Vous l’avez trouvé où ?
Dans Central Park. Des gens qui passaient par là on cru qu’il s’agissait d’un SDF, seulement ils ont vus qu’il ne bougeait pas et quand ils se sont approchés, il ne respirait pas, du coup ils ont appelés les secours.

En effet, un jeune couple avait vu cet homme et quand ils avaient vus qu’il ne respirait pas, ils avaient appelés les pompiers. Josh étant de service, il avait donc été sur les lieux. Une fois là-bas, il n’y avait plus rien à faire, mais ont les appelaient quand même pour être sûr. Ils avaient amenés l’homme à l’hôpital, directement à la morgue. Puis, ils avaient reprit leur journée. Seulement, Josh avait eu l’impression de voir Arizona, la sœur d’Ella. Mais il n’en était pas certain. Du coup, il mit ça dans un coin de sa tête. Le lendemain, il eut le plaisir de se réveille à onze heures. Ayant fait une garde de 72 heures, il avait un jour de congé et demain, il serait du soir. Du coup, il profiterait de la journée. Surtout que le soir même, il sortait avec Ella. Il ne l’avait pas vu depuis le début de sa garde et il voulait prendre de ses nouvelles. Du coup, le matin, il se leva tranquillement, il prit une longue douche chaude, avant de s’habiller. Puis, il fila prendre son petit déjeuner à midi. Le plaisir de se lever tard. Allant prendre un gros petit déjeuner, il devait avouer que ça faisait du bien de manger autant. Puis, le reste de la journée, il resta chez lui, tranquillement à regarder la télévision et jouer aux jeux vidéo. Puis, le soir venu il se changer. Il sortait avec Ella et il avait envie de s’amuser, quitte à ramener une femme avec lui. Du coup, un tee-shirt gris, un jean bleu marine et une paire de Converse bordeau plus tard il était près à partir. Il devait retrouver la jeune femme au bar et en effet, elle était devant la porte d’entrée. Il vint alors vers elle, l’embrassant sur la joue et lui souriant.

Salut toi. Comment vas-tu ?

Ces derniers jours avaient été dur pour elle, mais il était content qu’elle ait acceptée de sortir avec lui ce soir. Il voulait faire en sorte qu’elle soit loin de ses problèmes. Du coup, il ouvrit la porte du bar pour qu’elle y entre et il la suivit, cherchant un endroit plutôt tranquille pour pouvoir discuter un peu, rien que tout les deux. Trouvant une table, il demanda à la jeune femme ce qu’elle voulait boire et il fila passer commande directement au bar, indiquant sa table. Puis, il revint vers son amie, prenant place en face d’elle.

Alors, quoi de nouveau depuis la dernière fois ?

Ca peut aller, j’ai bien dormit cette nuit, ça fait du bien.

Surtout après une aussi longue garde. Il en avait l’habitude depuis le temps, mais dormir n’était pas désagréable. Entrant finalement dans le bar, il trouva une table, y laissant la jeune femme pour aller commander. Une fois les verres en main, il demanda à la jeune femme ce qui s’était passé depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. L’écoutant parler, il but une gorgée de son verre de bière. Il fut surprit par l’enchaînement de ses propos, allant apparemment du plus joyeux au plus triste.

C’est cool ça pour la série. Mais ça veut dire que tu auras moins de temps pour ton meilleur ami.

Il fit une mine triste, avant de sourire à nouveau. Pour le sujet Arizona, il ne savait pas trop s’il pouvait parler du fait qu’il l’avait vu la veille.

Qu’est-ce qui s’est passé avec Arizona ? Elle devrait plutôt se reposer après ce qui s’est passé.

Il préférait d’abord poser la question avant de dire quoi que ce soit. Il n’avait pas envie de lui dire qu’il l’avait vu, surtout qu’il n’était pas vraiment sûr que ça soit elle.

En 72 heures de garde j’ai sauvé cinq vies. Enfin une étrangement. Les quatre premières étaient vraiment importantes. Un incendie, une personne âgée qui ne répondait plus au téléphone et qui ne respirait presque pus chez elle et un homme qui a eu un accident de vélo. Par contre la quatrième personne était une femme qui avait dit avoir un incendie chez elle. Du coup on est prit à l’adresse indiqué. Quand on est arrivée, pas de fumée, pas de flammes. Du coup on y est allé quand même, prudemment et elle nous a ouvert la porte en peignoir. C’est alors là qu’elle nous a dit que c’était elle qui était en feu et elle a laissé tomber son peignoir et elle était nue en dessous.

