longtemps qu’il l’avait ignorée elle. Il méritait au moins ça.

Ce soir, la jeune femme était seule. Mako était restée avec elle le plus possible depuis qu’elle avait dit ce qu’il s’était passé avec Paul et il avait fait des efforts pour elle, elle l’avait bien vu. Tout comme elle avait vu qu’il n’avait pas envie de rester là ce soir même si elle ne lui en avait rien dit. Elle l’avait donc chassé, elle survivrait toute seule, puis elle avait quand même Oscar. Elle n’allait pas tarder à aller se coucher d’ailleurs. Il était près de vingt-trois heures et elle était fatiguée, c’était la télévision qui était en train de la regarder et non l’inverse comme la logique l’aurait voulu. Alors qu’elle se levait justement pour aller rejoindre son lit, on frappa à la porte. Ca ne pouvait pas être Mako qui rentrait parce qu’il était beaucoup trop tôt et de toute façon il était censé avoir la clé. Du coup, elle s’approcha méfiante de la porte d’entrée. Elle regarda par le juda et vit qu’il s’agissait de Paul. Elle hésita un instant à ouvrir la porte, elle n’aurait jamais pensé le voir là, même si au fond il n’y avait pas beaucoup d’endroits où elle aurait pu se ‘cacher’. Finalement, elle décida d’ouvrir la porte. « Qu’est-ce que tu fais là ? » lui demanda-t-elle alors un peu sur la défensive. Est-ce qu’il allait encore s’énerver après elle ? Elle réagirait en fonction, parce qu’il avait quand même manqué mais il avait voulu l’éviter et elle ne l’avait pas encore digéré.

Près d'une semaine s'était écoulée depuis la dispute de Paul avec Cora et il avait depuis eu le temps de décolérer un peu. Ca avait mis plus de temps que d'habitude parce que la jeune femme l'avait vraiment poussé à bout et il avait éviter l'appartement pendant plusieurs jours. Il rentrait tard exprès et partait très tôt parce qu'il n'avait pas tellement envie de la voir et n'était pas non plus d'humeur à affronter une nouvelle dispute. Et puis, quand il était rentré il y a trois jours, il avait put voir que la jeune femme était partie. Genre vraiment. Elle avait même prit le chien. Voir ça avait fait réagir le blond. Malheureusement, à chaque fois qu'il avait essayé de l'appeler, elle n'avait pas daigné lui répondre. C'est pour ça qu'après lui avoir laissé quelques jours, Paul avait finit par en avoir marre et il avait décidé de la retrouver. Ca lui avait pris dix minutes à tout casser et ce soir, après le boulot, il avait directement été à l'adresse d'un ami de Cora et il espérait juste maintenant que ce serait elle qui viendrait lui ouvrir. Son vœu fut exaucé. Malheureusement, la jeune femme n'avait vraiment pas l'air d'être dans de bonnes dispositions là. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Paul pinça les lèvres. « C'est plutôt à toi que je devrais poser la question Cora. » répondit-il calmement. Parce qu'il ne serait pas là si elle n'avait pas décidé de fuir leur appartement. « Je commençais à me demander où t'étais passée. » Et s'il aurait la chance de la voir revenir chez eux un jour aussi. Comme rien n'était moins sûr, c'est pour ça qu'il avait finit par décider de mettre sa fierté de côté et se déplacer. Le jeune homme fixa ensuite la brune en silence un moment. Il n'avait pas préparé ce qu'il devrait dire une fois qu'il se retrouverait devant elle et il le regrettait maintenant. Il était en effet incapable de trouver quoi improviser. « J'imagine... que je suis venu m'excuser. » déclara-t-il finalement après avoir longuement hésité, répondant enfin à la question de la brune.

Cora ne s’était pas attendue à voir Paul sur le palier de l’appartement de Mako. Il ne le connaissait pas, enfin elle lui avait parlé de lui quelques fois mais sans lui donner trop de détails. Après, il faisait partie du FBI et retrouver des personnes disparues était ce qu’il faisait tous les jours. C’était juste qu’après l’avoir ignorée pendant si longtemps elle s’était dit qu’il n’irait pas jusque-là. Il l’avait bien appelée mais elle l’avait ignoré alors elle n’aurait pas pensé qu’il ferait le premier pas. Ce qu’elle n’avait pas voulu faire non plus, ou en tout cas pas si vite. C’était lui qui lui en voulait plus qu’elle ne lui en voulait, lui qui avait tout fait pour la fuir au départ. Maintenant, il méritait juste de connaitre le même sort. Naturellement, Cora lui demanda ce qu’il faisait là. Elle était un peu sur la défensive, ce n’était pas parce qu’il était venu la trouver qu’il était dans d’excellentes dispositions. « C'est plutôt à toi que je devrais poser la question Cora. » La jeune femme fronça les sourcils. « Tu te le demandes vraiment ? » Elle avait pourtant pensé que c’était clair… Puis elle lui avait expliqué les choses déjà, elle ne supportait pas de rester et il lui avait imposé ça. Parce qu’elle le pensait mieux que ça, elle avait attendu quelques jours jusqu’à ne plus le supporter du tout. « Je commençais à me demander où t'étais passée. » « Je suis contente de voir que tu te souviens de moi en tout cas. » Elle en avait douté un peu quand même. Bon, il avait quand même cherché à la joindre, trois jours auparavant… Mais ça n’excusait en rien son attitude et c’était bien pour ça qu’elle lui en voulait toujours. Elle avait été trop loin et elle le savait, mais ce n’était pas pour ça qu’elle méritait un tel traitement. Elle l’avait réellement très mal vécu. Il y eut ensuite un long moment de silence où ils se fixèrent tous les deux. Cora ne ferait pas non plus le premier pas ici, c’était à lui de s’expliquer parce qu’il ne lui avait pas encore répondu. Et ça arriva enfin : « J'imagine... que je suis venu m'excuser. » La jeune femme plissa alors les yeux. « T’excuser pour quoi ? » Elle tenait à ce qu’il s’excuse pour une seule chose mais encore fallait-il savoir qu’il le sache. Et elle voulait vérifier s’il s’excusait parce qu’il s’en voulait vraiment et comprenait qu’il lui avait fait du mal ou si c’était juste parce que c’était ce qu’elle avait besoin d’entendre.

