Il y avait peu de gens auxquels Artémis tenait vraiment. Bien sûr, elle avait tout un tas de soi disant amis avec qui sortir quand elle le voulait mais dans le fond, elle se moquait pas mal d’eux. Si elle avait du tenir la liste des personnes qui comptait vraiment, la blonde supposait qu’elle n’aurait pas dépassé cinq. Evidemment, il y avait Rosalie et Shanti mais passé ces ceux-là, il était difficile d’en trouver d’autres. Enfin, elle supposait qu’Ezra pouvait aussi compter dans ces gens-là. Pas au même point que ses deux amis certes mais ils s’étaient beaucoup rapprochés depuis quelques temps. L’américaine se souvenait encore l’époque où Ezra n’était qu’un mystère pour elle. Quand ils étaient encore voisins et qu’elle le surnommait celui qui ne sortait jamais. Un jour, elle avait demandé à sa mère s’il avait fait quelque chose de mal pour être toujours consigné chez lui comme ça – il était un peu à l’image des prisonniers pour elle. Elle ne se souvenait plus de ce que sa mère lui avait répondu, elle savait juste que ça n’avait fait qu’accentuer sa curiosité envers lui. Mais c’était il y a longtemps et les choses avaient bien changés depuis. Elle avait eu l’occasion de le rencontrer depuis et de le connaître un peu. D’abord simples amants, ils s’étaient rapprochés ensuite – sûrement en raison de leurs problèmes respectifs – et Ezra était plus devenu un ami (même s’ils couchaient toujours ensemble à l’occasion). Artémis avait également pu découvrir avec tout ça qu’elle pouvait éprouver de la compassion pour d’autres personnes qu’elle-même. C’était en soit une grande révélation.

Ce soir, la blonde avait prévu de sortir avec un groupe d’amis. C’était une soirée qui s’annonçait plutôt nulle en fait mais Artémis avait consentit à les suivre parce qu’elle préférait toujours ça que rester toute seule chez elle. Et puis, il fallait le dire aussi, elle espérait bien trouver quelqu’un d’une meilleure compagnie qu’eux pour finir la soirée. Elle n’avait pas mis longtemps pour repérer Ezra. Ca faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas croisés et elle était plutôt heureuse de le trouver ici. Elle avait fini par s’éclipser de son groupe d’amis pour le retrouver au bar. Il avait déposé un baiser sur la joue de la blonde avant de prendre la parole. « Hey comment tu vas ? Je suis content d’enfin te recroiser ça fait une éternité qu’on ne s’est pas vu ! » Artémis avait sourit avant de prendre une gorgée de son verre. « Ca va bien et toi ? Oui, tu avais disparu de la circulation. J’en étais très attristée. » C’était tellement rare qu’elle dise ce genre de choses en étant sincère. Son verre fini, elle avait rejoint son groupe d’amis en le saluant. Elle savait bien qu’il y aurait toujours moyen qu’ils se retrouvent d’ici la fin de la soirée s’ils le voulaient.

A la fin de la soirée, la blonde n’avait rencontré personne avec qui elle souhaitait finir la soirée. Elle avait éconduit des mecs, ça ce n’était pas un souci mais c’était tout. Elle s’apprêtait donc à rentrer chez elle seule quand Ezra était arrivé vers elle. Lui non plus ne semblait avoir trouvé personne avec qui finir sa soirée. C’était sûrement mieux comme ça en fait. « Tu me laisses te ramener ? Ca nous permettra de passer un peu plus de temps ensemble… » La blonde hocha la tête. C’était une proposition qui ne pouvait pas se refuser. Il ne se trouvait pas très loin de chez la blonde, c’est donc à pieds qu’ils prirent la direction de l’appartement de la jeune femme. Il ne leur fallut pas bien longtemps pour arrive à l’immeuble. Etonnement, la jeune femme s’était montrée relativement silencieuse pendant l’ensemble du trajet, se contentant seulement de commenter l’allure du peu de gens qu’ils avaient l’occasion de croiser – d’un ton moqueur bien sûr. Arrivée devant la porte de son appartement, la jeune femme sortit ses clés et adressa son plus beau sourire. « Tu ne diras pas non pour entrer chez moi un peu hein ? On a du temps à rattraper. » Comme ça faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus. La blonde ouvrit la porte et laissa le passage à Ezra. « Après toi très cher. »

