« J’ai besoin de reconstruire ma vie. Je part…. Je ne t’oublierais jamais William…. Arizona. »

C’était le mot que le jeune Slayers avait pût trouver sur le lit de l’ancienne chambre de la jeune Ioannis. Elle était partit en emportant toute ses affaires. William était allé la voir pour lui dire qu’il était prêt à sortir avec elle, qu’il voulait qu’ils essayent, qu’ils tentent leurs chances d’être ensemble. Apparemment la jeune femme n’avait pas eut du tout la même envie puisqu’elle l’avait fuit, aussi vite qu’elle avait pût… Si on ajoutait au départ de la fille dont il était amoureux le fait qu’il avait un plâtre à la cheville pour cause de déchirure du ligament et qu’il avait été viré de l’équipe pro de Basket les Knick à cause de ça, on comprenait que William… pétait la forme !!! Étrangement c’était le cas ! Il était heureux, tout simplement. Bien trop heureux pour que cela ne suscite pas de l’inquiétude chez Sawyer, son grand frère, qui savait que lorsque Will avait trop le sourire c’était pour mieux cacher une blessure profonde. Il redoutait le moment où sa carapace de protection se briserait et où William péterait un plomb. Il se faisait beaucoup de soucis pour lui. En début d’année il avait cru comprendre qu’une certaine Opale à qui il s’était attacher était sortit de sa vie, et maintenant cette Arizona… Tout ces évènement ne faisait que fragilisait d’avantage le cœur de William qui était déjà loin d’en être à sa première blessure…

Ce jour là William s’était rendu à l’hôpital pour qu’on remplace son horrible plâtre qu’il portait depuis trois semaine déjà par une atèle moins encombrante. Quand ce fût fait, on le dirigea vers le service de rééducation afin qu’il commence sa première séance. Le docteur lui avait dit que ça serait long avant qu’il récupère toute sa capacité au niveau de la cheville et que par conséquence plus tôt il commencerait la rééducation, mieux ça serait. Arrivé sur place, le jeune Slayers se trouva nez à nez avec une jeune femme rousse qui était sûrement l’infirmière qui allait s’occuper de lui. « J’ai rendez vous avec Mademoiselle Snow. Je suis Monsieur Slayers. » Lui dit-il simplement.

« Vous l’avez devant vous. Suivez-moi, nous allons nous installer dans une salle d’observation. » « Une salle d’observation comme les rats de laboratoire ? » Demanda-t-il curieux, se doutant bien qu’il ne s’agissait pas de ça mais il avait besoin de faire de l’humour. « J’vous préviens j’ai toujours détesté le fromage. » Un sourire malicieux aux coins des lèvres, il regarda la jolie jeune infirmière, curieux de savoir si elle avait du répondant ou si elle était aussi froide qu’elle en avait l’air. Bon elle n’était pas non aussi froide qu’une reine des glaces et elle faisait preuve avec lui d’un tant soie peu de gentillesse mais il sentait bien qu’ils ne deviendraient pas meilleurs amis. Peut-être avait-elle perdu un patient ou quelque chose du genre… « Un médecin vous a recommandé de venir nous voir, ou vous venez simplement pour commencer la rééducation au plus vite ? » « Pour commençait au plus vite. On m’a dit de me diriger vers Melle Tiziana Paolucci pour le reste des séances. Vous la connaissez ? » William se demandait à quoi cette Tiziana pouvait ressembler. Il valait mieux qu’elle soit sympa parce qu’il risquait de la voir souvent… « Cette première séance va surtout être un massage : inutile de brûler les étapes. » Un sourire apparut sur le visage du jeune Slayers. « Un massage ? Par une jolie infirmière ? Si j’avais su j’me serais blessé bien avant. » Lui dit-il des plus charmeur, Son but premier étant de détendre Melle Snow qui semblait être de mauvaise humeur. C’était lui qui aurait dût faire une gueule d’enterrement, après tout sa cheville lui causait bien des soucis. Au lieu de ça il restait souriant, fidèle à lui-même. « Vous ressentez toujours une vive douleur ? Si oui, dites-moi où cela vous fait le plus mal que je sache. » « Là ! » Il posa sa main gauche bien à plat sur son cœur et regarda la demoiselle avec un petit air de chien battue. Tout ce qu’il voulait c’était un sourire…

