It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd

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MessageSujet: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyDim 30 Oct - 18:56

Clope au bec, briquet dans une main, bruit de talons sur le bitume, j’allumais directement ma cigarette, tirant alors longuement dessus avant de redresser la tête, fixant la route à travers mes lunettes opaque de marque Prada. Chaussures qui étaient d’ailleurs de la même marque. C’était ça quand on était à l’érigée de la marque. Je me devais de faire un maximum de pub, et c’était bien pour cela que j’avais des fringues, des accessoires et des chaussures de la marque. Reniflant doucement en sentant la fumée inhaler mes poumons, je sortais tout juste du boulot. Après avoir bossé quelques shoots pour vogue et ELLE je rentrais enfin, chez moi. Enfin chez moi était un grand mot, puisque je vivais depuis peu chez Rafaello. Nous sortions ensemble aussi depuis peu et il m’aidait à stopper les drogues à sa façon. Le soir interdiction de sortir, je n’avais aucune clé de chez lui et je restais cloitré chez lui. Il me sevré comme il le pouvait et je l’en remerciais intensément d’ailleurs. Grâce à lui j’arrivais à tenir quarante-huit heures sans me droguer. C’était déjà un bon début non ? À mes yeux s’en était un… Attrapant mon téléphone, je me mis a pianoter dessus un sourire con au bout des lèvres. « Je rentre bientôt, je fini à peine mon shoot… J’espère que tu es toujours à l’appart ? » Une fois le message envoyé, je tournais dans une rue pour prendre un raccourcis. Brooklyn… J’avais pris un taxi d’Upper pour y venir mais j’avais préféré marché le temps de quelques pâtés de quartier histoire de pouvoir prendre l’air glacial et me remettre d’aplomb ! Le téléphone vibrant, mon sourire s’étira encore plus. « Ma blonde, je suis toujours à l’appartement ! Je t’y attends, je compte bien te voir avant de partir bosser… Tu m’as manqué… »

Souriant en coin, je me mis a nouveau a pianoter sur mon téléphone, lui envoyant alors un nouveau sms, à vrai dire, je ralentissais ma marche pour parler avec lui par téléphone. J’aimais atrocement lui envoyer plein de messages. C’était bien de se sentir épaulé, je me sentais aimé et j’en avais terriblement besoin dans un sens. Raf était la meilleure chose qu’il me soit arrivé dans ma vie, il m’aidait non seulement à arrêter la drogue, mais il me permettait un tant soit peu de faire mon deuil vis-à-vis de Camilya… Et ça c’était une bonne chose… Passant devant un coffee shop, j’entrais dedans un sourire aux lèvres pour prendre un grand café bien serré avec une pâtisserie quelconque. Je n’y avais pas droit normalement avec le boulot… Lais Raf m’avait là aussi fait comprendre que si je voulais manger, je le devais et que quelques kilos en plus ne me ferait pas tant de mal que cela… Et il avait vraiment raison pour le coup ! Le tout acheté je sorti dehors en voyant le ciel se couvrir. Il allait surement pleuvoir cette nuit et je m’inquiétais déjà pour Raf. Plissant le nez en écrivant rapidement un message, je lui demandais alors s’il allait quand même bosser s’il pleuvait. Chose à laquelle il me répondit que oui. Les affaires étaient les affaires. Je n’aimais pas ça du tout. Soupirant longuement, portant le café à ma bouche, je bus tranquillement tout en tournant vers une autre rue. J’étais simplement à quatre rues de l’appartement à Raf, j’étais bientôt arrivé ! Gardant la tête baissait tout en écrivant, je percutais tout à coup quelqu’un. Evitant de me renverser du café dessus, je soufflais faiblement en relevant le regard pour voir un homme brun face à moi. Plissant les yeux, j’avais l’impression de le connaitre. Cherchant alors dans ma tête rapidement je l’associais bizarrement à des fashions week. Lesquelles ? Paris ? Londres ? Los Angeles ? New-York ? Bon sang, ça ne me venait pas… Toussant faiblement, j’avais des flashs de lui et c’était horrible de ne pas se rappeler. « Hum, pardon… Je n’ai pas regardé ou je marchais… » Dis-je continuant de chercher alors. Londres ! Comme un boomerang, la réponse me vint instinctivement. Nom d’un chien…. Une famille aisée, convié pour les évènements…. Tant pis je n’avais pas le nom. « On se connait non… Londres, les Fashions Week… Hum… Lloyd ! Oui ! Bon sang, pardon, j’ai mis un moment à me remettre… Qu’est-ce que tu fiches à New-York ? Tu n’es pas à Londres avec tes parents ? » Demandai-je en me souvenant alors a présent plus ou moins du fait qu’il était un héritier assez connu.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyVen 18 Nov - 12:30

Lloyd avait passé sa journée de repos dans Brooklyn, il avait voulu s'éloigner de la foule opaque de Manhattan, il aimait l'endroit, certes, mais sa lui rappelait un peu trop la foule londonienne par moment, et un besoin de tranquillité s'était fait sentir chez lui, du coup, il avait préféré quitter le quartier populaire pour quelques choses de moins fourmillant mais tout aussi charmant à sa manière. Il s'était d'abord promené dans un jardin botanique avant d'aller faire un tour au Zoo, il s'était senti comme un gosse dans les deux lieux et il avait acheter des fleurs à mettre chez sa grand-mère, elle serait contente de l'attention, ça il n'en doutait pas un instant. Il envoya alors un sms à Eduardo, son ami vivait dans le coin et il avait désormais besoin de compagnie, il avait aussi mortellement envie de jouer à un jeu vidéo et il savait que son frère de cœur en avait toute une panoplie chez lui et qu'il ne manquerait pas une occasion de foutre une raclé à Lloyd à un jeu d'arme ou de foot.

Rapidement, une fois que son ami lui dit de ramener au plus vite ses fesses, il sourit et accéléra le pas. Mais au coin d'une rue, il percuta de façon assez violente une femme, il grimaça et il se répandit en excuse, se traitant mentalement d'idiot, il s'était habitué trop vite à voir moins de monde, du coup, il avait été moins vigilant. Il observa alors le visage de la jeune femme en face de lui et il cligna du regard une fois. Son sourire se figea et il eut des flash assez prononcés de Londres, il l'avait vu sur des podiums, elle avait été resplendissante dessus. Canelle Alinovitch. Cette avait une prestance énorme. Il se revit avec ses frères et sa sœur la regarder s'avancer telle une reine sur les podiums. Évidemment il avait de nouveau entendu parler d'elle par la suite, mais ils n'avaient pas spécialement garder de grand contact lorsqu'elle n'était pas à Londres. Dans la capitale anglaise par contre, ils avaient passé des moments ensemble, au point que la russe lui présente sa fille. Il eut un sourire tendre au souvenir de la petite tête blonde. « Hum, pardon… Je n’ai pas regardé ou je marchais… » « C'est plutôt à moi à m'excuser ! Je marchais un peu trop vite » sourit-il en voyant qu'elle cherchait désespérément d'où elle le connaissait, il eut un sourire énigmatique au coin des lèvres, déterminé à ne lui donner aucun indice. « On se connait non… Londres, les Fashions Week… Hum… Lloyd ! Oui ! Bon sang, pardon, j’ai mis un moment à me remettre… Qu’est-ce que tu fiches à New-York ? Tu n’es pas à Londres avec tes parents ? » il secoua négativement la tête... avec ses parents. L'image de fils à papa qu'il avait sans doute chez la russe était un peu blessant mais il ne pouvait nier la réalité des faits, il avait longtemps été le pantin de son père, logique que tout les autres voient également les choses de cette manière. « Et bien je vis ici depuis quelques mois désormais. Et toi, tu vis dans le coin ?» éluda-t-il en évitant purement et simplement le sujet de ses parents, avouer que son père était mort rendait les gens compatissant et lui n'en voyait pas le but, il n'était pas réellement triste de la chose, il n'avait jamais été un grand fan de son paternel et leur proximité avait toujours été très limitée.

