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Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold

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MessageSujet: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyJeu 5 Juil - 22:23



✖ Calliopé & Gabriel ✖
« In my arms, you'll not be cold »



Macy's Fireworks l’événement à ne pas manquer lorsque vous étiez américain. La fête du quatre juillet, la fête de l’indépendance. Je ne sais pas pourquoi cette année, j’ai voulu la fêter. Je n’étais pas américain et donc pas concerné mais peut-être était-ce le symbole de cette date qui m’avait sortir de chez moi pour affronter la foule. Depuis mon retour, j’avais tout fait pour échapper à ce monde, à cette oppression. Mon thérapeute n’avait de cesse pourtant à ce que je sorte, que je fasse la fête mais le bruit m’oppressait, la foule m’angoissait. Il était beau le reporter de guerre qui pouvait courir à travers un champ de mine pour couvrir une guerre. Tout cela c’était avant l’Irak, avant mon enfermement pendant six mois –une éternité en somme. Depuis, je m’étais refait une santé. J’avais même repris le sport intensif la semaine dernière. La seule chose qui ne se remettait pas, c’était mon cerveau. Il refusait l’idée même de repartir et j’étais malgré moi coincé dans cette ville. Bien sûr, j’avais réussi à m’adapter comme le bon caméléon que Garrett m’avait appris à devenir. Huit années de reportage dans des pays en guerre, à courir les désastres, à voir la misère du monde sous mes yeux. Je crois bien que j’avais besoin d’une pause. A côté de moi, un père soulevait sa fille sur ses épaules pour qu’elle puisse voir correctement le spectacle. Etant arrivé très tôt, j’avais réussi à me dénicher une place de choix et j’étais accoudé depuis à la barrière, attendant que le spectacle commence tout en évitant de ressentir cette pression de la foule. J’allais devenir fou sinon.

L’excitation gagnait la foule, les amoureux se bécotaient ici et là, les enfants trépignaient d’impatience et il y a des personnes comme moi, seules, qui étaient venues voir un spectacle ou peut-être pour mettre fin illusoirement à leur solitude au moins le temps de quelques heures. Me sentais-je seul ? Peut-être un peu oui. Cette sensation s’était peu à peu calmé depuis ma rencontre avec Sephora, ma meilleure amie. Un homme bouscula une enfant sur son passage et je me retins d’aller lui faire comprendre ma façon de penser mais je vis du coin de l’œil que la mère de la petite s’en chargeait très bien. Il n’y avait rien de pire qu’une mère. De vraies lionnes ! En Afrique, elles en étaient du moins. Je me souvenais encore comme si c’était hier de mes diverses rencontres. Que ce temps me manquait ! Bientôt, bientôt je repartirais au front. J’en étais certain.

Puis, brusquement, un corps féminin s’écrasa contre mon dos. Nul doute sur le sexe de cette personne, j’étais passé maître dans l’art de reconnaitre ce genre de sensation. Je n’y fis pas attention mais cela se reproduisit. Un peu agacé, j’allais dire aux gens de faire un peu plus attention quand mon regard accrocha des iris familiers. Calliopé. Ma petite protégée. « Calliopé ? Est-ce que ça va ? » m’enquis-je vu comme elle était secouée dans tous les sens à cause de la foule. J’ignorais qu’en la quittant plus tôt dans l’après-midi, j’allais la retrouver ainsi. Une secousse plus forte la propulsa dans mes bras et je passais un bras protecteur dans son dos, ma main reposant sur sa hanche. « Décidément les New-Yorkais sont des rustres ! » marmonnais-je bourru. Tout en la maintenant contre moi, je lui permis de se remettre droite sur ses jambes, j’avais trop peur qu’elle chute et se blesse.

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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyJeu 5 Juil - 23:21




In my arms, you won't be cold

« C'est dans les endroits les plus banals qu'on fait les meilleures rencontres » ►
Calliopé avait bien l'intention de s'affaler sur son nouveau canapé, dans l'Upper East Side, et de comater toute la soirée. En vérité, elle n'avait aucune envie d'aller au feu d'artifice du 4 Juillet, et pour cause. Elle était crevée à cause d'une semaine particulièrement éprouvante ( et oui, elle travaillait, et n'avait droit qu'à une semaine de vacances cet été), et de plus elle n'était même pas américaine. Elle était espagnole, et elle ne voyait pas l'intérêt de fêter le jour où les Etats Unis d'Amérique avaient été décolonisé et ainsi, le jour où l'Espagne avait perdu ses terres. C'est donc pour ça qu'elle portait son pyjama des 101 dalmatiens (c'est comme ça quand on est célibataire), et qu'elle zappait les chaines machinalement, devant le téléviseur. Sa colocataire, qui était aussi la fille qu'elle détestait le plus au monde, était sorti profiter du feu d'artifice avec William, l'homme que Calliopé ne pouvait à présent plus supporter. Ainsi, ce soir, c'était soirée décontracte, et tant pis si elle entendait au loin les pétards des feux d'artifices. Elle s'en moquait éperdument, en vérité. Malheureusement, sa soirée détente fut interrompue par le vibreur de son iPhone qui , disposé sur la commode, avait raisonné bien plus fort. Calli se saisit du smartphone, et regarda ses messages. C'était Silvia, sa meilleure amie. " Tu vi1 au feu d'artifice ? Statue de la liberté -tu vis bi1 à Manhattan, non ? Je te vois là bas, bisous !" Calli rit en lisant ce message. Non seulement sa meilleure amie la déranger pour l'inviter à un feu d'artifice dont elle se moquait éperdument; mais en plus elle ne lui laissait même pas le choix. Mais, c'était toujours comme ça : Calli obéissait, souvent convaincue par les supplications de Silvia. Ainsi, à contre coeur, la jeune femme se redressa, enfila un haut assez moulant - on ne sait jamais qui on peut croiser, se dit-t-elle - et un short en jean assez court, mais qui serait très bien pour cette soirée chaude d'été. Elle prévu tout de même une veste qu'elle mit dans son sac à main, et partit, à pied. C'était l'avantage d'habiter à Manhattan : dorénavant elle n'avait plus à prendre le métro pour se rendre à des évènements. Quelques patés de maison, et voilà qu'elle était arrivée en bas de la Statue de la liberté. Prenant les escaliers (elle désirait éliminer toutes ces glaces aux chocolats qu'elle s'était enfilé la veille au soir); elle arriva rapidement au sommet, essoufflée. Et malheureusement, elle n'était pas au bout de ses peines. Il y avait foule , et elle ne savait comment repérer Silvia parmi tous ces New Yorkais. Elle se saisit ainsi de son téléphone, et s'aperçut qu'elle avait reçu un autre message, surement pendant qu'elle montait toutes ces marches. " Je peux pas venir, DSL. Je t'explique demain!". Calli soupira. Tout cette énergie dépensée pour cela ? Silvia avait intêret d'avoir une bonne raison.

