It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Mia & Kovu ₪ Wonder why

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Caleb Smoak
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MessageSujet: Mia & Kovu ₪ Wonder why Mia & Kovu ₪ Wonder why EmptyMar 12 Juin - 21:15

La douleur était juste affreuse, il serra les dents en tentant du mieux qu'il put d'ouvrir la porte de son appartement en faisant le moins de bruit possible, il était encore relativement tôt ou tard, tout dépendait du point de vue. Il se dirigea aussi tôt dans la salle de bain et enleva son pull et son t-shirt en tentant de ne pas crier, il se mordit violemment les lèvres afin de ne laisser aucun bruit de plainte s'échapper. Il ne pouvait pas réveiller les enfants... cela dit, son bras avait gonflé et avait un drôle d'angle... il tenta de toucher son bras avec sa main valide mais la douleur fut si violente qu'il crut qu'il allait s'évanouir. Il s'essuya les perles de transpiration sur son front et il grimaça en sentant une écorchure sous ses doigts au niveau de son front... il s'occuperait de désinfecter tout ça demain, il était juste trop crevé pour faire tout ça. Il se dirigea vers son lit le plus délicatement possible. Même se coucher ne s'annonçait pas sans douleur. Il s'endormit rapidement, mais avant, il envoya un message à sa meilleure amie Mia. Il allait avoir besoin d'aide pour... réparer tout ça, et c'était la seule à qui il avait pensé pour ça. Le message était court et concis "Je me suis blessé hier, accident de voiture, need help ?", il ne précisa pas que c'était une voiture volé qu'il avait déclassé. Il n'avait pas osé se rendre à l'hôpital, trop apeuré qu'on l'associe à l'accident... Il s'endormit rapidement après ça...

Cela dit, s'il avait espéré se sentir mieux en se réveillant, Kovu dut bien admettre que c'était raté pour la peine. Il mordit dans son oreiller pour s'empêcher de crier. Il avait envie de s'arracher le bras juste pour que la douleur s'arrête un peu. Il n'avait pas la force d'essayer de mettre quelque chose comme un t-shirt, ça aurait été simplement une séance de torture, il déposa juste une sorte de couverture sur ses épaules afin de ne pas avoir froid. Il se leva et sortit de sa chambre, pour une fois, il était content que ses frères et sœurs ne soient pas là. Ils devaient tous être à l'école à cette heure-ci. Et il était trop tôt (8h30) pour que son oncle Riley soit sorti de son lit. Il profita d'être seul pour fouiller les placards à la recherche d'un médicament quelconque. Il était prêt à avaler n'importe quoi pour apaiser son mal. Il regarda son bras et constata avec une certaine crainte qu'il avait doublé de volume. Il tenta de refermer ses doigts mais il n'arriva pas au bout de son geste... il fronça les sourcils, il aurait voulu avoir des amis médecins... ça aurait été le bon moment de mettre leur connaissance à contribution... Finalement, il entendit qu'on frappait à sa porte et il se dirigea vers l'entrée et l'ouvrit tant bien que mal. Lorsqu'il apperçut Mia, il fut aussi tôt soulagé. « Dis-moi que t'as n'importe quoi avec toi. Enfin, de préférence une scie... » gémit-il en ouvrant un peu plus la porte d'entrée pour la laisser passer et montrer les dégâts de son bras. « Désolé... c'est pas joli... » finit-il par dire en baissant la tête, heureusement qu'elle ne pouvait pas voir l'état de la voiture... il pâlit en s'en rappelant, il aurait pu y laisser la peau... au final, souffrir du bras n'était pas la pire des choses... tant qu'il était encore en vie !
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MessageSujet: Re: Mia & Kovu ₪ Wonder why Mia & Kovu ₪ Wonder why EmptySam 23 Juin - 17:57

Les autres et moi essayons de profiter des derniers jours avant la fin des cours. Du coup, hier on s'est retrouvés, des personnes de la fac avec qui je m'entends très bien plus notre groupe, à faire une soirée tous ensemble. Soirée qui s'est décomposée en trois temps : cinéma puis le petit restaurant chinois de la cinquante-sixième et enfin ... un club à Brooklyn. Ouais une boîte de nuit. Je sais, mais nan y a pas d'erreur. Pour la fin de l'année, je pouvais bien accepter ... Mara me traite de rabat-joie mais faut quand même pas exagérer. Ça a donc été une longue soirée, plutôt agréable je dois l'avouer. Pas de main baladeuse, pas de pot de colle. Oui elle fait définitivement partie des quelques bonnes soirées que j'ai pu passer en boîte. Ça aurait même été parfait si Lucy ne s'était pas mise à vouloir faire un strip-tease aux personnes présentes et surtout, si je n'avais pas travaillé le lendemain matin. Ouep, vraiment parfait, ce qui ne se produit pas souvent que je termine une soirée en boîte, mais bon. Résultat, j'ai dû m'occuper toute seule de raccompagner Lucy et en profiter pour aller dormir histoire de ne pas faire peur aux enfants demain. Alors que tout le monde s'amusait encore. J'ai eu le droit à quelques remarques mais au fond, je sais bien que sur le coup, ça les a tous arrangés que ce soit moi qui m'occupe d'elle. Peu importe de toute façon. Le cinéma et le restaurant ont aussi été de bons moments donc ce n'est pas ce genre de détail qui va me chagriner. Résultat, j'ai ramené mon amie chez elle en s'assurant qu'elle ne fasse pas de bêtises entre les cents mètres qui la séparaient de la porte d'entrée de la maison de ses parents. Puis je suis rentrée, désireuse tout de même de retrouver mon lit même s'il n'était "que" deux heures du matin. Bon, si Lucy n'avait pas été là, j'aurais pu partir encore plus tard vu que je ne commence qu'à neuf heures à la garderie mais autant faire avec de toute façon.

Ce matin, en ouvrant les yeux, je sens tout de suite qu'il va me falloir quelques minutes pour émerger. Parce que j'ai bu hier soir, ça d'accord, mais beaucoup moins que Lucy, ça c'est sûr. Alors après avoir frappé mon réveil pour le faire taire, je suis restée quelques minutes à paresser dans mon lit. Une heure pour me préparer, c'est largement suffisant, sachant que je ne passe pas trois plombes dans la salle de bain. C'est donc au beau de quelques minutes que j'ai enfin penser à regarder mon portable. Je le mets toujours en silencieux la nuit, surtout depuis que j'ai vu des filles de ma classe appeler des inconnus en pleine nuit juste pour rire. Ce que je peux comprendre. Je crois. Quoiqu'il en soit, un nouveau message. C'est toujours agréable de se réveiller avec un nouveau message. Seulement là, quand je l'ai lu ... ça a achevé mon réveil. D'un mouvement brutal, je me suis redressée dans mon lit. Étonnamment, il ne m'a pas fallu trop longtemps pour comprendre ce que ça sous-entend. Blessé ? Comment ça blessé ? Vu le manque d'information de son message, mon cerveau ne peut imaginer que le pire, surtout en voyant l'heure ou le message a été envoyé. Kovu ... Merde, merde, merde ! J'ai bondi de mon lit en cherchant de quoi m'habiller. Okay, okay on se calme. S'il a envoyé un message, c'est que ça va, non ? Mais depuis qu'il a envoyé le message peut-être que ... Oui, on se calme avant d'imaginer n'importe quoi. J'ai pris les premiers vêtements qui me sont tombés sous la main, et pour une fois la chance était avec moi, j'ai couru à droite et à gauche pendant cinq minutes. Mon cerveau est tellement obnubilé par Malyck que j'oublie totalement un léger détail : mon boulot. J'ai levé les yeux au ciel quelques instants. Tant pis, c'est pas que je suis une employée modèle mais presque donc ils vont pas m'emmerder. Kovu et moi on se connaît depuis très longtemps maintenant et quand l'un de nous a besoin d'aide, l'autre n'a pas l'habitude de le laisser tomber, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. En tous les cas, je suis sortie de mon appartement à pleine vitesse, mon esprit en train de l'imaginer dans une marre de sang quand j'ouvrirai la porte de chez lui.

