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Not love but I need something else. Ft Joaquin

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MessageSujet: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyMar 15 Jan - 22:07





Aujourd’hui, c’était une journée particulièrement calme. Les cours à la fac étaient… tout aussi chiants que si j’étais allé rendre visite à ma mère. Hors autant dire que ça volait bas pour que je pense de la sorte. Mais pour le moment j’évitais de trop penser à ma mère. Fallait dire aussi qu’avec le retour de Kaien dans le coin, je n’arrêtais pas d’y penser… Le passé refaisait surface, ça m’énervait, j’avais envie d’hurler et de crier rien que de savoir tout ça … Non pas que je détestais Kaïen, au contraire, mais je n’avais pas fait le deuil de tout ce qui s’était passé au Cap Vert… Si seulement, je pouvais changer mon passé, peut-être que je l’aurai fait, j’aurai peut-être évité les morts de tout le monde. Du moins, peut être que celui de ma sœur. Etais-je si égoïste de penser de la sorte ? Elle me manquait tellement… que je ne pouvais que l’être… Soupirant faiblement, il me tardait que l’heure se finisse, j’avais envie de partir vite aussi loin que possible de Tomoe. Non pas que je le détestais, mais il était en train de me tuer à petit feu lui aussi… J’en pouvais vraiment plus. Il me harcelait, oui c’était le terme, il en venait à m’étouffer, tout cela pour avoir un foutu rendez-vous… Mais moi dans tout ça on ne me demandait pas mon avis ? Bien sûr que non… Mais au fond, ça ne me déplaisait pas tant que cela, j’étais surement masochiste, ou alors c’est parce que je l’appréciais plus que ce que j’avais prévu… J’étais surement bête, mon cœur avait surement eu raison de moi pour le coup… Fermant brièvement les yeux, j’écoutais le professeur parler avant de gribouiller sur ma feuille ne sachant pas quoi faire. Le bla, bla trop intense du prof me rendait folle. Regardant autour de moi, je tombais sur Tomoe, il avait l’air concentré sur sa feuille, il dessinait ? Lui aussi ? Du coup j’arrêtais de gribouiller ma feuille. Je ne voulais pas faire les mêmes choses que lui, et puis quoi encore ?! Rah j’étais totalement perdu pour le coup… Une foi le cours fini, je pris rapidement mes affaires les balançant dans mon sac comme s’il s’agissait de chaussette avant de partir en courant de la classe. Vite ! Je devais courir jusqu’au métro le plus proche avant qu’il ne me tombe dessus… Ne prenant même pas le temps de respirer, je cherchais vite, comment faire pour arriver plus vite dans le métro. Je pris un détour, ou plutôt un raccourci avant de manquer de tomber. Je ne cherchais même pas à m’arrêter, je traçais ma route aussi vite que je le pouvais avant d’entrer dans une rame de métro. Mouhahaha. Tirant la langue à Tomoe qui me coursait depuis le début, je lui fis un gentil signe de la main, avant de crever sur un banc du métro. Dieu j’avais couru à m’arracher les poumons. Le temps passant assez vite, je me retrouvais assez vite dans les quartiers de Chelsea là où vivait alors mon meilleur ami, Joaquin. Je le connaissais depuis maintenant deux ans et autant dire que tout était parfait entre lui et moi. C’était un bon ami, sur qui je pouvais compter. Le seul qui savait que j’étais une espionne. Avec lui je pouvais tout dire… absolument tout. Je savais qu’il avait fini le boulot il y a à peu près une heure. Petite surprise de rigueur, une fois dehors je filais en toute hâte chez lui. Même pas besoin de sonner en bas, quelqu’un sortait de l’immeuble. Je me hissais dedans avant de prendre les escaliers. Hop hop, je montais chez lui avant de frapper à la porte. Avant qu’il ne m’ouvre. J’aimais voir sa tête surprise de me voir là. Lui claquant un bisou sur la joue, j’entrais comme si j’étais chez moi, avant que l’on ne se mette à discuter de notre journée. J’aimais bien parler avec lui, je savais que si j’avais besoin de parler je pouvais compter sur lui… Quelques heures plus tard, on se retrouvait au lit, passant alors un bon moment avant de nous retrouver dans le noir, nus comme des vers sous le drap qui nous couvrait. Allongée sur le dos, fixant le plafond, je soupirais lentement. « Dis, tu crois qu’il y a une vie après la mort toi ? » demandai-je doucement en baillant faiblement. Riant doucement de ma question puérile, je me tapais le front. « Pardon, question complètement conne, je l’avoue… » soufflai-je en m’enroulant un peu dans la couverture.
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyJeu 24 Jan - 19:31

Joaquin avait des journées relativement calmes en ce moment. Cela n’était pas négligeable vu la quantité de travail qu’il avait fournie avant le break d’hiver. Il avait beau beaucoup aimer son travail – et n’avoir rien de passionnant ni personne qui l’attendait dans son désespérément vide appartement - il n’en appréciait pas moins ses moments de repos qui étaient selon lui beaucoup trop rares. Parallèlement, il avait une vie privée bien chargée. En fait, l’un ne pouvait pas aller avec l’autre, quand il avait beaucoup de boulot, il ne se passait rien dans sa vie mais en revanche, quand il n’avait rien à faire quasiment, de nombreuses choses occupaient ses pensées. Et en ce moment donc, il y avait du nouveau dans sa vie. Il avait tout d’abord retrouvé Sweva, une amie d’enfance – la meilleure amie de sa petite sœur plus précisément – qu’il n’avait pas revu depuis cinq ou six ans. Il l’avait toujours beaucoup appréciée et il s’était passé des choses qui avaient fait qu’il n’avait pas cessé de penser à elle depuis la dernière fois où il l’avait vu. Quelque part, il se sentait responsable de la jeune femme comme il aurait pu se sentir responsable de sa petite sœur. Elles avaient le même âge et Clara aurait tout aussi bien pu se retrouver à la place de Sweva. Il était heureux de la retrouver et depuis qu’il l’avait revue, une vague de nostalgie l’avait envahi. Avec elle, il retrouvait le Pérou qui lui manquait tant et ça lui faisait du bien. A côté, et sur une note beaucoup moins légère, il était confronté à un problème avec une de ses amies, Rose. La jeune femme et lui étaient pareils, vraiment. Ils avaient la même vision de la vie et ils tombaient d’accord sur presque tout. Ils s’entendaient d’ailleurs si bien qu’il leur était plusieurs fois arrivé de coucher ensemble, ce qui n’avait fait que prouver qu’ils s’entendaient tout aussi bien au lit. Cette relation était une relation que chérissait le jeune homme, ils ne se prenaient pas la tête et c’était tout ce dont il avait besoin. Enfin, jusqu’à peu en fait. La jolie blonde lui avait appris une nouvelle qui l’avait bouleversé et il n’avait pas cessé d’y penser depuis. Elle était enceinte. Joaquin avait mis une femme enceinte, une femme avec qui il n’avait aucun projet d’avenir et qu’il aimait comme une amie, qu’il ne verrait jamais comme quelque chose de plus qu’une amie. Et il était coincé. Il n’était pas contre l’avortement mais il n’avait pas osé lui demander de le faire tant qu’il ne savait pas quelle était la position de la jeune femme sur la question. Si elle voulait le garder, il assumerait les conséquences de ses actes et l’aiderait pour tout ce dont elle aurait besoin. Mais il ne se sentait pas prêt à devenir père et pour être honnête, cela lui faisait un peu peur. C’est perdu dans ses pensées qu’on sonna à sa porte. Il afficha un air surpris en constatant qui venait lui rendre visite. Il s’agissait de Chizu, sa meilleure amie. C’était sans aucun doute la relation qui comptait le plus pour le jeune homme à ce jour. Avec elle non plus rien n’était compliqué. Tout était facile, agréable. Ils se comprenaient tellement bien et il n’avait pas peur de lui parler. C’était la seule à qui il acceptait de se confier d’ailleurs et en échange il l’écoutait et la conseillait comme il le pouvait. Et bien souvent, leurs discussions se finissaient au lit. Là encore, il n’y avait aucune ambiguïté. C’était comme ça que leur relation avait commencé : un bar, plusieurs verres, une nuit agitée. Puis ils s’étaient mis à parler, en faisant une tradition. De fil en aiguille, ils étaient devenus amis et si on lui en avait donné l’occasion, Joaquin n’aurait absolument rien changé à leur relation. Ce soir n’échappait pas à la coutume. Ils étaient à présent allongés dans le noir, sur le lit du péruvien. Il était de nouveau perdu dans ses pensées, les yeux fermés. « Dis, tu crois qu’il y a une vie après la mort toi ? » La jeune femme brisa le silence, le forçant à rouvrir les yeux et à tourner la tête vers elle. Il affichait un air décontenancé qu’elle ne pouvait sans doute pas voir. Il ne savait pas si elle s’attendait à ce qu’il lui réponde et pour le coup il n’avait aucune réponse à lui donner. « Je n’y ai jamais vraiment réfléchi, pour tout t’avouer. » Et à vrai dire, il avait d’autres choses en tête pour penser à un sujet aussi important. « Pardon, question complètement conne, je l’avoue… » Il échappa un rire et tenta immédiatement de la rassurer. « Mais non, il n’y a pas de mal à parler de ce qui te passes par la tête. Je suis là pour ça d’ailleurs. Il se passe quelque chose ? » finit-il par demander légèrement inquiet pendant que lui aussi pas mal de choses lui passaient par la tête dont il voulait absolument parler avec sa meilleure amie.

