Raf' & Anna' ❥ “La passion est une pièce de monnaie dont les deux faces -le plaisir et la douleur- se disputent la préséance.”

À  croire que je n'avais pas de chance avec les hommes. À  croire que pour ne plus être déçut par qui que se soit je devais rester seule.. à jamais. Mais c'était clairement impossible. Je savais que Rafaello est et sera à jamais l'homme de ma vie. Je sais que je n'aimerais pas autant une autre personne que lui. C'était bien ça le plus terrible. Je devais m'éloigner de l'homme que j'aimais , celui qui me blessait , celui qui me faisait sentir autant de rage et tant de colère. Comment est ce que je devais combiner tout cela ? Il est clair qu'il avait poussé le bouchon loin. Mais après tout , il est vrai que c'est moi qui voulais la vérité de sa part , c'est moi qui avais tout gâché en quelques secondes. C'est aussi moi qui me retrouvait comme une attardée à pleurer pour ce qui était en train de se passer. Cela me rappelait la fois ou j'étais partie un bon mois chez Emma..parce qu'il avait des réactions excessives..Mais là c'était tout autre chose , ce n'était plus des réactions mais des actions. C'est bien pour cela que j'étais en train de ranger les affaires des jumeaux pour pouvoir prendre l'air , pour pouvoir m'éloigner de tout ce qui me parasitait la tête. La dernière fois que j'avais fui cela m'avait fait du bien , peut-être que cela allait fonctionner une deuxième fois.  Alors que je cherchais les lingettes des jumeaux j'entendis sa voix. Il m'expliquait que c'est lui qui allait partir, que ça dérangerait trop les enfants de quitter leurs environnements. Il marquait un point ..c'est vrai. Puis il m'expliqua qu'il n'y avait plus de drogue ici sans vraiment les qualifier. C'est vrai que j'avais tout balancé plutôt.  Je ne répondis pas et ne me retournais pas le laissant faire le chemin inverse. Les larmes me reprirent à croire que j'avais une fontaine d'eau cachée en moi.   Je reposais tout sur le sol  en fixant le plafond et en essuyant tout du revers de la main. Puis après de longues minutes , je me décidais enfin à le rejoindre dans la chambre.. Le voir ranger ses affaires ..c'était brisant. Je le fixais en rompant enfin le silence : «- On reste ce soir le temps de nous organiser pour demain...Pas la peine de prendre tes affaires , l'appartement est à toi demain soir » lui dis je d'une voix à peine audible. Après tout c'était son appart' , et je ne voulais plus rester dans cet environnement , dans son environnement.  Quoi qu'il dise , quoi qu'il fasse j'allais quitter l'appartement demain.
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Raf' & Anna' ❥ “La passion est une pièce de monnaie dont les deux faces -le plaisir et la douleur- se disputent la préséance.”

