It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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jamie & neven ☆ we might as well be strangers

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MessageSujet: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptyMar 15 Jan - 22:47

jamie & neven ☆ we might as well be strangers 1tspba
La nuit s’était abattue sur New York depuis un bon moment déjà et à l’heure où certains regagnaient tranquillement leur domicile après une journée bien rempli, Neven était sur le chemin de son lieu de travail. Grâce à Dan qui avait joué de ses relations, le trentenaire avait réussi à décrocher un poste de videur dans l’une des boîtes de nuit les plus prisées de la ville. Ponctuel, intuitif, charismatique et intimidant, il avait réussi à faire ses preuves sans la moindre difficulté et à se faire respecter de ses collègues. Cependant, son salaire de videur occasionnel n’était pas toujours satisfaisant, alors il s’était présenté dans une boîte de protection rapprochée qui faisait régulièrement appel à ses services. Neven n’avait pas à se plaindre : il gagnait plutôt bien sa vie avec ces deux emplois, mais il lui arrivait parfois d’être fatigué. C’était justement le cas ce soir. Il avait passé deux jours à assurer les arrières d’un politicien assez controversé pour créer une émeute et lorsque sa mission avait pris fin, il avait tout juste eu le temps de se rendre à son appartement pour avaler un morceau, se rafraîchir et enfiler sa tenue de travail : un costume très chic et dans les tons sombres. Certaines personnes l'appelaient Men In Black et il lui avait fallu quelques temps et un détour chez le vidéoclub pour comprendre la référence. Prêt à partir, il fit tout de même un détour chez Starbucks et ce fut un café à la main qu'il arpenta le centre de Manhattan jusqu’au fameux club où les premiers fêtards attendaient déjà l’ouverture. Comme à son habitude, Neven entra par la porte de service, discuta un instant avec le responsable tout en terminant son café et lorsque l’heure sonna enfin, il prit place à son poste et détacha le cordon de sécurité pour faire entrer les premiers clients. Certains étaient des habitués qui tutoyaient Neven en l'appelant par son prénom et d’autres étaient inconnus au bataillon comme ce groupe de femmes qu’il n’avait jamais croisé ici. Il était bien loin d’imaginer que l’une d’entre elles le connaissait pourtant très bien.
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MessageSujet: Re: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptyMer 16 Jan - 1:04

jamie & neven ☆ we might as well be strangers Tumblr_lsedv8uCbp1qk5d16o1_500
Enchainer les missions et son rôle de mère, Jamie en était régulièrement exténuée. Elle aimait son fils de tout son cœur, de toute son âme, mais il fallait avouer qu’à son âge, Owen regorgeait d’énergie. Il était inarretable, même pour sa mère qui avait pourtant toujours eu énormément d’énergie à revendre. Cependant, pour ce soir, elle mettait sa fatigue de côté, ainsi que son côté agent secret tout comme son rôle de mère. Elle redevenait juste Jamie Mayfair, une jeune femme des plus magnifiques qui ne souhaitait que retrouver un minimum de paix dans sa vie. Une jeune femme des plus ordinaires en apparence. Bien que grande et réellement belle, elle ne sortait pas tant que ça du lot. Enfin, ça, c’était avant qu’on ne la connaisse. Après ça, il était impossible de la mélanger aux autres femmes. Son caractère différait trop du reste de la gente féminine. Soit à cause de son métier, soit de par son vécu.

Seulement pour ce soir, ses amies avaient voulu la sortir. Kaithleen et Adriana n’avaient fait qu’insister. Et ce depuis plusieurs semaines. Jamie avait plus d’une fois refusé leurs propositions. Soit parce qu’elle était en mission, ou alors exténué, ou voulant profitant de Jamie, ou un semblant d’excuse rassemblant toutes les précédentes en même temps. Mais sans savoir réellement pourquoi, elle avait cédé ce soir. Peut-être souhaitait-elle retrouvé une once de vie un tant soit peu normale ou s’amuser un peu, comme semblait le faire toutes les femmes de son âge avant d’atteindre la trentaine. Ou alors avait-elle seulement sentie plus de conviction dans la voie d’Adriana lorsqu’elle lui avait proposé une énième fois de se rendre dans cette boite branchée dont Jamie avait déjà oublié le nom. Un dernier regard dans le miroir, et Jamie soupira en s’y voyant. Elle n’avait définitivement plus l’habitude. Elle sentit alors une légère pression sur sa robe. Baissant la tête, elle vit Owen. « T’es pas couché toi ? » « T’es jolie maman » Jamie ne put s’empêcher de sourire. Elle attrapa alors son fils et l’embrassa sur le front. « Et toi t’es adorable mon cœur. Mais au lit. Tu devrais déjà y être. » Erin arriva jusqu’à la salle de bain, prenant son neveu des bras de sa mère pour le mettre dans son lit. « Désolée ! » lança sa petite sœur, comme pour s’excuser du fait qu’Owen s’était échappée de son lit. Elle en avait l’habitude.

Jamie se frictionnait régulièrement les bras, pour se réchauffer, malgré la veste noire qu’elle avait emportée. Elle était là, dans la file d’attente avec ses deux amies, qui étaient visiblement impatientes de rentrer et de se lâcher. Jamie, elle, ne souhaitait qu’arriver enfin à la porte histoire d’être un peu plus au chaud. Elle avançait doucement mais surement. C’est alors qu’elle tourna la tête, avant de la tourner machinalement de l’autre côté. Se stoppant brusquement, elle avait cru voir… Non impossible. Et pourtant ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus eu d’hallucinations de Lucas. Elle n’osait cependant pas retourner la tête dans cette même direction. Elle secoua alors la tête, tentant de s’intéresser un tant soit peu à la discussion de ses amies alors qu’elles se rapprochaient un peu plus de l’entrée. Elle tourna une nouvelle fois la tête, restant bloquée sur ce videur à l’entrée. Elle rêvait. Elle ne pouvait que rêver. Et pourtant, respirer lui semblait désormais plus difficile, ses jambes ne semblaient plus non plus vouloir la porter. « Lucas ? » murmura-t-elle difficilement. Il ne pouvait définitivement pas l’entendre, trop loin, trop de monde. Elles avancèrent encore, le pas de Jamie se faisait plus pressant, elle poussa même quelques personnes, provoquant quelques injures au passage qui furent récompensés par le regard le plus aimable de la jeune Irlandaise. « Lucas ?! » dit-elle face à lui. Son cœur s’emballait. Elle avait l’impression de ne plus savoir respirer et de voir son monde s’écrouler. C’était tout simplement impossible qu’il se tienne là, devant elle. Il avait été déclaré mort. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, elle n’arrivait plus à réfléchir, et lui semblait stoïque. « Lucas… C’est pas… possible ! » Elle n’arrivait à ne rien dire d’autres. Et comme à son habitude, ses seules réactions pour évacuer tout ce qu’elle ressentait semblaient être de frapper sur tout ce qui était à portée de main. Mais là, dans cette queue, c’était juste impossible.
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MessageSujet: Re: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptyMer 16 Jan - 14:53

