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Ce soir, c'est toi et moi • Loyce

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MessageSujet: Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Ce soir, c'est toi et moi • Loyce EmptyLun 14 Juin - 0:58

Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Avril12 Ce soir, c'est toi et moi • Loyce 222766Jerem


    Aujourd'hui avait été une belle journée, j'avais passé ma journée à flâner le long de la cinquième avenue et dans times square avec mes nouvelles lunettes de soleil Dior achetées la veille en sortant de mon boulot. Elles avaient attiré mon attention sur la vitrine dans laquelle elles étaient exposées. Nous étions samedi et mon patron m'avait accordé mon week end entier de libre en rajoutant avec un petit sourire complice que Erwan ferait le reste. Je savais qu'il m'en foutrait plein la gueule lundi matin mais j'avais quand même rigolé, pour une fois que c'est lui qui se payait le mauvais boulot.

    J'avais donc fait les boutiques tout l'après midi seule, c'est la seul chose qui me détendait vraiment, personne pour me dire de me dépêcher et personne pour me faire perdre mon temps. Ce soir, quand je recevrais les paquets chez moi, j'aurai du boulot pour tout ranger dans mon dressing déjà pleins à craquer mais le plaisirs d'acheter était tellement bon. Durant cette virée shopping, je n'avais cessé de penser à Loyce. Il m'avait presque manquer mais comme Emma Guerrin ne manquait jamais de rien, n'y de personne c'était vraiment presque.

    Je me posai à la terrasse d'un des centaines starbuck's coffee de New York et commandai un simple cappuccino, je n'avais plus la force de faire la difficile après avoir passer cinq heures intensives à aller et venir dans les magasins. Mes pieds me faisaient d'autant plus souffrir à cause de mes nouvelles chaussures à talons Chanel. Je les enlevai et posai mes pieds sur les pierres de la terrasse. Cela faisait un bien fou ! Mon cappuccino arriva et je bus une petite gorgée en manquant de me bruler. Mon regard perdu dans le vide, je pensais à Loyce, pour une fois de plus dans la journée.

    Une idée me parcourût la tête tel un éclair dans le ciel, ce soir j'irai en boîte danser avec mon Loyce et plus si affinitée. J'attrapai mon téléphone portable dernière génération posé à côté de mon café et tapotai rapidement sur les touches un simple mais explicite message.

    "Ce soir, 2ohoo chez moi et on se trouve une boîte sympa. Emma."

    Puis d'un geste machinal, je regardai ma montre. Il était dix-huit heure, génial les heures de pointes à New York. Je n'aurais que trop peu de temps pour me faire belle et manger un bout. Je bus mon cappuccino d'une traite, remis mes talons et partie comme une voleuse en laissant un petit billet pour payer ma note. Je me jetai sur un taxi pour ne pas perdre de temps. Par contre si je pouvais éviter de me faire écraser ! Une cadillac noir passa à vive allure à mes côtés et je hurlai de peur, enfin plus de peur que de mal, encore heureux. Je grimpai dans le taxi et indiquai mon adresse au chauffeur qui ne perdit pas une seconde. Tant mieux car je n'avais désormais plus le temps de perdre mon temps.
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MessageSujet: Re: Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Ce soir, c'est toi et moi • Loyce EmptyLun 14 Juin - 21:39

    Ce soir, c'est toi et moi • Loyce 25ahu0k Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Drebe8
    Romantisme, quand tu nous tiens.

    Le réveil fut, très, mais alors très, très dure pour Loyce. Lorsque son téléphone portable se mit à sonner et à vibrer dans tous les sens sur sa table de nuit, il émergea trop rapidement de son sommeil en sursautant de plus belle. Il mit quelques secondes à réaliser qu’il était dans sa chambre, ce qui lui ôta d’autant plus l’envie de répondre à cet appel. Cela dit, cela pouvait être important : son meilleur ami, son amie d’enfance, un de ses deux patrons. Il décida donc de puiser dans le peu de force qu’il avait pour ouvrir les yeux et tendre faiblement son bras en direction du meuble, tâtonnant son dessus pour trouver le téléphone qui sonnait toujours. Une fois la main dessus, il l’agrippa et le tira vers lui afin de regarder l’écran avec des yeux semi-ouverts, encore trop fatigués. Il eut tout juste le temps de lire le nom « Callie » clignoter sur l’écran, et plus rien. L’appel était terminé. Exaspéré en constatant que tous ces efforts avaient été fournis pour rien, le londonien posa son portable sur son ventre et referma les yeux en toussotant légèrement. C’est là qu’il se rendit compte que sa tête lui faisait atrocement mal et qu’il ne se rappelait plus très bien de comment s’était déroulée sa soirée. Il tenta donc de retrouver la mémoire…

