Paul et Cora avaient été dîné chez les parents du jeune homme ce soir-là. Le blond aurait bien occupé sa soirée autrement mais sa mère ne lui avait pas laissé grand choix. Pour une raison qu'il ne comprenait pas vraiment, celle-ci tenait vraiment à ce qu'il dîne chez eux pile le soir de son anniversaire et elle ne supportait aucunes protestations. En même temps, comme elle avait fait en sorte de libérer sa soirée, tout comme son père et que ce genre de choses n'arrivaient pas souvent, Paul n'avait pas trop essayer de protester. Et puis, il n'avait pas passé une mauvaise soirée. Enfin lui en tout cas et il espérait qu'il en était de même pour Cora. Ils avaient bien mangés (pour une raison que le jeune homme ne s'expliquait, sa mère savait bien cuisiné, il aurait bien aimé qu'elle lui transmette ça dans ses gênes du coup mais il fallait croire que ca n'avait pas trop marché), ils avaient aussi pu parler et rire et Paul avait été gâté en cadeau. Bien sûr, le plus beau qu'il avait reçu était sans conteste le dessin de Lucy mais personne ne pouvait battre ça en fait. A part peut-être Cora.

Ils étaient à présent rentrer chez eux, dans leur appartement de Staten Island. Sa famille aurait encore put les retenir longtemps là-bas mais Paul avait prétexté que Cora était fatiguée pour qu'ils puissent s'éclipser. Il ne savait même pas si c'était vrai mais vu que la brune était très enceinte, ca avait été une raison assez crédible pour que personne ne discute à ce propos. « Enfin rentrés ! » s'exclama-t-il en entrant dans l'appartement. Il s'approcha de sa petite amie et l'attira jusqu'au canapé. « Je pensais que je ne réussirais plus jamais à être tranquille avec toi ce soir. » Parce qu'honnêtement, même s'il aimait beaucoup sa famille, c'était tout ce qu'il avait envie de faire ce soir. Etre seul avec Cora. Et Charlie aussi évidemment parce que l'une n'allait pas sans l'autre. « T'as passé une bonne soirée au moins j'espère ? Ca ne t'as pas trop embêté ? »

C’était l’anniversaire de Paul aujourd’hui et ils avaient dû aller dîner dans la famille du jeune homme. Ca ne dérangeait pas tellement Cora, elle ne les avait encore pas tellement vus et pour le peu de fois où ce fut le cas, elle les aimait bien. Elle était encore un peu intimidée par moments mais ils étaient tous très gentils avec elle. Ça pouvait être difficile parfois, avec les belles-mères mais la mère de Paul était parfaite avec elle, elle était tout simplement aux petits soins et c’était agréable. Le dîner se passa bien, la nourriture était excellente – la jeune femme trouvait d’ailleurs dommage que son petit ami n’ait pas hérité des qualités culinaires de sa mère. Elle-même ne pouvait pas relever le niveau, ce qui était encore pire. Malgré tout ça, malgré le bon moment qu’ils avaient passés, Cora avait ses limites et c’était surtout de la faute de Charlie, mais elle devait reconnaitre qu’elle était contente de pouvoir se retrouver seule avec Paul un peu. C’était lui la « star » de la journée et elle voulait avoir son moment privilégié avec lui. « Enfin rentrés ! » La brune soupira en entrant dans leur appartement et ne put qu’hocher la tête. « Je ne l’aurais pas si bien dit. » Elle le suivit ensuite jusqu’au canapé où elle s’installa avec