jamie & neven ☆ we might as well be strangers 1tspba
La file d’attente lui semblait interminable. Il lui tardait de faire passer tout ce beau monde et de surveiller ensuite ce qui se déroulait à l’intérieur. D’aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir, Neven n’était pas d’un tempérament bagarreur, mais peut-être l’était-il dans sa vie antérieure : celle dont il ne gardait aucun souvenir si ce n’était la photo cornée d’un bambin. Le trentenaire avait découvert ses facultés au combat au corps-à-corps en s’adonnant à la boxe de rue pour gagner un peu d’argent et ses exploits – filmés par des téléphones portables – avaient été diffusés sur Youtube. Dan en avait tiré avantage. En plus de s’en servir comme d’une référence pour convaincre les employeurs potentiels d’embaucher un amnésique, il avait expliqué à Neven que – par le plus grand des hasards – quelqu’un finirait par le reconnaître : son argument avait fait mouche. Cependant, une hypothèse turlupinait le trentenaire depuis qu’il avait pris conscience du nombre de vues que comptait la vidéo en question. Neven se rappelait par exemple des circonstances de son réveil, c’était son tout premier souvenir d’ailleurs : il se trouvait en compagnie de Tirzah, la jeune femme qui l’avait trouvé et soigné de blessures par balles. On lui avait tiré dessus. Neven devait donc envisager la possibilité que cette vidéo soit un jour visionnée par ces personnes mal intentionnées et qu’il se retrouve de nouveau dans leur ligne de mire.

Résigné à faire son travail correctement, Neven se concentra de nouveau sur la tâche qui lui incombait. Les personnes défilèrent et malgré le brouhaha général, il stoppa un groupe de mineurs qui espéraient passer l’entrée sans avoir à montrer leur carte d’identité, mais c’était sans compter l’œil expert de Neven. Ils essayèrent de le corrompre, en vain. Ce fut après plusieurs minutes de négociation que le groupe d’étudiants lâcha l’affaire et s’éloigna du nightclub en pestant, provoquant chez Neven un sourire qui reflétait parfaitement l’amusement et la satisfaction du devoir accompli dans les règles. Pour l’instant, il n’y avait pas de vagues : une soirée comme il les aimait !

A peine l’eut-il pensé qu’un mouvement de foule l’obligea à s’y intéresser de nouveau. « Hey, ça va pas non !? Faites la queue comme tout le monde ! » parvint-il à entendre malgré les autres paroles de protestation. Son regard survola alors la foule en quête du fauteur de trouble. De la fauteuse de trouble, en l’occurrence. C’était une femme assez grande aux cheveux bruns et aux yeux clairs. Visiblement, elle avait aperçut quelqu’un parmi la foule et le ton de sa voix laissait à penser que ce quelqu’un n’avait strictement rien à faire là. Un fiancé au bras d’une autre, peut-être ? Ce n’était pas la première fois que ce cas de figure se présentait depuis qu’il travaillait ici et quelque chose lui disait que ça ne serait pas la dernière non plus. Neven était aux premières loges : il avait vu tellement de couples se déchirer qu’il avait parfois l’impression de regarder un foutu soap opera du style de The Young and the Restless. Le trentenaire n’y prêta donc aucune attention jusqu’à ce qu’elle vienne se poster en face de lui. « Lucas… C’est pas… possible ! » Haleta-t-elle, les larmes aux yeux. Il comprit alors que c’était à lui qu’elle s’adressait depuis tout ce temps et il l’observa d’un air totalement médusé. « Pardon ? Comment m’avez-vous appelé ? ». Ce fut la seule chose qu’il trouva à dire, mais avant de pouvoir rebondir sur une autre question, la cliente qui avait protesté se manifesta de nouveau. « Neven, tu pourrais faire ton boulot de videur et la renvoyer faire la queue comme tout le monde au lieu de papoter ! T’es pas payé à glander ! ». L’intéressé lui jeta un coup d’œil sévère et lui indiqua de se calmer avant de s’intéresser de nouveau à la jeune femme. « Qui êtes-vous ? » demanda-t-il en secouant légèrement la tête, comme s'il se rendait compte lui-même de l'ordre décousu de ses questions, mais il en avait tellement qu'il ne savait pas par quel bout commencer.

omg, inspiratiiiiiiion
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MessageSujet: Re: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptyMer 16 Jan - 23:15

jamie & neven ☆ we might as well be strangers Tumblr_lsedv8uCbp1qk5d16o1_500
Jamais, ô grand jamais elle ne se serait imaginé une soirée comme celle là. Ou du moins comme elle semblait tourner. Elle avait imaginé s’ennuyer, ou boire un peu trop, peut-être même se faire aborder, draguer avant qu’elle ne l’envoie balader parce qu’absolument pas intéressée. Elle s’était même imaginée rentrée plus tôt parce qu’elle ne se serait pas sentie dans son élément. Mais elle était loin du scénario où Lucas se trouvait à l’entrée, en tant que videur. « Pardon ? Comment m’avez-vous appelé ? » Euh ? Avait-elle bien compris sa question, ou était-ce le brouhaha qui lui avait fait comprendre la mauvaise chose. Elle n’eut pas le temps de répondre qu’une autre protestation s’éleva de la file, et toujours de la même personne. « Neven, tu pourrais faire ton boulot de videur et la renvoyer faire la queue comme tout le monde au lieu de papoter ! T’es pas payé à glander ! » « Elle va se calmer celle là ou je l’aide ?! » lacha-t-elle assez fort pour que l’intéressé entende, même si c’était plus dans le genre d’une remarque dites à ses amies. « Qui êtes-vous ? » « Pardon ? » demanda-t-elle totalement incrédule. « Qui… Je suis ?! » répététa-t-elle avec difficulté, une boule dans la gorge. Elle sentait la colère monter, ainsi que l’incompréhension. Elle n’avait plus aucun doute, il s’agissait bel et bien de Lucas. Mais certains points, et pas des moindres, restaient à éclaircir. Comme, tout bêtement, pourquoi l’avait-elle appelé Neven ? Pourquoi même semblait-il étonné du nom par lequel elle venait de l’appeler ?! Elle finit par rigoler nerveusement. Elle avait un surplus d’émotions un peu trop soudain. Elle avait rêvé pendant des mois, des années qu’elle retrouvait Lucas, un hasard, un coup de fil de l’agence, n’importe quoi… Mais pas là, pas comme ça. Pas en lui demandant qui elle était. Elle avait imaginé des tas de retrouvailles, mais définitivement pas de ce type-là. Elle tourna brièvement la tête à droite, puis à gauche, Adriana et Kaithleen l’avait suivi à travers la foule. Elle ne comprenait définitivement pas. Elle regardait ses amies comme si elles détenaient une quelconque réponse, mais elle savait pertinemment que ce n’était pas le cas. Elles n’étaient même pas au courant de l’histoire, du moins pas de la totalité. Elle s’était contentée des banalités quant à l’explication de qui était le père d’Owen. « J’en sais rien tiens ! Peut-être la femme avec qui t’as passé à peu près 4 ans de ta vie ? » lâcha-t-elle à bout de nerfs en levant les bras au ciel. « Ou peut-être même la mère de ton fils ?! » Sans tourner la tête, elle savait très bien la tête que faisaient ses amies. Incrédules face à la scène qui se déroulait sous leurs yeux, mais c’était sans doute Jamie qui hallucinait le plus en ce moment même. Sans réellement réfléchir elle poussa le dénommé Neven, qui pour elle avait été et serait toujours Lucas. Pas violemment, juste… sous le coup de la colère. « Explique moi Lucas ! Explique moi ce bordel, parce que là je comprends vraiment pas. » Jamie avait toujours été du genre à agir avant de réfléchir, malgré cet étonnant QI qu’elle possédait. Le mécontentement de la foule se faisait entendre, parce que, pendant qu’elle discutait avec le père de son fils, il ne pouvait faire ce qui était visiblement son job : faire entrer les gens dans la boite de nuit. Elle secoua la tête, comme si ça allait mettre un peu plus d’ordre dans ses pensées et dans les derniers évènements. A tort. « Enfin j’veux dire… C’est une blague ou… t’agis comme si tu ne te s… » Jamie se stoppa subitement. Alors c’était ça ? Il ne se souvenait plus ? Vraiment plus ? Elle avait entendu parler de certains cas d’amnésies dans leur boulot. Des chutes trop brutales, trop hautes, trop violentes, des balles logées dans une partie du cerveau qui laissaient ce genre de séquelles… Ou alors un traumatisme trop énorme. Seulement elle ne s’était jamais imaginé que c’était ce qui avait pu arriver à Lucas. Il avait été déclaré mort. Et malgré son déni, ses recherches, elle avait fini par renoncer, à se dire qu’il était réellement mort et qu’il fallait qu’elle avance, pour Owen. « Tu t’souviens de rien ? » demanda-t-elle dépitée.


