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Austin&Loan ❝ too cold outside ❞

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MessageSujet: Austin&Loan ❝ too cold outside ❞ Austin&Loan ❝ too cold outside ❞ EmptyJeu 29 Nov - 19:00

AUSTIN & LOAN

❝ too cold outside ❞
Énorme … c’était ainsi qu’elle se voyait … ainsi qu’elle était devenue pour tout dire. Plus les jours passaient et moins les vêtements qu’elle avait en sa possession lui allaient et elle avait bien vite eu fait de bannir tous les vêtements qu’elle qualifiait de « normaux » de son armoire pour éviter de déprimer à chaque fois qu’elle ouvrait cette dernière. C’était encore pire que lors de sa première grossesse, sans doute parce que cette fois ce n’était pas un enfant qu’elle allait avoir, mais bien deux ce qui lui apportait également deux fois plus de poids et deux fois plus de douleurs au bas de son dos. Toutefois, les épuisements des premiers mois ainsi que les nausées avaient totalement disparus et la jeune femme en était plus que ravie, certes ses nerfs étaient toujours autant à fleur de peau au point que par moment elle se mettait à pleurer sans trop connaître la raison, mais elle devait tout de même voir le bon côté de ces cinq mois. Ce jour-là, ce n’était pas les larmes qui allaient la gagner, mais bel et bien une crise monstrueuse si jamais elle ne trouvait pas quelque chose à se mettre sur le dos différent des joggings qu’elle ne cessait de mettre ces derniers jours. Tout était trop petit et la Philippine avait manqué d’hurler lorsqu’elle avait été incapable de fermer l’un de jean – pourtant taillé pour femme enceinte – qu’elle avait sorti de ses cartons comme la plupart des vêtements de grossesse désormais présents dans son armoire, mais rien à faire.

Assise sur le bord de son lit, son jogging remis et son regard posé sur l’armoire grande ouverte devant elle, Loan poussa de nombreux soupires pour tâcher de se calmer. S’énerver de la sorte n’allait en rien arranger sa situation et elle savait aussi que ses crises de colère avaient la fâcheuse tendance à faire monter en flèche sa tension ce qui était loin d’être bon pour elle comme pour les enfants qui continuaient tranquillement de grandir en elle. Pourtant, elle voulait réussir à rentrer dans l’un de ses fichus pantalons ou jeans, il faisait bien trop froid dehors pour oser mettre autre chose et pourtant Loan ne semblait pas avoir le choix si bien qu’elle attrapa l’une des robes pendue à un cintre puis une paire collants en laine noires et parvint enfin à s’habiller même si elle ne put s’empêcher de pester contre le monde entier tant les robes et jupes étaient loin d’être le type de vêtements que la jeune femme affectionnait. Tout ce combat pour trouver de quoi se mettre sur le dos était uniquement afin qu’elle puisse sortir de chez elle sans avoir l’air d’une folle et pour éviter que tous les regards ne se posent sur elle lorsqu’elle entra dans le Starbuck, ce qui, malheureusement, fut tout de même le cas. Depuis que les formes dues à sa grossesse étaient largement visibles, la Philippine avait la pénible impression que chaque personne la pensait handicapée, ce qui avec son caractère était loin de lui plaire. Elle devenait complètement folle, elle s’énervait pour un rien et commençait sincèrement à être agacée de la situation, de ça comme du fait de ne pas être pour l’avortement.

Certes ses enfants n’avaient pas demandés à être là – et surtout pas à avoir des parents comme Elijah et elle-même – mais depuis quelques jours Loan en venait à regretter le fait de ne pas avoir avorté dès qu’elle avait su être enceinte. Elle savait que c’était une légère dépression qui ne tarderait pas à se dissiper, mais le fait était que pour le moment elle était toujours présente et la rendait totalement folle. Son chocolat chaud à peine entamé, elle ne put supporter le fait de rester plus longtemps dans ce café et alla affronter le froid du mois de novembre tout en marchant sans réellement savoir où elle se dirigeait. Elle en avait besoin. Cet exercice lui permettait de se vider la tête et même si ses dents ne cessaient de claquer les unes sur les autres tant elle pouvait avoir froid, Loan continua d’avancer plusieurs heures, l’esprit ailleurs mais pas au point de ne pas faire attention où elle mettait les pieds, et elle arriva dans Williamsburg, essoufflée et à presque à bout de force. Consciente qu’elle serait incapable de rentrer chez elle dans le Queens, Loan usa de ses dernières forces pour rejoindre le logement où vivait Austin et la jeune femme se sentit revivre une fois devant sa porte, donnant quelques coups à cette dernière avant que le jeune homme ne lui ouvre. « Je sais … je fais peur à voir. » Drôle de façon de dire bonjour, mais le léger sourire qui étira ses lèvres parvint à rattraper un tant soit peu le coup tandis que Loan enfonçait un peu plus ses mains dans les poches de son manteau comme si ce geste allait lui permettre de trouver un peu plus de chaleur.
comment c'est nul ce que j'ai écris Ö pardon =(
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MessageSujet: Re: Austin&Loan ❝ too cold outside ❞ Austin&Loan ❝ too cold outside ❞ EmptyDim 2 Déc - 21:02

