Ziggy sonna à la porte de Maria. Il avait été bien content quand il avait reçu son coup de téléphone, n’ayant rien de prévu pour la soirée, le blond allait surement passer une soirée de folie en la seule compagnie de lui-même, ce qui prévoyait d’être magique. Pizza devant la télé à jouer à un jeu vidéo, excitant comme nuit. Donc, il avait vraiment été heureux que Maria l’invite. Elle vint lui ouvrir la porte et il entra, lui disant un peu tard qu’il pouvait faire comme chez lui vu qu’il avait jeté sa veste sur le canapé, Ziggy avait un sens très aigu de la politesse, partout où il allait, il se croyait chez lui.
Son amie lui annonça lors le programme, un Monopoly ? Pourquoi pas, avec ses parents ça pouvait être d’un chiant, avec la brune ça promettait d’être tout autre chose, elle trouverait surement un truc pour pimenter la partie comme à chaque fois qu’ils faisaient quelque chose ensemble. « Et ne prends pas cela pour une invitation. » Ziggy prit son plus bel air de pervers « Dommage, j’aurais tellement voulu passer sur ta propriété. » Puis explosa de rire avant d’aller s’affaler dans le canapé, autant le faire avant qu’elle ne lui propose. Après avoir déposé le jeu sur la table basse, elle se tourna vers lui « Bon pour manger… ma coloc a dévalisé le frigo, je n’ai presque plus rien à manger… ce sera donc chips et chips, et bière aussi. Ca te va comme programme ? » Le blond haussa les épaules, son corps était habitué à manger toutes sortes de saloperie et se nourrir exclusivement de chips et de bière en faisait partie. « Moi ça me va parfaitement. Digne d’un grand chef. » Il lâcha de nouveau un peu rire et plongea sa main dans saladier quelques secondes après que Maria l’ait posé sur la table, et installa le jeu avec elle. « Je prends le petit chien ! Preum’s ! » Et enfourna plusieurs chips dans sa bouche. Ziggy, la classe à l'état pure.

« Dommage, j’aurais tellement voulu passer sur ta propriété. ». Ces paroles n’étonnèrent gère Maria qui leva discrètement les yeux en l’air. C’était du Ziggy tout craché cela. Avec le temps plus rien ne devrait l’étonner et pourtant… Après cela, Maria mis en place le jeu sur la petite table basse qui prônait royalement au cœur du salon. Puis après cela, elle se leva afin d’aller chercher la nourriture et la boisson. Ce n’avait rien de luxueux, le réfrégirateur étant vide et n’ayant pas pu faire de course à la dernière minute, c’était donc avec des chips et des bières qu’ils allaient devoir s’alimenter. Mais cela ne semblait pas déranger Ziggy. Un sourire de satisfaction se dessina alors sur les lèvres de Maria. Tant mieux si cela était digne d’un grand chef pour lui… enfin, ils ne doivent pas cotoyer les mêmes chefs de cuisine, ni même les mêmes restaurants. Le blondinet se jeta presque sur le saladier, s’empiffrant de chips. « Fais attention à ne pas en mettre partout ! » déclara-t-elle, dans un ton autoritaire. Elle se voyait mal devoir faire le ménage après le passage de la tornade Ziggy. Elle était déjà bien assez fatiguée par sa journée. Le jeu était déjà installé lorsque Maria s’installa dans le fauteuil en face de la table basse, et juste en face de Ziggy. Ce dernier avait décrété qu’il voulait être le « preum’s ». A comprendre qu’il voulait être le premier à entamer cette partie de jeu. Maria fit un oui de la tête, puis elle se saisit d’un des pions. « Je serai le chat dans ce cas. » déclara-t-elle. Puis elle tendit les dés à Ziggy. Ce dernier se précipita à les jeter. C’est à cet instant que Maria reprit la parole. « Oh ! Et j’ai oublié de te préciser… Il y a une nouvelle règle dans cette version du jeu. Dés que l’un perd de l’argent, ou tombe sur la case prison, il doit enlever un habit. » finit-elle par lui dire. Dans cette version du jeu… c’était à vrai dire celle de Maria, cette fameuse version. Jamais dans les versions officielles, on parlait de devoir ôter un habit ou quelque chose comme cela. Elle lança un regard à Ziggy qui semblait peu étonné par cette règle. « Enfin, c’est bon, tu peux entamer la partie ! » déclara-t-elle.

