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i should have known better than you ☂ CLYDE

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MessageSujet: i should have known better than you ☂ CLYDE i should have known better than you ☂ CLYDE EmptyMar 8 Nov - 12:56

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« Je laisse un mot sur un papier, c'est quelques lignes d'un visage que je dessine. J'te fais une place sans hésiter, et je m'inspire de nous, j'imagine. Et puis je laisse au hasard quelques mots pour nous, comme pour marquer mon passage, dire que je pensais à toi. »


Il avait quitté l'appartement tôt ce matin-là. Clyde dormait encore lorsqu'il avait franchi, à pas de loup, le seuil de leur immeuble. Dehors, le temps n'était pas ensoleillé et la matinée peinait à se réveiller. L'atmosphère était froide, suffisamment froide pour obliger Brennan à ramener contre son cou l'écharpe qu'il avait empruntée à son colocataire. Habillé d'un cardigan beige en laine qui lui tenait suffisamment chaud pour ne pas avoir à supporter le poids d'une veste, il avait affronté le froid sans se soucier de la fatigue dans laquelle son corps était encore plongé. Il était tôt, c'était un samedi, et Brennan aurait dû profiter du froid pour se serrer d'avantage contre le corps chaud de son colocataire, de son ami, de son amant. Au lieu de ça, il avait préféré lever les draps doucement, marcher délicatement jusqu'à la salle de bain, prendre une douche le plus discrètement possible et s'habiller dans le silence avant de fermer derrière lui le loquet de leur porte. Il était tôt, certes, mais jamais suffisamment tôt pour admirer la beauté d'une ville qui sortait doucement de sa torpeur. La magie de la Grande Pomme ne résidait pas uniquement dans son côté "hectic" et "busy". Les heures de rush étaient forcément admirables mais il y avait une période entre la cacophonie de la journée et le chaos de la nuit qui était particulièrement magique. Une période que chérissait tous les amoureux de la nature, dont faisait partie Brennan. De là où il venait, on mettait un point d'honneur sur l'environnemental, on refusait tout geste insensé envers la nature et on défendait les droits de chacun, animal ou végétal. S'enfuyant dans cette légère brume qui s'était levé la veille au soir sur la Grande Pomme, Brennan hêla un taxi qui le conduisit directement à l'entrée de Central Park. Le calme environnant, c'était de ça qu'il se nourrissait, de ça qu'il vivait. En Nouvelle-Zélande, les paysages étaient magnifiques, les décors mirobolants. A New York, il y avait peu de verdure mais ici, à Central Park, c'était juste incroyablement fabuleux.

Il marchait à une allure lente, il n'était pas pressé, il n'allait nul part. La différence entre un samedi matin et n'importe quel autre jour de la semaine à NYC, c'était tout simplement qu'en week end, les gens étaient plus calmes, moins pressés, ils ne courraient pas à gauche à droite, à la conquête du temps et des minutes. C'était appréciable, cette matinée était fraiche mais douce. Cottoneuse même ! Alors doucement, il marchait, déambulait. Il ne savait pas du tout où il se rendait mais il aimait ce qu'il voyait. Clyde ne se demanderait certainement pas, à son réveil, où pouvait se trouver Brennan puisque celui-ci lui avait laissé un mot sur la table de la cuisine. Il fallait aussi savoir que leurs emplois du temps ne concordaient pas souvent et qu'il était dur pour eux de trouver des instants parallèles pendant lesquels ils pouvaient passer du temps ensemble. Vivre à deux était du coup la meilleure solution pour ne pas se perdre de vue. Et puis, Brennan tenait énormément à Clyde, même s'il ne le lui disait pas toujours. Leur amitié était sincère, était profonde. Sûrement ce qu'il y avait de plus vrai et de plus précieux dans la vie de Brennan à ce moment-là.
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MessageSujet: Re: i should have known better than you ☂ CLYDE i should have known better than you ☂ CLYDE EmptyVen 11 Nov - 14:28


    Les lits sont très possessifs, ils ne veulent pas faire sortir leurs propriétaires le matin et ils préfèrent qu'on reste avec eux, bien au chaud. En même temps, l'extérieur offre moins davantage que les lits. Dehors, il fait froid, il faut rester debout et ce n'est pas confortable tout le temps. Sans oublier que les gens sont méchants, dehors, alors que, dans un lit, ils sont gentils en général. Mais, on ne peut pas malheureusement faire sa vie dans un lit. Ça serait le rêve mais c'est impossible : il faut inévitablement en sortir. Clyde Ainsworth aimait beaucoup son lit, il l'adore même. Il y passe de nombreux moments et y a vécus de très bons moments, seul ou accompagnés. Il aime être au chaud, dedans, et c'est toujours très difficile pour lui d'en sortir. Surtout lorsqu'il fait froid dehors, ou bien encore que c'est tôt le matin. Le pire serait sans doute de devoir sortir de son lit, tôt, le matin, alors qu'il fait froid dehors et que c'est le week-end. Période de la semaine ou il travaille peu, voir pas du tout. Le repos du guerrier, comme on dit, est quelque chose de sacré qu'il ne faut pas perturber. Et ça, Brennan Carlyle le sait très bien. Le bel architecte a donc pris grand soin de faire le moins de bruits possibles, lorsqu'il s'est réveillé aux alentours de 06h00 du matin, en ce frais samedi. Il en a fait tout autant en prenant sa douche et en s'habillant, puis en prenant ses affaires et quittant l'appartement. Clyde n'a alors pas trop réalisé que son colocataire était partit et n'était plus dans le même lit que lui. Mais, pendant les heures qui suivis, inconsciemment, l'acteur a plus tourné dans le lit, changeant de côté et de postures, que pendant le reste de la nuit. Il est habitué à la présence de son Brennan à côté de lui et, même en dormant, il se rend compte de son absence.

