Sujet: RAINBOW GRILL RESTAURANT – On the boulevard of broken dreams ( Privé) Sam 22 Aoû - 15:33
Comme souvent à cette période, je me réveillais en sursaut. Encore un cauchemar. Je poussais un long soupir, et posais mon regard sur Esperanza. Elle semblait dormir profondément, un léger sourire au bout des lèvres. Par chance, je semblais ne pas l'avoir réveillé. Au fil des années, j'avais appris à ne plus crier à cause de ces mauvais rêves sur la mort de mes parents. Pourtant, ils ne devenaient pas moins douloureux, moins fréquents, ni même moins horribles. Revoir chaque nuit l'accident de vos parents et leur corps dans un sale état n'était vraiment pas le meilleur moyen de faire votre deuil. Même si ce rêve me poursuivait de temps en temps tout au long de l'année, cela n'était souvent que les deux ou trois mois, et je le supportais très bien. Mais, alors que nous étions en septembre, la date fatidique approchait - et mon anniversaire aussi, du coup -, et là, des cauchemars, c'était toutes les nuits que j'en faisais. Par chance, je n'avais pas réveillé une seule fois Esperanza durant les nuits que nous avions passé ensemble, et j'en étais heureux. Oh, elle savait que mes parents étaient décédés dans un accident de voiture, mais je n'avais pas envie qu'elle s'inquiète. Bien que touchant, c'était parfaitement inutile. J'en avais discuté avec un psychiatre il y a quelques années de cela. Selon lui, cela ne s'arrangerait pas – puisque j'avais sincèrement fait mon deuil, je n'avais qu'à souffrir en silence. Génial ! Enfin, j'avais arrêter de le voir, et j'avais, en effet, appris à souffrir en silence. Que faire d'autre ? Doucement, sans bruit, je me levais et me dirigeais vers le salon de ma petite amie. Son chat vint se frotter à moi, et je lui offrais une place sur mes genoux une fois assis sur le canapé. J'étais épuisé, mais je n'avais pas franchement envie de retourner dormir. Un nouveau cauchemar allait dormir, et j'allais finir par réveiller Esperanza. Au bout de quelques minutes, je finis par m'endormir sur le canapé, la boule de poil faisant lieu de couverture. Au petit matin, je fus réveillé par un baiser d'Esperanza. Je souris, et l'attirais contre moi, me forçant à paraître le plus naturel possible alors que je savais d'ores et déjà que cette journée serait épouvantable, malgré la petite fête prévue ce soir. « Désolé, je n'arrivais pas à dormir, et je ne voulais pas te réveiller. » Après nous êtres préparés, nous sommes partis chacun de notre coté afin de remplir nos obligations respectives. « On se rejoint directement au restaurant, ce soir ? 21H ? » Elle acquiesça d'un signe de tête, et après un rapide baiser, je me dirigeais vers ma voiture.
07:00 PM – Assis dans un bar de Manhattan, je cherchais désespérément une excuse pour ne pas devoir me pointer à cette foutue soirée. Quelle idée avais-je eu de tous les invités ? Okay, c'était un restaurant plutôt réputé, et on n'y gagné pas un dîner pour six personnes tous les jours. Je n'en doutais pas un seul instant, mais je n'étais pas d'humeur. D'accord, Esperanza et Alice avait promis de faire un effort pour ne pas s'hurler dessus. Okay, Esperanza ne savait pas tout de l'histoire que j'avais partagé avec Cloé, mais j'avais un mauvais pressentiment. Ajoutez à ceci le fait que j'étais grognon, agacé, et de mauvaise humeur depuis ce matin. Accompagnez tout cela d'un soupçon d'ivresse, et vous comprendrez pourquoi je ne sentais absolument pas cette soirée. Et puis, je n'avais aucune envie d'y aller. Tout ce dont j'avais envie, c'est d'être chez moi avec une bouteille de tequila. Mais je n'arrivais à joindre personne – s'étaient-ils passé le mot ? -, et je n'avais donc d'autre choix que de respecter mon engagement. Ou alors, je leur posais un lapin. Je commandais une autre bière, réfléchissant à cela. Cela ne se faisait pas, c'était impoli, et en plus, ça les agacerait – surtout Esperanza, puisqu'elle se retrouverait à être la seule à ne pas être accompagnée. D'ailleurs, qui était la personne avec qui Cloé souhaitait venir ? Elle ne m'avait précisé ni il s'agissait d'un garçon, ou d'une fille, et si c'était un garçon, si il s'agissait de son petit ami, ou simplement d'un ami. Je n'avais pas osé demandé. Après tout, j'étais avec Esperanza, et cela ne me regardait nullement, n'est-ce pas ? J'avalais ma bière en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et en recommandais une autre immédiatement. « Un souci ? » me lança la barmaid. Je soupirais, et pris le parti de ne pas lui répondre. A la place, j'avalais la bière aussi vite que la précédente, et la déposais l'argent que je devais avant de quitter les lieux.