Trouver Cora avait été un jeu d'enfant pour Paul. Il faisait ce genre de choses tous les jours puisque son boulot était de retrouver les personnes disparues. Et là, c'était autrement plus simple que d'habitude vu que sa petite-amie n'était pas vraiment disparue, elle avait juste désertait leur appartement pour aller chez un des ses amies. Enfin soit, maintenant que Paul se retrouvait devant l'appartement où la brune était supposait être, il espérait juste que c'était la jeune femme qui allait lui ouvrir maintenant parce qu'il n'avait envie de se trouver face à personne d'autres. Il aurait plus que manquer qu'il doive s'expliquer devant l'ami de Cora. Fort heureusement, ce fut la brune qui vint lui ouvrir sauf que... elle commença par demander à Paul ce qu'il faisait là et le jeune homme ne sut pas trop quoi répondre sur le coup. Il n'avait pas prévu quoi dire en fait, il était venu la retrouver ce soir sur un coup de tête parce qu'il trouvait que cette situation avait assez durer. Quand il prit la parole, ce fut donc simplement pour retourner sa question à l'américaine. « Tu te le demandes vraiment ? » Il haussa les épaules. « J'imagine que non. » Il avait juste dit ça parce que c'était plus simple pour lui que de chercher une réponse à sa question. Il gagnait du temps ainsi. Continuant sur sa lancée, Paul enchaîne en informant Cora du fait qu'il commençait à se demander où elle était passée. « Je suis contente de voir que tu te souviens de moi en tout cas. » Le blond roula des yeux. « Ne dis pas ça comme ça, ça fait trois jours que j'essaie de te joindre. » répliqua-t-il agacé. Il décida aussitôt de se reprendre : il ne devait surtout pas s'énerver maintenant. Il n'était certainement pas venu là pour se reprendre à nouveau la tête avec elle. Il voulait juste... s'excuser. Enfin... il imaginait que c'était ce qu'il voulait en tout cas. « T’excuser pour quoi ? » Voilà qui était une excellente question. Tellement qu'elle laissa le jeune homme songeur plusieurs minutes. « Pour mon comportement de la dernière fois. » répondit-il au bout d'un moment. « Je n'aurais pas du m'énerver autant après toi, ni me montrer aussi désagréable et méchant. J'étais juste... fatigué et je n'ai pas su me montrer aussi patient que j'aurais du. »