j'ai pas pu résisteeeer xD
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MessageSujet: Re: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptyJeu 17 Jan - 14:22

jamie & neven ☆ we might as well be strangers 1tspba
Neven avait passé tellement de temps à essayer de recouvrir la mémoire qu’il avait fini par abandonner ses recherches jusque là infructueuses et qu’il avait songé à se reconstruire une vie. Sa quête de vérité s’était arrêtée à New York et Neven avait décidé de s’y installer, peut-être dans l’espoir que quelqu’un le reconnaîtrait. Bien entendu, il avait songé à toutes les possibilités et à tous les moyens possibles et inimaginables de retrouver des parcelles de sa vie comme en ayant recours aux réseaux sociaux ou aux média, mais une fois de plus, il s’était dit que cela l’exposerait de nouveau à un danger certain. La personne qui lui avait tiré dessus le croyait mort et quelque chose lui disait que c’était beaucoup mieux comme ça. Et voilà qu’aujourd’hui, cette jeune femme prétendait le connaître. Il nageait en plein délire, cela ne pouvait être possible autrement. « Elle va se calmer celle là où je l’aide ?! » lança-t-elle à l’attention de la cliente mécontente. Surpris par son tempérament de feu, le videur nota dans un coin de sa tête de ne pas l’énerver plus qu’elle ne l’était déjà et de bien peser ses mots avant de les laisser franchir la barrière de ses lèvres. « Easy, easy. » dit-il, joignant le geste à la parole. Même si le message concernait les deux jeunes femmes, Neven semblait s’adresser uniquement à la cliente mécontente qui continua de pester depuis la file d’attente. Il ne la connaissait peut-être pas – ou plus – mais, par expérience, le videur se doutait que l’inciter au calme ne ferait que de l’énerver davantage et c’était bien la dernière chose qu’il souhaitait. Si elle donnait l’impression de voir un fantôme, lui se tenait face à un fantôme de son passé incertain et il n’était pas prêt à la laisser partir. « Pardon ? Qui… Je suis ?! ». Ce n’était sûrement pas la question – ou plutôt la réponse – à laquelle elle s’était attendue et Neven le concevait parfaitement, mais ses idées étaient complètement brouillées qu’il n’avait pas trouvé d’autres manières que de présenter la chose sans la vexer. Il était totalement frustré. Frustré de ne pas se souvenir de la jeune femme et même si ses intentions semblaient louables, Neven ne pouvait s’empêcher de rester sur ses gardes : peut-être était-ce un piège. « J’en sais rien tiens ! Peut-être la femme avec qui t’as passé à peu près 4 ans de ta vie ? Ou peut-être même la mère de ton fils ?! ». C’est finalement en la voyant aussi excédé par la réaction de Neven qu’il comprit que la jeune femme ne bluffait pas. Une réaction pareille, ça ne s’invente pas à moins d’être une sacrée bonne actrice. Il afficha alors des yeux ronds comme des billes, totalement médusé par ce qu’elle venait de lui balancer en pleine figure. Bien sûr, il s’était attendu à ce qu’on lui annonce un jour sa paternité puisqu’il traînait avec lui la photo d’un petit garçon, mais la révélation lui faisait tout de même un drôle d’effet : en particulier venant de la part de la mère du bambin dont il n’avait hélas aucun souvenir. « Explique moi Lucas ! Explique-moi ce bordel, parce que là je ne comprends vraiment pas. ». Encore sous le choc, Neven était incapable de dire quoi que ce soit et même si la situation ne s’y prêtait pas vraiment, il ne put s’empêcher de pouffer d’un rire jaune : il n’en savait pas plus qu’elle. « Je le savais qu’il avait une double vie. » parvint-il à entendre. En se retournant, le videur vit alors un groupe de clients qui s’étaient rapprochés d’eux pour les écouter. « Oh shut up ! » cracha-t-il, les incitant à reprendre leur place. « Enfin j’veux dire… C’est une blague ou… t’agis comme si tu ne te s… ». Neven se concentra de nouveau sur l’inconnue et put voir son visage changer d’expression, comme si elle comprenait enfin ce que le trentenaire semblait incapable de lui avouer. « Tu t’souviens de rien ? ». C’était une sensation étrange presque comme… un sentiment de liberté. Neven se sentait gêné et soulagé à la fois. Gêné parce qu’il avait conscience de la mettre dans une situation encore plus étrange qu’elle ne l’était déjà et parce qu’il avait conscience de lui briser le cœur, mais aussi soulagé parce qu’il n’avait pas eu à lui expliquer son problème : elle l’avait diagnostiqué toute seule. « C’est ce que j’essayais de vous… te faire comprendre. » dit-il, laissant aussitôt un silence lourd et pesant flotter sur eux. Le jeune homme ne se souciait plus du tout de la foule se bousculant aux portes du nightclub, mais bien de ce que la jeune femme pouvait lui apporter. « Lucas ? Je m’appelle Lucas ? » commença-t-il, visiblement surpris de l’entendre. Il se le répéta plusieurs fois en le murmurant, comme s’il cherchait à se familiariser avec celui-ci. Au bout d’un moment, il ouvrit un pan de sa veste et en tira la photo toute cornée de leur fils prise à New York quelques années plus tôt. « Cette photo, c’est tout ce qui me reliait au passé et c’est ce qui m’a fait emménager ici, d’ailleurs. C’est lui, n’est-ce pas ? Notre fils ? » demanda-t-il en la lui tendant. Neven avait encore tellement de questions à lui poser que celles-ci franchissaient la barrière de ses lèvres sans ordre logique. Il craignait tellement d’en oublier une.