    Flash-back.
    Le jeune Livingston avait traîné chez lui jusqu’aux environs de minuit, broyant du noir. La solitude ne lui allait pas depuis qu’il s’était fait opéré, il avait constamment besoin d’être accompagné s’il ne voulait pas se noyer dans de trop grandes et douloureuses pensées. Soit. Il était donc seul, devant son ordinateur, à la limite du cafard, lorsque son ami d’enfance, Luke, commenta son statut sur Facebook, l’invitant à l’Awesome pour fêter ses 23 ans. Aussitôt demandé, aussitôt sur pieds ! Le jeune homme se prépara le plus rapidement et fila en direction du bar afin de rejoindre son ami et ceux qui l’accompagnaient. Vous l’imaginez bien, à un anniversaire, la présence d’alcool est inévitable. Et quand bien même Loyce avait prévenu Luke comme quoi il devait faire attention à ne pas trop consommer, il avait trouvé le moyen d’enchaîner les verres sans trop s’en rendre compte. Résultat, Loyce avait fini bien éméché, un peu comme tout le monde, à imiter un streap-tise, debout sur le bar. Il avait tout de même réussi à se traîner jusqu’à son appartement, plus précisément jusqu’à son lit, vers les alentours de six heure du matin. Et là, il s’était écroulé de sommeil.

    *Wow… ça craint gars !*
    Légèrement amusé en se rappelant de sa soirée, Loyce fut tiré de son « flash back » à nouveau par son téléphone qui émit, cette fois, un simple bruitage, signe de la réception d’un sms. Il reprit donc son Iphone en main et ouvrit le message, écrit évidemment par sa meilleure amie qui semblait vouloir le joindre.

    < De : Callie. À : Loyce >
    Loyce ! Je suis sûre que t’es en train de décuver ! Tant pis pour toi, je débarque dans ton appart’ dans une heure et si t’es pas prêt à me recevoir (avec le gâteau que tu m’as promis et la cassette prête à être visionnée), j’te jure que t’auras affaire à moi ! Je t’aime ♥️

    Souriant d’amusement, il s’empressa de tapoter sur son clavier tactile afin de répondre.

    < De : Loyce. À : Callie >
    T’en fais pas baby, je saute dans ma douche et je te prépare ce gâteau ! Tout sera prêt, fais-moi confiance ( : Je t’aime plus ! ♥️

    Et sur ce, il s’exécuta et sortit de son lit avec une soudaine motivation. Il s’empressa d’aller se doucher et s’habilla avant de filer dans sa cuisine. Il prépara, toujours avec autant de frénésie, le fameux gâteau qui avait bercé son enfance et celle de Callioppée. Une fois la préparation au four, il retourna dans la salle de bain pour se coiffer et alla vérifier la cuisson avant de grignoter une poire pour caler son estomac grondant. Il profita aussi du temps qui lui restait pour avaler un cachet d’aspirine afin de calmer son mal de tête.
    Callie débarqua, comme prévu, une heure plus tard. Et la journée se passa à merveilles. Les deux amis d’enfance visionnèrent une cassette vidéo tournée lorsqu’ils avaient 8 ans, le tout en grignotant le gâteau préparé avec amour par Loyce. L’après-midi fila à la vitesse grand V, au plus grand désarroi du londonien qui ne voulait pas laisser partir son amie. Seulement, cette dernière devait aller retrouver l’homme de sa vie pour passer la soirée avec lui. Loyce n’eut donc d’autre choix que de la laisser filer.

    Alors qu’il rangeait son appartement du mieux qu’il le pouvait, le guitariste entendit son Iphone l’avertir d’un nouveau sms. Il se dirigea donc là où il l’avait laissé et un large sourire s’étira lorsqu’il pu lire le prénom « Emma ». Cela faisait plusieurs jours qu’ils ne s’étaient pas vu, et il faut dire que Loyce avait souvent pensé à cette belle blonde. Une fille charmante avec qui il entretenait une relation plus qu’ambiguë, mais très agréable. Il ouvrit donc le message sans plus tarder.

