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n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ?

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MessageSujet: n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? EmptyMar 3 Nov - 12:11

n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? Jakeiconred14 n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? 1143o
Kostos & Shabella


    Encore une journée démarrant comme toutes les autres. Un lendemain d’Halloween, tout le monde avait fait la fête, avait mangé des bonbons, s’était déguiser et on s’était tous plus ou moins marré. J’avais un peu la tête dans le cul je dois dire parce que je mettais couchée plutôt tard, oui, certes, j’étais une couche tard, mais quand même ! Mon réveil avait sonné à sept heure comme tout les jours, je ne m’étais pas amuser à le régler tout les week-ends et tout les vendredis. Mon réveil, c’est mon portable en réalité, mais comme il a une option « réveil », pourquoi ne pas en profiter ? Mais là, je n’en profitais pas, une musique déplaisante sonnait sans que je puisse l’arrêter. Je faisais tomber mon portable par terre histoire de pouvoir profiter encore de quelques heures de sommeil. Mais même si le son de la musique était moins fort parce que mon téléphone était éloigné de mes oreilles très sensibles en ce Dimanche. Dimanche, c’est censé être un jour où on ne bosse pas. Tout ça à cause de toutes les religions qui ont décidés de faire du dimanche un jour de repos pour tout le monde. Et pour ça, je dois dire que je leur en suis assez redevable à vrai dire. Parce que bosser six jours sur sept voir sept jour sur sept, je ne m’en sens pas capable même si c’est un peu ce que je fais. Dans le fond, je bosse toujours, je profite du Dimanche pour bosser un peu mon script ou bosser un peu un nouveau morceau. Mais là, je n’étais même pas encore levée, alors chaque chose en son temps. Mon portable sonnait toujours au pied de mon lit. Je soufflais… Marre de cette musique pourave… Je prenais mon portable, appuyais avec mon pouce – dont l’ongle avait bien besoin d’un petit coup de vernis parce qu’il commençait à s’écailler – sur un des boutons de mon portable afin d’enlever cette musique abominable. Quand j’eu enfin réussis, je jetais mon portable plus que je ne le posais, sur ma table de nuit avant de mettre mon visage dans mon oreiller et de continuer à dormir pendant encore deux heures. Je me levais donc aux alentours de neuf heures et j’entendais encore mon cher frère ronfler à côté. Je sortais de ma chambre, je n’avais aucune envie d’aller encore plus près des ronflements de mon frangin alors je ne faisais pas comme d’habitude, je n’allais pas le voir dormir telle une marmotte, je n’étais pas vraiment disposée au bruit ce matin, mon réveil m’avait dégouter des bruits dès le matin. Je me dirigeais donc vers la salle de bain, me laver, me brosser les dents… J’en ressortais enroulée dans une serviette et je me dirigeais vers mon dressing. Comme d’habitude, je faisais des tonnes d’essayages, nous étions Dimanche, certes, et je n’allais sans doute pas aller quelque part, alors j’aurais pût m’habiller n’importe comment, mais ça ne marchait pas comme ça, pour moi, bien m’habiller était quelque chose de primordial. Même si je resterais sans doute dans l’appartement dans lequel j’habitais depuis peu avec mon demi-frère, je devais être bien habillée, c’était quelque chose de… Compulsif. J’étais accro à la mode, accro aux vêtements, accro à Macy’s, accro à pleins de choses. Je finis par trouver une tunique en coton gris, passe partout et sympa, un slim noir et des bottines grise. Oh, oui, c’était simple, mais c’était jolie, c’était le principal. Je passais ensuite cinq minutes dans la cuisine à grignoter deux ou trois petits trucs qui constituait mon petit déjeuner et retournais dans la salle de bain où je me coiffais, laissant mes cheveux dans leur état naturel, ils étaient mi-longs, enfin redevenus bruns ce qui me donnait un peu moins l’air d’être une morte vivante, j’avais une frange et mes cheveux étaient ondulés. Je ne lissais que ma frange aujourd’hui, tout le reste était bien, pas besoin d’y toucher. Je me maquillais légèrement, pas besoin de trop en faire, je n’allais nulle part et ça ne servait à rien étant donner que Jawon m’avait déjà vu dans mes pires jours. Je souriais devant la glace avant de sortir de la salle de bain et d’entendre à nouveau les ronflements de Jaw’. Je soufflais et rentrais lentement dans sa chambre, j’allais près de lui, m’accroupissais près de son visage et appuyais à l’aide de mon index sur le nez de mon frère et celui-ci sursauta en se réveillant, j’éclatais de rire et lui souris pendant que d’une voix légèrement enrouée il me disait :

    -Quand tu auras fini de perturber le sommeil paisible de ton grand frère, tu le diras Shabby.
    -Paisible ? Tu te fous de moi !? Il est peut être paisible pour toi, mais tu ronfles comme pas possible ! Maintenant lève toi, il est dix heure moins dix.