« Fais attention à ne pas en mettre partout ! » Il s’arrêta un moment dans sa lancée, puis haussa les épaules avant de manger les chips qu’il tenait entre les doigts « T’auras cas demander à ta coloc’ de faire le ménage, ça sera sa punition pour avoir vidé le frigo. » En tout cas, lui c’est ce qu’il ferait s’il avait eu un coloc’, après l’avoir tabassé à mort pour avoir osé vider ce que le blond interprétait comme le saint Graal.
En même temps, Maria s’occupa d’installer le jeu et Ziggy, toujours à se comporter comme un môme de six ans se jeta sur le petit chien en criant qu’il serait le premier. Devant l’air que lui lança la brune, il comprit qu’il devait remonter un peu l’âge pour les heures à venir sinon il ne tarderait pas à s’en manger une. Il attrapa les dés qu’elle lui tendait et après les avoir secoué dans sa main, s’apprêtait à les jeter sur le plateau de jeu avant que Maria ne l’arrête dans son élan. « Oh ! Et j’ai oublié de te préciser… Il y a une nouvelle règle dans cette version du jeu. Dés que l’un perd de l’argent, ou tombe sur la case prison, il doit enlever un habit. » Ziggy la regarda d’abord bizarrement, mais de quelle planète venait-elle ? Premièrement elle avait un pion en forme de chat qui n’existait carrément pas dans le Monopoly, et deuxièmement, on faisait un trip avec des cartes pas avec ce genre de jeu… Décidément, cette fille était encore plus bizarre que lui, mais il accepta la rêve, haussant un sourcil avec ce même sourire de pervers qu’il lui avait fait précédemment. « Ça marche mon capitaine. » Et enfin il jeta les deux, avançant son pion de quelques cases, il déclara d’emblée « J’achète ! » Faisant suivre ses mots de quelques billets.

«T’auras qu’à demander à ta coloc’ de faire le ménage, ça sera sa punition pour avoir vidé le frigo. ». Maria fit une légère moue, comme si c’était aussi simple que cela ! Kaliska était un monstre, une diablesse, une ogresse, une…. Créature diabolisante venue d’ailleurs. Maria fit par en rouler des yeux, avant de lâcher un « tu rêves là ! cette nana est sans cœur… ». Ceci d’avoué, Maria installa le jeu. Ceci ne prit guère de temps à vrai dire, il ne fallait pas être hautement diplômé pour savoir fait cela de toute façon. Bien entendu, une fois cela, Ziggy se jeta sur les dés pour entamer de jouer… mais son impatience s’estompa vite lorsqu’il écouta les paroles de Maria. De nouvelles consignes. Il la regarda bizarrement avant d’esquisser un petit sourire pervers sur ses lèvres. « Et ne me regarde pas comme cela… tu vas finir à poil avant moi ! » déclara-t-elle.

Et c’est ainsi que la partie commença entre les deux jeunes gens. Ziggy venait de lancer les deux et aussitôt, il acheta là où son petit toutou pion tomba. Maria hocha la tête, silencieusement. C’était à son tour… Elle lança les dés, prions le bon dieu de ne pas tomber sur la case achetée par ce crétin de blondinet. Disons que c’était pour honorer sa réplique précédente qu’elle songea à cela. Les dés lancés, elle avança son pion… à une case prêt, elle serait tombée sur celle de Ziggy. C’était moins d’une ! « Ouf… » souffla-t-elle. Puis elle déclara qu’elle achetait, elle aussi. Avec un peu de chance, il tombera sur cette case au prochain tour… On y croit oui !

Après avoir prié un instant pour que Maria fasse un quatre, il fit une petite moue quand il vit qu’elle avait failli atterrir dessus à une case près. La partie commençait fort, un tour venait de passer et ils étaient l’argent coulait déjà dans la banque. Ziggy attrapa les dés, qu’il lança d’un geste mou et avança son petit chien, ‘caisse de communauté’. Il attrapa une carte de bleu et lu à haut voix « Impôts, blabla, vous devez payer cent dollars… Et merde. » Il jeta la carte sur le tapis de jeu et posa un billet rouge au centre du plateau, après quoi il enleva la chemise qu’il portait ouverte par-dessus son tee-shirt tout en regardant l’air amusé de Maria. « Ton tour va venir à toi aussi. »