Avant d'arriver à ma voiture, je prends soin d'appeler mon travail et me fait porter pale pour la journée. Installée, je démarre le plus normalement possible. Merde ... S'il est blessé, j'aurais dû emmener un truc, n'importe quoi pour pouvoir le soigner ! Le minimum ! Du coup, à peine sortie de ma place de parking, j'ai arrêté la voiture. Je crois que j'ai jamais été aussi vite pour faire l'aller-retour entre ma voiture et mon appartement ! J'ai jamais autant regretté de laisser mon portable en silencieux la nuit. Je suis remontée dans ma voiture, essoufflée, en foutant la trousse des premiers soins que je garde toujours à portée de main chez moi pour les enfants que je garde. Okay, je suis pas sure que du smecta l'aide s'il a eu un accident ... Hum. Sûr le moment je me suis trouvée stupide vu que si ça se trouve, ça ne va servir à rien selon la gravité de sa blessure et qu'il a déjà ça chez lui ... Peu importe, maintenant c'est fait. Et merde, pourquoi j'ai pris la voiture ? A cette heure là, il y a des bouchons pas possibles partout, même sans passer par Manhattan. Soupir. S'énerver ne me fera pas arriver plus vite. Pendant un moment d'arrêt, je regarde à nouveau mon portable. Toujours pas de nouveau message, toujours que celui de cette nuit. Nouveau soupir. Kovu n'est pas un de ces enfants dont je m'occupe ... Il est costaud, je suis sure qu'il va très bien, n'est ce pas ? Mes doigts tapotent le le volant au rythme d'une chanson de Woodkid Iron qui passe à la radio. La mâchoire crispée, je fixe la route qui se dégage peu à peu. Les minutes passent et finalement, je finis par arriver devant chez lui. Un miracle qu'il ne soit que huit heures trente. Le temps de me garer, je me retrouve devant la porte d'entrée de Kovu, avec ma trousse des premiers soins à la main. Je frappe, légèrement nerveuse, en me dandinant sur mes pieds. C'est dans ce genre de moment où j'aimerais ne pas imaginer des choses et avoir la capacité d'attendre et de voir ... Oh s'il ne m'ouvre pas, ça voudra que je vais le retrouver étendu par terre dans ... Ah non, la porte s'ouvre et ... Quand il apparaît, un sentiment de soulagement m'envahit automatiquement. Il est torse-nu, porte une couverture et n'a pas l'air d'avoir très bonne mine mais il est en vie. « Dis-moi que t'as n'importe quoi avec toi. Enfin, de préférence une scie... » dit-il en me laissant entrer. Inquiète, je le regarde avant de poser mes yeux sur son bras. « Désolé... c'est pas joli... » Je grimace légèrement en l'écoutant parler, toujours les yeux rivés sur sa blessure. Pas de doute à avoir, il est cassé. Je me suis déjà occupée de bras cassés avec les enfants. Sauf que eux, ils ont l'avantage d'aller à l'hôpital. A part m'assurer qu'ils ne bougent pas leur bras, mes collègues et moi n'avons rien à faire. Là, si c'est ce que je pense, ça va être autre chose. Je lui souris malgré tout. « T'inquiètes pas ... Et c'est moi qui suis désolée d'avoir mis autant de temps pour venir, j'ai vu ton message que ce matin. Du coup dans la précipitation j'ai pris le truc des premiers soins pour les urgences, vu que je savais pas comment j'allais te trouver. » Moyen pour lui dire qu'il m'avait fait peur avec son message ? Peut-être un peu oui mais ce n'est pas vraiment le moment de lui faire des reproches. Enfin c'est compliqué. « Mais viens, tu seras mieux assis. » ai-je continué doucement en indiquant le salon de la tête. Il doit se poser. Je ne lui laisse pas le choix. Je sais même pas comment il fait pour réussir à tenir debout avec la douleur que doit provoquer son bras. Ah si. C'est Kovu. On est donc allés dans le salon pour qu'il s'assoit à une table, histoire de pouvoir immobiliser son bras. Heureusement, son oncle doit encore dormir et ses frères et soeurs sont sûrement à l'école. J'ai posé la trousse sur la table. « T'es conscient que c'est après mon passage que tu risques d'avoir besoin d'une scie ? » ai-je fait avec un léger sourire, histoire de ... dédramatiser ? Bof. Mais je suis sérieuse quand même. Vu l'état de son bras. Je doute que je puisse faire quelque chose d'utile. Je m'assois à côté de lui et commence par sortir du désinfectant avec du coton, des bandages ... Pff. Je ne sais même pas si ça peut servir. Il aurait au moins besoin d'une atèle. « Je sais même pas comment tu fais pour encore tenir le coup après tout ce temps. T'as vraiment passé la nuit avec un bras comme ça ? » Mais une autre question me brûle les lèvres même si je pense déjà connaître la réponse. Un accident de voiture. Sauf que je le connais depuis notre enfance et que je le connais maintenant plutôt bien après tout ce qu'on a pu vivre tous les deux. Voiture volée. C'était sûrement une voiture volée, raison pour laquelle il m'a appelée plutôt que d'aller à l'hôpital. La question me brûle les lèvres mais je vais le laisser tranquille pour l'instant. Mais par où commencer ... « T'as pris des médocs déjà ? Du genre anti-douleur ou anti-inflammatoire ? » ai-je demandé. J'ai l'impression de lui faire subir un véritable interrogatoire, le pauvre.
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: Mia & Kovu ₪ Wonder why Mia & Kovu ₪ Wonder why EmptyLun 25 Juin - 2:48

