« Ben tu vois que t'as un cœur des fois ! ». « Un quoi ? » lui demanda-t-il, feignant de ne pas savoir juste pour l’embêter. Bin quoi ? C’était elle qui avait commencé ! Bon alors concentrons, vint le moment où Miss Jordan devait lancer le ballon dans le panier. L’espace d’une seconde William et Miss Jordan crûrent qu’elle avait réussi et il laissa échapper un « Et merde ! » tandis qu’elle disait « Putain j'ai réussi ! » Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs ! Et pour cause le ballon tomba finalement à côté après avoir tourné sur le cercle. William laissa échapper un « yeees » trop content d’avoir gagné - même si la victoire était assurée d’avance. Il était imbattable - alors que la jeune fille n’en revenant pas exclama « Non, j'hallucine !? Je suis sûre que c'est toi, t'as des pouvoirs magiques en fait, c'est toi qui m'a fait perdre ! ... Non je rigole -ou pas. Qui sais? » « Tu as raison. En fait j’ai bien des pouvoirs magiques ! Tu m’as démasqué ! J’t’ai pas dit ? J’étudie à Poudlard, j’suis à Gryffondor, ma baguette fait 30 cm et mon patronus est un phœnix ! » C’était une blague bien évidemment ! Quoique… Peut-être que dans une vie antérieur…. Quoiqu’il en soit la demoiselle semblait vraiment blasée et ça fait rire William qui passait vraiment un bon moment. Et dire qu’il était juste venu pour s’entrainer à la base !

« Pfff. Bon allez, balance le gage... mais attention, pas un truc trop dégueu genre bouffer des fourmis ou quoi... Sinon je te vomis dessus mon petit blondinet. »

Il était brun ! William était brun et ça avait son importance. William détestait les blonds ! Pas la couleur de cheveux, le concept ! Le truc qui faisait que les blonds étaient toujours parfait et semblait tout droit sortit d’un conte de fée, un petit peu comme Charmant dans Shreck. Genre le type qui l’agaçait juste par le simple fait de son existence. Le mec qui n’avait même pas besoin de faire d’effort ou d’ouvrir la bouche pour que toutes les filles tombent à ses pieds. Le mec qui réussissait tout sur tout et semblait si parfait qu’on pouvait se demander s’il était réel. Le blond quoi ! Le genre de gars à qui il n’arrive jamais d’ennui et qui gère toujours tout sur tout, cinq sur cinq. En bref le genre de gars que William ne supportait pas ! Donc non il n’était pas blond !

La façon dont Miss Jordan lui ébouriffa les cheveux le fit sourire. La première pensait qu’il eut face à ce geste fût « aaaaaaah non arrêteeeeeeeuh !!!! » Bin oui quoi elle était en train de démolir sa coiffure parfaite crée à l’aide d’une couche hallucinante de gel qu’il avait mis une bonne heure à appliquer pour donner un truc convenable. Woé si ses amis lui reconnaissez facilement un défaut c’était celui d’être long à se préparé. Enfin bref la deuxième pensée qu’il eut face au geste de Miss Jordan fut qu’il n’était pas « son » petit. Il n’appartenait à personne. Il était libre comme l’air. En plus il n’était pas petit du tout, a aucun endroit que ce soit ! Mais pour finir il réalisa qu’au fond…. ça lui plaisait ! C’était comme le symbole d’une certaine complicité sortie de nulle part, puisqu’ils se connaissaient à peine. Il trouva ce geste touchant bien que destiné à l’agacer. Alors elle voulait jouer à ce jeu là ? Comme des enfants ? Okays pas de problème ! Ni une ni deux, William se pencha vers la jeune fille pour la chatouiller, ainsi il gagnait du temps pour trouver le gage qu’il allait lui donner bien qu’il avait déjà une petite idée qui n’était pas forcément bonne…


[HJ : Avant je jouais William sur un forum rpg Harry potter donc morte de rire xDDDD ]