Il la regarda de la tête au pied admirant sa tenue parfaite. « Prada donc ! Pas si mal, il me semblait bien avoir vu quelques affiches. Tu sors d'un shooting là ? Ton maquillage est juste parfait. Les autres filles doivent tellement te détester ! » sourit-il sincèrement avec une légère ironie dans la voix, il savait à quel point les filles pouvaient être mesquine les unes avec les autres, lui avait appris à en rire tant qu'il n'était pas au milieu des disputes. Cela dit être un mec et pouvoir reconnaitre les marques d'un seul coup d’œil n'était pas la chose dont il était le plus fier, mais quand on venait de son monde, on se devait de connaître chaque marque, chaque grand couturier ainsi que beaucoup, beaucoup de mannequins. Il regarda sa propre tenue avec moue, rien de pimpant mais il portait toujours des marques, un jean Diesel et une chemise Calvin Klein grise, sobre, bien loin des costumes sur mesure qu'il abordait à Londres. Il se sentait un peu gêné. « Qu'est-ce que tu deviens aussi non ? Gosh, ça fait une éternité, tu passes toujours à Londres ? » s'intéressa-t-il quelques secondes avant de sortir une cigarette de la poche de son jean. Il prit méthodiquement son dû et il tendit le paquet ouvert vers Canelle au cas où elle en voudrait également une. Il savait qu'ils fumaient tous les deux alors bon, quitte à faire la causette durant quelques minutes, autant le faire à son aise, ils se connaissaient assez de toute façon pour ne pas être totalement mal à l'aise l'un avec l'autre.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyMer 30 Nov - 11:02

« C'est plutôt à moi à m'excuser ! Je marchais un peu trop vite » Relevant le regard vers cet homme, je mis quelques secondes à le reconnaitre. Lloyd, comment ne pas le reconnaitre ? Nous avions passés pas mal de temps ensemble lorsque je venais à Londres pour les Fashions Week. Juste un ami, rien d’autre, c’était un garçon agréable, avec qui il était bon de parler et de rire. « Ce n’est pas grave… Sincèrement ! » soufflai-je doucement avant de lui demander alors ce qu’il faisait ici. Je ne m’attendais vraiment pas à le voir vivre sur New-York ! Mais après tout, moi j’y vivais bien alors bon, on pouvait clairement dire que le monde était fait de surprise, et était bien petit… « Et bien je vis ici depuis quelques mois désormais. Et toi, tu vis dans le coin ? » Pinçant mes lèvres, je regardais rapidement l’immeuble ou vivais Rafaello avant de sourire faiblement, comme pour approuver. Je ne vivais pas sur Brooklyn, mais j’y passais tout mon temps depuis que j’étais avec Rafaello. « Oui et non, je vais chez mon homme-là, sinon je vis sur Upper Est Side. Et toi ? Tu vis ou exactement ? » Demandai-je curieuse. Il était riche, je le voyais mal vivre dans le Bronx ou autre truc du genre. Il vivait plus vers Manhattan à mon avis. « Prada donc ! Pas si mal, il me semblait bien avoir vu quelques affiches. Tu sors d'un shooting là ? Ton maquillage est juste parfait. Les autres filles doivent tellement te détester ! » Levant les yeux au ciel en riant lentement, je me sentis quelque peu rougir. Je sortais en effet, d’un shooting et j’avais préféré me démaquiller chez moi, pour ne pas réellement perdre de temps, puisque je voulais passer, un maximum de temps avec Rafaello avant qu’il ne parte bosser ce soir. C’était un problème assez important. Je bossais la journée, il bossait la nuit… Autant dire que pour ce voir, c’était restreint.

« Ouais, Prada ! Mon contrat prend bientôt fin, donc bientôt je serais vers une autre marque, je pense, laquelle je ne sais pas, tout dépendra de ce que l’on me propose. Hum, oui, je sors d’un shoot, là, la flemme de me démaquiller, je le ferais chez moi… Mais tu sais… Je suis moins envié qu’avant… » soufflai-je doucement en me pinçant alors les lèvres. J’étais moins envié, car je me droguais, car j’étais devenue une mannequin tout bonnement banal et rien d’autre. Ni plus ni moins. Une pauvre fille droguée. Je ne trouvais plus ma vie si bien que cela, même si je ne l’avais jamais trouvé parfaite, loin de là, puisqu’elle ne m’avait pas gâtée. Soupirant faiblement, je regardais rapidement les gens passer autour de nous, la vie continuait pour eux. « Qu'est-ce que tu deviens aussi non ? Gosh, ça fait une éternité, tu passes toujours à Londres ? » Souriant faiblement, je le laissais prendre une cigarette dans son paquet, avant de me le tendre. Me servant à mon aise, je lui en pris une avant de me l’allumer rapidement allumant la sienne sans perdre de temps, rangeant alors mon briquet dans la poche de ma veste. J’avais bien changé depuis que je l’avais vu la dernière fois. Il fallait dire cependant, que Camylia était décédée… Et ma vie avait littéralement changé du jour au lendemain. On ne peut pas rester insensible à la perte d’un enfant… C’était impossible, je crois. Tirant longuement sur ma clope, je regardais rapidement autour de nous avant de souffler longuement la fumée au-dessus de nos têtes. « Bof, je deviens rien tu sais… Je vais de moins en moins en Europe, je refuse pas mal de contrat, je préfère rester sur les Etats-Unis… Mais… Bon, je ne sais pas, changer surement de marque, de boite, je verrais je suis jeune encore… » On voyait qu’il ne lisait pas les journaux… Ou l’on pouvait voir Cannelle en première pages, droguée comme pas deux, parlant de la perte de sa fille, mais aussi, de son procès pour garder sa seconde fille. Ma vie était chaotique… Raclant ma gorge en fumant lentement la clope qu’il m’avait donné, je le fixais avant de baisser le regard en tremblant faiblement. « Et toi ? Qu’est-ce que tu deviens ? Pourquoi le sol Américain ? » Demandai-je doucement en souriant lentement.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyJeu 15 Déc - 16:54

La reprise de contact se fit rapidement, Lloyd avait toujours eu cette facilité de récupérer un lien avec une personne même s'il ne l'avait pas vu durant des années durant. La preuve aujourd'hui. Il n'y avait pas réellement de malaise, juste une curiosité de savoir ce qu'était devenu l'autre sans pour autant rentrer dans des questions indiscrètes, ils étaient des amis mais pas de ceux à se confier ouvertement l'un à l'autre, ils ne se voyaient pas assez pour établir ce genre de lien-là. N'empêche, il était un peu surpris de la voir dans ce coin, en même temps, Cannelle était un mannequin, il avait toujours eu tendance à la voir sur un podium ou une after plutôt qu'en pleine rue. « Oui et non, je vais chez mon homme-là, sinon je vis sur Upper Est Side. Et toi ? Tu vis ou exactement ? » Oui, en effet, l'UES semblait plus convenir à la Russe, un sourire en coin pris possession de ses lèvres. « Oh, ça fait longtemps que tu es en couple ? » demanda-t-il poliment par principe et respect. Étrangement, bien qu'elle soit très belle, il avait toujours un peu de mal à la voir en couple, il se demandait quel genre d'homme avait pu réussir à attraper Cannelle dans ses filets, sans doute quelqu'un de courageux et déterminé. Parce que même s'il n'était pas friand des scoops dans les magazines bidons, il y avait pas mal de rumeur sur la jeune femme du temps où il la croisait à Londres... Lloyd n'en avait jamais tenu compte, mais quelque part, il savait que c'était vrai. Maintenant, avec Camylia, il espérait qu'elle avait arrêté pour sa fille. « Et je vis aussi dans l'Upper East Side, mais plus du côté de Carnegie Hill pour ma part ! » avoua-t-il lorsqu'il se rendit compte de son empressement de lui demander pour son copain, il avait ignoré sa question.