    Il ne me répondit pas, je sortais de sa chambre et il fit de même deux minutes plus tard. Je filais sur l’ordinateur n’ayant rien de d’autre à faire dans l’instant, je discutais quelques minutes avec Palmyr, ma meilleure amie, nous nous racontions nos Halloween, parce qu’on ne l’avait pas fêté ensemble malheureusement, bien que ça m’aurait fait plaisir, non, je l’avais passé avec Maybelle, une autre de mes meilleures amies, c’est vrai qu’il avait été bien cet Halloween, flirt, sourires, éclats de rire. Quand à Palmyr, elle avait passé sa soirée avec sa sœur jumelle, Pacific. Palmyr et Pacific avait toujours était proches, normales pour des sœurs jumelles me direz vous, mais elles ne sont pas que des sœurs jumelles qui s’adorent, pour elles, elles sont aussi des meilleures amies. Franchement, je trouve ça mignon d’être meilleure amie avec sa sœur, celle qui vous ressemble le plus sur cette terre. Et puis, on ne peut pas dire qu’elles ne sont pas mignonnes toutes les deux. Non, c’est vrai, elles sont vachement mimi toutes les deux.
    Et puis vint la question de « Et Kostos ? », Palmyr avait toujours été du genre à surveiller mes moindres faits et gestes quand il s’agissait de mon petit ami, mais c’est vrai qu’elle n’avait pas tord, c’était pour me protéger, et à vrai dire, je ne savais pas ce qu’il avait fait de sa soirée, surement avec Akshan, comme toujours. Et il est vrai que je ne sus pas quoi répondre à mon amie. Je lui répondis en avec un : « Surement une soirée. » et je sentais la leçon de morale pointée. Mais je me trompais, elle me demanda pourquoi je n’étais pas allé avec lui. Je souriais devant l’écran avant de lui dire que je ne voulais pas l’étouffer et qu’il s’était surement bien plus amuser sans moi. Et puis, comme d’habitude, elle me répondit que s’il s’amusait bien mieux sans moi, il n’était pas assez bien pour moi. Je commençais à avoir l’habitude de ce genre de phrase, elle me le disait tout le temps et elle n’était pas la seule, je les ignorais tous. Pour moi Kostos était au contraire, bien trop bien pour moi. Et je me demandais parfois pourquoi il n’allait pas avec une des filles avec qui il couchait. Cependant, le fait qu’il puisse le faire sans problème me faisait mal, je dois bien l’avouer. Je n’avais pas franchement envie qu’il m’abandonne. Alors, je donnais à Palmyr une réponse très simple qui n’était autre que : « Hum… » Tout simple, et qui voulais bien dire ce que ça voulait dire, « Palmyr lâche moi… ». Et puis, elle dût partir, après une bonne minute et demie à ce dire au revoir, à bientôt et des « je t’aime » qui était bien sûr, chargé d’amitié pure et profonde. Quand à moi je restais à me balader de Facebook en Twitter et de Twitter en Facebook. Jaw’ quand à lui était entrain de déjeuner dans la cuisine et quand il eu finit, il prit ses clés et sortit en me criant qu’il revenait bientôt et qu’il avait un rendez vous. Tout de suite, je pensais à une fille, mais qui ? Aurlanne ? Peut être… Londresmée ? Surement pas… Surfey ? Non… Je ne savais pas… Et ça m’énervais, mais il allait surement me le dire à son retour, alors je ne me faisais pas trop de soucis. Quand à moi, je restais là, à blablater sur internet avec Nick, qui était actuellement en tournée pendant plus de deux mois et qui me manquait à vrai dire, avec Lewis, revenus depuis… Hier… A New York et qui lui aussi m’avait manqué bien que je l’ai vu la veille. Mais il y avait aussi Felicity, coincée à son travail comme toujours et qui devait attendre les clients patiemment. Etre vendeuse chez Barney ne devait pas être une tâche forcement simple, mais on peut dire que Felicity y arrivait plutôt bien.
    Mais à cette heure ci… Normalement, il était là… Mais remarque, le lendemain d’Halloween, il devait surement dormir, j’étais débile… Mais c’est vrai qu’il me manquait un peu. Et le fait qu’il soit absent n’arrangeait pas les choses.
