It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée

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MessageSujet: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyMer 1 Mai - 12:59


RIKU & ICHIGO
L’issue est déjà toute décomposée




Une goutte, deux gouttes, trois, quatre, puis cinq, et ainsi de suite… Il pleuvait, des cordes même si je puis dire. Ne bougeant pas de mon banc, j’essayais de réfléchir. C’était ma seconde nuit dehors. Ma mère croyait quoi ? Que j’allais revenir ? Elle m’avait mise dehors, je n’allais pas revenir, la fierté entre les jambes ! Non jamais. Elle devait assumer, et si jamais, en voyant le temps qu’il faisait dehors, elle regrettait, alors qu’elle aille au diable. J survivrais. Comment, je n’en savais rien. Je n’avais pas d’argent, je n’avais rien… En plus, l’entrepôt ou nous squattions, et ben, c’était Théo qui avait les clés. Et hors de question d’aller chez lui pour quémander. Trop la honte. J’ose à peine imaginer la tête de Ryan… Et en plus de ça… J’avais été viré du lycée. Thomas, le directeur, tentait de faire ce qu’il pouvait pour que ça soit juste provisoire. Il était sympa. Mais au fond, si j’ne étais là, c’était d sa faut, sans lui, nous ne connaitrions pas ce groupe. Je n’avais pas osé lui dire que ma mère m’avait mis dehors. Je ne voulais pas d la pitié des gens. Jamais ! Alors pour le moment, il fallait que je me trouve un abri où dormir, parce que sinon, j’allais trouver la mort sous ce froid et cette pluie battant glacial. Un éclair fendit le ciel, me faisait sursauter. Il était déjà plus de deux heures du matin. J’avais réussi à m’endormir sur Time Square… Mais fallait croire que ce n’était pas le bon endroit, j’aurai du rester sur les alentours de Brooklyn. Soupirant faiblement, je me mis à courir alors sous la pluie en cherchant du regard un abri. Mais pourquoi je courais moi ? Il me suffisait peut-être de trouver une bouche de métro et de m’abriter dedans non ? Mais je savais que c’était le repère des sdf. Ah mais quelle conne. Je suis tout aussi sdf qu’eux. En plus, c’était tellement vrai… Je n’avais pas un brin d’argent sur mon foutu compte… elle avait bien choisi le moment la mother pour me foutre dehors… Elle devrait avoir honte d’ailleurs ! Comment pouvait-on mettre sa propre fille à la porte ? Il fallait être cruel. De toute façon, elle avait démontré clairement c qu’elle pensait de moi, le jour ou elle m’avait envoyé au Japon. Elle s’était clairement débarrassée de moi. Elle s’en foutait complétement que je sois là ou pas… C’était vexant et blessant surtout. Filant dans un bouche de métro, en tentant de ne plus y penser, j’ignorais pas mal de sdf se trouvant là. La plus part étaient vieux, et surtout ils étaient déjà ivre. Ça puait. C’était immonde, mais c’était mieux que de chopper une pneumonie sous cette pluie battante. Me calant contre un mur, je repliais les jambes contre ma poitrine enfouissant ma tête entre mes genoux en soupirant. Il fallait que je dorme, le manque de sommeil n’était jamais bon. M’endormant lentement, je sentis quelqu’un s’approcher de moi. Il trainait des pieds, il n’était clairement pas discret du tout même. Sentant une main sur mon épaule, je me redressais avant de pousser un cri en voyant un sdf totalement ivre tenter de m’embrasser. Il lui arrivait quoi à lui ! Il prenait ses rêves pour des réalités. Le poussant, il s’agrippa à moi en m’insultant. Ah ouais ? Tu voulais me toucher ?! T’es mal barré avec moi ! Un coup de poing, un second, je lui donnais un coup de pied en plein dans l’entre jambe avant de partir en courant. Ok, finalement le métro, ce n’était pas une bonne idée. Errant dans les rues, les mains dans les poches, je filais en direction de Brooklyn. Je n’aimais pas ça, surtout que trop de monde habitaient là-bas. Et je ne voulais pas que l’on voit ou j’en étais réduite. Restant finalement sous un arbre dans un parc, je m’endormis ici. La journée suivante, fut chaotique. Les vêtements ne séchaient pas, j’avais de la boue sur moi, ma peau n’était plus blanche, mais crasseuse, je me sentais tellement honteuse. Comme si c’était normal de vivre ça à mon âge. Allant dans des toilettes publique, je me passais un coup d’eau sur l visage avant d voir que le sdf d’hier m’avait griffé dans le cou. Je ne m’en étais même pas rendue compte… Il m’avait sacrément amoché, j’avais même un bleu. Il m’avait touché ? Sous le coup d la panique je n’avais rien senti… Soupirant faiblement, je me laissais tomber avant de pleurer comme une idiote. Baka ! Ressaisi toi ! Tu vas trouver un moyen de t’en sortir pas vrai ? Oui il le fallait. Mais comment ? Me frappant les joues à coup de petites claques, je me relevais avant de partir. La première mission c’était de trouver de quoi manger. Je n’avais que cinq dollars en poche. Pas grand-chose. Il fallait donc que j’achète quelque chose qui tenait au corps, et de pas cher. Un truc bourratif, mais quoi ? Du pain ? Je pouvais tenir… Achetant une baguette de pain, j’errais dans la ville en mangeant mon pain. La journée se déroula d’ailleurs assez vite. J’avais mal partout, j’avais marché, toute la journée. Ms mollets étaient en bétons armés. La nuit s’installait document, mais surement. M’allongeant sur un banc j’ignorais les regards, regardant le ciel. Les étoiles m manquaient. Au Japon, j les voyais tous les soirs. Ici, il n’y en avait pas. Ou plus précisément, à cause d la pollution et d la lumière, on n les voyait pas. Tout simplement. Soupirant faiblement, j fermais les yeux, avant d m’endormir. Ouvrant un œil en sentant un rayon d soleil me chauffer la joue, j’inspirais longuement avant d regarder ma montre. Sept heures du matin. Déglutissant longuement j regardais autour d moi, avant d froncer les sourcils. Ne me dit pas que… Eh merde ! Qu’est-ce qu’il foutait là ?! Pourquoi ? Pourquoi je devais tomber sur lui hein ?! Tout sauf lui ! N bougeant pas, je fermais les yeux en priant pour n pas qu’il remarque que c’était moi. Enfouissant ma tête dans ma poitrine, je fis alors semblant d dormir. Pitié, Kamisama, si tu m’entends, faite que Riku ne s’aperçoive pas de moi.


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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyMer 8 Mai - 22:04






Riku & Ichigo ◘ L'issue est déjà toute décomposée.



« Han oui.. Du poulet.. Onii-chan, donne moi des ailes.. ». Entendant la voix de Kairi, j'entrouvris lentement les yeux. Tournant la tête vers elle, je la regardai un long moment alors qu'elle continuait à parler dans son sommeil. Ca lui arrivait quasi tous les soirs.. Même qu'au campus, les gens se moquaient d'elle. Normal.. Qui ne se moquerait pas de quelqu'un qui demande du poulet en dormant ? De plus, elle le demande avec une telle expression qu'on a envie de lui acheter tout un magasin de poulet. En tout cas, elle me donnait cette envie là.. Je n'ai jamais pu résister aux demandes de ma soeur, faisant toujours tout ce qu'elle veut pour lui donner le sourire. « Onii-chan, ne mange pas la peau, tu vas grossir ! ». Okey, tout va bien.. Lançant un faible regard vers le réveil, je me redressai d'un coup. « Ohw! Bouge toi ! On est pas dans un KFC mais dans un lit ! », dis-je en poussant Kairi. Elle devait aller en cours et comme tous les lundis, je devais la réveiller. A chaque fois, elle faisait en sorte d'être en retard, a croire que ses rêves sont toujours vraiment délicieux. Voyant qu'elle ne se levait toujours pas, je lui pinçai la joue avant de tirer dessus. « Mais t'es malade ou quoi ? », dit-elle en se levant, les yeux toujours fermés, se tenant la joue tout en faisant la moue. « Il est 06h30. », répondis-je en me levant avant de la voir bondir pour aller dans la salle de bain. Attrapant un pantalon dans mon armoire, je l'enfilai avant de remarquer qu'il ne tenait pas en place. En effet, je ne mangeais plus beaucoup, surtout au petit-déjeuner et avais perdu du poids. Ma soeur trouvait ça bizarre car d'habitude je ne partais pas au boulot sans manger.. Moi non plus, je ne comprenais pas trop ce qui m'arrivait mais en même temps, je m'en foutais royalement. Du poids c'est du poids, on en perd 2, on en reprend 5, donc je n'avais pas à m'inquiéter pour ça. Je ne revais pas non plus d'avoir une taille de diva.. Porter une ceinture, et hop le tour est joué. Enfilant ensuite un léger pull, je mis mes chaussettes, ma veste ainsi que mes chaussures pour aller acheter du pain. « Kairi ! Prépare le petit-déjeuner le temps que j'aille acheter du pain.», dis-je en toquant à la porte de la salle de bain avant de prendre mon porte-feuille, mes clés et sortir. J'avais l'habitude maintenant de me réveiller tôt à cause de mon boulot. Parfois, on m'appelait même la nuit pour des opérations et enquêtes mais ça ne me dérangeait pas pour autant. D'ailleurs, les gens qui dorment plus de huit heures, je ne les comprend pas et les flemmards encore moins. Prenant la route sur laquelle j'avais l'habitude de marcher, je saluai quelques voisins tout en me forçant à sourire. J'étais le seul flic du quartier et ils se sentaient donc obligé de me saluer.. Comme si, s'ils ne le faisaient pas, j'allais leur coller une amende. Au contraire, ça m'arrangerait beaucoup qu'ils me nient complètement. Par exemple, en pleine nuit, il m'arrivait de me lever pour aller chez la voisine et contrôler son appartement parce que madame ne pouvait pas cligner des yeux au moindre bruit qu'elle entendait.. Je n'ai pas que ça à faire moi, mon temps est précieux, merde. Soupirant, je levai mes yeux au ciel, marchant rêveusement sans vraiment faire attention au reste.. Arrivé devant la boulangerie, j'entrai à l'intérieur avant de demander un petit pain coupé. Ca sentait tellement bon que je pouvais acheter tout le magasin. Me grattant la tête, je regardai les viennoiseries, en commandant deux aussi. Kairi adorait ça, pire qu'une enfant.. Malgré ses dix-huit ans, elle restait une vraie gamine dans sa tête même si elle pouvait très bien être sérieuse lorsqu'elle le voulait et c'était ce que j'adorais chez elle. Prenant mes achats, je sortis enfin de là avant de m'avancer lentement dans le quartier quasi vide. Seuls des voitures passaient, faisant du boucan pas croyable. Sortant mon mp3 de ma poche, je mis en marche ma chanson préférée pour le peu de marche que j'avais à faire.. Mais je ne pouvais pas supporter tout ce bruit en plein matin. Trainant des pieds, je remarquai non loin quelqu'un, allongé sur un banc. Des sdf, j'en connaissais plein oui, ayant souvent eu l'occasion d'en interroger quelques uns à cause de leur comportement dans la rue. Par contre, je n'en avais jamais vu un dans un quartier résidentiel comme celui-ci. M'approchant, j'enlevai un écouteur avant de m'accroupir juste devant. Bizarrement, il se cachait le visage en faisant semblant de dormir alors qu'il avait l'air réveillé y'a quelques secondes.. Attendez une minute.. Je connais ce front. Y posant mon doigt, je lui relevai la tête avant de remarquer qu'enfaite, c'était Ichigo. Qu'est-ce qu'elle faisait ici, dans ce froid ? Pourquoi est-ce qu'elle était aussi sale ? Pourquoi est-ce qu'elle.. fouettait ? Lui donnant de petites claques sur la joue, je la forçai à se réveiller avant de la voir ouvrir lentement les yeux. Me relevant, j'essuyai ma main sur mon pantalon. Je détestais les choses sales.. Surtout les sdf. J'avais toujours été un maniaque de la propreté et toucher des choses comme ça me répugnait presque. D'ailleurs, elle avait sûrement chopé des poux. Elle n'avait pas de maison ou quoi ? Je ne l'avais pourtant jamais vu dans cet état. « Leve toi. », dis-je en lui tapant dans la jambe. Enlevant mes ecouteurs, je les enroulai autour de mon mp3 avant de le mettre de nouveau dans ma poche. « Qu'est-ce tu fou là ?.. Ca fait combien de temps que tu t'es pas lavé ?», demandais-je sans même la regarder. Les gens autour de nous devaient sûrement se demander pourquoi je parlais avec une personne pareille.. La honte.