ça faisait longtemps que j'avais pas écris un pavé pareil. xD
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MessageSujet: Re: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptyJeu 17 Jan - 18:16

jamie & neven ☆ we might as well be strangers Tumblr_lsedv8uCbp1qk5d16o1_500
« Easy, easy. » Il semblait s’adresser à elle deux, peut-être qu’au fond, il savait qu’il ne valait mieux pas lui dire directement de se calmer, peut-être savait-il encore que ça ne ferait qu’aggraver la situation. Jamie n’avait pas toujours été ce genre de femmes à démarrer au quart de tour. Elle l’était à son adolescence, lors de la mort de sa mère. Puis elle avait réussi à faire un travail sur elle-même en quittant Tel-Aviv même si le problème n’avait pas été réellement réglé. Elle réagissait vite, un peu trop parfois, cherchant les problèmes, provoquant les gens, mais la colère constante s’était endormie. Elle avait appris à réellement se maitriser en rencontrant Lucas. Il lui avait appris que c’était comme ça que ses adversaires auraient le dessus sur elle. Elle était devenue réfléchie, posée, et sans doute meilleure dans son job. Enfin, jusqu’à il y a trois ans. Elle n’arrivait plus à réfléchir de manière cohérente, encore moins à être compatissante ou compréhensive. Elle tirait et frappait avant de réfléchir. Ça lui avait valu une mise à pied, et avait failli en prendre une deuxième jusqu’à ce que ça ne soit sa sœur qui ne la rappelle à l’ordre. « Je le savais qu’il avait une double vie. » Oh cette gourde était loin d’imaginer à quel point. Et pourtant, lui semblait totalement l’ignorer. Mais vu le job dans lequel il avait atterri, il semblait avoir découvert se capacités au combat. Et quelles capacités. Lucas était sans doute l’un de mes meilleurs agents qu’il lui avait été donné de rencontrer. « Oh shut up ! » lança-t-il à l’adresse des personnes se faisant un peu trop pressantes pour rentrer dans la boite. Aussitôt dit, il reporta son attention sur Jamie, qu’il semblait voir comme la clé de cette énigme dont il était le fruit, plutôt que comme la femme ayant partagé sa vie. Et qui pouvait l’en blâmer ? Elle paniquait complètement, mais dans quel état était-il lui ? C’est d’ailleurs sans réellement réfléchir que Jamie lui balança en pleine figure qu’elle était la dernière personne avec qui il avait partagé sa vie, et pour cause, une petite merveille en avait résulté, Owen. On ne pouvait pas dire qu’elle avait pris des pincettes pour lui annoncer la nouvelle. Elle lui avait tout balancé comme ça, de but en blanc, sous la colère, sans réellement essayer de comprendre ce qu’il tentait de lui dire depuis qu’elle lui avait adressé la parole. « C’est ce que j’essayais de vous… te faire comprendre. » Un lourd silence s’installa alors entre eux. Jamie réfléchissait, ou plutôt repassait dans sa tête ces trois dernières années et imaginait ce qu’elles avaient pu être pour Lucas. Ou plutôt pour Neven, vu que c’est celui qu’il était devenu durant ces dernières années. Ne pas se souvenir, ni de son nom, sa famille, du pourquoi du comment et n’avoir qu’une photo qui le rattachait au passé. Jamie n’osait même pas imaginer la frustration qu’il avait pu avoir. Sans doute même encore maintenant. « Désolée » finit-elle par lâcher. « Lucas ? Je m’appelle Lucas ? » Elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Le premier depuis qu’elle avait reposé les yeux sur lui. Elle acquiesça alors d’un signe de tête, lui confirmant ainsi que c’était bien son prénom. La jeune Irlandaise s’était relativement calmée, elle n’avait plus cette colère dont elle avait fait preuve il y a quelques minutes. Elle ne comprenait toujours pas grand-chose, même si ça commençait à reprendre doucement de l’ordre dans sa tête. Emotionnellement, c’était seulement pire qu’avant. Un bordel sans nom. Elle le vit ouvrir sa veste, pour en sortir une photo. « Cette photo, c’est tout ce qui me reliait au passé et c’est ce qui m’a fait emménager ici, d’ailleurs. C’est lui, n’est-ce pas ? Notre fils ? » Jamie attrapa la photo que lui tendait Lucas. Ses larmes qu’elle retenait depuis quelques minutes sortir sans la moindre difficulté à la vue de cette photo. Il s’agissait de Lucas tenant Owen. Leur Owen. Ce petit bout né il y a déjà cinq ans. Mais voir cette photo, ça faisait ressortir tout un tas de choses qu’elle pensait avoir disparu. Non pas qu’elle pensait en avoir fini avec Lucas ou avec sa disparition. Mais elle croyait sincèrement avoir pu avancer un minimum. Elle s’était juste voiler la face. Et en voyant cette photo, ça lui rappelait qu’Owen avait grandi sans son père. Au moment où avait été prise cette photo, ils étaient bien. Réellement heureux. Lucas était gaga de son fils et c’était réciproque. Encore maintenant, ça arrivait à Owen de lui demander quand Papa allait revenir. Et ça lui brisait le cœur un peu plus à chaque fois. Il le faisait cependant de moins en moins. Non pas parce qu’il avait arrêté d’espérer ou parce qu’il oubliait son père. Non, seulement parce qu’il voyait que ça blessait sa mère un peu plus à chaque fois.
Jamie essuya délicatement ses larmes, histoire de ne pas totalement ruiner son maquillage, même si elle était encore moins d’humeur à faire la fête. Elle acquiesça finalement d’un signe de tête. « C’est lui. C’est Owen. » Elle retint un nouveau sanglot avant de continuer. « Il a cinq maintenant. » ajouta-t-elle en lui rendant la photo. Elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, pouvant contaster l’exaspération des clients qui attendaient dans le froid. Ce froid auquel elle ne faisait d’ailleurs plus attention. « Je… J’suis consciente que t’as un boulot mais… Il n’y a pas moyen de te faire remplacer ? C'est que j’peux définitivement pas juste rentrer à l’intérieur pour m’amuser ou même rentrer chez moi… » avoua-t-elle finalement.