Artémis avait de la chance d’êtretombé sur Ezra ici. Parce qu’elle en voulait pas dire mais sa compagnie était quand même plus intéressante que celle des gens avec qui elle était venue ce soir. « Oh t’étais triste de ne plus me voir bichette ! Tu sais que tu peux être touchante quand tu le veux ? » La blonde secoua la tête, se montrait touchante c’était fait pour les pauvres petites choses sans défense, pas pour elle. Pour le coup, elle avait bien envie de le frapper pour lui montrer que non, elle ne pouvait pas être touchante et qu’elle était toujours aussi elle-même. Ca aurait été en toute amitié bien sûr. Enfin, comme elle ne l’avait plus vu depuis longtemps et parce qu’il s’agissait d’Ezra, elle laissa de laisser passer en lui faisant juste une légère grimace. Elle se montrait extrêmement clémente avec lui, il pouvait s’estimer heureux. « Tu sais avec la fin de l’année il y a les examens… Alors ça a été un peu compliqué mais maintenant je suis bien plus disponible ! Et puis j’ai été exploré de nouvelles boites de nuit voilà pourquoi on ne se croisait plus ici ! » Les examens. La jeune femme fronça les sourcils. Bah oui, bien sûr, il y avait encore des gens qui accordaient de l’importance à ce genre de choses (bien trop à son goût, soit dit en passant). Des deux choses qu’il avait dites, c’était la seule chose qu’elle considérait comme une excuse à peu près recevable. « Je ne suis plus assez bien pour que tu m’emmènes découvrir d’autres boîtes alors. » Elle poussa un profond soupir. « T’as de la chance que je t’aime bien tu sais, j’ai déjà fait la gueule à des gens pour moins que ça. » Elle était certaine que ce n’était pas quelque chose de dur à croire pour quiconque la connaissait un peu.

C’était loin d’être la première fois qu’Artémis recevait Ezra comme ça le soir et ça finissait toujours de la même manière. D’ailleurs, elle ne voyait aucune raison qui fasse que ça puisse se finir autrement ce soir. Ezra était d’une compagnie agréable, il était drôle, sympathique et surtout, il était plus que pas mal au lit. Autant d’avantages sur lesquels la blonde ne pouvait pas cracher. Elle le laissa passa devant elle et une fois tous les deux dans l’appartement, ils se regardèrent un moment sans rien faire. Ce n’était pourtant pas l’envie qui manquait à Artémis. Finalement, Ezra prit la parole. « Tu me payes un coup à boire et on joue aux cartes comme des petits vieux ou bien… ? » Oh mai voilà qui était une excellente idée ! Artémis s’apprêtait à l’approuver d’un ton moqueur mais Ezra se rapprocha très près d’elle et elle oublia bien vite ce qu’elle avait à dire. « Ca fait longtemps… » Oui, vraiment trop longtemps, c’était un fait. Mais Artémis était d’humeur joueuse ce soir et puisque Ezra avait commencé à aborder les cartes, elle était bien décidée à continuer sur cette lancée. « Oui… » Elle fit une courte pause avant de murmurer. « Il va falloir que tu me lâches pour que j’aille faire le thé et chercher un jeu de cartes. » En vérité, même quelque chose d’aussi bateau que faire du thé était une mission à haut risque pour elle et il valait mieux pour sa survie qu’Ezra ne la lâche pas. En plus, ce n’était pas comme si elle avait vraiment envie de ça. Elle lui lança un regard très sérieux. « Je me suis assagie depuis le temps tu sais. C’est cool de mener une vie de vieille tu sais. » Elle voulait dire par là qu’elle ne sautait plus sur tout ce qui bougeait. Elle avait beau essayer d’être un minimum crédible en disant ça, elle n’était pas sûre d’être bien convaincante.