Ils parlèrent du boulot de la blonde sans préambule, Lloyd connaissait l'univers des paillettes et des podiums, son père étant Lord, il avait une ribambelle d'amis tout aussi titré avec lui et ses hommes étaient clairement reconnu pour aimer prêter leur bras aux jeunes mannequins... dégoûté pas mal de fois par les couples qui pouvaient se créer dans cet univers, il s'était toujours promis de ne jamais tomber lui-même là-dedans, parce que dans ces relations, il n'y avait jamais aucun amour, juste du désir pour l'homme et une certaine cupidité pour la femme qui ne voulait que des nouveaux bijoux. « Ouais, Prada ! Mon contrat prend bientôt fin, donc bientôt je serais vers une autre marque, je pense, laquelle je ne sais pas, tout dépendra de ce que l’on me propose. Hum, oui, je sors d’un shoot, là, la flemme de me démaquiller, je le ferais chez moi… Mais tu sais… Je suis moins envié qu’avant… » peu au courant de ce qu'il s'était passé dans la vie de Cannelle, il la regarda de façon perplexe, elle avait sans doute dû traverser quelques choses car il avait clairement entendu les points de suspension dans sa voix. Lloyd regretta quelque peu de ne pas s'être informé, depuis qu'il était parti de son Écosse natale, il avait perdu pied avec beaucoup de choses, et même avant les rumeurs, les potins et tout ça l'exaspérait au plus haut point. Hésitant quelques secondes, il décida de ne pas poser plus de questions, il n'avait pas envie de mettre les pieds dans le plat.

Ils partagèrent un instant clope ensemble, accro à la nicotine depuis quelques années, il n'arrivait pas à s'en défaire de cette manie et il ne cherchait pas non plus à réellement le faire. « Bof, je deviens rien tu sais… Je vais de moins en moins en Europe, je refuse pas mal de contrat, je préfère rester sur les Etats-Unis… Mais… Bon, je ne sais pas, changer surement de marque, de boite, je verrais je suis jeune encore… » Lloyd hocha la tête, elle devait sans doute penser à l'éducation de sa fille, c'était plus facile pour elle si elle restait dans la même ville, c'était tout à fait compréhensible pour Lloyd. « Et toi ? Qu’est-ce que tu deviens ? Pourquoi le sol Américain ? » Lloyd tira longuement sur sa clope, c'était une bonne question quelque part, il se gratta la joue, tentant de voir par où commencer. « Disons que j'ai eu moins d'obligations familiale donc j'en ai profité pour voyager à travers le monde, j'ai passé quelques temps en Asie et en Australie avant de mettre le cap sur New York. Ma mère est d'ici et comme je n'avais jamais noué avec ce côté là de ma famille, j'en profite maintenant. » il se passa la main dans les cheveux avant de sourire faiblement. « Je vis avec ma grand-mère, c'est une femme très drôle, et je suis ambulancier le reste du temps, j'aime bien ça, me sentir utile, faire quelque chose de ma vie au lieu d'attendre qu'on me serve tout sur un plateau doré... » grimaça-t-il légèrement en repensant à son triste destin si son père n'était pas mort prématurément... « Mais soit, c'est pas très important tout ça, dis-moi plutôt comment va Camylia ? » Lloyd n'avait jamais eu facile avec les enfants, en général, ceux-ci l'effrayait, mais pas Camylia, il l'avait toujours adoré et chouchouté comme il l'avait pu, lui offrant des poupées ou ce genre de choses dès qu'il avait l'occasion de la voir. Il profitait de la présence de Camylia pour se détendre dans des soirées guindées où il ne se sentait pas à sa place.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyJeu 22 Déc - 19:41

« Oh, ça fait longtemps que tu es en couple ? » Haussant un sourcil, je souriais faiblement en pensant alors à Rafaello. Je le connaissais depuis deux ans, deux longues années, mais nous n’étions ensemble que depuis peu, deux mois. Deux mois c’est peu non ? Marilys l’aimait énormément, elle l’adorait comme jamais et voulait déjà le voir autant que possible… Petite capricieuse… « Et je vis aussi dans l'Upper East Side, mais plus du côté de Carnegie Hill pour ma part ! » Souriant faiblement, j’hochais lentement la tête, comme pour dire oui, que j’avais compris, et située parfaitement ou c’est qu’il vivait. « Deux mois, deux mois que je suis en couple, et toi ? Une préposée ? » Demandai-je doucement en souriant en coin pour savoir s’il avait une petite amie, une fille en vue ou autre, après tout l’amour est souvent au rendez vous non ? Il me semblait que oui… « Moi plus vers central Manhattan… » Rajoutai-je doucement l’air de rien en souriant en coin. Rapidement je lui demandais alors de ses nouvelles et surtout…. New-York ? Que faisait-il ici ? C’était terriblement inattendu même ! « Disons que j'ai eu moins d'obligations familiale donc j'en ai profité pour voyager à travers le monde, j'ai passé quelques temps en Asie et en Australie avant de mettre le cap sur New York. Ma mère est d'ici et comme je n'avais jamais noué avec ce côté-là de ma famille, j'en profite maintenant. » Tournant un faible regard vers lui, je fumais longuement, tirant alors sur la clope, sentant la fumée inhaler pleinement mes poumons. « Je vis avec ma grand-mère, c'est une femme très drôle, et je suis ambulancier le reste du temps, j'aime bien ça, me sentir utile, faire quelque chose de ma vie au lieu d'attendre qu'on me serve tout sur un plateau doré... »