    Ce n'est que trois heures plus tard, à 09h00 du matin pour être précis, que le téléphone portable de Clyde se mit en route et que le réveil s'activa. Un petit rituel que le jeune homme respecte à la lettre, afin de combattre son insominie : se forcer à se lever à 09h00, tous les jours, même s'il veut encore dormir. La seule exception qu'il s'autorise, c'est lorsqu'il est malade. Et encore. Clyde prit son téléphone portable et, en deux-trois manipulations sur la clavier, coupa la réveil. Puis, il ouvrit doucement les yeux tout en s'étirant. C'est en mettant sa main sur le côté où avait dormit Brennan que l'américain remarqua l'absence de son meilleur ami. Intrigué, il sortit du lit et se leva (nu, au passage). Il ne vit personne dans le salon et ce n'est que dans la cuisine qu'il vit un mot, l'informant que Carlyle était partit faire un tour et rentrera plus tard. Clyde se frotta le visage et bailla un peu. Il se mit alors un chocolat chaud qu'il but rapidement. La chaleur se répandit dans son corps et l'aida à se réveiller. Il aéra ensuite l'appartement, fit son lit et alla prendre une douche. Une fois terminé, il enfila un sweat-shirt à manches longues, avec une veste par dessus, un jogging noir et une paire de baskets. Son iPod aux oreilles, le jeune homme décida alors d'aller faire un peu de jogging à Central Park. Refermant l'appartement et prenant la route du parc, il ne se doutait pas de qui il allait rencontrer là-bas.


Dernière édition par Clyde W. Ainsworth le Sam 19 Nov - 13:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: i should have known better than you ☂ CLYDE i should have known better than you ☂ CLYDE EmptyJeu 17 Nov - 11:16

Les matinées d'hiver étaient ses préférées. Les matinées d'hiver étaient celles qu'il affectionnait tout particulièrement. Le silence, la fraîcheur, l'atmosphère cotonneuse, la douce effluve des épis de sapins, cette légèreté. Il adorait l'hiver, tout autant qu'il pouvait parfois le détester. Rien n'était pire que de ne plus sentir ses oreilles tellement celles-ci étaient congelées, encore pire était la sensation de la fine couche de neige qui se glissait dans vos fringues et vous collait à la peau. Tranquillement, il avait quitté son appartement pour retrouver la quiétude de l'extérieur, pour retrouver la sérénité de cette belle matinée. Le soleil était là, tapant, mais le fond de l'air était mordant, piquant, froid ! Ramenant son écharpe contre ses joues, il continuait de marcher, admirer les paysages. Central Park avait cet effet magique que de le ressourcer, de l'aider à s'y retrouver. Il n'y avait, selon lui, rien de mieux pour mettre au clair ses idées que de venir se balader par ici. D'autant plus qu'à Central Park, il n'y avait que très peu de violence et que cet espace vert était comme une bulle au centre du chaos de la ville de New York, un endroit très apprécié, un endroit très fréquenté. Pas ce matin-là, fort heureusement. Il déambulait sur les chemins de terre lentement, il ne croisait que très peu de personnes. Peu téméraires, les new yorkais préféraient largement rester au lit par des temps pareil, surtout en matinée et lorsque, de surcroît, c'était un samedi, un week end, un jour de congé. Les bras croisés sur sa poitrine, il n'avait de cesse que d'avancer. L'esprit vagabondant, il posait de temps en temps sur les habitants courageux qui se risquaient à un petit footing matinal, un peu de sport. Il souriait bêtement, simplement ravi de cette matinée, de cette solitude dans laquelle il avait, parfois, besoin de se retrouver. Car s'il y avait bien une chose qu'on lui avait enseignée étant petit, c'était qu'il n'y avait jamais rien de plus vrai que la remise en question, que la réflexion. Garçon intelligent, garçon sensé et surtout responsable, aujourd'hui, il n'était qu'un simple stagiaire dans une grande boîte d'architecture, lui qui aspirait à beaucoup plus d'ambition, il fallait avouer qu'il vivait cette expérience assez mal. La vie, encore une fois, semblait vouloir lui couper les ailes, il tournait dans ces bureaux, distribuait le courrier et préparait des cafés tout en se sentant comme un loup en cage. Il n'aimait pas son job, il n'aimait pas ses supérieurs ni ses collègues. C'était une torture insoutenable que d'avoir à jouer les sous-fifres de tant de monde, de tant de désinvolture. Malheureusement, il savait qu'il devait passer par là pour pouvoir s'offrir un avenir convenable et puis… il y avait Clyde !