Pardon c'est nul et ça fait pas avancer x)


Dernière édition par Joaquin Velazquez le Ven 15 Mar - 23:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyVen 25 Jan - 12:36



Joaquin

&

Chizuru




Dans la vie, il y avait peu de chose qui pouvait me faire plaisir. Mais ce que j’aimais par-dessus tout c’était passer du temps avec mes meilleurs amis. Et Joaquin en faisait partie, puisque cela faisait déjà deux ans que nous nous connaissions. C’était la personne avec qui j’étais surement le plus proche dans toute ma vie après ma sœur. D’habitude, moi qui aimais rester distante envers les gens, là, je ne l’étais pas, j’avais craqué ce fameux soir lors de notre rencontre et depuis nous nous étions bien plus rapprochés. Outre le fait que nous couchions de temps en temps ensemble, il n’y avait jamais eu rien de plus. Du moins pas de sentiments équivoque qui pouvait gêner la relation. Je ne m’étais d’ailleurs jamais réellement poser de question, pour moi c’était juste mon meilleur ami et aussi un confident. Ni plus ni moins. Un jour, je savais parfaitement que nous cesserions l’extra que nous consumions au lit de temps en temps. Une fois d’ailleurs, celui-ci consumé, je ne tardais pas, une fois bien enroulait dans le drap à poser une question totalement stupide à savoir s’il pensait qu’il y avait une vie après la mort. « Je n’y ai jamais vraiment réfléchi, pour tout t’avouer. » Il n’y avait que moi pour penser à des choses pareilles en même temps. Qui pouvait prendre de son temps pour se demander ce qu’il y avait après la mort ? Je me demandais bien. Je n’avais pas réellement peur de la mort en elle-même je l’avais même frôlé d’innombrable fois en moins d’un an lorsque j’étais en terminal, alors tout cela ne me faisait plus peur. Non, tout ce que je me demandais c’était toujours vis-à-vis d’Amane et de personne d’autre… Est-ce que les autres aussi sont quelques parts ailleurs ? Tous ceux qui sont mort cette année-là de notre classe ? « Mais non, il n’y a pas de mal à parler de ce qui te passes par la tête. Je suis là pour ça d’ailleurs. Il se passe quelque chose ? » Soupirant faiblement, je fermais lentement les yeux avant d’enfouir mon visage dans le coussin. Il était là c’est vrai, il m’écoutait parler, et il savait pas mal de chose de ma vie, comme par exemple le fait que j’étais une espionne en plus de mes études. Depuis j’avais d’ailleurs lâché mon boulot de vendeuse et autres petits boulots que je cumulais depuis que j’avais mis les pieds sur le territoire Américain. La couverture jusqu’au nez, je restais longuement silencieuse avant de m’allonger sur le dos en faisant l’étoile de mer posant mon bras au-dessus de sa tête pour ne pas le gêner, ma jambe elle se posant par-dessus les siennes. « Je me suis toujours demandée si ma sœur était quelque part depuis sa mort… Je veux dire… Est-ce qu’elle peut nous voir, est-ce qu’elle vit au Paradis ou un truc du genre… » Marmonnai-je doucement en pensant à Amane. C’était surement la première fois que je parlais d’elle à quelqu’un. Même Salem et Zita ne savaient pas que j’avais eu une sœur jumelle. Peut-être avaient-elles vu que j’avais une sorte de double personnalité, mais ne savaient rien à ce sujet. J’évitais fortement d’en parler. Pourquoi ? Car je passerai surement pour une folle. Moi Chizu la fille garçon manqué qui aimait trainasser en jogging et pull alors qu’Amane elle, avait toujours été coquette et très lolita. Je tenais ça d’elle, lorsque je me faisais belle ce n’était pas pour moi mais pour elle, comme si elle était en moi. Le fait que je prenne des décisions vis-à-vis de son avis était pire, comme si elle était vivante à mes côtés me susurrant son avis à tout bout de champ. Fermant les yeux, un faible sourire se logea alors sur mon visage. « J’avais une sœur jumelle, elle est morte a dix-sept ans, percutée par une voiture… » Ajoutai-je doucement d’une petite voix, pour l’informer de comment elle était morte. Je doutais que cela lui fasse plaisir d’apprendre la cause de la mort, mais je préférais le lui annoncer. « T’as des frères et sœurs toi ? » demandai-je en tournant le visage vers lui, tout à coup curieuse de savoir s’il avait une petite famille ou pas.
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyVen 15 Fév - 16:23

