Sujet: Late at night , coming back home , a little thing can change everything. } L.S , open to others. Mar 25 Aoû - 0:55
Late at night , coming back home , a little thing can change everything. Lucas Sparks & Eden Sutton
23h48 , Staten Island Ferry , Manhattan.
C’est alors que résonnait le dernier rappel dans la sombre nuit New Yorkaise qu’Eden pressa le pas , serrant contre son corps les pans de son perfecto en cuir , priant de ne pas glisser dans une flaque d’eau et d’ainsi louper le dernier ferry pour Staten Island , ce qui l’obligerait à rester sur l’île de Manhattan. Non, hors de question qu’Eden ne mette pas les pieds chez elle ce soir. Un besoin de changer d’ambiance radical s’imposait ce soir. Du calme , du vert , moins d’habitants, la sérénité pour un moment.
Elle savait pertinemment ce qui l’attendrait. Elle rentrerait , comme d’habitude. Et comme d’habitude , elle refermerait la porte et ne prendrait pas la peine d’écouter ses messages , ni celle de regarder autour si quelqu’un chose avait bougé , non. Elle effacerait les messages , sans les lire ; passerait le courrier en revue , sans réellement voir son contenu , passerait par la salle de bain , répétant des gestes simples et usuels, et ressortirait , pour s’allumer un feu et se blottir dans son fauteuil usé , sous la couverture , pour enfin trouver la paix et le sommeil à la chaleur du feu , et dans la sécurité du fauteuil.
Des conneries. On était en sécurité nul part. Elle le savait. Et là , le vent qui chatouillait son visage de la brise fraîche de la nuit noire le lui rappelait. Refermant encore un peu plus son perfecto contre elle , elle monta à bord du bateau , gagnant immédiatement la poupe , pour pouvoir avoir cette sensation divine du vent contre sa peau , pour refroidir son esprit bouillonnant d’une journée pourrie. Pourquoi le cacher ? Sincèrement. La lune était belle et ronde ce soir , pour son plus grand plaisir. Elle pourrait traîner encore un peu une fois la traversée finie.
Laisser son corps prendre le dessus sur le reste , laisser son âme vagabondez dans les rues noires et désertes de Staten Island , où les maisons déjà éteintes continuait à être joyeuses , chaleureuses alors que le noir les entourait. Eden ne s’y sentait chez elle que le soir , la nuit , lorsqu’elle n’avait pas besoin de sourire à deux bourgeois blonds qui tendait vers elle leur progéniture en s’écriant sur l’agilité du petit à taper sur l’un de ses géniteurs avec un hochet à 400$. Personne ne méritait ça, et pourtant , Staten Island , quand ce n’était pas de vieux riches qui ne supportaient rien , c’était de jeunes bourges plein de fric qui élevaient une marmaille insupportable.
Elle ? Pessimiste ? Non. Réaliste. Qui oserait dire le contraire. Personne. Et pourtant , un jour , il serait bon que quelqu’un lui prouve qu’elle n’a pas toujours raison. Quelqu’un qui soit plus fort qu’elle à ce jeu-là.
Alors que ses boucles blondes flottaient au vent , et que son corps entier reposait contre la rambarde , la laissant ainsi pleinement sereine et libre , le ferry quitta son point d’attache , disparaissant dans les eaux noires où seule la lune parfaite et luisante se reflétait au rythme des vagues.
Sujet: Re: Late at night , coming back home , a little thing can change everything. } L.S , open to others. Ven 28 Aoû - 22:47
▬ STATEN ISLAND • 23.47 pm
La journée avait été un calvaire ... pour lui cependant. Les cris de jouissance de la jolie rousse ramenée le matin même dans sa suite lui avait confirmé que ce genre de danse n'était pas désagréable pour tous. Rencontrée un peu plus tôt dans un night-club miteux, il avait eu quelque peu pitié d'elle et après lui avoir offert quelques verres, elle s'était ouverte à lui. Comme une huitre dans une assiette, prise au piège, il n'avait eu qu'à cueillir le fruit de sa récolte. L'ayant chassé plusieurs heures après, une longue tirade monotone et désagréable de la voix criarde de la jeune femme, il s'en était remit à la douceur d'un son rock. Sa permission rythmait avec les filles, les danses, les alcools et les conquêtes. Un homme creux, sans fondement, mais pourtant atteint, en plein cœur, par le pire mal qu'il puisse exister. Sentimental, surement que oui, il l'était, mais à quel point pourrait il faire payer sa part de méchanceté face à la gente féminine.
La journée avait défilé, alors que lui, planté derrière son ordinateur portable d'un blanc immaculé, n'avait rien vu de la beauté de New-York. Cette ville, il la connaissait dans ses moindres recoins. Enfant du pays, patriotique jusqu'à l'os, il se demandait parfois pourquoi il pouvait bien aller aux quatre coins du globes pour mener les guerres d'un autre. Sauver l'honneur, le peu d'honneur, qu'il lui restait était devenu un ligne de conduite. Mais, cette monotonicité dans sa vie le rendait malade. Lorsque le soleil avait pointé ses derniers rayons, il s'était dit que sa journée serait enfin égayée par un semblant de paroxysme jubilatoire mais incompréhensible par les femmes. Un détour par la salle d'eau lui permit de faire bonne figure, alors qu'un costume ajusté d'un bleu nuit saillant, une chemise blanche douce et fine et une cravate noire lui donnait un genre nouveau.