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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyMer 8 Mai - 23:17


RIKU & ICHIGO
L’issue est déjà toute décomposée




Pourquoi ? Pourquoi ? Oui c’était le mot que je me répétais en tête là, depuis que j’avais ouvert l’œil, et que j’avais vu la personne, l’unique personne au monde que je voulais éviter, être devant moi. Riku. Cet homme qui m’avait trahit, celui qui m’avait fait plonger, et qui avait causé alors ma perte. A présent à cause de lui je me retrouvais à la rue. Ma mère ne rigolait pas. Elle m’avait très bien fait comprendre que je finirais à la rue, renié par elle, si jamais j’avais encore un quelconque souci avec la police. J’avais eu les soucis, à cause de lui, de Riku car il avait fait arrêté tout le group, et qu’étant mineur, ils avaient contacté les parents… Sympa. J’étais dans de beaux draps à présent. J’essayais de cacher le fait que j’étais sdf aux autres, mais là, vu mon état, et la pluie de la nuit dernière, autant dire que c’était mission impossible. Je puais, j’étais crasseuse, j’avais les cheveux ultra gras… Bref, jamais de ma vie, je n’avais été aussi immonde, et puante. Comment je pouvais puer autant d‘ailleurs ? C’était dégueulasse même ! Moi qui prenais toujours une à deux douches par jour… Voilà à quoi j’étais condamné à présent. A puer le chien mort ! J’essayais de ne pas bouger et de faire croire que je dormais mais bizarrement, j’avais l’impression qu’il m’avait capté. Je sentais une présence là, près de moi, vraiment près. Sentant alors un doigt sur mon front, qui me fit relever la tête, je le laissais faire avant que nos regards ne se croisent. Me donnant une claque sur la joue, je fronçais les sourcils sans bouger. Il voulait se foutre de ma gueule ou quoi ? C’était ça son problème ? Ah ouais ? « Leve toi. » Le sentant me tapoter la jambe, je déglutis longuement en me demandant si je devais obéir. C’était la personne qui parlait ? Ou le flic ? Je n’aimais pas tomber sur lui. Après tout, c’était de sa faut, si aujourd’hui je me retrouvais à la rue, toute crasseuse là… Heureusement que ça ne faisait que quelques jours… et non pas plusieurs semaines. J’aurais surement mal vécu de tomber sur lui. « Qu'est-ce tu fou là ?.. Ça fait combien de temps que tu ne t’es pas lavé ? » c’était quoi cet interrogatoire-là ? Il se croyait au poste de police ou quoi ? je ne voulais pas y répondre moi. Je ne voulais même pas lui parler. Il m’avait blessé, il m’avait vexée, il m’avait foutu dans une merde pas possible… alors hors de question de négocier ou quoi que ce soit d’autre avec lui. Soupirant faiblement, je passais ma main dans mes cheveux les tirant en arrière avant de me redresser pour m’assoir sur le banc. Croisant mes jambes je baissais la tête en regardant le sol. J’étais là par ta faute connard ! Voilà ce que j’avais envie de lui répondre. J’avais aussi envie de l’étrangler, mais autant s’abstenir, c’est un putain de poulet ! Un schtroumfs ! Un bleu quoi ! « Je regarde le lever du soleil depuis le banc. C’est d’ailleurs très beau à voir. » soufflai-je en baillant franchement, sans prendre le temps de me cacher la bouche. Je m’en foutais royalement. Ce n’était pas la première fois qu’il me voyait bayer de toute façon. « Je sais pas trop… Ah si. Depuis le jour où tu m’as fait arrêter pour un crime que je n’ai pas commis, et qui m’a valu un aller simple vers la rue car ma mère n’a pas supportait. » Crachai-je en lui lançant un regard terriblement mauvais avant de me lever d’un bond en m’étirant l’air de rien. Je m’en foutais d’être crasseuse tout à coup. Parce que tout ça c’était de sa faut ! Et puis, s’il croyait que je n’avais pas vu qu’il s’était essuyé la main, comme si j’étais poisseuse à fond. Ça ne faisait pas longtemps que j’étais dans la rue, non plus, il ne fallait pas abuser et pousser le bouchon si loin. Posant mon doigt sur sa poitrine, je le poussais tout en plongeant mon regard dans le sien. « alors le poulet, tu t’es remis de ta blessure à ton pauvre petit bras ?! C’est comment de vivre en trahissant les gens ? » demandai-je en sentant ma lèvre trembler. Au fond, j’étais surtout vexée t blessée. Je m’étais attachée à lui si vite… Il m’avait comme poignardé dans le dos pour moi. Même pire… Il m’avait poignardé en plein cœur. Oui c’était ça… J’avais été poignardé par Riku. J’avais envie de lui rendre la même, mais, je ne me rabaisserai pas à son niveau. Détournant le regard, je soupirais avant de frissonner faiblement. J’étais totalement gelé à la vérité. Et l’humidité de la nuit avait rendu mes fringues poisseuse et mouillé. Éternuant, je reniflais faiblement avant de me laisser tomber sur mon banc en regardant les gens passer.


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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyJeu 9 Mai - 1:10






Riku & Ichigo ◘ L'issue est déjà toute décomposée.



En sortant de chez moi, je n'aurais jamais cru tomber sur Ichigo. A vrai dire, je pensais qu'elle serait avec ses amis ou quoi.. Oui, je l'avoue, depuis ce jour où je l'avais arrêté, elle et sa bande de rigolo, il m'arrivait souvent de penser à elle, non pas dans le sens ''penser, penser'' affectif mais plutôt dans le sens de.. penser normal. Soit, je me comprends. En gros, je me sentais assez mal depuis ces trois derniers jours car je les avais arrêté pour rien. Au début, j'étais quasi sûre que c'était elle qui avait tiré sur moi.. D'ailleurs, je ne savais même pas que c'était une fille, donc bon. Mais en intégrant son gang, j'avais finalement pu comprendre qu'enfaite, Ichigo ne ferait pas mal à une mouche. On m'avait dit qu'elle détestait les armes et qu'elle ne se battait jamais pour rien. De plus, je m'étais assez raproché d'elle et nous étions devenu deux bons amis. Je ne vais pas me mentir, ces journées passées dans le gang me manquent beaucoup mais je ne peux pas faire de retour en arrière. Tôt ou tard, ils auraient su que j'étais inspecteur et m'aurait sûrement craché à la figure.. C'était bien pour éviter ça que je les avais fais arrêté. Au moins, grâce à cette arrestation, nous avions trouvé le vrai tireur ; le leader du gang qui m'ayant kidnappé pour demander de l'argent à Ichigo. Nous avions fais analyser son arme et c'était bien celui avec lequel il m'avait tiré dessus. Salopard.. Mais ma colère s'est bien apaisé depuis, l'ayant défiguré le lendemain de l'arrestation, dans sa cellule. Il le méritait bien ce batard. Debout là, devant Ichigo, je ne savais vraiment pas quoi dire. Elle était tellement.. dégueulasse que je n'avais qu'une question qui me venait à l'esprit. Lui demandant alors ce qu'elle foutait là, je regardai autour de nous avant de tourner mon regard vers elle. S'asseyant sur le banc, elle passa sa main dans ses cheveux avant de croiser les jambes. « Je regarde le lever du soleil depuis le banc. C’est d’ailleurs très beau à voir. » . C'est dans cet état qu'elle contemplait le soleil. Ah bah bravo.. Pensait-elle vraiment que j'allais croire ça ? J'étais bien loin d'être con, même si elle pensait sûrement le contraire à cause du fait que je n'avais pas pu deviner que c'était une fille. Quelle fille serait leader d'un gang, hein.. ? Est-ce qu'on devrait les appeler des filles, ces gens là ? Surtout celles qui baillent en ouvrant bien grand la bouche ? Je ne crois pas non. « Je sais pas trop… Ah si. Depuis le jour où tu m’as fait arrêter pour un crime que je n’ai pas commis, et qui m’a valu un aller simple vers la rue car ma mère n’a pas supportait. », dit-elle en me regardant... bizarrement avant de se lever et s'étirer. Maintenant qu'elle était debout, je sentais encore plus son odeur et ça me broyait carrément l'os du nez. En tout cas, elle n'avait pas l'air de mentir, ses gestes et sa façon de répondre le prouvaient bien. Alors, c'était de ma faute si elle était dans cet état ? Même pour la mort d'Eric, je n'avais pas culpabilisé, mais là, je me sentais assez mal à l'aise et perdu. Qu'est-ce que je devais faire ? M'excuser ? Non, jamais de la vie. Pourquoi je me rabaisserais à ça, hein ? C'est qui elle, pour que je m'excuse ? Juste une bête gamine qui se croyait trop maline et faisait sa rebelle.. Mais là est le problème ; le fait qu'elle soit un enfant n'arrageait réellement pas les choses. La laissant poser son doigt sur ma poitrine, je regardai celui-ci avant de lever le regard vers elle et soutenir son regard tout en l'écoutant. « Alors le poulet, tu t’es remis de ta blessure à ton pauvre petit bras ?! C’est comment de vivre en trahissant les gens ? ». Roulant des yeux, je soupirai sans rien dire. Non, mon bras me faisait toujours mal et elle n'avait pas interet à y toucher, sauf si elle voulait à nouveau faire le tour du bureau de police. Trahir les gens ?.. Je ne voyais pas le fait de l'avoir arrêté comme une trahison, non. Justement, si je ne l'arrêtais pas, je me serais trahi moi-même. Faire demi-tour en marchant sur ses propres décisions n'étaient vraiment pas dans mon caractère. Mais je devais l'avouer : je m'étais rendu compte que la décision prise sur Ichigo avait été mauvaise et avait fait du mal à beaucoup de personne.. Etait-ce pour cette raison que je me sentais mal en voyant ses lèvres trembler ? Elle avait l'air blessée et un peu perdue mais essayait de rester forte devant moi. Détournant le regard, elle frissonna et éternua avant de s'asseoir à nouveau sur le banc. Elle avait attrapé froid sûrement, normal avec la pluie qu'il y avait eu hier. D'ailleurs, il allait sûrement pleuvoir aujourd'hui aussi, bizarre pour une fin de mois d'avril. « Kuso.. !», dis-je en soupirant avant de regarder autour de nous. Enlevant ma veste, je la posai sur ses épaules sans même lui adresser un regard. M'abaissant près d'elle -trop près d'elle- je lui attrapai le bras en tournant mon regard vers elle pour la regarder du coin de l'oeil avant de sortir des menottes de la poche de ma veste. Lui passant un au poignet, je passai l'autre au mien avant de la regarder d'un air sérieux. « Je suis peut-être un traître sans coeur mais je ne laisserai pas une gamine dehors, dans cet état, avec ce temps.. Surtout si celle-ci à besoin d'une bonne douche.», dis-je en la fixant bien avant de détourner le regard. Elle avait le même âge que ma soeur et la laisser dehors ne m'enchantait pas du tout. Si elle était un peu plus agée, très bien, mais ce n'était qu'un enfant bordel.. « Lève-toi. Je dois encore aller au boulot.», dis-je en la forçant à se lever tout en tenant mon sachet de pain dans une main. Je voyais déjà la réaction de Kairi dans ma tête.. Kuso ! Elle va m'étrangler..




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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyJeu 9 Mai - 10:36


RIKU & ICHIGO
L’issue est déjà toute décomposée




« Kuso.. ! » Tournant un regard vers lui, je plissais le nez. Ça me faisait toujours bizarre d’entendre du Japonais ici, en Amérique. Surtout venant de lui. Enfin, il était Japonais, ça se voyait à sa tronche de toute façon. Le Japon me manquait… Bizarrement, moi qui avait toujours voulu fuir le pays, pour revenir ici, je me rendais compte, au final, que j’étais bien là-bas. Les cerisiers en fleurs, la golden week… C’était une toute autre culture là-bas… Ici le respect n’existait pas… ici c’était la loi du plus fort. C’était… Rah, c’était si diffèrent. Au final, je me rendais compte que le Japon m correspondait mieux, largement mieux même… Sentant quelque chose sur mes épaules, je relevais la tête, pour le voir poser sa veste sur mes épaules. Haussant un sourcil, je cherchais à comprendre ce qu’il faisait là ? Pourquoi faisait-il ça ? S’accroupissant face à moi, il se mit à mon niveau ? M’attrapant le bras, je le laissais faire avant de le voir sortir des menottes et le vit m’en passer une à mon poignet. Tirant dessus pour lui échapper, il s’attacha l’autre à son poignet. Il faisait quoi là ? C’était quoi son vieux délire ? Il n’allait quand même pas m’arrêter car je dormais sur un banc public ?! Si, il allait sincèrement le faire ! J’en étais sûr même ! Il n’avait pas de cœur ce mec ! « Je suis peut-être un traître sans cœur mais je ne laisserai pas une gamine dehors, dans cet état, avec ce temps.. Surtout si celle-ci à besoin d'une bonne douche. » Une gamine ? Une gamine ? J’avais dix-huit ans ! J’étais loin d’être une gamine ! Au Japon je suis majeur ! Y’a que dans ce pays de merde ou je ne le suis pas ! Plongeant mon regard dans le sien, j’essayais de ne pas le frapper avant qu’il ne détourne le sien pour se redresser. Je ne bougeais pas pour autant, laissant simplement mon bras suivre le mouvement, vu que nous étions menottés. « Lève-toi. Je dois encore aller au boulot. » en plus je devais lui obéir, c’était la total, aujourd’hui. J’aurai mieux fait de rester dans une bouche de métro, à croupir avec d’autre sdf moi. J’aurai mieux fait d’aller ailleurs tout court oui. Dans un parc, quelconque, ou il ne m’aurait jamais trouvé. J’en avais marre, cette journée commençait mal, ça se sentait fort bien. Soupirant, je me levais a contre cœur. A quoi ça sert de polémiquer ? Si je disais quoi que ce soit, il me foutrait en cellule… Pour quelle raison ? Hum… Tapage sur la voie publique ? Un truc du genre ? Faisant une moue boudeuse, j’enfouissais ma main libre dans la poche de mon pantalon avant de soupirer faiblement et de me mettre alors à marcher avec lui. Pas le choix. D’ailleurs il m’amenait ou ? Il devait encore aller au boulot… Donc ? Chez lui ? Supra… « Je ne suis pas une gamine au passage. Dix-Huit ans, je suis parfaitement grande, j’ai toujours été livré à moi-même. Ma mère n’a jamais assumé son rôle si ce n’est pour me foutre dehors et se débarrasser de moi. C’est la seconde fois qu’elle fait ça… » Marmonnai-je en reniflant faiblement tout en pinçant mes lèvres. La première fois elle m’avait envoyé au Japon… et si ma grand-mère n’avait pas fermé l’hôtel, j’y serais surement encore d’ailleurs. Restant silencieuse, tout le long du trajet, je m’aperçus qu’il ne vivait pas si loin que ça de chez moi en fait. Genre Trente minutes à pied si on marchait bien vite. Le suivant, je le laissais ouvrir l’appartement avant d’entrer avec lui, sans rien dire, regardant juste autour de moi. « Onii-chan... C'est quoi cette odeur? Beurk! Où t'as trouvé cette chose ? C'est elle qui put ? Ramène là dans son trou ou au bureau de police! Tu t'es trompé de chemin ou quoi ? » Onii-chan ? Super il avait une petite sœur bien chiante et avec une voix comme dans un manga. C’est à dire, une voix qui me donnait envie de la tabasser. Serrant le poing je claquais ma langue contre mon palet, signe d’agacement avant de tirer d’un coup sec sur la menotte pour faire comprendre à Riku que si ça n’avait pas été sa sœur je l’aurai dégommé. « Hajimemashite, watashi wa Ichigo desu, yoroshiku ongaishimasu. » soufflai-je en inclinant la tête de façon poli. En clair, ta gueule et soit plus poli, sale gamine de merde. « O namae wa nan desuka ? » demandais-je doucement en plongeant mon regard dans celui de la jeune fille en face de moi. On devait avoir le même âge à tout casser. Mais ça ne lui donnait pas l’autorisation de parler de moi de la sorte. On ne lui avait donc pas appris le respect d’autrui ? Elle avait l’air d’être une sale capricieuse. Tout ce que je détestais. J’espérais ne pas avoir à la supporter aujourd’hui si je devais rester ici… Plutôt vivre dans la rue !