    < De : Emma. À : Loyce >
    Ce soir, 20h00 chez moi et on se trouver une boîte sympa. Emma.

    C’était au moins assez direct, ce qui plu directement au londonien. Il aimait la franchise de cette fille et elle n’avait jamais lésiner là-dessus. Il faut dire que le message était on ne peut plus clair. Loyce répondit donc avec aisence, sourire au lèvre.

    < De : Loyce. À : Emma >
    Mmmmh quelle proposition tentante Mademoiselle Guerrin ! Je ne manquerai pas cette occasion de vous revoir, croyez-moi sur parole.

    Le message envoyé, il décida de reprendre une douche, histoire de s’habiller pour être sûr d’entrer en boîte : un jean foncé tenu par une ceinture de cuire noire, assortie à une chemise de la même couleur, légèrement ouverte afin de voir le début de son torse. Des chaussures noires plus classes que celles qu’il porte d’habitude pour accompagner le tout, une ou deux bagues pour orner ses doigts de guitariste et un collier avec comme pendentif un anneau en argent ayant appartenu à sa mère. Une fois coiffé, le voilà fin prêt. Il regarda l’heure et constata qu’il avait juste le temps de filer en direction de chez Emma. Il emporta donc téléphone portable, clé, cigarettes et porte feuille et sortit de chez lui. Il ferma la porte et descendit les marches d’un rythme enjoué, quatre à quatre. Une fois dehors, il exécuta son geste habituel, soit allumer une cigarette, et il fuma tranquillement tout en marchant dans les rues. Au passage, il acheta une rose rouge flambante à un marchand, puis il continua sa route jusqu’à Greenwich Village, là où habitait la belle blonde. Son appartement se trouvant au rez-de-chaussée de l’immeuble concerné, il n’eut pas à gravir des centaines de marches ou à emprunter l’escalier. Il se dirigea donc simplement vers la porte d’entrée et sonna avant d’appuyer son épaule sur le mur. Lorsqu’Emma vint lui ouvrir, il ne la laissa pas parler et lui tendit immédiatement la rose, un sourire légèrement charmeur décorant son visage.

    -Me dis pas que tu n’aimes pas les roses… quoi que, une fille aussi différente que toi pourrait tout à fait me dire qu’elle déteste qu’un homme lui offre des fleures, expliqua-t-il d’une voix posée et légèrmeent aguicheuse.
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MessageSujet: Re: Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Ce soir, c'est toi et moi • Loyce EmptyMar 15 Juin - 1:18

    Malgré le démarrage en trombe du chauffeur, car je lui avais dit que j'étais pressée, je mis quarante minutes à arriver chez moi au lieu des vingt habituel. Autant vous dire que je n'étais plus d'aussi bonne humeur en arrivant chez moi qu'en quittant le starbuck. Ce qui me mit d'encore plus mauvaise humeur est la sonnette qui retentit alors que je venais juste d'enlever mes chaussures, de poser mes clefs sur la table ainsi que mon sac à main. Je soufflai un bon coup me répétant que ce soir allait être une bonne soirée, que quand Loyce apparaitrait devant porte j'afficherais mon plus beau sourire, car je serais heureuse de le revoir et qu'il me prendrait par le coup et embrasserait mon front..

    Je secouai la tête quand je me sentis sortir de la réalité un cours instant et me dirigeai vers ma porte d'entrer. En voyant tous les sacs de marques différentes, je crus m'évanouir ! Il devait y en avoir une cinquantaine, mais combien avais-je bien pu dépenser ? Je me mettais d'un coup à paniquer en me demandant si je n'allais pas être endettée puis après un instant de réflexion, les Guerrin n'étaient jamais endettés. Je rejetai mes cheveux en arrière telle une pouffiasse aurait fait et appuyai ma main sur ma hanche. Puis tout en affichant un sourire un peu séducteur, je lançai d'une voix suave:

    - Monsieur le livreur de luxe, cela vous dérangerait de monter tout cela dans mon dressing ?