Joaquin était toujours là dès que Chizu en avait besoin, et elle était là quand il en avait besoin également. Tout avait toujours été facile et simple entre eux, il chérissait leur amitié. Elle était l’une des seules personnes à qui il se confiait autant, à qui il n’avait pas peur de parler. L’une des seules personnes aussi à qu’il s’autorisait à s’attacher parce qu’il savait qu’elle ne lui ferait pas de mal. Le péruvien n’était pas du genre à se livrer. Il avait du mal à parler de lui et de ce qu’il ressentait, c’était sa façon de se protéger. Du coup, il écoutait beaucoup les personnes qui l’entouraient et ses amis appréciaient cette qualité parce qu’il ne jugeait pas et donnait de bons conseils. Il avait toujours la solution à tout, le bon regard, distant et objectif, sur les choses. Et puis il se souciait sincèrement de la vie de ces personnes, il aimait être tenu au courant de ce qui se passait dans leurs vies pour savoir quoi faire et les aider au mieux. Là, encore, il était indéniable que Chizu faisait partie de ces personnes. Comme à leur habitude, les deux jeunes gens s’étaient retrouvés chez Joaquin et ils étaient à présent allongés dans son lit, à parler. C’était presque devenu un rituel. « Je me suis toujours demandée si ma sœur était quelque part depuis sa mort… Je veux dire… Est-ce qu’elle peut nous voir, est-ce qu’elle vit au Paradis ou un truc du genre… » La jeune femme avait engagé une conversation assez singulière. Le sujet qu’elle avait lancé, ce n’était pas quelque chose qui meublait les conversations de tous les jours c’était plus fait pour les grands débats philosophiques ou les questions qu’on se posait dans les grands moments de déprime. Parce que la mort était un sujet déprimant pour le péruvien, il l’avait côtoyée une fois et cela lui avait suffi. Il n’était pas prêt à revivre une telle expérience. Joaquin se tourna et s’appuya sur son coude, histoire de faire face à son amie dont il distinguait à peine le visage. « C’est normal de se poser ce genre de questions. » Lui-même s’était demandé ce qu’était devenu Paolo après sa mort. Il pensait souvent à lui et se posait tout un tas de questions sur ce qu’il faisait, où il était. Il aimait croire qu’il se sentait bien, mieux peut-être. C’était ce qu’on disait aux personnes endeuillées pour les réconforter et cela lui faisait du bien d’y croire, alors pourquoi chercher d’autres réponses ? « On a surement dû te le dire des centaines de fois mais je suis convaincu qu’elle te voit oui. Et qu’elle veille sur toi en permanence. » Il croyait en une vie après la mort parce que c’était ce qu’on lui avait toujours dit. Et c’était beaucoup plus rassurant de savoir ça. Toute réflexion existentielle mise à part, c’était la première fois que Chizu lui parlait de sa sœur qui était morte. Il ne savait même pas qu’il avait eu une sœur, elle était toujours restée très secrète sur sa famille. Tout comme lui en fait, il ne parlait que très peu de sa famille. Ils lui manquaient et en parler le rendait nostalgique, triste. « J’avais une sœur jumelle, elle est morte a dix-sept ans, percutée par une voiture… » Il eut envie de lui attraper la main dès qu’elle lui annonça. Perdre une sœur ne devait pas être facile, mais une sœur jumelle… Il ne lui aurait rien demandé si elle ne lui avait pas dit, il se doutait bien que ça ne devait pas être évident d’en parler. « Je suis désolé. Pour ta sœur. Je sais que rien de ce que je pourrais dire ou faire ne la ramènera mais si je peux faire quelque chose, dis-le-moi. » Il ne pouvait pas dire grand-chose de plus, les mots ne pouvaient qu’apaiser, pas effacer la douleur ou ramener à la vie. Et encore, Joaquin trouvait qu’ils étaient souvent bien peu efficaces. La jeune femme se tourna ensuite vers lui. Ils se faisaient face à présent. « T’as des frères et sœurs toi ? » Ah oui, évidemment, ça allait être à son tour de se livrer. Il n’aimait pas cet exercice, il s’en était très bien tiré à ne parler à personne de lui pendant les deux dernières années. « Deux sœurs. » Il sourit en repensant à Maria et Clara. Maria était plus âgée que lui et Clara plus petite. Elles avaient toujours pris plaisir à se liguer contre lui mais ils étaient tous les trois très proches et s’aimaient beaucoup. Joaquin avait de moins en moins de nouvelles d’elles mais il pensait à elle tous les jours. « Elles me manquent beaucoup. »


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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyLun 18 Fév - 12:00



Joaquin

&

Chizuru




« C’est normal de se poser ce genre de questions. » me pinçant les lèvres, je me demandais si pour lui, je n’étais pas qu’une gamine. Après tout il était bien plus âgé que moi… bon ok, pas non plus d’une dizaine d’année, mais je n’avais que vingt et un an et lui vingt-sept ça faisait une petite différence, parfois… « On a surement dû te le dire des centaines de fois mais je suis convaincu qu’elle te voit oui. Et qu’elle veille sur toi en permanence. » Souriant faiblement, je secouais faiblement la tête. Il ne se doutait pas une seule seconde, que peu de gens savaient que j’avais eu une jumelle… Personne pratiquement, en fait il n’y avait que lui et Kaïen qui le savaient… soit deux personnes… Alor autant dire que ça limitait le champ de connaissance et de faite que les gens puissent alors savoir que j’avais eu une sœur… J’évitais amplement de le dire de toute façon. Soupirant faiblement, je levais ma main en l’air comme pour toucher le plafond avant de sourire. « Personne ne le sait. Tu es le seul avec un ancien ami du lycée à savoir que j’avais une sœur… C’est compliqué… On n’a pas grandi ensemble on a été séparé à la naissance… » soufflai-je doucement en repensant alors à ma mère… Qui n’était pas ma mère mais ma tante en vrai. « Je suis désolé. Pour ta sœur. Je sais que rien de ce que je pourrais dire ou faire ne la ramènera mais si je peux faire quelque chose, dis-le-moi. » Inspirant profondément, je me mordis la langue pour ne pas pleurer. Non je mettais un point d’honneur sur ça. Je ne voulais pas pleurer, je ne le voulais plus. J’avais bien trop pleuré depuis sa mort et je savais que pleurer ça ne servait à rien. C’était juste perdre face à son cœur. Hors je ne voulais plus perdre face à un simple organe qui me composait. Plissant le nez, je m’avançais vers lui pour déposer un baiser sur sa joue et revenir à ma place le sourire aux lèvres. « C’est pour ça que t’es mon meilleur ami… avec toi, tout est si simple… Merci d’être là pour moi… » murmurai-je comme si quelqu’un était là pour nous espionner alors que pas du tout, nous étions bien seuls. M’allongeant sur le dos, j’en vins alors à lui demander si pour sa part, il avait lui aussi des frères et des sœurs. Bien évidemment pas pour qu’il me parle de lui, mais plus pour savoir s’il était fils unique ou pas. Je ne le forçais en aucun cas à me parler et il le savait parfaitement… « Deux sœurs. » Souriant doucement, je tournais le visage vers lui pour le regarder dans la pénombre de la pièce. Ce n’était pas toujours facile de parler de soi, je le savais que trop bien… « Elles me manquent beaucoup. » Souriant faiblement, je me pinçais les lèvres avant de me tourner pour m’allonger sur le ventre et enfouir ma tête dans le coussin. Il n’avait pas l’air de les avoir perdus, juste de vue, contrairement à moi. Mais ça devait tout de même être dur pour lui de vivre assez loin de ses sœurs. Enfin, s’il vivait loin d’elles bien évidement, ce que je ne pouvais pas savoir. Soupirant faiblement, je laissais le silence s’installer quelques instants avant de me redresser sur mes coudes et fixer le mur en face de moi. « Ce n’est pas trop chiant d’être le seul garçon ? Deux sœurs, ça devaient pas être la joie tous les jours non ? » demandai-je doucement en riant faiblement. C’est vrai que nous autres les filles, on pouvait se montrer particulièrement horrible quand on s’y mettait… Préférant tout de même changer de sujet, je tournais le regard vers lui tirant mes cheveux en arrière avant de baisser le regard. Je connaissais Joaquin depuis tellement de temps, j’étais tellement proche de lui, être avec lui était devenu naturel, quand je n’allais pas bien c’était vers lui que je me tournais. Il savait être là pour moi et m’écouter surtout. C’était vraiment… Un garçon sur qui l’on pouvait compter ! « Sinon… Quoi de neuf depuis le temps ? Je suis venue un peu à l’improviste j’espère que tu n’avais rien de prévu ? »
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyJeu 7 Mar - 19:22

