Sujet: do you ever says : i love ya ? - shakespeare - Lun 8 Fév - 0:58
« Les privilèges de la beauté sont immenses. Elle agit même sur ceux qui ne la constatent pas. Comme elle peut agir sur toi sans que tu ne le remarque... »
Un matin plutôt dure au réveil sa il faut lui accorder, car la veille n'avait pas été très facile. Le réveil fut bien brutal et loin de ce qu'on peut rêver. Banal aussi, le soleil qui frappait les paupières, la visions devenant rouge à la place d'être noire avec des rêves merveilleux. Dans le grand lit ou était couché la jeune femme, on pouvait apercevoir en fait une jolie blonde frisée cheveux mi-long qui semblait bien endormit à travers ces draps blancs. Jamais quelqu'un n'aurait pensé la réveillée en se moment, même sa mère qui ne cessait de vouloir lui gâché l'existence. Enfin il y avait quelques personnes qui pourraient en se moment même la réveillé, mais rare étaient-elles. Le réveil de la demoiselle lui semblait loins, très même, devant elle. N'imaginait-elle pas ce que serait se réveil ? Banal, absurde et chiant était les mots les mieux pour exprimer ce qu'elle allait vivre d'une minute à l'autre. Effectivement, deux minutes et trois quarts plus tard la jeune femme sentit ces paupières s'ouvrir tranquillement et la môme bougea dans son lit avec grâce et subtilitée pour s'étirer - se dégourdir un peu ne lui ferait pas de mal et au contraire ne pouvait que lui faire un bien fou - tout encore tranquillement. Ouvrant complètement les paupières pour enfin faire découvrir à ces yeux bleus le monde qu'elle aurait à affrontée aujourd'hui. Ce qui n'équivalait pas à rien tout de même. Voulant se lever, mais pas trop brusquement car sinon un vertige lui prendrait, la jeune femme commença - comme toute bonne personne qui veut commencer une bonne journée - par mettre le pieds droit - qui signifit qu'elle passera une bonne journée - le premier en dehors de son confortable lit avec lequel elle venait de passer une bonne nuit en sa compagnie. Prenant la position assise - elle avait maintenant les deux pieds par terre bien à plats - la jeune femme se prépara à entammer sa belle et jolie journée. Tout d'abord elle se leva pour aller changer de vêtements - d'un pyjama assez simple mais confortable gris et bleu ciel avec de petit nuage pour le bah et un simple gilet gris pour le haut qui appartenait à Kostos, qui d'ailleurs ne venait plus la voir depuis un petit moment déjà, à des vêtements un peu plus somtueux et normaux dont une jolie petite camisole noire serrant dans le coin de sa poitrine pour ensuite ne plus serrer et qui par la suite avait des points or dans la région bouffante, ce qui gonflait la jeune femme , ainsi avec un petit haut très court qui ne cachait en fait que ces épaules, de couleurs noire ainsi que des jeans courte pâle pour faire un petit contraste assez mignon - mais bien avant elle se décida à prendre une bonne douche. Arrivant dans la salle de bain de la maison, la jeune blonde ôta tout ces vêtements les laissant tomber au sols - bien sûre bien avant elle avait prit le soin de mettre ces nouveaux vêtements sur le petit comptoir avec ces serviettes - pour ensuite embarquer dans la douche et se laver au complet.
Quand enfin elle sortie de là, tremper à navette, la jeune femme s'essuya le corps, se mit des soutifs et en prenant ces vêtements alla dans sa chambre se sécher les cheveux. Elle dut prendre au moins quinze minutes de son temps à les mettre parfaitement comme elle les voulaient, en bien belle boucles blondes, pour ensuite laissez tomber tout cela. Pendant un moment la jeune femme contempla son regard dans le miroir en se demandant qui elle était réellement. Depuis quelques temps elle se sentait réellement changé ce qui lui mettait de l'angoisse, effectivement. L'hésitation, l'inquiétude mais surtout l'angoisse était présent dans la vie d'Amaliya chaque jours ou presque, et ce n'était pas aujourd'hui que tout cela allait changée. Pour revenir au sujet, la blonde décida enfin de s'habiller. Après avoir tout enfilée elle décida de se maquillée légèrement, de l'ombre à paupières or, suivit d'une mince ligne noire et de mascara. Tout cela bien léger pour faire naturel. Enfin prête la jeune femme descenda les marches pour allez affronter le petit déjeuner.