Il avait eu des gens comme ça pendant un moment, mais ça faisait très longtemps qu’il n’en avait pas eu, il devait bien avouer.

En général c’est drôle, mais là ça devient assez lassant.

Il but une nouvelle gorgée de son verre et il regarda à nouveau la jeune femme.

Enfin si c’était toi qui me faisais ce genre de choses, je ne dirais pas non. Mais uniquement pour moi, pas face à mes collègues.

Il se mit à sourire en coin, juste pour l’embêter, même s’il devait avouer que ça ne serait pas désagréable de retrouver le corps de la jeune femme contre lui comme il avait pû en profiter par le passé.

J’espère bien.

Il prit un air vexé, avant de lui sourire. Il aimait passer du temps avec la jeune femme et il devait avouer qu’il ne savait pas pourquoi mais les regards que les hommes avaient sur elle le mettait en colère. Pourquoi ? Il n’en savait rien, il ne comprenait pas pourquoi il avait cette colère en lui, mais il n’en disait rien et écoutait la jeune femme parler. Elle parla d’Arizona et du fait qu’elle avait disparue du jour au lendemain. Il ne l’avait pas û et il devait avouer qu’il aurait pensé la jeune femme plus encline à prendre soin d’elle, surtout après la perte des bébés.

Tu sais, je crois que je l’ai vu hier. On a été appelé pour une intervention et j’ai cru que c’était elle, mais ça s’est passé tellement vite que je doute finalement que ça soit elle.

Il était tellement peu sûr de lui qu’il se disait qu’il n’aurait même pas dû en parler, surtout après ce qu’elle venait de lui avouer. Finalement, elle lui demanda comment ça se passait avec les pompiers au niveau des interventions. Il y avait celles qui étaient banales et puis d’autres toujours aussi surprenantes comme cette femme qui disait que c’était elle qui était en feu. En entendant rire Ella, il en fit autant, avant de hausser les épaules.

Non, elle avait la trentaine et plutôt pas mal, mais on n’est pas là pour ça. Quoi que j’ai l’impression que quelques collègues n’auraient pas dit non.

C’est vrai qu’elle était pas mal, mais quand même.

Mais tu sais, ça faisait un moment que je n’avais pas eu d’alerte comme celle là. On en avait eu par le passé, mais ça faisait un moment et je dois dire que quand ce sont des hommes, nous sommes déjà moins aptes à en rire. Enfin sauf nos collègues féminines évidemment.

C’est vrai qu’ils avaient eus quelques hommes pour ce genre d’appel, mais quand même moins que les femmes. Puis, il s’amusa du fait que si ça avait été elle qui l’avait fait, il n’aurait clairement pas dit non.

Ne me dis pas ce genre de choses où je te saute tout de suite dessus.

Surprit par les propos qu’elle tint, il se retourna pour voir les hommes qui étaient derrière lui et qui semblaient intéressés par sa meilleure amie.

Ne me dit pas que ces types là sont ton genre ? Sérieusement ?

Se retournant vers la jeune femme, il la vit pourtant sérieuse.

Oh !

Il haussa les épaules et reprit de sa boisson avant de voir une jeune femme qui lui faisait un signe de la main. Il se mit à sourire et lui répondit de la même façon, avant de regarder Ella.

Quoi ? Il n’y a pas que toi qui veux montrer ses sous-vêtements ce soir.

Il haussa à nouveau les épaules et reporta son attention sur la jeune femme qui vint vers lui et qui lui donna son numéro de téléphone griffonné sur une serviette. Il la remercia, mas la jeune femme commença à lui parler. Il jeta un œil à Ella. Il était là avec elle ce soir, mais il devait avouer que la jeune femme à ses côtés n’était pas désagréable à regarder. Seulement, il fut coupé dans sa conversation par un type qui vint près d’Ella. Fronçant les sourcils, il voyait l’homme avoir un grand sourire et il n’aimait pas du tout ça. Encore une fois la colère était là. Mais la jeune femme à côté de lui posa sa main sur sa joue pour qu’il la regarde et il l’écouta, mais il sentait toujours cette colère en lui et il tourna la tête vers l’homme.

Vous ne voyez pas qu’on passait un agréable moment avant que vous n’arriviez ? Retournez voir vos amis, là-bas.

Il avait un peu haussé le ton pour bien se faire comprendre et l’homme fut surprit, mais préféra partir.