Artémis savait parfaitement qu’Ezra n’avait aucun compte à lui rendre. D’ailleurs, elle se moquait bien de ce qu’il pouvait faire de ses soirées et avec qui tant qu’il trouvait toujours un tout petit peu de temps, une fois de temps en temps, à lui consacrer. C’était bien là son seul devoir et il y avait faillit. Enfin un peu. Et elle ne se serait pas permise de lui demander quoique ce soit s’il ne lui avait pas dis juste avant qu’il trouvait le temps quand même d’aller faire la fête ailleurs. « Oula si ma belle tu es assez bien pour moi… Je vais t’avouer même que j’aurais préféré mille fois me réveiller à tes côtés certains matins parce que pour certains coups je ne suis pas très fier de moi hein ! Mais ne t’inquiètes pas, la prochaine fois je pense à toi, enfin si tu as le courage de passer ta soirée avec des garçons bourrés… » Evidemment qu’il aurait préféré se réveiller à ces côtés, elle était tellement exceptionnelle aussi. Elle pensait ça en toute modestie évidemment, et en connaissance de cause. Elle avait beau avoir un caractère de merde et un tas de défaut, les gars n’étaient jamais déçus de se réveiller à ses côtés. Elle avait au moins ça pour elle. En tout cas, ça lui allait, ce qu’il avait dit. Il était pardonné même si elle ne lui en avait jamais vraiment voulu en fait. Elle faisait juste son cinéma comme toujours. « Ca marche ! Je retiens, je te préviens. » Elle savait faire preuve d’une excellente mémoire pour les choses importantes comme ça. « Et bien sûr que j’ai la courage, qu’est-ce que tu crois ?! Tu me connais. » Ce n’était sûrement pas quelques garçons bourrés qui allaient la faire reculer. Elle savait très bien se défendre toute seule en plus si jamais elle en avait besoin et elle était devenue une championne dans l’art de repousser les gros lourds avec les années.

A présent chez elle, Artémis s’apprêtait à réaliser un véritable exploit, celui de préparer du thé. Enfin, c’était ce qu’elle avait dit et ce qu’elle allait faire si Ezra ne la retenait pas, histoire de ne pas perdre la face, mais elle espérait vraiment que le jeune homme allait la retenir quand même. Elle ne savait même pas si elle avait un machin pour faire du thé d’ailleurs. En fait, elle ne savait pas si elle avait du thé tout court, ni comment faire du thé. Sa bonne avait tenté de lui expliquer un jour, elle ne savait plus trop à quelle occasion, ni pourquoi c’était arrivé, mais elle avait du oublié de l’écouter. De toute façon, cette bonne là était une incompétente, elle l’avait viré peu après donc en fait, elle avait sûrement mieux fait de ne pas écouter ses conseils. « Même si les vieux aiment le thé je préfèrerais quelque chose de frais et puis je ne suis pas de service ce soir alors ça m’évitera bien de jouer au médecin parce que tu te seras brûlée la main sur la casserole en faisant chauffer l’eau ! » Pfff, ça faisait plaisir de voir à quel point il avait confiance en elle ! Enfin, il avait raison soit mais elle était quand même un tout petit vexée dans le fond. Très très légèrement hein. « D’accord. Vos désirs sont des ordres chef. » Elle prit ensuite la direction de sa cuisine, parce que oui, elle savait quand même où se trouvait sa cuisine mais s’arrêta après avoir fait trois pas. « Et en fait, si j’avais besoin d’un médecin, je ne ferais pas appel à toi. J’aurais pas confiance. » Elle secoua la tête. Il fallait qu’elle arrête de dire ça à tous les médecins qu’elle connaissait, elle sortait toujours exactement la même chose à Rosalie. Trouver à boire fut une tâche facile en revanche, trouver un jeu de carte fut une autre affaire. Elle finit quand même par en dénicher un dans le tiroir à couvert. C’était un peu bizarre comme endroit pour ranger un jeu de cartes amis soit. Elle put alors ramener le tout à Ezra. « Je vais peut être avoir la honte de ma vie hein mais je ne sais pas jouer aux cartes… » La jeune femme se mit à rire. C’était un peu la honte en effet. Enfin, elle aurait été tentée de dire ça mais le fait était qu’elle ne savait pas plus que lui jouer à ça. En fait, le seul jeu de société en général auquel elle savait jouer, c’était les petits cheveux alors bon. « Moi non plus en fait. » Elle se passa la main dans les cheveux en réfléchissant. « C’est bête. » Ou pas en fait. Ils avaient sûrement mieux à faire que ça. Sauf qu’après avoir avalé son verre, Ezra déclara qu’il allait partir parce que soit disant lui aussi s’était assagi et se conduisait comme un vieux. La jeune femme leva les yeux au ciel et le regarda ensuite se diriger vers la porte. Elle allait le rattraper, évidemment. Mais ça l’agaçait quand même, il aurait l’impression d’avoir gagné après. Gagné le petit jeu qu’ils jouaient depuis qu’ils étaient arrivés ici. Elle le regarda prendre sa veste et attendit bien qu’il ait ouvert la porte pour enfin le rattraper. « C’est dommage que tu t’en ailles. » soupira-t-elle en arrivant à son hauteur. « Parce que je suis sûre qu’on aurait pu trouver autre chose pour s’occuper. » Elle se rapprocha autant que lui qu’elle le pouvait et déposa un court baiser sur ses lèvres. « Mais bon, si tu préfères partir, je comprends tout à fait. » Elle haussa les épaules, un air désolé sur le visage.