Kovu n'avait jamais été le genre d'homme à se plaindre, en général, il serrait simplement les dents et les poings avant qu'un sourire ne fende son visage. Sourire était l'arme principale de Malyck et il l'utilisait à tout bout de champ pour démontrer qu'il allait bien. Cependant, cette affirmation n'était pas toujours véridique, en vrai, la plupart du temps, il était inquiet : pour sa famille, leur avenir, l'argent qui peinait à rentrer mais pas à sortir... il s'interrogeait pour sa nièce Zolà, pour son oncle Riley, pour savoir ce que Romario allait choisir comme Fac s'il n'obtenait pas de bourse... parfois, Malyck regrettait de ne pas être un adolescent-adulte normal à s'inquiéter plus des filles que de toutes les responsabilités qui l'incombait actuellement, mais c'était sa vie et il devait juste l'accepter, il n'avait qu'eux et eux n'avaient que lui comme "modèle"... parfois, il se disait qu'ils avaient si peu de chance, il était dévoué mais il n'était pas le plus intelligent, il était complètement dépassé par leur niveau sur certain point. En plus, il était instable, il n'arrêtait pas de changer de boulot, au moins, il n'était plus violant désormais... les bagarres des rues c'étaient terminées pour lui, mais ça avait pris une envergure de taille dans le passé. A 16 ans, il était haineux contre sa vie, il ne supportait plus son oncle Riley, il ne supportait plus l'école et se faire traiter d'idiot parce qu'il ratait tout. Mais il ne savait pas étudier, le soir il bossait, à l'école il dormait et les professeurs le descendaient toujours en flèche, donc il avait tout simplement baissé les bras et il avait fait ce que tous attendait : il avait abandonné l'école sans même se retourner. C'était à cette époque où il avait vendu de la drogue... c'était pas sa bonne période... mais c'était aussi dans le passé et une période désormais révolue.

L'arrivée de Mia l'aide à ne plus tergiverser plus sur la question de son passé et il put se consacrer tout entier à sa douleur. ô joie. La tête que tira Mia ne laissait rien présager de bon, elle semblait évaluer les dégâts... et ça n'avait pas l'air d'être bien parti pour lui... quelque part, il avait espéré que ça puisse être... réparable par une personne lambda comme Mia... mais au vu de sa tête, il finit par conclure que non. « T'inquiètes pas ... Et c'est moi qui suis désolée d'avoir mis autant de temps pour venir, j'ai vu ton message que ce matin. Du coup dans la précipitation j'ai pris le truc des premiers soins pour les urgences, vu que je savais pas comment j'allais te trouver. » il eut un mince sourire sur les lèvres avant de secouer la tête. « Hey Mia ! T'as le droit de dormir ! Je t'en voudrais pas pour ça tu sais ! C'est gentil d'être là maintenant pour moi. Vraiment ! » finit-il par dire simplement pour rassurer la brune. Elle semblait réellement inquiète et il s'en voulu un peu de lui avoir fait si peur. Oui il allait mal, oui, il avait mal, mais il pouvait serrer les dents... très fort... mais il pouvait le faire. Et elle semblait dans un état de fébrilité qui le mit un peu mal. Il baissa alors la tête coupable. « Je ne voulais pas te faire peur... j'avais juste besoin de quelqu'un et... tu es la seule personne à qui j'ai pensé... pardon... » finit-il par dire avant de relever le visage vers Mia et de croiser son regard. Il avait toujours besoin d'établir un contact visuel pour s'excuser, pour que la personne en face de lui puisse lire la sincérité dans son regard.

« Mais viens, tu seras mieux assis. » Kovu se laissa guider, si ça pouvait rassurer la jeune femme, il pouvait faire cet effort pour elle. Elle le guida jusqu'au salon, le jeune jamaïcain sentit une sorte de protestation gronder en lui, cette pièce était celle de son oncle... son regard tomba sur le fauteuil que son oncle occupait tout le temps et il se mit aussi tôt à l'opposer. Riley n'était pas là, il pouvait être ici donc. « T'es conscient que c'est après mon passage que tu risques d'avoir besoin d'une scie ? » Malyck leva un sourcil, Mia semblait vouloir détendre la situation mais s'y prenait particulièrement mal. Il eut un sourire en coin avant de lui attraper la main avec son bras valide pour capter son attention. « Hey ! Je te fais confiance d'accord ? Et je t'ai appelé toi, je sais dans quoi je me suis fourré. Je crois... » lui rappela-t-il avec un petit sourire qui se voulait rassurant. Il avait rajouté la dernière phrase avec un clin d’œil pour lui montrer qu'il plaisantait. En vrai, il espérait la détendre un tout petit peu. Mia sortit alors tout son attirail, elle semblait indécise sur la procédure à suivre... elle n'était pas docteur après tout, il le savait, il avait juste besoin de quelqu'un pour le soutenir... et tout le monde ne connaissait pas ses tristes secrets, c'est pour ça qu'il avait dû appeler quelqu'un de confiance. « Je sais même pas comment tu fais pour encore tenir le coup après tout ce temps. T'as vraiment passé la nuit avec un bras comme ça ? » il regarda tristement son bras qu'il sentait moins maintenant tellement il était engourdi, il avait juste l'impression de porter une sorte de poids mort sur lequel il n'avait aucune influence... il se savait plus bien bouger le bout de ses doigts... et c'était au prix de réel effort très douloureux... « Je n'avais pas le choix... » finit-il par dire en se dandinant légèrement sur place, un peu mal à l'aise. « Le contre-coup de l'adrénaline m'a fait dormir comme une masse... après l'accident, j'avais l'impression de savoir tout faire... j'ai pas tout de suite réalisé pour mon bras, c'est un peu plus loin que... j'ai commencé à sentir la douleur. » avoua-t-il à demi-mot, il ne parlait jamais facilement de ses vols, tout était dit à demi-mot lorsque ça concernait ce genre d'affaire, il ne voulait plonger aucune fille dans ses embrouilles. Il pouvait en parler, mais pas non plus tout dévoiler de ce monde de magouille, parce que ce n'était pas rose et qu'il fallait toujours accepter les compromis. « T'as pris des médocs déjà ? Du genre anti-douleur ou anti-inflammatoire ? » Il secoua négativement la tête. « Y a plus rien ici... tu veux que j'aille en chercher ? Je peux, tu dois juste m'aider à enfiler quelque chose de simple » dit-il aussi tôt pour se rendre un minimum utile, il avait presque le sentiment d'utiliser la jeune femme à cause de sa gentillesse à son encontre, il avait l'impression d'abusé de son temps surtout au vu de l'heure et qu'elle devait sûrement bosser... « Au fait, et ton boulot ? Tu ne devrais pas y être ? » demanda-t-il profondément perplexe pour le coup. Il avait oublié ce petit détail jusqu'à présent mais il se sentit mal à l'aise, il avait le sentiment d'abuser de la nature aimable de Mia et de profiter d'elle.
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MessageSujet: Re: Mia & Kovu ₪ Wonder why Mia & Kovu ₪ Wonder why EmptyVen 29 Juin - 23:44

