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Every week the same routine | PV Birdie |

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MessageSujet: Every week the same routine | PV Birdie | Every week the same routine | PV Birdie | EmptyMar 14 Aoû - 5:44



    « BIRDIE BOBBY FRANZONE & Harold Jayden Haywood - Stark »

    redsky


Le dos bien droit collé au dos de ma chaise, les mains posées de façon symétrique sur mes genoux, je fixais la porte avec un regard tout ce qu’il y avait de plus innocent, regard qui cachait un léger brin d’impatience. En effet, aujourd’hui c’était mercredi et comme tous les mercredi à cette même heure je me retrouvais dans cette salle d’attente aux ton maussade. En voyant ce genre de salle il fallait pas s’étonner que les gens ne se bousculaient pas au portillon pour aller voir un psychologue, ça ne coûtait rien d’égailler un peu ce qui pour ces mangeurs de cerveaux était leur lieu de travaille et pour les gens parfaitement saints d’esprit comme moi le lieu de différentes tortures. Et pourquoi mon était il collé à cette porte d’entrée ? Tout simplement car dans exactement 3 minutes et trente cinq secondes Birdie allait faire son entrée. Et qui était cette fameuse Birdie ? Hey bien d’un point de vue technique c’était une jeune femme, que certainement beaucoup d’homme trouvaient attirante, mais qui comme moi devait se retrouver dans cette pièce tous les mercredi à la même heure. Elle était ce que l’on pouvait appeler « une amie » enfin je crois. Pas vraiment habituer à entretenir de relation avec des personnes je restais relativement novice dans ce domaine qui était d’avoir un cercle social. Peut être était il encore trop tôt pour parler de « cercle social » alors que je pouvais compter mon nombre de connaissance sur les doigts d’une main. Que voulez vous, j’avais toujours était un peu du genre bout en train (sarcasme, ne maîtrisant pas très bien cet art qu’était l’ironie je préfère le souligner lorsque j’en use). Anyway, d’après moi la raison de sa présence était tout aussi ridicule que la mienne. J’étais ici à cause du fait que les gens ne me comprenaient pas, je n’y pouvais rien autant que la jeune ne pouvait rien faire contre le fait d’être né avec deux femmes pour parents, ce qui en soit n’était pas un crime et encore moins une raison valable pour se retrouver à devoir parler à un homme qui je suis sûr ne comprenait pas la moitié des informations qu’il recevait dans la journée. Enfin, je n’avais jamais été du genre à me plaindre et ça n’allait pas commencer maintenant, habituer à rester silencieux et à observer de loin j’allais continuer comme cela, après tout depuis le début ça ma réussissais. C’était donc ce qui nous différenciait du reste de l’humanité qui nous avait rapproché Birdie et moi.
Cinq minutes et trente secondes venaient de s’écouler et logiquement la jeune femme devait faire son entrée dans cinq, quatre, trois, deux, un…Et boom ! Rien du tout, la porte n’avait pas bougée d’un millimètre et par conséquent mon rendez vous de seize heure ne s’était pas montré. Un empêchement ? Quelque chose de grave lui était il arrivé ? Ou bien avait tout simplement arrêtée de consulter ? Tant de possibilité et pourtant il n’y avait qu’une seule réponse de possible, mais plus important encore, il était possible que je ne trouve jamais réponse à mes questions. C’était là l’aspect triste de la vie en générale, tellement de possibilités, si imprévisible qu’il était impossible de pouvoir planifier quelque chose dans ce monde de fou. A la différence des séries télévisés, du cinéma et du monde du septième art dans sa globalité où là tout était structuré, logique et prévisible. Ce monde qui était mien, dans celui-ci je pouvais choisir les réponses que je voulais, c’était le fait d’avoir le contrôle sur cela qui me faisait gagner ma vie, même si gagner de l’argent était complémentaire dans ma vie, au pire j’avais toujours maman et papa pour subvenir à mes besoins. J’étais un peu un enfant gâté, mais je l’assumais et puis mes géniteurs compensaient leur absence par de l’argent ce qui nous satisfaisait tous. Je venais voir cet homme qui prétendait essayer de me guérir d’une maladie imaginaire et en contre partie ma famille me laisser vivre tel que j’étais vraiment, en prenant du recul il y avait pire comme vie. Oui, je n’avais pas vraiment à me plaindre. Enfin, Birdie ne s’était pas montré, ce n’était pas grave, tout ceci n’était qu’une petite partie de l’épisode d’aujourd’hui et je comptais bien aller de l’avant. Sortant de mon sac un carnet et un stylo je commençais à griffonner quelques mots sans grande conviction, à la recherche d’inspiration j’espérais pouvoir finir mon scénario dans les plus brefs délais, ainsi je pourrai retourner à mon marathon télévisé que j’avais commencé il y avait de ça quelques jours. Néanmoins, un homme se devait d’avoir ses priorités et ramener de l’argent en était une selon mes parents. Bien que ce n’était pas vraiment mon avis, mais comme d’habitude je me contentais d’acquiescer sans vraiment montrer la moindre émotion.
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MessageSujet: Re: Every week the same routine | PV Birdie | Every week the same routine | PV Birdie | EmptyMar 14 Aoû - 10:47