Cependant, Calli ne voulait pas se gâcher la soirée pour cela. Après tout, elle pourrait peut être en faire un bon article qui lui permettrait enfin de quitter ce boulot de Stagiaire. Ainsi, sans hésiter; elle se dressa dans la foule, prétextant connaitre quelqu'un qui était devant; doublant alors pas mal de personnes. Malheureusement, elle se retrouva quand même serrée comme une sardine parmi toute cette horde de gens, et elle bouscula à deux reprises un jeune homme devant elle, s'excusant à chaque fois d'une voix couverte et masquée par les cris de la foule, attendant les premiers jets de lumière dans le ciel. Finalement, cette personne se retourna, et Calli sourit en voyant que c'était Gab, son mentor au journal. Cela faisait du bien de reconnaitre un visage amical dans toute cette foule digne d'un zoo. " Oui, ça va ça va! Et toi mon Gabinouchet ?" Il détestait ce surnom, mais elle adorait l'employer, afin de l'agacer. Cependant, la blague fut de courte durée, puisque quelqu'un bouscula Calli qui manqua de tomber, heureusement rattrapée de justesse par son sauveur de la soirée. Elle s'agrippa un peu plus à lui, et lui offrit un bisou sur la joue, pour le remercier; tout en se serrant encore plus contre lui. " Merci mon Gab, tu me sauves ! Qu'est ce que tu fais là ?" Elle ne le connaissait que trop bien pour savoir qu'il n'était pas du genre à se traîner dans ces évènements mondains. Et pour cause, elle était pareil.


Calliopé R. Evans & Gabriel T. London

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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyVen 6 Juil - 9:58



✖ Calliopé & Gabriel ✖
« In my arms, you'll not be cold »




S’il y a bien une chose que j’appréciais plus que de raison, c’était d’observer le monde. Déformation professionnelle peut-être bien ou simple curiosité. Quoi qu’il en soit, pour un fin observateur, le monde recelait bien des mystères et bien des richesses. Chaque être était unique mais surtout avait une place dans la hiérarchie universelle. Je n’étais pas de ceux qui croient à une quelconque égalité. Non, l’homme était un prédateur pour l’homme et vice versa. Il fallait un dominé et un dominant et cela faisait des années que je m’employais à survivre dans ce monde et à m’y faire une place. Professionnellement parlant, j’avais réussi. J’étais reconnu par mes pairs, je possédais une notoriété internationale de par mes reportages. Oui, de ce côté-là, je n’avais pas à me plaindre. Là où cela commençait à se corser, c’était personnellement. Dominant, je ne me laissais jamais marcher sur les pieds sinon je n’aurais pas survécu longtemps sur le terrain –bref, et j’avais tendance à tenir à distance les personnes de mon entourage à quelques exceptions près. En fait, avant qu’elle ne m’explose le cœur, j’étais quelqu’un d’ouvert, de chaleureux mais Catherine avait tout bousillé en jouant avec mes sentiments. J’avais lutté contre bien des choses dans ma vie mais lutter contre une femme est quelque chose de tordu, d’extrêmement difficile. J’avoue que depuis lors, je n’avais plus fait confiance à une femme au point de lui accorder mon cœur –pour ce qu’il en restait ; je crois même que j’avais perdu le mode d’emploi pour aimer quelqu’un. Je me contentais simplement d’assouvir mes besoins primaires dans le lit de femmes rencontrées ici et là sans jamais m’attacher. Pour autant, je n’aimais pas les femmes superficielles ni celles qui jouaient avec les hommes pour s’amuser. J’éprouvais le besoin même dans l’assouvissement sexuel d’avoir du respect pour ma partenaire. Avec un sourire désabusé, je me demandais ce qui m’avait fait penser à cela. Peut-être le couple qui ne se lâchait pas les amygdales depuis cinq minutes à mes côtés.