Comme toujours, Chizu et Joaquin s’étaient engagés sur la voie des confidences. C’était extraordinaire de constater qu’après tout ce temps, toutes ces soirées à parler ils aient encore autant de choses à se dire. Leur secret était peut-être qu’ils ne se disaient pas tout, gardant une part de mystère pour plus tard, ce n’était pas bon de se dévoiler trop vite de toute façon, en tout cas c’était ce que le péruvien pensait. Son amie devait penser la même chose que lui étant donné qu’il n’avait jusqu’ici jamais su qu’elle avait eu une sœur jumelle et que celle-ci était décédée qui plus est. Il n’avait pas de jumeau mais il se doutait quand même que c’était quelque chose d’en avoir. Il entendait toutes ces histoires sur le lien spécial qui unissait deux jumeaux. Mais bon, si elle n’avait pas eu envie de lui en parler, il le respectait tout à fait. Il n’aimait pas brusquer les choses avec les gens, il les laisser parler quand ils étaient prêts. « Personne ne le sait. Tu es le seul avec un ancien ami du lycée à savoir que j’avais une sœur… C’est compliqué… On n’a pas grandi ensemble on a été séparé à la naissance… » Si elle n’en avait parlé à personne, cela expliquait d’autant plus qu’elle ne lui en ait pas parlé plus tôt. En fait, cela devait lui faire beaucoup de mal d’en parler, il avait lui-même du mal à parler de ses sœurs sans être triste alors qu’elles étaient encore en vie. « Oh… » souffla-t-il tout en se tournant vers elle, un air inquiet sur le visage. Il n’était pas sur de savoir quoi dire. Ou comment le dire plutôt. Bien sûr il était curieux d’en savoir plus, ce n’était pas banal comme histoire. Mais il ne voulait pas la brusquer, toujours pas, ni la blesser en faisant remonter encore plus de souvenirs douloureux à la surface. Il savait cela dit que parler pouvait aider à aller mieux… Oui, enfin, il n’avait jamais essayé pour lui mais il avait entendu que ça fonctionnait, alors… « Tu… Tu veux en parler ? » Il déglutit difficilement, pas vraiment sûr qu’il aurait dû se permettre ça. « Enfin, non, je sais pas c’est peut-être une mauvaise idée. Tu m’en parleras quand tu seras prête, je n’aime pas forcer la main. » Il n’avait pas cessé de la regarder. Il la sentait mal et il eut envie de la prendre dans ses bras pour la consoler mais il savait qu’elle n’allait pas pleurer et qu’elle n’avait pas besoin de ça. D’ailleurs, une fois qu’il eut dit qu’il était désolé, ce fut elle qui se rapprocha de lui pour venir déposer un baiser sur sa joue. « C’est pour ça que t’es mon meilleur ami… avec toi, tout est si simple… Merci d’être là pour moi… » Le jeune homme sourit puis s’empara de la main de sa meilleure amie avant de la serrer, montrant par ce simple geste qu’il serait toujours là pour elle et qui ne la lâcherait jamais. « C’est normal tu sais, et ce sera toujours le cas. » Oui, bon, ça pouvait paraitre un peu cliché mais il le pensait et elle devait absolument savoir ça. Il ne voulait pas qu’elle puisse douter de lui. Ce fut ensuite à son tour de parler de lui. Forcément, oui, ça allait toujours dans les deux sens avec eux, chacun avait son temps de parole. Chizu lui demanda s’il avait des frères et sœurs et il se mit donc à lui raconter une nouvelle part de sa vie dont il ne lui avait pas parlé encore. « Ce n’est pas trop chiant d’être le seul garçon ? Deux sœurs, ça devaient pas être la joie tous les jours non ? » Joaquin se mit à rire. Bien sûr, être le seul garçon n’avait pas été facile tous les jours avec ses deux sœurs qui ne s’étaient pas privées pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Mais il n’aurait changé sa place et sa famille pour rien au monde, il n’aurait pas été le même sans elles. « C’était… une expérience à vivre je suppose. Ca forge le caractère quoi ! » dit-il sur un ton léger. « Non vraiment, je ne les échangerais pour rien au monde. Puis il y avait tellement d’enfants dans mon quartier qu’on était un peu tous des frères et sœurs, tu vois. Je n’ai pas totalement été traumatisé ! » Ils arrêtèrent ensuite de parler de leur famille et un court silence s’installa. Un silence très apaisant. « Sinon… Quoi de neuf depuis le temps ? Je suis venue un peu à l’improviste j’espère que tu n’avais rien de prévu ? » Joaquin soupira. « Tu ne me déranges jamais voyons. Si j’avais été occupé je t’aurais laissé moisir sur le palier de toute façon… » Il se mit à rire à nouveau, il se sentait quand même mieux là. « Plus sérieusement, si tu n’étais pas venue je serais allé te voir. Je voulais te parler de quelque chose… » Il s’était passé des choses dans sa vie depuis qu’ils s’étaient vus pour la dernière fois. Il y avait toute cette histoire avec Rose qui le faisait cogiter et qui lui faisait très peur et il avait vraiment besoin d’en parler à sa meilleure amie pour y voir plus clair.


Dernière édition par Joaquin Velazquez le Ven 15 Mar - 23:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptySam 9 Mar - 9:54



Joaquin

&

Chizuru




« Oh… » Parler de ma sœur avait toujours été difficile. Elle était une part de moi, elle était ce qui m’était le plus cher au monde. Le fait de me l’avoir enlevé, fut le pire scénario de toute ma vie. J’aurai préféré mourir à sa place, c’est sûr. Elle pleine de joie de vivre. Féminine à souhait… Tout le contraire de moi. « Tu… Tu veux en parler ? » Inspirant profondément, je fermais les yeux quelques secondes. « Enfin, non, je sais pas c’est peut-être une mauvaise idée. Tu m’en parleras quand tu seras prête, je n’aime pas forcer la main. » Soupirant faiblement, je me redressais faiblement avant de me pincer les lèvres. Ce n’était pas dur de parler de ma mère et de la séparation… Du moins contrairement à la mort d’Amane… C‘était loin d’être difficile. « Ne t’inquiète pas… Ma mère a aussi une jumelle… Elles vivaient sur Kushiro l’île d’Hokkaido au nord du Japon et en fait, elles ont voulu quitter le pays pour faire leur boulot. Mais avant ça, elles se sont débrouillées pour tomber enceinte. Ma mère a été la première à être enceinte, sa sœur a suivi quelques mois après. Du coup elles sont parties direction Afrique du sud pour bosser. Ma mère est archéologue tandis que sa sœur est artiste… Bref, une fois sur le Cap vert, elles ont vécus leur grossesse ensemble mais… ma mère au septième mois, a perdu son enfant… Elle a été… anéantit. A tel point qu’elle en était terriblement dépressive… Sa sœur attendant des jumelles a décidé, de lui en donner une… Le seul hic, c’est qu’une fois née, ma mère a tellement eu peur que sa sœur ne me vole qu’elle a coupé les ponts avec elle… Je n’ai jamais su que j’avais une jumelle avant mes dix ans… ou ma sœur est venue me voir a l’encontre de nos mères car elle, elle avait toujours été au courant. On l’a caché à ma mère… Enfin bref, jusqu’à la mort de ma sœur elle n’était pas au courant… » Marmonnai-je doucement. Je revoyais encore sa tête quand je lui avais annoncé que ma sœur était morte… La tête qu’elle avait faite… Va au diable… Sentant sa main s’emparer de la mienne, je la serrais doucement avant de tourner le regard vers lui. Mon meilleur ami… « C’est normal tu sais, et ce sera toujours le cas. » Serrant doucement sa main, je souriais franchement rien qu’au contact de sa main. C’était plaisant d’avoir un ami sur qui compter. Oui très plaisant même. Joa’ était important pour moi. Même s’il ne savait pas réellement mon passé, et qu’il savait bizarrement que j’étais espionne… Oui il était important. Avec lui c'était’ facile de parler, c’était facile de pouvoir se confier. La preuve, je n’avais jamais parlé de ma sœur depuis que j’étais en Amérique, et il était le premier à en entendre parler… « T’es un ange ! Tu le sais ça ? » demandai-je en souriant encore plus. Par la suite, je lui demandais donc s’il avait des frères et sœurs. J’appris qu’il avait donc des sœurs, je ne pus m’empêcher de lui demander si ce n’était pas trop dur de vivre qu’avec des femmes. « C’était… une expérience à vivre je suppose. Ca forge le caractère quoi ! » Surement… ça avait dû le lui forger, mais je trouvais ça mieux que de vivre dans un monde où il n’y avait que des hommes… Il aurait pu devenir terriblement macho et être imbuvable comme homme. « Non vraiment, je ne les échangerais pour rien au monde. Puis il y avait tellement d’enfants dans mon quartier qu’on était un peu tous des frères et sœurs, tu vois. Je n’ai pas totalement été traumatisé ! » Souriant faiblement j’hochais la tête pour dire que j’avais compris. Grandir entouré de gens, entouré d’enfant de son âge ou même plus âgé… J’aurai aimé, m’amuser, pouvoir profiter, et ne pas grandir seule assez coupé du monde. « Ahaha ! A t’entendre parler on dirait que, vivre avec des femmes c’est pas si facile que ça… Mais je suis sûre que vivre entourée d’homme c’est un peu la même… » soufflai-je en me pinçant les lèvres. Je n’aurai pas aimé vivre entourée d’homme pour ma part. Le silence s’installant entre nous, un silence apaisant et pas dérangeant du tout, j’en vins rapidement à lui demander alors ce qu’il y avait de neuf dans sa vie, et si bien sur, je ne le dérangeais pas, puisque j’étais venue à l’improviste… « Tu ne me déranges jamais voyons. Si j’avais été occupé je t’aurais laissé moisir sur le palier de toute façon… » Carrément ? Me laisser moisir sur le palier. Elle était bonne celle-là tien ! « Plus sérieusement, si tu n’étais pas venue je serais allé te voir. Je voulais te parler de quelque chose… » Fronçant les sourcils en l’entendant dire cela, je me redressais faiblement pour le voir. Si Joa’ avait besoin de me parler et de me dire quelque chose, c’est qu’il y avait un truc qui n’allait pas. Quoi ? Je me le demandais. J’espérais cependant que ça ne soit rien de grave. Je n’avais jamais aimé le voir dans cet état. C’était normal, je présume. Quand on tient à une personne il est rare que l’on supporte de la voir mal en point. En plus je venais ici chez lui, me plaindre comme s’il n’y avait que moi qui avait des soucis, alors que lui aussi en avait. Je me trouvais égoïste pour le coup. Vraiment égoïste oui. Me rapprochant de lui, je collais mon corps contre le sien avant de poser mon menton sur son épaule. Je n’avais aucun souci de pudeur vis-à-vis de lui. Depuis le temps… « Qu’est-ce qui se passe Joaquin ? Allez dis-moi tout, je suis là pour ça. » soufflai-je en caressant doucement sa chevelure blonde.
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptySam 16 Mar - 13:59