Paul était là et il semblait surpris que Cora soit chez Mako. Il l’était tout autant qu’elle l’était de le trouver là, et elle était également étonnée de voir qu’il se demandait ce qu’elle faisait là. A moins qu’il n’ait été enlevé par des extra-terrestres pendant toute la semaine, elle ne voyait pas comment il ne pouvait pas le savoir. Il n’était pas stupide, il devait bien se douter qu’elle avait fui à cause de lui. « J'imagine que non. » La jeune femme hocha la tête, elle préférait ça. Au moins il ne la prenait pas – ou plus – pour une imbécile. « Tant mieux, je ne vais pas perdre du temps à te l’expliquer comme ça. » Elle était quand même contente de voir qu’il se souvenait d’elle. Elle en avait pas mal douté comme elle n’avait pas entendu parler de lui pendant quelques jours. Elle l’avait tellement mal vécu qu’elle avait décidé de lui faire subir la même chose. C’était peut-être puéril mais ce n’était pas la bonne période pour jouer comme ça avec elle et ses nerfs et s’il espérait s’en sortir sans accroc, il se trompait pas mal. « Ne dis pas ça comme ça, ça fait trois jours que j'essaie de te joindre. » Oh, et voilà qu’il était agacé. Ca ne lui faisait ni chaud ni froid, ce n’était pas elle qui était en tort cette fois. « Je sais, oui. Mais tu étais où les quatre jours précédents ? Tu réalises que c’est la première fois depuis une semaine que l’on se parle ? Tu croyais quoi, que j’allais t’accueillir les bras ouverts ?» Si c’était le cas, il se trompait encore une fois. Mais s’énerver n’était pas son but. Pas encore, elle ne voulait pas que les choses dégénèrent une fois de plus parce que cela durait depuis déjà trop longtemps et elle ne le supportait pas. Elle respira donc pour se calmer. C’est là que Paul lui apprit qu’il était venu pour s’excuser. C’était bien, mais encore fallait-il qu’il sache pourquoi. « Pour mon comportement de la dernière fois. » Cora pinça les lèvres. Ce n’était pas pour ça qu’elle voulait qu’il s’excuse. Elle tenta de se convaincre que c’était toujours ça mais il ne comprenait décidément rien à rien. « Je n'aurais pas dû m'énerver autant après toi, ni me montrer aussi désagréable et méchant. J'étais juste... fatigué et je n'ai pas su me montrer aussi patient que j'aurais dû. » Une fois qu’il eut fini, la jeune femme le regarda longuement mais ne répondit pas tout de suite. Elle était en train de réfléchir à ce qu’elle pourrait bien répondre à ça et à la bonne manière de le faire. « D’accord. Mais, tu sais… ce n’est pas pour ça que j’aurais voulu que tu t’excuses. » Elle pinça à nouveau les lèvres et le regarda d’un air désolée. « Mais j’imagine que le fait que tu sois venu jusqu’ici est déjà un gros effort… » Elle faisait des efforts elle aussi, parce qu’elle n’arrivait pas à voir s’il lui disait tout ça parce qu’elle voulait l’entendre ou parce qu’il le pensait vraiment. « Tu veux entrer ? Mako n’est pas là et ne devrait pas rentrer tout de suite et je ne pense pas qu’on puisse continuer d’avoir une telle discussion ici. »

Juste après lui avoir ouvert la porte, Cora avait demandé à Paul ce qu'il faisait là. Comme le jeune homme ne savait pas quoi lui répondre, il lui avait retourné sa question mais il fallait croire que ce n'était pas une bonne idée. Après tout, le jeune homme avait déjà une bonne idée de ce que la brune pouvait bien faire ici. « Tant mieux, je ne vais pas perdre du temps à te l’expliquer comme ça. » Oui, c'était vraiment merveilleux. Il lui fit quand même part du fait qu'il commençait à se demander où elle était passée et la jeune femme l'agaça en sous-entendant qu'il aurait put l'oublier. C'était un eu abusé alors que ça faisait trois jours qu'il cherchait à la joindre et que c'était elle qui ne daignait pas lui répondre. « Je sais, oui. Mais tu étais où les quatre jours précédents ? Tu réalises que c’est la première fois depuis une semaine que l’on se parle ? Tu croyais quoi, que j’allais t’accueillir les bras ouverts ? » Ah oui ça. Le jeune homme pinça les lèvres. « J'étais au boulot à bosser sur cette affaire de disparition. » Celle-la même qui l'avait retenu trop longtemps le fameux soir. « Et j'étais toujours fâché aussi. » Ca avait mis un peu plus de temps à lui passer cette fois-là (parce que Cora avait vraiment abusé, il n'était pas le seul à avoir des tords. « Mais si tu n'es pas contente je peux repartir, ce n'est pas un problème. » Juste, il avait mis sa fierté de côté une fois et ça n'allait peut-être pas arriver de nouveau de sitôt. Si la brune n'était pas disposée à l'écouter en tout cas, il n'insisterait pas. Il sembla quand même que la brune voulait bien l'écouter malgré tout et le jeune homme lui expliqua qu'il était sûrement venu là pour s'excuser même s'il ne savait pas trop pourquoi il s'excusait en revanche. C'était peut-être pour son comportement de la dernière fois, parce qu'il n'avait pas été aussi patient qu'il l'aurait dut, il avait même été désagréable et vraiment méchant. Après qu'il se soit tut, Cora le fixa un peu en silence et Paul se demanda si elle n'allait pas l'envoyer balader maintenant. « vD’accord. Mais, tu sais… ce n’est pas pour ça que j’aurais voulu que tu t’excuses. » Evidemment, elle n'était jamais contente aussi. Le jeune homme serra les dents. Quoiqu'il arrive, il devait rester calme et ne surtout pas perdre patience encore, il n'était pas là pour envenimer les choses. « Mais j’imagine que le fait que tu sois venu jusqu’ici est déjà un gros effort… » Effort à sens unique parce que le blond n'avait pas l'impression que la jeune femme en fasse beaucoup de son côté. « Tu veux entrer ? Mako n’est pas là et ne devrait pas rentrer tout de suite et je ne pense pas qu’on puisse continuer d’avoir une telle discussion ici. » « Une telle discussion... » commença-t-il alors. « Je ne sais pas si je veux bien entrer... Pas si c'est pour qu'on se prenne la tête à nouveau, je n'ai pas envie de me battre ce soir. »