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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyJeu 9 Mai - 15:05






Riku & Ichigo ◘ L'issue est déjà toute décomposée.



Je ne savais pas vraiment si l'emmener chez moi était une bonne idée mais en tout cas, je ne pouvais pas me permettre de la laisser dans la rue, surtout si c'était par ma faute qu'elle en était là. C'était comme si ma petite-soeur se retrouvait à la rue et cette pensée me foutait la chair de poule. Elles avaient le même âge et mon dieu, je les voyais déjà se disputer entre elles. J'avais déjà assez avec une gamine, à présent, j'en ramenais une deuxième à la maison.. Kuso ! Kairi va m'arracher la peau comme une patate et me frire dans une friteuse mais tant pis, en tant que flic, je devais prendre mes responsabilités. Lui mettant la veste sur les épaules sans vraiment réfléchir et les menottes au poignet, je la tirai pour l'emmener chez moi. Pourquoi des menottes ? A vrai dire, vu comment elle était fringuée, je ne me voyais vraiment pas marcher à ses côtés, surtout parce qu'elle puait. Ne voulant pas me taper la honte, c'était mieux de faire croire aux gens que je l'avais arrêté. Bizarrement, elle ne disait rien et ne polémiquait pas. C'était la fin du monde ou quoi ? Pourquoi est-ce qu'elle se laissait faire ? Elle se rendait peut-être compte que la situation dans laquelle elle se trouvait n'était pas très.. propre. Soit, passons. Se levant enfin, on marcha l'un à côté de l'autre sans vraiment parler. On avait pas beaucoup de chemin à faire, de toute façon. « Je ne suis pas une gamine au passage. Dix-Huit ans, je suis parfaitement grande, j’ai toujours été livré à moi-même. Ma mère n’a jamais assumé son rôle si ce n’est pour me foutre dehors et se débarrasser de moi. C’est la seconde fois qu’elle fait ça… .» . Elle était sérieuse ? Qui ferait ce genre de chose à ses dix-huit ans ? Qui se rebellerait et ferait chier ses parents ? Les gamins.. « Lave toi d'abord, on discutera plus tard », dis-je sans même la regarder. Si elle était dehors, c'était bien de sa faute, pas du mien non ! Si elle restait tranquille, elle n'en serait pas là.. Oui voilà, je ne devais pas culpabiliser pour ses conneries à elle. Même s'il ne faisait pas très froid, le vent était glacial. Ayant donné ma veste à Ichigo, je frissonnai légèrement tandis que nos mains se frottaient l'un à l'autre et me faisaient chier. Arrivé très vite à la maison, je passai les clés dans la serrure avant d'entrer à l'intérieur. Cherchant Kairi du regard, je compris qu'elle était dans la cuisine grâce à l'odeur qui émanait de là. « Onii-chan... C'est quoi cette odeur? Beurk! Où t'as trouvé cette chose ? C'est elle qui put ? Ramène là dans son trou ou au bureau de police! Tu t'es trompé de chemin ou quoi ?». Et voilà, ça commençait déjà... Arrivé non loin de nous, elle regardait Ichigo comme un déchet humain. La seule chose que je pouvais espérer était qu'Ichigo reste polie.. La sentant tirer sur la chaîne, je compris qu'elle s'énervait. Normal, si on me parlait comme ça, je me serais énervé aussi mais je ne sais pour quelle raison, cette situation me faisait sourire. Détournant le regard de ces deux-là, je me grattai la tête avant d'entendre Ichigo prendre la parole. « Hajimemashite, watashi wa Ichigo desu, yoroshiku ongaishimasu. ». Je savais très bien qu'elle n'était pas sincère. On pouvait très bien le comprendre à sa voix.. D'ailleurs, elle avait tellement bien placé sa présentation qu'on pouvait le confondre avec un ta gueule. « O namae wa nan desuka ? ». Voyant ma soeur me fusiller du regard, je compris qu'il ne fallait pas tarder sur les présentations. Sans même la laisser répondre, je me raclai la gorge et tendis le sachet de pain vers elle avant qu'elle ne vienne le chercher tout en me regardant l'air de dire ''Tu vas voir ce que je vais te faire.''. Roulant des yeux, je tournai les talons, tirant Ichigo vers la salle de bain avant d'entrer à l'intérieur. Retirant ma veste de ses épaules sans vraiment la regarder, je pris la clé des menottes avant de jeter ma veste dans le panier à linge vide.. Je ne le voyais jamais rempli lui. Croisant son regard, j'enlevai les menottes de nos poignets avant de me baisser pour ouvrir l'armoire en dessous du lavabo. Attrapant le gel douche ainsi que le shampoing, je le mis près du bain. « Attends deux minutes, je reviens. ». Je devais lui apporter une serviette de bain ainsi que des vêtements.. Mais quoi comme vêtement ? Des vêtements de mec ? Elle devait enfiler les miens alors.. Et mes sous-vêtements aussi.. Me tapant le front, j'entrai dans ma chambre avant d'ouvrir l'armoire et attraper un pull, un pantalon de training, un boxer ainsi qu'une serviette. Étant plus petite et maigre que moi, elle ne pouvait pas mettre mes pantalons. Même pour moi, ils étaient trop grand alors.. Revenant dans la salle de bain, je les posai sur la machine à laver sans lui adresser un regard avant de sortir à nouveau pour rejoindre Kairi dans la cuisine. « Onii-chan.. Qui c'est ? Pourquoi tu l'as ramené à la maison ? », me demanda-t-elle alors que je prenais trois oeufs pour les cuire. « C'est.. », hésitant un moment, je tournai la tête vers elle pour la regarder dans les yeux. « .. une amie. Sa mère l'a mise dehors donc elle restera avec nous pendant quelques temps.. », répondis-je en détournant à nouveau mon regard. Combien de temps allait-elle rester ? Moi-même je ne le savais pas.. Mettant plusieurs tranches de pain dans une assiette, j'en pris trois autres pour y mettre un oeuf dur à chacun, du bacon, quelques tranches de tomates et de concombre avant de mettre tout sur la table et aller chercher mon livre, laissant ma soeur dans la cuisine pour qu'elle prépare mon café. Il n'était que 07h30 donc j'avais encore du temps pour lire un peu. M'asseyant enfin à table, je pris une tranche de pain et commença à manger tout en lisant. « Je ne suis pas là pour la semaine.. Onii-chan, ne la laisse pas t'approcher.. », dit Kairi en posant sa main sur la mienne. C'était pour ça qu'elle s'inquiétait ? Tsss.. Riant faiblement, je levai mon regard vers elle avant de passer ma main dans ses cheveux et lui tapoter la tête avec mes doigts. « Shinpai shinai de.. », dis-je en entendant alors Ichigo sortir de la salle de bain. Retirant ma main, je lançai un vague regard vers elle avant de lui faire signe de venir s'asseoir. Mes vêtements étaient assez grand sur elle mais tant pis, elle devait faire avec. « Tu vas être en retard Kairi, je ne vais pas pouvoir te déposer aujourd'hui. », dis-je en me retournant à nouveau vers elle avant de voir le regard assassin qu'elle me faisait. C'était pour les vêtements ou pour le fait que je ne pouvais pas la déposer qu'elle faisait cette tête ? La voyant se lever pour aller mettre sa veste, je fis de même pour l'accompagner jusqu'à la porte après avoir pris sa viennoiserie. La lui tendant, je la regardai un long moment avant qu'elle ne le prenne. « Ne t'inquiete pas Kairi.. », répetais-je une fois de plus en l'embrassant sur le front et lui donnant sa valise. Fermant la porte derrière elle, je revins m'asseoir devant Ichigo avant de reprendre mon livre en main et commencer à lire.




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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyJeu 9 Mai - 16:14


RIKU & ICHIGO
L’issue est déjà toute décomposée




« Attends deux minutes, je reviens. » Attendant dans la salle de bain, je ne bougeais pas avant de le voir revenir avec une serviette et des vêtements à lui. Souriant faiblement, je me pinçais les lèvres en le laissant partir. M’enfermant à clé. Oui, on ne savait jamais. Je me déshabillais rapidement avant de jeter mes vêtements au sol. Une fois nue, j filais sous la douche, allumant l’eau chaud et me décrassa comme jamais. Trois jours sans douche, j’avais la peau noire, l’eau le prouvait… J’étais crasseuse au plus haut point. Me grattant la peau comme jamais avec mes ongles et de même pour mon cuir chevelu, je me savonnais le corps plus de trois fois, et me shampouina la tête tout autant, en frictionnant bien. Je n’avais pas de poux, c’était ce qui comptait. Mais autant tout bien laver. Je me sentais enfin revivre d’être sous de l’eau chaude et l’odeur du savon. Coupant le robinet, je sorti en attrapant la serviette tout en me séchant avec vivacité. Dieu, que j’aimais ça. Prendre une bonne douche. Mais le bain me manquait. Ah le Japon, les bains, c’était mythique. Une fois sèche, j’enroulais la serviette à mes cheveux et pris les vêtements de Riku. Ça sentait bon. Hum… Lavande ? Non... Quel assouplissant il prenait ? On dirait plus de la pêche… ? Oui de la pêche ! Roh j’aimais cette odeur ! M’habillant, je fis un ourlet au pantalon pour ne pas qu’il traine, étant alors en mode, pêche à la moule. Le pull mis, je retroussais les manches aux coudes avant de me sécher bien les cheveux. Une fois assez sec, je les coiffais de mes doigts et posa la serviette sur l radiateur pour qu’elle sèche. Fouillant ms fringues, je pris mon portefeuille et mon téléphone pour le mettre dans la poche du pantalon, avant d sortir de la salle d bains. Je vis alors Riku qui caressait la tête d sa sœur. Me faisant signe d venir, je restais inerte avant d tourner un regard vers la dit sœur. « Tu vas être en retard Kairi, je ne vais pas pouvoir te déposer aujourd'hui. » Alors la gamine s’appelait Kairi ? Soupirant faiblement, je ne dis rien, avançant doucement vers la fameuse cuisine. Cet appartement semblait un peu à celui de ma mère. Après tout c’était presque identique… Me grattant le front, je regardais la fameuse sœur. Elle avait quoi ? Une mouche l’avait piqué ou quoi ? Elle avait l’air d’être une garce de première. Elle me faisait penser à Minko. Tss… Si c’était le même genre de nana au secours. Jalouse et possessive à souhait. Et de ce que je voyais, ça puait l’amour à plein nez. Elle devait beaucoup aimer son frère. Normal, mais quand même, je n’allais pas le bouffer hein. C’était perlimpinpin ! Et puis quoi encore ?! M’installant sur une chaise sans un bruit, je les regardais filer de la cuisine. Elle partait ou ? A l’université surement. Ou au lycée, je n’en savais foutrement rien. Sa valise me portait alors à croire que c’était l’université. Tant mieux, casse-toi et ne me pourri pas la vie. Voilà ce que je pensais en souriant faiblement. J’étais méchant, mais moi et les filles… Mes seuls amies filles étaient celle du Japon. A savoir Minko, Tomoe, et Nako. Nako me manquait beaucoup. « Ne t'inquiete pas Kairi.. » elle s’inquiétait tant que ça ? La pauvre, comme si j’allais le tuer pendant son absence. Je n’étais pas un monstre, il ne fallait pas déconner non plus. Roulant des yeux, je tapotais sur la table en regardant tout ce qu’il y avait posé là-dessus. Et ben… Un vrai festin. Ça me rappelait mes petits déjeuners au Japon, que Toru préparait… Rah… Pourquoi je pensais au passé moi maintenant ? Ça faisait un peu plus d’un an que j’étais à nouveau ici, pourquoi je me m’étais à y repenser hein ? Le regardant s’assoir sur sa chaise et prendre son livre pour lire, je fronçais les sourcils. Nom d’un chien, Riku était ce genre de personne ? A lire pendant le petit déjeuner ? Si encore c’était le journal… Mais même pas ! C’était un bouquin. Mon dieu, il était intello c’est ça ? Faisant une faible moue boudeuse, je soupirais faiblement avant de poser mes coudes sur la table et me tenir la tête en penchant la tête pour tenter de lire le titre du fameux bouquin. « Hm. Merci pour les vêtements… » soufflai-je doucement. Surtout merci d’avoir filé des fringues de mecs. Et non pas ceux de sa sœur. Il manquerait plus que ça. J’avais déjà mal vécut le fait de porter des fringues de nana au Japon… Alors si à présent on devait m’obliger à ça ici, plutôt crever comme une clocharde ! Qu’est-ce que je pouvais faire ? Qu’est-ce que je pouvais dire ? J’étais un peu mal à l’ais pour le coup. M frottant le visage Je laissais tomber ma tête sur la table en faisant un bon bruit sourd. Je m’étais fait bien mal mais tant pis. Je déprimais là pour le coup. Mais allez ! Haut les cœurs ! Me redressant d’un coup, je tapais dans mes mains de méga Bonne humeur. « One two three go ! » Lâchai-je avant de lui chiper une tranche de pain l’air de rien et croquer dedans, comme si j’avais l’autorisation. Après tout avant je lui donnais bien des ordres quand il avait été dans mon gang. Alors je pouvais bien continuer non ? Mais oui ! « Je resterai pas longtemps ! Le temps de me trouver un boulot et un logement et je partirai. » Lâchai-je en repensant au lycée. Dire que Thomas n’avait pas pu me garder, les professeurs ayant porté le coup comme quoi j’avais été un honte pour leur établissant. N’importe quoi ! Je te jure ! Comme si j’étais une honte. Me levant, j’enfouissais ma main libre dans la poche du pantalon avant de marcher dans la cuisine en regardant tout autour d moi. « Tu bosses malgré ta blessure ? T’as pas droit à des congés ? » Je m’en foutais un peu de sa vie à vrai dire. Mais j’étais curieuse de savoir comment ça se passait au bureau de police. Je haïssais les poulets… C’était violent… La haine que j’éprouvais pour le genre de personne qui ne faisait même pas assez bien leur boulot.