    J’allumais la télé et tombais sur les informations, un accident, pas grand-chose de gai, comme d’habitude, une jeune femme avait été percutée par une voiture conduite par des jeunes apparemment. Mais « des jeunes » c’est assez vaste comme recherche, il y a des tonnes de jeunes dans la grande ville de New York. Alors les enquêteur allaient devoir s’accrocher. J’étais encore paisible jusqu’à ce que j’entende le nom de celle qui avait été tué. Je pensais le connaitre mais je ne me rappeler plus d’où. Et en continuant à me balader sur Facebook, je tombais sur ma liste d’amis, et à la lettre C… Cloé Aldrin… J’ouvrais grand les yeux et me rappelait d’une chose essentielle… Nous avions eu une mini-discussion au sujet de Jawon et qu’elle discussion… J’avais appris qu’elle était sa demi-sœur. Je regardais le téléviseur rapidement, je me sentais coupable de l’avoir caché à Jaw’ en pensant lui dire un peu plus tard. Mais là, maintenant, il était manifestement trop tard… Et voilà qu’un poids commençait à me peser sur le cœur. Maintenant la sœur de Jawon avait quitté ce monde et il ne pourrait plus jamais la voir, il pourrait seulement regretter de l’avoir connu, tout ça à cause de sa jeune demi-sœur qui le savait mais qui n’a rien dit, pourquoi ? Même moi je n’en savais rien. Peut être par jalousie, je ne voulais pas partager mon frère, la seule personne qui avait toujours été là pour moi. Et puis, s’imaginer qu’en fait, elle était de notre famille. Non, de la famille de Jawon, elle avait la même mère que lui, mais pas notre père si je me souviens bien. Donc par rapport à moi, elle n’était rien, mais par rapport à Jaw’, c’était tout autre chose… Sans le vouloir, j’avais réduit les chances pour lui de la connaitre un jour à… Zéro… Et à vrai dire, ça me faisait du mal… Il ne méritait pas ça et elle non plus. Mais la chose qui m’intriguait, c’était qu’elle était consciente que Jawon était son frère car c’est elle qui était venue me le dire sur Facebook elle-même… Alors pourquoi n’a-t-elle jamais essayé de lui adresser la parole, ou bien, l’a-t-elle fait ? Je ne cessais pas d’y réfléchir et ça m’énervait, je ne trouvais aucune réponse. Mais maintenant, pourquoi me prenais-je la tête ? Elle n’était plus là, et c’était que maintenant que je m’en inquiétais. Je retournais mon regard vers mon écran d’ordinateur et appuyais violemment sur le bouton on/off de la télécommande, oh, oui, je m’en voulais, mais maintenant, ce qui était fait était fait, je ne pouvais plus rien faire, j’étais comme prise au piège, la blonde était morte, et elle ne reviendrait pas, du moins, pas dans la réalité, dans mes pires cauchemars, peut être, mais pas dans la réalité. Je continuais mon surf sur la toile, allant sur Youtube, continuant à parler sur MSN. Et il n’était toujours pas là. Je dus dire au revoir à mes contacts et j’éteignais mon ordinateur. Je me retournais dans l’appart, ne sachant que faire, je n’allais pas sortir… Et puis je me décidais enfin, j’allais aller à Starbuck me prendre un café, juste par plaisir. Je me dirigeais vers la porte après avoir rapidement enfiler une veste en cuir, j’ouvris la porte et m’arrêtais surprise par la présence d’une personne derrière celle-ci. Ce n’était autre que Kostos, des cernes sous les yeux, qui n’avait pas l’air en grande forme. J’avais reculé de quelques pas dans ma surprise. Quand il me faisait ce genre de coup, il frappait à la porte et ne me laissais pas l’ouvrir en attendant devant. Je ne savais pas depuis quand il était là. Je le regardais, les sourcils froncés, je me posais des tas de questions, pourquoi ? Qu’est ce qu’il avait ? Je l’invitais à entrer d’un signe de la main et refermais la porte derrière lui. Je ne pus m’empêcher de demander :