C’est à ce moment-là que je sentis les deux secousses. Je me retournais donc pour demander un peu de respect –chose que je mettais en tête de file dans mes valeurs ; quand je découvris boucle d’or, la journaliste stagiaire que j’avais pris sous mon aile au Times car elle me faisait penser à moi fut un temps où Garrett m’avait engagé comme assistant. « Toi, je sens que tu vas être de corvée de café si tu continues avec ce surnom ! » grognais-je amicalement à son oreille car c’était le seul moyen qu’elle m’entende dans toute cette agitation. « Je..vais bien. » Lâchais-je peu après en réponse à sa question. J’avais toujours du mal à répondre à ce genre de question. La santé allait donc j’allais bien non ?! Je n’ai pas pu aller plus loin dans ma pensée que son petit corps fut propulsé contre le mien. Dans un réflexe de protection, je la gardai contre moi et fusillait du regard le type qui venait d’être responsable de la bousculade. Calliopé me remercia, ponctuant ses paroles d’un baiser sur la joue qui me fit sourire –moi qui souriait si peu. « De rien boucle d’or. Pour te répondre, j’ai vu de la lumière et j’ai décidé de m’enfoncer dans la foule comme une sardine dans une boîte de conserve. Allez viens là, tu pourras profiter du spectacle » . Tout en la maintenant contre moi, je nous retournais pour qu’elle soit contre la barrière, protégée entre mes bras que je maintenais tendus, appuyés contre la même barrière. Ainsi, elle ne serait pas ballotée dans tous les sens ni même coincée. « Et toi ? Que viens-tu faire ici ? Une espagnole à la fête de l’indépendance américaine.. Ironique. » Soufflais-je à son oreille. Finalement, cette soirée ne s’annonçait pas si mal que ça, j’avais une présence familière près de moi et peu à peu mon angoisse s’éloignait de moi.


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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyVen 6 Juil - 17:25




In my arms, you won't be cold

« C'est dans les endroits les plus banals qu'on fait les meilleures rencontres » ►
Calliopé rit à la blague du jeune homme. Ah oui, la corvée café elle avait connu; et aujourd'hui elle n'en voulait plus. Aujourd'hui, elle désirait faire comme Gab, voyager autour du monde, vivre de sa passion et écrire comme bon lui semblait sur des sujets intéressants et non sur le concours de mangeurs de hots dogs organisé au 4 Juillet. Elle esquissa un sourire, quand son ami lui annonça qu'il allait bien. C'était une bonne chose, étant donné toutes les épreuves qu'il avait du traverser. Et puis, elle avait besoin que son mentor se porte bien, afin qu'il la motive et l'aide. Bon, c'était un peu égoïste, c'est vrai, mais bon au final si tout le monde se portait bien c'était l'essentiel. La blondinette se rapprocha encore plus de son ami, et mit son oreille pres la bouche du jeune homme; pour entendre la raison de sa venue. Ah, il avait décidé de sortir un peu, d'écouter sa thérapeute. Ce n'était pas une mauvaise idée en soi. Et tant pis si c'était dans une foule de New Yorkais en délire, au moins il sortait, c'était déjà un grand pas.

« Et toi ? Que viens-tu faire ici ? Une espagnole à la fête de l’indépendance américaine.. Ironique. » Calli sourit à cette remarque. Elle-même se demandait ce qu'elle fichait ici. Elle avait voulu faire plaisir à Silvia, sa meilleure amie, en venant passer une soirée avec elle. Mais c'est vrai que c'était bizarre, puisque Silv était espagnole, au même titre que Calli. Elles n'avaient donc aucune raison de célébrer ce jour ... Cependant, les deux amies s'étaient tout de même "américanisé" au fil du temps : elles avaient toutes deux perdu leur accent espagnol, et parlaient donc un anglais parfait. Et puis, elles étaient insérés dans la vie active, dorénavant. Mais, aux yeux de Calli, il était toujours bizarre de célébrer le 4 juillet alors qu'elle avait pour habitude de fêter le jour des Rois mages en Espagne. Enfin, la blondinette éclipsa cette pensée de son esprit, et regarda à nouveau Gab, qui gentiment l'avait posé près de la barrière. C'était si gentil de sa part. Elle lui offrit son plus beau sourire, et le regarda de haut en bas. Elle avait bien envie de se jouer de lui. " Et bien, je suis venu pour tes beaux yeux !" Elle adressa un clin d'oeil plein de sous entendus. C'était décidément une bonne soirée qui s'annonçait. Elle se doutait bien que Gab ne croirait pas une seconde à son petit jeu; mais c'était drôle en soi; pour une fois de prétendre être une toute autre personne.


Calliopé R. Evans & Gabriel T. London

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[irl : désolée je suis assez pressée ... pardon je ferai mieux au prochain Smile]
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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyDim 8 Juil - 12:49



✖ Calliopé & Gabriel ✖
« In my arms, you'll not be cold »




Je vais bien. Une phrase anodine pour certaines personnes mais pas pour moi. Pourtant, elle était d’une simplicité déconcertante, une évidence même. Seulement depuis mon enfer personnel irakien, j’avais appris à différencier bien des choses : le corps et l’esprit. Durant ma détention, mon corps avait été rudement affaibli. J’étais mal nourrie, souvent déshydraté et autant dire que je n’avais pas beaucoup vu la lumière du jour durant six mois. Je me doutais que ma hantise du noir me venait de là. Je ne supportais plus l’obscurité si bien qu’à mon retour, j’avais commencé à vivre la nuit et dormir le jour. Un rythme hautement nocif pour mon métabolisme. Ce ne fut pas facile de combattre cet état de fait mais j’y étais parvenu. Reprendre en quelque sorte le boulot m’avait sauvé même si j’avais du me contenter d’interviewer quelques personnes de la Haute ou divers artistes. Imaginez ma frustration ! Elle grandissait de jour en jour tout comme ma colère envers ma personne. Bordel, qu’est-ce que je rêvais de reprendre le terrain, de voyager à nouveau à travers le monde sans accroche, sans but si ce n’est l’information. Il suffisait que je relise mes reportages pour me souvenir de la chaleur du sable, de l’odeur d’un marché ou encore des pleurs d’un enfant blessé par une bombe. Ce monde chaotique me manquait. Ici, tout était propret, tout était vivant. Les gens ignoraient tout de la misère si ce n’est une vague idée comme une photo sur un papier glacé. D’ailleurs, j’étais certain que Calliopé adorerait cette facette du métier. Libre comme l’air mais enchainé par l’information. Ce petit bout de femme recelait bien du courage et c’est peut-être pour cela que je l’ai pris sous mon aile. Qui sait ce que l’avenir nous réserve, peut-être que lorsque je serais prêt à remonter à cheval, je l’embarquerais dans mes valises pour lui faire découvrir la profession de reporter de guerre. Pour l’heure, nous allions partager un moment somme tout américain : le Macy's Fireworks.