La soirée d'hier et donc la nuit quelque peu écourtée que j'ai passé n'arrange rien, au contraire, j'ai l'impression que mon cerveau imagine encore plus de choses quand il n'a pas eu sa dose de repos normale. En ce moment ça ne m'aide pas beaucoup d'ailleurs. Mon esprit a échafaudé tout un tas de scénarios, tous pires les uns que les autres auxquels je n'aimerais plus penser pendant mon trajet mais impossible. Et puis vu la précipitation avec laquelle je suis partie de mon appartement, ça n'arrange rien du tout. Je n'arrête pas de me dire que j'aurais dû faire si ou ça. J'aurais dû appeler pour avoir des nouvelles avant de partir, oui mais ça m'aurait fait perdre du temps. J'aurais dû appeler un médecin ... Haha, mais de qui je me moque. Peu importe, tout ça pour dire que mes pensées formaient un sacré bordel et ce, pendant tout le trajet. Raison pour laquelle quand Kovu a ouvert, je me suis tout de suite sentie ... soulagée est un euphémisme. Malgré sa mauvaise mine, malgré son bras, il est en un seul morceau. « Hey Mia ! T'as le droit de dormir ! Je t'en voudrais pas pour ça tu sais ! C'est gentil d'être là maintenant pour moi. Vraiment ! » a-t-il répondu à mes excuses de ne pas être venue plus tôt. Je lui ai souri. Tout de même ... Il a passé toute la nuit comme ça, avec un bras cassé, et je ne peux pas m'empêcher de penser que si j'avais vu son message plus tôt, si j'avais laissé mon portable allumé en rentrant tôt ce matin, j'aurais pu lui épargner tout ça ... enfin peut-être pas lui épargner de souffrir, mais au moins de ne pas supporter ça seul. « C'est normal voyons. » Et je le pense. Normal est bien le mot. Naturel aussi peut correspondre. Nous sommes donc rentrés à l'intérieur. Disons que même si je ne vais pas chez Kovu tous les jours, je sais bien qu'à cette heure là, on ne risque pas d'être dérangés sachant que son oncle doit encore pioncer et qu'autrement, tout le monde doit être à l'école. Ça aussi ça me soulage, j'imagine que Kovu aussi. « Je ne voulais pas te faire peur... j'avais juste besoin de quelqu'un et... tu es la seule personne à qui j'ai pensé... pardon... » Il a baisse la tête, coupable et en le voyant faire je me suis mordillée l'intérieur de la joue, me sentant à mon tour coupable. J'ai regretté de lui avoir dit ça, de l'avoir fait culpabiliser alors qu'il est dans un sale état depuis des heures et qu'il a besoin d'être soigné. Vraiment, j'ai l'art d'arranger les choses, ça fait peur. « Non, non ... t'excuse pas ... c'est rien, je m'en remettrai. » ai-je fait avec un mouvement de main pour dire que vraiment, ce n'est rien du tout. Il est la priorité. Mon cœur c'est déjà remis du stresse. Son bras est toujours dans un état douteux. Donc vraiment ... j'ai regretté de l'avoir fait se sentir coupable dans un moment pareil. Puis j'ai relevé la tête vers lui, sure de moi. « Tu as bien fait de m'appeler. Je vais faire au max. »

Du coup, je l'ai entraîné dans la pièce d'à côté pour qu'il s'assoit au plus vite. Il ne manquerait plus qu'il tombe dans les vapes. Et malgré tout son courage, je sais qu'il ne pourra pas éternellement résister à la douleur provoquée par son bras. Je repense à ce que je viens de lui dire, qu'il a bien fait de m'appeler. En y réfléchissant, j'en suis pas vraiment sure. Bien sûr, vu que je m'occupe d'enfants, m'y connais en deux trois choses mais ... ça ne va guère plus loin. J'essaie de me concentrer, de voir ce qui est possible de faire, au moins pour soulager sa douleur, mais ce n'est pas simple, j'ai peur de faire une connerie. En même temps, c'est soit ça, soit je le laisse dans cet état, et cette seconde option ne me plaît pas beaucoup.Elle n'est même pas envisageable. Je lui fais part de mes doutes. Il me prend la main pour me rassurer. « Hey ! Je te fais confiance d'accord ? Et je t'ai appelé toi, je sais dans quoi je me suis fourré. Je crois... » Sa dernière phrase fait apparaître un large sourire sur mes lèvres. Elle a le mérite de me détendre un peu, comme quoi, il est plus doué que ça que moi. Puis là je me suis rendue compte de l'absurdité de la situation. « C'est toi qui est blessé et c'est toi qui doit me rassurer ... Faut vraiment que je le repasse mon diplôme de médecin. » Diplôme que je n'ai pas si vous avez tout suivi. Mais je me sens un peu mieux. Comme quoi, il sait vraiment comment me faire réussir à lâcher prise, même dans un moment pareil, alors que c'est lui qui va mal. Okay, docteur Blake en place ! J'ai continué à sortir tout ce que j'ai pu emmener pour ensuite l'étaler sur la table, histoire de voir les options. Oh ! Un rouleau de bandage ... Enfin je sais plus comment ça s'appelle mais peu importe. « Je n'avais pas le choix... » Il marque une pause visiblement mal à l'aise. « Le contre-coup de l'adrénaline m'a fait dormir comme une masse... après l'accident, j'avais l'impression de savoir tout faire... j'ai pas tout de suite réalisé pour mon bras, c'est un peu plus loin que... j'ai commencé à sentir la douleur. » continue-t-il. Je regarde Kovu tristement en imaginant sans pouvoir réellement le faire à quel point ces dernières heures ont été difficiles pour lui. Voilà pourquoi j'aurais voulu arriver plus tôt, j'aurais vraiment aimé pouvoir lui épargner ça. Mais ça ne sert à rien de se dire ce genre de chose, maintenant il s'agit plutôt de trouver une solution. Le reste est fait. « Y a plus rien ici... tu veux que j'aille en chercher ? Je peux, tu dois juste m'aider à enfiler quelque chose de simple. » dit-il en hochant la tête de façon négative. Je soupire, pensive. Je jette un coup d'oeil à ce que j'ai sorti de la trousse et ce qui y est encore. Je l'ai regardé, indécise quant à l'idée qu'il puisse sortir dans cet état. « J'ai les anti-douleur mais pas les anti-inflammatoire ... » ai-je murmuré légèrement accablée. J'aurais cru pourtant. Mais s'il y a bien quelque chose que j'ai retenu, c'est qu'il faut arrêter l'inflammation d'urgence ... Le truc c'est que d'un côté, laisser Kovu seul ne me branche pas et le fait qu'il sorte avec un bras cassé non soigné non plus. Pourtant il va falloir choisir, trouver une solution. Puis soudain j'ai pensé à un truc. C'est comme dans les dessins-animés, quand le personnage vient d'avoir une idée et qu'une ampoule allumée apparaît au-dessus de sa tête. « Je crois que j'ai une idée qui va permettre de nous passer d'anti-inflammatoire. Attends moi une seconde. » Sur ces mots, je me suis levée pour me diriger vers la cuisine. Du froid. Le froid est un anti-inflammatoire naturel. Comment j'ai pu ne pas y penser tout de suite ? C'est dans ce genre de moment que je me demande si les parents ont bien raison de me confier leurs enfants mais bon, jusqu'à présent je ne me suis pas trop mal débrouillée. En fouillant dans le congélateur, je me suis rappelée l'époque où Kovu et moi étions enfants. Tout n'était déjà pas rose pour lui mais au moins, les choses semblaient être plus simples. J'ai secoué la tête avant de sortir un gros sachet de légumes congelés du congélateur. Puis, rapidement, j'ai sorti un verre pour le remplir avec l'eau de l'évier. Une fois cela fait, je retourne au salon avec le verre d'eau et le sachet congelé. Je pose le premier sur la table et tends le second à Kovu. « Tiens mets ça sur ton bras, le froid est un anti-inflammatoire naturel donc ça devrait jouer le rôle. » ai-je commencé avec l'air le plus convaincu possible. Ensuite, j'ai pris le tube d'anti-douleur, l'ai ouvert pour en sortir une gélule et la lui tend pour qu'il l'avale avec son verre d'eau. Je lui en aurais bien donné deux mais on va commencer doucement. Je manque de dire une phrase du style, j'espère que ça te fera du bien mais j'ai l'impression que je vais me remettre à douter si jamais je le fais. « Au fait, et ton boulot ? Tu ne devrais pas y être ? » demande-t-il soudain. Oh ... oui mon boulot. Je hausse les épaules. « J'ai ma journée, je les ai appelés pour dire que j'étais malade ... C'est pas comme si j'étais chiante comme employée, c'est pas souvent que je manque à l'appel. » Non, vraiment le boulot c'est pas vraiment grave. J'ai pensé que "sécher" m'aurait tracassée plus que ça mais en fait non, pas du tout. J'ai jeté un coup d'oeil à Kovu, tout en réfléchissant à ce qu'il faudrait faire ensuite pour son bras. « Je t'ai dit, c'est normal. » Puis je l'ai regardé, à la fois suspicieuse et amusée. « Tu t'attendais quand même pas à ce que je te laisse tomber hein ? Je vais pouvoir m'occuper de toi toute la journée, haha, si c'est pas beau ça ! » ai-je dit pour plaisanter, bien évidemment.
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: Mia & Kovu ₪ Wonder why Mia & Kovu ₪ Wonder why EmptyMer 18 Juil - 1:52