soulagement. « Je pensais que je ne réussirais plus jamais à être tranquille avec toi ce soir. » Elle sourit, c’était exactement ce qu’elle était en train de penser là. « T'as passé une bonne soirée au moins j'espère ? Ça ne t'as pas trop embêté ? » « Oh oui ! » le rassura-t-elle immédiatement avec un enthousiasme non exagéré. « C’était vraiment bien, ils sont adorables. Et bien sûr que non ça ne m’a pas embêté=, je ne vois pas ce qui te fait dire ça. » Ça aurait pu être bien, bien, bien pire. Elle en avait déjà fait l’expérience et Paul n’avait pas de soucis à se faire. « Mais c’est vrai que je suis contente qu’on soit enfin seuls, même si je n’ai toujours pas de vrai cadeau pour toi. » Elle fit la moue. Elle était un peu nulle pour ça et comme il ne lui avait rien demandé… Elle lui avait bien prit des chocolats, pour marquer le coup, mais sinon… Elle ne pouvait lui offrir que sa présence. Elle aurait bien pu lui préparer un bon repas mais ça n’aurait pas été un cadeau, ou l’emmener un week end mais ce n’était pas franchement possible en ce moment. Elle finit par l’embrasser assez longuement. « Mais je t’aime et c’est tout ce qui compte hein ? Encore bon anniversaire. »

Même si il avait passé une bonne soirée, Paul était content d'être enfin rentré chez lui avec Cora. A choisir d'ailleurs, il aurait certainement préféré passer sa soirée tranquille avec sa petite amie. Malheureusement, il n'avait pas eu le choix comme ça, le reste du monde se souciait bien peu de son avis, même le jour de son anniversaire. C'était triste quand même. Soit, du coup, après avoir poussé la porte d'entrée le jeune homme fit part du fait qu'il était ravi d'être là à Cora. « Je ne l’aurais pas si bien dit. » Il hocha la tête avant d'en rajouter une couche en déclarant qu'il ne pensait pas réussir à rentrer un jour. Il exagérait sûrement un peu beaucoup en disant ça. Finalement, Paul voulut savoir si la jeune femme avait passé une bonne soirée et si ça ne l'avait pas trop embêté de devoir faire ça. « Oh oui ! C’était vraiment bien, ils sont adorables. Et bien sûr que non ça ne m’a pas embêté, je ne vois pas ce qui te fait dire ça. » « On ne sait jamais. » dit-il en faisant la moue. « Mais c'est bien si ça ne t'as pas embêté. Ma famille était contente de te voir. Ils t'aiment bien. » En même temps, c'était normal de bien aimer Cora parce qu'elle était parfaite. Le monde entier devait en faire autant. « Mais c’est vrai que je suis contente qu’on soit enfin seuls, même si je n’ai toujours pas de vrai cadeau pour toi. » Paul se mit à rire. « Mais c'est un vrai cadeau les chocolats, c'est parfait même. » Et puis c'était bon donc ça ne gâchait rien. « Et puis... » souffla-t-il alors avant de l'embrasser doucement. « Je n'ai besoin de rien de plus. Tu es tout ce que je voulais pour mon anniversaire. » Elle se serait mise devant lui avec un ruban autour du coup que ça lui aurait suffit. Il n'était pas tellement difficile pour le coup, ni exigeant. Ce fut ensuite autour de Cora de l'embrasser. « Mais je t’aime et c’est tout ce qui compte hein ? Encore bon anniversaire. » « Je t'aime aussi. » Il caressa lentement sa joue. « Et merci. T'as prévu quoi pour maintenant ? » Elle devait bien avoir fait ça vu que c'était son anniversaire.