Blottie entre la barrière et mon torse, elle me souriait chaleureusement et sans m’y rendre compte, je lui retournais une ébauche de sourire tout aussi chaleureuse. Elle avait le don de me dérider un peu comme Lisa et Sephora. Mes trois rayons de soleil même si Calliopé pouvait devenir un volcan déchainé lors de ses moments de colère. Le chaton avait des griffes ! « Pour mes beaux yeux hein ? Je savais que tu n’avais pas résisté à mon charme légendaire » la taquinais-je en retour alors que je ramenais une de mes mains sur sa hanche pour la pincer. C’est que la petite essayait de jouer avec moi. Pourquoi pas, pour une fois, je pouvais bien relâcher la soupape. « Attention à ce que tu vas répondre, il est bas le sol boucle d’or ! » la menaçais-je en prenant un air d’ours mal léché. Celui-là, je n’avais pas de difficulté à l’afficher, c’était mon air habituel. L’espace d’une soirée, je pouvais oublier mes soucis et profiter de l’instant présent ainsi que d’une compagnie agréable et amicale. Après tout, cela ne pouvait faire de mal à personne et à la vue du regard malicieux de la demoiselle, elle devait penser exactement comme moi. « Je me demandais qui fouinait dans mes papiers et me pistait mais j’ai la réponse ! Jeune fille, vous n’avez pas honte de suivre un vieux briscard de mon espèce ? » M’amusais-je tout en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille d’un geste machinal. Depuis que je connaissais Calliopé, j’avais compris qu’avec elle, je pouvais être un homme beaucoup plus détendu même si je restais alerte. La preuve, je ne pensais déjà plus à la foule nous entourant comme si nous étions dans un cocon tous les deux.



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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyDim 8 Juil - 17:11


BIG BROTHER

A CHOISI VOTRE AVENIR

Une vieille femme croit reconnaître Gabriel et le prend pour un malfrat (la pauvre est sénile). Elle électrocute Gabriel avec son taser gun.
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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyDim 8 Juil - 19:47




In my arms, you won't be cold

« C'est dans les endroits les plus banals qu'on fait les meilleures rencontres » ►
C'était rare de la part de Calliopé de faire confiance aux gens; de leur ouvrir totalement son coeur. En général, elle restait amicale; ne se confiait pas trop et préférait rester distante. « Moins tu t'accroches, moins tu souffres » se disait-elle souvent, lorsque les gens lui posaient des questions quant à son détachement. En vérité, elle ne faisait confiance qu'à quelques personnes, qu'elle pouvait compter sur les doigts de sa main. Silvia, bien entendu; mais aussi Opale, Manuela et maintenant Gabriel. Elle ne le connaissait que depuis quelques mois, mais il lui avait très vite parler de son passé en Irak. Et puis, il était un allié de taille face aux collègues du journal qui méprisaient souvent Calli. Ainsi, elle lui avait tout raconté, de son enfance à Madrid jusqu'au jour où elle avait fugué pour venir aux Etats-Unis. Elle aimait beaucoup passer du temps avec lui, même s'ils ne se voyaient pas beaucoup hors du boulot, il fallait l'avouer. Néanmoins, il comptait beaucoup pour elle, et rien ne pouvait la réjouir plus que de passer la soirée avec lui.

Ainsi, elle rit à gorge déployée quand il évoqua son « charme légendaire ». Bon, c'est vrai qu'il en avait un peu, de charme. Mais, ça Calli ne lui avouerait jamais. D'une part, parce qu'il croirait qu'elle était intéressée, ce qui n'était pas le cas; et d'autre part parce que ça ne ferait qu'accentuer son égo, et ça il en était hors de question. Elle rit de nouveau quand il pinça ses hanches presque inexistantes, et quand il la menaça. Elle ne le prit pas au sérieux, il était vraiment un doux agneau et était inoffensif. Que c'était bon de rire avec un vieil ami, de temps en temps. Elle en oubliait tout, de sa colocataire insupportable à sa relation désastreuse avec William.  « Je me demandais qui fouinait dans mes papiers et me pistait mais j’ai la réponse ! Jeune fille, vous n’avez pas honte de suivre un vieux briscard de mon espèce ? »  Calliopé sourit à cette remarque. C'était typiquement gabrielique; ce genre de choses. Bon, sauf le « vieux briscard ». Il n'avait que 28 ans, et il était très bien conservé, considérant ce qu'il avait vécu. Ainsi, elle se retourna, appuyant son dos contre la barrière, et lui lança un regard de défi. « Non, pas du tout. Il faut bien épier les plus forts. J'avais pour vocation de prendre ta place au journal, en vérité ! Fallait bien que j'en sache un peu plus sur toi. » Bien évidemment, la blondinette plaisantait. Elle rêvait de faire le métier de Gab, mais plutôt mourir que de le faire virer pour ça. Elle voulait travailler à ses côtés, et non sans lui.
Le jeune homme esquissa un sourire, prêt à lâcher une réplique à demi-sanglante comme il en avait l'habitude. Cependant,il fut interrompue dans son geste par une bousculade. Calli se retrouva à terre, perdant ainsi sa place de prédilection; et faillit tomber sur une personne à côté d'elle. Tout cela à cause d'une grand-mère furieuse, qui brandissait sa canne d'une main, et quelque chose qui ressemblait à un teaser de l'autre.
Etant à terre, Calli n'entendait pas ce qu'elle disait, mais elle semblait être en train de disputer fortement Gab pour une raison x ou y. Était-ce une de ces vieilles mamies conservatrices qui ne supportent pas de voir un homme et une femme proches en dehors des liens du mariage ? Ou encore une de celles qui croient que dès qu'un garçon approche une fille, c'est pour abuser d'elle. Calliopé ne sut rien. Tout ce qu'elle vit, c'est la mamie brandir son teaser face à un Gab incrédule, et appuyer sur le détonateur. Très vite, le jeune homme se mit à trembler, à s'agiter, pour finalement tomber à terre, auprès de Calliopé. La blondinette se précipita vers son visage. Il avait les pupilles dilatés, et regardait en l'air. Il semblait absent. Affolée, Calliopé lui donna deux ou trois claques pour le réveiller, ne se souciant pas de la foule qui avait à présent les yeux rivés sur eux. Qu'était-il venu à l'esprit de cette vieille, pour électrocuter Gab de cette façon là ? Se dit la blondinette tout en cherchant dans son sac de l'eau, ou quelque chose pour l'aider.