Clyde, c'était son ami, son amant, son bashert, son ennemi parfois. Clyde, c'était tout ce dont il avait vraiment besoin, sa dose d'héroïne, son obsession. Clyde était un homme mur, un homme malin, sournois et parfois un peu sadique mais tellement adorable, tellement gentil, tellement attentif. Ils s'étaient rencontrés 5 ans plus tôt, ils n'avaient jamais été aussi proches qu'aujourd'hui. Même si, nombreuses étaient les fois où ils s'étaient tout simplement tournés le dos, il fallait avouer qu'ils étaient aujourd'hui encore plus proches qu'à l'accoutumée. Entre eux, c'était pire que le jeu du chat et de la souris, c'était de la tentation, de l'affection et du rejet, des déceptions. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec eux, ils ne savaient jamais sur quel pied danser. Ils s'appréciaient, énormément, intensément. A tel point que ça leur était insupportable d'être séparé, à tel point que Clyde n'avait pas hésité à inviter Brennan à vivre chez lui. Une liaison torride, une relation indestructible. Un point d'ancrage sur lequel notre jeune stagiaire s'appuyait énormément. Sa famille n'étant pas suffisamment près de lui pour lui apporter les coups de pieds au cul qu'il avait parfois besoin, c'était à Clyde qu'incombait ce rôle. Alors oui, en y repensant, leur histoire pouvait paraître malsaine mais tellement essentielle. Rien qu'en y pensant, un fin sourire se dessinait sur les lèvres de Brennan, impossible pour lui d'envisager la suite sans la frimousse adorable de son ami. D'ailleurs, en parlant du loup, voilà qu'il vit au loin une silhouette qu'il connaissait que trop bien s'approcher, en courant. Brennan ne put s'empêcher de sourire, s'arrêtant net dans sa marche. Clyde courait, Clyde était là. Alors il l'attendit, il s'appuya contre l'un des bancs et laissa son ami s'approcher suffisamment. Lorsque Clyde fut bien assez prêt pour l'entendre, Brennan ne put s'empêcher de lancer, sur un ton taquin et espiègle. « Prends bien soin de ce corps, tu as raison. J'y tiens ! » ne put-il s'empêcher de plaisanter alors que Clyde termina sa course près de lui.
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MessageSujet: Re: i should have known better than you ☂ CLYDE i should have known better than you ☂ CLYDE EmptySam 19 Nov - 13:03


    Clyde a toujours eut une forte préférence pour l'hiver. Ce n'est pas compliqué, il déteste l'été. Pourtant, il est né pendant cette saison. Mais, c'est plus fort que lui, il ne supporte pas cette saison. Il faut chaud et sec. On transpire rien qu'en faisant quelques pas. On a la peau sèche et on peut se mettre entièrement nu, on a quand même chaud. Quand nous sommes étudiants, cette saison représente les vacances. Mais, ça ne dure pas tout le temps. En plus, Clyde ne peut manger des plats qu'il affectionne tout particulièrement, car il est plus commun d'en manger en hiver, notamment parce qu'ils sont chauds. Le jeune homme préfère LARGEMENT la saison hivernale, pendant laquelle on peut bien se couvrir, avoir une peau toute douce et s'habiller de façon plus facile. En plus, pendant cette période, ont lieu les deux fêtes que le jeune américain affectionne tout particulièrement : Halloween et Noël. Il y a aussi Thanksgiving, mais Clyde aime un petit peu moins. En plus, il aime la pluie ainsi que la neige. Un petit peu moins le vent, qui est beaucoup plus désagréable. Certes, c'est bizarre d'aimer ce genre de choses, mais c'est le cas de Clyde. Aller faire une promenade sous la pluie, avec ou sans parapluies, ne le dérange absolument pas. Quand à la neige, il serait capable de rester des heures à la regarder tomber à la fenêtre, et d'aller ensuite jouer avec dehors, à faire des bonhommes de neiges par exemple. Ensuite, il rentrerait chez lui et se ferait un bon chocolat chaud et mangerait des pâtisseries. Un vaste programme, certes calorique, mais que le jeune homme est sûr de mettre à exécution, d'ici la fin de l'année. Quand au poids susceptible de prendre, il peut l'évacuer en faisant du sport régulièrement et son petit jogging quotidien rentre donc en jeu.