Cora était contente d’être rentrée chez elle et de pouvoir profiter de Paul un peu. Elle n’avait cela dit rien contre sa famille et ce n’était pas pour ça qu’elle n’avait pas apprécié sa soirée. « On ne sait jamais. » Elle hocha la tête avec un sourire. Il pouvait se rassurer, elle était sincère. « Mais c'est bien si ça ne t'as pas embêté. Ma famille était contente de te voir. Ils t'aiment bien. » « Vraiment ? » Elle était touchée. C’était bien de se sentir appréciée comme ça, et c’était engageant pour la suite de leur relation. Bon, elle savait que même si ça n’avait pas été le cas, Paul ne l’aurait pas quittée pour autant, il était assez grand pour prendre ses décisions tout seul. Mais c’était agréable, surtout qu’elle les aimait beaucoup également. « Enfin c’est bien, ça me rassure. Je les aime bien aussi. » A présent, ils étaient seuls. Tranquilles. Cora préférait quand même ça même si elle n’avait pas de vrai cadeau pour son petit ami. Elle lui avait bien acheté des chocolats mais elle aurait voulu faire plus. Elle n’avait juste pas trouvé quoi et elle craignait un peu pour le coup. « Mais c'est un vrai cadeau les chocolats, c'est parfait même. » La jeune femme fit la moue, pas franchement convaincue. « Et puis... » Il l’embrassa. « Je n'ai besoin de rien de plus. Tu es tout ce que je voulais pour mon anniversaire. » Un regard perplexe se posa sur le jeune homme. Cora trouvait ça un peu étrange mais elle finit par capituler et hausser les épaules. « Ok, si tu le dis… » Elle n’allait pas se plaindre du fait qu’il ne soit pas difficile. « C’est bien tu ne vas pas me couter cher en cadeaux comme ça. » L’an prochain elle penserait juste à s’enrouler dans un ruban même si elle restait persuadée qu’elle n’était pas un cadeau. Et elle avait beau aimer Paul plus que tout, elle voudrait un vrai cadeau pour son anniversaire. « Je t'aime aussi. Et merci. T'as prévu quoi pour maintenant ? » « Qu’est-ce que j’ai prévu ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils avant de pincer les lèvres. « Tu risques d’être déçu si tu t’attendais à quelque chose de grandiose… » Elle était trop fatiguée pour ça en plus. Elle préférait nettement faire simple. « Enfin en vrai j’aurais voulu qu’on parte quelques jours rien que tous les deux mais ça me semblait compliqué alors du coup… » Elle fit la moue. « Désolée. »

C'était une bonne nouvelle si cette soirée n'avait pas embêté Cora parce qu'il en aurait été désolé sinon. Surtout qu'il savait que sa mère et le reste le reste de sa famille était très content à l'idée de cette soirée. Comme il en informa ensuite sa petite amie, ils l'aimaient bien. « Vraiment ? » Le jeune homme hocha la tête. « Oui. » assura-t-il alors à nouveau. « Tu en doutais ? » Elle n'aurait pas dut parce que c'était genre évident que tout le monde ne pouvait qu'aimer Cora. Elle était tellement merveilleuse. « Enfin c’est bien, ça me rassure. Je les aime bien aussi. » Le blond eut un petit sourire. « Je suis content d'entendre ça. » C'est comme le fait que cette soirée ne l'avait pas embêté, c'était important pour lui. Parce que franchement, il n'aurait pas aimer se retrouver tirailler entre sa petite amie et sa famille si ceux-ci n'avaient pas été capable de s'entendre. La jeune femme s'excusa ensuite de ne pas lui avoir offert un vrai cadeau et Paul l'informa qu'il trouvait les chocolats très bien. Parfaits même (il exagérait peut-être un tout petit peu en allant jusque là). Enfin, de toute manière, il avait juste besoin de Cora donc bon, ce n'était pas grave s'il n'avait rien d'autres, il était déjà le plus heureux des hommes. « Ok, si tu le dis… C’est bien tu ne vas pas me couter cher en cadeaux comme ça. » Le jeune homme lui adressa un regard moqueur. « Peut-être qu'en vieillissant je me montreras plus exigeant, qui sait ? » Elle n'était pas à l'abri de ça non plus, il ne fallait pas qu'elle s'estime heureuse à ce propos trop