    -Y’a quelque chose qui ne va pas ?

    Je restais près de lui sans pour autant le coller, je m’attendais à tout, ou presque. Que dire ? Que faire ? Je restais statique près de lui, ça n’allait pas, ça se sentait. Je n’osais pas dire grand-chose, au risque de paraitre débile ou méchante. Donc j’attendais qu’il me réponde en restant tout près, sans rien dire, sans bouger. Le regardant avant de baisser les yeux vers le sol. Que lui dire et que faire ? Je n’en savais rien, et je me sentais mal à l’aise. Il me faisait rarement ce genre de coup. Et quand il me rendait visite dans l’appart de mon frère, c’était en général parce qu’il était mal, qu’il voulait du réconfort ou de la tendresse et je me faisais un plaisir de lui donner ce qu’il voulait. Mais là, ça semblait être différent.
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MessageSujet: Re: n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? EmptyJeu 5 Nov - 16:30

n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? Taylor-as-Jacob-taylor-lautner-8472471-100-100n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? Demi-Lovato-3-demi-lovato-8729032-100-100




    Kostos était vide de tout. Il venait tout juste de sortir du commissariat, le soleil lui avait fait mal aux yeux, il avait placé sa main devant afin de se protéger. Une journée... ça passait si vite, il en était hébété. Incroyable, le soleil était si brillant, alors que la veille, il faisait atrocement mauvais; hier... une éternité. Une autre vie, un autre passé... Kostos frissonna, une peur sans nom remonta le long de son échine, le corps de Cloé était encore gravé dans ses pupilles. Il pouvait fermer les yeux, les ouvrir rien ne changeait, il la voyait encore. Elle, blonde, magnifique dans une position impossible pour un être vivant, les yeux ouverts de peur... et désespérément morte. Jamais de sa courte vie Kostos n'avait été aussi fasciné par une femme. Un jour, en cours introductif sur l'art, il avait entendu que les hommes étaient nés pour être fasciné par ce qu'ils leur faisaient peur... et notamment la mort. Il avait rigolé à l'époque. Maintenant, il en aurait bien pleuré. Il ne voyait plus que cette image. Son père déposa une main sur son épaule, Kostos tourna à demi la tête pour le regarder. Il avait le regard éteint, ses yeux étaient cernés. Il semblaient avoir pris 10 ans d'un coup. En se tournant un peu plus, il vit sa mère, la tête baissée, elle n'osait plus le regarder depuis que le commissariat l'avait appelé, tout comme elle évitait de lui adresser la parole. Le jeune grec voulait parler, dire quelque chose, mais son père d'une poigne ferme l'obligea à avancer, à s'éloigner du commissariat dans lequel il avait été questionnée. Le policier avait tenté de le rassurer, de lui dire qu'il n'aurait rien de grave... excepté un retrait de permis et un casier à son nom... rien d'exceptionnelle quand on savait qu'il avait tué une femme! Il avait pris une vie et il avait l'impression que c'était chose courante. Mais pour lui, ce n'était pas normale. Kostos ne faisait pas de mal, il ne se bagarrait pas, il évitait toute forme de conflit. Son père le conduit à la voiture et voulut forcer Kostos à rentrer, mais celui-ci s'arrêta brusquement, livide.

      Kostos: Je ne peux pas.
      Doukas: Kostos, arrête de faire l'enfant, tu vas immédiatement...
      Kostos: C'était à Greenwich village papa...
      Anaël: Bravo! Maintenant tu vas arrêter de faire l'enfant et assumer tes actes!
      Doukas: Anaël... ne soit pas.
      Anaël: Ne lui trouve plus d'excuse s'il te plait! Quelqu'un est mort cette fois-ci!
      Kostos: J'en suis sans doute plus conscient que vous! J'ai des choses à faire avant de rentrer de toute façon! Soupira Kostos avant de s'éloigner de quelque pas avant que sa mère d'une voix rageuse le rappelle.
      Anaël: Tu fuis. Lâche! Aboya rageusement sa mère.
      Kostos: Je ne fuis pas, je vais vivre avec toute ma vie, à la maison, n'importe où, je payerai le prix qu'il faut pour ça.