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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyJeu 9 Mai - 18:28






Riku & Ichigo ◘ L'issue est déjà toute décomposée.



Je ne comprenais pas vraiment la réaction de Kairi.. Fin, elle avait bien vu qu'Ichigo était loin d'être une fille et loin d'être mon style aussi mais malgré ça, elle avait fait la tête avant de partir. En tout cas, pour moi, elle restait un mec malgré le fait qu'elle appartenait au sexe opposé. C'était en gars que je l'avais connu et j'allais sûrement la considérer comme un mec pour le restant de ses jours. Ca ne pouvait pas se passer autrement de toute façon.. Même si je l'avais pris chez moi en pensant que c'était une fille. Bordel, c'est assez compliqué à comprendre tout de même.. Plongé dans mon livre, je ne remarquai pas que cela faisait plus de cinq minutes que je lisais la même ligne. Qu'est-ce qui me perturbait autant ? Sa présence ? Je sentais son regard posé sur nous -mon livre et moi-, nous observait-elle vraiment ? Hésitant, je ne levai quand même pas mon regard vers elle. Elle me gênait assez, surtout dû au fait qu'elle portait mes vêtements.. Quelle connerie. « Hm. Merci pour les vêtements… ». Levant lentement mon regard vers elle, je bougeai légèrement la tête de gauche à droite pour lui faire comprendre qu'il n'était pas nécessaire de me remercier. Je n'allais pas la laisser trainer chez moi toute nue. Un peu de tenue ! Peut-être qu'elle me remerciait de lui avoir donner des fringues de mec ? C'était logique de lui donner ça, non ? A vrai dire, je l'avais toujours vu habillé comme un gars et la voir en fille m'aurait plus que gêné.. Et puis, de toute façon, Kairi ne lui aurait jamais prêté ses vêtements. Attrapant ma fourchette, je l'enfonçai dans une tranche de concombre avant de le porter à ma bouche et mordre dedans tout en continuant à lire. Entendant un bruit sourd, je regardai Ichigo de nouveau. Elle ne comptait pas dormir sur la table, n'est-ce pas ? Voyant qu'elle se redressait déjà, je reportai mes yeux à mon livre avant qu'elle ne tape dans ses mains. « One two three go ! », dit-elle en me prenant une tranche de pain sans se gêner. La laissant faire, je l'écoutai ensuite prendre la parole. Ne pouvais-je pas lire mon livre en silence ? « Je resterai pas longtemps ! Le temps de me trouver un boulot et un logement et je partirai. », dit-elle tout en mangeant. Ne la regardant même pas, je déposai mon livre et pris une tranche de pain à mon tour pour me faire une tartine à la confiture avant de lui répondre d'un ton neutre : « Tant mieux, je ne comptais pas te loger longtemps non plus. ». Je me devais de rester honnête et il était vrai que je détestais les profiteurs. Elle n'allait pas rester là toute sa vie.. Surtout que Kairi risquait de lui arracher les cheveux ou de se les faire arracher par Ichigo. Pensant à cela, je me retins de sourire avant de la voir se lever pour se promener dans la cuisine avec son pain en main. Elle se croyait chez sa mère ou quoi ? Elle allait salir l'appartement en mangeant debout. « Tu bosses malgré ta blessure ? T’as pas droit à des congés ? ». Mordant dans ma tartine, je mâchai lentement tout en la regardant d'un air exaspéré. « Assieds-toi, tu vas mettre des miettes partout. », dis-je après avoir avalé ma bouchée. Je n'avais pas de jour de congé, non. C'était la ''punition'' que le commissaire m'avait donné pour avoir integré un gang mais je me foutais royalement car retourner au boulot était tout ce que j'avais attendu depuis fin novembre.. D'ailleurs, j'étais presque sûr qu'il avait peur que je fasse une autre connerie du genre et c'était donc pour ça qu'il ne voulait pas que je m'éloigne du boulot. En tout cas, je n'osais plus lui regarder dans les yeux depuis la claque qu'il m'avait foutu le jour où j'avais arrêté Ichigo. « J'ai pris assez de congé depuis fin novembre, ça suffit.», dis-je en me tapant dans les mains pour dégager les miettes de mes doigts avant de prendre un couteau et couper mon oeuf en quatre. Prenant un bout, je le mis dans ma bouche avant de boire un peu de café. « Tu veux boire quelque chose ?  Si oui, tu peux te servir..», dis-je après avoir avalé le tout. Depuis que Kairi dormait à l'université, j'essayais de manger sainement même si ce n'était pas toujours possible. La cuisine de ma petite-soeur était vraiment mauvaise et j'en avais eu marre de me forcer à les manger juste pour lui faire plaisir. Je n'avais plus ce problème à présent, à part les week-end mais c'était déjà ça.. Je n'allais pas résister toute une vie à ses poisons. Me levant, je pris mon livre et mon café avec moi avant d'aller m'installer sur le fauteuil. Posant mon verre sur la table basse, je posai mon coude sur l'accoudoir avant de continuer ma lecture. Putain.. Elle avait chassé mon envie de lire. Finalement, fermant le bouquin, je me levai pour le poser sur le bureau avant de me frotter les yeux. Tiens, ça faisait combien de temps que je n'avais pas changé mon bandage ? Deux jours peut-être. A chaque fois que j'enlevais le bandage, elle se mettait à saigner cette connasse. Faudrait que je le change avant d'aller au boulot.. « Tu veux visiter l'appart ? », demandais-je en prenant mon verre de café en main. Buvant d'un coup, je vins le déposer dans l'évier avant d'aller en direction de ma chambre sans même attendre sa réponse. Je n'avais pas l'habitude d'être aussi ''proche'' d'une autre fille que ma soeur.. Mais avec Ichigo s'était différent, vu que lorsque j'avais sympatisé avec elle, je croyais que c'était un mec.. J'avais été con d'avoir cru ça, tout de même.. Elle avait une vraie tête de fille..



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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyJeu 9 Mai - 20:31


RIKU & ICHIGO
L’issue est déjà toute décomposée




« Tant mieux, je ne comptais pas te loger longtemps non plus. » Oh ça je n’allais pas non plus profiter… déjà, vivre sous le même toit que l’autre, je ne donnais pas cher de sa vie… Si elle me cherchait trop, ma patience aurait forcément des limites hein… Il ne fallait pas déconner… Je n’étais pas non plus le genre de nana à tout passer… Loin de là… Ne répondant rien, je détournais le regard avant de lui chiper une tranche de pain. Après tout j’avais faim… Me levant, je me mis à manger tout en marchant, je n’aimais pas rester assise et ne rien faire pendant que je mangeais. « Assieds-toi, tu vas mettre des miettes partout. » Haussant un sourcil, je regardais par terre avant de secouer la tête gauche à droite, d façon à dire non. « Je passerai un coup de balai ! Toujours quand je finis de manger ! Je suis une pro du ménage. » soufflai-je en croquant à nouveau dans ma tranche de pain, sans pour autant m’assoir. Parce que j mangeais bien plus souvent debout qu’assise, c’était une habitude… a la maison avec ma mère, je faisais toujours tout sauf prendre l temps d manger… Par la suite, je lui demandais, s’il n’avait pas de congé. Et puis avec son bras là… ça ne devait pas être facile. Fin, je n’avais jamais reçu de balle, donc je ne savais pas si ça faisait si mal que ça ou pas… « J'ai pris assez de congé depuis fin novembre, ça suffit. » Depuis novembre ? Pourquoi ? Fronçant les sourcils, je restais muette en me demandant pourquoi il avait pris autant de congé depuis novembre ? J’avais envie de demander mais à la fois, je n’osais pas, après tout ce n’était pas ma vie, ça ne me regardais en aucun cas… Mais ça façon de dire me laissait sous-entendre que ces vacances-là, n’avait pas été des vacances voulu… ? « Tu veux boire quelque chose ? Si oui, tu peux te servir... » Tournant l regard vers le café, je me mordis doucement les lèvres avant d’attraper une tasse, une fois qu’il fut servi pour me servir à mon tour. Bon dieu j’en rêvais du café ! Depuis trois jours que j’avais pas bu de café ! C’était un manque ! Même si je m’en passais aisément, mais là, j’avais terriblement faim et soif. Trois jours dehors ça creusait le ventre ! « T’as l’air assez agacé de ces congés pris ? C’était des congés forcé ? » demandai-j en buvant toute ma tasse avant de la poser dans l’évier. Le regardant s’assoir sur un fauteuil dans le salon, je restais là, sans trop savoir quoi faire. J’avais fini ma tranche de pain, je n’osais pas manger autre chose. Et puis trois jours à manger très peu, j’avais l’impression que mon estomac avait pris le rythme et avait rétrécit un peu. Il lisait. Il voulait lire, il devait aimer lire. Super… J’étais avec un alien, je ne lui en voulais pas. Je découvrais une nouvelle facette de Riku. Ça me faisait bizarre, je ne l’aurai jamais cru ainsi…Même pas deux minutes assis à lire, qu’il se leva pour revenir dans la cuisine. « Tu veux visiter l'appart ? » Oh ! Yep Yep yep ! Je voulais visiter l’appartement ! Et puis s’il demandait tout aussi gentiment j’acceptai volontiers moi ! Je n’étais pas une fille qui faisait des chichis pour un rien ! Au contraire ! Le suivant du regard, je le vis poser sa tasse dans l’évier. Je ferai la vaisselle après ! et un coup de balai dans la cuisine ! Je n’allais pas rester là les bras croisé alors qu’il allait me loger. Puis j’avais pris l’habitude de faire les ménages en ayant bossé à l’hôtel d’Obaa-san ! Me frottant les mains, je le suivais rapidement avant d’entrer dans sa chambre. Sans aucun gène. Pour d’autres filles, ça serait, oh mon dieu, je suis dans la chambre d’un mec. Mais personnellement ça ne me faisait rien moi… Simplement parce que je vivais comme un mec… et que Riku était un pote à moi. Enfin… Avant qu’il ne me trahisse ! Mains dans les poches, je regardais en souriant faiblement. « C’est simple mais joli. » Soufflai-je doucement en me penchant en avant, avant de sautiller vers la fenêtre pour regarder dehors. Penchant ma tête un faible sourire se logea alors sur mon visage. Il y avait une belle vu là. Ah… Pourquoi ma chambre me manquait soudainement hein ? Tout ça parce que j’avais été foutu à la rue. Voilà, on se rend compte de ce qu’on a quand on le perd. Foutu dicton foutrement vrai ! Ça craignait un max. Me détournant, je m’adossais au mur avant de regarder Riku. J’avais du mal à me faire à l’idée que c’était un flic. L’habitude surement… Mais j’avais en travers le fait… Qu’il m’ait sauté dessus pour me protéger et puisse penser que… Je lui avais tiré dessus. Sa logique puait des pieds… Il me protégeait comment j’aurai pu être la tireuse hein ? Baka ! Baka des pieds ! Sortant de la chambre, je le suivis alors dans une autre pièce pour aller alors… Dans une autre chambre. Plus féminin cette fois. Ça devait être la chambre de la fameuse jalouse de sœur là. Restant muette, je m’approchais de lui avant de passer mon bras autour de ses épaules, comme j’avais l’habitude de le faire quand il était dans le gang. « ça c’est la chambre de Kairi c’est ça ? » soufflai-je en tournant le visage vers lui.


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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyJeu 9 Mai - 23:20






Riku & Ichigo ◘ L'issue est déjà toute décomposée.



