It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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« Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz

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MessageSujet: « Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz « Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz EmptyVen 11 Mai - 17:06

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RONON AND AYHALINA.
BACK TO THE SIXTIES * The Strange Dream
    Exténuée après une énième journée de tournage, je profitais du fait d'être rentrée relativement tôt pour me faire couler un bon bain chaud. Particulièrement stressée ces derniers temps je dormais très mal; qui plus est, j'avais vraiment besoin de me détendre. La pression que le réalisateur nous mettait était absolument insoutenable et en plus de ça, j'avais quelques soucis avec ma fondation. Une quantité de choses à gérer, un manque de sommeil certain et une perte d'appétit évidente (j'avais la gorge nouée tant j'étais stressée alors, autant éviter de gaspiller) firent que je me couchai bien vite et sans manger. Enroulée dans ma couette, je ne parvins pourtant pas à trouver le sommeil. Forcément, cela faisait plusieurs nuits que je jouais les insomniaques et mon corps s'y étant habitué, c'était plutôt difficile de retrouver un rythme de sommeil régulier. Par conséquent, je passais mes journées à jongler entre les vitamines et les calmants. Et aujourd'hui n'allait pas dérober à la règle puisque agacée de me retourner dans mon lit, je me résolus à prendre un relaxant à base de plante. Un somnifère aurait peut-être été plus efficace, mais considérant que les traitements homéopathiques étaient beaucoup plus saints, je préférais continuer à en prendre. De toute manière cela se passait surtout dans ma tête, selon moi. J'étais stressée, préoccupée et inconsciemment je me tenais moi-même éveillée. Finissant par souffler un bon coup, je me vidai totalement l'esprit et c'est sans m'en rendre véritablement compte que je finis par m'endormir.

    DREAM

    Installée à table, je cuisinai. Faisant un rapide tour d'horizon, je remarquai que rien n'avait changé, j'étais toujours dans mon appartement. Seuls quelques meubles semblaient avoir été vieillis, la musique de fond m'était familière bien qu'absolument pas contemporaine, mais à part ça tout était resté à l'identique. Je vivais toujours dans cet appartement spacieux de Yorkville, j'étais toujours moi-même. A la différence près que j'étais en train de concocter un petit plat, ce que je ne faisais jamais. Non pas que je n'aime pas cuisiner ou quoi que ce soit, mais puisque je vivais seule je ne voyais pas bien l'intérêt. Enfournant mécaniquement ma préparation dans le four, j'entrepris ensuite de mettre le couvert. Pour deux personnes, ce qui me laissa nécessairement perplexe. Pourtant et paradoxalement, je l'avais fait de manière tout à fait naturelle. Un peu comme si j'attendais quelqu'un, un peu comme si j'avais l'habitude de faire ce geste. Arquant un sourcil, je ne cherchai pas à en savoir davantage et après avoir réglé le thermostat du four je regagnai le salon, intriguée par le brouhaha ambiant qui y régnait. Une télévision en noir et blanc diffusait un programme que je ne connaissais pas et quelqu'un était assis dans le sofa. Apeurée, je m'apprêtai à regagner la cuisine histoire d'attraper quelque chose pour me défendre et lui faire prendre la fuite, quand mon mystérieux invité se leva subitement et me demanda tout sourire: « C'est prêt? ». Pardon?! Mais qui était ce type? J'avais la vague impression de le connaître et... OH MON DIEU! Pas lui... Que faisait-il ici? Dans mon appartement? Et pourquoi m'étais-je mis en tête de le nourrir? Je détestai ce type et j'étais belle et bien déterminée à le lui dire. Si ce n'est qu'à la place, ce furent ces mots qui sortirent: « Presque. Mais je t'en prie assieds-toi mon amour. Tu as eu une journée éreintante. Je m'occupe de tout. Tu veux que je t'apporte une autre bière, peut-être? ». QUOI?! Mais dans quelle espèce d'univers parallèle et tordu j'avais atterri? MOI, Ayhalina Mary Kostas aux petits soins de cet imbécile?! Et puis qu'est-ce que c'était que ce look? Depuis quand portais-je des fringues aussi vieillottes?! Classes peut-être, mais passées de mode. C'était un cauchemar, c'est ça? Et, j'allais bientôt me réveiller? Peut-être même que si je me pinçais très fort, tout cela serait bientôt terminé.
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MessageSujet: Re: « Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz « Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz EmptySam 12 Mai - 1:41