Est ce que je lui faisais peur à ce point là pour qu'il puisse me cacher une chose pareil ? Je veux dire je ne lui demandais pas de tout de me dire,  comme le faisait certain homme qui racontait leur repas en détails. Non , il pouvait avoir son petit jardin secret comme j'en avais. Mais une chose aussi fondamentale qui avait tellement d'incidence sur notre couple et sur notre famille ! On avait mis ma famille en danger ? Oui il ne s'était peut être rien passer mais le fait est là..S'il me l'avait dit dès le début de notre rencontre c'est-à-dire il y a de ça des années , et bien il était évident que je n'allais pas le quitter pour ça. Au contraire , je pense que j'aurais tout fait pour l'aider , et surtout l'aider à trouver un autre job.  J'étais chamboulée et dans ma tête je remettais toutes ces paroles en doute. Tout ce qu'il avait pu me dire , toutes les soirées avec des amis où je ne sais qui.. Est ce que tout cela était aussi une couverture ? Je le fixais longuement sans que lui ne me regarde.. Je ne lui expliquais qu'il pouvait garder l'appartement que je partais avec les enfants demain.  J'écoutais ce qu'il me disait en  prenant une légère inspiration.  Je savais  très bien ce que c'était de grandir sans père.. Je n'en avais jamais eu qui en valait la peine. Il était sur que je ne voulais pas qu'une chose pareil se reproduise pour les enfants. Mais qu'est ce que vous voulez que je fasse bon sang ! D'ailleurs , il me parlait comme ci tout était de ma faute. Comme si c'est moi qui étais en train de briser notre famille. C'est vrai que c'est moi qui voulais partir mais cela n'est pas sans raison. Je ne voulais pas qu'il fasse inverser les choses là. Je voulais pas non plus me sentir désoler pour lui alors qu'il me faisait autant de mal que je lui en faisais moi. Mais pourtant je fis un effort surhumain pour ne pas lui répliquer sèchement , je ne voulais pas avoir une nouvelle crise de folie.  Je le regardais quitter la chambre , et j'avais une envie de tout casser.. comme il avait tout gâché.  Je paraissais tellement faible face à lui alors lorsqu'il s'immobilisa non loin de moi : «- Je ne veux plus rien avoir affaire avec toi. » lui dis je plus par esprit de vengeance , plus pour lui faire mal comme il était en train de le faire après toutes ces années de mensonge.  J'agissais comme une garce mais je n'en avais rien à faire , il fallait d'abord que je remette mes idées en place. J'allais peut être regretter mes paroles.. mais plus tard pas maintenant.
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Raf' & Anna' ❥ “La passion est une pièce de monnaie dont les deux faces -le plaisir et la douleur- se disputent la préséance.”

 Je ne voulais plus le voir pour le moment , je ne voulais plus qu'il s'approche de nous. Je savais qu'il était impossible pour moi de ne pas le laisser voir les enfants.. C'est les siens aussi après tout et puis je sais que Maya me ferait bien remarquer que son père lui manquait. Non , je n'étais pas aussi monstrueuse que cela. Mais je voulais faire une grande pause autre eux..Je voulais les sentir protégé avec moi puisque j'avais perdu toute confiance en lui pour le moment. Je voulais lui faire aussi payer et mes paroles avaient l'air de le blesser. Pour la première fois depuis que j'avais fait sa rencontre , je vis de l'humidité dans ces yeux. Même lorsque j'avais eut les jumeaux je n'avais pas vu de larme perler sur ses joues. Un italien à sa fierté , mais le voir ainsi me chamboulé légèrement. Mais pour le moment s'était plus la colère qui était présente. Après tout j'avais dit que je ne voulais plus avoir affaire avec lui. En prononçant ces mots j'avais été sèche et froide , pourtant je ne croyais pas cela possible. Comment j'allais faire pour vivre sans lui ? Alors qu'il a toujours été à mes cotés .. Je percevais déjà les crises de Maya pour voir son père.. Voilà dans mon état d'esprit en ce moment. D'un coté j'étais en colère  , je voulais lui faire du mal et de l'autre la simple perceptive de devoir passer ma vie loin de lui me brisée. Mais dans un premier temps c'est le coté déterminé qui prie le dessus et je me devais de ne pas flancher face à son regard.  Je devais paraître forte. En quelques secondes Rafaello ne fut plus à porté de vue.  C'est bon ? C'était finis ? Quand est ce que j'allais le revoir ? Est ce que je devais quitter la maison demain ? Toutes ces interrogations pour au final éclater en sanglot lorsque j'entendis la porte se claquer. Je me laissais glisser contre le mure , totalement vidée. Voilà ma vie venait de se briser en mille morceau , des enfants en bas âges , des factures à payer et un putain d'italien que j'aime mais qui m'a trahi. Après des longues heures , ou des longues minutes je sais pas , je pris la décision de rester ici...Après tout il est vrai que j'allais pas davantage traumatiser les enfants..
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