    Kostos partit sans demander son reste. Il avait plein de choses à faire... il avait le besoin maladif de tout quitter, de couper les ponts avec son ancienne existence, plus rien ne serait comme avant. Avec une détermination absolue, il se dirigea vers l'hôtel où vivait Shabella, sa petite-amie... il devait la voir. Il devait lui dire. En arrivant au bas de l'immeuble, il vit Jawon sortir, Kostos s'arrête, le frère de Shabella ne l'avait jamais aimé. Ce n'était pas nouveau et ça n'allait certainement pas s'arranger. Kostos détourna les yeux et serra les poings, sa mâchoire se contracta. Une fois certains que Jawon n'était plus là, il monta jusqu'à l'appartement à pied. Il courait presque, il voulait en finir, il le devait... Mais une fois devant sa porte, cette belle résolution se mit à flancher. Tous les bons moments qu'il avait passé avec elle lui revenait à la mémoire, toute leur histoire... les beaux comme les mauvais événements qui avaient construit leur couple... il l'aimait, à en crever. Et c'était pour ça qu'il devait être fort. Il devait le faire. C'est avec une nouvelle détermination qu'il s'apprêta à rentrer quand la porte s'ouvrit laissant apparaître une Shabella surprise, belle mais aussi désarçonnée. Kostos la regarda dans les yeux, il ne souriait plus, un sentiment de rage s'empara de lui en se rendant compte qu'il avait envie de l'embrasser, de la serrer et de lui faire bien plus. Trop d'envies différentes le prenait soudainement. Mais la colère dominait tout, déferlant implacablement en lui submergeant toutes ses autres envies, il ne pouvait pas avoir ce genre d'envie alors qu'il venait de tuer une femme. Il avança, elle recula. Ils se frôlèrent un instant très court, mais à l'instant où le parfum de Shabella caressa ses narines, il sut qu'il ne pouvait plus reculer, qu'i ne pouvait plus hésiter... Elle lui posa une question, futile, sans une once d'importante, son cerveau ne l'avait même pas enregistré. De nouveau, son regard accrocha celui de Shabella. Et elle baissa les yeux. Dans le fond, ne le sentait-elle pas. Il avait envie qu'elle relève le regard, qu'elle affronte, qu'elle voit le nouveau monstre qu'il était, qu'elle le haïsse autant que lui se détestait.

      Kostos: C'est fini.


    Clair, simple et circoncit. Deux ans... pour c'est trois mots. Il n'avait rien d'autres à rajouter. Pourtant, il resta, il voulait qu'elle l'insulte, qu'elle le frappe, qu'elle... n'importe quoi. Il était mal déjà, mais un coup de Shabella serait comme un coup de grâce, et il le méritait, quelqu'un était mort par sa faute. Lui aussi, il devait vivre avec cette souffrance et surtout ne pas la quitter. Rester avec elle, la bercer, la chérir, ce serait son poids à porter pour la mort de Cloé Aldrin.

    C'est fini... sa vie était terminé, inconsciemment, il se sentait. Et il s'en fichait.


Dernière édition par Kostos A. Prokopios le Lun 23 Nov - 13:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? EmptyJeu 5 Nov - 22:59

n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? Itl116 n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? Sanstitre11213
Kostos & Bella


    La journée avait l’air d’avoir bien commencée, lendemain d’Halloween, bons souvenirs en tête, bons délires, et puis, il y avait les découvertes le lendemain, le meurtre d’une personne plus proche qu’on aurait pût le penser, l’arrivée de l’être aimé qui n’a pas l’air en forme du tout, son frère qui a un rendez vous sûrement avec une femme et bien sûr, on ne savait pas avec quelle femme. Tout ça, ça pouvait faire du bien, comme du mal, et tous ces événements en deux jours, ça faisait vraiment mal, vous avez un côté tirailler par votre mal être, et l’autre avec un bien être fou, vous êtes à moitié bien et à moitié mal dans votre peau parce que vous pensez à votre copain, à votre frère, à la demi-sœur de ce même frère et de l’autre côté, la soirée merveilleuse, vos amis, vos sourires, vos rires, vos paris, vos déguisements et tout les bonnes choses qui restent au fil des années. Je ne savais pas de quel côté me ranger, devais-je souffrir ou être bien ? Et malheureusement, j’allais de plus en plus mal au fil des événements. Mon frère partait je ne sais où avec je ne sais qui, sans me dire qui c’est, louche, d’habitude il me disait toujours tout, mais je finirais forcement par le savoir, mais c’est vrai que je n’avais jamais eu à le forcer pour qu’il me dise des choses, il m’avait toujours fait confiance et il avait toujours été honnête avec moi, il avait toujours été attentionné et gentil, il avait toujours été formidable. Et maintenant, je ressentais comme une trahison, alors qu’il avait parfaitement le droit de ne rien me dire, il avait parfaitement le droit de m’ignorer, de m’engueuler chose qu’il ne faisait jamais sauf bien sûr lorsque je faisais des grosses conneries, mais c’est vrai qu’il avait toujours été gentil et compréhensif, à chaque bêtise, il passait l’éponge et était là, pour m’aider à rectifier le tir. Sans mon frère, j’aurais été perdue. Etait-ce pour cette raison que je ne lui avais jamais dit que Cloé était liée à lui par le sang, autant que moi je l’étais à lui. Cela me faisait du mal, je me sentais terriblement coupable, mais maintenant, c’était fait, elle était morte, il ne pourrait jamais rien faire avec elle, il ne pourrait que savoir, et je ne pourrais que mentir, en lui disant que je n’avais jamais entendu parler de cette fille, que je ne lui avais jamais parler, mais si il allait à un moment ou à un autre regarder mon profil sur Facebook, il le découvrirais. Et cela me faisait mal d’avance, il ne se sentirait pas bien, et qui sait s’il ne me bouderait pas quelques jours, chose que je ne pourrais jamais supporter, si il me boudait, je ne serais pas bien, je n’arrêterais jamais de pleurer, je… Ne pouvais tout simplement pas vivre sans mon frère. Il était indispensable.