Souriant faiblement, il avait raison d’en profiter, après tout la vie ce n’était pas que de se faire servir, la vie était dure, la vie était horrible, on n’avait jamais un bonheur constant et j’en étais bien la preuve puisque ma vie était merdique alors que j’avais eu une enfance tout de même heureuse… Puis New-York, ce n’était pas si nul que cela tout de même, certes si on enlevait la pollution tout était parfait. New-York était une ville qui ne dormait jamais pratiquement. « Mais soit, c'est pas très important tout ça, dis-moi plutôt comment va Camylia ? » Me figeant sous cette question, je lâchais ma clope alors que j’allais tirer dessus. Surprise de la question, surprise qu’il puisse me parler d’elle tout simplement. Personne, non absolument personne ne me parle d’elle… Pourquoi… Lui, le faisait-il ? Mon cœur battant terriblement vit, je cherchais quoi lui répondre quoi faire… fuir ! C’était la seule solution à faire… Il fallait que je puisse fuir, je ne voulais pas parler d’elle, je ne voulais pas parler de Camilya… Reculant faiblement en bégayant comme dans l’envie de parler, aucun son ne sortit pour autant de ma bouche. Sentant mon visage blêmir, se couvrant de sueur froide, comme si tout à coup j’avais peur, comme si je ressentais le besoin de fuir, je sentis une pulsion en moi. Drogue. Je voulais un rail de coke, je voulais simplement oublier toute cette merde, je voulais oublier la mort de ma fille, le fait qu’elle n’était plus là depuis deux ans à présent… Mais c’était tout bonnement impossible, puisque même sous l’emprise de la drogue, il m’arrivait de penser à elle, et dans ces moments-là, c’était pire que tout … Essayant de contrôler les battements de mon cœur, bien trop rapide, rendu le flux de mon sang beaucoup trop intense, je sentis mes tempes me faire terriblement mal. Ramassant lentement ma cigarette, les mains tremblantes je l’éteignis sans avoir envie de fumer pour le coup, jetant le mégot dans la poubelle en riant faiblement. « Je… Camilya… est morte il y a deux ans… » murmurai-je doucement en évitant soigneusement de le regarder ne voulant pas qu’il ait de la pitié pour moi, je ne voulais surtout pas croiser son regard remplit de compassion et j’en passe. On me l’avait bien trop fait depuis deux ans et autant dire que je n’en pouvais plus… « J’ai une autre fille… Marilys, elle a trois ans… Je… Pardon, je pensais que tu l’aurais lu dans les magazines… » Rajoutai-je doucement en reculant faiblement, ne supportant vraiment pas d’en parler. Je n’arrivais pas à le regarder. Tout ce que je voulais, c’était me droguer, apaiser la souffrance, ne plus avoir à penser à elle et a souffrir.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyMer 4 Jan - 2:57

L'écossais se sentait à l'aise avec cette personne sortie tout droit de son passé, sans doute parce qu'ils étaient seuls & qu'aucune mauvaises oreilles ne risquaient de tomber sur cette conversation tout à fait... privée quelque part. A New York, Lloyd était là pour se détendre et se cloîtrer dans une sorte de cocon protecteur, il ne voulait pas trop parler de son monde, c'était à lui & c'était très différent de sa vie actuelle, il tentait tant bien que mal de ne pas mêler les deux univers où il vivait & où il avait vécu. Mais pour une fois, il se sentait... passablement à l'aise d'évoquer le strass & les paillettes qui avait bercé son enfance, il se sentait un peu plus vrai que d'ordinaire où il devait sans cesse faire attention à sa façon de parler et à son comportement parfois tout à fait décalé face aux choses que beaucoup jugeaient normales mais qui pour lui était un mystère tout à fait fascinant. « Deux mois, deux mois que je suis en couple, et toi ? Une préposée ? » il se gratta le bout du nez avant de secouer négativement la tête. Il n'avait personne, il ne cherchait pas réellement à se plonger dans une relation avec quiconque. Il était conscient qu'il fallait être franc et honnête... et pour l'instant, il vivait assez bien avec le mensonge qu'il s'était construit. « Personne à l'horizon... les gens ici... ils ne savent pas qui je suis... du coup... j'attire vachement moins les filles » avoua-t-il avec un sourire en coin. Les filles qui se pendaient à son bras dès qu'il annonçait la couleur de sa carte bancaire... mais comme elles l'ignoraient, il avait une paix royale... comme quoi, l'argent attirait toute une panoplie de donzelles intéressés et avides de plus. « Moi plus vers central Manhattan… » Lloyd fit mine de réfléchir, se retrouver dans New York était toujours assez complexe pour lui, mais il finissait toujours par tomber sur un lieu qu'il connaissait donc bon... il eut un pauvre sourire, ne savant pas réellement où c'était mais il était trop poli pour lui poser plus de questions sur son habitat, après tout, c'était assez privé et il ne voulait pas lui donner l'impression d'être une sorte de stalker.

Puis on continua de parler, sans vraiment approfondir un sujet ou l'autre, restant à la surface de nos vies, les choses faciles à partager avec une personne qu'on n'avait plus vu depuis des années en somme. Sauf que Lloyd était quelqu'un de maladroit, et il mit évidemment les pieds là où il ne fallait pas. Il le comprit en voyant le visage de la blonde se décomposer... et sentit que c'était grave en voyant le mannequin se figer et laisser tomber sans même le réaliser sa cigarette qui continua de se consumer sur le sol indifférente à ce qu'il se passait entre Lloyd & Nastà... il fronça les sourcils en tentant de comprendre, qu'est-ce qu'il avait dit de mal ? Qu'est-ce qu'il avait fait de mal ? Il sentit son ventre se tordre alors qu'elle recula d'un pas, effrayé, comme s'il était une sorte de monstre... l'était-il ? Il faisait pourtant toujours attention d'être aimable, poli... il réfléchissait à toute allure et il se remémora sa question... et un mauvais présentiment s'empara de lui... son regard se fit brillant... qu'était-il arrivé à Camilya pour que sa mère soit si effrayé à sa simple évocation dans une conversation aussi banale... ? Il ne pouvait pas imaginer quelque chose de terrible, parce qu'elle n'était qu'une enfant, une petite fille dont il s'occupait lors des défilés. Il en avait trop vu, c'était redondant et répétitif, mais pas la petite blonde pleine de vie & de caractère, lorsqu'elle était là, elle illuminait sa soirée, la rendant plus authentique, plus vrai à son esprit. Lorsqu'il était avec elle, elle ne le voyait pas comme quelqu'un de différent. Elle avait été la première personne avec qui il avait pu être lui-même... alors non, il était impossible que quelque chose d'horrible lui soit arrivé. Pas à elle, pas à une enfant.

Nastà finit par bouger de façon automatique, éteignant définitivement sa cigarette. Un rire incroyablement faux s'échappa de ses lèvres et Lloyd grimaça... jamais il n'avait entendu de rire aussi forcé, aussi... fou... « Je… Camiylia… est morte il y a deux ans… » il écarquilla les yeux et se fut à son tour de reculer d'un pas. Comme si elle venait de lui retourner une baffe. Il pâlit et ferma inconsciemment les yeux, revoyant la petite fille lui sourire et l'appeler de sa voix cristalline d'un énergique "Lloyd". Il la revoyait lui faire un signe, il la voyait sourire, tourner sur elle-même... si vivante, le souvenir de son être encore si vivace et tenace dans son esprit. C'était dur pour lui. Il ne pouvait même pas alors imaginer la douleur de sa mère, il aurait voulu dire quelque chose... mais que pouvait-il dire ? Y avait-il un mot à dire qui pouvait être réconfortant ? Parce que là... il n'en voyait aucun. Finalement, c'est la russe qui réussit à parler. « J’ai une autre fille… Marilys, elle a trois ans… Je… Pardon, je pensais que tu l’aurais lu dans les magazines… » il secoua négativement la tête et se passa la main dans les cheveux... « Tu n'as pas à t'excuser... je... je ne lis pas ces choses, j'ai appris à m'en méfier... je... je l'ignorais... je suis désolé... je ne voulais pas te blesser... » il baissa la tête, il se sentait idiot & coupable, il avait un goût de bile dans la bouche désagréable, sa gorge était noué il se sentait... vide... pourquoi une enfant si innocente ?