Arizona n'était partie que depuis un jour et j'avais pourtant l'impression que mon monde s'était écroulée. Ma jumelle et moi avions l'habitude de tout traverser ensemble, absolument tout mais plus les jours avançaient et plus elle m'évitait. Elle n'était plus la même et cela me brisait le cœur. Hier, j'avais passé un bout de ma soirée à me plaire à Maël et je n'étais pas trois fois sûre que cela était vraiment la chose à faire. Doucement, je prenais conscience que ce n'était peut être pas moi la fautive dans l'histoire. Je tentais de me le rentrer dans le cerveau mais c'était difficile. J'essayais de porter la misère du monde sur les épaules et cela devenait un peu trop difficile depuis peu. Écoutant Joshua, je faillis m'étouffer en l'entendant dire qu'il avait sûrement vu Arizona, sur une scène de crime. Mes yeux s'ouvrirent et faillirent littéralement me sortir de la tête. « Ma sœur, sur une scène de crime ? Qu'est-ce qu'elle irait foutre là haut ? Tu aurais pu aller voir si c'était elle. Tu sais qu'elle n'est pas bien et il y a plus important qu'un corps inerte quand même. » Si c'était elle et qu'il n'avait rien fait, ça allait barder ! Je savais bien qu'il ne savait rien de tout ce qui se passait mais tout de même. Je bus une gorgée de ma boisson et préféra diriger le sujet sur autre chose que ma chère et tendre jumelle. Elle était l'un de mes pilier mais j'étais là pour me détendre et penser à elle n'était vraiment pas le synonyme de détente, absolument pas à vrai dire. Ce qu'il avait à me dire était bien plus intéressante que ma minable petite vie et je passa rapidement à autre chose. Arizona était restée à la porte du bar et j'allais profiter ! J'imaginais tellement bien la scène et avais du mal à contenir mon rire. Il en fallait de l'imagination quand même... « Le jour où je ne peux plus être actrice, je me reconvertis pompier ! C'est sûre que ce n'est pas très intelligent de la part de la personne qui fait ça parce que vous n'êtes pas disponible pendant ce temps mais bon, un peu de rire et de folie, ça ne fait pas de mal ! » Et je savais de quoi je parlais sur ce coup. J'avais beau être plus proche de la trentaine que de la vingtaine, cela ne changeait rien à mon mental. Je croquais la vie à pleine dent – quand un malheur ne me tombait pas sur le coin de la tête – et je comptais bien continuer de cette manière. Ce soir, je ne rentrais pas seule, c'était clair et net. Souriant à un groupe de jeune homme plus loin, je regarda Joshua et fronça les sourcils en le voyant réagir ainsi et faire un signe à une jeune femme un peu plus loin. Soupirant, je dis « T'es sérieux ? Tu rechignes de mes possibles conquêtes mais tu souris à une blonde siliconée, de mieux en mieux » Je finis mon verre d'un coup d'un seul et regarda le jeune africain. S'il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c'était que l'on me fasse des commentaires et qu'on fasse la même chose trente secondes après. Je sentais la colère montait en moi mais tentais de me contenir. Je n'étais pas là pour me prendre la tête avec mon meilleur ami, du moins c'était ce que je pensais. Lorsque je vis la jeune femme venir vers lui et commencer à lui parler, je grommela quelques secondes avant de tourner la tête. Si c'était pour voir monsieur se faire draguer par la bimbo du samedi soir, ce n'était pas la peine. Regardant dans le vide, je vis le jeune homme de tout à l'heure se diriger vers moi, deux verres à la main. Je lui fis un sourire et entama légèrement la conversation. « Vous ne voyez pas qu’on passait un agréable moment avant que vous n’arriviez ? Retournez voir vos amis, là-bas. » Le jeune homme arqua un sourcil mais partit aussitôt. Buvant mon verre de vodka, je le bus d'un coup sec – grimaçant légèrement – et me tourna vers Joshua. Le jeune blonde tentait d'avoir son attention lorsque je lui dis « Oh la bimbo bas de gamme, prend tes clics et tes clacs et rebrousses chemin. N'oublies pas ton silicone et on botox en chemin » J'étais en colère, limite haineuse et je savais très bien que cela n'allait pas à Joshua mais c'était ainsi. Je n'aimais pas qu'on lui tourne autour et je n'allais pas laisser n'importe qui faire n'importe quoi avec mon ami. Prenant le bout de papier, j'en fis une boule et le lança plus loin. Il n'avait pas besoin de cela, absolument pas. « La prochaine fois tu éviteras peut être de faire fuir les hommes que je convoite » Lançais-je avant de me lever et de me diriger vers le bar, histoire de commander un nouvelle boisson, plus forte. J'avais besoin d'un remontant et pas des moindres.