Paul était là et Cora ne savait pas comment le prendre. Elle avait surtout peur de la manière dont il allait se comporter avec elle, s’il était encore remonté contre elle ou s’il voulait arranger les choses. Elle décida donc de rester prudente et d’agir en fonction même si elle lui en voulait toujours un peu pour l’avoir sciemment évitée ces derniers jours. C’est ce qu’elle ne tarda pas à lui reprocher d’ailleurs, parce qu’il devait comprendre qu’elle l’avait très mal vécu. « J'étais au boulot à bosser sur cette affaire de disparition. » La jeune femme n’eut aucune réaction. C’était facile de se cacher derrière ça, mais même avant, quand il travaillait déjà sur cette affaire, il se débrouillait pour passer un peu de temps avec elle. « Et j'étais toujours fâché aussi. » Cette fois, elle hocha la tête. Elle préférait un peu plus d’honnêteté.« Oui, donc tu as fait exprès de m’ignorer et m’éviter. » Elle voulait juste qu’il le reconnaisse, faute avouée à moitié pardonnée après tout – voire totalement dans leur cas. Elle avait vraiment cru qu’il avait oublié son existence, c’est pour ça qu’elle s’était dit qu’elle pouvait partir puisque de toute façon son absence ne lui ferait ni chaud ni froid. Elle était quand même contente de s’être trompée vu qu’il était là et qu’il avait essayé de l’appeler ces trois derniers jours. « Mais si tu n'es pas contente je peux repartir, ce n'est pas un problème. » Elle soupira. « Non, je ne veux pas que tu partes. » Elle ne pouvait pas être plus sincère. Mais tout ceci avait assez duré et ils devaient régler leur problème maintenant. Il ne pouvait pas avoir une telle discussion ici alors Cora proposa à Paul d’entrer. « Une telle discussion... » La jeune femme leva les yeux au ciel, s’il se mettait à être contrariant sur tout ils n’allaient pas s’en sortir. « Je ne sais pas si je veux bien entrer... Pas si c'est pour qu'on se prenne la tête à nouveau, je n'ai pas envie de me battre ce soir. » « Je n’ai pas envie de me battre ce soir non plus. » répondit-elle en soupirant. Il s’imaginait quoi ? Qu’elle aimait la situation ? « Entre s’il te plait, et essayons d’arranger les choses. Je ne supporte plus cette situation. » Elle s’écarta donc pour le laisser entrer, espérant qu’il entrerait cette fois.

Paul était venu retrouver Cora plein de bonne volonté. Il souhaitait vraiment arranger les choses entre eux. C'était important. La situation ne pouvait pas rester comme elle était plus longtemps et ils ne pouvaient pas continuer de s'éviter comme ça pendant encore longtemps. Paul aimait vraiment Cora, il tenait à elle et puis ils allaient avoir un bébé ensemble. Un moment donné, il était temps qu'ils mettent sa fierté de côté et fasse le premier pas. Sauf que l'américaine mis vite toute la bonne volonté dont le blond faisait preuve à dure épreuve. Elle ne tarda en effet pas de lui reprocher de l'avoir évité pendant plusieurs jours. Le jeune homme mit d'abord ça sur le compte du boulot et de son enquête avant de quand même signaler qu'il était encore fâché. « Oui, donc tu as fait exprès de m’ignorer et m’éviter. » « Oui c'est ça. » confirma-t-il simplement. Mais pour qu'il en arrive là, il fallait vraiment qu'il soit en colère donc, clairement, il n'était pas la seule personne à blâmer pour ça. Mais sa petite amie était quand même bien décidée à continuer à lui faire des reproches à ce sujet parce qu'elle alla même jusqu'à prétendre qu'elle pensait qu'il avait oublié jusqu'à son existence. Comme si c'était possible alors qu'il n'arrêtait pas de la joindre depuis trois jours ! Enfin soit, si elle voulait qu'il s'en aille, il pouvait tout à fait le faire. « Non, je ne veux pas que tu partes. » « D'accord. » Il ne bougea donc pas et parla ensuite des excuses qu'il pensait devoir lui faire. Mais une fois encore, la jeune femme ne semblait pas contente. Apparemment, qu'il s'excuse pour son comportement de la dernière fois ne lui allait pas parce que ce n'était pas ce qu'elle attendait. Elle n'y mettait vraiment pas du sien elle. Finalement, la jeune femme voulut qu'il entre parce qu'ils ne pouvaient pas avoir une 'telle conversation' sur le pas de la porte. La manière dont elle avait dit ça n'annonçait rien de bon, du coup, Paul n'était pas certain de vouloir entrer. Il n'avait pas envie de se battre encore ce soir. Ce serait trop pénible à supporter. « Je n’ai pas envie de me battre ce soir non plus. » C'est pourtant l'impression qu'elle lui donnait depuis tout à l'heure. « Entre s’il te plait, et essayons d’arranger les choses. Je ne supporte plus cette situation. » Le jeune homme plissa les yeux. « D'accord. » fit-il avant d'entrer malgré tout. « Alors... » commença-t-il alors. « J'imagine que tu attends que je m'excuses pour t'avoir éviter. Mais je ne le ferais pas. Ca n'aurait pas arrangé les choses tu sais... Si j'avais été là. J'étais encore trop furieux, j'aurais été affreux avec toi et tu l'aurais encore moins bien pris que là. » Il avait donc voulut lui éviter ça.