Rendut dans la cuisine, la femme de ménage lui signala qu'elle avait préparé des crépes avec du sirop d'érable, pourtant la jeune femme préférait évité le sucre souffrant d'un début de diabète donc elle évita le petit déjeuné déjà préparé pour elle, ne voulant pas entrer dans les détails; sa mère après tout aurait put lui dire que la jeune femme ne pouvait pas manger de sucres, ce qui pour une fois aurait donner une preuve de son intelligence à Ama'. Bref, la blonde laissa faire toute tentative d'expliquer tout cela et préféra passer complètement le petit déjeuner sachant très bien que si quelqu'un venait à le savoir elle se ferait certainement disputé, puisqu'elle était belle et bien diabétique. C'est donc sur un pas bien décidé qu'elle se décida enfin à allez prendre l'air un peu. Prenant de simple sabot or ainsi que son sac à main de même couleur; elle sortie à l'extérieur ou elle prena un bon coup d'air frais. Regardant devant elle; il n'était pas question qu'elle prenne sa voiture puisqu'elle le lui avait été confisquer après avoir été prise pour ivresse au volant, la marche était à recommander et préférable.
Ne pouvant pas allez bien bien loin elle se décida à aller voir son ami, enfin c'était tellement compliqué avec le jeune homme que même elle ne savait plus ou il en était rendut dans se fouillis. La môme en était belle et bien amoureuse - si on peut dire ça comme sa... - mais pourtant le jeune homme hésitait sur toute la ligne. C'est sûre que d'avoir tout oublier sa vie devait être un vraie enfer pour lui, et la blonde en était tellement désolé. Elle ne savait pas ce que c'était de ne pas avoir de parents puisque ces grands-parents lui avaient toujours donné amour et bonheur. Mais pourtant loins d'eux, blondie était en peu plus capable de ressentir ce qu'il ressentait. Bien sûre il ne vivait pas dans le luxe et l'argent comme elle, mais la môme avait-elle voulu cette vie ? Une vie que seul un petit oiseau noir de malheur comme un corbeau par exemple voudrait bien. N'importe quel personne qui voudrait vivre dans la richesse et la gloire prendrait sa place au sein de Miranda Duffing et sa petite demeure; pourtant c'était impossible pour Amaliya. Et d'ailleurs sa mère ne l'appellait jamais Amaliya puisque c'était le prénom donné par ces grands-parents; non c'était ; "Sobrey, le repas est prêt" , "Sobrey viens ici j'ai affaire à toi" et quand elle était vraiment tannée d'elle " Sobrey Duffing je t'ai demandé de me parler sur un autre ton ! Jeune demoiselle je vais t'envoyer dans une maison d'éducation". C'était toujours des menaces... et encore des menaces. Et le même petit jeu qui se répête.
C'est alors que la jeune femme s'empara de son téléphone et texta un message rapide à son "ami" Shakespeare pour lui dire qu'elle aimerait bien allez le voir. Car après tout cela faisait un petit moment qu'elle ne l'avait pas vu et il lui manquait énormément. Un peu comme Kostos d'ailleurs. Sauf que lui au moins n'avait pas quitter la ville pour aller je ne sais trop où. Marchant tranquillement pour arriver devant la maison de son copain; où rendut là elle attendit qu'il lui envoie un sms pour accepter qu'elle aille le voir. Comme tous les deux habitaient dans le même quartier il fut facile de se voir; mais avec l'emploie du temps du brun cela devenait beaucoup plus diffcile. La môme attendit en regardant la pelouse de sa maison. C'était vaste mais très beau. Ce qui lui fit pensé qu'elle aussi avait bien hâte d'avoir sa propre maison et de pouvoir faire elle-même sa nourriture. Comme le jeune homme...
Parlant de lui; cela devait faire un petit moment que la jeune femme le regardait sans cesse. Il était son ami et il l'attirait énormément mais pourtant elle ne savait pas quoi faire avec toute cette affaire. Ne voulant pas lui dire elle en devenait même bornée, bien sûre elle devrait contredire son orgeuil - marcher dessus une bonne fois pour toute même si se serait extrèmement douleux pour celui-ci - elle devait se convaincre. Se croyant bien partie aujourd'hui la jeune femme s'emballait juste à pensée qu'elle pourrait le voir. Et justement la môme pourrait tout lui dire sur ce qu'elle ressentait pour lui. Tout cela même si pour elle l'amour n'a plus aucune signification depuis que Kostos avait quitter la ville. Mais après tout chacun mène sa vie comme il le souhaite et pour sa même si Sobrey marchait sur son orgeuil jamais elle ne pourrait changer cette loi de la nature.