« C'est normal voyons. » Kovu secoua la tête de gauche à droite. Non, ça n'était pas vraiment normal. C'était juste que leur lien était beaucoup plus fort que la "normale", c'est pour ça qu'elle était là pour lui, c'est pour ça qu'il comptait sur elle également. C'était tout, même si leur amitié avait flanché à leur période noire... ils avaient toujours su se relever, parce qu'au final, leur amitié a toujours énormément compter et que pour la garder, ils ont su mettre des problèmes de côtés. « Pas tout à fait normal. Mais je suis sincèrement content que tu sois là pour moi Mia, vraiment. » avoua Kovu en toute honnêteté, il n'avait pas besoin de faire le fier ou jouer à l'homme viril, avec ses meilleures amies, Kovu était toujours le plus franc, il montrait ses forces autant que ses faiblesses, parce que c'était ça la vraie amitié, non ? Pouvoir être sois-même avec les gens qu'on aime.

Cela dit, Malyck s'excusa en se rendant compte de l'état de stress dans lequel il avait mis Mia, il n'était pas du tout à l'aise là-dedans, il se sentait mal de l'avoir fait se sentir ainsi. Il se mordit l'intérieur des joues, s'en voulant soudainement d'avoir appelé à l'aide. Il aurait pu serrer les dents... « Non, non ... t'excuse pas ... c'est rien, je m'en remettrai. Tu as bien fait de m'appeler. Je vais faire au max. » le jeune jamaïcain fut touché par les paroles de son amie et il lui attrapa la main pour la serrer dans la sienne, en guise de remerciement, il était parfois maladroit avec les mots, mais les gestes ne mentaient pas. Kovu sentait bien qu'elle était à cran émotionnellement, alors du mieux qu'il le pouvait, il se montrait présent et réconfortant, c'était normal pour lui de prendre soin des autres, il l'avait toujours fait depuis la mort de ses parents. Il était responsable de sa famille après tout, ça ne s'improvisait pas comme ça, il avait ce truc de toujours vouloir protéger ceux qu'il aimait. Et il aimait clairement Mia, peut-être plus comme il l'aimait par le passé, mais un amour plus saint pour une amitié au moins. « C'est toi qui est blessé et c'est toi qui doit me rassurer ... Faut vraiment que je le repasse mon diplôme de médecin. » Kovu éclata de rire, ses yeux pétillaient de malice alors qu'en rigolant, il s'était fait mal mais il tenta de cacher sa douleur derrière son sourire. « Oh non, fais pas ça ! On dit que les médecins n'ont aucune vie sociale, j'ai encore envie de te voir de temps en temps moi ! » sourit Kovu en lui faisant un clin d'oeil de connivence. Et même s'il le disait sur le ton de la plaisanterie, c'était en parti vrai, il n'avait aucune envie de stopper de voir son amie à cause d'un emploi du temps trop charger. Il bossait lui même énormément, mais il s'arrangeait toujours pour avoir du temps à caser pour ses proches. Du coup, savoir un de ses amis coincés avec des horaires de médecins ne serait pas du tout agréable pour le jeune voleur.