LOAN & AUSTIN

❝ too cold outside ❞

Après deux mois passés dans une chambre confinée d'un centre de désintoxication, Austin était enfin de retour chez lui. Les quelques semaines qu'il avait passées loin de son appartement n'avaient pas été de tout repos, et pour cause : arrêter la drogue s'était montré être un terrible défi à relever pour lui et qui lui avait coûté un séjour à l'hôpital suite à un accident. S'étant embarqué dans une course en moto après avoir eu des hallucinations, il n'avait pas su négocier un virage et s'était retrouvé projeté contre une paroi en béton. Kiara, qui l'avait suivi, avait pu appeler les secours à temps pour lui éviter le pire, mais l'hémorragie interne avait été inévitable, l'envoyant directement sur une table d'opération. Et, bien que l'accident était à présent loin derrière lui et qu'il avait pu retourner au centre après plus d'une semaine passée à l'hôpital, il était encore sous ordonnance, obligé d'avaler des médicaments pour atténuer la douleur qui lacérait son ventre. L'intervention chirurgicale n'avait pas été des moindres et les médecins lui avaient annoncé qu'il lui faudrait plusieurs mois pour être complètement d'aplombs. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, cet accident de la route l'avait complètement changé, mentalement parlant. Il avait à deux doigts de perdre la vie à cause de stupides troubles liés au manque de drogue, il avait failli abandonner sa fille et Kiara définitivement. De retour au centre, il s'était donc montré décider à dire non à la tentation qui le déchirait auparavant et, la psychologue qui le suivait avait rapidement compris qu'il s'était stabilisé. Les miracles existaient : un accident et voilà que le Austin dépendant et incontrôlable avait fait place à un Austin stabilisé et bien décidé à se battre pour retrouver une vie normale. Il n'avait donc passé qu'un court temps supplémentaire avant que la psychologue ne le définisse comme capable de s'en sortir seul, le centre ne lui étant plus d'aucune aide. Il avait donc pu rentrer chez lui, retrouver le fatras de son appartement qu'il avait laissé avant de se commencer sa désintoxication. Avec l'aide de Salem, il avait redonné vie à son logement et avait retrouvé les repères qu'il avait abandonné avant le début de sa cure. Il avait donc recommencé à travailler, retrouvant le bonheur simple de plonger les mains dans un moteur de moto sur le son rock qui berçait perpétuellement le garage où il travaillait. Il avait également pu retrouver le bonheur d'une relation simple avec la femme qu'il aimait. Avant sa cure, elle avait la peur presque constante de le voir péter les plombs comme il avait pu le faire à plusieurs reprises contre elle, mais à présent, elle le retrouvait, elle retrouvait le mécanicien dont elle était tombée amoureuse et tous les deux se donnaient le temps de construire une relation stable qui leurs permettraient de repartir sur les bases solides dont ils avaient besoin.