08:00 PM – Arrivé chez moi, j'avais pris ma décision. Je n'irai pas, et je les laisserai passer la soirée ensemble. J'avais simplement envoyé un message à Esperanza, pour qu'elle ne se sente pas seule, précisant qu'elle pouvait amener quelqu'un d'autre. J'attendis son appel quelques minutes plus tard, pour me convaincre de rester, mais il ne vint pas, et j'en fus heureux. L'idée qu'elle avait pu ne pas avoir mon message m'avait effleuré l'esprit, mais j'en doutais sérieusement. Allongé sur mon lit, je regrettais d'avoir fini la bouteille de tequila l'autre jour avec Alice – qui était la seule au courant pour mes cauchemars. Je décidais d'allumer la musique au maximum – tant pis pour les voisins -, et de tenter de ne plus penser. Mais entre les images de Cloé qui me revenaient en tête, et ceux de mes parents, c'était parfaitement impossible. Je ne savais absolument plus où j'en étais. Une minute, j'avais l'impression de revivre le jour de mes dix ans, la seconde le jour de mon départ de Seattle, et enfin, j'avais l'impression de trahir Esperanza. Si ce n'était pas génial ! On frappa à la porte, et je ne pris même pas de me lever pour voir qui c'était. En tout cas, ce n'était pas Lily. Elle avait les clés de mon appartement, et avec la musique retentissant à travers les murs, elle ne se serait pas gênée pour entrer avec les clés que je lui avais données. Je finis par éteindre la musique, me lever et descendre à l'épicerie du coin pour prendre un pack de bière.
09:00 PM – Oups, je suis en retard. Et saoul, aussi, je crois. Mon portable sonne. C'est Alice. Je laisse le répondeur décrocher, et prendre le message. De toute façon, je sais que si je décroche, elle trouvera le moyen de me convaincre de venir, ou viendra me chercher elle-même. Hum, quand on parle du loup. Elle frappa à la porte et n'ayant pas de réponse, ouvrit. Avachi sur le canapé, j'étais en caleçon, et je vis un air de désapprobation dans son regard. J'haussais les épaules. « Quoi ? » Sans un mot, elle alla chercher un pantalon et une chemise, une veste dans mon armoire, puis m'ordonna de m'habiller – et de me brosser les dents, j'avais une haleine épouvantable. « Toi, tu sais parler aux hommes. » Et là, elle me lança quelque chose qui m'étonna. « Cloé est déjà arrivée, et elle n'est pas seule. Je parie que tu meurs d'envie de savoir qui c'est. » Je la regardais, ne me gênant pas pour lui jeter un regard noir. « Ne compte pas sur moi pour te le dire. » J'hésitais. Elle avait vu juste. Je voulais savoir avec qui elle était accompagnée. Pire, je détestais déjà le garçon qui l'accompagnait – pour que Alice m'en parle, ça devait être un garçon, pas vrai ? Deux minutes plus tard, je me levais – enfin essayais. Je dus m'y reprendre à deux fois, et m'habillais puis me brossais les dents. « Aucun commentaire, s'il te plait. » lançai-je à Alice.