Kovu se mit alors à lui raconter les évènements de façon très vague sans pour autant rentrer dans les détails, il lui expliquait plus pourquoi il ne s'était pas automatiquement soigné, à vrai dire, il était tellement sonné qu'il n'y avait pas tellement pensé, oui, ça lui faisait mal, mais pas autant que maintenant ! Il avait juste subi un gros contre-coup et il ne s'y attendait pas le moins du monde. Mia semblait à tout prix vouloir trouver des solutions, c'était tant mieux pour lui, il se sentait incapable de faire la moindre chose. ça aurait été pour une de ses soeurs ou ses frères, il aurait fait plus d'effort, mais depuis toujours il faisait le strict minimum pour lui-même, pas qu'il se négligeait vraiment, c'était juste une habitude de faire passer les autres avant lui-même. « J'ai les anti-douleur mais pas les anti-inflammatoire ... » Kovu connaissait à peine la différence à vrai dire, tant que la douleur s'amenuisait ne serait-ce qu'un mini peu, il était partant pour tout ! « Je crois que j'ai une idée qui va permettre de nous passer d'anti-inflammatoire. Attends moi une seconde. » le jeune homme la vit filer dans son appartement et il resta perplexe. C'était étrange de se retrouver finalement seul, il s'attendait à son retour à tout moment, se demandant ce qu'elle avait eu comme idée... finalement, elle revint à ses côtés et Kovu la regarda curieusement, elle semblait ravie d'avoir trouvé quelque chose pour son inflammation. « Tiens mets ça sur ton bras, le froid est un anti-inflammatoire naturel donc ça devrait jouer le rôle. » sagement, Kovu obéit avant qu'elle ne lui tende une gélule, Kovu la met en bouche avant d'attraper le verre d'eau qu'elle lui a déjà préparé, il avale rapidement et se met un peu plus confortablement. ça va aller, ça va passer. Il ferma paisiblement les yeux quelques secondes, il se sent un peu fatigué pour la peine. Il finit cela dit par lui poser une question vis-à-vis de son boulot. Il sent la culpabilité s'installer dans son estomac, il n'y a pas pensé au moment de l'appeler à l'aide, quel genre d'ami il est ? « J'ai ma journée, je les ai appelés pour dire que j'étais malade ... C'est pas comme si j'étais chiante comme employée, c'est pas souvent que je manque à l'appel. » Kovu se sentit aussi tôt coupable pour la peine, il s'en voulait que Mia ait été obligée de mentir pour lui, ça ne lui plaisait pas du tout en fait. « Je t'ai dit, c'est normal. Tu t'attendais quand même pas à ce que je te laisse tomber hein ? Je vais pouvoir m'occuper de toi toute la journée, haha, si c'est pas beau ça ! » Kovu roula des yeux pour la peine. « Avoue, en vrai, t'en avais juste marre des enfants miniatures ! Tu voulais un humain grandeur nature à t'occuper ! » la charia légèrement le jeune homme, il sentait que son bras commençait à "s'endormir", c'était pas plus mal de repousser quelque peu la douleur, ça ne lui faisait plus aussi mal au moins. C'était déjà ça de gagner. « Je devrais t'appeler Super Mia, je me sens déjà mieux grâce à toi ! » avoua-t-il avec un sourire chaleureux. « Je ne sais vraiment pas comment te remercier ! » ajouta-t-il le plus sincèrement du monde.

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MessageSujet: Re: Mia & Kovu ₪ Wonder why Mia & Kovu ₪ Wonder why EmptySam 4 Aoû - 16:24

« Pas tout à fait normal. Mais je suis sincèrement content que tu sois là pour moi Mia, vraiment. » répond-il décidément pas convaincu que le fait que je sois venu m'occuper de lui soit normal. J'aimerais lui dire un tas de choses à cet instant précis, mais au lieu de ça, je penche légèrement la tête sur le côté, avec un sourire attendri qui apparaît sur mes lèvres au même moment. Sincère, je sais qu'il l'est mais je l'ai été aussi quand je lui dis que c'est normal que je sois venue après un tel message. J'espère qu'il le sait tout de même, au fond de lui que je ne pouvais pas le laisser tomber dans ce genre de moment. On se connaît depuis quelques années à présent. Des années où nous avons tout connu, les hauts comme les bas, même si je pense ne pas m'avancer en disant qu'il y a eu plus de hauts que de bas. Je l'espère en tout cas. J'en suis sure en fait. Notre mauvaise période n'a pas pu effacer tous nos bons moments, la preuve, si ça avait été le cas, je ne serai sûrement pas ici ce matin. Pourtant, à l'époque, j'ai bien cru que c'était la fin de tout, tellement c'était devenu ingérable entre nous. Encore aujourd'hui, je n'aime pas y repenser, toute cette période en générale. Ni en reparler, ni y repenser même si des fois bien sûr, ça revient me hanter. On s'est littéralement détruits pendant un temps, l'un et l'autre mais je ne sais par quel miracle, on a refait surface, même si on a tout gâché quand même, d'une certaine façon. J'ai pensé un instant à insister en répétant encore une fois que si, si, c'est totalement normal et que je serai là pour lui autant de fois qu'il le faudrait, seulement c'est Kovu et je sais que ça ne servirait à rien. Il essaie de jouer les hommes forts en serrant les dents, il essaie de faire ce qu'il fait depuis la mort de ses parents, prendre sur lui. Les moments où il se plaint sont rares et quand ça arrive, j'essaie de le conseiller au mieux. Le fait que Kovu n'ait pas été gâté par la vie n'est pas quelque chose de nouveau ... Le temps qu'on a pu passer ensemble enfant, me semble bien loin soudainement à l'instant où je regarde son bras amoché tout en me doutant de la cause de cette blessure. Mais c'est la façon dont on agit tous avec nos proches, on les protège, quoi qu'il arrive. Et en souvenir de tout ce qu'on a pu vivre lui et moi, c'est bien ce que j'ai l'intention de faire, le protéger, quoi qu'il en dise.

Néanmoins, mes connaissances en médecine restent tout de même assez ... comment dire, relatives ? Si j'ai choisi les Arts-Plastiques, c'est principalement parce que mon niveau en sciences était plus que pas terrible. La seule matière que j'aimais c'était les Sciences de la Vie et la Terre, je n'ai jamais rien compris aux maths dont j'ai fini par me désintéresser totalement, quant à la Physique Chimie, je me suis toujours royalement faite chier pendant les cours ... Tout ça pour dire que je préfère avoir les mains dans la peinture plutôt que dans quelqu'un. Mais bon, comme je passe beaucoup de temps avec des enfants et que je m'occupe de mon frère et ma soeur depuis longtemps, je suis obligée d'avoir les bases. Les bases qui, dans ce genre de cas se résument à préparer au mieux la personne à aller aux urgences. Sauf que là, ça va être compliqué. Mais j'ai pris sur moi, sachant qu'il est en plus dans une situation délicate et que son bras doit le faire énormément souffrir. Je ne veux pas qu'il se soucie de moi. Pour une fois, c'est lui qui doit être le centre de l'attention, même si c'est difficile à accepter pour lui. Okay Mia, détends-toi, tout va bien se passer. Désespérée par le fait que ce soit lui qui soit obligé de me rassurer dans une telle situation, je n'ai pu m'empêcher de lever les yeux au ciel en lançant une phrase qui a eu le mérite de nous détendre tous les deux. « Oh non, fais pas ça ! On dit que les médecins n'ont aucune vie sociale, j'ai encore envie de te voir de temps en temps moi ! » a-t-il fait en riant et en ajoutant un clin d'oeil. Le voir rire m'a soulagée un peu mais je ne me laisse pas endormir pour autant. Kovu est très doué pour cacher qu'il a mal, c'est à la fois une grande qualité et un grand défaut. Mais dans la lancée, j'ai préféré continuer sur cette voie là. « Je pourrai bien faire une exception pour toi entre deux opérations du cerveau ... » ai-je fait en faisant semblant d'être très sérieuse. Bien sûr, je devrai pouvoir lui trouver une place dans mon agenda surchargé. Il est temps de revenir sur terre je crois bien. J'ai poursuivi en souriant. « De toute façon la question se pose pas hein, c'est pour ça que j'ai préféré les Arts aux Sciences de toute façon. » Heureusement d'ailleurs. De toute façon je ne me voyais pas vraiment faire huit ans d'étude et plus. Peu importe, il faut revenir au gros problème actuel.