Il se sentait lourd, chaque parcelle de son corps lui donnait la sensation de peser une tonne, il était sous le choc quelque part et il avait du mal à réaliser... Camylia... morte... ces deux mots n'allaient tellement pas ensemble... mais l'abattement de Nastà lui prouvait le contraire... cette chose affreuse était la réalité aussi dure & cruelle soit-elle. « Je ne sais pas quoi te dire... » avoua-t-il... mais il savait quoi faire. Il tendit le bras et il attrapa celui de Nastà pour l'amener à lui, sans brusquerie aucune, sans trop de force... mais il l'amena à elle pour la serrer, fort... pour lui montrer son soutien, pour partager sa peine... Il trouva son oreille et il ne put que murmurer faiblement. « Elle est et restera à tout jamais à mes yeux... l'enfant le plus lumineux qu'il m'ait été donné de rencontrer... je n'ose imaginer ta peine Nastà... mais... si jamais tu as le besoin d'en parler... je suis là... » et jamais de sa vie il n'avait été aussi sincère et concerné.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyJeu 12 Jan - 0:56

« Personne à l'horizon... les gens ici... ils ne savent pas qui je suis... du coup... j'attire vachement moins les filles » Souriant faiblement, je me retins quelque peu de rire pour le coup. C’est fou, comme les hommes avaient toujours ce besoin d’avoir une fille avec eux, d’avoir une compagnie, que cela soit d’ordre sentimental, ou sexuel… C’était une pulsion chez eux, et elle y était bien entendu chez Lloyd, pas de doute… Je pouvais parfaitement le voir, puis sa phrase voulait tout dire dans un sens… Certes on était toujours mieux avec quelqu’un à nos côtés, mais moi, je n’avais jamais eu de petit ami avant Rafaello, que des hommes de passages, difficile de se caser lorsque l’on a un enfant si tôt… ça fait fuir les hommes, tout simplement. J’étais tombée sur l’exception en le rencontrant… Souriant en coin, je levais faiblement les yeux au ciel. « Les filles, les filles, rah, ces hommes que les filles à la bouche pas vrai ? » Demandai-je doucement en lui lançant un faible regard taquin sous le coup. Par la suite, il me demanda alors des nouvelles de Camilya. Boguant sur place, totalement sonnée qu’il puisse me poser une telle question, je me sentis défaillir. J’allais y rester, c’était sûr. Il n’avait pas le droit de me poser ce genre de question… Et je crois qu’il avait rapidement compris son erreur. De toute façon au vu de ma réaction, on pouvait clairement deviner que quelque chose de grave était arrivé. Et oui, cela avait touché ma famille, ma fille, et je m’en voulais atrocement. Essayant de garder mon calme, de ne pas fuir tout simplement, je lui fis remarquer avec lenteur, que Camilya était malheureusement morte… Comment ? Je n’allais pas le lui dire, je n’avais pas le courage de lui dire que j’avais eu un accident de la route et que ma fille avait été tuée… Je me sentais déjà affreusement coupable alors… Je ne voulais pas que l’on me dise que j’étais coupable, je le pensais assez… malheureusement pour moi… et ma santé.

« Tu n'as pas à t'excuser... je... je ne lis pas ces choses, j'ai appris à m'en méfier... je... je l'ignorais... je suis désolé... je ne voulais pas te blesser... » Inspirant faiblement j’essayais de calmer doucement mon cœur. Ce n’était jamais chose facile de parler de Camilya. A vrai dire j’évitais au maximum. Pourquoi je le ferais ? Sa mort était encore présente en moi et me faisait atrocement souffrir, alors pourquoi faire ? J’arrivais à en parler avec Rafaello, je me confiais à lui, mais pour les autres personnes c’était dur, terriblement dur. J’avais simplement l’impression que l’on m’arrachait le cœur, qu’on me le contractait en pleine poitrine pour me faire comprendre ce qu’était la souffrance. La souffrance n’est pas une délivrance, elle est la simple réalité d’une vie bien trop chaotique à mon gout. « Je ne sais pas quoi te dire... » Me pinçant les lèvres, je baissais le regard en entrouvrant la bouche. J’avais envie de lui dire, de ne rien dire justement, de ne plus parler d’elle, mais ma gorge s’octroya bizarrement, créant une perte de voix. Je ne voulais plus l’entendre parler d’elle, je ne voulais pas en parler. Je me sentais blêmir de plus en plus, je sentais la sueur perler dans mon dos, créant alors un frisson dans tous mon corps. Des sueurs froides, j’avais envie de drogue, terriblement. Je voulais sentir le petit cachet fondre sous ma langue, faire effet, et me transporter loin, loin ailleurs, mais ce n’était pas chose aisé… Déglutissant avec difficulté, je cherchais une échappatoire quelconque mais je n’allais tout de même pas fausser compagnie a Lloyd, je n’allais pas le laisser en plan alors que nous ne nous étions pas vu depuis de nombreuses années. « Elle est et restera à tout jamais à mes yeux... l'enfant le plus lumineux qu'il m'ait été donné de rencontrer... je n'ose imaginer ta peine Nastà... mais... si jamais tu as le besoin d'en parler... je suis là... » Fermant lentement les yeux à ses paroles, je cru mourir sur place. L’entendre me dire de telle chose me faisait chaud au cœur, oui, c’était vraiment plaisant. Parce que Camilya avait toujours était une enfant sage, très gentille et attentionnée, elle avait toujours eu de la compassion et de la gentillesse envers les gens. Malgré son jeune âge elle avait tout de même était mure, très mure malgré son âge. Essayant tant bien que mal de me calmer, je passais faiblement ma langue sur mes lèvres, croisant mes bras sous ma poitrine, signe que je me renfermais plus ou moins sur moi-même. C’était loin d’être facile, et j’applaudissais grandement ceux, qui arrivaient à faire le deuil lorsqu’ils perdaient un enfant. Déglutissant, je restais un long moment silencieuse, ma gorge toujours nouée de toute façon. C’était dur de garder le silence, dur de ne pas parler, dur pour tout en fait. « Merci… Pour tout ce que tu viens de dire… Vraiment… elle t’aimait bien tu sais… Mais t’inquiète pas pour moi, je gère, à ma façon, mais je gère… » Soufflai-je lentement en relevant alors le regard pour le voir. Souriant faiblement je m’adossais contre le mur, détournant le regard vers l’appartement en soupirant faiblement rebaissant le regard. Je savais que ma journée se passerait à penser à ma fille, à elle et personne d’autre, je savais que dans ces moments-là, je faisais aussi souffrir Rafaello. « Et sinon à part ça ? Donc tu es… Ambulancier, ça te plait ? Pas trop… » Je me stoppais avant de dire la fin de ma phrase. Pas trop de quoi ? Mort, accident de la route… Je n’avais pas franchement aidé dans le changement de discussion dans le fond… J’étais totalement perdue et déboussolée…
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyJeu 26 Jan - 0:30

« Les filles, les filles, rah, ces hommes que les filles à la bouche pas vrai ? » il eut un sourire en coin sans pouvoir s'en empêcher, il n'avait jamais été un grand collectionneur de filles, mais il trouvait toujours leur compagnie plus agréable que celles des mecs... et pour dire la vérité, elles faisaient de bien meilleur câlin et comme il était une sorte de bisounours dans l'âme, il ne s'en plaignait pas le moins du monde, il n'avait jamais eu honte de montrer des signes d'affection, il ne voyait pas ça comme une faiblesse contrairement à une grosse partie des hommes.