Je n'avais pas vraiment envie que Kairi me tape sur les nerfs en me criant de nettoyer la maison, du coup, ça me dérangeait que l'on salisse l'appart.. Elle m'avait fait le coup plus de deux fois, lorsque j'avais invité des collègues pour faire nos recherches à la maison. De plus, j'étais un maniaque de la propreté et je detestais voir des choses sales, donc il était préférable de faire attention. Mais comme elle prétendait être une pro du ménage, je la laissai alors manger debout. Elle pouvait passer un coup de balai juste après, comme elle le disait si bien. Lui disant alors que j'avais pris assez de congé depuis novembre, je n'ajoutai rien lorsqu'elle me demanda : « T’as l’air assez agacé de ces congés pris ? C’était des congés forcé ? ». Je ne savais pas trop si elle le faisait exprès ou si elle n'était vraiment pas au courant que l'on m'avait tiré dessus fin novembre.. A voir son expression et sa façon de demander, j'aurais même pu croire qu'elle n'était pas sur place ce jour-là. Ne tardant pas sur ses détails, je mis ma tasse dans l'évier après avoir terminé mon café tout en lui demandant si elle voulait que je lui fasse visiter la maison. Il était préférable de lui montrer les endroits où elle ne pouvait pas fouiner pendant mon absence. Normal, non ? La conduisant alors dans ma chambre en premier, on entra à l'intérieur. « C’est simple mais joli. » , l'entendais-je dire alors qu'elle sautillait pour aller regarder par la fenêtre. Même si cette chambre était la mienne, je n'avais jamais pensé à regarder par la fenêtre.. C'était assez bizarre, oui, mais je n'aimais pas perdre mon temps sur ce genre de chose. Je passais la plupart de mon temps à lire des romans ou des livres philosophiques, n'ayant pas le temps de lever le regard pour regarder autour de moi.. Et dire qu'à cause de cette habitude ainsi que de mon sale caractère, je n'avais jamais eu de copine.. Certains de mes collègues disaient que c'était honteux tandis que d'autres trouvaient ça bizarre pour un homme de 23 ans. Ce n'était pas ma faute si la race opposé ne m'attirait pas ! Fin, non.. Je ne veux pas dire que je suis pd, mais les femmes ne m'attiraient vraiment pas.. Je n'avais jamais eu ce genre de pensée d'ailleurs. Même là, en ce moment, ayant une femme dans ma chambre, je ne ressentais absolument rien. La seule chose qui me tracassait était mon lit. Oui. Il était toujours défait et ça, ça m'énervait. Les objets de travers aussi avaient un don pour m'énerver. Je vous le dis, je suis maniaque ! Me penchant sur mon lit, je l'arrangeai vite fait avant de sentir le regard d'Ichigo se poser sur moi. Tournant lentement le regard vers elle, je me redressai avant de lui faire signe de me suivre, l'emmenant cette fois-ci dans la chambre de Kairi se trouvant juste à côté. Tout deux restions silencieux, pour mon plus grand bien car je detestais vraiment parler.. Je n'aimais pas bavarder et cela se comprenait sûrement à ma façon d'être. Passant son bras autour de mes épaules comme elle l'avait toujours fait lorsque j'étais dans le gang, je l'entendis me demander si c'était la chambre de Kairi alors que moi je me serrais les dents pour ne pas crier. Elle venait de se frotter à ma blessure là.. « Oui. C'est également là que tu vas dormir.. Les draps sont propres, ma soeur ne dort jamais dans son lit. ». En effet, Kairi avait peur du noir depuis son plus jeune âge et était habituée à dormir à mes côtés.. Cette habitude n'allait sûrement jamais changer chez elle. Je me demandais bien comment elle faisait pour dormir à l'université, je la voyais bien dans le lit de ses amies. Retirant son bras de mes épaules, je tournai les talons avant d'aller dans la salle de bain pour prendre la trousse de secours et soigner mon bras. En parlant de bras.. Celui-ci avait l'air de saigner de nouveau et débordait déjà sur le pull. Pourtant je le soignais bien putain.. Revenant dans ma chambre, je jetai la trousse sur mon lit avant d'enlever lentement mon pull tout en faisant attention à mon bras. La présence d'Ichigo ne me gênait pas vraiment là, sûrement dû au fait que je la voyais toujours comme un mec. La preuve, elle venait de me faire mal.. D'habitude, les nanas faisaient attention à ce genre de chose.. Grimaçant tout en enlevant le bandage, je me serrai les dents. Malgré le fait que la balle avait juste frolé mon bras, j'avais aussi mal que lorsqu'elle avait traversé ma poitrine. Jetant le bandagei à la corbeille en dessous de mon bureau, je vins m'asseoir sur mon lit. J'avais sûrement une sale tête là, les sourcils froncés, me mordant la lèvre pour combattre la douleur. Levant le regard vers Ichigo, j'attrapai la trousse avant de l'ouvrir, ou plutôt essayer de l'ouvrir, avant de me coincer le doigt dans la tirette. En essayant de me grouiller, je me faisais encore plus mal mais il fallait que j'arrête ce sang sinon il allait couler partout.. De plus, je devais aller au boulot moi, j'allais être en retard, rho!. « Kuso ! », dis-je en secouant ma main avant de prendre des mouchoirs et essuyer le sang qui coulait le long de mon bras. Ne voyant pas le désinfectant dans la trousse, je me levai pour aller le chercher dans la salle de bain, une main sur ma blessure, avant de revenir m'asseoir sur le lit. « Assieds-toi au lieu de rester planté là.. », dis-je, lui lançant un regard un peu perdu tout en ouvrant le désinfectant. Je commençais à m'énerver et comme d'habitude, à chaque fois que je m'énervais, je transpirais et haletais. Good job Riku.



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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyVen 10 Mai - 10:22


RIKU & ICHIGO
L’issue est déjà toute décomposée




« Oui. C'est également là que tu vas dormir... Les draps sont propres, ma sœur ne dort jamais dans son lit. » elle ne dormait pas là ? Je voulais bien croire que oui, elle avait l’air de ne pas être là, la semaine. Mais le week-end ? Elle était où ? Elle dormait avec lui ? Non quand même pas… a son âge ? si c’était le cas, ça craignait un maximum là… Déjà que je la trouvais jalouse… Nom d’un chien, il a fallu que Riku ait une sœur possessive et jalouse. Moi qui croyait que ça n’existait que dans les mangas, ce genre de truc, et ben non, pour ma plus grande surprise ça existait aussi en vrai. Je ne comprenais pas trop pourquoi mais bon, c’était ainsi. « Ok… Tu le vis bien de dormir constamment avec ta sœur ? » Demandai-je l’air de rien. Personnellement, moi j’aimais dormir seule. C’était trop chiant de dormir avec quelqu’un d’autre… enlevant le bras de son épaule, je le regardais filer hors de la chambre avant de le suivre. Qu’est-ce qu’il faisait ? Le voyant avec une trousse de secours a la main, je croisais les bras en m’adossant contre le mur de sa chambre avant de le voir… S’enlever le haut. Déglutissant longuement, je ne bougeais pas, ne disant rien, en le regardant simplement faire. Nom d’un chien, il faisait quoi là ? Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, je le regardais longuement. Il était… Bien foutu dis donc. Scrutant son corps, je détaillais chacun de ses muscles. Son dos était bien, il se musclait … Pour un flic, c’était nécessaire aussi en même temps… Tournant un regard vers son bras, je le vis essuyer le sang qui en coulait. Il saignait ? Je n’y avais même pas fait attention. Fallait dire que son corps, m’attirait plus que sa blessure… « Kuso ! » Le regardant faire, je fronçais les sourcils en déglutissant. Sa blessure pissait le sang, il n’était pas allé se faire soigner ou quoi ? Je ne pensais pas que c’était si grave que ça… Il s’était blessé par ma faute en plus, c’est moi qui aurais dû recevoir cette Balle. Ou aurait-elle atterrit d’ailleurs ? Frissonnant rien qu’à cette idée, je fis un faible pas en avant, avant de cesser de bouger. « Assieds-toi au lieu de rester planté là.. » croisant son regard perdu, je le laissai s’assoir sur le lit avant de soupirer faiblement. Il paniquait ? Je ne connaissais pas cette facette de lui. Finalement, de m’avoir accueilli chez lui, me permettait d’en apprendre sur lui. M’approchant, je lui pris le tous des mains avant de les poser sur la table de nuit. « Attends, je vais te soigner ça sera plus facile. » soufflai-je avant de prendre le désinfectant pour en mettre sur un bout de coton. Posant ma main sur son bras je le lui levais le calant contre ma taille avant de passer le coton sur la plaie. Elle était profonde. Même si la Bale n’avait fait qu’effleurer sa peau, c’était foutrement sale comme plaie. Plissant les lèvres, j’essayais de ne regarder que la plaie. Il avait… Un torse fabuleusement beau. Raclant ma gorge, j‘essuyais bien la plaie avant d’approcher mon visage pour voir de plus près. C’était trop profond pour qu’elle cicatrise toute seule. « T’es pas allé à l’hôpital ? Il faut des points de suture perlimpinpin ! » Lâchai-je sur un ton de reproche. Non pas pour lui mais pour moi. Soupirant faiblement, je fouillais sa trousse de secours avant de sortir tout ce dont j’avais besoin et m’assoir sur le lit. Le regardant sans parler, je fronçais les sourcils en regardant son torse. Lâchant tout ce que j’avais en main je portais mes doigts sur cette cicatrice, là, sur son torse, sa poitrine plus exactement. Caressant faiblement, c’était une cicatrice… Assez fraiche. Un balle ? Me figeant faiblement, je relevais le regard vers lui avant de déglutir longuement. « C’était toi ? Le flic… Qui a reçu la balle en plein poitrine en novembre ? » Demandai-je doucement en me mordillant les lèvres. Wow… Alors il avait rejoint surement mon groupe pour ça ? Et moi qui pensais qu’il parlait de là pour la balle. En fait, il parlait de novembre… Je n’avais pas fait le rapport… Quelle cruche ! Attrapant l’aiguille et le fil, je fis passer celui-ci dans le chat avant de me préparer à le coudre. J’avais l’habitude, combien de fois j’avais recousu les gars de mon clan lors d’une baston un peu sanglante ? Je ne saurais le dire. « Bon, j’ai l’habitude, ne t’inquiète pas. Ça risque de faire un peu mal, mais concentre ton attention ailleurs d’accord ? » Soufflai-je doucement en plongeant mon regard dans le sien en attendant son feu vert.


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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyVen 10 Mai - 17:45






Riku & Ichigo ◘ L'issue est déjà toute décomposée.