    Pour sortir, Clyde était équipé. Une bonne paire de baskets aux pieds, une tenue chaude sans pour autant l’encombrer, son iPod chargé au maximum avec de nouvelles musiques dessus, il courut pendant une petite heure à travers Central Park. Le jeune homme aimait bien cet endroit : un coin de verdure perdu dans le veste étendu du béton. C'était, à la limite, bizarre et troublant de voir les gratte ciel côtoyer les arbres, dans cette folie qu'est New-York. Mais, pourtant, c'est bien le cas et, qu'on vivent ici depuis un an ou depuis toujours, on ne peut qu'être émerveillé devant ce spectacle. Il n'y avait pas trop de monde, dans le parc. Les gens préfèrent rester chez eux au chaud, profitant du samedi matin. Puis, Central Park, vers ses heures-là, est surtout fréquenté par des coureurs et des coureuses. Il y a beaucoup plus de monde l'après-midi. D'ailleurs, à propos d'après-midi, Clyde se demande de quoi sera constitué le sien. Naïvement, hier soir, il avait penser qu'il le passera (voir même passerait le week-end) en compagnie de Brennan et ne serait pas sortit pendant, restant chez eux tranquillement. Mais, encore faut-il que le jeune stagiaire rentre chez lui, qu'il ne fasse pas de rencontres et qu'il ne revienne que pour mieux repartir à son travail. C'est tout juste presque si Clyde n'en voulait pas déjà à son homme si jamais il faisait ça. Pour une fois qu'il a un week-end de libre ! Quoiqu'il en soit, l'expression '' quand on parle du loup, on en voit le bout de la queue '' sans mauvais de jeux mots ou pas, est plus vrai que jamais, car Clyde rencontra Brennan à la fin de son parcours. Décidément, ce dernier connait par cœur les habitudes de son colocataire. « Prends bien soin de ce corps, tu as raison. J'y tiens ! » dit-alors Brennan. Clyde ralentit et arrêta sa course. Il retira ses écouteurs et coupa son lecteur de musiques. Il fit exprès de bien prendre son temps, pour ne pas jouer les addict. Puis, il regarda Brennan. « C'est pas pour autant que tu es resté ce matin. » répliqua un peu le jeune acteur, déçu de ne pas s'être réveillé au côté de son amant. « Sinon, ça été ta promenade ? » demanda Clyde, sur un ton plus doux cette fois.
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MessageSujet: Re: i should have known better than you ☂ CLYDE i should have known better than you ☂ CLYDE EmptyLun 21 Nov - 11:54

L'hiver était rude, surtout dans la région. Même si l'on imagine mal la neige recouvrir la ville de NYC lorsqu'on se l'imagine, il faut admettre que lorsqu'elle arrive, généralement, elle ne se contente pas d'embellir les rues de la grande pomme mais s'amuse à parcourir celles-ci en compagnie d'un vent sévèrement frais et mordant. Un vent qui, généralement, vous poussait à ne pas quitter votre demeure, à rester bien au chaud, à l'abri, sous vos couvertures. Le mieux, dans ces cas-là, c'était de ne pas rester seul, d'avoir quelqu'un contre qui vous blottir, quelqu'un qui prendrait du plaisir à vous réchauffer, à vous serrer contre lui. NYC en hiver, c'était à la fois romantique et vraiment pas pratique. Les taxis ne circulaient plus, les transports en communs étaient souvent bloqués et les métros n'étaient pas au top de leur forme. Les gens évitaient de sortir, sinon pour travailler. Si Brennan n'était pas du genre à se calfeutrer toute la sainte journée chez lui, il adorait néanmoins l'odeur du bois dans la cheminée et la chaleur d'un bon chocolat chaud, blotti contre le torse musclé de Clyde, à rêvasser en toute tranquillité. Mais il adorait l'hiver, en dehors des effluves réconfortantes du pain d'épices et des sucreries, il appréciait la fraîcheur du vent, la neige qui se posait sur les arbres et la beauté des paysages. La tranquillité qui se dégageait de cette période à la fois magique et mystérieuse, l'atmosphère cotonneuse dans laquelle on pouvait facilement évoluer lorsque l'hiver frappait à votre porte. Oui, Brennan n'était pas comme tout le monde, il avait tendance à apprécier ce que l'on détestait. De la pluie aux bourrasques de vent, il aimait avant tout la nature, ses mystères et ses humeurs changeantes, variables. La découverte de celle-ci le rendait bien plus épanoui que n'importe lequel des bons films. Et même si parfois, il s'abandonnait dans les bras de son amant et à des plaisirs bien plus futiles et fugaces comme l'étaient les séries télévisés ou les bars, Brennan n'en oubliait jamais pour autant ses origines, ses racines. L'avantage d'être Néo-Zélandais ? C'était sûrement les valeurs traditionnelles qu'on vous inculquait là-bas. Oui, Brennan était un garçon très bien élevé et surtout très proches des mœurs de son pays, de ses ancêtres. La nature était pour lui ce qu'il y avait de plus précieux ici-bas, c'était certainement parce qu'on lui avait toujours appris à respecter l'environnement qu'il était ainsi, ce qui en soit, était plus une force qu'une faiblesse. Alors ce matin-là, comme souvent, il avait eu besoin de partir, de se retrouver un peu seul, de marcher. Et Clyde devait en avoir l'habitude puisqu'aujourd'hui, les deux comparses vivaient ensemble.