Mais la conversation changea du tout au tout quand la fille de la russe fut abordée, Lloyd ne se sentait pas à son aise, il venait de se prendre une sorte de gifle en pleine figure sans y être préparé et l'impacte était violent... il n'osait pas imaginer la douleur de la mère si lui réagissait déjà ainsi... comment de tels drames pouvaient-ils arriver à une enfant ? Il se sentait révolté mais il n'osait pas non plus poser des questions, ça aurait été déplacé et il ne voulait pas non plus jouer au curieux, ça avait quelque chose de malsain à son sens. Il n'arriva pas à parler sans une certaine émotion dans la voix. Et il vit clairement que Nastazià peinait à aborder le sujet, elle semblait chambouler. Quelque part c'était logique, elle était une mère qui avait perdu son enfant, on ne pouvait pas lui demander de se remettre facilement et d'accepter de faire son deuil du jour au lendemain. Ce n'était pas une vieille personne qui était morte mais un enfant qui était supposé avoir une belle et longue vie devant elle... « Merci… Pour tout ce que tu viens de dire… Vraiment… elle t’aimait bien tu sais… Mais t’inquiète pas pour moi, je gère, à ma façon, mais je gère… » il secoua la tête peiné de la voir ainsi. « Ce n'était pas grand chose... » souffla-t-il du bout des lèvres en regardant le bout de ses semelles, il s'en voulait d'avoir blessée son amie et l'avoir plongé dans ses tourment sans le vouloir... il s'en voulait d'être incapable de la consoler après lui avoir causé de la peine... il savait d'or et déjà que cette nuit allait mal se passer pour lui, qu'il n'arriverait pas à se pardonner ça et que retourner au boulot allait être difficile le lendemain... affronter des pertes c'était parfois tuant pour le moral... parce qu'au final, il y avait autant de chance qu'une personne s'en sorte ou non... ce n'était pas toujours facile, il fallait s'accrocher et se battre pour les vies... et Lloyd voulait le faire, de tout son cœur, il voulait aider les gens et les sauver. Parce que personnes ne méritaient de mourir dans un accident. Pas quand c'était très douloureux. « Et sinon à part ça ? Donc tu es… Ambulancier, ça te plait ? Pas trop… » sa question mourut avant la fin et Lloyd sentit son cœur se tordre, elle se blessait en tentant pourtant de changer de conversation... il devait réellement venir à son aide pour se sentir utile et pas comme la pire des enflures. « J'aime, je me sens utile et je veux... sauver les gens... alors un peu d'aide, ce n'est pas grand chose, je fais de mon mieux... » avoua-t-il rapidement sans arriver à détacher son regard de la silhouette de sa vieille amie qui semblait prête à s'effondrer à tout instant. « Tu veux me parler de ta seconde fille ? Marilys c'est ça ? » questionna-t-il doucement. Pas pour effacer Camilya mais pour que la blonde ait une raison de penser à la vie et non à la mort. Il n'osa pas trop aborder le thème du père de la petite, il savait que Nastazià avait eu une... réputation dans le milieu, enfin, comme beaucoup de mannequins en soit, elle avait eu quelques partenaires mais jamais aucun sérieux... du coup, il ne voulait pas plus s'enfoncer en lui posant une question qui pourrait l'embarrasser ou la remettre mal à l'aise, il en avait assez fait pour aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyDim 5 Fév - 0:15

« Ce n'était pas grand-chose... » Souriant a peine, je lui lançais un faible petit sourire, c’était déjà bien, ces paroles étaient réconfortante, il était présent pour moi, il était là et c’était bien cela qui me plaisait ! il avait les mots pour réconforter, il aurait pu ne pas en avoir, Lloyd avait toujours été gentil, et ça me faisait d’ailleurs bizarre de ne pas le voir marié, ou bien même en couple, parce que dans le fond, Lloyd était un homme bien, et je ne doutais pas de ces capacités à rendre heureuse une femme… Il méritait de trouver le bonheur, la joie, l’amour, et tout un tas de truc plaisant… « Si, si… T’es un type bien Lloyd… » soufflai-je doucement en lui caressant la joue avant de la pincer pour le taquiner plus que de raison. Essayant de changer de sujet histoire de ne pas parler de Camilya trop souvent, j’en vins à lui demander alors s’il était bien ambulancier mais surtout s’il n’y avait pas trop… de mort… même si je ne dis pas le mot explicitement, je compris qu’il m’avait comprise… Et c’était ça le problème chez moi… « J'aime, je me sens utile et je veux... sauver les gens... alors un peu d'aide, ce n'est pas grand-chose, je fais de mon mieux... » Souriant en coin, plus de façon nerveuse qu’autre chose, j’essayais de penser à autre chose… Ce n’était pas facile, c’était loin de l’être dès qu’il y avait le mot sauver, ou mort dans une phrase, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Camilya, ma pauvre petite fille… elle me manquait terriblement et je n’arrivais pas à me débarrasser de cette sensation… « Tu veux me parler de ta seconde fille ? Marilys c'est ça ? » Souriant en coin, voyant qu’il essayait de m’aider pour que je pense à autre chose, je me mis alors à penser à elle. Ma petite Marilys… Elle était tout pour moi, et perdre la garde de ma fille n’était en rien plaisant… je me battais, j’essayais d’arrêter les drogues mais ça prenait du temps… ça prend toujours du temps… Heureusement que j’avais Rafaello à mes côtés, lui arrivait à m’aider, il avait cette patience que j’admirais tant, il était l’homme de ma vie tout simplement. Reniflant faiblement, j’inspirais quelque peu. « Oui c’est ça, Marilys, hum… elle a trois ans, un vrai petit ange… Elle est brune aux yeux bleus, comme son père, une vraie morfale, comme son père… Ils me dévalisent les placards ensemble… C’est une petite canaille aussi… Elle est adorable t’as pas idée… Je crois qu’elle est un petit génie pour son âge, plus tard je pense la faire examiner pour savoir… Attend… »[/color] Rapidement je me mise à fouiller dans mon sac en quête de mon portefeuille. Il y avait des photos d’elle. Cherchant hâtivement, je pris la dernière photo en date. Soit une photo avec Raf, Marilys et moi. On faisait très famille, d’autant plus que la petite lui ressemblait au vu de la couleur de nos yeux et de ses cheveux. La lui tendant je fis un faible sourire en m’approchant de lui. « La voilà, elle est belle hein ? » Soufflai-je doucement en souriant franchement. Cette photo était belle, terriblement parfaite à mes yeux. Ça faisait famille et c’était tout ce qui compté dans le fond pour moi…
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptySam 3 Mar - 10:45

Lloyd tentait du mieux qu'il pouvait d'améliorer cette situation pour le moins atypique... il était lancé sur un très mauvais sujet et il ne savait pas quoi faire pour s'en dépêtrer, il n'avait pas envie de mettre encore plus mal Nastazià, il avait assez fait de bourdes pour la journée jugea-t-il et il tentait vaillamment d'améliorer son cas. « Si, si… T’es un type bien Lloyd… » il baissa la tête, doutant pourtant des paroles de la blonde, il n'avait pas l'impression d'en être un à cet instant, juste un gars malchanceux et maladroit. Cela dit, elle lui caressa la joue lui faisant relever la tête, surpris de ce geste si familier et tendre à la fois, il allait dire quelque chose mais elle le pinça avant qu'il ne le fasse, il ne put s'empêcher de sourire. Elle venait de faire ça pour lui faire penser à autre chose, autant à lui, qu'à elle quelque part, elle s'occupait l'esprit comme elle pouvait, la moindre des choses étaient de l'y aider.