    La lueur pétillante dans ses yeux et le sourire niais qu'il afficha m'indiquais que c'était oui, une chose de moins à faire. N'empêche que ce truc marche à tous les coups, il vous suffit d'être suffisamment sexy, de balancer deux trois mots de votre voix la plus douce et c'est dans la poche. Les hommes sont des bêtes débiles. Je tournai les talons tout en levant les yeux au ciel sous tant de niaiserie de sa pars. C'est ça que j'aime chez Loyce -Toujours lui qui d'autre ?- lui, il n'a pas cet air béat quand je commence à faire ma dévergondée.

    De la cuisine où j'étais pour me préparer à manger vite fais avant d'aller me prendre une cuite, je voyais le servant passer et repasser les mains tantôt pleines et tantôt vides, j'esquissais un sourire de vainqueur en coins et oui, j'avais toujours ce que je voulais. Une fois qu'il eut terminer ses allers/retours, il se pencha sur le bar et me souhaita une bonne soirée à quoi je répondis un simple "toi aussi" en sortant du micro-ondes le plat individuel de lasagnes que j'avais mis à chauffer. Il s'en alla et une fois que je fus sur d'avoir entendu la porte claquer, je dévorai mon plat comme une grosse truie, désolé de l'expression, mais tellement appropriée à la scène. Je m'excuse, mais je n'avais plus qu'une petite heure pour me préparer.

    Après avoir fini mon repas de dix minutes même pas, je jetai ce qu'il y avait à jeter et mis les couverts au lave-vaisselles, il fallait que je le fasse tourner, car il était plein, mais peut importe, cela pouvait bien attendre un jour de plus, car là, maintenant, tout de suite, je n'avais vraiment pas le temps. Je montai les escaliers en trombe et pris direction la salle de bain directement.

    *

    J'en ressortis vingts minutes plus tard après un long débat entre le temps et mon esprit si je devais, oui ou non, me laver les cheveux. J'avais finalement opter pour un oui, car j'étais une fille et qu'une fille était toujours en retard alors peut importe le temps que prendrait mon brushing.

    La serviette autour de la poitrine, je me posai au milieu de mon dressing et partis à la recherche de vêtements convenables pour ce soir. Je tirai une robe rouge très courte et la mit devant moi puis me regardai dans le miroir, non, cela n'allait pas, je n'étais pas une pute, je regardai attentivement la robe et me demandai à quoi elle me servirait. J'avais le don de m'écarter des sujets que j'avais juste réussis à me mettre encore plus en retard. Il était dix-neuf heures trente et j'avais encore les cheveux dégoulinant d'eau ainsi que ma simple serviette. Je décidai alors de fouiller dans les sacs de cet après-midi, je me souvenais avoir acheté une jupe d'un blanc cassé adorable ainsi qu'une ceinture marron claire et un top pour aller avec tout cela. Je pense que cela fera l'affaire. Je pris des sous-vêtements assortis et m'habilla enfin. Je ne perdis pas une seconde me sécher les cheveux, me les lisser, me maquiller puis me parfumer.

    Tout cela finit, je regardai ma montre. Il était vingt heures et si Loyce était poli comme à ses habitudes la sonnette devrait retentir d'un moment à l'autre. En attendant, je préparai mon sac à main et cherchai des chaussures qui iraient avec ma tenue. A peine eus-je le temps de les trouver que l'habituelle "ding dong" retentit. Je relevai la tête d'un geste vif et souris à la simple pensée de l'homme derrière la porte. Je terminai d'attacher ma spartiate et allai ouvrir la porte.

    Il était là, épaulé sur l'encadrement de la porte, habillé d'une jolie chemise noire et d'un jean foncé. Il était beau, trop à mon gout. Je n'eus même pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il me dit de son air toujours aussi aguicheur en me tendant une rose rouge:

    -Me dis pas que tu n'aimes pas les roses... quoi que, une fille aussi différente que toi pourrait tout à fait me dire qu'elle déteste qu'un homme lui offre des fleurs.

    J'attrapai la fleur et embrassai sa joue, qui était d'ailleurs comme d'habitude, plutôt la commissure de ses lèvres puis sourie. Je tournai les talons pour m'empresser de mettre la rose dans l'eau, il savait qu'il pouvait me suivre, il avait tant de fois passer le pas de cette porte.