et moi donc xD faut j'me calme, j'ai d'autres rp à répoooondre mdr
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MessageSujet: Re: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptyJeu 17 Jan - 20:44

jamie & neven ☆ we might as well be strangers 1tspba
Il n’osait à peine imaginer ce qu’elle pouvait ressentir de l’avoir en face de lui après toutes ces années à le croire mort. Perdre sa mémoire était une expérience horrible, mais perdre un proche et rester dans l’incertitude en était une également. « Désolée. » lâcha-t-elle finalement, comme si elle se rendait compte à point sa réaction était peut-être un peu trop impulsive. Comment pouvait-on seulement garder son calme ? Elle avait dû s’imaginer mille et une choses en le voyant ici, bien vivant. « Ca va, je peux comprendre. » assura-t-il, ponctuant ses propos d’un signe de la tête. Bien que totalement largué, le trentenaire s’était tout de même mis à sa place et concevait que son monde s’était effondré en une fraction de secondes. Il lui montra alors la photo jaunie, froissée et cornée qu’il avait conservée précieusement durant toutes ces années. A la vue de cette photo, il put voir le visage de la jeune femme changer radicalement et son cœur se serra douloureusement. « C’est lui. C’est Owen. Il a cinq ans maintenant. » déclara-t-elle en essayant vainement de contrôler un sanglot. « Owen. » répéta-t-il, soulagé de pouvoir enfin mettre un nom sur le visage de son fils. Lorsqu’elle lui rendit la précieuse photo qu’il gardait jalousement, Lucas – puisqu’il s’agissait de son véritable prénom – chercha aussitôt à établir le contact visuel avec la jeune femme, mais celle-ci semblait bien trop occupée à contrôler le tsunami d’émotions qui la ravageait sans doute. « Cinq ans... J’ai dû rater pas mal de choses. » conclut-il, baissant les yeux à son tour. Ce n’était pas de sa faute et pourtant, il s’en voulait terriblement. « Je… J’suis consciente que t’as un boulot mais… Il n’y a pas moyen de te faire remplacer ? C'est que j’peux définitivement pas juste rentrer à l’intérieur pour m’amuser ou même rentrer chez moi… ». Lucas suivit son regard qui se posa sur la foule et il sembla enfin prendre conscience de ce qui l’entourait. « Le boulot, oui, le boulot. ». La jeune femme le perturbait tellement qu’il en oubliait presque la raison de sa présence ici et le devoir qui lui incombait. « Je n’avais pas l’intention de te laisser repartir comme ça, de toute façon. Je vais voir ce que je peux faire, suis-moi à l’intérieur. » dit-il en lui faisant signe de la suivre d’un mouvement de tête : il n’allait tout de même pas la laisser attendre dans le froid ! Lucas ne se souciait pas vraiment de ce que les autres clients – condamnés à attendre dehors pour le moment – allaient en penser. Une fois à l’intérieur, il chercha son patron du regard et, à son grand soulagement, le trouva en compagnie de Dan. « Attends-moi ici, j’en ai pour deux minutes. Ne bouge pas, hein ! » la supplia-t-il presque, marchant à reculons jusqu’au bar comme s’il craignait qu’elle ne disparaisse sans prévenir.

Lucas s’approcha finalement des deux hommes et entamèrent une discussion au cours de laquelle ils glissèrent plusieurs coups d’œil à la jeune femme qui attendait patiemment que le trentenaire soit relevé de ses fonctions pour la soirée. Finalement, la conversation se conclut par un mouvement de tête approbateur de la part du patron des lieux et d’une tape amicale de Dan sur son épaule. Lucas les remercia et se retourna, tout sourire. Heureusement que son ami l’avait aidé à corroborer son histoire, sans quoi, il n’aurait jamais pu se libérer aussi facilement. Il retourna auprès de… de qui, d’ailleurs ? Neven ne lui avait pas encore demandé son prénom. « Le patron a été cool, on peut… on peut aller boire un verre dans un endroit moins bruyant, si tu veux. » dit-il, en se dirigeant vers la sortie de service pour être sûre de ne pas provoquer une émeute en repassant par l’entrée principale. Lorsqu’ils furent à l’extérieur et assez loin du nightclub, Lucas se pinça les lèvres, affichant une moue gênée, puis se lança finalement. « J’ai pas mal de questions qui se bousculent dans ma tête… » lâcha-t-il, totalement perdu avant de poursuivre. « Je sais que ça risque de te blesser parce que ce n’est pas vraiment le genre de question que l’on doit poser à la mère de son enfant et tu m’en vois désolé, mais je ne sais pas comment le formuler autrement alors : peux-tu me rappeler ton nom ? » se risqua-t-il finalement, essayant d’être le moins blessant possible. Que le jeu des questions/réponses commence !


omg, i love them so much :')

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MessageSujet: Re: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptySam 19 Jan - 13:51

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Après réflexion Jamie s’était peut-être rendue compte que sa réaction avait pu paraitre excessive. Excessive mais néanmoins légitime lorsque l’on croit le père de son fils mort ou tout du moins porté disparu depuis trois ans, et qu’on le retrouve à jouer les videurs de boite de nuit. « Ca va, je peux comprendre. » Bon au moins il ne la prenait pas pour une totale cinglée, même s’il y avait de quoi se poser des questions. Passé le premier choc, en vint un deuxième lorsque Lucas lui présenta la seule chose qui le reliait à son passé : une photo d’Owen. Elle ne put contenir ses larmes encore longtemps. Comment même allait-elle pouvoir dire à son fils que son père était de retour après trois ans ? Elle ne doutait pas qu’il serait aux anges, sans doute perturbé à n’en rien comprendre, mais réellement heureux. En oubliant évidemment le fait que Lucas n’avait aucun réel souvenir de son fils. « Cinq ans... J’ai dû rater pas mal de choses. » Jamie haussa machinalement les épaules. Elle ne savait pas tellement quoi lui répondre en fait. Oui et non. « Un peu. Enfin… C’est fini. » dit-elle hésitante. Il n’avait pas loupé d’avancées majeures, si ce n’est peut-être l’entrée d’Owen à l’école. Pour le reste, il s’agissait seulement des petites choses de la vie. Ses chagrins, ses sourires, ses colères et ses peurs. Pour quelqu’un le voyant tous les jours, comme Jamie, il ne s’agissait peut-être plus de grand-chose malheureusement, peut-être même devait-il y porter plus d’attention, mais pour quelqu’un comme Neven qui avait manqué trois années avec son fils, c’était important. Soudainement Jamie sembla reprendre conscience du monde qui les entourait. A commencer par ses deux amies qui se faisaient un peu trop curieuses, et sans parler du reste des clients qui s’étaient agglutinés autour d’eux pour entendre le fin mot de l’histoire. Définitivement, la curiosité des gens l’exaspérait au plus haut point. Elle ne tarda donc pas à rappeler à Lucas qu’il avait des obligations, dont elle aurait aimé qu’il se débarrasse pour la soirée. « Le boulot, oui, le boulot. Je n’avais pas l’intention de te laisser repartir comme ça, de toute façon. Je vais voir ce que je peux faire, suis-moi à l’intérieur. » dit-il en lui faisant signe de le suivre alors que ses amis commencèrent à émettre quelques protestations. La jeune Irlandaise ne se fit pas prier et le suivit à l’intérieur de la boite sans réellement tenir compte de l’avis d’Adriana et de Kaithleen. Elle s’était contentée d’une moue désolée en guise d’excuse. De toute façon, les connaissant, elle était sure qu’elles appelleraient le lendemain matin pour avoir les dernières nouvelles. « Attends-moi ici, j’en ai pour deux minutes. Ne bouge pas, hein ! » la supplia-t-il une fois à l’intérieur. Elle lui sourit légèrement, comme pour lui assurer qu’elle n’avait pas l’intention de bouger d’ici. Elle l’avait cherché pendant. Elle avait été en Europe, jusque dans les coins reculés de Serbie pour ne serait-ce que trouver une trace de son existence. Alors après trois ans, non, elle n’allait définitivement pas s’éclipser en douce. Elle tourna la tête, comme lorsque elle était en repérages : le nombre de personnes présentes, les sorties, les escaliers et les éventuels problèmes pouvant se présenter. Déformation professionnelle. Jamie finit par reporter son attention sur Lucas, partit rejoindre deux hommes, l’un d’eux étant surement son patron.