« Ok… Tu le vis bien de dormir constamment avec ta sœur ? ». Haussant les épaules, je ne répondis pas à sa question. A vrai dire, je m'en foutais royalement de dormir avec elle, ça ne me dérangeait pas. Le seul défaut était le fait qu'elle dorme comme une attardée.. Soit elle me montait dessus dans son sommeil, ou alors me tapait dans la tête, m'enlaçait de ses jambes, parlait de poulet toute la nuit.. Il lui arrivait même de ronfler. Et sans oublier, depuis la dernière fois qu'elle m'avait embrassé, je ne voyais plus les choses comme avant. Elle m'avait traumatisé avec son baisé, ma langue en souffrait encore ! Je ne m'attendais pas à ce qu'elle fasse ce genre de chose avec moi, c'était simplement dégoutant.. Et puis, c'était ma soeur et jamais, non jamais, je n'avais pensé à ca en dormant à côté d'elle même à moitié nu.. Frissonant de dégout à cette idée, je laissai Ichigo là pour aller soigner ma blessure qu'elle venait de rouvrir en s'y frottant. Prenant tout ce dont j'avais besoin, je fis deux aller retour avant de m'asseoir enfin sur mon lit après avoir enlevé mon t-shirt. Sans me gêner. Et voilà, une fois de plus, ma maladresse commençait.. J'avais l'habitude de paniquer dans ce genre de situation mais en paniquant, il m'était même possible de me crever un oeil. Le stress ne m'apportait que des ennuis. De plus, j'avais horreur du sang et mon bras pissait là.. Ma phobie avait commencé après la mort d'Eric. Qui n'aurait pas peur du sang après avoir tué quelqu'un sans l'avoir voulu, hein ? Soit je tombais dans les pommes comme une meuf, soit je tremblais, soit je détournais la tête et ne me soignait même pas. Même lorsque je me coupais un doigt, je laissais la plaie comme ça, sans même la désinfecter, la laissant se refermer toute seule sauf si Kairi était là et prenait bien soin de ma blessure. Bien évidemment, mon bras était différent et la plaie était assez profonde, du coup, je me devais de supporter le sang pour faire mon bandage moi-même, même s'il m'était très difficile... Commençant à transpirer comme un boeuf, j'essayais tant bien que mal d'essuyer le sang qui coulait de mon bras tout en lançant des regards vers Ichigo avant de lui demander de s'asseoir au lieu de rester debout.. S'approchant alors de moi, elle prit tout de mes mains avant de me dire : « Attends, je vais te soigner ça sera plus facile. ». La regardant sans rien dire, je la laissai faire. A vrai dire, j'avais grand besoin d'aide car ce n'était pas en paniquant comme ça que j'allais pouvoir me soigner. Prenant le désinfectant, elle en mit sur un bout de coton avant de prendre mon bras et le caler à sa taille. Grimaçant à la vue du sang et aussi à la douleur que j'éprouvais à cause du désinfectant, je détournai mon regard avant de l'entendre dire : « T’es pas allé à l’hôpital ? Il faut des points de suture perlimpinpin ! ». Non, je n'y avais pas mis les pieds malgré le fait qu'on me l'ai demandé plus de dix fois. Même Kairi n'avait pas vu, cette blessure. Je ne lui avais rien dis pour ne pas l'inquieter sinon elle m'aurait emmener directement à l'hopîtal, ce qui n'était pas vraiment nécessaire pour une blessure comme ça.. Du moins, c'était ce que je croyais jusqu'au moment où Ichigo me dise le contraire. Attendez une minute, elle avait dit perlimpipin ? Elle m'appelait toujours comme ça ? Ca voulait dire quoi ce mot putain.. Me tournant à nouveau vers elle, je la regardai fouiller dans la trousse. Elle était libre de me faire tout ce qu'elle voulait, du moment qu'elle le faisait bien. S'asseyant sur le lit, je vis ses yeux se poser sur mon torse. Reposant tout ce qu'elle avait en main, je regardai sa main caresser la cicatrice sur ma poitrine, celle que j'avais eu en novembre, avant de lever mon regard vers elle. « C’était toi ? Le flic… Qui a reçu la balle en plein poitrine en novembre ? ». N'interceptant pas tout de suite la question, je contemplai ses lèvres, son nez, ses yeux.. Bordel, c'était bien une fille. J'avais été con de penser le contraire.. Ses long cils, ses yeux en amandes, ses lèvres bien dessinées, sa petite tête.. Sentant qu'elle me regardait aussi, je lui fis un regard un peu perdu avant de me rappeler de sa question et d'acquiescer d'un signe de tête tout en me raclant la gorge. « C'était moi, oui. », répondis-je d'un ton neutre en baissant le regard. Elle en avait mis du temps pour comprendre ça.. Si ce n'était pas moi, je les aurais laissé tranquille hein.. Je n'aurais pas rejoint son gang pour les arrêter, j'étais pas si con que ça pour intégrer un gang juste pour le fun. La voyant passer le fil dans l'aiguille, j'essayai de garder mon sang froid. « Bon, j’ai l’habitude, ne t’inquiète pas. Ça risque de faire un peu mal, mais concentre ton attention ailleurs d’accord ? », me dit-elle. « Bien. », dis-je en soutenant son regard. J'étais habitué à ça maintenant, c'était la quatrième fois que l'on me cousait une blessure. Sentant l'aiguille transpercé ma peau, je fronçai les sourcils avant de tourner la tête. Je haïssais cette douleur.. En même temps, qui ne le détesterait pas ? Geignant faiblement, je posai ma main sur la jambe d'Ichigo avant de la serrer dans ma main tout en serrant les dents. M'habituant très vite à cette douleur, je tournai enfin ma tête vers elle pour la regarder faire avant de me rendre compte que j'avais la main sur sa jambe. La retirant, « Arigato.. », soufflais-je tout en continuant à la contempler sans rien ajouter de plus. Je ne savais pas vraiment pourquoi mais son visage attirait mon regard, ses cheveux, son cou, ses lèvres. Est-ce que j'avais déjà regardé une fille d'aussi près, à part Kairi ? April, oui, mais elle c'était autre chose. Pour la première fois j'observais quelqu'un d'aussi près.. Comment j'avais pu raté ça ? Jamais je n'avais posé mes yeux ailleurs que sur mes bouquins. Souriant faiblement pour x raison, je m'en rendis très vite compte avant de baisser la tête. « Pour la première fois de ma vie, je me suis trompé sur une enquête en tirant des conclusions trop hâtive.. », dis-je en contemplant le sol, un sourire de regret et de mépris aux lèvres. Sentant la transpiration dégouliner sur mon front, je l'essuyai d'un revers de la main avant de continuer à parler. « Mais je ne peux pas dire que je le regrette. », dis-je en lançant un regard en coin vers elle. Non, je ne cherchais pas à l'énerver même si je savais qu'elle allait le prendre mal. Si je n'avais pas intégré son gang, je ne l'aurais sûrement jamais connu, cette baka.. Entendant mon téléphone sonner, je le sortis de ma poche avant de décrocher : « Agent Ji Hu ? Oui, je sais.. Ma plaie s'est rouverte, je me la fais soigner.. Non ! Ne dis rien au chef.. Comment ça c'est déjà fais ? Teme.. Non rien. Arasseo, arasseo ! », lui raccrochant au visage, je posai le téléphone d'un coup sec sur la commode avant de passer ma main dans mes cheveux. Comment ça rester à la maison ? J'en ai marre.. Tournant mon regard vers Ichigo, je la regardai sans rien dire avant de regarder ma blessure. Au moins, elle avait fini de coudre.. Tendant mon bras, je posai ma main sur sa tête avant de la lui tapoter avec mes doigts comme je le faisais toujours à Kairi. « Good job. »



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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyVen 10 Mai - 20:32


RIKU & ICHIGO
L’issue est déjà toute décomposée




C’était lui… Riku était l’homme qui avait reçu la balle dans la poitrine. Je n’avais pas fait le rapport, et maintenant que je le voyais torse nue, et plus précisément que je voyais sa cicatrice, je faisais le rapport. Je n’ai pas pu m’empêcher d lui demander pour sa cicatrice. Son regard perdu, me fit entrouvrir la bouche. Il se passait un truc là ? C’était la première fois que l’on me regardait de la sorte… C’était un peu bizarre non ? « C'était moi, oui. » Sentant mon cœur recevoir comme un choc, je déglutis longuement avant de détourner le regard. Je me sentais responsable. Putain de merde. Caressant faiblement sa cicatrice je soupirais fortement. « Je suis soulagé, que tu sois vivant… » Marmonnai-je faiblement. Je le savais déjà, j’avais lu tous les journaux, j’avais suivis l’actualité, mais… Je ne voulais pas qu’il sache que j’avais agi de la sorte… Je passais pour une sensible, je n’aimais pas ça du tout… Commençant à le coudre, je sentis alors son regard sur moi. Fronçant faiblement les sourcils, j’essayais de ne pas y penser, en sentant mon cœur battre la chamade. Pourquoi il me regardait de la sorte ? Sa main m’agrippant la jambe et la serrant avec force, je me mordis la langue en le laissant alors faire. Ce n’était rien, il souffrait il devait bien s’appuyer quelque part non ? Même qu’il se mit à gindre. Ça devait faire mal. On ne m’avait jamais cousu… Je ne savais donc pas ce que ça faisait comme sensations. Tentant d’être douce et gentille, je fis des allez retour de l’aiguille dans sa peau, pour le coudre. « Arigato.. » sa main se retira de ma cuisse. Bizarrement, je sentis alors comme un vide sur celle-ci. Bizarre non ? Croisant son regard, je détournais le regard pour continuer, tout en essayant de ne pas penser à son regard sur moi. C’était un peu embarrassant là non ? Son sourire me fit faiblement sourire. Je pouvais le voir du coin de l’œil. Riku, t’es tout beau comme ça tu sais ? Pourquoi il était de la sorte d’ailleurs ? « Pour la première fois de ma vie, je me suis trompé sur une enquête en tirant des conclusions trop hâtive.. » Tournant un vague regard vers lui, je ne pipais pas mot, attendant qu’il continue ce qu’il voulait me dire. Au moins, il reconnaissait, qu’il avait fait une belle bourde. Je ne lui avais pas tiré dessus, et je ne l’aurai jamais fait. Je détestais tellement les armes à feu. Depuis que Ryan avait failli en mourir en me protégeant… non jamais ! D’ailleurs, pourquoi je me souvenais de Ryan, mais pas du reste ? Parce qu’il m’avait raconté… Mais aucun souvenir du passé ne m’était venu depuis mon accident… « Mais je ne peux pas dire que je le regrette. » Claquant faiblement ma langue contre mon palet, je soupirais faiblement, tout en continuant de le coudre. Ce qui était fait, était fait de toute façon. Même si par sa faute, je m’étais retrouvé à la rue et que ma mère m’avait alors renié… J’étais vexée et blessée, mais ça jamais je ne le montrerais devant Riku. J’avais ma fierté ! Et puis quoi encore ! J’étais Just peiné, qu’il ait pu croire que je lui avais tiré dessus, même en ayant passé du temps avec moi pendant qu’il était dans le gang… Il aurait dû changer d’avis… J’étais énervée rien que d’y penser, mais qu’est-ce que je pouvais y faire hein ? Je me le demandais, c’était trop tard, et là j’avais les mains plein de sang, et une aiguille en main avec du fil, je n’allais pas le frapper et lui sauter dessus pour me venger… Manquant de sursauter quand son téléphone sonna, je ne pipais pas mot, en le laissant décrocher alors que je me mis à faire l dernier point. « Agent Ji Hu ? Oui, je sais.. Ma plaie s'est rouverte, je me la fais soigner.. Non ! Ne dis rien au chef.. Comment ça c'est déjà fais ? Teme.. Non rien. Arasseo, arasseo ! » Arasseo ? Ça voulait dire quoi ça ? C’était surement du coréen. Compris ? Wakata ? Hum… Coupant, le fil, je posais alors l’aiguille et le fil restant avec le coton usagé avant de m’essuyer les mains sur une compresse vierge et non utilisée. Croisant son regard, je le laissais regarder sa plaie avant de sourire faiblement. Sa main se posant sur ma tête, je le senti tapoter mon crâne. « Good job. » Me figeant, j’eux comme un flash… je me sentais bizarre tout à coup. J’avais une sensation de déjà-vu. Fermant les yeux en titubant faiblement, je vis alors un Hangar remplit d personne, de garçon que je ne connaissais pas. Seul Ryan me disait quelque chose, il était debout, il marchait. Mon prénom raisonna et quelqu’un me tapota la tête. Frissonnant à ce flash, je me reculais faiblement avant de me pencher en posant mes mains sur les cuisses de Riku. J’étais … Perturbé… Qui ? Qui avais-je oublié de mon passé ? Même son prénom ne me renait pas. « Tu… Pourquoi tu fais ça ? Tapoter les doigts sur la tête ? Tu… Tu as quel âge ? » Demandai-je doucement d’une voix cassée par l’émotion. J’étais perdu, c’était la première fois que j’avais une vision de mon passé oublié. Secouant la tête, je me redressais avant de me frotter le visage. C’était Riku ? Lui que j’avais oublié ? Non, pas possible… Pourquoi ? Je ne savais pas…Rangeant tout ce qui devait être rangé dans la trousse d secours, je déglutis avant de jeter le reste à la poubelle avant que quelqu’un ne se blesse. « On fait tous des erreurs… Je t’en veux atrocement, parce qu’à cause de ça ma mère m’a foutu dehors… Mais ce qui est fait, et fait. Et au moins tu as pus comprendre que c n’était pas moi qui avait tiré sur toi. Je hais les armes au plus haut point. Seuls les faibles les utilisent à mes yeux. » marmonnai-je doucement en passant ma main dans mes cheveux pour les tirer en arrière .Mais je devais avouer que tout ceci était ma faute… Si on lui avait tiré dessus en novembre. J’avais cherché le gang de façon à les provoquer parce que Thomas me l’avait dit… Parce qu’il voulait qu’on s’occupe d’eux. Sans ça, jamais il n’aurait reçu une balle en pleine poitrine. « Dans un sens je suis responsable. Si on n’avait pas eu une altercation avec eux, tu n’aurais jamais été blessé… alors j’ai ma part de responsabilité… Hum… » soufflai-je en me grattant le ventre. Ce pull m’irritait la peau. C’était affreux, ça me grattait de partout. « Dis, t’aurai pas plutôt un débardeur ? Ton pull me gratte la peau, c’est chiant. » soufflai-je en filant fouiller dans son armoire sans attendre. Attrapant le premier débardeur, j’enlevais le pull avant d l’enfiler me fichant qu’il soit là. De toute façon de dos, il ne pouvait rien voir…


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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyVen 10 Mai - 22:25






Riku & Ichigo ◘ L'issue est déjà toute décomposée.