Lloyd balaya rapidement son boulot, parlant de l'essentiel avant de changer de sujet le plus rapidement possible, il avait fait assez de mal comme ça à Nastazià, il ne fallait pas pousser plus loin. Alors il parla de la seconde fille de Nasta, une petite qu'il ne connaissait pas mais qu'il imaginait mignonne... il pria pour le bien de tous qu'elle ne ressemble pas trop à sa sœur aînée... ce serait douloureux pour Nasta de voir une fille ressemblant si fort à son aînée sans pour autant que ce soit elle... « Oui c’est ça, Marilys, hum… elle a trois ans, un vrai petit ange… Elle est brune aux yeux bleus, comme son père, une vraie morfale, comme son père… Ils me dévalisent les placards ensemble… C’est une petite canaille aussi… Elle est adorable t’as pas idée… Je crois qu’elle est un petit génie pour son âge, plus tard je pense la faire examiner pour savoir… Attend… » il sourit faiblement, une petite brune, il s'était préparée à une blonde, comme Nasta, comme Camilya mais quelque part, sa différence n'était pas plus mal. La russe en parlant de sa fille avait repris des couleurs et se mit à fouiller dans son sac à la recherche de son porte-feuille où elle avait une photo de sa fille. Lloyd attendit patiemment qu'elle lui tende une photo de la petite avec elle-même et... son père ? Ils se ressemblaient du moins aux yeux de Lloyd, même couleur de cheveux, même yeux bleu. « La voilà, elle est belle hein ? » Lloyd opina de la tête avant de sourire. « Très belle ! Elle a tes yeux ! Elle a l'air pleine d'énergie en tout cas ! » avoua Lloyd en regardant une nouvelle fois l'enfant, elle semblait adorable. « C'est son père je présume ? » demanda-t-il faiblement en pointant l'autre homme sur la photo. Du moins, c'était ce que la photo renvoyait, ils semblaient tous si proches, comme dans une famille, alors c'était facile d'imaginer qu'en effet c'était le cas. Ils semblaient unis, soudés et proche, un beau portrait de famille... un pincement au cœur se fit sentir chez lui, il ne manquait que Camilya pour avoir le tableau parfait quelque part. Mais ça, il ne pouvait l'exprimer à voix haute.
Désolée pour l'attente, puis c'est court, je m'excuse tellement Crying or Very sad
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyDim 4 Mar - 19:17

C’était toujours bizarre de retrouver des gens que l’on avait pas vu depuis des années, pour ma part j’avais toujours une pointe de nostalgie, encore plus quand la dite personne avait pu connaitre ma fille, Camilya… Je savais que je devais faire face a des demandes vis-à-vis d’elle, des nouvelles ou tout autre truc du genre… et je pouvais comprendre ça ne venait pas à mal, je m’en doutais bien tout de même… Mais moi j’avais toujours du mal et c’était ainsi. J’avais beau essayer de faire la part des choses. Impossible. Heureusement que je m’améliorais tout de même, Lloyd n’avait pas eu droit à la vraie Cannelle qui pète son plomb et cherche littéralement à se planter une aiguille dans la veine pour s’injecter sa dose de drogue. J’avais changé… Lui donnant la photo de ma fille, une photo de famille plus précisément, je me rapprochais de lui pour la voir. J’étais une accro des photos je devais l’avouer… « Très belle ! Elle a tes yeux ! Elle a l'air pleine d'énergie en tout cas ! » Souriant en coin, je regardais la photo en me souvenant parfaitement de ce moment. Rafaello et elle s’entendait tellement bien, j’étais tout de même heureuse de voir qu’il faisait un bon père pour elle… J’étais enfin comblée et j’arrivais plus ou moins à faire mon deuil pour Camilya… « C'est son père je présume ? » Relevant le regard à la question, la réponse qui me venait en tête était non… Mais ça personne ne le savait… Elle lui ressemblait tellement que personne ne pouvait se poser de question de toute façon… A mes yeux, dans mon cœur, Rafaello était son vrai père. Ni plus ni moins. « Oui c’est son père. Ils sont beaux tous les deux… Tu sais j’ai enfin trouvé le bonheur… Il m’apaise, il m’aide à avancer, et l’énergie et le côté coquin de cette petite me change les idées… » soufflai-je lentement en souriant un peu plus. Prenant la photo dans mes mains je l’a fixais un long moment avant de la ranger en soupirant faiblement. Il manquait Camilya dessus mais il ne fallait pas que j’y pense, cela me détruirait plus que de raison… Je ne devais plus y penser. « Tu verras quand tu auras des enfants… C’est tellement… On les aime, on serait prêt à tout pour eux ! Je donnerais ma vie… J’aurais donné ma vie… » Susurrai-je sans finir ma phrase, sachant pertinemment qu’il me comprenait. Je n’avais pas besoin de prononcer les mots… Inspirant lentement je serrais doucement mon sac contre moi en souriant en coin. « Sinon tu allais vers ou ? Je te retiens peut être ? Je ne voudrais pas te retenir ou autre faudrait pas que tu te fasses gronder… » soufflai-je en souriant en coin lui lançant un regard quelque peu amusé pour le coup.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyMer 28 Mar - 11:03

Lloyd trouvait Nastazià forte, très forte même, parce que malgré les malheurs qui avaient frappés sa vie, elle avait continué de se battre, d'avancer, ça n'avait pas dû être facile, ça il n'en doutait pas. Mais en voyant la photo de sa petite famille, c'était clair qu'elle s'était tout de même battue pour sa vie, pour cet autre petit enfant qui était son unique désormais. « Oui c’est son père. Ils sont beaux tous les deux… Tu sais j’ai enfin trouvé le bonheur… Il m’apaise, il m’aide à avancer, et l’énergie et le côté coquin de cette petite me change les idées… » C'était une bonne mère, ça non plus, il n'en doutait pas le moins du monde. Elle offrait un excellent cadre familiale, ça se ressentait sur la photographie, un petit cocon parfait pour une petite fille pour s'épanouir avec sa mère & son père. Il souriait légèrement, c'était sincère. Il était impressionné par cette russe que beaucoup jugeait de "juste" belle, mais à ses yeux, Nastazià était autre chose qu'un mannequin, c'était aussi une battante. « Tu verras quand tu auras des enfants… C’est tellement… On les aime, on serait prêt à tout pour eux ! Je donnerais ma vie… J’aurais donné ma vie… » il comprit le message et il déposa une fraction de secondes sa main sur l'épaule de la blonde, voulant montrer qu'il avait compris. Il pensa alors à sa phrase, il ne s'était jamais vu avec une famille. A vrai dire, il ne s'était jamais vraiment vu comme un adulte alors... « Je sais pas vraiment si je suis prêt pour être père... mais oui... si j'aime ma famille autant que tu aimes la tienne, je devrais pas trop mal m'en tirer... » oui il avait l'âge pour être père, mais ça semblait tellement abstrait... surtout qu'il avait peur d'être vraiment nul, c'est pas comme si l'exemple donné par son père était l'exemple à suivre... il grimaça quelque peu à cette pensée, ce serait sans doute un père pitoyable et il ne voulait imposer ça à aucun petit être innocent. Pour l'instant tout du moins.