God knows what is hiding in this world of little concequence behind the tears, inside the lies, a thousand slowly dying sunsets. God knows what is hiding in those weaks and drunken hearts I guess the loneliness came knocking, no one needs to be alone, oh save me!. Harold & Birdie



Comme chaque semaine, Birdie avait rendez-vous avec son psychologue pour répéter toujours la même chose. « Oui, je vais bien. Non, je ne vais pas craquer encore. Oui, je me sens bien. Non, je n’ai pas envie de pleurer, ni même de crier… » Un rabâchement de mot pendant quatre-cinq minutes. Ses mères dépensaient vraiment de l’argent pour rien, cette pseudo thérapie ne servait strictement à rien. La jeune brune se sentait bien dans sa peau, bien dans sa tête. Peut-être se mentait-elle à elle-même mais qu’importe, la prise de conscience n’était pas pour maintenant. C’était en traînant les pieds qu’elle se rendait dans le centre de Brooklyn, pas du tout motivée pour aller regarder ce psy dans le blanc des yeux. Heureusement pour elle, il y avait une petite clarté dans ce cercle sombre. Un jeune homme, Harold comme l’appelait le psychologue avec qui elle passait du temps en salle d’attente. C’était soit resté à l’appartement pour tourner en rond comme un poisson dans son aquarium ou venir très en avance. Birdie aurait pu également marcher dans Brooklyn, patienter en s’achetant une gourmandise ou observer les gens. Mais non, elle préférait attendre dans la salle d’attente, observant le jeune homme qu’il était. Mis à part quelques regards, aucune parole n’avait encore filtré entre eux. Pourquoi ? C’était une bonne question. La jeune fille n’était pas sauvage, mais pas extravagante non plus. Il y avait juste le silence, ou parfois le bruit du crayon sur le calepin de Birdie. Poussant un soupir, la jeune femme attendait son heure habituelle pour quitter l’appartement lorsque l’une de ses mères, Miranda, ouvrit la porte de sa chambre. « Bébé, tu veux aller manger une pizza ce soir ? » Soupir, la jeune fille n’aimait pas qu’on la surnomme ainsi. Elle se redressa de son lit où elle était installée la tête à l’envers. « Je ne mangerais cette pizza que si c’est moi qui l’offre ! » Affrontement de regard entre les deux femmes, puis finalement un sourire et une porte qui se referme. Birdie avait remporté la victoire, uniquement pour cette manche. Car la seconde aura lieu au restaurant le soir même. Ce sera celle qui dégainera la première les billets. Birdie se leva complètement de son lit, levant ses bras au dessus de sa tête pour s’étirer longuement. La jeune femme enfila sa veste et quitta sa chambre. Aussitôt, trois fauves lui foncèrent dessus, respirant fort et remuant de la queue. « Oui, oui, je vous sors. Allez… » La jeune femme attacha Balthazar, le plus têtu des trois et sortit de l’immeuble pour aller jusqu’au parc le plus proche. Une promenade d’environ trente minutes. Lorsqu’elle revint pour déposer ses bêtes, Birdie était en retard. Elle avait l’habitude d’arriver une heure avant son propre rendez-vous. « Bon je vais voir le psy mimi ! » Claquement de porte, dévalement des escaliers et la jeune femme retournant dans les rues de Fort Hamilton pour prendre un métro et aller jusqu’à Brooklyn centre. Installée dans la tram, la tête contre la vitre et balancé par les mouvements du train, la jeune femme repensait à son voisin du dessus. Malgré les cours à la Juilliard, elle continuait d’aller jouer vers lui ; parce que premièrement il avait un piano dans son logement et elle non, et aussi parce qu’il était son premier professeur et qu’elle aimait ses critiques. Son arrêt fut annoncé et elle sortit à l’air libre, marchant dans les rues avant de sonner au bâtiment. Elle grimpa les marches jusqu’à l’étage du psychologue et poussa la porte. Son rendez-vous habituel était là, griffonnant dans un calepin. Elle étira un sourire en coin, s’installant sur la chaise juste à côté de la fausse plante. Croisant ses jambes, Birdie sortit son calepin et son crayon de papier pour reprendre le dessin qu’elle avait laissé en plan la dernière fois. Elle aimait reproduire par des coups de crayon toutes les choses qui la touchait. C’était presque un rituel. Elle rentrait dans la pièce, ils échangeaient un regard puis elle dessinait. Peut-être qu’aujourd’hui, il valait mieux enterrer cette vieille habitude et offrir la nouveauté ? Se raclant la gorge, Birdie prononça tout en gardant les yeux baissés sur son calepin. « Salut Harold. » C’était certes, léger en matière d’entrée mais au moins, des mots avaient été prononcés. Un pas en avant, une main tendue, restait à savoir si elle allait faire mouche ou au contraire. L’avantage était qu’il ne la connaissait pas. Ni sa vie donc c’était plus facile de s’aventurer à la parole. Sans craindre le regard ni même le jugement de l’autre. Redressant son regard profond aux prunelles lapis-lazuli, elle étira un mince sourire au jeune homme. « Tu viens depuis longtemps ici ? »