    Et puis, il était arrivé, j’ouvrais la porte quand je le vis derrière celle-ci, reculant de quelques pas pendant qu’il entrait. Je le regardais, ne le quittant pas des yeux. Je fermais la porte, et m’approchais de lui, ne sachant pas à quoi m’attendre, son regard semblait sans vie, sans émotion, je le regardais, n’arrêtais jamais, je… M’interrogeais, qu’est ce qu’il n’allait pas ? Pourquoi était-il dans cet état alors qu’habituellement, il était toujours assez souriant, toujours dragueur toujours… Kostos… Je ne le reconnaissais plus, il était devenu quelqu’un d’autre, je le voyais à son visage, je me demandais pourquoi il était là, ce qu’il voulait, que s’était-il passé pour qu’il change à ce point en à peine douze heures ? Je me sentais peu à peu mal à l’aise, je perçais le silence avec une question. Il ne répondit d’abord pas et fini par dire trois mots, trois mots que j’avais toujours redouté plus que tout au monde, j’avais déjà le regard divagant, je n’avais pas encore réalisé ce qu’il venait de me dire, et puis… Au bout de quelques secondes j’avais relevé le regard, réalisant tout à coup. Il l’avait dit… J’ouvrais la bouche, mais aucun son n’en sortit. Une énorme boule se forma dans ma gorge et dans mon ventre et j’avais l’impression que l’ont m’ai poignardé en pleins cœur. Mes yeux commençaient à me piquer, malgré tout les talents de comédienne que je pouvais posséder, ces trois mots, c’était… Trop fort pour moi… Oh, oui, trois mots pouvaient me faire perdre tout mon sang froid, toute ma joie de vivre et tous mes talents de comédienne. Mon regard était toujours baissé, et je regardais maintenant à gauche, comme pour cacher ma peine, je respirais fort, essayant de retenir des larmes que je ne pouvais pas retenir, je le savais très bien, je ne pourrais pas tenir, je devais pleurer, dans aucun cas je ne pourrais l’éviter, j’avais toujours réussis, quand je le voulais vraiment, mais là… Trois mots, trois mots… C’était tout se qu’il avait fallu pour que je me sente horriblement mal. Je résistais, mais je lâchais prise, je savais que je n’y arriverais pas, je relevais les yeux pendant que des larmes coulaient sur mes joues. Je ne savais pas quoi faire. Je… L’aimais… Malgré ce qu’il venait de me dire, j’avais passé deux ans avec lui, tout les jours ou presque, je le voyais, je l’aimais… Je ne sentais plus mon cœur battre, je… J’étais perdue… J’avais déjà vécue une rupture, mais au bout de deux mois, ce n’est pas pareil que deux ans. De temps à autre, je fermais les pendant quelques secondes, lâchant un ou deux sanglots avant de les rouvrir. Je le regardais, je ne savais pas quoi faire. Je n’avais qu’une envie, c’était de me caller dans ses bras, de l’embrasser, de lui dire que je l’aimais, de… Je ne pouvais rien faire de tout ça et encore moins faire plus. Je ne pouvais pas non plus lui crier dessus, l’insulter, lui dire de partir, le frapper, le… Je n’avais pas la force de faire ces dernières choses, je savais que je les regretterais, quand aux choses précédentes seraient à l’encontre de ses dernières paroles. Il restait muet, immobile, qu’est-ce qu’il voulait ? Je le regardais, encore et toujours, ne savant toujours pas quoi dire, ou même quoi faire. Je… C’était… Trop dur… Je baissais la tête une nouvelle fois. Et puis, je ne pouvais plus… J’avais encore du mal à tenir debout, je m’effondrais dans ses bras au risque qu’il me repousse, mais je m’en foutais, je voulais au moins une dernière fois le sentir, savoir qu’il était là, savoir que ce n’était pas un très mauvais cauchemar, je voulais… Profiter une dernière fois, juste une dernière, après, je le laisserais tranquille. Mes yeux au niveau de son cou, je sentais son parfum, il allait me manquer et je savais d’avance que cette souffrance n’allait absolument par être à court terme, elle allait me faire du mal longtemps, très longtemps. Combien de temps ? Aucune idée… Peut être à jamais, mais en tout cas, j’aurais mal, pendant très longtemps, et le fait que Jawon n’aime pas Kostos, ça… N’allait pas s’arranger quand il allait rentrer de son rendez-vous sans doute tout heureux et me demander pourquoi j’étais aussi déprimée, il allait le traité de tout les noms et je ne pourrais rien faire, rien dire, je resterais sans doute interdite, ne sachant quoi dire, je n’aurais surement pas la force de le défendre, trop abattue pour tenter quoi que ce soit, et si je tentais, Jaw’ me sortirait surement une phrase du genre : « Regarde dans quel état tu es Shabella, quelqu’un qui t’aurais vraiment aimer ne t’aurais jamais fait autant de mal. », je le regarderais, et baisserais la tête, ne sachant quoi dire pour contrer ses reproches. Mais je n’en étais pas encore là, et pour le moment, je m’étais comme effondrée dans ses bras, morte de chagrin, ce gars, je l’avais aimé comme je n’avais jamais aimer personne auparavant. Je… Il… Nous… C’était fini, et je n’arrivais pas vraiment à me l’imaginer, et dans un sens, ça me faisais peur, ça me faisais mal… Kostos… Il aura à jamais marquer ma vie. Je savais dès lors que je ne l’oublierais jamais… Mais là, je profitais des quelques secondes que je passais tout près de lui, je le touchais, je le sentais, il était là, peut être plus pour longtemps, donc autant en profiter un maximum tant qu’il était encore temps. Je finissais par murmurer entre deux sanglots :