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Il était exceptionnel pour Ronon de se coucher avant le lever du soleil : roi des soirées, ou des nuits blanches passées à s'envoyer en l'air, il avait toujours moyen à s'occuper pendant la nuit. Il ne dormait que rarement jusqu'à tard dans la matinée, mais ça lui allait : en général, une grasse matinée par semaine lui suffisait pour recharger ses batteries et attaquer un nouveau marathon de fêtes et, accessoirement, de travail. Ce soir-là, cependant, ni ses amis, ni Sutton n'étaient d'humeur à sortir - ou à baiser, bien qu'il ne soit pas particulièrement tenté par ses potes. Il savait sa soeur seule chez eux, et il n'avait donc pas bataillé avant de décider de rentrer chez lui pour ne pas la laisser croupir dans leur trou à rat avec pour seule compagne la solitude. Seulement, celle-ci ne semblait pas vraiment dérangée ! Lorsqu'il avait pénétré dans son appartement, Ronon avait trouvé sa petite soeur étalée sur le canapé, endormie. Après avoir pesté, il avait levé les yeux au ciel et, avec le peu de douceur qui existait en lui, il l'avait portée jusqu'à la chambre - celle qui lui appartenait avant qu'il ne force sa soeur à y emménager, prenant pour sa part le canapé pour lit permanent en attendant qu'une subite (surtout magique) entrée d'argent ne leur permette de louer un endroit un peu plus grand. Après avoir vérifié une dernière fois que personne n'était chaud pour une petite soirée à l'Awesome, Ronon s'était à son tour laissé choir sur le canapé après avoir retiré son tee-shirt pour le balancer dans un coin de la pièce et avoir déboutonné son pantalon sans l'enlever, par flemme. Néanmoins pas prêt à s'endormir maintenant dans ce silence morbide, il avait allumé la télé et s'était confortablement installé. Avant même qu'il ne s'en rende compte, la voix du commentateur sportif ne fut plus qu'un lointain murmure.

DREAM
Ronon était toujours affalé dans un canapé, toujours à regarder la télé, mais tout était différent. Fronçant les sourcils un instant, il ne s'en formalisa néanmoins pas longtemps : bah ! Un canapé était un canapé, il était tout aussi bien dans celui-là, voir même mieux. A la télé, c'était toujours un match de baseball qui était retransmis, mais la qualité était beaucoup moins définie ; même ça, ça ne le choquait pas, il avait eu pire à Rocinho. Se détendant de nouveau, il se laissa aspirer dans le match avant de sentir des gargouillis dans son estomac. Mais que faisait sa femme, bon sang, il avait faim ! Impatient - et affamé -, le jeune homme se leva brusquement mais lorsqu'il fit volte face, ce ne fit que pour tomber sur sa dite-femme, dont la vision lui arracha mentalement une expression de stupeur qui ne fut traduite que par... un étrange sourire sur son visage. « C'est prêt ? » demanda-t-il simplement alors que des dizaines de questions lui traversaient la tête, dont la majorité contenaient au moins deux "fuck" dans leur intitulé. « Presque. Mais je t'en prie assieds-toi mon amour. Tu as eu une journée éreintante. Je m'occupe de tout. Tu veux que je t'apporte une autre bière, peut-être? » Hochant simplement la tête pour affirmer qu'il voulait une nouvelle bière, Ronon hésita à retourner à sa place mais finalement, se plaça d'office dans l'encadrement de la porte de la cuisine pour l'attendre. « Ça tu peux le dire ! » s'exclama-t-il en se renfrognant, parlant sans réfléchir. « Je paie tous tes beaux vêtements de ma sueur, la moindre des choses si j'ai pas mon putain de dîner prêt quand je rentre, c'est une bière bien fraîche. » cracha-t-il. C'était étrange : Ronon n'avait pas l'impression de contrôler ses gestes et ses paroles, mais ceux-ci lui semblaient pourtant naturels. Si il voulait se souvenir de la journée qu'il avait passée, il voyait tout de suite les briques qu'il alignait du matin au soir, il ressentait presque la fatigue dans ses muscles qui se traduisait par la lourdeur de ses mouvements. Et si il voulait se souvenir de son mariage... Il pouvait aussi, il suffisait de piocher. Il se souvenait de tout, mais comme si c'était la mémoire de quelqu'un d'autre, tout en étant quelqu'un à qui il correspondrait parfaitement... En pire, probablement. Soit, il devait être en train de rêver, ce qui l'étonnait était de voir Ayhalina prendre la place de sa femme : si c'était vraiment un fantasme - et il ignorait jusqu'à aujourd'hui qu'il avait des fantasmes aussi tordus -, il aurait plutôt pensé intégrer Gabriela, ou Sutton, les deux femmes qui hantaient constamment ses rêves & ses cauchemars. « Bon, et là, c'est prêt ? » reprit-il une fois qu'il eut prit sa bière, impatient et buté.