Jamie fixait le petit groupe d’hommes pendant leur échange, qui se conclut par un hochement de tête qui lui semblait approbateur. Quelques secondes après, Lucas revint vers elle. « Le patron a été cool, on peut… on peut aller boire un verre dans un endroit moins bruyant, si tu veux. » « Allons-y » répondit-elle avec un sourire avant de le suivre vers la sortie de service. Une fois à l’extérieur, le silence se fit. Elle tourna la tête vers Lucas, il avait l’air gêné. Et c’était compréhensible. Elle-même avait encore du mal à réaliser qu’elle se trouvait en présence de Lucas. C’était totalement irréaliste. Et quelque peu douloureux de se tenir à côté de lui, anxieuse, en ayant conscience qu’il n’avait plus aucun souvenir de ce qu’ils avaient vécu. « J’ai pas mal de questions qui se bousculent dans ma tête… » finit-il par dire. « Je sais que ça risque de te blesser parce que ce n’est pas vraiment le genre de question que l’on doit poser à la mère de son enfant et tu m’en vois désolé, mais je ne sais pas comment le formuler autrement alors : peux-tu me rappeler ton nom ? » En même temps, comment pouvait-il le dire autrement ? Et puis, maintenant qu’elle savait qu’il ne se souvenait de rien, ça passait légèrement mieux que lorsqu’il lui avait demandé qui elle était. « Jamie. » répondit-elle en tournant la tête vers Lucas. « Jamie Elena Mayfair. » Une question lui venait en tête. Comment s’était-il réveillé ? Enfin dans quelles conditions… Savait-il quel boulot il avait avant ? « Ma question va peut-être te paraitre… brutale, mais… Quand tu t’es réveillé… T’étais où ? » demanda-t-elle avant d’oser une question un peu plus délicate qui lui amènerait sans doute à en poser une à son tour. « T’étais… Dans quel état ? » Elle en avait tout de même une vague idée. Elle savait que son métier ne leur faisait des fois pas de cadeaux, même rarement en fait, mais ça allait avec. Alors pour que Lucas ne se retrouve amnésique, il avait fallu un sacré choc et qu’il amoché sérieusement.


pire que ça ♥_♥
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MessageSujet: Re: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptyMar 22 Jan - 18:41

jamie & neven ☆ we might as well be strangers 1tspba
« Un peu. Enfin… C’est fini. ». Exactement. C’était bel et bien pour cette raison qu’il en éprouvait un pincement au cœur. Il avait raté beaucoup de choses et espérait sincèrement pouvoir se rattraper, mais il ne se souvenait comment se comporter comme un père de famille. D’ailleurs, en avait-il été un ? Comment Lucas réagissait avec Owen ? Comment Owen considérait son père ? Se souvenait-il de lui ou en gardait-il un souvenir flou ? Neven devait faire preuve d’un tel self-control pour ne pas faire part de ses doutes à Jamie aussi facilement et il se doutait qu’il en allait de même pour la jeune femme. Il fallait y aller progressivement. Chacun son tour. En douceur. Lucas et Jamie, deux personnes qui se connaissaient par cœur autrefois, devaient à présent tout réapprendre l’un de l’autre, s’apprivoiser de nouveau en quelque sorte. Neven était surtout intéressé de savoir si sa personnalité différait beaucoup de celle de Lucas parce qu’il avait entendu quelque part que c’était les évènements passés qui permettent de se forger une personnalité ; qu’advient-il de celles qui ne se souviennent de rien ? Il avait parfois l’impression d’être ce héros mondialement connu d’un livre d’Antoine de Saint-Exupéry. Comme le Petit Prince, Neven était perdu, naïf et peut-être un peu craintif aussi, mais il ne l’avait jamais montré par pudeur, par fierté ou de peur que l’on s’en serve un jour contre lui. Bien souvent, il laissait son instinct dicter sa conduite au point d’avoir l’impression de se trouver parfois dans le corps d’une autre personne. Neven se disait que peut-être, sa personnalité antérieure sommeillait toujours en lui et attendait le bon moment pour se manifester comme le jour où il s’était battu la ‘première fois’, envoyant au tapis un homme beaucoup plus baraqué que lui avec une facilité déconcertante.