« Je suis soulagé, que tu sois vivant… », l'entendais-je murmurer alors que j'avais baissé le regard pour ne pas voir son expression. Si elle le disait, c'est qu'elle l'était vraiment car j'avais à présent compris qu'Ichigo était une fille honnête. Attention, je dis bien une fille ! La seule chose sur laquelle elle m'avait berné était le fait qu'elle soit un homme. Fin, elle ne m'avait rien dit sur ça mais là était le problème justement.. J'avais sûrement l'air débile, surtout quand je l'appelais ''mec'' et que les autres riaient.. Tsssss, que des connards. La laissant alors coudre ma blessure, je la contemplai longtemps avant de la remercier. Je me sentais bizarre.. Souriant, je lui fis part de mes pensées sur ce qui s'était passé dernièrement ; le fait que j'avais pris une mauvaise décision mais n'avais aucun regret.. L'entendant déjà soupirer, je compris qu'elle s'énervait. Encore heureux qu'elle ne m'ait pas enfoncé l'aiguille loin dans la peau pour me faire mal. C'était ma façon à moi de sous-entendre des choses, si elle ne comprenait pas, ce n'était pas de ma faute. Recevant ensuite un appel de l'agent Ji Hu, je raccrochai très vite dans sa face. Une fois de plus, on me demandait de rester à la maison. Ca commençait à me faire chier, oui.. On m'éloignait du boulot comme si j'avais la peste ! Tapotant de mes doigts sur la tête d'Ichigo tout en souriant, je lui dis qu'elle avait fait un bon boulot avant de retirer ma main de la pour prendre mon gsm et envoyer un message à Kairi. Il fallait que je vérifie si elle était allé en cours saine et sauve. Malgré le fait que mon père m'avait dit qu'il me laissera tranquille tant que je n'ouvrirai pas la bouche sur lui, j'avais peur. Peur qu'il s'en prenne à ma soeur une fois de plus. Je ne voulais plus la voir blessée comme la dernière fois. Sentant alors les mains d'Ichigo se poser sur mes cuisses, je la vis se penser vers moi. Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Elle avait la tête qui tournait ? « Ichigo.. ? Ca va ? », demandais-je en penchant faiblement la tête pour la regarder alors que j'avais posé ma main sur son épaule. « Tu… Pourquoi tu fais ça ? Tapoter les doigts sur la tête ? Tu… Tu as quel âge ? », me demanda-t-elle d'une voix cassée... Perdu, je bougeai mes doigts devant moi tout en les regardant avant de me tourner vers elle. « J'ai toujours fais ça à Kairi.. », dis-je en la regardant bizarrement, essayant de comprendre pourquoi elle me posait cette question. Depuis le plus jeune âge de ma petite soeur, je lui tapotais la tête pour lui faire comprendre que ça allait ou que tout irait bien.. Pour lui remonter le morale en quelque sorte tout en montrant mon affection pour elle. Ca avait énervé Ichigo ? Gêné ? « J'ai 23 ans. », répondis-je en me grattant la tête. C'était quoi ces questions qu'elle me posait là ? Surtout le ''t'as quel âge'', c'était comme si elle me disait ''t'as quel âge pour faire ça gamin ?''. Ne cherchant pas à comprendre, je la regardai se redresser pour ranger tout et jeter les déchets à la poubelle. « On fait tous des erreurs… Je t’en veux atrocement, parce qu’à cause de ça ma mère m’a foutu dehors… Mais ce qui est fait, et fait. Et au moins tu as pus comprendre que c n’était pas moi qui avait tiré sur toi. Je hais les armes au plus haut point. Seuls les faibles les utilisent à mes yeux. ». Elle avait raison en quelque sorte.. Mais c'était grâce à elle aussi que j'avais compris qu'elle n'était pas la coupable. Dès mon arrivée dans le gang, on avait sympatisé et étions devenu de bons amis.. C'était grâce à son caractère que j'avais pu comprendre qu'elle n'avait rien fait mais il était trop tard pour pouvoir sortir de là. Soit je me faisais cracher à la figure, soit je les faisais choper. Je ne pouvais pas me rammener l'air de rien et leur dire :Les gars, je vous ai menti pour intégrer le gang, enfaite je suis flic et j'ai décidé de me casser. Du coup, j'avais choisi la deuxième option même si c'était lâche.. L'écoutant sans rien dire, je la regardai tirer ses cheveux en arrière. « Dans un sens je suis responsable. Si on n’avait pas eu une altercation avec eux, tu n’aurais jamais été blessé… alors j’ai ma part de responsabilité… Hum… », dit-elle en se grattant le ventre. Ayant un déjà vu, je clignai des yeux. Kairi aussi se grattait toujours le ventre comme ça.. Comme une soularde. Elle disait vrai mais ne devait quand même pas culpabiliser pour autant ; ce n'était pas elle la tireuse. « Dis, t’aurai pas plutôt un débardeur ? Ton pull me gratte la peau, c’est chiant. » . M'apprêtant à me lever, je me stoppai en la voyant ouvrir mon armoire et attraper un débardeur. Euh.. Elle faisait quoi là.. Equarquillant les yeux en la voyant enlever le pull, je restai bloqué un moment, regardant son dos. Pourquoi elle se déshabillait devant moi comme ça.. Elle se croyait où ?.. Me levant d'un coup, je baissai le regard avant de me diriger vers la porte. « Je.. Euh, je vais ranger.. Hmm.. Débarrasser la table.. », murmurais-je avant de faire demi-tour pour prendre mon pull et la trousse de soin. « Ne refais plus ça. Un peu de tenue.. », dis-je sans même la regarder. Sortant enfin de là, je me dirigeai dans la salle de bain avant de fermer la porte derrière moi. Me regardant dans le miroir, je secouai la tête plusieurs fois avant d'enfiler mon pull et laisser la trousse dans un coin. Connasse.. Pourquoi elle se faisait ça ? Il y avait du sang sur mon haut, mais tant pis, je le changerai plus tard. Me lavant les mains, je débarassai la table avant de mettre la vaisselle dans la machine sans me soucier d'Ichigo. Prenant ensuite mon livre en main, je vins m'asseoir sur le fauteuil avant de me rappeler que je devais envoyer un message à Kairi.. Me relevant, je revins dans la chambre, pris mon gsm avant de faire demi-tour pour me rasseoir dans un coin du fauteuil. T'es bien arrivé ?, envoyais-je avant d'ouvrir mon livre. Me mordant la lèvre inférieur, j'essayai de me concentrer, mais en vain.. « Tu comptes retourner en cours ? », dis-je, m'adressant à Ichigo tout en tournant la page de mon bouquin. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire.. Attendez une minute, pourquoi je voulais lui parler moi? Tssss..



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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptyVen 10 Mai - 23:23


RIKU & ICHIGO
L’issue est déjà toute décomposée




« Ichigo.. ? Ça va ? » Lui lançant un regard un peu perdu, totalement décontenancé, je déglutis longuement avant de me frotter faiblement le front. C’était la première fois que j’avais une vision, pourquoi ? Comment ? Est-ce que j’en aurai une autre ? Peut-être s’il recommençait son geste ? Peut-être bien. Sentant sa main sur mon épaule, un frisson s’empara alors de moi. Pourquoi ? « J'ai toujours fais ça à Kairi.. » Il lui avait toujours fait ça ? Alors peut-être que plein de gens faisaient ce genre de chose ? Peut-être que c’était du au souvenir que je venais d’en ressentir. C’était une simple coïncidence alors ? Surement oui… « J'ai 23 ans. » Ryan en avait vingt-huit… Alors ça ne collait surement pas. Enfin, c’était logique à mes yeux non ? Rah, j’étais totalement perdue là pour le coup. Me pinçant les lèvres, je me redressais faiblement en plongeant bien mon regard dans celui de Riku. « tu peux… Tu peux romancer s’il te plait ? Tapote-moi la tête… Je… Oui, oui, ça va… » Marmonnai-je faiblement en fronçant les sourcils. Il fallait que je sache. Il fallait que je vois si ça allait recommencer ou pas… Par la suite, je me redressais pour lui demander s’il n’avait pas plutôt un débardeur et non un pull. Son pull me grattait franchement. Sans attendre de répons de sa part, je filais fouiller son armoire, avant d’enlever le dit pull et enfiler le débardeur. « Je... Euh, je vais ranger... Hmm... Débarrasser la table... » Hum ? Il avait quoi tout à coup ? Me tournant, je le regardais alors prendre son pull pour partir de la chambre. « Ne refais plus ça. Un peu de tenue.. » Oh ? Il était bien torse nu lui aussi. Je ne voyais pas le souci. Enfin, il ne voyait rien, ça va… J’étais sur que si j’avais fait ça dans le hangar quand il ne savait que pas qeu j’étais une fille il n’aurait strictement rien dit. Il n’aurait même pas remarqué que j’en étais une, même de dos. D’ailleurs, je me demande comment il avait pu croire aussi longtemps que j’étais un garçon. En général, on me prenait pour un garçon pour mes fringues et mes habitudes. Mais bien vite, on voyait que j’étais une fille quoi… Alala… Riant doucement, je posais ma main sur ma bouche, pour ne pas faire de bruit. Je ne voulais pas qu’il prenne mal le fait que je me foute de lui. Bon ce n’était pas non plus négatif, il en fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus. Une fois habillée, je filais dans la cuisine pour le voir finir de ranger la vaisselle et filer alors sur le fauteuil. Attrapant, le balai en fouillant pour le trouver, je me mis alors à nettoyer comme prévu. Je ne voulais pas qu’il dise que je squattais chez lui en profitant comme une garce… « Tu comptes retourner en cours ? » tournant un vague regard vers Riku qui lisait, again, je continuais pour ma part de balayer la cuisine histoire d’enlever toutes les miettes que j’avais mis au sol en mangeant. J’aimerai pouvoir retourner en cours haha… Mais j’avais été viré du lycée, Thomas faisait de son mieux pour rendre l’exclusion temporaire, mais ce n’était pas chose aisé. C’est dans ces moments-là que je me rendais compte qu’il n’avait pas les pleins pouvoirs. J’aimerai qu’il puisse tout de même me faire revenir, ce n’est pas que, mais je voulais avoir mon bac moi… Même si je ne savais pas ce que je ferais une fois à l’université, mais au moins avoir mon bac. J’aimerai ne pas repiquer ma terminale. Déjà que j’avais du refaire la première… Si j’étais au Japon, je serais déjà à l’université… « J’ai été virée suite à l’arrestation… Le directeur, essai de faire passer mon exclusion de façon temporaire et non pas définitive… » Lâchai-je l’air de rien, comme pour lui montrer que ben de m’avoir fait ça m’avait totalement ruiné ma vie. Dans un sens c’était bien ça. Il m’avait tout pris. Mon foyer, mon école, il avait pris ma vie, ni plus ni moins. C’était surement méchant, de dire ça, mais ce n’était que la strict vérité, à cause de lui je n’avais plus rien. Une fois le sol bien balayé, je filais dans le salon pour passer un coup, histoire de, et surtout de m’occuper aussi un peu. Il ne devait pas aller au boulot d’ailleurs lui ? Je n’avais pas rêvé, quand il m’avait pris ce matin, il avait dit qu’il devait aller au boulot non ? « Tu ne vas pas être en retard au boulot au fait ? » Demandai-je sans le regarder, continuant alors de nettoyer l’appartement.


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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptySam 11 Mai - 0:41






Riku & Ichigo ◘ L'issue est déjà toute décomposée.


« Tu peux… Tu peux recommancer s’il te plait ? Tapote-moi la tête… Je… Oui, oui, ça va… » . Qu'est-ce qui lui arrivait bon dieu ? Je ne comprenais pas sa réaction là.. Ne recommençant pas -car ça risquait de devenir une drogue si on le répetait tous les deux minutes-, je la laissai fouiner dans mon armoire à la recherche d'un débardeur avant qu'elle n'enleve son pull sauvagement. Ne savant pas trop comment réagir, je sortis très vite de là en lui demandant de ne plus se déshabiller devant moi avant de venir dans la cuisine et ranger la vaisselle dans la machine. C'était la seule chose que je savais réellement faire dans cette maison ; faire la vaisselle. Le reste des tâches ménagères, Kairi les faisait les doigts dans le nez même si elle rouspetait beaucoup en même temps. Mais c'était tout à fait normal ça.. Je ne l'aidais plus vraiment à cause de mon boulot. M'asseyant sur le fauteuil, je lui envoyai un message pour vérifier si elle était bien allé à l'université avant d'ouvrir mon livre et attendre sa réponse tout en lisant. Je ne savais pas trop pourquoi mais l'envie de communiquer avec Ichigo me rongeait de l'intérieur. De quoi est-ce qu'on pouvait bien se parler, hein ?.. N'ayant pas vraiment d'idée de conversation, je lui demandai si elle comptait retourner à l'école avant de l'entendre me répondre : « J’ai été virée suite à l’arrestation… Le directeur, essai de faire passer mon exclusion de façon temporaire et non pas définitive… ». Levant mon regard vers elle, je la regardai balayer la maison sans rien dire. Qu'est-ce que je pouvais bien répondre à ça ? Je l'avais arrêté pour rien et avait causé son exclusion.. Mais ce n'était pas comme si c'était quelque chose de voulu ! D'ailleurs, je me demandais bien si elle allait en cours régulièrement.. Sinon, normal qu'on la jète dehors dès qu'on lui trouve un défaut ! Donc une fois de plus, ce n'était pas de ma faute. Non, je ne devais pas culpabiliser ! « Le directeur ? », demandais-je soudainement en plissant les yeux. Bizarre qu'un directeur veuille faire ça à une mauvaise élève.. Me grattant la tête, je me mordis la lèvre avant de la regarder longuement et demander: « Et si j'allais leur parler ? ». Normalement, ils devraient la reprendre à ce moment-là.. Non ? Ne perdant pas mon temps sur ces détails, je baissai les yeux à nouveau sur mon livre. Je ne savais pas trop si ça allait marcher mais on aurait au moins essayé ! « Tu ne vas pas être en retard au boulot au fait ? ». Secouant la tête de gauche à droite pour lui dire non, j'attendis de terminer mon paragraphe pour lui répondre. « On m'a donné trois jours de congé pour ma blessure, mais je compte retourner demain.. Ou alors je prendrai mes dossiers à la maison pour travailler dessus..  Tu peux arrêter de balayer, tu sais.», dis-je en soupirant. J'avais toujours mal au bras bordel. Fermant mon bouquin, je croisai le regard d'Ichigo avant de me lever pour prendre des cachets. Remplissant un verre d'eau, je pris deux antidouleurs avant de boire tout le verre d'un coup et le mettre également dans le lave-vaisselle. Je le mettrai en marche cet après-midi.. Tirant sur ma manche, je regardai la tâche de sang sur celle-ci tout en marchant vers ma chambre avant d'enfiler un débardeur noir et revenir m'asseoir sur le fauteuil. Sentant mon portable vibrer, je le pris en main avant de lire mon message. Oui, je suis en cours. Ne la laisse pas t'approcher. Riant, je posai le téléphone à mes côtés avant de lancer un regard un peu hésitant vers Ichigo et reprendre ma lecture. J'adorais lire et il m'était impossible de me séparer d'un bouquin pendant plus d'une demi-heure. A vrai dire, il ne restait plus aucun bouquin que je n'avais pas lu. Je ne prenais pas plus de deux jours pour en terminer un et il me suffisait de courir à la bibliothèque du coin pour m'en prendre d'autres. Levant la tête, je regardai Ichigo. Elle faisait assez pitié dans mes vêtements.. Ils étaient trop grand pour elle et ça faisait assez clodo. On devait peut-être aller lui acheter de quoi se fringuer, non? J'hésitais à lui demander.. Etait-ce réellement une bonne idée ? Non, je devais laisser tomber ça.. Je ne voulais pas traîner avec elle dehors, ce serait assez mal vu par les autres dû au fait qu'elle était chef de gang et moi inspecteur de police.. D'ailleurs je ne me voyais pas du tout faire les boutiques avec une autre fille que ma soeur.. Si Kairi Si elle veut, elle peut y aller toute seule par contre, ça ne me dérangerais pas de lui prêter de l'argent. Je lui donnerais ce qui est nécessaire demain après être passé au boulot et à la banque.. «  Et ta bande de rigolo.. Tu l'as abandonné ? », demandais-je en lui lançant un regard en coin. Si elle comptait rester avec eux, elle pouvait déjà quitter mon appartement.. Même si elle ne faisait pas de chose très méchant dans son gang, elle troublait l'ordre public et cela suffisait amplement pour qu'elle soit mal vu par la police. Si mes collègues se ramenaient chez moi, je serais dans la merde !