Putain ce gosse est un monstre xD
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MessageSujet: Re: « Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz « Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz EmptyDim 13 Mai - 2:10

RONON AND AYHALINA.
BACK TO THE SIXTIES * The Strange Dream
    Je n'y comprenais rien. Le plus troublant dans toute cette histoire c'est que j'avais la certitude d'être toujours la même femme, mais paradoxalement j'étais prisonnière d'une vie qui ne m'appartenait pas. J'avais emmagasiné des souvenirs et des images qui ne me représentaient pas. J'étais mariée et aux petits soins d'un homme que je pensais détester jusque-là et en bonne petite femme obéissante que j'étais, je lui laissai me dicter ma conduite. Pourtant, je n'avais jamais laissé personne me parler sur ce ton. Même Christopher ne s'était jamais permis de me traiter de cette manière et pourtant, Dieu sait comme LUI je l'aimais. « Ça tu peux le dire! » finit par énoncer mon supposé mari tandis que je regagnais la cuisine. 'Ne pouvait-il pas simplement se rasseoir dans son foutu canapé, se poster devant son match débile et me foutre la paix jusqu'à l'heure du dîner' me surpris-je à penser. Une part de moi voulait vraiment croire qu'il se montrerait doux et raisonnable pour une fois, maintenant j'étais persuadée qu'il ne s'arrêterait pas en si bon chemin. D'après les brides de souvenirs qui me revenaient en mémoire, si nous étions véritablement un couple alors, cela faisait bien longtemps que nous n'étions plus heureux ensemble. L'avions nous jamais été? Je n'en avais pas la moindre idée. Tout ce que je savais, c'est que je ou du moins cette femme que j'étais présentement l'aimait au moins autant qu'elle le détestait et je savais aussi que quoi qu'elle fasse, ce n'était jamais suffisant. Se postant dans l'encadrement de la porte de la cuisine, Ronon énonça alors: « Je paie tous tes beaux vêtements de ma sueur, la moindre des choses si j'ai pas mon putain de dîner prêt quand je rentre, c'est une bière bien fraîche. » Pardon?! Posant brusquement la fourchette que j'avais dans les mains, sous peine de la lui planter entre les deux yeux, je me retournais totalement hors de moi. Fin prête à lui balancer ma haine au visage et à quitter l'appartement dans la minute qui s'en suivrait, je me rapprochai de lui, déterminée mais restais pourtant muette. Il avait suffi d'un regard, d'un seul pour que je perde confiance en moi. Avait-il fait de moi sa captive? Était-il violent? Et pourquoi je n'arrivais pas à lui dire ce que j'avais sur le cœur? C'était si facile pour moi de l'envoyer sur les roses normalement. J'exécrai ce genre de type, il me débectait et j'aurai eu vite fait de lui envoyer mon poing dans la figure en temps normal. Alors, pourquoi pas là? Et c'étaient quoi ces conneries de toute façon?! « Bon, et là, c'est prêt ? » s'impatienta ce mécréant. « OUI! Tiens le voilà ton foutu dîner! » lâchai-je sèchement avant de déposer le plat sur la table avec virulence. « Mais tu dîneras seul! Parce que quant à moi, j'ai perdu l'appétit » vociférai-je en retirant mon tablier et en le lui jetant au visage, ravie de l'aplomb dont je venais de faire preuve face à lui. Ce n'était pas trop tôt. Cette prise de conscience soudaine, ce regain de lucidité devrais-je dire était une bonne chose. Tout ceci allait forcément provoquer un changement, une chute, une fin, une sonnerie de réveil; n'importe quoi, pas vrai? Parce qu'il fallait que ça se termine. Pour moi comme pour lui, il fallait que ce cauchemar se termine. Parce que si nous n'en sortions pas très vite, je craignais le pire.