09:30 PM – Enfin arrivés, les autres nous attendent. Ah oui, merde. Il fallait la preuve que le concours avait bien été gagné. Je fouille mes poches, et y trouve le papier l'attestant. Je remercie Alice du regard d'avoir pensé à le mettre dans ma poche. Le serveur me montre de la main Esperanza, Cloé, Lewis et... JACK ! Quoi ? Qu'est-ce qu'il fait avec Cloé ? Alice attrape ma main, comme pour me calmer. Me sachant saoul, je me dis qu'en effet, il vaut mieux que j'essaie de me calmer. J'avance donc doucement vers eux, dépose un rapide baiser – presque contraint – sur les lèvres d'Esperanza, et saluais les autres d'un rapide « Bonsoir, désolé pour le retard. » Un autre serveur vient demander à Alice, et moi ce que nous désirons. Une fois qu'Alice s'est exprimée, je commande : « Un bloody mary. » J'aurai volontiers pris une bière, mais il s'agit du genre de restaurant où l'on ne porte ni jean, ni basket, et où il faut avoir une certaine tenue. Merde, c'est tout de même mal parti. En tout cas, il fallait que j'évite de me déplacer un maximum – les filles n'avaient pas besoin de savoir dans quel état j'étais. Je les observais quelques secondes. Elles étaient toutes trois magnifiques, pourtant mon coeur ne bondit qu'une seule fois. Oui, pour Cloé. En plein dans le mille. J'évitais un maximum de regarder Jack parce que je n'étais pas sur de ne pas frapper avant la fin de la soirée, et ne cherchais pas non plus à participer à la conversation. En effet, j'essayais de me concentrer pour ne pas laisser échapper les pensées qui me venaient à l'esprit, ou les mettre en acte. Si j'étais là, je n'avais aucune intention de faire un effort, ou de faire la conversation. Et si cela ne leur convenait pas, qu'ils aillent se faire foutre.
ORDRE DE REPONSE : Lewis, Cloé, Jack, Alice, Espe, et Casey. Ceci dit, je serai absente pendant quinze jours du 1er au 15 septembre. Ne vous sentez pas obligé de m'attendre si vous êtes inspiré. Je rattraperais tout ça à mon retour, et il n'est pas inimaginable que Casey parte un petit moment, ou quelque chose du genre vu son attitude.
Sujet: Re: RAINBOW GRILL RESTAURANT – On the boulevard of broken dreams ( Privé) Sam 22 Aoû - 17:05
Samedi matin dans les environs de 9 heure, le jeune Parker ouvrit les yeux et put tout de suite apercevoir le visage de sa chérie. Elle était proche de lui, tourner de son côté, et encore entrain de dormir profédement. Il sourit légèrement en la regardant quelques minutes. Elle était juste infiniement belle. Rien qu’en la regardant comme cela, il se disait la chance qu’il avait de l’avoir. Qu’elle l’aime comme il est et qu’elle soit à ses côtés... Il fit un bisou sur le front de la jeune femme puis quitta doucement le lit, acheté la veille, pour ne pas la réveiller. Il passa d’abord dans la salle de bain histoire d’utilisé les toiellettes (c’est naturel nan ?) et ensuite filer sous la douche. C’est quelques minutes plus tard, qu’il sorti de la salle de bain avec une simple serviette autour de la taille. Il avait les cheveux mouillés en se dirigeant vers la cuisine ou il commença à préparé le petit-déjeuner pour Alice et lui. Ils allaient passé la journée ensemble, c’est seulement en début de soirée que Lewis devait aller voir sa mère qui l’avait appeler la veille et tenait absolument à le voir le lendemain dès 19 heure mais rejoindrais sa chérie au restaurant ou Casey les avait invités. Enfin soit. Il fit le café, quelques toast qu’il tartina et des oeufs brouillés. Rien que de bonnes choses, il finissait les oeufs quand il sentit deux bras l’entouré par derrière, et un baiser se déposé sur son épaule. Il se retourna en ayant un large sourire au visage en faisant face à sa jolie brune. Il déposa un baiser sur ses lèvres si douce tout en l’entourant par la taille. Il lui demanda si elle avait bien dormi et ils parlèrent un petit moment du nouveau lit qu’ils avaient été acheter la veille et qui était plus que confortable. Quand d’un coup l’odeur de bruler se répendit dans la cuisine, Lewis se retourna et put constater que les oeufs brouillés était à présent carbonisés. Il fit une petite moue ce qui faisait rire la jeune Petersen. Il lui tira la langue gentiment puis jeta les oeufs à la poubelle avant de posé la poêle dans le lavabo. Puis ils s’installèrent pour prendre le petit-déjeuner ensemble bien tranquillement.
Une heure plus tard, (bah oui, ils étaient du genre à prendre leur temps, enfin cela dépendait de quoi... bref !) ils finirent enfin et se levèrent pour Alice aller prendre sa douche alors que pour Lewis s’était plutôt aller s’habille. Mais cela ne se passa pas exactement comme ça. Alors que Alice alla dans la salle de bain tout en se dénudant au passage bien qu’elle n’avait déjà pas grand chose, (<3) Lewis ne put se résigner à rejoindre la chambre, alors il suivit sa belle et la rejoignit sous la douche pour une deuxième douche mais cette fois à deux. (ce qui est beaucoup.. plus agréable ! ^^) Plus d’une demie heure plus tard, ils sortirent ensemble, Lewis prenant le peignoir de la jeune femme et le lui tendant. Ils venaient de passer l’un de ses moments... qu’ils aimaient. Bref passons ! Ils s’habillèrent et sortirent pour faire une promenade à Central Park et se prendre un hot-dog à l’heure du déjeuner et même une glace plus tard. Ces glaces à l’eau dont ils en rafollaient tous les deux, et c’est sur un coup de tête, qu’ils décidèrent d’aller se baigner. Et ils y passèrent toute l’après-midi bien en amoureux.