Je sors donc tout ce qui peut se trouver dans la trousse que j'ai amené, avec l'espoir qu'avoir regardé quelques épisodes de Grey's Anatomy avec ma soeur serve à quelque chose. Je me concentre parce que je lui ai dit que je vais faire le maximum, et j'en ai bien l'attention. Kovu finit par se laisser faire quand je commence à m'occuper de lui. Mes yeux observent son visage épuisé, histoire d'être sure qu'il ne tourne pas de l'oeil. Je sais qu'il fait tout ce qu'il peut pour tenir bon, pour se montrer fort mais un bras cassé non-soigné ... Allez Mia, active-toi un peu ! Finalement, malgré le stress qui était toujours là, mon cerveau a fini par se mettre en marche à mon grand soulagement. Anti-douleur, anti-inflammatoire ... Je réussis avec les moyens du bord en allant chercher un paquet de surgelés et en me souvenant que j'ai des anti-douleur dans la trousse. Miracle. Un poids s'enlève de mon coeur quand tout ça commence à se mettre en place. Il avale le médicament et garde le sachet de surgelés sur sa fracture. le froid est un anti-inflammatoire naturel. Je n'aurais jamais pensé que ce genre de phrase pourrait avoir son importance un jour. Très bien, ça c'est fait j'imagine mais ce n'est pas terminé. Pour l'instant, tout ce que j'ai réussi à faire c'est lui donner l'illusion que ça va mieux, et quand l'illusion sera terminée ... ça sera sans doute pire qu'avant. Une fracture non soignée ça peut avoir des conséquences énormes. Mais une chose à la fois j'imagine. Déjà le soulager de la douleur est la première étape. Je me mets à ranger deux trois choses inutiles dans la trousse quand je vois bien l'air coupable de Kovu quand je l'informe que je me suis faite porter pâle pour toute la journée à mon boulot pour venir l'aider. A y réfléchir, je serais peut-être aussi gênée que lui si la situation était inversée mais que pouvais-je faire d'autre , Ignorer son message ? Répondre attends, je vais au boulot mais reste toute la journée avec ton bras cassé, j'arrive à dix-huit heures ce soir ? Non, vraiment impossible à imaginer. « Avoue, en vrai, t'en avais juste marre des enfants miniatures ! Tu voulais un humain grandeur nature à t'occuper ! » J'ai éclaté de rire en écoutant sa version des faits. J'ai passé une main distraire dans mes cheveux un court instant. « Faut dire que t'es bien plus drôle comme cobaye pour mes expériences médicales. » ai-je fait pour le taquiner. Le ton léger que prend les choses me soulage dans un sens mais je sais que tôt ou tard, il va falloir se remettre à parler sérieusement. J'aimerais n'être qu'en train de soigner un genou écorché d'un gamin de cinq ans que je vois deux fois par semaine au plus... mais non. Les problèmes viennent en grandissant, tout le monde le sait. « Je devrais t'appeler Super Mia, je me sens déjà mieux grâce à toi ! » lance soudain Kovu avec un grand sourire. Je le lui rends et baisse la tête quelques instants, amusée. Mm, Super Mia, ça me plairait bien comme surnom. « Je ne sais vraiment pas comment te remercier ! » poursuit-il sur sa lancée. J'aimerais renchérir, plaisanter à nouveau en lui disant que s'il n'a plus mal c'est tout ce qui compte ... ce qui est vrai dans un sens. Assise à ses côtés, j'observe son visage reprendre quelques couleurs. Bien sûr ça me soulage. C'est toujours douloureux de voir quelqu'un qu'on aime souffrir. Avec Kovu c'est encore plus spécial que ça. Le truc, c'est que je suis une fille qui a la tête sur les épaules la plupart du temps. C'est ce que m'a toujours dit ma mère. Je n'ai jamais su si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Ce que j'en sais pour le moment, c'est que je ne veux pas qu'il se mette en colère mais qu'il va falloir commencer à parler des choses sérieuses ... trop sérieuses. Malgré ça, j'ai gardé un léger sourire, parce que quand même ... « C'est gentil mais me remercie pas trop vite ... Ta fracture est toujours là et je ne peux pas faire de magie pour la faire disparaître ... » ai-je dit doucement. Mon coeur se serre un peu malgré tout. J'aimerais qu'il aille à l'hôpital, il ne peut pas rester comme ça. Son état va s'aggraver sinon et qui sait ce qui se passera ensuite. Et je ne veux pas que ça arrive. Sauf que, je crains que lui faire entendre raison à ce niveau ne va pas être facile. « Cette voiture ... elle était volée hein ? » ai-je demandé. Question rhétorique en fait. Ma voix ne contient aucun reproche évidemment. Je le connais depuis suffisamment longtemps pour que ce qu'il fasse ne me choque plus, et quand on sait ses raisons comme moi je les sais ... Je veux juste être sure en fait. « Je suppose que je ne pourrai te convaincre d'aller à l'hôpital alors ... » ai-je murmuré presque tristement. j'aimerais pouvoir l'aider au mieux, mais je ne sais pas ce qui est le mieux pour lui. Allez à l'hôpital représente de gros risques, comme le fait de ne pas y aller, mais comment faire alors ? Les médicaments ne feront pas effet éternellement. A un certain stade, je devrai lui trouver de la morphine pour calmer la douleur et ça ... autant ne pas y penser. « En tous les cas, il va falloir que ton bras reste immobilisé un certain temps ... » Bien sûr Mia, prends le pour un con maintenant, il le savait déjà à mon avis. Un soupir s'est échappé de ma bouche, matérialisation brève de ce sentiment d'impuissance qui commence à s'emparer de moi.
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Caleb Smoak
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Mia & Kovu ₪ Wonder why Empty
MessageSujet: Re: Mia & Kovu ₪ Wonder why Mia & Kovu ₪ Wonder why EmptyMar 7 Aoû - 5:35

Kovu avait toujours eu une nature conciliante. Enfin, pas avec tout le monde non plus, il défendait bec et ongles ses propres intérêts, pour sa famille, il n'hésitait pas à enfreindre la loi. C'était juste comme ça et il fallait l'accepter sans trop se poser de questions. Cela dit, lorsqu'il s'agissait de ses proches, Kovu était incapable de leur refuser la moindre chose, il se pliait toujours en quatre pour les gens qu'il aimait. Et Mia faisait évidemment partie de ces gens, logique vu tout ce qu'ils avaient traversé ensemble. C'était... comme ça, depuis le temps qu'ils se connaissaient, depuis le temps qu'ils "s'aimaient", enfin, ça c'était encore une autre histoire, mais pour résumer, on pouvait dire que jusqu'à ce jour, elle avait été son seul véritable amour, sans doute parce qu'il tenait à elle plus qu'à aucune autre, sans doute parce qu'il savait à l'instant où ils avaient échangé un baiser que peu importait la suite de cette histoire, au final ils resteraient amis... enfin... ce dernier point était un peu plus compliqué, ils avaient failli se perdre... ils avaient laissé la drogue se mettre entre eux, ils avaient laissé la chose noircir leur relation... et même si son amour restait aussi fort qu'au premier jour, Kovu savait qu'il ne pourrait plus l'aimer d'amour, que cette période avait détruit toute romance entre eux... mais pas leur amitié, leur amitié avait réussi à survivre, sans doute parce qu'ils tenaient trop l'un à l'autre pour abandonner, ils avaient dû faire un travail sur eux pour maintenir leur lien mais ils avaient finalement réussi.