A présent, ils se trouvaient dehors où Neven laissait ses jambes le transporter mécaniquement, sans itinéraire précis. Il lui avait proposé de boire un verre dans un endroit plus calme seulement il n’avait pas la moindre idée de l’endroit qu’il fallait choisir. La jeune femme s’en moquait sûrement, du moment qu’elle était en compagnie de Lucas, mais c’était elle qui le connaissait mieux que personne et il savait qu’elle serait plus à même de faire le choix à sa place. Peut-être choisirait-elle un endroit où ils s’étaient déjà rendus par le passé dans l’espoir de faire ressortir quelque chose de sa mémoire comme un magicien ferait sortir un lapin de son chapeau. « Jamie… Jamie Elena Mayfair. » se présenta-t-elle. Neven se le répéta plusieurs fois et le mémorisa comme si sa vie en dépendait, ce qui était justement le cas. D’autres questions vinrent titiller ses lèvres, mais il décida de les garder closes et de laisser Jamie poser les siennes. « Ma question va peut-être te paraître…brutale, mais… Quand tu t’es réveillé… T’étais où ? T’étais… Dans quel état ? ». Il ne put s’empêcher de sourire, constatant qu’elle aussi faisait preuve d’une certaine réserve envers lui par crainte de le blesser involontairement, mais celui-ci s’évapora presque aussitôt. Et si elle prenait la fuite en apprenant la vérité ? L’idée le fit douter une demi-seconde avant qu’il n’en arrive à la conclusion que, pour reconstituer le puzzle de sa vie, il était préférable d’être honnête avec la seule personne qui détenait la clef de son passé. « Où suis-je ? Dans quel état ? Ce sont les premières questions que je me suis posé avant de me rendre compte que je n’avais pas de réponse à la plus importante d’entre elles : qui suis-je ? » commença-t-il, se replongeant dans les tous premiers souvenirs de sa ‘nouvelle vie’. « Je me suis réveillée dans une chambre et il y avait une femme à mes côtés. Une Thaïlandaise qui semblait me craindre. Elle s’appelait Tirzah et appartenait à une famille de pêcheurs qui m’avaient repêchés quelques jours plus tôt dans la mer arabique et ils m’ont soigné de blessures par balles et de plusieurs fractures. Ce n’est seulement lorsqu’elle m’a demandé comment je m’appelais que j’ai compris et c’est là qu’elle m’a rendue mes effets personnels dont la photo d’Owen prise à New York. Même si une photo pour seule indice c’était un peu mince, il fallait que je m’y rende alors ils ont fait jouer de leur relation et j’ai pu faire partie de l’équipage d’un paquebot en partance pour les Etats-Unis. Grâce à ça, j’ai pu avoir un peu d’argent, mais pas assez pour parcourir les 340 miles qui reliaient la Virginie à New York alors de temps en temps, je m’installais dans une ville pour me faire un peu d’argent et je logeais dans des gîtes pour sans domicile, mais lorsque les places étaient prises, je dormais dans des abris d’infortune. Finalement, j’ai gagné New York après plusieurs mois de voyage et c’est à ce moment là que j’ai rencontré Dan. Je l’ai aidé lors d’un car-jacking, il a estimé m’en être redevable et m’a présenté à un ami neurologue qui m’a fait passé toute une batterie d’examens, il a aussi essayé de me persuader d’utiliser les médias pour faire connaître mon histoire, mais j’ai refusé : on m’avait tiré dessus, peut-être que j'étais un sale type. Je ne pouvais pas prendre le risque d’exposer quelqu’un au danger alors j’ai renoncé, tout simplement. C’est Dan qui m’a dégoté ce boulot de videur que je cumule avec celui de garde-du-corps. Grâce à lui, j’ai pu m’installer dans le quartier de Spanish Harlem. ». Lucas soupira lorsqu’il eut finit et sourit en se tournant vers Jamie. « Et si je te dis que c’est toute l’histoire de ma vie, ce n’est pas qu’une expression. ». Il baissa la tête tandis que son sourire devenait plus amer et se souvint qu’ils étaient censés se rendre dans un café. « J’ai pensé que tu voudrais choisir toi-même l’endroit où aller. Tu connais nos goûts beaucoup mieux que moi... ».

c'te monologue de fou ; ça c'est du 3615MYLIFE
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MessageSujet: Re: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptyMar 29 Jan - 1:24

jamie & neven ☆ we might as well be strangers Tumblr_lsedv8uCbp1qk5d16o1_500
« Où suis-je ? Dans quel état ? Ce sont les premières questions que je me suis posé avant de me rendre compte que je n’avais pas de réponse à la plus importante d’entre elles : qui suis-je ? » commença-t-il avant de lui raconter en détail son réveil. Jamie attendait ça depuis des années, savoir ce qu’il s’était passé et ce qu’il lui était arrivé. Comment avait-il pu finalement s’en sortir ? Et depuis quelques minutes, la question qu’elle avait à l’esprit était : qui avait pris soin de lui ? Jamie commença alors l’encaissement de toutes ces informations, son repêchage dans la mer Arabique par une Thaïlandaise qui avait fini par s’occuper de lui et des balles qui avaient perforé son corps. Puis comment il s’était rendu compte que sa mémoire lui faisait défaut, ne se rappelant même plus de son propre prénom. Elle n’osait même pas imaginer le sentiment de panique que l’on pouvait ressentir, se sentir totalement démunie face à une situation aussi banale que lorsque l’on vous demande votre nom. Et ce n’était que le début d’un long chemin d’interrogations. Il lui mentionna la photo d’Owen qu’il lui avait montré un peu plus tôt et que c’est ce qui l’avait décidé à emménager à New York. Au fond, Lucas s’était sans doute toujours douté qu’il avait un fils quelque part, et ça la touchait. Il avait toujours, quelque part, ce lien avec Owen. Il continua son récit en lui parlant des quelques villes où il s’était arrêté pour arriver jusque dans la Grosse Pomme, son but ultime pour essayer d’y trouver quelques réponses. Après quelques minutes, il en arriva à sa situation actuelle et de comment il en était arrivé à être videur dans une boite de nuit, mais aussi garde-du-corps. Elle l’avait laissé conter son récit sans l’interrompre, prenant connaissance de toute cette partie de sa vie qu’elle avait manqué. « Et si je te dis que c’est toute l’histoire de ma vie, ce n’est pas qu’une expression. » finit-il en souriant. Un sourire en coin s’afficha sur le visage de Jamie, ravie que tout ça soit derrière eux, que ce cauchemar soit fini… Même si, elle savait pertinemment que ça ne serait pas comme avant, que ça ne serait pas comme un retour normal d’une quelconque mission. Ils devaient ré-apprendre à se connaitre mutuellement. « Tu sais… Je crois que t’as bien fait de pas prévenir les médias… Enfin, ça aurait été plus simple de te retrouver c’est sûr…. Mais d’autres personnes t’auraient retrouvé aussi. » Et c’était définitivement pas le bon plan. Ils ne pouvaient être sûr de ce qu’auraient faits les Serbes en apprenant que Lucas était toujours vivant, et qui plus est, amnésique. Les Serbes ou n’importe quel autre ennemi en fait. Il aurait été une cible beaucoup facile. Alors même si ça l’avait blessé et qu’elle avait été séparé de lui, à y réfléchir elle préférait qu’il soit envie plutôt qu’avoir sa tête mise à prix. « J’ai pensé que tu voudrais choisir toi-même l’endroit où aller. Tu connais nos goûts beaucoup mieux que moi... » Jamie tourna la tête vers Lucas et lui sourit. Il n’avait pas totalement tort même si là tout de suite, elle se sentait quelque peu perdu. « Hm… » elle s’était arrêté pour réfléchir quelques instants avant de prendre la première à droite. « Par là. » dit-elle en indiquant le chemin. Le café auquel elle pensait n’était pas bien loin, et c’était le genre d’établissement qui restait ouvert tard le soir. Ils y étaient venus une fois avec Lucas… Et elle y était retournée des dizaines d’autres fois avec Owen, lorsqu’il avait ses insomnies. Parfois, quand elle rentrait tard du boulot, et qu’il était réveillé, ils s’habillaient pour finalement aller se prendre un chocolat chaud.