Je ne pouvais pas aller la voir. On avait été appelé pour une personne qui s’état faite agressée, du coup quand on est arrivé sur les lieux, on a dû faire en sorte que personne n’approche. La police a été appelé et c’est quand je faisais ma déposition que j’ai cru la voir, mais je ne pense pas que ça soit elle.

Pour lui ça n’était pas la jeune femme sinon elle l’aurait vu et serait venu vers lui. Ils ne se connaissaient pas beaucoup, mais quand même pour dire bonjour, ça n’engageait à rien. Cependant, le sujet changea pour parler d’une intervention qu’il avait eue. Il devait avouer que c’était étrange ce genre de choses parfois.

C’est vrai que ça change des interventions difficiles, c’est agréable parfois c’est vrai.

Il devait avouer que la première fois l’avait vraiment surprit. Mais, il avait aussi apprit que ça avait été son bizutage. Tout le monde avait reconnu l’adresse donné et ils l’avaient laissé passer devant. Du coup, il s’était retrouvé devant une femme de la cinquantaine en sous-vêtements et il n’avait pas sû quoi faire au départ. Ca l’avait bloqué et les autres s’étaient moqués de lui pendant un très long moment, ça revenait même encore parfois sur le tapis, mais ça avait été drôle avec du recul. Seulement, tout d’un coup le temps se couvrait. En effet chacun à la table repérait de potentiels conquêtes pour leur fin de soirée, mais aucun des deux ne semblaient apprécier les partenaires choisit par l’autre.

Je ne lui demande pas d’être intelligente. Apparemment c’est pareil pour toi et monsieur je mets des vêtements horriblement chers pour me faire remarquer parce que je n’ai rien dans le crâne.

Pour lui, c’était le genre d’homme qu’elle avait repéré dans le groupe derrière lui. Mais, il y avait une pointe de jalousie et il sentait que ça risquait de mal finir. Soupirant doucement, il but une gorgée de son verre avant qu’un homme vienne vers Ella. Il fronça les sourcils, le regardant, c’était bien le type qu’il avait décrit juste avant et ça ne lui plaisait pas du tout, seulement de son côté, la femme blonde était intéressée et il se concentra sur elle avant de faire déguerpir le prétendant de sa meilleur amie. De son côté, elle en fit autant et il haussa les sourcils en la regardant. Il ne s’était pas attendu à ce qu’elle dise cela à la blonde et encore moins qu’elle chiffonne son numéro de téléphone et le balance dans la pièce. Du coup, quand elle partit au bar, il soupira à nouveau. Il vit l’homme de tout à l’heure aller vers elle, mais il se leva rapidement, attrapant son verre et il lui passa devant. Le fusillant du regard, il se retourna et se mit à côté d’Ella au bar. Posant son verre sur le comptoir, il fit signe au barman de lui servir un whisky. Puis, il tourna la tête vers sa meilleure amie.

Salut.

Il se mit à sourire en coin. C’était naze comme approche, il le savait parfaitement. Il faisait celui qui allait la draguer, mais, elle semblait faire la tête. Cependant, il espérait que son idée marche. Peut-être qu’elle accepterait de lui parler comme ça, juste pour jouer. Il avait envie de la revoir sourire.

Je m’appelle Joshua.

Jouer les étrangers pouvait être drôle, mais il voulait surtout qu’elle sourit et qu’elle ne lui en veuille pas.

La soirée avait bien commencé, seulement, elle commençait à tourner en défaveur de l’africain et il savait que c’était en partie de sa faute. En partie ? Oui, il comptait bien faire en sorte que l’autre partie soit la faute de sa meilleure amie. Après tout, c’était elle qui fleuretait avec un autre et il n’aimait pas ça du tout. Du coup, après avoir rit sur ce qu’il avait vécu dans son travail du jour, le ton changea pour un peu d’énervement et il soupira aux propos de la brunette.

Peut-être, mais ça l’a met très bien en valeur.