    - J'aime pas les fleurs, tu sais que moi, c'est les lunettes de soleil. Mais je la garde, elle vient de toi, lui dis-je d'un air tout aussi séducteur que le sien peu de temps auparavant et ajoutant un petit clin d'oeil.

    Je rigolai une fois de plus parce qu'au moins, en sa compagnie, je n'étais ni stressée, ni coincée, ni quoi que ce soit, j'étais bien et heureuse.
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MessageSujet: Re: Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Ce soir, c'est toi et moi • Loyce EmptyMar 15 Juin - 23:26

    Ce soir, c'est toi et moi • Loyce 25ahu0k Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Drebe8
    Romantisme, quand tu nous tiens.

    Ce ne fut qu’après avoir tendu la rose à Emma que le jeune londonien se rendit compte de sa tenue vestimentaire, et donc à quel point elle était splendide. Une jupe d’un blanc cassé qui s’accordait totalement avec son haut et ses chaussures. Ne parlons pas de son maquillage et de sa coiffure qu’il la rendait toujours aussi séduisante, aussi attirante. À chaque fois qu’il voyait cette belle créature, Loyce avait l’impression qu’elle était de plus en plus magnifique, de jour en jour. À se demander s’il n’en était pas un peu gaga… mais non, le jeune homme savait pertinemment qu’il n’était pas accro à la belle blonde. Simplement très attaché.
    Bref. La jeune fille s’empressa donc de saisir la rose, n’oubliant pas de saluer Loyce d’un baiser sur la joue, plus précisément au coin de sa bouche. Le guitariste ne pu qu’apprécier cette douce attention, savourant le contact de sa peau avec les lèvres de Mademoiselle Guerrin. Puis il lui emboita le pas quand elle entra à l’intérieur. Il connaissait déjà bien les lieux, étant venu ici plusieurs fois, ce qui explique le fait qu’il ne se gêna pas pour passer le pas de la porte, porte qu’il referma d’ailleurs derrière lui. Il suivit ensuite Emma qui se chargea de mettre la rose fraichement offerte dans un vase rempli d’eau, la dévorant des yeux. Oui, dévorer est le mot. Il la reluquait de haut en bas, appréciant la vision qui s’offrait à lui.

    -J'aime pas les fleurs, tu sais que moi, c'est les lunettes de soleil. Mais je la garde, elle vient de toi.

    Le jeune homme ne pu s’empêcher de rire gentiment. Premièrement parce que, oui, il savait que sa très chère Emma était une grande collectionneuse de lunettes de soleil. Elle en portait une paire différente (au moins) chaque jour ! Loyce n’avait pas manqué de le remarquer. Il lui en avait d’ailleurs acheter une paire, ridicule, en forme de cœur rose, un jour, pour rire. Mais la jeune fille avait apprécié le présent, bien qu’elle avait avoué qu’elle ne les porterait sûrement jamais, ce que le châtain comprenait parfaitement !
    Son rire était aussi penché sur la deuxième phrase qu’avait prononcé la belle blonde. « Elle vient de toi ». Un bon point pour lui. Ces quelques mots flattèrent directement son égo et, comme pour s’auto-acclamer, il n’avait pu retenir de rire de satisfaction. Fier un jour, fier toujours. C’était sûrement un des pires défauts du jeune homme. Il se prenait de très haut, se considérant comme quelqu’un de (presque) parfait, et il ne s’en cachait pas. Il saisissait, au contraire, chaque perche tendue qui lui permettait de vanter ses mérites.

    -Dis pas ça, tu vas me faire rougir…, assura-t-il en adressant un clin d’œil à la demoiselle.

    Une phrase totalement inutile, juste pour tenter d’aracher encore un sourire à Emma. Il ne faut pas en vouloir à Loyce, le jeune homme adorait voir cette jeune femme sourire, dévoilant ainsi ses dents impecablement blanches et alignées. Dés que les coins de ses lèvres se levaient, elle dégageait quelque chose de très chaleureux, de très attirant qui ennivrait le londonien. Mais ce qu’il préférait par dessus tout chez elle, c’était ses yeux. Des iris bleu comme l’océan, si beaux que l’on aimerait s’y noyer à tout jamais.
    Ses iris observaient se doux visage, envoyant de multiples images, toutes plus belles les unes ques les autres, à son cerveau, si bien que ses jambes se remirent en marche pour parcourir le peu de distance qui le séparait d’Emma. Il la força à réculer jusqu’à ce que son dos bute contre un des murs, puis il plongea ses yeux chocolats dans les siens, océans. Il posa ses avant-bras contre la façade, de chaque côté du visage de la jeune Guerrin et lia ses deux mains. Leurs visages étaient proches, leurs respirations commençaient à se mélanger sans brusquerie, se cherchant mutuellement. Les coins de la bouche du châtain étaient légèrement retroussés, ce qui lui donnait un charme monstrueux, vous savez, avec ce petit sourire malicieux, rempli de sous-entendu que lancent les hommes ? Il resta ainsi sans bouger durant quelques secondes, profitant du silence, puis il sussura d’une voix calme :