« Oui c'est ça. » Paul venait de confirmer à Cora qu’il avait bien fait exprès de l’éviter. Elle ne savait pas s’il l’avait fait pour juste la blesser, se venger de ce qu’elle lui avait fait l’autre soir, ou si c’était pour éviter de la détester encore plus et ce n’était même pas important étant donné que le mal était fait. La seule chose qui était importante était qu’il ne la prenait pas pour une imbécile et qu’il n’essayait pas de lui mentir. Ca comptait beaucoup pour elle et même si elle lui en voulait encore un peu, elle était plus disposée à l’écouter. Elle ne voulait pas qu’il parte en tout cas, il devait rester pour qu’ils puissent arranger leurs problèmes. Elle ne supportait plus la situation, il lui manquait beaucoup et une semaine c’était déjà trop long. Elle ne voulait pas de ça pour eux, ils valaient mieux que ça, elle l’aimait et c’était franchement trop bête… « D'accord. » Cora hocha la tête, soulagée qu’il accepte de rester. Maintenant, il ne restait plus qu’à le faire entrer. C’était une autre affaire, plus compliquée… Il avait déjà refusé une première fois, parce qu’il n’avait pas envie de se battre. Cora non plus. Elle ne l’avait peut-être pas bien montré jusqu’ici mais elle en avait assez de se battre avec lui. Ils s’étaient assez battus pour au moins les vingt prochaines années. Malheureusement, elle n’utilisa pas le bon vocabulaire pour le convaincre et c’était ce qui l’avait poussé à refusa. Elle se corrigea donc et fit une nouvelle tentative. Elle n’abandonnerait pas si facilement. « D'accord. La jeune femme souffla un peu, soulagée, et s’écarta lorsqu’il passa, refermant la porte derrière lui. « Alors... » Cora regarda Paul avec un peu d’appréhension dans le regard, elle ne savait pas à quoi elle devait s’attendre et elle avait un peu peur pour le coup. « J'imagine que tu attends que je m'excuses pour t'avoir évité. Mais je ne le ferais pas. Ça n'aurait pas arrangé les choses tu sais... Si j'avais été là. J'étais encore trop furieux, j'aurais été affreux avec toi et tu l'aurais encore moins bien pris que là. » Elle pinça les lèvres. Elle aurait dû s'attendre à quelque chose comme ça… Finalement, elle hocha la tête. « D’accord. Alors moi… Je voudrais que tu m’excuses pour avoir été si horrible avec toi. Je ne sais jamais quand je vais trop loin et je sais que tu fais beaucoup d’efforts et que ce n’est pas facile pour toi de gérer tout ça… J’ai tellement de mal que je m’imagine que c’est forcément plus facile pour toi. Mais non. Alors je suis désolée d’être comme ça, d’être difficile… Je ne veux pas te faire fuir, j’ai besoin de toi. » Tout ça, elle le lui avait dit l’autre soir. A la différence que cette fois, elle lui présentait des excuses. C’était le plus important.

Paul n'était pas sûr de vouloir entrer dans l'appartement, même si Cora l'y avait invité. Il était pourtant venu jusqu'ici en voulant arranger les choses avec sa petite amie mais vu comme c'était parti, il n'était pas certain que ce soit possible. Parce que lui avait peut-être envie de faire des efforts mais il ne semblait pas que ce soit le cas de la brune. Ne se rendait-elle pas compte que le fait que le jeune homme soit ici pour s'excuser était déjà un pas énorme pour lui ? Il fallait croire, sinon elle ne se permettrait pas de faire la difficile la raison qui le poussait à s'excuser. Soit, malgré tout, le jeune homme décida quand même malgré tout d'entrer et suivit donc la jeune femme à l'intérieur. A ce moment-là, il gara le silence un petit peu avant de se décider à dire quelque chose. Il voulait lui dire pourquoi il n'était pas désolé de l'avoir évité. Parce qu'il savait qu'elle s'attendait à ce qu'il le soit mais bon... s'il était venu avant vers elle, ça ne se serait pas forcément très bien passé. Il était trop furieux contre elle et il aurait put se montrer vraiment affreux. Elle aurait certainement mit encore plus de temps à lui pardonner après. « D’accord. Alors moi… Je voudrais que tu m’excuses pour avoir été si horrible avec toi. Je ne sais jamais quand je vais trop loin et je sais que tu fais beaucoup d’efforts et que ce n’est pas facile pour toi de gérer tout ça… J’ai tellement de mal que je m’imagine que c’est forcément plus facile pour toi. Mais non. Alors je suis désolée d’être comme ça, d’être difficile… Je ne veux pas te faire fuir, j’ai besoin de toi. » Le jeune homme observa la brune un moment en silence avant de se décider à s'approcher d'elle. Il marqua alors un instant d'hésitation et se décida à la serrer dans ses bras. « Moi aussi j'ai besoin de toi Cora. Et je n'ai pas envie de te fuir. » Il voulait être là pour elle, autant qu'il le pouvait. « Oublions tout ça tu veux. » souffla-t-il alors. « Tu me manques. Et j'ai envie que tu reviennes à l'appartement. J’aménagerais mon emploi du temps et je ferais tout pour que tu vives tout ça mieux. » Du moment qu'elle était là, c'était tout ce qu'il désirait.

