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« When I say jump you say how High … » feat. Whiskey Hogan

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MessageSujet: « When I say jump you say how High … » feat. Whiskey Hogan « When I say jump you say how High … » feat. Whiskey Hogan EmptyVen 6 Nov - 15:28

« When I say jump you say how High … » feat. Whiskey Hogan 43227APART1

Aujourd’hui, j’étais seul dans mon appartement. Je me demandais que faire en une journée aussi calme. Mon manager ne m’avait pas encore appelé, j’avais pas mal travaillé en studio ces derniers jours, et j’avais bien dormi cette nuit. Dans mon grand appartement, j’étais seul. Mon père était parti en Europe pour faire la promotion de nouveaux jeux et pour se montrer, à nouveau, aux bras d’hommes d’affaires hauts-placés. Encore pour faire son business que je détestais tant. J’entrais dans ma salle insonorisée et jouais quelques notes à la guitare électrique. Mais très vite, je me lassais. Je la posais sur son socle et sortit. Je n’étais pas très motivé. Il faut dire que mon inspiration était tombée à son point le plus bas. Je me servis un verre d’eau et regardait le paysage que m’offrait la vue imprenable de mon appartement, une main dans la poche. Au loin, on pouvait voir la statue de la liberté. Et ce fut à ce moment que j’eus une idée. Je n’étais jamais monté en haut de la statue de la liberté, depuis que j’étais à New York. Et pourtant c’est L’ENDROIT où on doit se rendre, en tant que touriste. Mais je n’étais pas vraiment un touriste. Mais comme dit mon père « tu es américain, maintenant, il faut t’impliquer dans la vie américaine ». Donc j’allais faire plaisir à mon père, et, pour une fois, j’allais partir seul dans New York.
Je sortis de mon appartement et descendis au garage pour aller chercher ma voiture, une Toyota FT-HS, encore un des trophées de mon père, suite à son business excessif, il avait réussi à décrocher une de ces rares voitures qui étaient sur le marché, aussi chères soit-elle. Je l’allumais et tout de suite les phares à la lumières blanche éclairaient une partie du garage. Je me mis au volant et démarra. Je sortis du garage. Comme d’habitude sur New-York, et surtout un samedi, c’était bondé de monde. J’essayais de me faufiler entre les voitures, mais rien à faire, ça n’avançait pas.


« When I say jump you say how High … » feat. Whiskey Hogan 806964STATU1

Au bout d’une heure et demie de route, j’arrivais (enfin) devant l’embarquement pour Liberty Island. Je me garais dans un parking sous-terrain, payant, évidemment. Je me dépêchais, remontais les escaliers du parking en vitesse, et alla payer ma place pour l’embarquement. On partit vers l’îlot. En une demi-heure de bateau, nous y étions. La sécurité était maximale au débarquement. On se fit tous fouiller de la tête aux pieds, et que je te demande ta carte d’identité et ton passeport, et patati, et patata. Au bout d’un quart d’heure, j’étais enfin « libre » de mes mouvements. Je me dirigeait vers la statue d’un pas actif. Je payais l’entrée, et, par groupe de 30, on monta les quelques 354 marches de la statue. Arrivé dans le bras, épuisés, j’admirai la vue qu’offrait cette hauteur. Une jeune femme, à ma droite, avait l’air moins à l’aise et commençait à pencher dangereusement vers le vide. Je m’approchais d’elle et, l’attrapant par les épaules, je la mettais hors de danger.

    « Mademoiselle, ça va ? »


Elle avait l’air dans les vapes, et j’agitais ma main devant ses yeux afin d’essayer de la faire revenir à elle-même, mais rien à faire, elle ne se sentait vraiment pas bien. Me sentant d’humeur héroïque, je la pris sur mon dos et, du haut de mes 1m74, descendit les 354 marches de la statue pour essayer de rendre la jeune femme, assez jolie je dois dire, dans un meilleur état. Arrivé en bas, je l’allongeais sur l’herbe et courra aller lui chercher de l’eau. Quand je revint, elle était assise, et avait l’air plutôt sonnée. Je lui souris et lui tendit une bouteille d’eau.
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MessageSujet: Re: « When I say jump you say how High … » feat. Whiskey Hogan « When I say jump you say how High … » feat. Whiskey Hogan EmptyMar 10 Nov - 19:37

« When I say jump you say how High … » feat. Whiskey Hogan 13053563 « When I say jump you say how High … » feat. Whiskey Hogan 2liwpsh


Avoir une phobie est une pathologie répandue dans le monde entier. En général, elle est causée par un évènement traumatisant en particulier, mais il est tout à fait possible de vivre avec. Whiskey, elle, vit au quotidien avec des tas de phobies : les insectes ; le noir ; les espaces fermés ; la hauteur ; les voitures rapides ; ... Tant de problèmes avec lesquels elle s'efforce de vivre chaque jour. Il lui arrive même de les oublier. Si elle y pensait, en cet instant, assise sur le canapé moelleux de son salon, c'était parce que Felicity, sa meilleure amie, et elles venaient d'avoir une conversation sur le sujet. En général, c'était ainsi, elles partaient d'un thème très sérieux et finissaient par raconter tout et n'importe quoi. Cette fois-ci, Whiskey avait été touché par la stupidité des phobies. Après tout, c'était juste psychologique, hein ? Aucune raison physique, sa santé était parfaite. Elle pouvait surmonter ses peurs si elle les confrontait. Mais comment ?