Sujet: Re: do you ever says : i love ya ? - shakespeare - Jeu 11 Fév - 1:09
Le monde de la pub, on peut dire qu’il bougeait sans arrêt et contrairement à un bon nombre de personnes qui quittaient cet esprit de travail au moment même où elles passaient la porte de sortie de leur bureau, le job de Shakespeare nécessitait constamment ou presque son attention dans la vie de tous les jours, de semaine comme de week end. Il s’agissait là d’observer, de réfléchir ou encore de collecter des idées et ce n’était pas une activité qui pouvait prendre du repos et porter ses fruits uniquement lorsqu’on le décidait. Un peu comme l’artiste dont l’inspiration ne pouvait arriver sur commande, cela lui venait à n’importe quel moment, sans prévenir et autant dire que chez lui ce n’est pas l’imagination qui manquait d’où son efficacité qui avait tout de suite plu à ses supérieurs. Un vrai boulot à plein temps qui expliquait d’ailleurs pourquoi le jeune homme avait passé une bonne partie de la nuit au milieu d’une centaine de feuilles qu’il avait éparpillé tout autour de lui et sur lesquelles des idées diverses et variées – qui lui passaient par la tête – avaient été noté en vrac. Un joli foutoir qui résumait bien l’état dans lequel se trouvait son esprit dans ces moments là et même en temps normal, soit dit en passant. En effet, à la différence de quasiment tout jeune lambda de vingt-et-un ans, le brave Williams ne vivait pas forcément les plus belles années de sa vie, celles où l’on est censé pouvoir profiter d’une toute nouvelle liberté pour rompre enfin avec son enfance qui – pour son cas – se résumait tout bonnement au néant ou du moins qui ne le concernait pas. Parce qu’il ne s’en souvenait pas et qu’il n’avait pas encore retrouvé la moindre personne qui aurait pu l’éclairer sur ce point là et lui parler de cette époque, une personne suffisamment proche de lui qui aurait connu ses parents, des anecdotes même insignifiantes et qui pourrait donc l’aider à se faire une idée de ce qu’était « son ancienne vie ». A croire qu’il avait débarqué sur cette terre le 22 septembre, jour de son accident, sans passé et sans connaissances. M’enfin, laissons ça de côté et tandis qu’il s’était alors assoupi au dessus de son bol de café, les heures de sommeil manquantes - malgré la courte sieste qu’il avait fait - se faisant de plus en plus ressentir, ce fut un bip sonore pour le moins strident et provenant de son portable qui le ramena sur terre alors que – fronçant les sourcils sous l’éblouissement du jour qui agressait quelque peu ses yeux encore endormis – il découvrit alors le message que lui avait laissé Amaliya.
Une revenante… Cela faisait quelques temps qu’ils ne s’étaient pas croisés et même s’il n’y avait jamais eu de gestes ou de mots explicites entre eux, il avait tout de même bien remarqué que la demoiselle lui tournait plus ou moins autour. Ce qui était d’ailleurs plutôt flatteur en somme, il faut bien se l’avouer. Après tout, la blondinette était quelqu’un de sympathique avec qui il s’était bien entendu dès le départ et on ne pouvait pas lui retirer que son physique n’était pas pour la désavantager ! Elle semblait savoir ce qu'elle voulait dans la vie, elle ne cherchait pas à recevoir une quelconque faveur de la part de qui que ce soit quand son porte monnaie aurait pourtant pu l’aider dans bien des domaines et elle tentait de voler par ses propres ailes autant que possible, chose que Shakespeare trouvait particulièrement appréciable. Elle ne se prenait pas au sérieux, elle assumait la personne qu’elle était et dans le fond, ils n’étaient pas si différents que ça sur ce point là. Pourtant, aucun des deux n’avait encore tenté une véritable approche a proprement dit. Elle pour dieu sait quelle raison et lui, parce qu’il hésitait encore et qu’il n’était pas vraiment certain de ce qu’il désirait, légèrement perdu au milieu de différents sentiments qui l’empêchaient alors de voir clair et savoir ce qu’il voulait réellement – ou plutôt qui il voulait. Ainsi son attention se portait alors un coup à gauche, un coup à droite. Deux brunes d’un côté, deux blondes de l’autre, au moins la course qui se jouait dans sa tête était plutôt équitable ! Mais que se passerait-il alors s’il en venait à parier sur le mauvais cheval ? Il n’était pas de ces petits Don juan qui couraient tous les clubs de la ville pour récupérer des numéros de téléphone et s’assurer ainsi une nouvelle conquête pour chaque nuit à passer mais bien au contraire un garçon posé qui prenait le temps de réfléchir à ses choix et à ses actes. Peut être parce que dans le fond, il avait besoin de trouver une certaine stabilité pour reconstruire sa vie et que les aventures d’un week end n’étaient donc pas ce à quoi il aspirait. Sans vouloir forcément se caser à tout prix puisque – paradoxalement – il n’était pas certain d’être prêt pour une relation sérieuse, il ne voulait donc pas prendre de décision à la hâte qui pourrait justement lui causer des problèmes. Alors il lui arrivait parfois de gamberger dans son coin, lorsqu’il passait du temps avec Caprice, lorsqu’il faisait quelques exercices avec Pacific, quand il croisait Amaliya… mais encore à moitié réveillé, ce n’était certainement pas un débat sur lequel il aurait pu se lancer à nouveau en cette heure de la matinée.