vite. Enfin, pour l'instant elle avait de la chance. Après l'avoir embrassé, le jeune homme déclara qu'il l'aimait aussi avant de quand même lui poser une question piège : il voulait savoir ce qu'elle avait prévu pour maintenant. En l'honneur de son anniversaire, elle aurait bien put faire ça. « Qu’est-ce que j’ai prévu ? » La tête qu'elle faisait maintenant en disant très long sur ce qu'il en était vraiment. « Tu risques d’être déçu si tu t’attendais à quelque chose de grandiose… » Pour la forme, le jeune homme prit un air triste. « Tu n'as rien prévu alors ? Je ne mérite pas que t'organises un truc ? » Il n'était qu'un pauvre malheureux, voilà tout. Ca devait bien l'avoir arrangé qu'ils aient été invités à dîner dans la famille du blond au final. « Enfin en vrai j’aurais voulu qu’on parte quelques jours rien que tous les deux mais ça me semblait compliqué alors du coup… Désolée. » Paul fronça les sourcils. « Ca te semblait compliqué... » répéta-t-il. « Mais pourquoi ? »

« Oui. Tu en doutais ? » Cora haussa les épaules. Ce n’était pas tellement ça. Elle savait qu’elle n’était pas une personne détestable même si elle n’était pas toujours facile à vivre. Mais en avoir la confirmation la rassurait vraiment. « Disons que je n’en étais pas très sûre… Ce n’est pas toujours évident avec les belles-familles. » expliqua-t-elle simplement. Quoiqu’il en soit, ça tombait bien parce qu’elle les aimait beaucoup elle aussi. Ça n’avait pas du tout été une corvée pour elle de passer la soirée avec eux. « Je suis content d'entendre ça. » La jeune femme hocha la tête et sourit à son tour. « Bien sûr. Je t’aime et je sais que ta famille est importante pour toi alors je tiens vraiment à ce que ça se passe bien. Parce que je compte bien rester avec toi encore un moment alors c’est quand même mieux si tout le monde s’entend. » C’était son opinion en tout cas. Et le plus important là-dedans était qu’elle veuille rester avec lui encore longtemps. Pour toujours, ou en tout cas tant qu’il n’en aurait pas marre d’elle. Elle savait que ce ne serait pas elle qui le quitterait si ça devait arriver. Du coup, c’était rassurant de savoir qu’elle faisait largement l’affaire en tant que cadeau. Ça n’allait pas lui couter cher chaque année et elle n’aurait pas à s’embêter à chercher une idée – elle était affreusement nulle pour ça. « Peut-être qu'en vieillissant je me montrerai plus exigeant, qui sait ? » La jeune femme adressa un sourire moqueur à son petit ami. « Peut-être, mais bon courage pour me faire faire des efforts à ce moment-là. » Parce qu’il y avait des chances pour qu’elle soit encore plus chiante et difficile en vieillissant, elle. En tout cas aujourd’hui il n’était pas exigeant, il l’avait dit, alors il ne devait pas lui en vouloir vu qu’elle n’avait rien prévu de spécial. Elle s’était dit que le repas avec sa famille suffirait, puis il l’avait rien que pour lui. C’était son cadeau, comme il l’avait demandé. « Tu n'as rien prévu alors ? Je ne mérite pas que t'organises un truc ? » fit-il alors avec un air triste qui fit plisser les yeux à la brune. Elle alla même jusqu’à soupirer. « Qu’est-ce que tu me fais là, bien sûr que tu le mérites. Mais j’ai pensé que m’avoir te suffirait… Si tu veux je peux être à ton service pour le reste de la soirée, dans la limite du raisonnable bien sûr. » Elle préférait préciser ça quand même. Elle espérait que ça lui suffirait en attendant de lui donner son vrai cadeau, parce qu’au départ elle avait voulu qu’ils partent loin d’ici mais ça lui semblait compliqué. Ça te semblait compliqué… Mais pourquoi ? » « A cause de ton travail. » Ça lui semblait évident pourtant. « Tu n’aurais pas pu te libérer plusieurs jours, j’imagine, et je n’aurais pas voulu rentrer à la moitié du séjour seulement. Donc… On pourra partir plus tard. » Il ne fallait pas qu’il croie que ça l’arrangeait, non, elle était triste de ne pas pouvoir partir.