« Sinon tu allais vers ou ? Je te retiens peut être ? Je ne voudrais pas te retenir ou autre faudrait pas que tu te fasses gronder… » Lloyd éclata de rire à ça et il secoua la tête avant de hausser les épaules. « J'allais juste voir un pote qui habite dans le coin ! » indiqua-t-il en montrant une route un peu plus loin. « On avait pour projet de jouer à la X-Box toute l'aprem en buvant des bières. Grand projet quoi... » rigola Lloyd, ça semblait si dérisoire après tout ce que lui avait avoué la russe. « C'est surtout toi que je retiens depuis tantôt... tu dois avoir envie de rejoindre ton petit-copain & ta fille... vas-y si tu veux, ça m'a fait plaisir de te revoir en tout cas et de parler avec toi de... tout ça » éluda-t-il au dernier moment, mais ses paroles étaient tout de même sincère, elle avait des gens qui l'attendaient, une famille, un foyer où rentrer et où elle avait sa place. Il ne pouvait pas la retenir plus longtemps de là où elle avait besoin de se retrouver.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyLun 2 Avr - 23:46

« Je sais pas vraiment si je suis prêt pour être père... mais oui... si j'aime ma famille autant que tu aimes la tienne, je devrais pas trop mal m'en tirer... » Souriant doucement, je pouvais amplement le comprendre. On n’est jamais prêt de toute façon. Qui l’est vraiment ? On a toujours ces moments d’appréhension, on a des doutes, on se demande si on fait bien ou pas, même si on est parents depuis des années. J’étais parents depuis huit ans, l’âge qu’aurait dû avoir ma petite Camylia, et je doutais encore quand je disais certaines choses à Marilys. En général les doutes venaient lors d’une punition ou d’un moment où l’on n’est pas content. « Tu sais, même quand on est parent, on a toujours des doutes, ou on se dit qu’on était finalement pas prêt. C’est toujours en nous… » Marmonnai-je doucement en lui lançant un regard compatissant. Peu de temps après, j’en vins alors à lui demander si je n’étais pas en train de le déranger ou de le retenir, il devait surement aller quelque part, et j’étais là, en train de papoter l’air de rien avec lui. Son rire me soulagea quelque peu mais bon, tout de même, sait-on jamais… « J'allais juste voir un pote qui habite dans le coin ! » Suivant rapidement son geste, je ne pus m’empêcher de sourire faiblement. « On avait pour projet de jouer à la X-Box toute l'aprèm en buvant des bières. Grand projet quoi... » Haussant un sourcil, je ne pus m’empêcher de rire aux éclats. J’imaginais parfaitement la vision, pas de souci pour ce genre de chose ! Une Play, de la bière et on pouvait être sûr de réunir par mal d’homme ! Avachis sur le canapé, à jouer, et à insulter l’autre celui qui gagne alors que le gagnant joue le fier. Des hommes tout simplement, ni plus ni moins ! Heureusement que Rafaello n’était pas comme ça, mais il était sûr que quand Marilys grandirait et se mettrait à ce genre de jeu, il jouerait avec elle, je ne me faisais pas de souci pour cela… « C'est surtout toi que je retiens depuis tantôt... tu dois avoir envie de rejoindre ton petit-copain & ta fille... vas-y si tu veux, ça m'a fait plaisir de te revoir en tout cas et de parler avec toi de... tout ça » Rougissant faiblement, ça m’embêtait tout de même un peu de lâcher Lloyd, sachant que l’on ne s’était pas vu depuis tellement d’années. Mais Rafaello m’attendait et Marilys devait surement me réclamer aussi, sachant qu’ils étaient ensemble. Puis il devait bosser dans quelques instants, donc je passerai la nuit toute seule… ça m’énervait d’ailleurs, de passer la nuit toute seule, mais lorsqu’il revenait c’était toujours tellement bon… Un soulagement et un plaisir. « Le cliché basique des hommes ça ! Heureusement que le mien n’est pas trop comme ça, mais je suis sûre que si on a un fils plus tard… Il jouera avec lui ! » Un fils ? Avoir un autre enfant moi ? Pour le moment c’était surtout hors de question. « C’est vrai que j’ai ma petite famille qui m’attend… Tu veux mon numéro ? On pourrait se revoir quand même… ça faisait si longtemps ! Je viendrais avec Marilys faut que je te la présente tout de même… Tu verras elle est géniale ! » Attrapant rapidement de quoi écrire dans mon sac, je fouillais pour prendre un bout de papier et lui donner alors mon numéro de téléphone personnel, chose que peu de personne avaient, je n’aimais pas mélanger boulot et vie privée, c’était éreintant à la longue.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd Des retrouvailles assez... Innatendus. || Lloyd EmptyLun 9 Avr - 16:50

« Tu sais, même quand on est parent, on a toujours des doutes, ou on se dit qu’on était finalement pas prêt. C’est toujours en nous… » cela ne rassura pas du tout Lloyd, il s'était imaginé avoir un déclic... apparemment, ce ne serait pas le cas... et vu comme il était, il restait persuadé de faire tôt ou tard une bêtise. Et s'il faisait tomber son bébé ? Il pâlit dangereusement, il n'était pas prêt pour un enfant. Jamais. Il serait nul comme père, il n'avait pas vraiment d'exemple, son père étant aussi chaleureux qu'une porte de prison, il ne pouvait pas prendre exemple sur lui ! C'était supposé faire quoi un bon père ? Finalement, il chassa cette pensée, ce n'était absolument pas dans ses projets actuels de toute façon. Il devait trouver une mère potentielle... se décider à se mettre avec, l'épouser, avoir une maison, acheter un chien et puis penser à un enfant. Il y avait un ordre à respecter et il était encore loin d'avoir atteint la case un. La mère potentielle de ses futurs enfants potentielles n'étaient absolument pas dans le schéma de sa vie actuelle. Pas du tout même. Alors il pouvait profiter tranquillement et respirer paisiblement. Pas d'enfants à l'horizon.

Finalement, il parla de son projet du reste de sa journée, et cela fit sourire Nastazià, c'était assez cliché évidemment de jouer à la console, ça faisait aussi un peu gamin, mais Lloyd n'avait jamais connu tout ça avant, il n'avait jamais pu jouer à ce genre de choses et il découvrait avec les mêmes yeux qu'un adolescent le plaisir de battre un pote dans un match de foot ou de zigouiller à coup de mitraillette des gens en ligne... il n'était pas bon du tout au début, mais à force d'avoir passé des journées à jouer avec Eduardo, il avait fini par apprendre quelques bonnes techniques. « Le cliché basique des hommes ça ! Heureusement que le mien n’est pas trop comme ça, mais je suis sûre que si on a un fils plus tard… Il jouera avec lui ! » il sourit à son tour. « Tu sais, je suis content que tu aies trouvé quelqu'un de bien... quelqu'un avec qui tu te vois encore avoir des enfants. C'est bien d'avancer Nasta ! » dit-il avec conviction, en pensant réellement ses paroles.

Quoiqu'il en soit, il lui fit remarquer que des deux, c'était sans doute elle qui était le plus attendue, elle avait une famille après tout. « C’est vrai que j’ai ma petite famille qui m’attend… Tu veux mon numéro ? On pourrait se revoir quand même… ça faisait si longtemps ! Je viendrais avec Marilys faut que je te la présente tout de même… Tu verras elle est géniale ! » il hocha aussi tôt la tête avant de prendre le bout de papier que venait de lui tendre la blonde, il lut le numéro avant de finalement mettre le papier dans la poche de son jean. « J'espère qu'elle m'aimera bien, j'aime bien jouer avec les enfants, je les trouve tellement plus innocent et intelligent. Et on se reverra quand on aura plus de temps, ça m'a fait plaisir de te revoir en tout cas. » avoua alors Lloyd avant de sortir de son porte-feuille une carte de visite avec son numéro. C'était un vieux réflexe qu'il avait gardé de sa vie d'avant. Sauf que d'ordinaire, il ne donnait plus cette carte à personne. « Au revoir » souffla Lloyd en faisant un signe de main. Cette rencontre inopiné avec quelqu'un de son passé venait de le retourner & le toucher...

Je pense qu'on a fini non ? 28 sauf si tu as quelque chose à rajouter ? 28 je sais pas '-' en tout cas, ce Rp m'a touché, j'étais sad à certains moment Sad
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