« Ne dites pas à une interne en chirurgie qu’elle est infirmière, sinon vous allez vous faire appeler Arthur ! » « Arthur ? CUILLÈRE ! » Tonna William avec une grosse voix de barbare, remontant son poing en faisant semblant de tenir quelque chose. Sous le regard interrogateur de Mélisandre il se justifia. « J’ai vu ça une fois dans une série à la télé. C’était sympa. » Déjà il avait l’impression que l’infirmière se détendait d’avantage et elle était plus réceptive à ses blagues. « Je crois que vous êtes chanceux Monsieur Slayers, on ne vous soumettra pas à une torture à base de fromage. Pas de risque de transformation en rat dans ce cas là. » « Chouetteeee » dit-il avec un grand sourire comme si on venait de lui annoncer la meilleure nouvelle du siècle, un peu façon Fynn Rider quand il apprend que Raiponce adore les canards ! Il appréciait qu’elle fasse à son tour preuve d’humour. Il avait toujours eut en horreur les gens terne, morose qui tirait toujours une tête d’enterrements et qui faisait la gueule juste histoire de faire la gueule. William avait souvent remarqué que c’était surtout les femmes qui agissaient ainsi. A croire qu’il y avait quelque chose dans leurs hormones qui les poussaient à le faire.

« Je peux vous demander comment vous avez fait votre compte ? » « J’pourrais vous répondre, mais il me faudra ensuite vous tuer ! » lui dit-il d’un ton des plus sérieux, ayant sur le coup l’air d’un sérieux tueur en série, avant qu’il ne se mette à rire. « Un banal match de basket entre potes qui a foiré et mit fin à ma carrière pro. En somme la routine. » Dit-il avec une certaine ironie. Et dire qu’il avait fait partie des Knicks ! William n’avait même pas eut le temps de faire un match de compétition, il avait seulement participé à deux match d’entrainement et le rêve de sa vie c’était arrêter… « Et vous ? Comment se fait-il qu’une jolie interne en chirurgie se retrouve à faire un travail d’infirmière ? Vous êtes punie parce que vous avez couché avec votre patron ? » Demanda-t-il en rigolant, sachant bien qu’il ne s’agissait pas de cela. Il faisait de l’humour voilà tout.

William se mit à rire en entendant la remarque de la jeune femme concernant les progrès sur la médecine moderne. « Non pas moyen. En médecine il est clair que les choses ont évolué mais le genre humain semble subir une certaine régression ces dernières années. » Argumenta-t-il en pensant à la façon dont on l’avait traité. Il était nouveau dans l’équipe et il pouvait déjà s’estimer heureux d’avoir eut la chance d’avoir été recruté. Mais on l’avait vraiment jeté comme une vieille chaussette…

William essaya ensuite de faire une blague, loin de se douter qu’il avait vu juste dans ses propos. L’interne lui expliqua qu’elle évitait son patron sans lui expliquer la raison à cela. Assis sur la table, le jeune Slayers profitait du massage qui était autant l’avouer fort agréable. Quand tout à coup la jeune femme donna un coup de pied dans un magasine qui partit sous le lit. Il était juste en face d’elle donc il s’aperçut bien évidemment de ce qu’elle venait de faire. Il la regarda en levant un sourcil l’air de dire « What the fuck !? ». Ce à quoi elle se justifia. « Désolée pour ce petit geste brusque… ça m’arrive parfois mais rien de grave, je vous rassure de suite. » « Qu’y avait-il d’écrit dessus ? » demanda-t-il avec un petit sourire malicieux. Il n’était pas idiot. Il ne croyait pas une seule seconde qu’il s’agissait seulement d’un « petit geste brusque ». « C’était compromettant à ce point là ? » la questionna-t-il en bon curieux qu’il était. Il commença à s’imaginer toutes sortes de choses et sa première idée fût bien évidemment des photos sexy. Si la jeune femme ne lui avait pas tenu la jambe pour lui faire son massage il aurait sans doute déjà eut les pieds à terre, s’apprêtant à récupéré le magasine. Mais tant qu’elle lui tenait le pied… « Je sais garder un secret vous savez. Je ne suis pas tenu par le secret médical mais je vous fais la promesse d’un patient tenait énormément à garder sa cheville intact. » lui dit-il en posant les yeux sur son pied qu’elle tenait toujours…