Et le résultat était là, sous ses yeux. En la voyant là pour lui, Kovu se rendait compte à quel point ils tenaient encore l'un à l'autre, elle était là pour lui et il lui en était tellement reconnaissant. Cela dit, Mia restant Mia, Kovu pouvait clairement voir qu'elle était nerveuse, qu'elle était aussi perdue, en même temps, Kovu aurait dû s'en douter, ce n'était vraiment pas son domaine à elle... et elle était dépassée... il s'en voulait de lui demander de fournir tant d'effort alors qu'il aurait été beaucoup plus simple de l'emmener à l'hôpital... il se mordit l'intérieur des joues, il ne pouvait pas se résoudre à cette éventualité... il ne pouvait pas risque de se pointer dans un hôpital avec des blessures d'accident... surtout si la police avait par exemple demander à avoir le dossier des gens qui allaient rentrer... une boule dans le ventre de Malyck se forma, il n'avait jamais été soupçonné par les autorités pour l'instant... et l'idée de continuer sur cette lancée restait très plaisante tout de même. Kovu lança un regard désolé pour son amie avant de tenter de la faire rire pour la détendre, Kovu savait trouver les bons mots, en même temps, ils se connaissaient depuis un moment et Kovu pouvait se vanter de réellement la connaître, il savait donc quoi dire pour la faire rire. C'est pour ça qu'ils parlèrent d'éventuelles études en médecine. Il savait que Mia ne le ferait jamais, ce n'était tellement pas son genre... mais au moins ce sujet avait pour résultat de la détendre, c'était déjà pas si mal quelque part. « Je pourrai bien faire une exception pour toi entre deux opérations du cerveau ... » Kovu grimaça alors tout en plissant le nez. « Ouais, trop sex les rencontres quoi ! On pourrait se retrouver dans la chambre des patients comateux, on sera toujours au calme ainsi. Enfin, d'abord, tu devras te désinfecter au moins 10 minutes, avoir des particules de cerveaux n'a jamais fait partie de ma liste de souhait » finit par dire la jamaïcain tout en pouffant de rire, il était entrain de s'imaginer la scène. Tordant. Ou pas en fait, mais soit. « De toute façon la question se pose pas hein, c'est pour ça que j'ai préféré les Arts aux Sciences de toute façon. » Kovu opina de la tête approuvant les paroles de la jeune femme. « De fait, tu préfères peindre les corps nus plutôt que de les ouvrir, logique si tu veux mon avis ! » fit le jeune homme sérieusement avant d'éclater de rire. Cela dit, le fait de faire bouger son corps de la sorte réveilla sa douleur et il s'arrêta aussi tôt en faisant une petite grimace. Le jeune homme serra les dents et attendit un peu que la douleur se calme quelque peu.

C'est à ce moment-là que Mia développa des super capacités pour l'aider à se sentir mieux. Un anti-douleur et un anti-inflamatoire improvisé. Mia était la jeune femme la plus magique de son entourage ! Cela dit, elle semblait toujours nerveuse et Kovu s'efforça de trouver les bons mots pour l'encourager mais aussi la détendre. Parfois, il suffisait d'arriver à se concentrer sur autre chose pour se sentir mieux, c'est pour ça qu'encore une fois, le jamaïcain lui fit une remarque comme quoi il lui servait de cobaye. Enfin, en quelque sorte. « Faut dire que t'es bien plus drôle comme cobaye pour mes expériences médicales. » Kovu secoua la tête avant de rouler des yeux. « Pff, t'aider, c'est comme offrir son corps à la science en fait ! Enfin, sans les payements quoi... » soupira Kovu d'un air dramatique et abattu. Mais même s'il plaisantait, le jeune homme n'oublia pas pour autant de remercier grandement son amie, c'était la moindre des choses pour tout ce qu'elle venait de faire ! « C'est gentil mais me remercie pas trop vite ... Ta fracture est toujours là et je ne peux pas faire de magie pour la faire disparaître ... » Kovu hocha la tête, il comprenait, il lança un regard désolé à son bras... que pouvait-il faire ? Enfin, c'était une question rhétorique, il savait parfaitement ce qu'il devait faire.

« Cette voiture ... elle était volée hein ? » le jeune noir releva aussi tôt le visage vers Mia, il se mordit la lèvre inférieur avant d'opiner de la tête, ce n'est pas comme s'il avait la capacité de lui mentir après tout. Puis ce n'était pas non plus comme s'il avait vraiment une voiture... il passait son temps à en voler, il n'avait donc jamais ressenti le besoin d'en acheter jusqu'à là, il pouvait se servir à volonté, les parking étaient comme un supermarché à ses yeux. « Je suppose que je ne pourrai te convaincre d'aller à l'hôpital alors ... » Kovu la regarda avec un regard désolé, il lui attrapa la main pour la caresser légèrement. « Mia... c'est pas que je veux pas, j'ai juste trop peur... et si les policiers ont donné un signalement dans les hôpitaux ? Tu sais, du genre "si vous voyez une malade assez blessé, prévenez-nous directement !" » souffla-t-il avec nervosité. Cette simple idée lui soulevait le coeur, il ne pouvait définitivement pas se faire prendre ! Il aurait trop à perdre, c'était pour ça que l'hôpital serait vraiment en dernier recours. « En tous les cas, il va falloir que ton bras reste immobilisé un certain temps ... » Kovu hocha la tête, il était d'accord avec ça... enfin, plus ou moins. « Combien de temps à ton avis... ? Je ne peux pas rester éternellement sans bosser... » soupira-t-il maintenant ennuyé. Il n'avait pas encore pensé à ça, mais le problème lui sautait désormais aux yeux : comment allait-il ramener de l'argent avec un seul bras valide ? Il avait besoin de ses deux bras et de ses deux mains pour voler les voitures ! Il se frotta nerveusement la tempe, ce n'était pas bon du tout cette histoire, il pâlit dangereusement avant de lancer un regard meurtrier à son bras invalide. Il s'en voulait, quel idiot il avait été ! Risquer le bien-être de sa famille, c'était ce qu'il venait de faire, ceux qu'il s'était promis de protéger, il était tout simplement entrain de les abandonner et ça le tuait... « Oh gosh... comment est-ce qu'on va faire ? » demanda-t-il en commençant à hyper-ventilé. Ce n'était vraiment pas bon ça.

Raine, je suis morte, je te fais le css demain mais là, je dois aller dormir où je vais mourir, un truc du genre !

Ma réponse ressemble à rien :sisi: pardon ;_;
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Mia & Kovu ₪ Wonder why

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