Un peu avant 19 heure, ils durent se quitter avec regret, étant donné qu’ils aimaient le temps qu’ils passaient ensemble et fallait le dire, Lewis adorait être avec elle. Il l’embrassa et partit en direction de son ancienne maison familliale la laissant partir de son côté. Il rejoignit donc sa mère, qui avait tenu à le voir avec quelques petites apréhensions. Il ne savait pas du tout de quoi elle voulait lui parler, et encore moins dont la façon dont elle allait le recevoir n’étant plus trop en de bons termes. Elle le salua brièvement quand elle vint lui ouvrire et s’en alla dans la salle de séjour, Lewis la suivit les mains dans les poches comme à son habitude. Elle lui parla alors de son père, lui demandant de faire en sorte qu’il finisse sa peine plutôt et tout un tralala comme quoi elle et sa soeur avait besoin de lui. Ce qui eut don de mettre Lewis en colère. Il ne la comprenait pas, il y avait eu des preuves et le juge l’avait condamné et pourtant sa mère persistait à croire que Monsieur Parker avait rien fait et que c’était Lewis qui mentait. Il se disputa avec elle une bonne heure en gueulant l’un sur l’autre puis le jeune homme quitta la maison n’en pouvant plus de ce que lui faisait subir moralement sa mère. Il retourna à l’apprtement après avoir envoyé un message à Alice lui disant qu’elle pourrait y allé sans lui, qu’il sera légèrement en retard. Quand il arriva à l’appartement une demie heure plus tard, sa jolie brune était parti et il se dépêcha alors de se doucher et oui une troisième fois mais avec cette chaleur qu’il regnait dehors c’était normal non ? Puis, il mit son boxer, un pantalon de costume noir, une chemise bordeau ansi que la veste de costard qui allait avec le bas. Puis les chaussures. Il se coiffa brièvement et quitta l’appartement qui avait avec Alice pour se rendre au point du rendez-vous avec seulement quelques minutes de retard. Quand il arriva, il trouva Cloé avec un ami à elle, qu’elle lui présenta briècement, Jack parrait-il, puis Esp’ qui arriva ensuite. Il leur fit la bise et serra la main du jeune homme. Apparemment Alice n’était pas là, et il se demandait ce qu’elle pouvait faire étant donné qu’il ne l’avait pas vu à l’appart également. Le jeune homme se mit légèrement à part, et regardait sa montre quasiment toutes les deux secondes. Il était légèrement sur les nerfs à cause de ce qu’il s’était passé avec sa mère. Puis il vit enfin Casey et Alice arrivé. Il remarqua d’ailleurs que ce dernier était légèrement bizarre. Puis il posa son regard sur sa chérie, elle la plus belle de la soirée. Comme toujours d’ailleurs. Il ne put s’empêché de sourire en croisant son regard. Il s’approcha d’elle et lui fit un rapide bisou sur la joue tout en passant un bras autour de sa taille. Elle lui demanda rapidement comme cela avait été avec sa mère tandis qu’ils se dirigeaient vers la table réservé. Il lui répondit simplement qu’il lui raconterait plus tard, bien qu’il espérait ne pas avoir à le faire étant donné qu’elle ne connaissait pas tout son passé. Ils s’asssirent à table, l’ambiance était légèrement tendus. Ils avaient à présent tous à boire et bientôt les menus allaient arrivés. Lewis se décida alors à entamé la conversation malgré le fait qu’il avait envie que la soirée se termine vite. Non pas qu’il n’aimait pas passer la soirée avec eux, mais c’était à cause de l’ambiance et de son humeur.
Alors Cloé comment t’as connu Jack ?
Tout compte fait ce n’était pas vraiment la discussion idéal non ? Tant pis, elle était entamé à présent et ils allaient devoir faire avec.