Enfin il cessa de la chatouiller et elle eut un petit temps de répit, enfin juste avant qu'il lui annonce son gage. « Ça y est ! J’ai trouvé ton gage ». Le sourire qu'elle vit apparaître sur le visage de Don Juan ne présageait rien de bon... surtout lorsqu'il dirigea son regard vers l'océan, elle regarda à son tour et se mit à penser qu'il voulait qu'elle boive l'eau de la mer ou bouffe du sable... elle avait tellement fait des trucs tordus dans son adolescence avec a bande d'amis. « Bain de minuit, bon okays il est pas minuit mais le principe reste le même. », Opale regarda à nouveau l'eau à une centaine de mètres plus bas qu'eux... elle avait l'air d'être glacée, surtout avec le vent qu'il faisait et les nuages qui commençaient à s'amonceler à l'horizon. Elle n'eut même pas eu le temps de répondre, ni même de lui demander si elle devait vraiment se mettre nue dans l'eau qu'elle le vit commencer à se déshabiller et il répondit inconsciemment à sa question. Elle retira sa veste, et déjà elle commença a ressentir les premiers frissons dûs au vent ; elle posa ses deux mains sur le bas de son tee-shirt puis elle le remonta pour terminer en soutien-gorge, pour le haut, elle s'arrêtait là. Elle jeta ses chassures qu'elle portait sans chaussettes puis déboutonna son pantalon qu'elle laissa tomber par terre et elle se retrouva en shorty... c'était un peu à celui qui allait le plus vite !
Puis elle jeta un regard derrière elle, sur le terrain et la rue derrière elle et elle pu voir que certaine personnes s'étaient arrêtés pour les regarder faire, ils devaient se demander ce qu'ils s'apprêtaient à faire et alors qu'elle les regardaient aussi, elle ria puis elle posa enfin son regard sur Don Juan qui n'avait pas encore tout à faire fini alors elle se dépêcha de dévaler la pente en courant, entraînant avec elle une traînée de sable qu'elle reçut à ses pieds une fois arrivée en bas. Elle se retourna et lança à son accolyte :
- « Preuuuuum's ! » puis elle s'avança vers l'eau en marchant sur la sable - qui n'était pas vraiment chaud comme en été - d'un pas hésitant, elle estima se tenir à une distance raisonable de l'eau pour ne pas reçevoir le reste d'une vague, elle se retourna encore pour crier à Don Juan qui était maintenant en bas de la pente et qui venait vers elle
- « Bougeeeee to...- Aaaaah ! Mais c'est froid ce truc !!». Vu que c'était la pire maladroite du monde, elle ne s'était pas assez éloignée de l'océan pour ne pas se recevoir une vague, pourtant elle croyait ! Comme elle croyait aussi avoir gagné tout à l'heure...

« Pouce ? » Le pouce c'était son arme de défense mais il n'avait pas sembler comprendre, peut-être que lui n'utilisait pas le pouce? Comme certains ont un fusil chargé et dès qu'ils appuient sur le gachette, le coup part mais elle a son pouce, no violence... Elle a toujours sur qu'elle était un peu hippie dans son genre ! Ça n'a pas le même effet mais le principe est le même... son pouce c'est son "arme", enfin c'est ce qu'elle croyait étant enfant. Elle avait passée un pacte avec tous ces ennemis -surtout des garçons qui voulaient lui faire des choses bizarres qu'elles ne comprenait pas encore à son âge- qui disait que lorsqu'elle montrait son pouce, ils devaient arrêter tout de suite et l'écouter. Ça n'a pas vraiment marché, la plupart du temps, ils trouvaient cela trop facile...
Bien sûr maintenant cette petite habitude qui lui permettait de choisir la facilité et de couper nette toute situation embarassante lui est passer, bien que quelque fois elle continue de dire ce mot quand elle ne se sent pas de taille. Elle était de taille face à Don Juan ! Enfin non, tout le monde le sais.
« Ah non non j’ai pas perdu de match moi. J’ai pas de gage. Y’a pas moyen. Et tu me donne quoi si je le fais ? » Pfff elle avait faillit gagner en plus... il ne voulait même pas faire un gage sans récompense..² en plus elle était pas trop lourde, et vu le tas de muscles qu'il avait, ça allait être comme si il portait un sac de pomme de terre même si on porte pas un sac de pomme de terre tous les jours sur son dos. Elle se mit en quête d'une récompense parce qu'elle n'avait pas trop envie de remonter cette espéce de pente toute seule, elle allait faire tomber tout le sable que contenait cette montée et peut-être même faire tomber le terrain de basket !... Peut-être pas quand même, mais ça pourrait-être marrant, non?
- « En plus vu que je suis toute mouillée, je risque de tomber malade et je vais exiger que tu viennes chez moi me soigner parce que je serai clouée au lit pendant un mois... Et puis t'as vu les nuages là-bas? » lui dit-elle, amusée, en lui montrant du doigt les nuages noirs qui s'amoncelaient à l'horizon et qui annonçaient certainement une grosse averse, voire un orage.
- « Vu la réaction que t'as eu quand tu as pris la vague, je pense pas que tu veuilles encore que ta coiffure foire... » continua-t-elle gaiement même si le sujet n'avait pas la même tonalité pour DJ. Il n'avait toujours pas l'air convaincu, alors elle se rendit.
- « Bon d'accord, la récompense, c'est toi qui la choisis... » dit-elle en creusant un trou dans le sable à l'aide de son pied. Elle avait les cheveux dans tous les sens à cause du vent qui soufflait à ce moment-là et essayait de s'enlever un grain de sable qui venait de s'inviter dans ses yeux...