People help the people, and if you're homesick, give me your hand and I'll hold it...
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MessageSujet: Re: Every week the same routine | PV Birdie | Every week the same routine | PV Birdie | EmptyMar 14 Aoû - 21:27



    « BIRDIE BOBBY FRANZONE & Harold Jayden Haywood - Stark »

    redsky


Finalement, l’épisode prenait une tournure intéressante ainsi qu’inattendue. Le retard de la jeune femme avait été quelque chose d’imprévisible, pour beaucoup un simple retard ne changeait rien et pourtant ça allait avoir des effets sur la suite des évènements, c’était inévitable. Je sentais que ce jour là allait être différent et le retard de Birdie était la preuve flagrante de mon instinct, j’étais comme ces personnages de séries qui sentaient quand quelque chose d’étrange, qui sortait du commun, de la routine, allait se produire. L’entrée de la jeune femme était comme d’habitude discrète, une sorte d’habitude chez elle, à la voir aux premiers abords elle semblait relativement discrète, un manque de confiance en soi ? Non ce n’était pas ça, beaucoup de personne venait voir un psychologue car ils étaient plus atteint d’un manque flagrant de confiance en soi que d’un vrai problème. Non, elle n’était pas en manque de confiance, à voir son air blasé j’en déduisais qu’elle souhaitait autant parler à cet homme que moi, voilà quelque chose qui déjà nous rapprochait. Si nous étions là c’était parce que d’une certaine manière nous étions considérés comme bizarre, moi je préférai dire que nous étions différent, voir plus évolué que la moyenne mondial. Non, ce n’était pas de l’arrogance, j’étais simplement réaliste. C’était donc dans la bizarrerie que nous nous complétions, une vision de la chose que je me plaisais à imaginer comme étant réel, mais bon il ne fallait pas non plus se faire de fausse joie, rappelons que se faire des films étaient ce qui me faisait gagner ma vie. Anyway, l’entrée de Birdie coïncidait parfaitement avec le blocage dont j’étais victime. Effectivement, depuis que cette dernière avait fait son entrée dans la pièce mon inspiration avait totalement disparu, mon plus gros problème avait toujours été que je ne pouvais pas faire deux choses à la fois. Bien trop occupé à analyser la jeune femme je délaissais mon travail pour me concentrer involontairement sur elle. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais m’empêcher de regarder, juger, donner mon opinion sur ce qui m’entourait, voilà pourquoi je ne pouvais écrire dans aucun autre endroit que mon chez moi, mon havre de paix. La bas où tout était possible, où il suffisait simplement d’avoir un peu d’imagination et alors la porte d’un tout autre monde s’ouvrait à moi. Un monde qui pour moi avait bien plus de sens que celui dans lequel je vivais actuellement (non non aucune envie suicidaire je vous assure). Bref, le temps n’était pas à l’imagination, mais bel et bien à la réalité, à mon plus grand regret. Enfin, heureusement qu’il y avait la jeune femme pour égayer l’ambiance morose de ce sinistre endroit. Certes, nous ne nous avions jamais adressé la parole, mais étrangement sa seule présence suffisait à apaiser la lourde ambiance de cette pièce. Une