Maria lança un rapide regard à Ziggy une fois qu’il eut lancé les dés. Elle le regarda avancer son pion jusqu’à la case dite caisse de communauté. Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Il lut alors à haute voix ce qu’il y eut d’inscrit sur cette fameuse carte, avant de s’exclamer d’un magnifique ‘et merde !’. Maria ne put s’empêcher de rire. A vrai dire, ce n’était certainement pas l’idée de devoir perdre un peu d’argent, mais c’était plutôt le fait de devoir se dévêtir d’un de ses vêtements. Elle le regarda alors enlever sa chemise. Premier habit ôté… et ce ne sera pas le seul de la soirée, c’était un fait. Son tour allait venir, lui dit alors Ziggy. Un sourire malicieux se dessina alors sur les lèvres la péruvienne. « Que dis-tu là ? Si ca se trouve, j’ai trafiqué le jeu et tu seras le seul défroqué, mon gars. » lui dit-elle dans un air rempli de malice. Bien entendu, cela était faux, entièrement faux.

A son tour, elle prit et les dés ( ) et les lança. Après quoi, elle se saisit de son pion assez félin et avança de quelques cases. Elle tomba alors sur la case chance ! « Héhé » lâcha-t-elle. Carte chance, ça sentait bon cela. Elle piocha une des cartes, sourire aux lèvres. « Allez en prison….. » et elle ne prit même pas la peine de lire la suite, elle savait ce que cela voulait dire. Elle mit donc son cher chaton en prison puis redressa la tête en lançant un regard noir à Ziggy. « Je t’interdit de rire. ». Puis elle ôta alors l’un de ces habits, elle opta pour son short. Elle se retrouva en boxer sous les yeux du blondinet aux airs nouvellement pervers.

Il se remercia lui-même intérieurement d’avoir pensé à mettre cette chemise, ça ralentissait un peu plus le moment où il devrait dévoiler certaines parties de son corps. Devant le petit sourire de Maria, il l’avait mis en garde, la prévenant alors que ce serait bientôt son tour, elle lui avait simplement répondu qu’elle avait peut-être trafiqué le jeu. Elle ? Réaliser un plan aussi machiavélique ? Avec le peu de temps qu’elle avait ? Impossible. Et ça se confirma par la suite.
Maria prit alors les dés et les lança sur le plateau, tombant sur une carte chance. Ziggy se mordilla la lèvre, la maudissant intérieurement, il avait de forte chance, d’où le nom de la carte, qu’elle se fasse un peu plus d’argent. Mais son rire emplit la pièce quand elle prononça les trois mots qui la condamnaient à enlever un vêtement. Elle lui donna l’ordre de pas rire, mais c’était un peu tard pour ça, obéissant aux règles qu’elle avait fixé, elle enleva son short se retrouvant en boxer. L’éternel petit sourire de Ziggy se fixa sur son visage. « T’aurais du mettre une combi de ski avec la doudoune et tout, t’aurais eu moins de chance de perdre. » Il prit à son tour les dés et tomba sur la case prison. « Simple visite, t’as vu comme je suis gentil. » dit-il en lâchant un dernier petit rire.

«T’aurais dû mettre une combi de ski avec la doudoune et tout, t’aurais eu moins de chance de perdre. » lâcha alors Ziggy, toujours ce même sourire au bout de ses lèvres. Elle lui lança un regard noir, avant de secouer la tête. Il devait certainement se moquer d’elle, à cause de sa tenue… un peu trop légère. Certes, à présent, elle se trouvait en petit débardeur un brin moulant et en petit boxer noir. Il devrait tout de même s’estimer heureux d’avoir une telle vue. Nombreux mâles auraient voulu être à sa place, à la place de Ziggy. Elle le regarda alors se saisir des dés et de les lancer, priant secrètement qu’il arrive des mésaventures au blondinet pendant son tour. Elle soupira lorsqu’elle vit qu’il tomba sur la case prison. A vrai dire ce qui la fit plus réagir était la réaction qu’il lui fit. «Simple visite, t’as vu comme je suis gentil. ». Elle s’efforça à lui sourire. Mais oui, t’es gentil, pouvait-elle faussement penser intérieurement. « Quel amour… » souffla-t-elle avant de prendre les dés. Elle enferma les deux dés dans ses mains et les secoua, après quoi elle les lança. Avec un peu de chance, elle arrivera bien à faire un double pour sortir de cette maudite prison. Malheureusement pour elle, son vœu ne se réalisa pas. Peut-être que le prochain tour sera le bon. Alors que Ziggy ramassaient les dés qui se baladaient sur la table, Maria se baissa vers le pack de bières et se saisit d’une des bouteilles. « T’en veux une ? » lui demanda-t-elle. Sans même attendre une réponse de la part du blondinet, elle lui lança une bouteille, lançant simultanément un « attrape ! ».