Joaquin écouta attentivement Chizu tandis qu’elle lui racontait une partie de son histoire qu’il ne connaissait pas encore et qu’apparemment très peu de gens connaissaient. Quelque part il était flatté qu’elle le choisisse lui parmi toutes ses connaissances pour en parler. Il se sentait comme spécial et surtout elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui et elle avait raison. C’était vraiment une marque d’amitié, même plus, cela prouvait que leur relation était forte et qu’ils s’étaient bien trouvés. Joaquin ne l’aurait jamais laissé tomber de toute façon, il avait appris à l’aimer et il avait besoin d’elle dans sa vie aujourd’hui. Sans elle, ce ne serait plus pareil, il aurait vraiment quelque chose de moins et il savait que cela lui pèserait. C’était pour ça aussi qu’il se montrait toujours là pour elle, toujours à l’écoute, pas seulement parce qu’il aimait écouter les gens et les aider. Il ne voulait pas qu’elle pense perdre son temps avec lui et qu’il n’était pas un vrai ami. Il ne voulait pas la faire fuir. Chizu lui expliqua donc ce qui s’était passé avec cette sœur jumelle qui lui avait été enlevée à la naissance. Elle lui parla également de sa mère qui n’était apparemment pas sa vraie mère, ainsi que de sa tante qui était en réalité sa mère. Tout ceci était assez… waow quand même. Et il se trouva bien bête à ne pas savoir quoi répondre tout de suite. Il imaginait à quel point elle pouvait souffrir de tout ça même s’il ne pouvait pas exactement mesurer sa douleur étant donné qu’il n’avait jamais rien connu de semblable. Mais il n’était pas stupide et il avait un cœur alors il pouvait bien imaginer. Il se mit alors à serrer la main de son amie un peu plus fort avant de prendre la parole. « Je suis vraiment désolé pour ta sœur, pour ta mère, ta tante ou… enfin tu vois… Ça n’a pas dû être facile pour toi tous les jours et pourtant tu es là, tu es incroyablement forte tu sais. Je t’admire pour ça. » Il ne savait pas s’il aurait été capable de tout ça, de pouvoir en parler si librement comme ça si la même chose lui était arrivée. « Puis merci de me l’avoir dit… D’avoir jugé que j’étais suffisamment digne de confiance pour m’en parler. Le fait que tu ne l’aies dit qu’à deux personnes signifie beaucoup pour moi. Donc merci. » Il précisa ensuite à la jeune femme qui serait toujours là pour elle. « T’es un ange ! Tu le sais ça ? » Il était loin d’être un ange en vrai, enfin ce n’était pas non plus un monstre mais il avait quand même des choses à se reprocher. « Je l’entends souvent oui ! Un jour des ailes vont vraiment me pousser dans le dos. Et j’ai déjà l’auréole donc... » Il afficha ensuite un air malicieux et leur conversation reprit une tournure un peu plus légère. Chizu lui posa des questions sur sa famille à lui. Il lui parla donc de ses sœurs. Ce n’était pas tous les jours facile mais il n’aurait changé ça pour rien au monde. Il aimait ses sœurs plus que tout et il n’aurait pas été le même sans elles. « Ahaha ! A t’entendre parler on dirait que, vivre avec des femmes c’est pas si facile que ça… Mais je suis sûre que vivre entourée d’homme c’est un peu la même… » Il s’écarta quelque peu de son amie pour qu’elle puisse voir son air choqué. Il allait lui faire qu’il le prenait personnellement parce qu’il était un homme et il n’y avait pas que la solidarité qui existait. « Vivre entouré d’hommes c’est très bien. Très reposant surtout, pas de bagarre pour des choses futiles, pas de bagarres pour un garçon, sauf s’il y a un gay dans le lot… Franchement tu devrais essayer, c’est beaucoup moins prise de tête que vivre avec que des mecs. Enfin je dis ça comme ça quoi, pas par fierté ou autre. » Après avoir bien vendu la gent masculine, la jeune femme lui demanda comment ça allait en ce moment. Et cette question tombait bien puisqu’il y avait justement quelque chose dont il voulait lui parler. Cela concernait une autre de ses très bonnes amies, Rose, et il avait besoin de parler de ce problème pour y voir plus clair. Après lui avoir annoncé qu’il avait quelque chose à lui dire d’un ton quand même assez grave, Chizu se rapprocha de lui. « Qu’est-ce qui se passe Joaquin ? Allez dis-moi tout, je suis là pour ça. » Il la laissa faire et se racla la gorge avant de prendre la parole. « Je t’ai déjà parlé de Rose, hein ? C’est une autre de mes très bonnes amies et disons qu’il nous ai arrivé plus fois de coucher ensemble. » Il se stoppa un instant, est-ce qu’elle allait le juger ? Il ne l’espérait vraiment. « Eh bien… Apparemment elle est enceinte. Et je ne sais pas du tout quoi faire. » Il était vraiment perdu et il avait vraiment besoin d’aide.
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyMar 26 Mar - 12:19