« Prêt. Allez grimpe. » Elle pris un peu d'élan, s'élanca, ces deux jambes encore toutes mouillées par l'eau elle passa ses deux bras autour de son cou, et se laissa porter jusqu'en haut. Elle fit rapeller à l'ordre, elle serait bien resté là sur son dos elle... « Allez descend ». Opale retoucha la terre ferme et l'état dans lequel Don Juan était la fit rire, alors pour se moquer de lui elle lui dit avec une pointe de défi dans la voix :
« C'est moi qui suis trop lourde ou alors c'était pas de ton niveau? ». Sans attendre la réponse qui allait fuser d'une minute à l'autre elle remis son débardeur, pris son pantalon et ses chaussures dans la main parce qu'elle ne voulait pas les remettre maintenant, du fait qu'elle avait du sable sous les pieds et des gouttes d'eau sur les jambes et si elle remettait son jean, ça allait coller et c'était pas très agréable... Elle se dirigea alors à nouveau vers le terrain : non elle ne voulait pas encore se prendre une raclée mais elle allait bel et bien partir, ça devait faire deux heures qu'ils étaient là et mine de rien, le temps passe vite... Elle pensait bien ne pas lui donner son numéro avant qu'il ne lui rapelle parce que sinon ça aurait été une récompense dites au hasard et qu'il ne voulait pas vraiment, mais il le lui rapella avant même qu'elle ai le temps d'y penser. « Alors ce numéro ? Eh oui je n’ai pas oublié ! ». Elle sourit puis le regarda avant de lui dire à son tour :
« T'es déjà accroc à moi?! Attend, j'ai pas de stylo, je vais en chercher un... », elle traversa la route toujours avec ses affaires à la main puis elle entra dans le café en face du terrain où elle demanda un stylo.

L'homme qui tenait le bar allait lui en chercher un, Opale regarda autour d'elle puis elle vis que tous les clients qui peuplait ce bar la regardait d'une drôle de façon alors c'est à ce moment là qu'elle jugea -un peu précipitamment- que ces jambes étaient assez séches pour qu'elle puisse se revêtir alors c'est ce qu'elle fit puis elle remis aussi ces chaussures par la même occasion. Une fois que le serveur lui ai apporté le stylo, elle se dirigea vers Don Juan dont elle ne savais même pas encore le prénom, elle retira le capuchon du stylo puis elle se dépêcha d'écrire son numéro sur le torse de DJ avant qu'il ne puisse dire quelque chose et l'en empêcher. Elle posa le regard sur lui puis elle ria, vu la tête qu'il faisait, ça n'avait pas l'air de lui plaire, alors pour changer de sujet elle lui dit toujours en le regardant :
« Pardon, j'avais trop envie mon petit chéri... et vaut mieux pas que tu te trompes d'un chiffre en le lisant, tu risquerais d'envoyer ton sms à la mauvaise personne... Au fait je sais même pas comment tu t'apelles ! »

« Bien sûr que si. Don Juan, tu ne rappelle pas ? Mais tu peux m’appelait DJ si tu veux, c’est plus court. Je te le dirait le jour où on boira ce café. Parce que oui je vais t’appeler et t’inviter » Elle ne répondit rien mais au fond elle se demandait bien pourquoi il ne voulait pas lui dire son prénom... peut-être avait-il un prénom pourri et qu'il en avait honte mais ça, elle ne pouvait pas le savoir ; du moins pas maintenant. « Par contre j’dois y aller. Il se fait tard et j’ai plusieurs trucs à faire. A plus tard Jordan. » Elle lui rendit son sourire puis elle s'en alla après lui, prenant la direction inverse. Une pluie était en train de s'abbatre sur New York, Opale mis sa capuche pour se protéger des gouttes d'eau et courru jusqu'à son arrêt de bus, déjà bondé.