Calliopé R. Evans & Gabriel T. London

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Dernière édition par Calliopé R. Evans le Dim 8 Juil - 22:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyDim 8 Juil - 21:54



✖ Calliopé & Gabriel ✖
« In my arms, you'll not be cold »



« Non, pas du tout. Il faut bien épier les plus forts. J'avais pour vocation de prendre ta place au journal, en vérité ! Fallait bien que j'en sache un peu plus sur toi. » A ces mots, je ne pus cette fois-ci contenir mon rire. Je l’imaginais déjà en train de fouiner et de montrer ses muscles à notre rédacteur en chef pour dire : hey mec, je veux la place de ce mec-là et que ça saute. Cette image me fit encore plus rire chose incroyable chez moi qui devait remonter à très longtemps. Je m’apprêtais donc à la rembarrer gentiment quand une secousse plus forte que les autres me fit m’écarter de Calliopé. Bordel, les gens ne pouvaient pas faire attention de temps à autre ? Il y avait de la place pour tout le monde dans cette foutue statue de la liberté. Mince, elle était tombée en plus. Je m’en voulais de ne pas avoir été là pour amortir sa chute tout en espérant pour qu’elle ne se soit pas blessée. A première vue non et je lui lançais un regard d’excuse qui se teinta d’une légère douleur quand un coup de canne m’atterrit sur la cuisse. Mais c’était quoi encore ce cirque. Je me retournais donc pour faire face à mon agresseur bien décidé à lui faire regretter son geste quand je fis face à une grand-mère, pas plus haute que trois pommes. J’avais raté un épisode dans cette foutue ville pour que même les grands-mères se mettre à commettre des agressions à coups de canne ?? « Madame avec tout le respect que je vous dois, vous êtes folle pour me taper sans raison ? » assenais-je en essayant de contenir mon langage. Celle-ci me foudroya du regard avec une telle méchanceté que je restais pantois. Certes, j’étais habitué à me faire des ennemis mais pas à me mettre Mamie-chan à dos ! Cette dernière me redonna un coup de canne puis un autre avant que finalement je me saisisse de cette dernière. C’est qu’elle frappait fort la vieille pensais-je avec mauvaise humeur. D’ailleurs, celle-ci commença à m’abreuver d’insultes sans queue ni tête : « Voyou !! Tu crois que tu vas t’en sortir comme ça ?? Je t’ai vu piquer les sous-vêtements de la petite jeune du cinquième !! Espèce de pervers, espèce de malfrat ! »

Ouaw ouaw ! C’était quoi cette histoire à tomber sur la tête ? Je la connaissais ni d’Eve ni d’Adam et voilà qu’elle m’accusait d’être un fétichiste de petites culottes. J’aurais vraiment tout eu ! « Madame, vous faites erreur ! Bordel, arrêtez de vouloir me frapper bon sang !!! » Fis-je en haussant le ton car ma patience avait des limites. Je n’allais quand même pas frapper une mamie ? Pourtant, là, ce n’était pas l’envie qui me manquait. Elle était complétement sénile la pauvre car elle continuait à me parler de cette histoire acadabrantesque. Je me retournais vers Calliopé pour voir si elle s’en sortait mieux que moi quand une fulgurante douleur me vrilla le dos. Taser ! Je l’aurais reconnu entre milles. Mes muscles se tétanisèrent sous le choc électrique et je me sentis tomber avant d’être parcouru de soubresaut. Je ne pensais plus à rien si ce n’est cette douleur qui parcourait tous les muscles de mon corps. Ma mâchoire était contractée, aussi solide que du béton faisant grincer mes dents, mes poings étaient serrés tandis que ma respiration était hachée sous le choc. Je sentis à peine les claques sur mes joues tant j’étais perdu dans un maelstrom d’émotions. Finalement, la seule pensée cohérente était que j’aurais mieux fait de rester coucher ce matin. Puis, peu à peu, très lentement la tension se relâcha et mon corps se détendit mais j’étais trop sonné pour clairement le ressentir. Tout comme, je sentis à peine deux hommes me prendre par les bras pour m’évacuer, ni entendu distinctement les paroles de Calliopé.