D'ailleurs, ce ne fut qu'une faible surprise pour le jeune stagiaire que de retrouver son amant dans le paradis qu'était Central Park. Faible car il savait qu'à l'accoutumée, son ami courrait, souvent. Il savait aussi que ce dernier prenait un engagement important envers son corps et qu'il aimait en prendre soin… sûrement pour son job, sûrement pour Brennan, aussi, un peu ! Du moins, le jeune stagiaire osait croire que son ami ne faisait des pompes pas uniquement pour les beau-gosses qu'il devait se taper quotidiennement à son travail mais aussi pour lui plaire, à lui, lorsqu'il rentrait à la maison, chez eux. Une simple pensée qui le fit sourire. A sa première remarque, Clyde ne manqua pas de répondre de manière sèche, désinvolte. « C'est pas pour autant que tu es resté ce matin. » Brennan ne prit pas la peine de répondre, il savait par habitude que de se lancer dans ce genre de débat ne menait à rien de bon et puis, il n'avait pas envie de se fritter avec Clyde, de si bonne heure. « Sinon, ça été ta promenade ? » Le jeune comédien non plus, apparemment. Puisqu'il s'adoucit quelque peu en lui posant alors cette question, changeant de sujet, du tout au tout. Souriant, Brennant plongea ses yeux dans ceux de Clyde. « Très bien, je te remercie. » lui répondit-il simplement, sur un ton candide, enjouré. « Je ne voulais pas te réveiller, je sais que tu bosses tard et je ne veux surtout pas que tu manques de sommeil par ma faute, sinon, crois-moi, j'aurais vraiment apprécié partager cette balade avec toi. » lui confessa-t-il sans se départir de son sourire. Mielleux, il l'était. A l'encontre de Clyde qui était plus bourrin et beaucoup moins romantique… quoi que ! Fallait-il avouer que leur situation n'était pas commune et puis, convoler avec un acteur du X, c'était loin d'être évident. « Je peux te proposer un petit-déjeuner ? » lui demanda-t-il alors.
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MessageSujet: Re: i should have known better than you ☂ CLYDE i should have known better than you ☂ CLYDE EmptyJeu 24 Nov - 18:20


    Ce n'était pas le premier hiver que Clyde passait à New-York City. Après tout, il était né et a grandit dans cette ville. Ce n'est pas, non plus, le premier hiver que le jeune acteur passe avec Brennan, son meilleur ami. Ils en ont déjà passés quelques uns ensembles, depuis qu'ils se connaissent. Mais, il s'agit du premier hiver qu'ils vont tous les deux passés ensembles, dans le même appartement, en tant que colocataires (en plus de tout ce qu'ils sont déjà, bien sûr). Lorsque Clyde parle de l'hiver, il veut parler de la période allant du mois d'octobre à décembre inclus. En particulier les fêtes de Halloween et de Noël, qui sont les fêtes qu'il préfère le plus dans l'année. Brennan est venu vivre avec Brennan qu'après Noël, l'année dernière. Ils n'ont donc pas passé cette fête ensembles. Mais, cette année, ça risque de changer et le jeune américain fera tout pour. Pendant des moments d'égarements, dans les transports par exemple, il se met à imaginer les moments passés avec Brennan, mangeant des biscuits tout en buvant des boissons chaudes. Bien sûr, il imagine aussi faire l'amour avec son amant, tandis que la neige se met à tomber au dehors, et que les deux hommes sont au chauds, dans leur appartement confortable. Quand aux fêtes de Thanksgiving ou bien encore de Noël, Clyde imagine ses fêtes dans les bras de Brennan, toujours dans ses bras. En fait, il voit ces moments (et le reste de l'année, aussi) uniquement auprès de l'homme qui partage sa vie, son jumeau, son double et, n'ayons pas peur du terme, son âme sœur. C'est donc pour cette raison, en outre, que Clyde n'a pas trop aimer le fait de se retrouver seul, à son réveil. Il préfère largement la présence de son trésor néo-zélandais, avec lui.

    Brennan ne broncha pas, face à la froideur dont avait fait preuve Clyde. Il faut dire que, depuis le temps qu'il le connait, il a finit par en avoir l'habitude et il ne va pas s'en plaindre. Limite, on peut penser et imaginer que ça fait partit d'un procédés normal, pour que Clyde soit de bonne humeur. Brennan l'a compris, l'accepte et laisse son amant agir de la sorte. A la limite, presque, ça l'amuserait. « Je ne voulais pas te réveiller, je sais que tu bosses tard et je ne veux surtout pas que tu manques de sommeil par ma faute, sinon, crois-moi, j'aurais vraiment apprécié partager cette balade avec toi. » Comme toujours, Brennan faisait le maximum pour faciliter la vie de Clyde et ne pas le déranger. C'est alors que le jeune acteur se sentit coupable d'être aussi dur avec son ami, alors que ce dernier veut avant tout aider son compagnon et ne rien faire qui puisse lui porter tort et préjudice. Un sourire apparut alors sur le visage de Ainsworth, qui commença alors par se détendre. « Tu sais très bien que je n'aime pas me réveiller quand je ne suis pas dans tes bras. » Un signal d'alarme retentit dans l'esprit de Clyde, lui disant qu'il est aller trop loin dans son discours et qu'il a trop démontrer sa capacité à éprouver des émotions humaines. Mais, en même temps, il s'agit de Brennan. Ce n'est pas n'importe qui : Clyde peut lui dire quasiment tout ce qu'il veut, ou presque, sans avoir de problèmes avec ça. Pour se racheter, le stagiaire proposa alors : « Je peux te proposer un petit-déjeuner ? » Il savait y faire, n'empêche, le Brennan avec le Clyde. Comme quoi ils ont bien fait de se trouver tous les deux. Souriant, haussant un peu les yeux, l'américain céda et accepta, bien que ça l'arrange et lui fait on-ne-peut-plus plaisir. « Si tu me l'offres, je veux bien. »
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MessageSujet: Re: i should have known better than you ☂ CLYDE i should have known better than you ☂ CLYDE EmptyLun 28 Nov - 16:26