Joaquin

&

Chizuru




« Je suis vraiment désolé pour ta sœur, pour ta mère, ta tante ou… enfin tu vois… Ça n’a pas dû être facile pour toi tous les jours et pourtant tu es là, tu es incroyablement forte tu sais. Je t’admire pour ça. » souriant faiblement, je restais là, à fixer le plafond, tout en me mordillant les lèvres. J’étais forte ? Peut-être… « Puis merci de me l’avoir dit… D’avoir jugé que j’étais suffisamment digne de confiance pour m’en parler. Le fait que tu ne l’aies dit qu’à deux personnes signifie beaucoup pour moi. Donc merci. » Tournant un vague regard vers lui, je me mis doucement à sourire avant de lui serrer encore plus la main. C’est vrai, je n’aimais pas le dire à beaucoup de monde et j’étais tout de même contente de l’avoir dit à Joaquin. Je savais qu’avec lui je pouvais tout partager. J’avais une immense confiance en lui et je me sentais tellement rassuré avec lui. « Y’a des hauts et des bas… mais faut vivre avec. Faut vivre pour ceux qui sont morts, c’est tout ce qui compte. Je vis pour elle aujourd’hui. Et ne me remercie pas… C’est tout à fait normal à mes yeux de t’en parler… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard tendre et amicale. C’était mon confident, mon ami. Et pour rien au monde, je ne voudrai le perdre. Je ne pus d’ailleurs, pas m’empêcher de lui dire que c’était un ange. Parce que c’était la stricte vérité… « Je l’entends souvent oui ! Un jour des ailes vont vraiment me pousser dans le dos. Et j’ai déjà l’auréole donc... » Relevant le regard au-dessus de sa tête comme si je m’attendais à avoir une auréole, je me mis doucement à rire avant de lui donner un faible coup de pied. Non mais ça allait oui les chevilles ? Il me faisait toujours rire, c’était ce que j’aimais chez lui. Sa façon de me faire rire et sourire… « Jte jure ! Ces hommes ! » soufflai-je pour le taquiner doucement. Puis on se mit à parler de lui de ses sœurs et le fait qu’il avait grandi entouré de femme. Je ne pus m’empêcher de dire que vivre entouré d’homme ne devait pas être facile non plus. Chaque chose avait son point faible de toute façon… « Vivre entouré d’hommes c’est très bien. Très reposant surtout, pas de bagarre pour des choses futiles, pas de bagarres pour un garçon, sauf s’il y a un gay dans le lot… Franchement tu devrais essayer, c’est beaucoup moins prise de tête que vivre avec que des mecs. Enfin je dis ça comme ça quoi, pas par fierté ou autre. » Il avait surement raison, mais pour le moment de vivre avec Salem et Zita ne me dérangeait pas plus que cela. Ça faisait un an que nous partagions le même appartement et il n’y avait jamais eu de souci de la sorte. Pas de bataille inutile ou autre. Au contraire, nous les disputes se centraient en général sur le boulot. Surtout quand je les coachais pour qu’elles se bougent le lard à faire plus de pompes et j’en passe. Après tout être espionne ce n’était pas flâner et attendre que le temps passe. Il fallait s’entrainer et être toujours bien plus forte. « C’est vrai que pas mal de nanas ont tendance à se fighter pour des choses totalement puériles et inutiles… C’est ce qui est le plus flippant surement… » soufflai-je en plissant doucement le nez. Par la suite, je le questionnais, je voulais savoir ce qui n’allait pas, je voyais bien que quelque chose n’allait pas, et je le rassurais en lui annonçant qu’il pouvait me parler et se confier à moi, je n’étais pas là pour le juger mais pour l’aider et le conseiller au mieux. Ce n’était pas le rôle d’une amie ? Pour moi si ça l’était… « Je t’ai déjà parlé de Rose, hein ? C’est une autre de mes très bonnes amies et disons qu’il nous est arrivé plus fois de coucher ensemble. » Fronçant les sourcils, j’essayais de m’en souvenir, et peu à peu ça me revenait. Il m’en avait parlé plusieurs fois même. « Eh bien… Apparemment elle est enceinte. Et je ne sais pas du tout quoi faire. » Manquant de m’étrangler avec ma propre salive, je tournais un vague regard vers lui avant de mordre la langue. Fuck, ça aurait pu être moi en fait. Tomber enceinte comme ça, sans le vouloir ça foutait les jetons ! Fallait l’avouer… Et pour le coup je ne savais pas quoi dire. Il était clair que si j’étais à la place de Rose j’avorterai sur le champ… Mais peut-être qu’elle, elle voulait garder l’enfant ? Mais Joa dans tout cela ? Est-ce qu’elle allait prendre en considération son avis ? C’était compliqué comme situation, je ne pouvais pas l’inciter vers l’un des deux choix… Je devais être pragmatique et neutre dans tout cela… Serrant doucement sa main de la mienne, je me mis à caresser son poignet de mon pouce, comme pour le réconforter en quelque sorte. C’était cela, je le réconfortais à ma manière le temps de trouver quoi dire, quoi faire. Ce n’était pas du tout facile. « Tu sais… Il faut d’abord se poser la question… Est-ce que tu veux un enfant ou pas ? Est-ce que tu es prêt à être papa ? Il faut que tu imagines la chose… Elle t’a dit ce qu’elle comptait faire elle ? Ou pas encore ? Je sais que tu as l’âge d’être papa Joaquin, mais c’est dans la tête… » Ok, ça ne l’aidait surement pas beaucoup tout ça. Roulant des yeux en me trouvant pathétique, je roulais rapidement vers lui avant de m’allonger à moitié sur lui portant mes mains dans ses cheveux pour les caresser longuement. Moi et les cheveux… « Je ne suis pas d’une grande aide… je me sens un peu inutile là… Mais au fond de ton cœur, là, qu’est-ce que tu ressens quand tu penses à Rose et a sa grossesse ? » demandai-je doucement en baissant mon regard vers le sien sans cesser de caresser ses cheveux.
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyMer 3 Avr - 20:49

« Y’a des hauts et des bas… mais faut vivre avec. Faut vivre pour ceux qui sont morts, c’est tout ce qui compte. Je vis pour elle aujourd’hui. Et ne me remercie pas… C’est tout à fait normal à mes yeux de t’en parler… » Joaquin était toujours aussi impressionné par la force de la jeune femme. Elle était tellement forte, tellement courageuse d’en parler comme ça ! Il était admiratif et reconnaissant aussi, en le lui disant et en lui avouant qu’il était la deuxième personne à qui elle en parlait, elle lui prouvait qu’il comptait pour elle et qu’elle lui faisait confiance. Il tenait vraiment à ce qu’elle sache qu’elle pouvait compter sur lui et qu’il pouvait lui parler de tout, il ferait tout pour elle. C’était beau en plus ce qu’elle disait de sa sœur et cela lui faisait penser aux siennes, à Clara et Lucia qui lui manquaient tellement. Il avait vraiment envie de retourner au Pérou du coup. Il n’ajouta rien, jugeant que tout était dit pour le sujet. Puis il n’allait pas faire que se répéter et encore moins remuer le couteau dans la plaie. Le péruvien tenta ensuite de détendre un peu l’atmosphère. L’air était un peu lourd depuis quelques minutes et il fallait que tout cela redescende. Il rebondit donc sur le compliment que venait de lui faire Chizuru, à savoir qu’il était un ange. Comme si. « Jte jure ! Ces hommes ! » Il se mit à rire. Puis s’il avait pu, il aurait ensuite haussé les épaules. Il n’était pas tellement arrogant d’habitude mais il ne se privait jamais de se lancer des fleurs quand il en avait l’occasion. « Pourquoi nier l’évidence ? Cela ne sert à rien, je suis un ange, tu l’as dit toi-même en plus. » Après ça, ils se lancèrent dans un débat : était-ce pire de vivre entouré d’hommes ou de femmes ? Pour en avoir fait l’expérience, à peine traumatisante, Joaquin se savait en mesure d’affirmer que c’était mieux de vivre entouré d’hommes. Il fallait bien se faire de la bonne pub de temps en temps, la solidarité masculine ça existait aussi. « C’est vrai que pas mal de nanas ont tendance à se fighter pour des choses totalement puériles et inutiles… C’est ce qui est le plus flippant surement… » Joaquin ne put s’empêcher de soupirer. Elle avait totalement raison et ça faisait vraiment peur. « Il n’y aurait pas ce genre de soucis avec des hommes. Voilà pourquoi c’est mieux de vivre avec nous. » répondit-il assez fier. Ensuite, il ne savait pas comment c’était arrivé mais la légèreté retombât quelque peu et Joaquin se vit amené à parler de quelque chose qui le tracassait : la grossesse de Rose et sa future paternité. Chizuru était la première personne à qui il en parlait et la seule à qui il pouvait en parler comme ça. La première qui lui était venue à l’esprit en tout cas. « Tu sais… Il faut d’abord se poser la question… Est-ce que tu veux un enfant ou pas ? Est-ce que tu es prêt à être papa ? Il faut que tu imagines la chose… Elle t’a dit ce qu’elle comptait faire elle ? Ou pas encore ? Je sais que tu as l’âge d’être papa Joaquin, mais c’est dans la tête… » Il s’était posé ces questions des centaines de fois depuis que Rose lui avait annoncé la nouvelle. Il n’avait toujours pas vraiment digéré, ce n’était pas possible pour lui. Il ne voulait un enfant qu’avec une femme qu’il aimait, avec qui il voulait partager le restant de ses jours. Et Rose ne rentrait pas vraiment dans cette catégorie, enfin bien sûr il voulait l’avoir à ses côté pour longtemps encore mais simplement en tant qu’amie quoi. « Je crois qu’elle veut le garder. Et je n’ai rien à dire là-dessus c’est son bébé, je ne peux pas la forcer à avorter si elle n’en a pas envie… Je ne sais même pas si j’en ai envie moi-même de toute façon, je suis perdu. J’ai toujours voulu être père mais pas comme ça… » Il se passa une main sur le visage et soupira. Cette situation n’avait aucune issue, il était un peu piégé. Il ne pouvait forcer Rose à rien, et plus il y pensait, plus il voulait voir cet enfant malgré tout. Ça arrivait à de nombreuses personnes ? Plus qu’il ne le croyait sans doute. Mais il ne savait pas comment cela fonctionnait et si cela correspondrait ou au moins se rapprocherait de son idéal. « Je ne suis pas d’une grande aide… je me sens un peu inutile là… Mais au fond de ton cœur, là, qu’est-ce que tu ressens quand tu penses à Rose et a sa grossesse ? » Il tourna la tête vers Chizuru et lui serra la main. « Je pense que je veux voir cet enfant. Je ne sais pas ce que Rose veut mais je pense que je veux qu’elle le garde. De toute façon je ferais comme elle veut et je l’aiderais avec tout ce qu’il faut, je serais là pour elle et l’enfant c’est certain. J’ai juste peur de ne pas être à la hauteur. »
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyLun 8 Avr - 15:00