Ce n’est qu’un gros quart d’heure plus tard qu’allongé sur un canapé dans une salle d’expo de la statue de la liberté que je repris terre dans un râle de douleur. « Je hais les vieux ! » fut ma première parole. Mon dos me brulait à l’impact des crochets du taser et j’avais l’impression d’avoir été renversé par un camion tant j’étais plein de courbature. « Calli ? » appelais-je ma protégée, espérant qu’elle aille bien.




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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyJeu 19 Juil - 18:05




In my arms, you won't be cold

« C'est dans les endroits les plus banals qu'on fait les meilleures rencontres » ►
Calliopé était totalement dévastée. Elle réagit à peine lorsque deux hommes généreux se saisirent de Gabriel pour l'emmener plus loin. La blondinette se contenta de se relever, et de regarder la mamie complètement folle. Sans réfléchir, elle la regarda droit dans les yeux et lui cracha dessus. " Vous allez pouvoir aller nettoyer votre dentier, maintenant !" . Ce fut la seule chose qu'elle réussit à dire, avant de s'éloigner. Elle n'était pas de nature méchante, mais quand elle s'énervait, il ne valait mieux pas être dans son chemin. Cette grand-mère le méritait bien après toi : elle avait "teaser" son ami Gab, pour aucune raison. Ainsi, elle lança un dernier regard de vengeance à la sénior, et se contenta de suivre les hommes qui portaient Gab pour l'emmener plus loin. Seulement, elle n'eut pas le temps de réagir; puisqu'elle sentit un courant électrice passer dans son corps. Soudainement, elle s'effondra, et se mit à trembler. Ses poignets étaient fermés et ne voulaient bouger, et ses genoux ne cessaient de s'entrechoquer. Elle sentait sa bouche sèche, et les muscles de sa mâchoire se fermer. Tout son corps semblait rude, froid, mais à la fois chaud et brulant. Cette sensation resta pendant quelques minutes, puis enfin, elle sentit son corps se détendre. Elle pouvait à nouveau bouger les mains, les pieds et la tête. Elle ouvrait peu à peu les yeux, même si cela restait douloureux. Est ce que cette folle grand-mère avait osé la teaser aussi ? Il fallait absolument l'enfermer dans un asile, celle là. Elle était complètement désorienté ! Néanmoins, Calli n'eut pas le temps de penser à une vengeance qu'ellle sentit quelqu'un se saisir de ses mains; et tenter de la relever. Elle marchait péniblement, manquant de trébucher à chaque pas. Elle voyait flou et obscure, ne savait pas vraiment ce qui se passait autour d'elle. Elle entendait simplement des bruits de pétards autour d'elle. Peut-être que le feu d'artifice commençait, se dit-elle, tout en se sentant poussée par quelqu'un doucement. Elle comprit alors qu'on tentait de l'allonger, et se laissa faire. Elle n'arrivait pas trop à parler, entendant à peine ce que les gens lui disaient. Ses yeux la brulaient. Soudainement, elle entendit une voix rauque et fatiguée, mais qu'elle reconnaissait facilement. Gab. Elle ne réussit pas à sourire à sa remarque, tant ses muscles faciaux étaient douloureux. Cependant, elle arriva facilement à murmurer une réponse; sans pour autant pousser sa voix. " Je hais les vieux aussi ! Je crois qu'elle n'a pas trop apprécié que je lui crache dessus !"


Calliopé R. Evans & Gabriel T. London

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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyVen 20 Juil - 22:13



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« In my arms, you'll not be cold »

" Je hais les vieux aussi ! Je crois qu'elle n'a pas trop apprécié que je lui crache dessus !" murmura Calliopé. Elle aussi, elle venait de se faire taser par la petite vieille ? Au fond de moi, je sentais le ridicule de la situation. Nous étions deux idiots, allongés sur des canapés complétement sonnés alors qu’en haut, je pouvais entendre les cris d’animations. Le feu d’artifice avait commencé sans nous. Puis, peu à peu, mes épaules tressautèrent et d’un coup j’éclatais de rire. J’avais survécu à des terroristes et je venais de me faire mettre KO par une petite vieille sénile. Heureusement que le ridicule ne tue pas. « T’imagine demander un congé maladie avec pour raison : taser par une petite vieille le jour des festivités américaines ? » lui demandais-je sans calmer mon rire. Je trouvais la situation à la fois ridicule et ironique. Les Etats-Unis contre l’Espagne et l’Australie. Résultat du match : U.S.A. vainqueur par double KO. Puis peu à peu, mon rire s’estompa laissant simplement la place à un sourire amusé. Je me redressais avec difficulté et observait mon amie et collègue. « Elle ne t’a pas raté apparement la mamie flingueuse ! » sifflais-je tout en étirant mes bras et mes jambes. Je commençais enfin à avoir des sensations normales dans mes membres mais je me sentais courbaturé de partout comme si un camion m’avait renversé. Sans me dépêtrer de ma bonne humeur, je me levais, essayant de faire de trois pas. C’est bon, ma démarche était assurée. Je m’approchais donc de ma belle boucle d’or, me penchant vers elle pour croiser son regard. « Allez, je te ramène à la maison, j’habite le plus proche ! » dis-je sans lui demander son avis tout en la soulevant version jeune mariée dans mes bras. C’est qu’elle ne pesait pas bien lourd la demoiselle. Au dehors, nous pouvions encore entendre les bruits du feu d’artifice. Arrivés en bas de la statue de la liberté, il nous suffisait de lever la tête pour apercevoir le final majestueux et je pris le temps de l’observer, le nez en l’air, Calliopé dans mes bras « Bonne fête de l’indépendance » murmurais-je tout en souriant. Je pensais passer une soirée en solitaire et bien ce n’était pas le cas. Remarquez, je n’avais pas prévu de me faire taser non plus. « Tu peux marcher ou je te porte jusqu’à la navette ? » lui demandais-je bien décidé à regarder Manhattan et surtout Yorkville dans l’Upper East Side pour qu’on puisse se remettre de nos émotions et qui sait profiter enfin de cette soirée sans mamie flingueuse. Il n’empêche, je ne voulais pas être à la place du fétichiste si elle lui mettait la main dessus enfin faudrait-il déjà qu’il existe. « ça va ? Tu vas t’en remettre ? Sinon on peut passer par les urgences bouche d’or ! » M’inquiétais-je quand même un peu car ce n’était pas rien de se faire électrocuter.