Il avait appris à l'apprécier, à l'apprivoiser mais aussi à l'aimer. Aussi loin que pouvaient remonter ses souvenirs, ils s'étaient plus dès le premier regard, ils s'étaient entendus dès les premiers mots, ils n'avaient jamais cessé de se chercher, de se trouver, de se séparer, de se fuir et de s'aimer, encore. Leur histoire, leur relation, leurs sentiments étaient en dent de scie. Un jour ils s'aimaient à en perdre la raison, le lendemain ils s'en voulaient à en mourir. Clyde et Brennan, c'était loin d'être une histoire conventionnelle et simple, typique et banale, bien au contraire. Deux êtres qui s'étaient rencontrés pile au bon moment et qui, depuis, n'avaient cessé d'accroître leurs sentiments. Brennan pouvait jouer les hommes indifférents aussi longtemps que son orgueil le lui permettait, mais il savait au fond de lui que Clyde était l'homme dont il avait toujours espéré un jour la venue, son âme sœur, son bachert. Leur histoire était loin d'être simple à comprendre, à vivre et à supporter, mais lorsqu'on partage ce genre de sentiments, on ne cherche pas plus loin, on assume. Alors, à corps perdu, il s'était lancé dans cette romance, et à corps perdu, il avait assumé chacune de ses décisions. 5 ans qu'il connaissait Clyde, et jamais il n'avait cessé de l'apprécier, de l'aimer pour ce qu'il était et non ce qu'il aurait souhaité qu'il soit. Pour vivre dans la folie de cette relation, il fallait s'armer de patience, de volonté et de tolérance, il fallait garder l'esprit large et ouvert, il fallait être fort, téméraire mais surtout, il fallait de l'ambition et de la motivation. Et à ce niveau-là, le jeune Carlyle en avait à revendre. Pas un matin sans qu'il n'apprécie chaque minutes à passer avec son meilleur ami, pas une nuit sans qu'il ne bénisse le ciel d'avoir mis sur sa route cet ange atypique qui lui avait ouvert les yeux sur tant de chose. Car la magie de leur relation se basait sur l'échange, sur ce qu'ils partageaient avant tout, ce qu'ils s'apportaient mutuellement. Abnégation, force et courage, ils se supportaient, ils se soutenaient, ils s'encourageaient. Fort nous est de constater qu'à cet instant précis, il n'y avait rien de suffisamment puissant pour un jour venir se mettre en travers de la route de ces deux pairs qui, à leur apogée, s'aimaient à en perdre la raison.

« Tu sais très bien que je n'aime pas me réveiller quand je ne suis pas dans tes bras. » Brennan esquissa un sourire, touché. Il n'aimait pas, lui non plus, se réveiller loin de Clyde, mais parfois, les circonstances ne leur permettait pas d'ouvrir les yeux ensemble, parfois, il fallait savoir faire front à certaines obligations, certaines pulsions. Ce matin-là, Brennan avait quitté l'appartement pour faire le vide, pour se ressourcer un peu, pas pour fuir, il n'en avait pas besoin. S'il était parti, c'était avant tout pour respirer l'air frais de cette matinée hivernale, c'était pour entrer en communion, à nouveau, avec la nature et profiter de cette quiétude que vous offrait les matins froids de la Grande Pomme. Alors, touché, il rougit quelque peu, détourna son regard un instant avant de soutenir celui de Clyde, à nouveau. « Je suis sincèrement désolé de savoir que par ma faute, tu t'es levé du pied gauche. Je me rattraperais, je te le promets. » lui dit-il sans se départir de son sourire niais, mais touchant. Légèrement secoué par ce que Clyde venait de lui avouer, sans s'en apercevoir vraiment, Brennan sentait son cœur battre à tout rompre. Des deux, il était celui qui plaçait le plus d'espoir dans leur relation, des deux, il était celui qui s'était attaché le plus vite et qui aimait sans se soucier des conséquences. Des deux, il était certainement le plus démonstratif, mais pas le plus amoureux. Bien qu'il ne le sache pas, il sentait néanmoins que Clyde était aussi épris de sa gueule d'ange que lui était épris de son fichu caractère. Malgré tout, entendre pour une fois Clyde faire preuve de tant de sentimentaliste le fit rougir quelque peu, agréablement. Et lorsqu'il proposa à son amant de lui offrir un petit-déjeuner en guise de compensation, Clyde opina du chef, avant de lancer en souriant. « Si tu me l'offres, je veux bien. » Brennan ne sut retenir un rire franc qui s'échappait déjà de sa gorge. Bousculant tendrement son ami, il le prit par le bras pour avancer, en direction d'un tea-room qu'il connaissait. Le regard des autres ne le touchait pas du tout, il espérait néanmoins que cette proximité publique ne dérange pas Clyde, et qu'il ne le repousse pas. « Qu'est-ce que je ne ferais pas pour te voir sourire, Clyde. » se permit-il de lui dire en souriant, au moment-même où son bras attrapa celui de Clyde… La journée ne faisait que commencer, mais Brennan sentait qu'elle ne pourrait que bien se passer.
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MessageSujet: Re: i should have known better than you ☂ CLYDE i should have known better than you ☂ CLYDE EmptyJeu 1 Déc - 17:27