Artémis n’était pas assez folle pour laisser Ezra partir réellement. Maintenant qu’il était là, elle comptait bien finir la soirée avec lui. Ca faisait des petites choses qu’elle appréciait. Néanmoins, ce garçon était souvent bien sûr de lui et de son charme fou. A raison sûrement, de toute manière elle ne devait pas être la mieux placée pour critiquer ça vu qu’elle avait tendance à être pareille. En tout cas, toujours est-il qu’il méritait parfois qu’on le fasse douter un peu. Et comme peu de gens avaient l’air de s’occuper de cette tâche, Artémis se sacrifiant volontiers. Elle était vraiment très généreuse là quand même. C’était bien pour ça qu’elle avait attendu le dernier moment pour le rattraper, avant qu’il ne passe la porte quoi. Elle poussa même le vice jusqu’à lui déposer un court baiser sur les lèvres. Décidément, elle était parfaite. En toute modestie bien sûr. « oui tu avais un autre jeu ou un autre divertissement à me proposer ? Je ne savais pas, je pensais que tu savais juste jouer aux cartes… Vois à quel point je me trompais puisque ce n’est même pas le cas ! » Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Oh oui, elle avait un jeu. Un autre super jeu, bien mieux. Mais ce n’était pas celui qu’il croyait. Elle n’avait pas tout à fait fini de se moquer de lui en fait. « Je voulais te proposer de jouer aux petits chevaux. » dit-elle alors. « Je connais la règle de ça et si tu sais pas jouer je pourrais t’apprendre. » ajouta-t-elle en riant. Elle aurait pu faire mine d’aller chercher le jeu mais elle en avait avait assez de se fatiguer pour bien avec cette mascarade. De toute manière, c’est ce moment-là que choisit Ezra pour la soulever. « Oui ou sinon… » Elle enroula ses jambes autour de sa taille et approcha son visage du sien. « Sinon, oui, on peut faire ça, c’est une option envisageable oui. » Elle parlait beaucoup n’empêche ce soir. Enfin ça n’avait rien de dramatique, même dans le cas où Ezra n’aimerait pas les filles bavardes, il pouvait faire un effort parce que c’était elle. Ezra lâcha sa veste avant de l’embrasser. La jeune fille répondit avec plaisir. Juste pour ça, Ezra lui avait un peu manqué. Les partenaires satisfaisants qui embrassaient correctement ne couraient malheureusement plus les rues en ces temps de crises. Le jeune homme commença à passer sa main et à lui enlever son haut. « Cette occupation te plait mieux que les cartes ? Je suis au moins sûr que tu sais jouer à ça ! » La jeune femme fit mine de réfléchir avant de commencer à déboutonner sa chemise. « Hum… je sais pas faut voir. » Elle l’embrassa dans le coup avant de murmurer à son oreille. « Parce que si moi je sais jouer à ça, j’ai l’impression que t’es un peu rouillé toi par contre. Je trouve ça vraiment… dommage. »