    -Tu as une idée précise du déroulement de la soirée ? Ou bien ça se passe en impro ?

    Son sourire ne le quitta pas. Comment tirer la tête alors que l’on sait que la soirée à venir va être plus qu’agréable, tout cela aux côtés d’une magnifique jeune femme ?
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MessageSujet: Re: Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Ce soir, c'est toi et moi • Loyce EmptyJeu 17 Juin - 20:28

    Je sentis le regard de Loyce peser dans mon dos, je ne pus m'empêcher d'afficher un petit sourire de vainqueur, l'effort de ma tenue avait été bénéfique. Je lui ressortirai si jamais, comme à son habitude il me dirait que c'était moi qui avait commencé nos "jeux". Dans tous les cas, je niais toujours, car j'étais bien trop fière pour avouer que dès que je voyais son corps je devais faire des efforts énormes pour contrôler mes pulsions. Ce soir je comptais bien lui laisser carte blanche, il choisirait comment se terminerait la soirée. Par contre, je choisissais le début...

    Une fois le vase de ma belle rose posé sur le bar, il répliqua enfin ce que j'attendais, son fameux "Dis pas ça ! Tu vas me faire rougir" en aucun cas d'un air gêné mais plutôt d'un air fier de lui puisqu'il rigola, satisfait de ma réaction. C'est ce qui m'énervait le plus chez lui, son air sans cesse hautain, croire qu'il est toujours le mec quasi parfait. Certes, il est beau, beau à en faire craquer plus d'une, certes il est très séducteur mais qu'est-ce que je déteste quand il fait CE rire-là ! Je lui lançai un regard plutôt froid pour qu'il comprenne, qu'il arrête d'être si fier mais je me ravisai, pensant que ce soir devait être une super soirée. Je rigolai donc doucement à sa petite blague, ce qui le fit sourire, d'un sourire magnifique et sincère. J'aimais quand il était comme cela, heureux mais heureux d'être heureux, pas un faux qui fait semblant de sourire.

    Je gardai ce sourire sur mon visage, je ne voulais pas qu'il perde le sien alors je me disais que si je gardais le mien, il garderait le sien. Mes yeux se baissèrent sur ses jambes qui parcouraient le reste des mètres qui nous séparaient, je me sentis reculer à son approche, je voulais savourer ce moment et ne pas gouter son corps tout de suite. Malheureusement, je ne pus reculer longtemps, car mon dos butta doucement contre le mur bleu de ma cuisine. Il plaqua ses coudes de chaque côté de ma tête et je sentis ses bras plus proches lorsqu'il croisa ses mains au-dessus de ma tête. Je ne cillais pas malgré mon coeur qui commençait à résonner dans mon corps, je sentais nos souffles se mélanger et mon regard ne pus se détacher de son regard chocolat absolument sublime.

    Pour ne pas qu'il voit ce qui passait à ce moment précis dans ma tête, j'affichai un sourire satisfait et charmeur pour lui montrer que ce ne serait pas plus que les autres soirs. Les secondes qui s'étaient écoulées m'avait paru durer des heures et le temps repris son cours normale quand il se décida enfin à parler.

    -Tu as une idée précise du déroulement de la soirée ? Ou bien ça se passe en impro ?

    Sa voix avez été des plus sensuelles et son calme et son sourire malicieux en coin m'hypnotisèrent totalement. Comment on pouvait à ce point être sex' ? Je me posai bien la question. Je continuai de garder mon sourire, car cette situation me faisait rire. S'il croyait me faire tomber dans le panneau aussi facilement, il se mettait le doigt dans l'oeil. Je rigolai doucement avant de m'approcher de son oreille et de lui murmurer.