Paul avait fini par accepter d’entrer. Enfin. Cora avait dû faire plus d’efforts encore parce qu’apparemment ce n’était pas suffisant. Elle estimait avoir des raisons de lui en vouloir pourtant, tout comme il était logique qu’il lui en voulait aussi. Elle ne savait pas s’il la croirait mais elle avait essayé de faire valoir qu’elle voulait que les choses s’arrangent entre eux et qu’elle ne supportait plus la situation. Ce qui était vrai. Elle était épuisée par tout ça, c’était trop de stress… Et en n’étant pas bien, ce n’était pas bon pour le bébé or, la jeune femme – elle ne se trompait pas en pensant que c’était également le cas de son petit ami – voulait que Charlie soit en bonne santé. C’était sa priorité, leur priorité à tous les deux et le bien être de leur fille passait par son bien-être à elle. Et celui de Paul bien sûr. Une fois dans l’appartement, il expliqua pourquoi il ne s’était pas excusé pour l’avoir ignorée. C’était valable mais cela ne plaisait pas à Cora. Elle eut cependant la sagesse de ne rien dire, et choisit plutôt de s’excuser à son tour pour son attitude de l’autre soir. Comme il le lui avait déjà dit, elle avait besoin de lui et elle ne voulait pas le faire fuir. A sa grande surprise – et à son grand soulagement – le jeune homme fit disparaitre la distance qui les séparait et la serra dans ses bras. « Moi aussi j'ai besoin de toi Cora. Et je n'ai pas envie de te fuir. » La brune en profita pour enfouir son visage dans le cou de son petit ami. Gosh, il lui avait vraiment manqué. Ce n’était qu’une semaine et en même temps… C’était une semaine. Incroyablement long et insupportable. « Oublions tout ça tu veux. » Elle s’écarta un peu pour le regarder et hocha la tête. Après quoi, elle murmura : « Tu m’as manqué… » Elle aurait eu envie de pleurer tant elle était soulagée que tout ça prenne fin. Elle était soulagée mais elle savait que tout n’était pas encore gagné, que tous ses problèmes ne s’étaient pas arrangés en même temps comme par magie. Mais au moins elle aurait Paul à ses côtés et ce serait plus facile parce qu’elle se jura de ne plus être injuste et exigeante avec lui. « Tu me manques. Et j'ai envie que tu reviennes à l'appartement. J’aménagerais mon emploi du temps et je ferais tout pour que tu vives tout ça mieux. » A nouveau, elle hocha la tête. « D’accord, je vais rentrer. » Ça aussi ça avait assez duré. « Il faut juste que je récupère mes affaires… Et Oscar. » Elle ne l’avait pas oublié. Mais avant, elle s’approcha pour embrasser Paul. « Je t’aime tu sais. Merci. » C’était important qu’il le sache et elle se devait de le remercier.

Paul avait accepté de rentrer dans l'appartement de l'ami de Cora. Il espérait juste ne pas le regretter. Parce que franchement, la manière dont leur conversation avait commencé n'annonçait rien de bon. Néanmoins, après que le jeune homme soit entré et ait expliqué à la brune pourquoi il ne s'excuserait pas de l'avoir éviter, celle-ci s'excusa à son tour. Et well, le blond devait avouer qu'il n'avait pas à se plaindre de la tournure qu'avait prise les choses. Parce que s'il était venu ici, c'était avant tout pour que ça s'arrange entre eux. Le jeune homme s'approcha donc de Cora et la serra dans ses bras. « Tu m’as manqué… » « Toi aussi. Tellement... » Il avait besoin d'elle et ça avait été dur pour lui quand même de passer autant de temps sans elle comme ça. Quand le jeune homme reprit la parole, il lui fit donc savoir qu'il voulait qu'elle revienne chez eux. C'était là-bas qu'était sa place après tout. Auprès de lui. Et cette fois, si elle acceptait de rentrer, il ferait de son mieux pour tout faire pour qu'elle vive mieux les choses. Il serait vraiment là pour elle et ne perdrait pas patience comme il l'avait fait la dernière fois. Il essaierait même d'aménager encore plus son emploi du temps pour être plus souvent là. « D’accord, je vais rentrer. » Le jeune homme laissa échapper un soupire de soulagement en l'entendant dire ça. « J'avais peur que tu ne le veuilles pas. » avoua-t-il alors en pinçant les lèvres. Mais il était content que ce soit pas le cas finalement. « Il faut juste que je récupère mes affaires… Et Oscar. » Tout un programme. Mais avant toute chose, la jeune femme l'embrassa et c'était quand même le mieux qu'elle pouvait faire là. Paul ne voulait plus la lâcher même sauf qu'il fallut bien évidemment qu'elle finisse pas s'écarter. « Je t’aime tu sais. Merci. » Ok, si c'était pour ça, ça allait encore, le blond pouvait l'accepter. « Je t'aime aussi. Plus que tout. Je sais que je te l'ai sûrement déjà dis mais tu es la meilleure chose qui soit arrivée dans ma vie Cora. Et je ne voudrais pas te perdre. Surtout pas à cause d'une dispute stupide et sans importance. » Ca n'aurait jamais du prendre t'en d'ampleur d'ailleurs. Se souvenant de ce que sa petite amie avait dit, Paul fronça les sourcils. « Pourquoi tu me remercies en fait ? »