Hmm, c'est un peu court désolé. Enfin niveau taille je rivalise jamais avec tes rp mais là c'est pire que tout '-' ~

Tant qu’à faire, Artémis avait décidé de jouer le jeu jusqu’au bout. C’était un peu inutile vu qu’elle avait déjà faiblie en l’embrassant mais puisqu’il avait été demandé quel était l’autre jeu en question alors qu’elle avait été plus qu’explicite. Parce que pour elle, un baiser c’était plus explicite bien sûr, ça laissait clairement entendre ce qu’elle voulait maintenant. Enfin soit, elle poussa donc le bouchon jusqu’à parler des petits cheveux, laissant entendre que c’était soit disant ça l’autre jeu auquel elle pensait. Elle ajouta même, très fière d’elle qu’elle savait y jouer à lui. Il lui en fallait vraiment peu pour être fière. La première réaction du jeune homme fut d’éclater de rire. C’était un peu compréhensible en fait, elle aurait fait pareil à sa place. C’était tellement ridicule cette idée. Enfin, elle n’avait jamais eu l’intention d’aller jusqu’au bout, elle s’amusait juste en proposant ça. Elle était comme une gamine, il lui en fallait peu pour l’amuser.

Ils cessèrent ensuite de jouer et Ezra la porta jusqu’au divan où elle commença à lui déboutonner sa chemise. Ils avaient assez joué. Il lui demanda alors si ça lui allait et elle se moqua encore de lui. Elle ne savait faire que ça. Pour ça, elle déclara qu’il lui avait l’air un petit peu rouillé. Pour le coup, elle pouvait presque y croire vraiment au coup du fait qu’il était devenu comme un petit vieux. Ca n’allait vraiment pas tout ça. Heureusement qu’elle était là pour l’aider à y remédier quand même. Elle se trouvait vraiment géniale parfois, comme là un peu. « Ah j’allais doucement parce que justement j’avais peur que tu sois devenue une sainte ni touche après tout ce temps sans se voir et vu tout le temps que tu as mis avant de venir te coller à moi… » Artémis ne put s’empêcher de rire un peu. Elle, une sainte-nitouche, c’était vraiment une bien drôle d’idée. Ezra en avait de bonnes parfois. Enfin soit. « Tu es tellement sûr de toi, je voulais te faire douter un peu de ton charme ravageur. » murmura-t-elle alors. Elle se moquait un peu en parlant de charme ravageur mais bon. Elle savait qu’Ezra était comme elle, il se croyait plus ou moins irrésistible. Ca faisait sûrement parti de ce qu’elle aimait bien chez lui. « Et puis si c’est le fait que je choisisse un endroit plus confortable que d’habitude et beaucoup moins insolite, qui te fait dire que je suis rouillé, je peux très bien t’emmener directement sur la table… Toujours pas très original mais c’est la chose la moins confortable qu’il doit y avoir dans ton appartement je pense ! » C’était un peu une insulte pour sa table de sous-entendre comme ça qu’elle n’était pas confortable. Si les objets pouvaient avoir des sentiments, Artémis était certaine que la table en question aurait été très attristée. Pauvre chérie quoi ! « Tu sauras que tout est confortable dans mon appartement, y compris ma table. Enfin, en tout cas non, je n’ai pas envie de bougé. » Pas maintenant, c’était trop tard, elle se faisait très bien au divan de toute manière. « Aujourd’hui ça sera tout doux, si madame n’est pas contente, qu’elle prenne les rennes… » Ezra lui retira alors son soutien-gorge. « Non c’est bon, j’ai toute confiance en toi. » finit-elle par dire. Après tout, si elle se tournait toujours vers Erza, c’est qu’elle savait qu’elle ne serait pas déçue. Il arrivait toujours à lui faire passer un bon moment et elle savait très bien que ce soir ne ferait pas exception. Ce serait parfait, comme d’habitude.