    J'adore la manière dont se comporte Ronon. L'ouvrier type de l'époque Razz
    PAR CONTRE, pardon. Ma réponse est d'une médiocrité Embarassed et puis c'est court. Je ferais mieux la prochaine fois promis :138:
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MessageSujet: Re: « Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz « Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz EmptyMar 29 Mai - 18:18


Non mais vraiment, à quoi avait pensé Ronon le jour où il avait épousé Ayhalina ? Ca, pour le coup, était bien difficile à déterminer : certes, physiquement, elle était attirante, elle avait des courbes, juste assez pour être désirable sans que ce ne soit trop. Même son visage était plaisant à regarder, c'était l'intérieur qui l'agaçait : pleine de valeurs qui n'intéressaient qu'elle. Il était incapable de retrouver quand exactement, mais il avait ce mauvais sentiment d'avoir été rejeté, simplement parce qu'il était trop direct. Quoi, il n'aimait pas perdre son temps !

D'ailleurs toujours aussi pressé, Ronon ne tarda pas à redemander à sa femme où en était le dîner : il avait FAIM. Il ne s'était sûrement pas attendu à ce qu'Ayhalina choisisse ce moment pour se rebeller : depuis quand elle se rebellait, d'ailleurs ? C'était nouveau, ça. « OUI! Tiens le voilà ton foutu dîner! » Si ça n'avait été que ça, Ronon aurait sûrement laissé passer : tant qu'il avait son plat devant lui, il était content, et si sa belle voulait faire la gueule, elle pouvait très bien le faire dans une autre pièce et le laisser déguster son dîner absolument mérité. Mais non ! Ayhalina en rajouta ! « Mais tu dîneras seul! Parce que quant à moi, j'ai perdu l'appétit » s'était-elle exclamée en vociférant, en profitant pour lui balancer à la figure son tablier - qu'il avait acheté avec son argent, ne put-il s'empêcher de penser.

Ronon avait toujours eu le sang-chaud, ce n'était pas nouveau. Combien de fois avait-il été viré d'un bar parce qu'il avait le coup de poing facile ? Il était un attrape-embrouilles ambulant, de toute façon. Mais avec les femmes... Il avait une morale, d'ordinaire. Enfin, il s'était surtout toujours dit que les femmes étaient trop faibles pour se défendre, et qu'il ne fallait donc pas les attaquer en premier lieu. Seulement là, il ne savait pas pourquoi, il trouvait l'attitude de la jeune femme tellement déplacée qu'il ne put même pas se contrôler avant d'attraper son bras, d'éloigner l'une des chaises de la table et d'entraîner Ayhalina pour qu'elle s'y assied immédiatement. « T'as dit quoi là ? » s'était-il exclamé pendant son geste, avant de lui adresser un regard meurtrier qui ne laissait place à aucun quiproquo : assise, tu bouges plus. Maugréant dans sa barbe, Ronon s'assit en face d'elle et ne l'attendit pas pour se servir, commençant à manger en regardant Ayhalina du coin de l'oeil. Au bout d'un moment, le jeune homme se calma tout de même et, après avoir avalé une bouchée de son dîner, il reprit doucement la parole. « Désolé... » commença-t-il en détournant les yeux, conscient qu'il s'était emporté. « ... Mais t'es chiante, des fois... » maugréa-t-il en haussant les épaules, prenant un bout de pain pour le tremper dans son assiette.