Si les premiers jours avaient donné suffisamment de courage et d'espoir à Austin, ce jour là fit vite de le faire retomber brutalement dans la réalité. Kiara avait quitté son appartement tôt le matin, après avoir passé la nuit dans ses bras, afin de se rendre sur les lieux de son travail. Lui était resté au lit un peu plus longtemps, profitant d'un jour de congé gentiment offert par son patron qui ne voulait pas le brusquer dans son retour, sachant pertinemment ce qu'il avait vécu ces derniers mois. À la vue du temps maussade à l'extérieur et le froid qui semblait englober la ville, le mécanicien prit une douche rapide et se vêtit d'un bas de training foncé accompagné d'un tee-shirt blanc qu'il recouvra d'un sweat-shirt gris suffisamment chaud ainsi qu'une paire de chaussettes, puis il se rendit dans sa cuisine pour se préparer du café. Entament la dégustation d'un bol de céréales, le temps que le café soit près, il s'installa devant la télévision, zappant les chaînes pour trouver quelque chose d'intéressant. Mais, à raison de ne pas avoir trouvé mieux, il s'arrêta sur une retransmission de Jersey Shore qui le captiva pourtant rapidement après qu'il soit allé se servir du café avant de s'installer à nouveau dans son canapé. La journée démarrait lentement pour lui, mais il comptait bien faire quelque chose de son après-midi. Faire des courses semblait être une bonne idée et, même s'il souhaitait se rendre au foyer dans lequel était gardée Lua afin de la voir ne serait-ce que quelques secondes, il préférait attendre de le faire en étant avec Salem comme tous les deux l'avaient convenu. Son petit déjeuner avalé, il alla déposer la vaisselle dans son évier, se jurant de nettoyer le tout plus tard, et il profita d'être debout pour attraper ses clés et rapidement aller récupérer son courrier dans l'allée au bas de son immeuble. Tout en remontant les escaliers, il passa en revue ce qu'il y avait trouvé et une lettre attira son attention, de part sa provenance : il s'agissait d'une lettre des services sociaux. Sentant sa gorge se nouer, il s'empressa de retourner chez lui et lâcha le reste de son courrier sur la table basse, s'asseyant sur son canapé pour ouvrir la lettre. Il ne lui fallut que quelques secondes de lecture pour sentir une angoisse incontrôlable le prendre. Il était convoqué au tribunal pour la décision définitive concernant la garde de sa fille. De quoi lui faire peur, car, pour le coup, il risquait sincèrement de la perdre, et c'était tout ce qu'il souhaitait éviter.

Ce fut les coups donnés à la porte d'entrée à son appartement qui le tira de sa relecture de la lettre. Soupirant doucement, il la posa près du reste du courrier et se leva pour traîner les pieds jusqu'à l'entrée, alors qu'il pensait à sa fille. Avec les deux mois qu'il venait de passer au centre de désintoxication, peut-être avait-il une chance de récupérer la garde de Lua, mais le risque restait présent et cela le terrorisait. Sa fille était une des seules personnes qui restaient réellement dans sa vie et il ne pouvait pas se permettre de la perdre définitivement. Sa mère l'avait déjà abandonnée lâchement en laissant la drogue la tuer, son père ne pouvait pas la délaisser à son tour. Soit, tout en y songeant, il se traîna jusqu'à la porte qu'il ouvrit sans tarder. Croyant d'abord se retrouver face à Salem, il comprit vite qu'il s'agissait de Loan, sa jumelle, de part son ventre qui montrait facilement les mois de grossesse qu'elle tenait à son compte. « Je sais … je fais peur à voir. » lui déclara-t-elle alors qu'il lui adressait un sourire. Austin connaissait la jeune femme suffisamment pour savoir qu'elle traversait une grossesse difficile, le père n'étant pas à ses côtés et sa vie étant de loin de tout repos et rose de joie. « Si on omet le fait que tu sortes en robe avec ce froid et que tu passes pour une folle... » plaisanta-t-il avant de grimacer, puis de rire de bon coeur. La visite de Loan était l'élément positif de sa journée : s'il était rester seul jusqu'au retour de Kiara, il aurait certainement eu de la peine à trouver une quelconque motivation, effondré par la lettre qu'il avait reçue. Il s'écarta alors pour lui laisser le passage, l'incitant à entrer. Et, comme pour immédiatement la rassurer suite à sa plaisanterie, il ajouta en la suivant du regard « La grossesse te va à ravir. ». Et il était sincère. Loan était resplendissante, même s'il devinait qu'elle n'était pas réellement au top de sa forme. Il l'entraîna alors jusqu'au salon, conscient que dans son état de grossesse avancée, elle ne pouvait certainement pas rester trop longtemps debout. « Ça me fait plaisir de te voir ! Installe-toi. Tu veux boire quelque chose ? » proposa-t-il sans la lâcher du regard, s'apprêtant dors et déjà à rejoindre sa cuisine pour aller chercher ce qu'elle lui demanderait.
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MessageSujet: Re: Austin&Loan ❝ too cold outside ❞ Austin&Loan ❝ too cold outside ❞ EmptyDim 9 Déc - 21:04