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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyDim 12 Aoû - 1:39




In my arms, you won't be cold

« C'est dans les endroits les plus banals qu'on fait les meilleures rencontres » ►
« T’imagine demander un congé maladie avec pour raison : taser par une petite vieille le jour des festivités américaines ? ».Calliopé arriva à esquisser un sourire. Gabriel avait toujours le don pour la faire rire au moment les moins opportuns. C'était ce qu'elle aimait le plus chez lui. Il avait vécu des choses difficiles en Irak, et pourtant il savait relativiser. Au début de leur rencontre, il l'avait impressioné et intimidé, de par son passé mais aussi sa faculté àà garder le sourire. C'était un homme, et un vrai. Et pour ça, il avait toute l'admiration de Calliopé. " Je crois que le patron n'appréciera pas forcément. T'es sure que c'est pas vendredi 13, plutôt, au lieu du 4 Juillet ? !" La jeune femme parlait toujours d'une voix faible et tremblante, mais heureusement, ses muscles faciaux n'étaient plus trop douloureux et meme si elle se sentait toujours courbatue, elle pouvait à nouveau bouger. Ainsi, lentement,elle se redressa sur le canapé et regarda les gens autour d'eux. Ils semblaient tous inquiets, et oui il fallait dire que le taser n'était pas la meilleure façon pour assister au feu d'artifice en toute sérénité. Cependant, la blondinette les regarda, et leur sourit, leur montrant qu'elle allait bien, même si au final elle se sentait toujours faible. Elle tourna douloureusement la tête vers Gabriel, qui tentait de marcher. Il s'en sortait plutôt bien, pour quelqu'un qui venait de se faire électrocuter. Mieux que Calliopé en tout cas. C'était surement du à son passé et à son vécu : il avait vu bien pire.

Ainsi, elle se laissa faire quand le jeune homme la porta. Calliopé sourit, remerciant intérieurement ses heures de footings dans Central Park. Elle avait eu assez d'une humiliation pour aujourd'hui, elle ne voulait pas en plus prouver à tout le monde qu'elle avait pris du poids. Ces heures de sports payaient enfin. Lentement, elle passa son bras au cou de Gabriel, se laissant guider vers chez lui. Elle en profita pour lever la tête vers le feu d'artifice. Ces jets de lumières auraient sans doute été magnifiques si ses yeux ne lui brulaient pas et si elle ne se sentait pas si fatiguée. Néanmoins, elle en profita quelques secondes, puis Gab prit le chemin de la sortie. Elle hocha la tête négativement quand il lui demanda si elle pouvait marcher seule. Elle pourrait surement, mais c'était agréable d'être dans les bras rassurants de Gabriel. Oui, elle abusait surement de sa gentillesse, mais bon elle savait qu'il ne lui en voudrait pas. « ça va ? Tu vas t’en remettre ? Sinon on peut passer par les urgences bouche d’or ! » Calli rit. Elle était faible, certes, elle avait l'impression d'avoir enchainé 5 nuits blanches d'affilée, mais elle allait quand même s'en sortir. Elle était plus forte que ça, quand même. " Enfin, je suis Calliopé Evans ! Je ne vais pas me laisser impressionnée par une mamie complètement gateuse. Par contre, je veux bien rester dans tes bras. Ils sont rassurantes."

Calliopé passa un doigt dans ses cheveux, enroulant une de ses mèches, et fit un petit regard triste. Elle voulait vraiment l'attendrir. Et oui, sous ses allures sévères, Gab était un coeur d’artichaut. Ainsi, elle lui adressa finalement un sourire triste. Il avait survécu à un taser, il pourrait surement survivre à quelques patés de maisons avec une plume dans les bras ?


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[irl : au fait, il en est ou ton DC ? on avait pas prévu un lien ? ]


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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyMer 29 Aoû - 14:31



✖ Calliopé & Gabriel ✖
« In my arms, you'll not be cold »