Non mais t'inquiètes, court ça me va parfaitement x) d'ailleurs comme tu peux le voir je suis pas au top non plus, niveau longueur *_*
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MessageSujet: Re: « Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz « Back to the sixties » ft. Ronon A. de Luz EmptyLun 11 Juin - 0:30

RONON AND AYHALINA.
BACK TO THE SIXTIES * The Strange Dream
    Au moment où je m'y attendais le moins, Ronon se saisit de mon bras et attrapa l'une des chaises de la cuisine sur laquelle il m'assit de force. Surprise par la violence de son geste, je ne trouvais rien à répliquer et me contentai de le fixer, apeurée. Il est vrai qu'il pouvait parfois se montrer agressif dans ses propos, mais jamais encore il ne m'avait bousculée de la sorte, tout du mois pas dans mes souvenirs et c'est pour cette raison que je n'avais pas su réagir. Notre mariage partait en lambeaux et je n'étais définitivement pas heureuse avec lui. D'ailleurs, qu'est-ce que je faisais encore ici? Nous n'avions pas l'air si amoureux que cela et notre foyer ne respirait pas le bonheur, loin de là. J'étais tellement malheureuse à cet instant précis que j'en aurais presque fondu en larmes. Mais je ne voulais pas lui faire ce plaisir, raison pour laquelle je me munis de ma fourchette et commençai à jouer avec mon plat. Cela avait l'air délicieux et j'y avais passé tout l'après-midi toutefois, j'avais définitivement perdu l'appétit. Et le fait qu'il soit en train de me fixer, ne faisait rien pour arranger ça. Merci cher et tendre mari, merci! Tu parles d'une vie! Je déplorai mentalement en lui adressant un regard furibond. Je pouvais le détester avec tant de virulence parfois que je me demandai encore pour quelle sombre raison j'avais accepté de faire ma vie avec lui.

    « Désolé... » finit-il par bredouiller, relativement mal à l'aise. Parce qu'il pensait sérieusement que cela allait me suffire? Que j'allais lui faire un beau sourire et l'embrasser en lui disant que tout était fini? Dans quel putain de monde féérique pensait-il vivre?! « ... Mais t'es chiante, des fois... ». De mieux en mieux. Parce que cela allait être de ma faute maintenant? Bon sang! Mais pour qui se prenait-il?! « Je suis chiante? JE SUIS CHIANTE? Non, mais tu te fous de moi, là ? » j'articulai en serrant les poings. « J'ai passé la journée entière à ranger, cuisiner et repasser pour que MONSIEUR puisse se la couler douce après sa longue journée. Enfin, longue journée faut le dire vite hein, parce que les probabilités pour que tu aies réellement travaillé sont relativement minces si tu veux mon avis! ». A ces mots, il écarquilla les yeux de manière interloquée. Mais qu'est-ce que j'étais en train de faire? Et d'où sortaient cette rancœur et cette tristesse? Je ne contrôlai plus rien, je n'y arrivais plus et mes mots dépassaient ma pensée. J'avais besoin de lui dire ce que j'avais sur le cœur depuis toutes ces années. Ça ne pouvait plus durer. « Oh et ne fais pas l'innocent tu veux ! Parce que je sais tout, absolument TOUT! Mindy, Cindy, Kelly, Laura ? Comment elle s'appelle cette fois? T'as passé un bon moment avec elle? Elle t'a bien satisfait? Ou peut-être bien que tu t'es soulé toute la journée, va savoir? Ça n'aurait rien d'étonnant, pathétique comme tu es ! Alors, tu sais quoi? Ne viens pas me dire que je suis chiante Ronon, parce que ça fait des années que je supporte ta mauvaise humeur, ton alcoolisme chronique et le fait que tu me trompes avec des pétasses dégénérées sans broncher! De fait, t'es plutôt mal placé pour te plaindre ! » Enfoiré, je manquai de souffler. Dieu ce que ça pouvait faire du bien! Je me sentais comme libérée d'un poids, soulagée. Certes, cela n'avait pas atténué la douleur que je ressentais, ou empêché les larmes de couler; mais je me sentais un petit mieux et au moins, il connaissait le fond de ma pensée.

    Désolé du retard et du craquage, je n'avais pas imaginé que les choses prendraient cette tournure là, mais j'espère que ça t'ira ! :139:
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