Dernière édition par Riku T. Shaekeshaeve le Sam 11 Mai - 14:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptySam 11 Mai - 10:03


RIKU & ICHIGO
L’issue est déjà toute décomposée




« Le directeur ? » Le regardant en coin, j’aurai peut-être pas dû lui dire ça… Il allait se poser Des questions. Ou pire, croire que je sortais, ou couchait avec le directeur. Et puis quoi encore ? Même si Thomas était un beau garçon… ça restait… Un adulte ! Jamais je n’avais eu le moindre… Ressentis pour lui. Et puis quoi encore ? Berk ! « Et si j'allais leur parler ? » Hein ? Non ! Non surtout pas ! S’il apprenait que l directeur, trempait dans des affaires louches, et que c’était lui qui nous donnait des infos sur les autres gangs… Alors là, c’était Thomas qui me zigouillait ! Déglutissant faiblement, je lui fis un faible sourire. « Non, c’est bon t’inquiète. Toute façon, au pire… Je repiquerais ma terminale… Ou je passerais le bac en candidat libre… » Marmonnai-je faiblement, en me disant que je pouvais encore faire les papiers pour passer le bac de la sorte. Balayant, pour nettoyer je me demandais d’ailleurs, pourquoi il n’allait pas au boulot. Il allait être en retard, non ? Il était là, à lire, comme s’il n’avait que ça a faire… Moi, les seuls livres que j’avais lu, étaient des mangas… « On m'a donné trois jours de congé pour ma blessure, mais je compte retourner demain.. Ou alors je prendrai mes dossiers à la maison pour travailler dessus.. Tu peux arrêter de balayer, tu sais. » eh ben ils étaient sympa les fonctionnaires. On donne des jours comme ça. Alors qu’il avait dû avoir pas mal de vacances après sa blessure de novembre. Tant mieux pour lui dans un sens. Et oui je savais que je pouvais arrêter de balayer, mais je voulais quand même passer un coup dans le reste de l’appartement. C’était une habitude. Avant tous les matins, je balayais, je lavais et je faisais briller le parquet de l’hôtel. A quatre pattes avec ma serpillière, je courais dans tous l’hôtel en frottant le sol. Ah… Que ça me manquait. « Ok, c’est toi qui voit. Mais bon évite de faire péter les points… plus vite ça cicatrise, mieux c’est. » soufflai-je en parlant bien évidemment de sa blessure. S’il faisait sauter les points ce n’était pas bon pour la peau… enfin, moi, personnellement je m’en fichais mais bon… Il voyait quoi… « Et ta bande de rigolo... Tu l'as abandonné ? » Comme si j’allais abandonner mon gang ! Et puis quoi encore ? Il croyait au père noël ou quoi lui ? Fallait pas rêver hein ! Je n’étais pas prête de l’abandonner, je ne l’avais pas fait même en partant trois ans au Japon ! Alors je n’allais pas l’abandonner là, maintenant que j’étais sdf ! Enfin… Là, je ne l’étais plus… Mais dans tous les cas jamais… On se connaissait tous depuis maintenant dix ans… Théo était mon second, il saurait gérer un peu sans moi. Je lui vouais une confiance aveugle. C’était le seul dont j’écoutais et acceptait facilement les répliques ou des avis. J’étais toujours d’accord avec lui. Je savais qu’il ne faisait pas le con. Son frère en avait payé les conséquences, alors… Lui aussi était contre les armes… et puis je me doutais bien que Ryan lui donnait des conseils, ou l’aidait une fois à la maison. De plus ils vivaient tous les deux seuls. Leurs parents étaient morts quand j’étais parti au Japon. Ça ne devait pas être facile tous les jours. J’aurai pu aller vivre avec eux mais… Je ne savais pas trop… J’avais ma fierté si je puis dire… Je ne voulais pas que l’on me regarde avec de la pitié… Je n’aimais pas ce genre de regard. Finissant de balayer je rangeais le balais avant de m’assoir sur le canapé à côté de lui. « Comme si j’allais l’abandonner ! Même quand j’étais au Japon je ne l’ai pas abandonné ! C’est ma famille. Je pourrais mourir pour eux. » Lâchai-je en lui lançant un regard soutenu, qui disait clairement que ce que je disais était vrai, au plus haut point. Me laissant tomber dans le canapé pour m’allonger, je fermais les yeux en soupirant faiblement. J’avais passé une sale nuit, j’avais clairement besoin de sommeil. M’étirant longuement je m’allongeais sur le dos avant de pencher ma tête sur le côté. Une main sur le ventre, l’autre sous la tête, je me sentais bien là, sur le canapé, j’avais vraiment envie de dormir. et je sentais que ça n’allait pas tarder à venir.


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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptySam 11 Mai - 14:06






Riku & Ichigo ◘ L'issue est déjà toute décomposée.


« Non, c’est bon t’inquiète. Toute façon, au pire… Je repiquerais ma terminale… Ou je passerais le bac en candidat libre… ». C'était mon aide qu'elle ne voulait pas ou.. ? Il était où le problème ? C'est pas comme si j'allais sortir les menottes et les menacer s'ils n'acceptaient pas de reprendre Ichigo.. Mais bon, c'était pas mes affaires non plus.. Je ne devais pas me mêler de ça même si je culpabilisais un peu.. Arienai arienaiii, ce n'est pas ma faute si elle est stupide et se fait mettre à la porte par tout le monde. Même sa propre mère l'avait jeté donc elle devait sûrement être chiante au point qu'on ne veuille plus d'elle ! En tout cas, si elle ose me faire chier, je ne la garderai pas non plus.. Kairi ne supportera pas ça longtemps de toute façon. Me demandant alors si je n'allais pas être en retard, je lui répondis qu'on m'avait donné des congés. Depuis fin novembre, je restais à la maison à ne rien faire. C'était pire qu'une torture.. Et le chef me donnait plus de congé pour me punir encore plus. Il était au courant du fait que j'étais attaché à mon boulot. A vrai dire, je l'aimais énormément, aussi fort que la lecture même s'il était parfois difficile d'interroger les criminels ou résoudre des enquêtes. Il m'arrivait parfois de passer plusieurs semaines sans dormir pour cloturer des dossiers. Mais maintenant que je ne travaillais pas depuis cinq mois, je ne pouvais plus être aussi actif qu'avant. Tout s'arrangera lorsque je reprendrai le boulot ! « Ok, c’est toi qui voit. Mais bon évite de faire péter les points… plus vite ça cicatrise, mieux c’est. ». Elle me prenait pour un gosse ou quoi ? J'étais pas si con que ça pour faire péter mes points hein.. Je devais juste attendre un peu pour recommencer le sport et travailler mes biceps.. Le sport aussi me manquait énormément et je commençais petit à petit à m'habituer à cette routine de flemmard. Prenant des cachets, je changeai mon haut avant de revenir m'asseoir et recevoir un message de ma soeur. Riant bêtement, je posai mon portable dans un coin avant de recommencer ma lecture et demander à Ichigo si elle avait abandonné son gang.. Je ne voulais pas qu'elle reste chez moi et me fasse des ennuis. Ce serait con de se faire prendre ensemble par mes collègues de travail, surtout qu'en tant qu'inspecteur, ça pourrait ruiner ma carrière. Ca serait très mal vu putain... La sentant s'asseoir à côté de moi, je tournai la tête vers elle pour la regarder parler. « Comme si j’allais l’abandonner ! Même quand j’étais au Japon je ne l’ai pas abandonné ! C’est ma famille. Je pourrais mourir pour eux. ». Il y avait une part de vérité dans ses paroles.. Je ressentais la même chose vis à vis de mes collègues et pourrais également mourir pour eux alors que je ne les connaissais que depuis septembre. Elle, elle était dans ce gang depuis 10 ans, alors normal qu'elle ne veuille pas abandonner. Mais ça m'irritait.. Ca m'énervait au plus haut point. Ne savait-elle pas qu'un jour où l'autre son rêve allait se terminer ? « Tu ne te rend même pas compte du fait que ta façon de vivre ruine ton futur. Il n'y aura pas toujours un Riku dans les environs pour t'héberger chez lui ou l'un de tes amis pour te proposer son aide.. Soit, ça ne me regarde pas de toute façon.», dis-je en me levant d'un coup. Posant le livre sur la table, je me craquai légèrement le dos avant de venir dans la cuisine pour mettre en marche le lave-vaisselle. Ces conneries n'étaient pas mes affaires de toute façon, elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Et moi qui trouvais ma petite-soeur stupide, je savais maintenant qu'il existait des plus stupides qu'elle. La regardant s'allonger sur le canapé, je ne dis rien, soupirant seulement pour lui faire comprendre mon mécontentement. Depuis quand les canapés étaient faites pour s'allonger dessus comme des clodos ? Et.. Pourquoi il avait fallu qu'elle mette un débardeur ? On voyait tout, que ce soit à travers ou sur les cotés. Eww.. Détournant mon regard, je me rempli un grand verre d'eau avant de me diriger vers la petite bibliothèque à côté du bureau tout en lui disant : « Je vais m'allonger un peu.. Si tu veux dormir, va dans la chambre de Kairi. », d'un ton neutre. Parcourant les livres de mes doigts, je pris un roman au hasard avant de partir en direction de la chambre sans même lancer un regard vers Ichigo. Je ne savais pas pourquoi, mais je m'énervais tout seul en la regardant. Elle avait un truc en elle qui me faisait sauter les nerfs. Même si j'avais trouvé son visage attirant plus tôt lorsqu'elle me soignait, là, je n'avais plus du tout envie de le voir. Fermant la porte, j'enlevai mon pantalon pour me mettre à l'aise avant d'entrer dans mon lit en boxer. Me redressant légèrement pour pouvoir lire, j'ouvris mon bouquin et y plongea toute ma concentration sans penser au reste..



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MessageSujet: Re: Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée Riku&Ichigo - L’issue est déjà toute décomposée EmptySam 11 Mai - 15:50


RIKU & ICHIGO
L’issue est déjà toute décomposée




« Tu ne te rend même pas compte du fait que ta façon de vivre ruine ton futur. Il n'y aura pas toujours un Riku dans les environs pour t'héberger chez lui ou l'un de tes amis pour te proposer son aide.. Soit, ça ne me regarde pas de toute façon. » Oui, ça ne te regardait pas ! Alors pourquoi tu me faisais la morale hein ? Tant que j’avais un bac, et de études, en quoi ça détruisait mon futur ? Peu de gens regardait les casiers judiciaires d’une nana… Si encore j’étais un mec, ok, je voulais bien l croire… Mais une fille… Comme moi ! Suffisait que j fasse bonne impression et voilà. Je n’étais pas non plus si mauvais que ça… Il me dénigrait au plus haut point, et c’était foutrement vexant quand même… Mais soit, je ne préférais pas répondre quoi que ce soit. Il ne méritait pas que j’use de ma salive pour ce genre de réflexion. Non… Là, il m’éreintait. J’avais l’impression que le séjour chez lui allait être… affreux. Haha… Pourquoi je l’avais suivis moi ? Ah oui il m’avait menotté, contre mon gré l fourbe… Je n’avais pas eu le choix, tel est l’évidence même de la situation ! Foutu Flic ! Le voyant se lever, je l’ignorais en m’allongeant sur le canapé tout en fermant les yeux. « Je vais m'allonger un peu.. Si tu veux dormir, va dans la chambre de Kairi. » Hm… Je ne pouvais même pas dormir sur le canapé ? Bon sang, c type était bizarre… J devais lui obéir… alors qu’avant, c’était lui qui devait m’obéir… Mais là, j’étais sur son territoire, et non pas sur l mien… Il savait que j’aimais dormir sur un canapé, à l’entrepôt, il m’avait vu plus d’une fois pioncer sur le canapé… Ce n’était pas nouveau quoi. L’intendant se clôturer dans sa chambre je soupirais avant d me lever en mode zombi. Trainant des pieds jusque dans la chambre de la possessive, je fermais la porte sans un bruit avant d regarder autour de moi. C’était spécial comme chambre. M laissant tomber sur le lit j soufflais fortement avant d’attraper l coussin t l’enlacer. Hmm, c’était tout d même bon de se retrouver sur un lit… ça changeait du trottoir, ou d’un banc quoi…




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