En effet, elle semblait plus intelligente physiquement qu’autre chose et même si ses vêtements n’étaient pas d’une grande marque, il s’en fichait. Il ne cherchait pas une femme, mais une femme avec qui passer la nuit. Quand sa meilleure amie partit au bar, il soupira. Il fallait qu’il se calme et qu’il tente de la faire sourire un minimum. Il n’avait pas envie qu’elle soit fâchée contre lui. En temps normal, ils s’amusaient et même s’il y a avait tension, ils ne se faisaient pas la tête longtemps. Josh alla donc rejoindre la jeune femme au bar et il tenta d’engager la conversation, malheureusement pour lui, ce ne fut pas une bonne tentative et il le regretta, surtout au vu de ce qu’elle lui disait. Elle semblait clairement lui en vouloir et quand elle voulu s’échapper, il fit un pas sur le côté en même temps qu’elle. Seulement, ce qu’elle lui dit, le surprit, mais il décida d’en profiter.

Je veux venir dans ton lit.

Fixant la jeune femme, il savait qu’elle pouvait mal le prendre. Quoi que soit, elle le prenait mal, quitte à lui coller une gifle magistrale, soit elle se moquait ouvertement de lui. Mais au moins, il aurait tenté le coup.

On était là pour une soirée entre amis et toi tu dragues.

C’était ça son problème, même s’il savait qu’il y avait autre chose, mais qu’il n’avait pas envie de le nommer à cet instant.

Je pensais passer une soirée tranquille avec toi et apparemment tu préfères partir avec un autre, ce que je n’apprécie pas vraiment.

Il mettait leur amitié en avant. C’était vrai, il n’avait pas envie qu’elle finisse avec un autre ce soir. Il avait envie de rester là avec elle ou même ailleurs si elle préférait marcher. Mais, il n’avait pas envie de voir un autre type lui tourner autour, chose dont il ne parla pas.

Le dire tout haut était étrange, mais c’était la vérité. Oui, il voulait finir dans le lit de la jeune femme, que ça soit ce soir ou d’autres soirs. Mais, quand il vit sa réaction, il ne savait pas trop comment faire. Assumer jusqu’au bout ou dire que c’était pour déconner ? Il la laissa parler, pour tenter de savoir comment réagir par la suite. Il soupira. Il ne savait pas comment se dépêtrer et il sentait que plus les minutes passaient et plus il allait devoir dire la vérité. Seulement, il ne dit pas un mot, préférant l’écouter répondre à ses propos précédents. En l’entendant parler de l’homme qu’elle avait voulu draguer avant, il se retourna. En effet, il partait, sans doute ayant marre de l’attendre et de voir Joshua dans ses pattes. Allant regarder à nouveau Ella, il fut capté par un signe. Il vit alors la blonde qui lui faisait à nouveau signe. Aux propos que tint alors Ella, il hausa les sourcils et tourna lentement la tête vers elle.

Pardon ?

Il ne s’était pas attendu à ce qu’elle lui dise ça.

Toi tu as le droit de draguer, mais pas moi ? De mieux en mieux.

Soupirant, il se décida alors à dire la vérité, comme ça au moins, ils seraient fixés tout les deux sur la situation.

J’ai aimé les moments qu’on a passé ensemble, depuis qu’on se connaît. Au début, c’était s’amuser à se tourner autour, puis du sexe et on est passé au-dessus de ça en devenant amis. Tu es la personne en qui j’ai pleinement confiance et tu sais comme je ne donne pas ma confiance facilement.

C’est vrai qu’après la perte de ses parents, il s’était renfermé et préférait rester discret et passer sous les radars des gens.

J’adore notre amitié, j’aime pouvoir te parler, j’aime t’écouter. Tu es ma meilleure amie Ella, mais là, ça n’est plus possible. Je t’ai aidé dans bien des situations et tu l’as fais aussi pour moi et aujourd’hui je prend conscience d’une chose. Le fait que je suis amoureux de toi.

Il venait de montrer son jeu et il savait qu’elle pouvait refuser d’entendre ça ou lui dire que c’était réciproque.

Je ne supporte pas de voir des types t’approcher pour vouloir passer une nuit avec toi. Ca ne veut rien dire. Oui, on est jeunes, mais même si ce soir j’aurai pû sortir avec Miss Barbie, c’est avec toi que j’ai envie d’être et de finir ma soirée, même sans sexe. Au contraire même. Je veux juste être avec toi et je t’aime.

Il préférait le redire très clairement pour qu’elle l’imprime et qu’elle ne lui dise pas que ça devait être une passade ou autre. Maintenant, à voir ce que dirait la jeune femme.