Au grand soulagement de Cora, les choses finirent par s’arranger avec Paul. Il alla même jusqu’à la prendre dans ses bras ce qui était inespéré. Elle l’avait voulu mais en se levant ce matin, elle n’aurait pas pensé qu’elle aurait droit à une telle chose, que tout s’arrangerait. C’était bien, il lui avait énormément manqué et elle ne savait pas comment elle avait pour tenir une semaine sans le voir ou lui parler. « Toi aussi. Tellement... » Ça aussi c’était bien. Elle avait eu peur que ce ne soit pas le cas, parce qu’après tout… C’était lui qui avait « choisi » ça. Lui qui l’avait poussée à partir. Mais elle voulait bien rentrer chez eux maintenant, surtout s’il promettait d’aménager encore mieux son emploi du temps pour ne pas la laisser seule. C’était tout ce dont elle avait besoin et en plus… Elle était disposée à faire encore plus d’efforts. Il le méritait et ce qui venait de se passer ne devait plus jamais arriver. « J'avais peur que tu ne le veuilles pas. » L’imitant, la jeune femme pinça les lèvres à son tour. « Je n’en étais pas très sûre non plus, pour tout t’avouer. » finit-elle par dire au bout d’un moment. Elle aurait pu lui dire que oui, elle n’avait voulu que ça, mais ç’aurait été mentir. « Je ne voulais pas rentrer si c’était pour me retrouver seule à nouveau, pendant plusieurs jours, sans te voir ou te parler. » C’était trop dur pour elle. Mais elle lui faisait confiance et s’il lui promettait que ça que ça n’arriverait pas, elle le croyait. Et elle l’aimait aussi. Ça elle en était sûre en revanche. « Je t'aime aussi. Plus que tout. Je sais que je te l'ai sûrement déjà dis mais tu es la meilleure chose qui soit arrivée dans ma vie Cora. Et je ne voudrais pas te perdre. Surtout pas à cause d'une dispute stupide et sans importance. » Avant de dire quoi que ce soit, elle décida de l’embrasser à nouveau. Elle ne put pas s’empêcher de sourire non plus. « Je ne pense pas que tu me l’aies déjà dit non, mais ça fait du bien de l’entendre. » Elle n’avait jamais douté qu’il l’aimait sincèrement. Elle le savait, mais elle aimait l’entendre. « Je ne veux pas te perdre non plus, c’est pour ça que je vais faire encore plus d’efforts moi aussi. Parce que toi aussi tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, tu m’as sans doute aidé plus que tu ne le penses. » Elle n’était pas dans la meilleure période de sa vie quand elle l’avait rencontré et maintenant elle allait quand même beaucoup mieux. « Pourquoi tu me remercies en fait ? » « Pourquoi je te remercie ? » répéta-t-elle d’un air songeur. « Par où commencer… Parce que tu as bien voulu de moi dans ta vie, parce que tu fais des efforts même si tu crois que je ne le vois pas, parce que tu arrives à peu près à me supporter, parce que tu ne m’as pas encore fuis, parce que tu es venu me chercher ce soir alors que je ne pensais pas que ça arriverait. Je dois continuer ou ça te suffit comme raisons ? »