    -Pourquoi ?

    Question vague à laquelle il n’allait surement pas répondre, mais tant pis, si je pouvais avoir une réponse, pourquoi ne pas poser la question, je ne perdais rien, à part l’homme que j’aimais… Mais ce n’était pas à cause de cette question, chose déjà bien. Mais au moins, avec cette question, j’aurais la réponse à une question que je me posais vraiment parce que j’avais mal, je voulais savoir pourquoi il me quittait, ce que j’avais fait ou ce qu’il avait fait, ce que nous avions pas fait et ce que nous aurions dût faire. Je voulais simplement savoir ce qu’il allait se passer maintenant, s’il allait m’ignorer, s’il allait être mon ennemi ou s’il serait mon ami, si je ne le reverrais plus jamais, si… Il y avait tellement de possibilités, j’en étais perdue… Je… Pleurais… Je l’aimais… Je le voulais… Il m’avait tuée…
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MessageSujet: Re: n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? EmptyLun 30 Nov - 1:34

n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? Taylor-Lautner-taylor-lautner-9079028-100-100n°1 ; Le Majestic - Your love is a lie ? 9bceir
K O S T O S & & S H A B E L L A


    Mon coeur ne battait plus de la même façon qu'auparavant.

    Je le sus à l'instant où les larmes déferlèrent sur le visage de Shabella. Mon coeur se serra mais moins douloureusement que prévu. Je me sentais imperméable soudain, légèrement las aussi... des larmes... mes yeux à moi étaient sec, j'avais tellement pleuré ces dernières heures... le corps de Cloé... mon coeur se serra beaucoup plus fort à la pensée de la blonde, et je compris, sa mort primait sur tout le reste à présent... ce serait elle... cette blonde que j'avais à peine connue... avant toutes les autres. Cette femme que je n'avais jamais aimé allait me hanter indéfiniment et allait à jamais changer mon coeur... mon amour semblait terne par rapport à ce que j'éprouvais pour Cloé. Mélange de violence, colère, pitié et tellement d'autres sentiments que j'avais du mal à identifier.