Jamie ne savait pas trop comment aborder le sujet de son ancien métier. Il allait forcément lui poser des questions dessus, et c’était légitime. Après tout il s’était réveillé avec des trous dans le corps, causés par des balles. Et puis elle venait de lui avouer que rester cacher n’avait pas été une si mauvaise idée que ça. Finalement, elle décida d’opter pour la seule façon qu’elle connaissait réellement, y aller franco. « Lucas… Si t’as été retrouvé… avec des balles dans le corps… C’est parce que t’étais un agent du MI-6… » Elle guetta sa réaction. Tant qu’il ne fuyait pas en courant c’est qu’il ne prenait pas si mal que ça les choses. « C’est ici. On est venu une fois... Et... J'y suis revenue régulièrement avec Owen, quand il n'arrivait pas à dormir. » finit-elle par dire précipitamment en entrant dans le petit café. L’odeur du café lui montait aux narines. Un donuts et cappuccino… Son choix, le seul et l’unique. Ils rentrèrent dans l’établissement et prirent places à une table. « J’ai pas envie que tu prennes peur à cause de… ton ancienne vie. » avoua-t-elle « mais je peux comprendre que ça fasse peur. Enfin j’imagine. Alors... Si tu veux que je garde certaines choses pour moi... » A vrai dire, elle ne savait pas trop. Elle était sans doute née avec ça en ayant sa mère qui avait bossé pour le Mossad. Elle n’avait pas, comme Lucas, été formé dès son plus jeune âge, mais elle avait appris rapidement, avec l’ancien coéquipier de sa mère. Il n’avait cessé de lui répéter que ça coulait dans son sang. Alors elle n’aurait réellement su dire si cette vie pouvait faire peur. Elle s’y était seulement habituée.



désolée pour le retard *_* faut vraiment que je réponde plus vite si j'veux avancer avant de partir jamie & neven ☆ we might as well be strangers 1656269883
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MessageSujet: Re: jamie & neven ☆ we might as well be strangers jamie & neven ☆ we might as well be strangers EmptyLun 4 Fév - 12:55

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Lorsqu’il s’était mis à conter son récit, Neven avait observé attentivement la seule personne de son auditoire pour guetter sa réaction, cependant Jamie n’avait même pas sourcillé en apprenant qu’il avait été blessé par balles. Il en conclut donc qu’il n’y avait pas lieu à éprouver une certaine réserve : elle semblait en savoir beaucoup plus de choses le concernant qu’il ne l’aurait cru. Ce n’était pas si étonnant que ça si l’on tenait compte du fait qu’ils avaient passé quatre années de leur vie ensemble, mais Neven ne pouvait s’empêcher d’en être quelque peu intrigué. S’il faisait partie de la ‘mauvaise graine’ – comme il semblait le penser – comment avait-il pu mettre Jamie dans la confidence et ainsi exposer sa famille à un danger certain ? Le trentenaire s’était imaginé que les réponses à ses interrogations l’aideraient à faire le tri dans sa mémoire, mais au lieu de ça, d’autres venaient aussitôt hanter son esprit. Les réponses amenaient d’autres questions et Neven avait l’impression d’être pris dans un rouage infernal. Comme à chaque fois qu’il cherchait à déterrer quelques vestiges de son passé, un mal de crâne se fit ressentir et il se pinça l’arrête du nez en plissant légèrement les paupières pour protéger ses yeux de toute lumière artificielle lui agressant la cornée. « Tu sais… Je crois que t’as bien fait de pas prévenir les médias… Enfin, ça aurait été plus simple de te retrouver c’est sûr… Mais d’autres personnes t’auraient retrouvé aussi. ». Le trentenaire se contenta d’acquiescer d’un signe de tête silencieux pour corroborer les dires de la jeune femme : il avait également songé à cette hypothèse et ne put s’empêcher de sourire, manifestement ravi de constater qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes. On dit souvent que le caractère forge l’homme, Neven observa discrètement Jamie, puis se demanda l’espace d’un instant s’il était différent de Lucas, celui dont elle était tombée amoureuse. Cette question délicate au possible avait beau le tarauder et lui brûler les lèvres, le trentenaire estima préférable d’y revenir un peu plus tard. Soudain, la jeune femme se mit à ralentir et décida de briser la glace sans prendre de gants. « Lucas… Si t’as été retrouvé… avec des balles dans le corps… C’est parce que t’étais un agent du MI-6. ». L’annonce le laissa interdit quelques instants. Il avait envisagé toutes les possibilités, mais n’avait pas songé une seule seconde à celle-ci qui expliquait pourquoi l’amnésique avait certaines habilités. Comment le ressentait-il ? Eh bien, c’était pour lui de la peur mêlée au soulagement et saupoudrée d’une bonne pincée d’excitation. Agent du MI-6, s’il s’était attendu à ça ! « Agent du MI-6, seriously !? ». Il marqua un temps d’arrêt et pouffa d’un rire plus nerveux qu’autre chose avant de reprendre ses esprits : c’était sans doute le rêve de n’importe quel gamin, peut-être même celui d’Owen. « Pitié, dis-moi que je ne t'ai pas fait le coup de la présentation à la James Bond le jour où nous nous sommes rencontrés. » lança-t-il, s’autorisant un trait d’humour comme si ça l’aidait à faire passer la pilule. Neven commençait à vouloir aborder le côté intime de leur relation, il avait besoin de comprendre et de se souvenir parce que Jamie avait l’air d’en connaître un rayon sur lui alors qu’il ignorait tout d’elle. Étaient-ils seulement mariés ? Cependant, au moment où il s’apprêta à poser la question, ils s’arrêtèrent devant la façade d’un café. « C’est ici. On est venu une fois… Et… J’y suis revenue régulièrement avec Owen, quand il n’arrivait pas à dormir. ». De l’extérieur, l’endroit ne lui disait vraiment rien, mais une fois qu’ils eurent pénétré à l’intérieur, Lucas ressentit une étrange sensation. « Owen a des insomnies ? […] Je ne me souviens pas être venu ici, mais l’endroit a tout de même quelque chose de familier… C’est plutôt un sentiment de déjà-vu. » ou plus précisément de déjà visité. Ce n’était peut-être qu’un baby-step, mais pour Neven cela représentait un véritable bond de géant. Il continua alors de détailler l’endroit en y jetant un coup d’œil circulaire tout en suivant Jamie jusqu’à une table à l’abri des oreilles indiscrètes et prit place face à elle. « J’ai pas envie que tu prennes peur à cause de… ton ancienne vie mais je peux comprendre que ça fasse peur. Enfin j’imagine. Alors… Si tu veux que je garde certaines choses pour moi… ». La voix de Jamie le ramena de nouveau sur terre et il s’empressa de lui répondre maladroitement. « Oui… Non… Enfin… » balbutia-t-il avant de soupirer pour se redonner contenance. « Je pensais être un sale type mais j'avoue ne pas avoir songé un seul instant à être agent du MI-6 donc ça me réconforte quelque part. Ce qui me chiffonne en revanche, c’est que tu en sois informée : tu en fais partie, toi aussi ? » demanda-t-il avant d’être interrompu par le serveur. « Bonsoir, qu’est-ce que je vous sers ? ». A vrai dire, Neven n’en avait aucune idée et – une fois encore – son regard se posa sur Jamie. « Surprise me. » déclara-t-il en affichant un petit sourire en coin qui avait un petit côté gamin.

Pas grave pour le retard, je comprends. Ceci est mon modeste cadeau de départ 90 (j'ai fait passer ta réponse avant exprès :mdr:) Et ton nouveau set 10
Faut que je pense à faire ma signature un jour :sisi:
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