vision bien naïve des choses, je le savais mais c’était plus fort que moi, j’aimais voir le monde d’un côté positif au lieu de se concentrer sur tous ce qui n’allait pas, ce genre d’attitude n’était en rien une bonne chose et les mauvaise choses il suffisait simplement de les ignorer, en faire abstraction comme je le faisais avec mes sentiments. Rien de plus compliqué, après tout si le monde était logique il tournerait un plus rond que maintenant (phrase qui n’a aucune sens). Bref, l’inspiration n’était plus là, je décidais donc de fermer mon cahier et dans un même élan de le ranger dans mon sac alors qu’au même moment je pouvais distinguer quelques mots qui s’échappaient de la direction de la jeune femme. Intrigué, je tournais ma tête vers elle pour poser mon regard sur sa personne qui se levait pour me tendre une main chaleureuse ainsi qu’amicale. Je le savais, je l’avais prédis, quelque chose d’étrange, de différent de d’habitude allait ce produire et ceci était le rebondissement que j’attendais impatiemment depuis le début. La communication avec les autres n’était pas mon fort, ce que la jeune femme semblait avoir compris, c’est pourquoi elle enchaîne avec une question, qui selon moi n’avait pas lieu d’être, enfin elle semblait faire du mieux qu’elle pouvait pour engager une conversation avec moi, une intention tout ce qu’il y avait de plus noble. Penchant la tête d’u n côté je plantais mon regard dans le sien essayant de deviner ce qu’elle voulait vraiment savoir, on disait souvent que les yeux étaient les fenêtres de nos âmes, je pouvais sans aucun doute vous affirmer que c’était totalement faux. Tout ce que je voyais étaient de pétillants yeux bleus qui semblaient dissimuler énormément de chose.

Finalement, je me décidais à réagir, me levant je serrais sa main tout en lui gratifiant d’un simple  « hey Birdie » Le fait que l’on connaissez nos noms alors que nous ne nous étions encore jamais adressés la parole pouvait paraître bizarre, voir même carrément flippant. Pour moi cela signifiait juste que l’un comme l’autre étions observateur, il n’y avait aucun mal à faire attention au monde qui nous entourait. Relâchent sa main je prenais à mon tour la parole  « La vraie question n’est pas depuis combien de temps je viens, mais pourquoi ? » La curiosité était l’un des pires défauts de l’être humain et pourtant il était présent en chacun de nous, c’est pourquoi il était inutile de tourner autour du pot, autant aller directement à l’essentiel.  « En ce qui te concerne je pencherais pour un problème qui ne te concerne pas directement, tu sembles équilibrée, normale. Je dirai que ta présence ici à avoir avec ces deux femmes qui t’ont déjà déposées quelques fois. A leurs façon de te serrer dans leurs bras et à elle de se tenir entre elles je pencherai pour une relation amoureuse, ce qui ferait de toi une parente. Nièce, cousine éloignée ? Non si c’était le cas-tu ne serais pas dans cette salle. Fille ? » Mon analyse me semble juste, correcte, comme d’habitude, mais je ne souhaitais pas en dire d’avantage pour trop l’intimider.  « La raison de ma présence ici doit également t’intriguée n’est-ce pas ? »
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