    Je clignais des yeux, tentant de me raccrocher à cette image de Shabella se larmoyant... un mot me vint à l'espirt : "sans-coeur". Je ne l'avais jamais été et pourtant, là, je me sentais comme le pire des enfoirés. Surtout que dans le fond, je savais que Shabella était une bonne comédienne d'ordinaire, et que si elle laissait tomber chacune de ses défenses c'est qu'elle était véritablement touchée... c'était étrange, je pouvais la voir tenter de garder le contrôle, bouger la tête, baisser la tête, la relever, baisser les bras, tenter de rester forte... et le tout avec une indifférence éhontée... est-ce que ma vie serait ainsi pour toujours? Indifférente à la douleur des autres? Non, sans doute pas... c'est juste que je relativisais, aucune douleur n'était aussi grande que de voir la mort en face... et le visage de Cloé revint me frapper. Une rupture était si peu chère payer... C'était un de mes prix, je me refusais au bonheur, que se soit avec Shab, avec mes parents, avec mes proches... non, je ne le méritais pas. Bien sûr, il allait sans doute souffrir de mon indifférence... mais c'était au mieux... pour eux comme pour moi. Comment est-ce qu'on allait les regarder s'ils trainaient avec moi? Les amis de l'assassin? Je ne voulais pas ça pour eux à qui je tenais tant... ils méritaient plus de considération de la société, moi pas, j'étais "fiché" je serais à jamais l'assassin. Peu m'importait, c'était la triste vérité.

    C'est avec surprise que je sentis Shabella s'effondrer sur moi... mes bras pendaient le long de mon corps, ils étaient si lourd... je ne pouvais définitivement pas la consoler, refermer mes bras autour de sa taille pour la réconforter ou lui souffler des mots rassurants... mais elle ne méritait pas non plus que je la rejette, alors je restait là, statique, ses larmes mouillant ma chemise de manière continue sans que j'émette la moindre protestation. J'attendais simplement qu'elle se calme d'elle même. Je serais les poings et mon visage se refermait un peu plus à chaque sanglot. Je la brisais mais je ne pouvais pas l'aider... ça me m'étais en colère, contre moi-même avant tout... je ne pouvais plus la consoler à présent... à présent que je mettais un terme à 2 ans de relation... ce serait bien trop cruel pour elle...

    Délicatement, elle parla, d'une voix faible... tellement faible, et pourtant, sa question semblait faire écho dans la pièce... Pourquoi? Parce que j'ai tuée une fille et qu'en échange de sa vie je devais m'éloigner de tout ce qui faisait mon bonheur... je voulais mourir également, racheter ma faute ainsi mais ce serait tellement facile de fuir et de ne pas payer le prix de la mort de la blonde. Je ne pouvais l'accepter, et tant pis si je devais souffrir le restant de mes jours... parce que si je ne faisais rien... plus jamais je ne pourrais me regarder dans un miroir.

      Kostos: Je suis désolé. Mais ma vie ne te concerne plus. Sache juste que je ne suis plus celui que tu as connu. Je ne suis plus quelqu'un de bien.

    Kostos s'éloigna légèrement, regardant plus sévèrement qu'il ne le devait son ex-petite-amie... En s'en rendant compte, il baissa les yeux, les épaules lourdes, il se rapprocha d'elle et lui caressa délicatement la joue, se permettant une dernière faiblesse.

      Kostos: Sois forte... prends soin de toi Shabella... je... je ne fais plus partie de ta vie désormais... mais je sais que tu seras bien entourée...

    Il s'éloigna alors d'elle, déglutit rageusement avant de partir vers la porte, se rendant compte que c'était réellement fini... que c'était la dernière fois qu'il venait ici... il eut du mal à ne pas se retourner. Pourtant, une fois, sur le pas de la porte, il lui souffla une dernière chose...

      Kostos : σε αγαπώ...

    Elle n'allait certainement pas comprendre... mais lui savait parfaitement le sens de sa dernière phrase. Et il s'en allait avec, et malgré tout, c'était une pensée rassurante.
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