    Un signal d'alarme retentit alors, dans l'esprit de Clyde. Ce signal lui disait de faire attention et de ne pas trop dévoiler ses sentiments aux autres membres de l'espèce humaine. S'il y a bien une chose que le jeune américain déteste, c'est de devoir laisser entrevoir qu'il est capable d'éprouver un soupçon de sentiments, qui puisse le rapprocher du genre humain. C'est, à la limite, une honte et un sacrilège, contraire à toutes ces croyances. Clyde préfère passer pour une personne froide et méchante. Mais, au moins, on ne se jouera pas de lui. Car, dans le fond, c'est justement ça qui '' le bloque ''. Il a peur que, s'il montre de l'attachement envers quelque chose ou bien encore envers quelqu'un, ça lui retombe dessus. Il ne veut pas qu'on utile son attachement pour lui faire du mal, pour qu'on lui fassent de mauvais coups ou bien encore qu'on se moque de lui. Mais, Clyde ne doit pas oublier quelque chose d'important : il s'adresse à Brennan. S'il y a bien quelqu'un qui ne lui fera, sans doute, jamais de mal, c'est bien lui, c'est bien Brennan. Certes, le bel architecte en devenir a jouer de l'acteur par le passé. Ce dernier a eut mal et il en a même pleuré, parfois, rarement. Mais, ils ont tellement confiance l'un en l'autre que ça serait impossible si jamais l'un devait faire quelque chose de mal, à l'autre. Puis, il faut bien avouer que Brennan et Clyde s'aiment trop pour se faire, vraiment, du mal, dans tous les sens du terme. Il n'empêche que, malgré toutes ses raisons, l'éternelle petite voix demeure dans l'esprit de Ainsworth, qui ne cesse de lui dire encore et encore, de façon inlassable et persistante '' on ne sait jamais ''.

    Clyde accepta, néanmoins, l'invitation de Brennan. Même s'il était déçu de ne pas s'être réveillé à ses côtés, dans ses bras, le matin-même, Clyde se dit que son meilleur ami se rattrapera sans le moindre problèmes, très rapidement. Voir même dès aujourd'hui. « Je suis sincèrement désolé de savoir que par ma faute, tu t'es levé du pied gauche. Je me rattraperais, je te le promets. » promit alors Brennan, sans quitter son sourire aux légères allures de niaiseries. Serait-ce parce qu'il a aimer ce que Clyde lui a dit, sur le réveil loin de lui ? Veut-il se muscler les lèvres ? Ou bien (horreur pour le new-yorkais), Brennan est-arrivé à ses fins et a maintenant un moyen de pression sur le jeune homme ? Ce dernier préfère se calmer et arrêter de devenir paranoïaque. A la place, il reste sur sa première version, à propos du sourire du beau brun. Et, pour montrer que tout va bien dans le meilleur des monde, ou presque, Clyde n'hésita pas à dire : « Quand on rentrera, on aura qu'à faire l'amour. Je pense que je ne t'en voudrais plus, après ça. » Un sourire, coquin pour Clyde, apparut sur son visage. Puis, ils se dirigèrent vers un tea-room, non loin de l'endroit où ils se trouvèrent. Brennan prit le bras de son meilleur ami, un acte qui surprit le meilleur ami, justement. Il n'en avait pas l'habitude et n'était pas trop friand des démonstrations publiques. D'autant plus qu'elle était gratuite ! « Qu'est-ce que je ne ferais pas pour te voir sourire, Clyde. » Voilà une question intéressante, qui fit oublier le, léger, embarras de Clyde et qui le rendit plus disponible à ce geste de tendresse. Appelons-le ainsi. « Oui, justement, qu'est-ce que tu ferais ? » demanda Clyde, curieux et mourant d'envie de savoir les réponses.
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MessageSujet: Re: i should have known better than you ☂ CLYDE i should have known better than you ☂ CLYDE EmptyLun 5 Déc - 11:59