    - Et bien, j'avais pensé à une petite impro..


    Je laissai ma phrase en suspend puis d'un geste rapide et précis je me retirai de son emprise et rigolai à gorge déployée avant de terminer:

    -.. Mais c'est trop tard, je veux sortir ! Si tu crois que j'ai pas vu le regard que tu m'as lancé tout à l'heure, c'est loupé. Puis ça serait dommage de précipiter les choses.

    Je lui embrassai la joue et lui tournai le dos pour aller prendre mon sac et les clefs de la maison. Je me forçais à faire ma dévergondée devant lui en roulant un peu plus des fesses pour le faire craquer. Je passai le pas de ma porte et attendis la main sur la poignet qu'il me rejoigne dehors et enfin aller m'éclater.
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MessageSujet: Re: Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Ce soir, c'est toi et moi • Loyce EmptyMer 30 Juin - 17:09

    Ce soir, c'est toi et moi • Loyce 25ahu0k Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Drebe8
    Romantisme, quand tu nous tiens.

    Le regard froid que lui lança Emma suite à son rire plutôt vantard calma le jeune londonien qui se contenta donc de sourire chaleureusement à la demoiselle, jusqu’à ce que celle-ci rigole de bon cœur à son tour. C’était une des rares fois où Loyce comprenait qu’il devait apprendre à ranger sa fierté de côté de temps en temps. Le travail était difficile. Il savait prit l’habitude de toujours vanter ses mérites, ce qui agaçait plus d’un. Ses amis le lui avaient reproché bon nombre de fois. Combien de fois le châtain avait-il entendu ses meilleurs amis lui rabâcher les oreilles avec des « Loyce ! Arrête de te la péter comme ça ! » ou encore « Non mais sérieux, tu t’entends parler là ? T’es pitoyable… calme-toi ! ». Il n’y avait rien à faire. Loyce était fier et il ne parvenait pas à changer. Cela dit, il essayait tout de même de fournir les efforts nécessaires pour rester dans la limite du drôle, afin de ne pas se mettre tout le monde à dos, particulièrement ses amis proches.

    Vint le moment où Loyce s’amusa à faire reculer la demoiselle jusqu’à ce qu’elle se retrouve coincée entre lui et le mur. Une position qui ne semblait pas lui déplaire vu le sourire qui décorait et illuminait son doux visage. À ce moment précis, le londonien se sentit submergé par une vague de chaleur, sensation plus qu’agréable. Lorsque le brun de ses yeux rencontra l’océan de ceux d’Emma, une série de frisson lui parcoururent l’échine, de bas en haut. Son cœur accéléra son rythme de battements, le rendant presque fou. Le parfum de la demoiselle l’envoûta comme par enchantement, il était presque comme à sa merci. Mademoiselle Guerrin avait un charme que l’on ne pouvait nier et auquel le jeune guitariste ne pouvait résister. On pouvait le dire, il était presque raide dingue de cette fille. Il était malheureusement trop fier de lui, trop fier d’être un coureur de jupons pour admettre qu’il tenait à la belle blonde bien plus qu’à n’importe quelle autre jeune femme. Le murmure qu’elle plaça d’ailleurs à son oreille ne put que le faire fondre un peu plus.

    -Et bien, j'avais pensé à une petite impro...


    Mais… ? Car Loyce était sûr qu’il y avait un « mais » étant donné la supsension qu’elle avait laissé dans sa voix. Le châtain restait donc prêt à recevoir n’importe quelle information, jusqu’à ce que la belle blonde se dégage de son piège improvisé avant de rire franchement. Le londonien se retourna, surpris, arborant un magnifique sourire montrant la joie qu’il avait d’être avec elle à ce moment précis.

    -Mais c'est trop tard, je veux sortir ! Si tu crois que j'ai pas vu le regard que tu m'as lancé tout à l'heure, c'est loupé. Puis ça serait dommage de précipiter les choses.