Plus le temps avançait et plus ma discussion avec le jeune africain devenait houleuse. Voilà que nous étions lancés dans les règlements de compte et dans les discussions pleine de jalousie. Il n'aimait pas que je fricotte avec un homme, je pouvais le concevoir, mais il n'avait pas intérêt à aller vers une femme où il signait son arrêt de mort et ça, je venais de lui signaler. Soufflant, je dis « Nuance. J'ai pas le droit de draguer, tu dragues pas. On est à deux dans la barque » et ça c'était peu dire. Je n'étais pas trop chiante – du moins pas encore – et j'étais prête à finir ma nuit seule si et seulement si, il en faisait de même. Ce n'était pas fait ce que je dis, pas ce que je fais entre nous. Il en était tout bonnement hors de question. Regardant le jeune homme de haut en bas, je posa mes fesses sur une chaise haute et croisa mes bras. Je n'étais franchement pas d'humeur et il allait voir du pays s'il ne me laissait pas le champ libre sous peu. Je n'aimais pas que l'on puisse me dire que faire ou pire, où aller. J'étais une femme libre et ça, le jeune Walling le savait plus que bien. Doucement, j'essayais de me calmer tout en l'écoutant parler. Bien entendu que je savais tout ce qu'il me disait. Nous étions unis comme pas possible, nous étions comme les deux doigts de la main à vrai dire. Il savait tout – ou presque – de moi et c'était réciproque. Il était le seul à savoir pour mon avortement il y a huit ans de cela et je ne comptais pas mettre quelqu'un d'autre au courant, pas de si tôt. Je savais bien qu'avec moi, le jeune homme était un tout autre homme – comme je l'étais avec lui – mais je ne voyais pas vraiment où il voulait en venir. Buvant une gorgée de ma boisson, mon verre glissa de mes mains et claqua légèrement contre le bar en bois. « Le fait que je suis amoureux de toi. » Je me demandais bien ce qui pouvait se passer à ce moment. Est-ce que mes oreilles avaient entendu ce qu'elles avaient toujours voulu entendre ? Je ne pouvais pas le nier, je tenais énormément – même plus que cela – à Joshua mais de là à ce que tout cela soit réciproque. Me levant, je le regardais, droit dans les yeux. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire à vrai dire. J'étais muette, telle une statuette. Je sentais mes jambes légèrement trembler sous le poids de mon corps. Posant une main sur le bar pour appui, je continua de regarder le jeune homme et de l'écouter. « Oui, on est jeunes, mais même si ce soir j’aurai pû sortir avec Miss Barbie, c’est avec toi que j’ai envie d’être et de finir ma soirée, même sans sexe. Au contraire même. Je veux juste être avec toi et je t’aime. » Quelqu'un avait du mettre de la drogue dans mon verre, j'hallucinais ou mieux, j'étais en plein rêve. De ma main libre, je planta mes ongles dans ma peau avant de grimacer. Non ce n'était pas un rêve mais bel et bien la réalité. Inspirant légèrement, je fis un pas en avant et l'embrassa. Je n'avais jamais été très cérébral, je n'avais jamais été le genre de jeune femme à parler pendant des heures sur des sujets délicats. J'agissais et c'était totalement ce que j'étais entrain de faire à ce moment même. Mes bras glissèrent derrière son cou et je me hissa légèrement sur la pointe des pieds pour être un peu plus à sa hauteur. Je n'en revenais pas de ce que j'étais entrain de faire et personne ne pouvait gâcher ce baiser avec Joshua, rien. Du moins, c'était ce que je croyais. J'entendais mon portable sonner frénétiquement dans mon sac à main. Une fois, puis deux, puis trois. Doucement, je me décala des lèvres du jeune homme et lui fis un léger sourire. Aucun mot n'était encore sorti de ma bouche. Décrochant, je fis une tête déconfite et dis « Calme toi Indi. Tu n'as rien ? … Bon c'est l'important. Oui j'arrive ! Il faut ramener Amaury ? Sinon il peut rester à la maison mais il dormira dans ma chambre et je dormirais avec toi » Ma petite sœur m'indiquait l'adresse où je devais la rejoindre et je raccrocha. Inspirant une grande bouffée d'air, je dis « Je dois aller chercher Indi... Il y a eu un incendie dans la maison où elle était donc... » Au même moment, le portable du jeune africain sonna et c'était la caserne. Souriant en coin, je dis « Le super héros est appelé en renfort... » Déposant un baiser au coin de ses lèvres, je lui fis signe de m'appeler ce soir et partis à la hâte du bar.


rp terminé ~.