Son regard resta perdu de longues minutes avant qu'elle ne trouve enfin une réponse à ses angoisses. Elle pensa un instant à farfouiller dans Central Park à la recherche d'effrayants insectes, mais rien que cette pensée lui fit froid dans le dos. Elle ferait mieux de s'attaquer à quelque chose de moins... enfin bref, de moins, quoi. Pourquoi pas... Son regard s'accrocha à la revue scientifique qu'elle lisait quelques minutes auparavant. La statue de la liberté ! Ce soir, il y avait de grandes chances que le soleil soit dégagé. Si elle s'y mettait maintenant, elle arriverait peut-être à monter la totalité du monument avant la nuit... La jeune fille, soudain excitée par une nouvelle aventure, fila dans sa chambre et remplaça son peignoir confortable par quelques vêtements de ville. Après avoir fourré à peu près tout et n'importe quoi dans son sac, la jeune fille sortit de son appartement pour filer à travers Brooklyn.

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Après deux heures à alterner taxi, bâteau et marche - elle se bénissait d'ailleurs d'avoir abandonné l'idée première de mettre des talons, pas très pratique pour monter la statue -, la jeune fille arriva enfin à son but : elle était sur le point de monter. L'angoisse monta rapidement en elle, mais elle la chassa d'un geste de la tête. Elle n'était absolument pas comme ça ; au contraire, elle était une battante. Hors de question qu'elle se laisse pourrir la vie par quelques petites peurs de rien du tout alors qu'elle pourrait tant profiter. Elle jeta un regard à ceux qui l'accompagnaient, se demanda un instant si ils étaient aussi masochistes qu'elle, avant de s'engouffrer enfin dans les escaliers. Faute de lui permettre d'évacuer une phobie, ça pourrait peut-être lui faire faire un peu de sport. Cependant, ce fut plus fort qu'elle ; même si elle ne voyait pas à quelle hauteur elle était, elle l'imaginait. Est-ce qu'on pouvait se faire mal, à cette hauteur ? Evidemment. Très mal, même. Lorsqu'elle arriva enfin dans le bras de la statue, Whiskey n'en pouvait plus. Il fallait qu'elle regarde où elle en était, à quelle altitude. Elle s'approcha lentement de la vue panoramique qu'offrait le monument, sûrement aussi livide qu'un cachet d'aspirine, désirant s'appuyer sur la balustrade qu'elle finit finalement par agripper si puissamment que ses jointures en blanchissaient.

    WHISKEY : Wow... C'est haut..

Beaucoup, beaucoup trop haut. Elle allait tourner de l'oeil, elle le SAVAIT, elle était faite comme ça, ça craignait un max mais que pouvait-elle y faire, elle sentait l'angoisse la paralyser complètement, son corps se précipiter vers le sol, elle voyait déjà l'image de son corps mutilé retrouvé aux pieds de la statue. Tragique mort. Mais soudain, le sol s'éloigna, elle se retrouva hâpée en arrière, et elle cligna rapidement des yeux en entendant un inconnu lui demander si ça allait. Est-ce que ça a l'air d'aller ?! hurla-t-elle dans son esprit.

    WHISKEY : Je... Euh, je...

Finalement, venir ici n'était pas une si bonne idée, ça lui faisait perdre tout son vocabulaire. Elle n'eut néanmoins pas le temps d'y penser plus en profondeur car, déjà, le jeune homme - qu'elle n'aurait pas imaginé si fort - la faisait monter sur ses épaules - sans lui demander son avis, mais que pouvait-elle répondre dans son état ? - et commençait déjà à descendre les escaliers. D'abord tentée par l'idée de lui dire que tout allait bien et qu'elle était parfaitement capable de le faire toute seule, elle se laissa finalement guider et posa sa tête nauséeuse sur l'épaule de l'inconnu qui la soutenait. Elle était vraiment stupide, se laisser embarquer - par elle-même, en plus - dans ce genre d'histoires pour une stupide histoire de conversation téléphonique !

Lorsqu'elle sentit les mouvements s'arrêter, elle comprit qu'elle avait été posée à terre mais impossible d'ouvrir les yeux. Elle sentit également l'inconnu s'en aller, et elle pensa très fort : oh oui, laisse-moi mourir maintenant, je sens que mon heure est proche, je suis vraiment trop mal, est-ce que je suis déjà morte ou ... ? Cependant, lorsqu'elle sentit sous ses doigts l'herbe fraîche et la solidité de la terre qui la soutenait, elle reprit complètement conscience et se redressa - sûrement trop vite car ses yeux se mirent à papillonner. Elle n'eut pas longtemps à attendre car à peine une minute après, l'homme qui l'avait aidée revenait avec une bouteille d'eau pour qu'elle s'hydrate. Lorsqu'elle eut enfin but une loooongue gorgée d'eau, elle leva les yeux vers l'inconnu - typé asiatique, très mignon, mais ne dérivons pas, l'esprit de Whiskey est bien trop facilement influençable - et répondit à son sourire.

    WHISKEY : Merci... Je sais pas ce qui m'a pris de monter dans cette statue de malheur. J'ai bien cru que ma dernière heure avait sonné.

Whiskey était tentée par l'idée de se lever, mais elle ignorait si ses jambes pourraient la supporter. Elle se contenta donc de tendre la main au jeune homme qui l'avait secourue pour se présenter, agrémentant le tout d'un sourire dont elle seule avait le secret.

    WHISKEY : Je m'appelle Whiskey, enchantée.

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