    Loyce n’eut même pas le temps de rétorquer quoi que ce soit, Emma avait déjà collé ses douces lèvres contre sa joue pour ensuite s’éloigner et prendre ses affaires. Le jeune homme resta toujours surpris par le comportement de la jeune femme, bien qu’elle soit fidèle à elle-même, mais refit surface très rapidement. Après tout, Emma s’amusait simplement à faire ressortir cette ambiguïté présente entre eux deux et c’était loin de lui déplaire. Autant aller dans son sens. Il rejoignit donc la belle blonde vers la porte d’entrée et, en passant près d’elle, il avança son visage près du sien pour effleurer ses lèvres avec les siennes, répondant enfin à sa réplique d’une voix suave.

    -Je n’avais pas l’intention de précipiter les choses, rassure-toi. Tu devrais savoir que ce n’est pas mon genre pourtant.

    Puis il s’éloigna d’elle et passa le pas de la porte, sourire aux lèvres. La soirée s’annonçait plutôt bonne. Il se tourna pour observer la jeune Guerrin, qui était occupée à fermer la porte. Il attendit qu’elle daigne se rapprocher de lui et, quand cela fut fait, il passa délicatement sa main dans le creux du dos de la jeune femme tout en se collant légèrement à elle. Il l’entraîna avec lui tout en se mettant à marcher puis il approcha son visage du sien afin de lui glisser à l’oreille :

    -Si tu m’accorde le rôle de gentleman jusqu’au bout, laisse-moi conduire.

    Emma le savait, Loyce n’avait pas de véhicule motorisé. Bien qu’il ait passé son permis de conduire très rapidement après ses 18 ans, il préférait marcher et prendre le métro plutôt que de polluer l’air avec une voiture. Elle savait aussi qu’il était très soigneux et qu’il ne risquait pas d’endommager son auto, à moins qu’un autre conducteur leur fonce dedans par mégarde. Attendant la réponse de la jeune femme, le londonien fit glisser sa main contre son dos tout en se décollant d’elle et laissa une distance entre eux deux, la regardant tout de même avec ce fameux regard qui voulait tout dire.

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MessageSujet: Re: Ce soir, c'est toi et moi • Loyce Ce soir, c'est toi et moi • Loyce EmptyLun 16 Aoû - 11:59

    A peine eu-je le temps de relever la tête de mes pieds que je vis le sourire de Loyce à quelque centimètre. Je me forçai à ne pas faire un mouvement de recul généré par la peur, il aurait pu mal le prendre et je m'en serais voulu d'avoir louper un occasion pareil. Je savais qu'il n'en resterait pas là, pas à cette distance encore trop grande. En effet, il se pencha et effleura mes lèvres des siennes magnifiques. Je fermai les yeux et savourai pleinement ce simple contact. Mon cœur battait la chamade, j'étais complètement folle de lui, son odeur, ses gestes, ses mots. Chez lui, c'était tout qui me plaisait mais ma fierté et la sienne faisaient que jamais il ne saura tout ça. Je baissai la tête, attristé pas cette vérité mais me ressaisis très vite en entendant le son de sa voix.

    - Je n’avais pas l’intention de précipiter les choses, rassure-toi. Tu devrais savoir que ce n’est pas mon genre pourtant.

    Son ton limite innocent me fit rigoler franchement tandis que je m'éloignais de lui pour sortir. Je fermai la porte et couru pour rejoindre le magnifique brun qui était deux pas plus loin. Il me pris par la hanche comme il fait quand il m'embrasse sur la tempe mais cette fois-ci c'était pour me demander de conduire. Bien sur, il n'avait pas de voiture bien qu'il est son permis mais il préfère marcher. Je sourie et finie par lui lâcher un simple.

    - D'accord mais tu me laisses choisir la musique.

    Je ne supportai pas écouter une autre musique que la mienne dans ma voiture, c'est comme si ce n'était plus la mienne sinon et je ne supporte pas cette pensée parce que ma voiture, c'est mon amour. Il se décolla de moi et posa sur moi ce regard qui me donne envie à chaque fois, je ne sais pas pourquoi mon corps écoutait ma tête à ce moment présent car j'aurais bien aimer me jeter sur lui et lui dire que finalement je préfère rester à la maison à faire des choses que lui et moi savons très bien faire.
    Il fallait que je réagisse avant de monter dans la voiture. Autorisant un petit relâchement de fierté mais alors vraiment un minuscule, il ne faut quand même pas oublier que je suis Emma Guerrin, je lui attrapai la main et liais nos doigts. Ce soir Loyce, tu étais miens.
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Ce soir, c'est toi et moi • Loyce

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