Un tel froid ne devrait pas être permis, pas plus que ces douleurs au niveau de ses reins. Elle avait la sensation qu’à chaque pas qu’elle faisait tout le bas de son corps allait littéralement se briser sous le poids de son ventre qui ne cessait de prendre de l’ampleur au fur et à mesure des jours qui passaient. Elle se souvenait parfaitement de la grossesse de Nolan, des mauvais jours, des douleurs, de la prise de poids pour un petit gabarit comme le sien. Toutefois, dans ses souvenirs ce n’était pas aussi … insupportable que ça pouvait l’être actuellement. La jeune femme savait que dans les causes de ces désagréments il n’y avait pas que le fait qu’elle n’attendait non pas un mais bien deux enfants. Il y avait aussi le fait qu’elle était épuisée, que même si elle parvenait enfin à dormir un tant soit peu, le traumatisme qu’elle avait connu en Afghanistan continuait de la poursuivre à New York et ce même si elle sentait reprendre doucement le contrôle. Ses relations avec certains de ses proches ne l’aidaient pas non plus. Sa relation était toujours aussi tendue avec sa sœur et elle ne préférait même pas penser à celle qu’elle entretenait avec son père. Certaines personnes de son passé refaisaient surface et la philippine ne savait réellement pas quoi en penser, mais le pire était sans doute cette rancœur qu’elle continuait d’éprouver vis-à-vis d’Elijah. Elle avait beau continuer de l’aimer malgré elle – et encore c’était peu dire – Loan lui en voulait affreusement et sans doute d’autant plus depuis qu’il avait eu le culot de l’appeler pour savoir si elle était bel et bien enceinte, nouvelle qu’il avait appris par Arizona qui n’avait pas su tenir sa langue.

À chaque fois qu’elle se risquait à penser à cette conversation elle avait des envies de meurtres et elle ne supportait pas plus les paroles du grec qui tournaient en boucle dans sa tête, celles comme quoi il aurait eu le droit d’être mis au courant, la bonne blague ! Oui, décidemment Loan avait grandement besoin de se vider l’esprit, de prendre l’air et ce même si ses vêtements ne semblaient pas être d’accord et qu’elle devait porter la dernière chose qu’elle supportait. Si peu vêtue, le froid eut bien vite de la ronger jusqu’à l’os, la frigorifiant comme jamais même si ce ne fut pas ce qui l’empêcha de marcher un long moment dans New York, jusqu’à s’épuiser totalement pour tout dire. Loan n’avait pas la moindre envie de retourner s’enfermer chez elle. La solitude était la dernière chose dont elle avait besoin et connaissant les emplois du temps de ses proches par cœur, elle savait que la seule personne qu’elle pouvait aller voir était Austin. La proximité de son logement joua beaucoup sur son choix, ça et le fait que sa présence lui faisait toujours du bien, sans doute parce que lui aussi n’avait pas une vie rose, loin de là. Ce fut donc chez le jeune homme qu’elle se rendit sans trop savoir de quelle manière elle parvint à parcourir les derniers mètres qui lui restaient tant elle pouvait être épuisée, probablement la perspective de pouvoir se laisser tomber sur le canapé de l’américain. « Si on omet le fait que tu sortes en robe avec ce froid et que tu passes pour une folle... » Un léger sourire étira les lèvres de la philippine qui roula des yeux. Il était vrai que certaines personnes l’avaient regardé de travers dans la rue, mais Loan avait préféré mettre ça sur le fait qu’elle avait de plus en plus l’apparence d’une baleine avec tout ce poids qu’elle prenait.

Lorsqu’Austin se décala pour la laisser entrer, la jeune femme n’hésita pas un seul instant, comme attirée par l’appel de la chaleur de son appartement en ce temps si froid. « La grossesse te va à ravir. » Cette fois, Loan leva d’autant plus les yeux au ciel, pas le moins du monde d’accord avec ces paroles. « Moui … Je suis certaine que tu changerais bien vite d’avis si tu vivais vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec moi, je suis plus invivable que jamais. » Sur ces mots, elle suivit Austin jusque dans le salon de son appartement et se laissa tomber sur le canapé ou tout du moins elle s’y laissa tomber avec le plus de précaution possible. Se briser les os parce qu’elle n’était pas prudente n’était pas une idée qui l’enchantait beaucoup même si, pour une fois, elle aurait une bonne raison de se plaindre … mais surtout une bonne raison de finir à l’hôpital, chose qu’elle ne souhaitait pas. « Ça me fait plaisir de te voir ! Installe-toi. Tu veux boire quelque chose ? » Une moue prit place sur son visage tandis qu’elle réfléchissait à la question du jeune homme, juste avant qu’un petit sourire n’étire ses lèvres et qu’elle n’opine du chef. « De l’eau ça me suffira s’il te plait. » Étant donné le chocolat qu’elle avait bu avant de venir, Loan préférait éviter toutes boissons sucrées surtout si elle voulait éviter de devenir plus énorme qu’elle ne pouvait déjà l’être. « Ça me fait tout autant plaisir, je me suis dit que ma présence exceptionnelle devait sincèrement te manquer. » Amusée par sa propre réplique, la philippine lui adressa un sourire parfaitement idiot tout en manquant de glisser quelque chose concernant sa sœur, mais qu’elle effaça de son esprit bien rapidement, doutant que ce soit le moment pour faire référence à Salem.
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