Finalement, Paul ne regrettait pas d'avoir accepté de rentrer dans l'appartement parce que la conversation n'avait pas si mal tournée. Au contraire même. Cora semblait avoir enfin décidé d'y mettre du sien et elle s'excusa donc. C'était plus que Paul en attendait et il décida donc de mettre fin à la distance qu'il y avait encore entre eux et la erra dans ses bras. Il lui confia ensuite qu'il voulait qu'ils oublient tout ça. Parce que ça avait bien trop durer. Ce qu'il voulait aussi, c'était que la jeune femme rentre chez eux. C'était là-bas qu'était sa place et il avait besoin qu'elle soit là. Elle lui manquait trop sinon. Il fut donc soulagé de l'entendre dire qu'elle allait effectivement rentrée, il avait eut peur de l'entendre répondre non. « Je n’en étais pas très sûre non plus, pour tout t’avouer. » Ah oui... carrément. Le jeune homme pinça les lèvres en l'entendant dire une chose pareille. « Je ne voulais pas rentrer si c’était pour me retrouver seule à nouveau, pendant plusieurs jours, sans te voir ou te parler. » « Ca n'arrivera plus. » assura-t-il alors. Là si c'était arrivé comme ça c'est parce qu'il était vraiment en colère après elle. Mais comme il l'avait déjà dis, il allait faire de gros efforts pour travailler là-dessus et faire que ça n'arrive plus de sitôt, tout comme il allait encore plus aménager son emploi du temps. C'était encore plus d'efforts que ceux qu'ils faisaient déjà mais Cora en valait la peine. Il ne voulait pas la perdre, elle était ce qui lui était arrivé de mieux dans sa vie, il aurait falut qu'il soit stupide pour vouloir renoncer à ça. « Je ne pense pas que tu me l’aies déjà dit non, mais ça fait du bien de l’entendre. Je ne veux pas te perdre non plus, c’est pour ça que je vais faire encore plus d’efforts moi aussi. Parce que toi aussi tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, tu m’as sans doute aidé plus que tu ne le penses. » « T'aider... Vraiment ? » demanda alors le jeune homme. « Je ne sois pas sûr que ce soit vrai mais si tu le dis. » Il ne voyait pas tellement ce qu'il avait pu faire mais si c'était la manière dont elle voyait les choses, il imaginait qu'elle était mieux placée que lui pour savoir ce genre de choses. Paul se souvint ensuite que la brune venait de le remercier et comme il ne comprenait pas pourquoi elle avait fait ça, il l'interrogea donc à ce sujet. « Pourquoi je te remercie ? Par où commencer… Parce que tu as bien voulu de moi dans ta vie, parce que tu fais des efforts même si tu crois que je ne le vois pas, parce que tu arrives à peu près à me supporter, parce que tu ne m’as pas encore fuis, parce que tu es venu me chercher ce soir alors que je ne pensais pas que ça arriverait. Je dois continuer ou ça te suffit comme raisons ? » « Ca semble faire beaucoup de raisons de me remercier ça déjà. » fit-il avec un petit sourire. Il se pencha ensuite vers elle et l'embrassa longuement. « Mais je t'assure que tu n'as pas besoin de me remercier pour ça. Parce que d'abord, c'est surtout toi qui a eu du mérite a bien vouloir de moi dans ta vie vu comme je suis. Et je ne vois pas pourquoi je te fuirais ou quoique ce soit vu tout ce que tu m'apportes. Je t'aime. » Il l'avait déjà dis mais il pouvait bien se répéter. « Avec toi, j'ai pu me rendre compte de ce qui comptait vraiment et c'est beaucoup. Et c'est normal que je sois venu te chercher ce soir, c'est de ma faute si tu es partie après tout. » Même s'il n'était toujours pas disposé à s'excuser pour ça, il voulait bien reconnaître que c'était le cas. « Donc... je crois que c'est moi qui devrait te dire merci au final. »

« Ça n'arrivera plus. » Cora hocha la tête. Elle lui faisait confiance mais il n’avait pas intérêt de le refaire parce qu’elle n’était pas sûre de vouloir revenir la prochaine fois. Déjà qu’elle avait beaucoup hésité, là… Mais elle était contente de rentrer au final, tout s’était arrangé, et elle l’aimait alors elle n’aurait pas supporté qu’ils restent en froid. Elle l’aimait tellement… Sans lui, elle n’en serait sans doute pas là. Il ne semblait pas en avoir conscience mais il l’avait beaucoup aidée. « T'aider... Vraiment ? » Elle hocha la tête d’un air très sérieux. « Je ne sois pas sûr que ce soit vrai mais si tu le dis. » « C’est vrai. Je n’étais pas dans une très bonne période quand on s’est rencontrés.» Il en avait d’ailleurs fait les frais. « Et depuis je vais beaucoup mieux et c’est entièrement grâce à toi. » Elle passa sur le fait qu’elle ne vivait pas particulièrement bien sa grossesse mais dans l’ensemble, c’était vrai. Elle lui expliqua ensuite pourquoi elle tenait à le remercier et elle énuméra tout un tas de raisons pour ça. « Ça semble faire beaucoup de raisons de me remercier ça déjà. » « J’aurais pu aller plus loin tu sais. » Mais si ça lui suffisait, elle n’allait pas s’en plaindre. « Mais je t'assure que tu n'as pas besoin de me remercier pour ça. Parce que d'abord, c'est surtout toi qui a eu du mérite a bien vouloir de moi dans ta vie vu comme je suis. Et je ne vois pas pourquoi je te fuirais ou quoique ce soit vu tout ce que tu m'apportes. Je t'aime. » La jeune femme ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Elle ne voyait pas en quoi il était difficile à supporter contrairement à elle et elle le soupçonnait de dire ça juste pour lui faire plaisir. Comme ils venaient juste de faire la paix, elle décida de laisser passer. « Avec toi, j'ai pu me rendre compte de ce qui comptait vraiment et c'est beaucoup. Et c'est normal que je sois venu te chercher ce soir, c'est de ma faute si tu es partie après tout. Donc... je crois que c'est moi qui devrait te dire merci au final. » Elle hocha la tête et sourit avant de l’embrasser à nouveau rapidement. « Je tiens quand même à te remercier, mais je ne vois pas pourquoi toi tu ressens le besoin de le faire aussi. » Mais encore une fois elle ne devait pas faire la difficile, ce qui comptait était qu’ils aillent. La jeune femme s’écarta ensuite pour aller chercher ses affaires et les rassembler au salon. Et bien sûr, elle attacha Oscar à sa laisse. « Tu m’aides ? »