Il prit alors le temps de répondre à la jeune fille en acceptant sa proposition – après tout ça pouvait être sympa de passer un moment avec elle – et en lui redonnant le numéro de l’étage où se trouvait son appartement tout en lui précisant qu’il ouvrirait la porte du hall par l’interphone ainsi que celle de chez lui et qu’elle n’aurait donc qu’à monter le rejoindre. Et jetant alors un coup d’œil sur le salon et l’état pour le moins désastreux dans lequel ce dernier se trouvait, il prit une profonde inspiration comme pour se donner le courage de se lever de sa chaise pour aller ramasser toutes les feuilles de papier qui traînaient ici et là sur la moquette et qu’il n’avait pas pris la peine de ranger plus tôt puisqu’il ne pensait pas recevoir qui que ce soit ce jour là. Pourtant la vie était pleine de surprises et il aurait du le savoir mieux que quiconque. C’était d’ailleurs – étrangement ou pas - quelque chose qu’il appréciait particulièrement. Ne pas savoir de quoi seraient rythmées ses journées, qui il rencontrerait…c’était ce qui rendait le tout intéressant à ses yeux et c’est pourquoi il ne faisait jamais trop de plans à l’avance, préférant se laisser guider par ses intuitions du moment sans risquer de louper quelque chose au passage. Et puis selon lui, vouloir toujours tout planifier à l’avance c’était ne pas être ouvert au hasard et à toutes les possibilités qu’il pouvait offrir. Il était jeune, il n’avait pas encore trop de contraintes qui l’obligeaient à contrôler chacun de ses faits et gestes ou ordonner un minimum son temps libre et c’était donc tout naturel pour lui d’en profiter au maximum, pendant qu’il en avait encore les moyens. Entassant alors le paquet de copies qu’il enfourna dans le premier tiroir libre qu’il trouva, il récupéra par la suite les quelques stylos et vêtements qui faisaient encore désordre, pour finalement partir déverrouiller la porte d’entrée et entrouvrir cette dernière avant de repartir dans le salon, s’asseoir sur le canapé, son portable entre les mains.
Comment se déroulerait ce rendez-vous imprévu ? A vrai dire il n’en n’avait pas la moindre idée et derrière le fait qu’il avait accepté la proposition de la jeune fille ne se cachait aucune intention particulière. Qu’il puisse il y avoir une quelconque ambiguïté entre eux ou pas, là n’était pas la question et il comptait simplement sur cette occasion pour prendre des nouvelles de miss Duffing puisque cela faisait un bon moment qu’ils n’avaient pas pris le temps de discuter ensemble, Shakespeare bien trop souvent occupé de son côté lorsque cette dernière avait du temps de libre. Difficile alors de trouver un créneau qui pouvait convenir à chacun d’eux et c’est pourquoi, même s’il n’était pas vraiment dans ce qu’on pouvait appeler une forme olympique et pas forcément présentable non plus, il avait accepté son invitation. Sans compter que la jeune fille possédait ce petit truc qui savait donner le sourire et que l’ambiance n’était donc jamais lourde à ses côtés, une chose que Shakespeare appréciait particulièrement chez elle et qui expliquait pourquoi cela ne le dérangerait pas tant que ça de la voir débarquer sans plus de cérémonie. Qui sait, peut être que cette journée qu'il pensait banale serait en fin de compte bien plus particulière que ça...