Errer dans les boites huppées de l'Upper East Side serait une sainte occupation. Pour cela, une liasse dans la poche, une paire de chaussure assortie feraient fort bien l'affaire. Son bolide au garage, il décida de se mêler à la population criarde et agaçante de la cité. Avec une touche de parfum nocturne, il sortit de son luxueux logement et descendit sur les docks. Après avoir payé son ticket, il prit place sur un modeste fauteuil de bois verni.
De dos, la jolie blonde s'installa face à lui, contre la rambarde de bois. Le vente fit s'envoler quelques boucles dorées dans la brise nocturne. Capturant au passage les délicieuses formes de ses hanches, l'odeur âpres et succulente de son odeur, il l'observa un instant alors que le ferry quittait peu à peu son logement maritime. Décroisant ses jambes, sans un mot, sans un bruit, il s'approcha alors d'elle et s'accouda à ses côtés. Croisa les bras sur le renfort, il ouvrit alors la bouche.
« Vous permettez que je m'accoude à vos côtés ? »
D'un air songeur, la jeune femme releva le regard vers sa silhouette sculpturale et charpentée. A côté de lui, elle faisait pâle figure. Son visage s'égaya d'un sourire chaleureux.
« Le pont est à tout le monde ... faites donc ! »
La remerciant d'un sourire charmeur, il posa son regard sur l'horizon. L'astre solaire avait depuis bien longtemps disparut de la ligne fugitive et les étoiles avaient prit la relève. Comme pour ne pas couper le lien si infime mais suffisant, il continua ;
« Que c'est agréable de pouvoir profiter ainsi de la douceur de cette ville ... si animée le jour et calme la nuit. N'est ce pas ? »
Souhaitant accrocher son esprit sur ses quelques mots, Lucas laissa à la jeune femme un certain temps. L'ayant coupé dans ses pensées, il se doutait bien qu'une telle approche charmeuse ne la laisserait pas de marbre ...
Sujet: Re: Late at night , coming back home , a little thing can change everything. } L.S , open to others. Jeu 3 Sep - 11:14
Elle flottait. Littéralement. Seule , dans le noir et le silence, peu lui importait du reste. Le moment était juste l’apogée d’une journée trop tout. Tout nulle. Trop chiante. Trop bruyante. Une journée de trop , peut-être. Après tout , il y avait des jousr comme cela , ou rien n’allait plus , où on voulait juste se caler sosu la couette , et n’en ressortir que lorsque le monde extérieur nous semblerait plus accueillant , aussi accueillant que ce coccon de chaleur que l’on s’était construit. Son esprit vagabondait à une vitesse incroyable , comme le ferry s’élançait sur l’eau ; les idées qui avaient emplit son esprit se faisaient peu à peu la malle , et elle s’évadait peu à peu. Du moins , jusqu’à ce qu’elle fut interrompu dans sa démarrche par une voix à ses côtés.
« Vous permettez que je m'accoude à vos côtés ? »
Le bateau n’était-il pas à tout le monde ? Pourquoi venait-il se coller aussi près et lui prendre la tête. Eden s’interrogeait , alors qu’elle tournait vers perles vertes vers lui , le détaillant du regard. Pas besoin de sortir de nulle part pour deviner que cet homme n’était pas n’importe qui. Un passant parmis tant d’autres , insignifiants pour la plupart , invisible de surcroit. Non. Lui , il dégageait le respect , une histoire. Il y avait un truc qui faisait qu’il se différenciait de cette masse qu’était la population de New York. Quoi ? C’était la question. Lui sourit , amusée par sa requête.
« Le pont est à tout le monde ... faites donc ! »
Son sourire gêna Eden. Pourquoi ? Elle-même ne le savait pas. Eden , à vrai dire , n’en avait pas grand-chose à faire. Trop perdue dans son monde à elle , trop perdue dans ses rêvasseries. Mais une fois encore , il l’en tira. Visiblement , il voulait plus que de « s’accouder à ses côtés ».
« Que c'est agréable de pouvoir profiter ainsi de la douceur de cette ville ... si animée le jour et calme la nuit. N'est ce pas ? »
Eden lâcha un léger rire , tournant la tête vers lui, un sourire amusé sur les lèvres, le regard allumé. Que lui voulait-il ? A le voir , là comme ça, Eden se demandait même ce qu’il faisait sur le ferry. Il devrait être en boîte, à se monter un harem. N’importe ou , mais pas sur ce ferry à tenter d’engager avec elle une discussion.
« Contraste interessant en effet. Calme. Plaisant surtout. Pour s’évader , rien de mieux qu’un tour sur le ferry , le soir. Quand j’en arrive au point de détestr Manhattan , c’est ce qu’il y a de mieux. »
Elle baissa les yeux , s’appuyant plus encore sur la rembarde .
« Et vous alors ? Pourquoi prendre le ferry ? Hum ? »
Curieuse. Peut-être. Envie de prolonger la discussion. Certainement.
Accueil 