Paul assura à Cora que sa famille l'aimait bien. Il estimait que c'était une chose importante à savoir pour elle. Surtout qu'apparemment, elle avait l'air étonnée d'apprendre ça. Elle n'avait pas le droit de douter de ça, elle était tellement parfaite que ça ne pouvait qu'être le cas. « Disons que je n’en étais pas très sûre… Ce n’est pas toujours évident avec les belles-familles. » Oui, c'est vrai qu'elle n'avait pas tout à fait tort à ce propos. « Et bien tu as la chance d'être tombée sur une belle-famille pas trop chiante. C'est au moins ça de gagner pour toi. » Elle avait plus de chance à ce propos qu'avec lui. Parce que lui, il était chiant, la plupart du temps. Cora l'informa ensuite qu'elle aussi aimait bien sa famille et Paul était vraiment ravie d'entendre ça. C'était bien que cela soit réciproque au moins. Il aurait trouver dommage qu'elle ne les aime pas. « Bien sûr. Je t’aime et je sais que ta famille est importante pour toi alors je tiens vraiment à ce que ça se passe bien. Parce que je compte bien rester avec toi encore un moment alors c’est quand même mieux si tout le monde s’entend. » « Oh oui, ça c'est certain. » approuva-t-il aussitôt. « Même si ça n'aurait rien changé pour moi si tout ne s'était pas bien passé. Tu le sais a hein ? » Si ce n'était pas le cas avant, il tenait à ce que le soit maintenant. C'était important pou lui qu'elle sache ça aussi. La jeune femme s'excusa bientôt pour son cadeau qu'elle ne jugeait pas assez bien et Paul décréta qu'il était parfait parce qu'il n'avait besoin que d'elle. Mais il ne fallait pas trop qu'elle s'y habitue parce qu'il allait peut-être devenir plus exigeant en vieillissant. Très certainement même ! « Peut-être, mais bon courage pour me faire faire des efforts à ce moment-là. » « Alors je vais venir plus exigeant dès maintenant. » décida-t-il en fronçant les sourcils. Et pour rester fidèle à cette décision, il commença aussitôt en exigeant qu'elle n'organise quelque chose pour lui. Parce qu'il estimait qu'il le méritait en cette soirée si spéciale. « Qu’est-ce que tu me fais là, bien sûr que tu le mérites. Mais j’ai pensé que m’avoir te suffirait… Si tu veux je peux être à ton service pour le reste de la soirée, dans la limite du raisonnable bien sûr. » « Ca dépend ce que tu entends par la limite du raisonnable. » dit-il en faisant la moue. Mais il n'était pas certain que ça lui convenait en fait. Il voulait quelque chose de bien. Cora lui apprit alors qu'elle avait envisagé de partir quelques jours mais qu'elle avait finit par trouver ça trop compliqué. Paul demanda pourquoi parce qu'il n'était pas sûr de comprendre sur le coup. « A cause de ton travail. Tu n’aurais pas pu te libérer plusieurs jours, j’imagine, et je n’aurais pas voulu rentrer à la moitié du séjour seulement. Donc… On pourra partir plus tard. » Paul fit la moue. « J'aurais pu essayer de m'arranger. » Il avait bien dit qu'il allait faire plus d'efforts après tout et si c'était pour ça, ça ne e dérangeait pas tellement.

Cora était rassurée de voir que la famille de Paul l’appréciait. Ça aurait pu ne pas être le cas parce que c’était assez commun de voir des belles-filles ne pas s’entendre avec leurs belles-mères par exemple. « Et bien tu as la chance d'être tombée sur une belle-famille pas trop chiante. C'est au moins ça de gagné pour toi. » La jeune femme hocha la tête en souriant. Elle n’aurait pas aimé ne pas s’entendre avec eux, sachant que c’était important pour son petit ami. Elle comptait faire partie de sa vie pour un bon moment et elle n’aurait pas voulu qu’il ait à choisir entre eux et elle par exemple. « Oh oui, ça c'est certain. Même si ça n'aurait rien changé pour moi si tout ne s'était pas bien passé. Tu le sais ça hein ? » Elle le regarda un long moment pour voir qu’il était sincère. Il ne lui avait jamais dit et c’était un autre point sur lequel elle appréciait d’être rassurée. « Je le sais maintenant » Elle se pencha pour l’embrasser rapidement et se remit à sourire en s’écartant. « J’aurais été très triste si tu avais dû me quitter parce que ta famille ne m’aimait pas. » Heureusement que ce n’était pas le cas du coup. Et c’était pareil