Sujet: Re: RAINBOW GRILL RESTAURANT – On the boulevard of broken dreams ( Privé) Sam 12 Sep - 20:36
Samedi matin ; 8.30 ; Chambre de Esperenza
Une moto pétarada dans la rue, un chat miaula, plus loin une radio diffusait des vieilles chansons. Je sentis que je quittais peu à peu l'inconscience. Mon premier réflexe, alors que j'étais encore à demi endormie fut de rechercher la chaleur de ses bras, sa présence à mes côtés mais je ne sentis rien. Fâchée, je tendis le bras qui retomba mollement sur l'oreiller voisin. J'ouvris alors les yeux et regardais à côté de moi. Casey n'était pas là. Je soupirais, j'avais bien dormi cette nuit, c'était la première fois depuis plusieurs jours d'ailleurs. Aucun réveil en larmes ni rien, dans les bras de Casey il m'était beaucoup plus aisé d'occulter Appolon de ma pensée. Mais il n'était pas là.
Je me levais difficilement et me dirigeais vers le salon. Casey était endormi sur le canapé et je sentis une immense bouffée d'affection m'envahir. J'essayais cependant d'être discrète et de ne pas le réveiller. C'était peine perdu, compte tenu de mon naturelle adroit et silencieux, je décidais donc d'aller l'embrasser. IL m'attira dans ses bars et je souris, j'étais bien dans se bras. Il m'expliqua qu'il ne n'arrivait pas à dormir et qu’il ne voulait pas me réveiller, je me contentais d'acquiescer. Je ne pouvais que le comprendre même si je soupçonnais que la cause de ses tourments était bien plus importante que al mienne. Je ne pipais mot, il ne voulait pas m'en parler, c'était son droit et je devis me faire violence en sachant que Alice, sa meilleure amie que je détestais, savais tout. Avant de partir peu après, il me rappela, le dîner de ce soir.
Samedi soir ; 21.00 ; Rainbow Grill Restaurant
J'arrivais au restaurant et le serveur me conduisit à une able où se tenaient déjà trois personnes. Je ne connaissais qu'une seule d'entre elle mais par élimination je pouvais donner un nom à la fille. Ce n'était pas Alice, alors il ne me restait plus qu'une option Cloé. Je saluais Lewis le copain d'Alice et l'autre garçon et m'asseyais à la table. La journée avait été éprouvante, je n'avais cessé de ressasser des craintes au sujet de ce dîner. La première chose qui me dérangeait était qu'Alice était invitée. Soit, j'avais promis de ne plus lui sauter à la gorge dès qu’elle parlait mais je n'avais pas su alors que je serais forcé de partagé un dîner avec elle.
*Détends-toi Espe, détends-toi...*
La deuxième chose était en rapport avec cette Cloé dont j'avais ignorée l'existence jusqu'à ce que Casey m'en parles lorsqu'il avait évoqué le repas. Il ne s'était pas étendu sur le sujet mais j'avais deviné qu'elle avait compté pour lui. La troisième chose concernait le message qu'il m'avait envoyé dans l'après-midi, Casey ne viendrai pas, je devrais donc faire cavalier seule à table. Evidemment, quand j'avais reçu son message, j'avais été hors de moi, il ne venait pas à son foutu dîner, celui qu'il avait organisé. Mais j'avais fini par relativiser.
A 9.30, Alice arriva accompagnée à mon grand soulagement et à ma plus grande stupeur de Casey. Bien sûr, il écoutait Alice, c'était évident, je sentis mon humeur descendre en flèche d'un coup. Sans compter que j'eus vite fait de me rendre compte qu'il avait déjà pas mal bu. L'ambiance autour de la tale était tendu mais je ne voulais rien faire pour l'améliorer. J'avais en effet bien remarqué le regard que Casey avait lancé à Jack, qui accompagnait Cloé. Cette Cloé d'ailleurs, elle me sortait par les yeux encore plus qu’Alice. Lewis tenta d'engager la conversation et je m'intéressais de suite au sujet plus que de raison.
- Mais oui Cloé, comment as-tu connu Jack, ça m'intéresse beaucoup ça et Casey aussi, surtout Casey d'ailleurs.
Ca n'était ni fin ni subtile mais je n'étais ni l'un ni l'autre. J'avais envie de m'en aller de faire n'importe quoi, regarder un documentaire pourri sur les hippocampes, écouter de la musique atroce, n'importe quoi mais pas être là. Surtout pas alors que je sentais que les choses m'échappaient.
Spoiler:
J'ai posté plus tôt parce que Cloé était pas vraiment inspirée.
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