Joaquin

&

Chizuru




« Pourquoi nier l’évidence ? Cela ne sert à rien, je suis un ange, tu l’as dit toi-même en plus. » Fourrageant ses cheveux en roulant des yeux, je soupirais avant de rire à nouveau. « Petit garnement ! » soufflai-je en souriant franchement pour me moquer de lui. J’aimais bien être de la sorte avec lui. C’était si simple et facile d’être soi-même avec Joaquin… Par la suite, on partit dans le débat, de savoir si c’était mieux de vivre entourée de femmes ou d’hommes, et il en conclu que c’était mieux d’être qu’avec des hommes. Il avait un poil raison tout de même, je devais l’admettre… « Il n’y aurait pas ce genre de soucis avec des hommes. Voilà pourquoi c’est mieux de vivre avec nous. » Lui faisant une grimace, je lui tirais la langue avant de rire doucement. Il avait raison, mais bon, j’aimais vivre avec Zita et Sam, c’était simple, c’était cool, c’était rarement prise de tête. Alors moi ça me convenait tout simplement. Par la suite, revenant sur du sérieux, il m’annonça alors son problème du moment. A savoir la grossesse de Rose, qui portait alors le fœtus de Joaquin. Parce que même si nous parlions d’enfant, il n’en était qu’au stade de fœtus pour le moment. Un tout petit œuf dans le ventre de cette magnifique femme. « Je crois qu’elle veut le garder. Et je n’ai rien à dire là-dessus c’est son bébé, je ne peux pas la forcer à avorter si elle n’en a pas envie… Je ne sais même pas si j’en ai envie moi-même de toute façon, je suis perdu. J’ai toujours voulu être père mais pas comme ça… » C’était peut-être le bébé de cette rose, mais sans Joa, elle n’aurait pas de dit bébé, pourquoi il pensait ainsi ? C’était aussi son bébé avant tout ! Enfin, je le voyais comme ça, même s’il était dans le ventre de cette femme, Joaquin avait tout autant de droit sur l’enfant qu’elle, il ne fallait pas penser de la sorte… C’était mal penser, à mes yeux. « Tu sais Joa’, c’est aussi ton bébé… C’est toi qui le lui a fait, tu as autant de droit sur lui qu’elle… Si tu n’en veux pas elle doit écouter ton avis… Et ne pas être égoïste… je pense que peu de personne veulent des enfants de la sorte… Mais ce qui est fait… est fait… » Marmonnai-je doucement. Il fallait qu’il fasse un choix, qu’il se pose les bonnes questions et qu’il puisse réellement savoir ce qu’il voulait. L’enfant ou pas. Seul lui pouvait répondre à cette question, il devait fouiller au fond de son cœur, et chercher la bonne réponse tout simplement. « Je pense que je veux voir cet enfant. Je ne sais pas ce que Rose veut mais je pense que je veux qu’elle le garde. De toute façon je ferais comme elle veut et je l’aiderais avec tout ce qu’il faut, je serais là pour elle et l’enfant c’est certain. J’ai juste peur de ne pas être à la hauteur. » Inspirant profondément, je fixais alors mon meilleur ami sans rien dire avant de poser ma tête sur son épaule. Il devait y en avoir des choses dans sa tête là… ça ne devait pas être facile du tout même… Même s’il voudrait tout faire pour cette fameuse Rose et pour le bébé, viendrait un moment ou l’un comme l’autre feront leur vies de leur côté et qui sait si l’enfant pour toujours vivre avec ses deux parents et les voir autant que possible. Enfin, je pouvais confirmer que n’avoir qu’un parent ce n’était pas la mort, même si j’avais plus grandi sans parent qu’autre chose… « Tu sais être papa ce n’est pas inné, ça s’apprend et si au début tu fais des gaffes ben rattrape toi aux prochaines fois. Personne n’est parfait… Et puis l’enfant ne t’en tiendra pas compte, il ne s’en souviendra pas si tu oublies de lui changer la couche pendant plusieurs heures, ou si tu le laisses pleurer plus que prévu… » Soufflai-je doucement en lui pinçant doucement la joue. « Au pire, tu sais, il y a des bouquin du genre, comment être un bon père ? et tout ça. Si jamais ça peut t’aider. Je peux même te l’offrir en guise de félicitation pour devenir papa ! » soufflai-je doucement en me redressant tout en frappant dans mes mains pour rendre un peu l’atmosphère plus joyeuse. « Je veux être Tata Chizu ! Et aider ! Si y’a besoin de le garder tu sais ou me trouver ! Et si tu veux faire les boutiques pour le bébé et que t’as besoin d’aide je suis là aussi ! Je suis là pour toi, ne l’oublie jamais d’accord ?! » Demandai-je en plongeant mon regard dans le sien.
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyVen 12 Avr - 22:30