Il était souvent des évidences contre lesquels on ne pouvait parfois rien faire. Des évidences qui vous frappaient à telle puissance que vos jambes en vacillaient, en tremblaient et bien souvent, la force était telle que rien n'y résistait. Tel l'ouragan qui déchainait sa haine sur un village, ces évidences-là rasaient tout sur leur passage, vous laissant complètement abasourdi par la violence du choc. Parfois, on ne s'en relevait pas, c'était souvent le cas lorsque l'ouragan portait la notion d'un décès. Que ça soit la mort d'un proche ou d'un membre de sa famille, ce genre de blessure, on n'en guérissait que très rarement. Il y avait aussi des évidences dont vous vous remettiez facilement, c'était souvent le cas lorsque vous appreniez qu'untel couchait avec untel, des évidences bénignes qui n'étaient que superficielles et futiles. Mais qu'advenait-il des évidences qui vous bousculaient un jour mais qui restaient imprégnées en vous pour l'éternité, ces évidences mêmes que vous transporterez avec vous, à jamais. Bonnes comme mauvaises, parfois, le choix n'était pas permis et l'évidence était là, telle une ombre, à vous suivre, à vous hanter. Pour Brennan, ce fut le cas, et c'était à chaque fois la même chose. Cette évidence ? Simple, c'était celle de savoir sa vie étroitement liée à celle de Clyde. Et ça, ça le poursuivait depuis cinq longues années. Il savait que sa venue à NYC n'était pas due au hasard et encore moins que sa rencontre avec son ami pouvait avoir été le fruit d'une coïncidence. Il savait que dans sa toute impartialité, la vie l'avait amené à croiser la route de cet homme car cet homme, voyez-vous, c'était sa moitié, son âme sœur. Et c'était cette évidence-là qui, à chaque fois que ses yeux se posaient sur la silhouette musclée et virile du jeune homme, à chaque fois que ses yeux se posaient dans la fragilité de ses iris, le frappait si violemment qu'il aurait pu en tomber à la renverse… Oui, ce jour-là, il éprouva la même sensation. La voix rauque et simple de son amant le laissa perplexe mais tout en lui tremblait d'un amour qui pouvait, pour beaucoup, paraître malsain. Leur relation avait été en dents de scie, depuis toujours, mais ils s'en étaient accommodés. Et puis, Clyde vira de sujet, se trahissant seul… Car si Brennan n'avait jamais douté des sentiments de son ami à son égard, il n'avait jamais eu la chance d'entendre ce dernier prononcé ne serait-ce qu'une allusion au fait qu'il puisse être aussi attaché à lui que la réciproque. C'était pourquoi cette simple affirmation selon laquelle il n'aimait pas se réveiller sans le trouver à ses côtés lui fit tant l'effet d'une gifle en pleine face. Et même si Clyde tenta de rattraper le coup en se montrant plus pervers, presque vulgaire, Brennan ne put s'empêcher de sourire gaiement. « Quand on rentrera, on aura qu'à faire l'amour. Je pense que je ne t'en voudrais plus, après ça. » On ne pouvait même plus parler d'allusion lorsque l'on parlait aussi franchement. Si le côté obsessionnel de Clyde pouvait en déranger plus d'un, si son métier pouvait en effrayer plus d'un, il en fallait désormais plus pour que Brennan prenne la fuite. Il était bien trop attaché à Clyde pour vouloir le quitter pour une simple affaire de cul, d'autant plus qu'il était, tout comme son amant, aussi accro à la chose que lui. Alors il se contenta de sourire bêtement, et de lui répondre sur un ton taquin. « ça, je peux te garantir que lorsque je t'aurais laissé me faire l'amour, tu n'auras plus aucune raison de m'en vouloir. » Il lui adressa un petit clin d'œil avant de poursuivre. Lorsqu'il prit le bras de son meilleur ami, il ne sut pas vraiment à quelle genre de réaction s'attendre. Il fallait avouer que des deux, il était le plus fringant des gestes romantiques et affectueux, des démonstrations en publiques et qu'il avait tendance à porter le rôle de la femme bien plus souvent que Clyde… Mais fallait-il croire que le jeune homme s'en était habitué puisque jamais, il ne s'était encore plaint. Alors même s'il savait qu'il s'exposait à une réaction explosive et démesurée de la part de son ami, Brennan prit le risque. Il était de trop bonne humeur pour mettre une quelconque distance entre eux, d'autant plus qu'il n'avait pas eu la chance de se réveiller à ses côtés et que sa présence, physique, lui manquait atrocement. Néanmoins, fallait-il croire que Clyde était dans un bon jour puisqu'il ne repoussa pas son meilleur ami, bien au contraire. Et ensemble, ils prirent la route d'un café que Brennan affectionnait particulièrement, en marge du Central Park. « Oui, justement, qu'est-ce que tu ferais ? » lui répondit alors Clyde sur un ton interrogateur, inquisiteur. Souriant, Brennan le défia du regard avant de le poser devant lui, dans le vide. Qu'était-il capable de faire pour Clyde, c'était une bonne question ! Une question piège aussi. Quelle genre de réponse son ami espérait-il entendre ? Prenant son courage à deux mains, Brennan plongea à nouveau ses yeux dans ceux de Clyde et lui répondit, tout simplement. « Tu as besoin d'un rein ? Parce que si jamais ç'avait été le cas, tu sais que je serais prêt à t'en laisser un des miens ? » Il ne put retenir un petit rire franc qui s'échappa de sa gorge. Non, il ne le disait pas clairement, mais il espérait que Clyde puisse décrypter le message caché derrière cette simple phrase.
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