Doucement presque tendrement, j’avais attrapé ma petite boucle d’or pour l’amener en dehors de la statue de la liberté. Mes muscles me faisaient atrocement souffrir encore mais j’avais appris tout au long de ma vie de faire fi de ma douleur. Et puis, elle n’était pas lourde pour un sou donc, je n’allais pas me plaindre. A peine étions-nous dehors que le feu d’artifice débutait et je levais la tête vers le ciel pour en profiter un peu. Après tout, j’étais venu pour cela à la base même si tout ne s’était pas déroulé comme prévu à croire que ma vie était un éternel bordel ! Quoiqu’il en soit, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour Calliopé car pour être passé également par le taser, je savais que cela faisait un mal de chien et la réponse qu’elle m’apporta m’arracha un sourire. Fidèle à elle-même, c’est ce qui me plaisait tant chez elle. « Alors reste dans mes bras boucle d’or, ils sont à toi pour la soirée mais va pas me coller un procès pour harcèlement sexuel sinon c’est moi qui te tase ! » rétorquais-je mi-figue mi-raisin tout en déposant un baiser sur sa joue, le tout, en marchant. Oui, ce n’était pas très évident mais j’avais un très bon entrainement de ce côté-là. Sans cesser de sourire, je marchais avec mon précieux colis dans les bras sous le regard amusé de certain passant voire attendris. Peut-être qu’ils nous prenaient pour un couple car de l’extérieur, c’était peut-être l’image que nous pouvions donner. Au moins, la seule chose positive de la soirée était que cette fois-ci, je ne ferais pas l’objet de l’attention de paparazzi ! Foutus charognard, j’avais dû me contenir durant une semaine pour ne pas aller démonter la tête du journaleux qui avait écrit ce torchon sur Savannah et moi. Au bureau, beaucoup m’avaient charrié sur cette prétendue liaison avec elle surtout que quelques jours plus tôt, j’écrivais un article sur elle. Même le rédacteur en chef m’avait convoqué pour savoir si je couchais avec elle et s’attrister sur mon manque de professionnalisme.

Sur le coup, je dois bien avouer que cela m’avait énervé car je n’avais pas couché avec elle mais je devais avouer que les photos pouvaient prêter à confusion, comme ce soir. « Dis donc, tu as arrêté le sport boucle d’or ? » la taquinais-je pour passer le temps tout en mimant un effort physique trop important. Je pouvais bien un peu l’embêter après tout ! Elle avait quand même osé me faire le coup du regard triste pour m’attendrir et le pire dans tout cela, c’est que cela avait marché. « D’ailleurs.. Un taxi ce serait peut-être mieux pour te ramener chez toi non ? Je servais bon prince en te l’offrant et en le partageant avec toi pour être sûr que tu rentres à bon port. Je ne voudrais pas que tu te perdes ou que tu t’arrêtes en route pour t’empiffrer de cochonnerie » continuais-je sur ma lancée avec un sourire moqueur accroché aux lèvres. J’avais toujours aimé la taquiner et passer des moments simples et détendus avec elle. Et puis, voir la colère dans son joli regard était quelque chose de légèrement addictif !

Hrp : désolée pour le retard mais j’ai eu beaucoup de mal à reprendre pied dernièrement. Pour mon TC, il va arriver tantôt dès que j’ai fini de me mettre à jour en rp.





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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyMar 30 Oct - 11:21

[quote="Calliopé R. Evans"]



In my arms, you won't be cold

« C'est dans les endroits les plus banals qu'on fait les meilleures rencontres » ►
Gabriel était vraiment un ange avec Calliopé. Il lui pardonnait tout, même l'impardonnable (comme lorsqu'elle avait insulté sa meilleure amie Sephora et lui avait jeté de la glace dessus). En vérité, Calliopé pouvait le considérer comme un ami, et elle savait qu'elle le garderait encore longtemps. Elle appuya ainsi un peu plus sa tête contre son torse, et profita quelques minutes du feu d'artifice, avant que Gab finalement n'écourte ce moment pour quitter l'endroit, Calli toujours dans ses bras si musclés.

Elle esquissa un sourire quand il lui dit qu'elle avait arrêté le sport. C'était ironique puisqu'elle était venu ici en gravissant tous les escaliers à une allure folle. Mais, elle décida de rentrer dans son jeu et acquiesça. Cela ne la dérangeait pas de faire de l'auto dérision avec Gabriel. Il était d'ailleurs l'une des seules personnes à réussir à la faire rire d'elle-même. Pourtant, Calli était quelqu'un de très fier.
Arrivés en bas, les deux amis hélèrent un taxi. C'est ce que la jeune femme adorait à New York : à n'importe quelle heure on pouvait trouver des taxis, il suffisait de les héler et c'était dans la poche. A Madrid, ce n'était pas du tout comme ça. Gab profita de l'arret d'une voiture jaune pour proposer à Calliopé de la ramener. C'était bien gentleman de sa part. S'il n'y avait pas la différence d'âge entre eux deux, et cette relation mentor/idole, Calliopé n'aurait pas hésité. Il était l'homme parfait ... juste pas pour elle. Elle ne pouvait cependant pas abuser de sa gentillesse éternellement. Le pauvre, il s'était déjà fait tasé par sa faute. Ainsi, elle déscendit délicatement de ses bras si rassurantes, et l'enlaça pour lui dire au revoir.
" J'ai bien trop abusé de ta gentillesse ... je vais rentrer seule. Et puis je sais que si tu viens avec moi, tu vas m'empêcher de m'empiffrer. Donc ... je préfère rentrer par moi-même !"
Bien évidemment, c'était une plaisanterie. Elle aimait le chocolat, mais pas à ce point là... quoique une bonne plaquette après s'être tasé, cela ne serait pas de refus. Kennedy devait bien avoir ça dans un de ses placards. Finalement, elle enlaça une dernière fois son amie, en lui faisant promettre de l'appeler une fois arrivé chez lui. " Bonne fête du 4 Juillet." Calliopé, tout en montant dans le taxi et en indiquant l'adresse, se dit que malgré tout ce qui s'était passé, c'était l'une des meilleures soirées qu'elle eut passé depuis son arrivée à New York, il y a 6 ans de ça.


Calliopé R. Evans & Gabriel T. London

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[irl :désolée du temps tardif de réponse. Vu que le sujet date un peu, je me suis permise de le conclure mais on pourra en refaire un autre avec plaisir Wink ]


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MessageSujet: Re: Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold Calliopé&Gabriel •• In my arms, you'll not be cold EmptyMar 30 Oct - 11:21

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