Joaquin avait très vite fini par avouer à Chizuru ce qu’il avait sur le cœur. Ça lui pesait tellement de toute façon qu’il n’avait pas pu attendre trop longtemps avant de lui en parler. Il commença par confier ses peurs à la jeune femme : la peur de mal faire, la peur de ne pas y arriver… Peut-être qu’elles n’étaient pas fondées mais il ne pouvait pas en être sûr pour le moment, et il n’était pas sûre que la jolie brune le sache mieux que lui. Mais pour le moment, il avait surtout besoin d’être rassuré, de savoir qu’il n’était pas seul. Il avait d’autant plus peur que la décision revenait à Rose et qu’il estimait n’avoir aucun pouvoir là-dessus. « Tu sais Joa’, c’est aussi ton bébé… C’est toi qui le lui a fait, tu as autant de droit sur lui qu’elle… Si tu n’en veux pas elle doit écouter ton avis… Et ne pas être égoïste… je pense que peu de personne veulent des enfants de la sorte… Mais ce qui est fait… est fait… » Parler à sa meilleure amie et l’entendre être là pour lui et le conseiller le soulageait déjà beaucoup. Même si leur conversation n’aboutissait pas à de réelle solution, il se sentirait déjà plus léger. « Non, je ne peux la forcer à rien. Je ne veux la forcer à rien, ce n’est pas moi qui doit décider de ça, c’est elle qui le porte… et ce n’est pas n’importe quoi, il s’agit quand même d’un enfant, de la vie d’un enfant… Le mien. » Cela lui faisait toujours bizarre de dire qu’il s’agissait de son enfant mais il voulait montrer son point de vue et se convaincre encore plus qu’il ne pouvait effectivement pas forcer Rose à avorter et qu’il était prêt à élever cet enfant de toute façon. En fait, il refusait qu’elle avorte. « De toute façon je pense de plus en plus que j’ai envie de l’avoir cet enfant, quitte à devoir l’élever seul. » Cela bouleverserait énormément sa vie et son quotidien et bien sûr il n’était pas sûr d’être à la hauteur mais beaucoup de personnes se retrouveraient dans sa situation et ils y arrivaient, alors pourquoi pas lui ? « Tu sais être papa ce n’est pas inné, ça s’apprend et si au début tu fais des gaffes ben rattrape toi aux prochaines fois. Personne n’est parfait… Et puis l’enfant ne t’en tiendra pas compte, il ne s’en souviendra pas si tu oublies de lui changer la couche pendant plusieurs heures, ou si tu le laisses pleurer plus que prévu… » lui répondit ensuite la brune après qu’il lui ait confié sa peur de ne pas y arriver et de tout rater. Il déposa un baiser sur la joue de la jeune femme et avait retrouvé un peu le sourire. Elle trouvait vraiment les bons mots et elle le rassurait vraiment. « Tu as raison… Je devrais arrêter de m’en faire et juste faire comme cela me vient… De toute façon il me reste un peu de temps pour me préparer à l’accueillir mais je serais là pour lui quoiqu’il arrive et je lui donnerais tout ce que je peux. Si d’autres y arrivent, pourquoi pas moi hein ? » Il sentait son cœur se gonfler d’amour et de fierté au fur et à mesure qu’il parlait. Il commençait réellement à l’accepter et s’il avait encore peur, cela lui semblait un peu plus facile. « Au pire, tu sais, il y a des bouquin du genre, comment être un bon père ? et tout ça. Si jamais ça peut t’aider. Je peux même te l’offrir en guise de félicitation pour devenir papa ! » Joaquin se mit à rire. L’atmosphère était un peu moins lourde à présent, c’était vraiment agréable. « Tu devrais m’offrir ça oui ! Ce serait le meilleur des cadeaux que tu puisses me faire d’ailleurs. » Un tel livre lui serait vraiment utile et le rassurerait encore plus quoi. « Je veux être Tata Chizu ! Et aider ! Si y’a besoin de le garder tu sais ou me trouver ! Et si tu veux faire les boutiques pour le bébé et que t’as besoin d’aide je suis là aussi ! Je suis là pour toi, ne l’oublie jamais d’accord ?! » Alors que leurs regards se croisèrent, le péruvien sourit tout en pinçant le bout du nez de la demoiselle. « Je comptais bien sur toi pour m’aider oui ! Je serais tellement perdu sans toi de toute façon… Puis tu es tellement merveilleuse que je veux que mon futur enfant te connaisse et profite de ta… merveillosité ? Ça se dit ? Soit… Tata Chizu ça te va comme un gant ! Et je sais que tu seras toujours là pour moi tout comme je serais toujours là pour toi. Notre amitié est sacrée. »
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MessageSujet: Re: Not love but I need something else. Ft Joaquin Not love but I need something else. Ft Joaquin EmptyDim 14 Avr - 11:10



Joaquin

&

Chizuru




« Non, je ne peux la forcer à rien. Je ne veux la forcer à rien, ce n’est pas moi qui doit décider de ça, c’est elle qui le porte… et ce n’est pas n’importe quoi, il s’agit quand même d’un enfant, de la vie d’un enfant… Le mien. » Soupirant faiblement, la conversation était à présent claire. Il gardait l’enfant, il le voulait, il serait donc papa. Même si l’enfant n’était pas voulu en soit, il serait bientôt un papa. Fraichement papa, même s’il ne vivait pas avec la dite Rose. « De toute façon je pense de plus en plus que j’ai envie de l’avoir cet enfant, quitte à devoir l’élever seul. » Comment ça l’élever seul ? J’espérais tout de même que cette fille l’élèverait aussi ! Et n’allait pas l’abandonner une fois la naissance aboutie ! Je ne supportais pas ce genre d’acte, ça me répugnait pour être plus exacte… « J’espère qu’elle ne va pas l’abandonner à la naissance quand même ! Si elle le garde elle a intérêt à s’en occuper… Je doute que tu l’élèves seul… Et puis au pire si tu as besoin d’aide, tu sais ou me trouver. Je t’aiderai du mieux que je peux, les amis c’est fait pour ça aussi… » soufflai-je doucement en le regardant droit dans les yeux de façon sérieuse. Mais pour le moment il ne devait pas se laisser abattre ! Il serait un bon père et apprendrait sur le mouvement. Ça s’apprenait, ce n’était pas quelque chose d’inné de toute façon. On faisait tous des erreurs de toute façon… « Tu as raison… Je devrais arrêter de m’en faire et juste faire comme cela me vient… De toute façon il me reste un peu de temps pour me préparer à l’accueillir mais je serais là pour lui quoiqu’il arrive et je lui donnerais tout ce que je peux. Si d’autres y arrivent, pourquoi pas moi hein ? » voilà un raisonnement parfait ! Enfin je retrouvais mon petit Joaquin positif ! C’était plaisant à voir ! Tout le monde pouvait devenir parent, et je savais que lui ferait un excellent papa, avec le temps il deviendra parfait même ! « Tu verras, quand il sera là et que tu changeras les couches avec facilité et tout ça, tu me diras, tu avais raison Chizu ! » soufflai-je en lui pinçant faiblement la joue pour le taquiner. Il ne se rendrait même pas compte qu’il était devenu un super bon papa. Par la suite je lui annonçais que je pouvais lui offrir le livre, de comment devenir papa et tout ça. Il y avait tellement de livre portant sur ça d’ailleurs. Je n’aurai pas de mal à en trouver un. « Tu devrais m’offrir ça oui ! Ce serait le meilleur des cadeaux que tu puisses me faire d’ailleurs. » Riant franchement, j’hochais alors la tête. Il pouvait être que la prochaine fois que l’on se voyait, il aurait droit à ce cadeau-là. Et il avait intérêt à me faire un rapport du fameux livre pour voir s’il avait compris. Brrr, de toute façon il savait qu’il pouvait compter sur moi s’il se posait des questions. Je n’étais pas maman, je n’avais même jamais tenu de bébé de ma vie dans mes bras… Mais je pouvais conseiller et aider, j’étais une fille qui aimait bien les enfants alors… Par la suite, je lui susurrais le fait que je voulais devenir tata Chizu ! Et que si besoin je pouvais garder l’enfant en question. Garçon ou fille, moi ça m’était égale, c’était son enfant alors ça me suffisait amplement. Me pinçant le nez, je me mis à sourire tout en le plissant. « Je comptais bien sur toi pour m’aider oui ! Je serais tellement perdu sans toi de toute façon… Puis tu es tellement merveilleuse que je veux que mon futur enfant te connaisse et profite de ta… merveillosité ? Ça se dit ? Soit… Tata Chizu ça te va comme un gant ! Et je sais que tu seras toujours là pour moi tout comme je serais toujours là pour toi. Notre amitié est sacrée. » Souriant faiblement en remuant lentement mon nez, je me mis à lui tirer la langue. Il me semblait que merveillosité, ça se disait… Enfin, je crois. Voilà pourquoi j’aimais beaucoup Joaquin. Parce qu’avec lui tout était simple et que je savais que je pouvais clairement compter sur lui dans n’importe quelle circonstance. Inspirant longuement, je posais ma tête sur le creux de son épaule en fermant les yeux, baillant faiblement. « Je crois que ça se dit oui. Chizuru la merveilleuse. Ça me va parfaitement bien ! Je pourrais tuer pour toi… » soufflai-je doucement en inspirant profondément tout en baillant à nouveau. Oui je pourrais tuer, parce qu’il m’était précieux, parce qu’il était mon ami, le premier à tout savoir et surtout à savoir pour ma sœur. Ce n’était pas n’importe qui pour moi. « Tu devais aller quelque part au fait avant que je n’arrive ? » demandai-je doucement en me forçant à ouvrir les yeux.
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Not love but I need something else. Ft Joaquin

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