pour elle. Il avait déjà rencontré sa famille et il savait qu’il l’aimait beaucoup aussi alors il n’avait pas de soucis à se faire. En revanche, Cora en avait peut-être… Pas pour ça, mais parce qu’elle n’avait pas de vrai cadeau pour Paul. Ce n’était pas un problème maintenant et elle allait bien le prendre au mot en ne lui offrant que sa présence pour les années à venir. Et ça aurait pu bien se passer s’il ne la « menaça » pas de devenir plus exigeant plus tard. Comme si elle allait vouloir faire des efforts après tant d’années de « tranquillité ». « Alors je vais venir plus exigeant dès maintenant. » La jeune femme fit la moue, c’était bien sa chance tout ça. Elle était trop fatiguée pour trouver alors elle choisit la facilité en lui proposant d’être son esclave pour le reste de la soirée, à condition qu’il lui demande des choses raisonnables. « Ca dépend ce que tu entends par la limite du raisonnable. » « Je ne sais pas trop. » En y réfléchissant bien elle se sentait capable de tout faire pour lui s’il le lui demandait. « Tu sais, il n’y a pas grand-chose que je ne ferais pas pour toi. » lui fit-elle savoir d’un air très sérieux. Mais apparemment ça ne lui suffisait pas. Cora n’aurait pas dû mentionner le petit séjour qu’elle aurait voulu faire avec lui et sur lequel elle avait dû tirer un trait à cause de son travail. Il lui en voulait maintenant, elle en était certaine. « J'aurais pu essayer de m'arranger. » Cora fit la moue. Elle le croyait, oui, il avait dit qu’il ferait des efforts après tout. « Mais ça aurait gâché la surprise » fit-elle alors valoir. C’était une bonne excuse. « Enfin si tu y tiens je suis prête à partir maintenant. » ajouta-t-elle très sérieuse encore une fois. Mais elle afficha bien vite un air moins assuré. « Ou demain matin plutôt, mais on peut partir. » Parce qu’elle était quand même un peu fatiguée.

Paul avait évoqué le fait que sa famille aimait bien Cora, il voulait la rassurer à ce sujet. Mais ce qu'il voulait aussi qu'elle sache, c'était que ça n'aurait rien changé pour lui, même si ça ne s'était pas bien passé. Il l'aimait, plus que tout, et il n'aurait rien laissé les séparer, surtout pas une hypothétique mésentente avec sa famille. « Je le sais maintenant » Après lui avoir dis ça, la jeune femme l'embrassa. « J’aurais été très triste si tu avais dû me quitter parce que ta famille ne m’aimait pas. » « Ca ne serait jamais arriver. » répéta-t-il. Il passa alors lentement la main sur sa joue. « Enfin la question ne se pose pas au final. » Et c'était bien mieux. Le jeune homme décida ensuite de se montrer un peu plus exigeant. Parce qu'apparemment, s'il le devenait seulement plus tard, la jeune femme n'aurait pas envie de se mettre à faire des efforts. Donc il faisait ça en prévision de ces vieux jours. Du coup, il voulut savoir ce qu'elle avait organisé pour lui maintenant mais il n'y avait rien. Elle n'avait pas jugé bon de faire ça. Pour le coup, il était déçu. Vraiment beaucoup déçu. Il ne savait pas s'il pourrait s'en remettre un jour. Pour se rattraper, Cora déclara quand même qu'elle voulait bien être son esclave pour la soirée dans la limite du raisonnable. La question maintenant était de savoir ce qu'elle entendait par la limite du raisonnable. « Je ne sais pas trop. Tu sais, il n’y a pas grand-chose que je ne ferais pas pour toi. » « Oh. » fit-il avec un petit sourire malin. « J'aime vraiment beaucoup entendre ça. » En même temps, qui n'aimerait pas entendre une chose pareille hein ? « Pour le moment, je me contenterais de réclamer un baiser. » Mais il ferait peut-être en sorte de lui demander un peu plus après. Finalement, Cora lui expliqua qu'elle avait voulut partir quelques jours mais qu'elle avait trouvé ça trop compliqué. Elle pensait qu'il ne réussirait pas à se libérer pour ça. Well... l aurait sûrement pu essayer de s'arranger. « Mais ça aurait gâché la surprise. Enfin si tu y tiens je suis prête à partir maintenant. » Carrément ! Enfin, elle sembla bien vite changé d'avis quand même. « Ou demain matin plutôt, mais on peut partir. » « Ok, partons. » fit-il en hochant la tête. Il s'arrangerait comme il pouvait. « Tu veux aller où ? »