Sujet: (the truth about love come at 3 a.m) + even Mar 2 Avr - 22:09
even ★
the truth about love come at 3 a.m
Assis devant la télé, je regardais mon bras droit puis mon bras gauche. Je grimaça légèrement et souffla. J'étais mal en point. Mes bras me faisaient un mal de chien et il m'était tout bonnement interdit de prendre des cachets pour la douleur. Ces hématomes me tiraillaient sans cesse, ils me grattaient comme pas possible. Inspirant une grande bouffée d'air, je compta jusque cinq et expira l'air de mes poumons. Selon les médecins, c'était la chose à faire pour évacuer le stress et les pensées négatives. Franchement, il me fallait plus que ça pour enlever toutes ces pensées de ma tête. Depuis que j'avais fais don de mes plaquettes à l'aînée de mes deux filles, j'étais fragile. Madison ne savait rien de mon acte, de sa grande sœur ou bien encore de sa maladie. Pour la petite fille de trois ans, j'étais parti à un congrès en Californie pour quelques jours et elle devait rester avec ses grands parents, son oncle et ses deux tantes. Madison avait ronchonné à mon départ mais elle avait fini par s'y habituer. Seulement mon 'déplacement' s'était allongé. Dans l'état où j'étais, je ne pouvais plus communiquer avec ma princesse grâce au langage des signes et ça, c'était horrible. Je n'avais aucun moyen de communication et je préférais encore qu'elle reste avec ma famille plutôt qu'elle se sente abandonner, une fois de plus. Déglutinant difficilement, je me leva et me dirigea vers la cuisine. J'avais besoin de boire quelque chose. J'avais appelé mon petit frère il y a une demi heure et il m'avait promis de passer une fois que Madison se serait endormie. Avec elle, ça pouvait mettre des heures et des heures mais j'étais persuadé que toute la famille l'occupait tellement que dès qu'elle pouvait dormir, elle le faisait. Everett ne savait rien de mon état. Il savait que j'avais besoin de repos et que, du coup, Mady devait rester avec eux mais c'était tout. Je n'avais pas voulu l'inquiéter au téléphone, surtout avec la petite à côté. Elle n'a que trois ans mais, à cause de son handicap, ses autres sens se sont développés et elle n'aurait pas mis bien longtemps à comprendre que j'allais mal et que je lui avais gentiment menti. Elle finirait bien par découvrir la vérité mais rien ne m'empêchait de dire que ce prélèvement avait été fait en Californie. Il n'y avait aucune chance qu'elle découvre la vérité, ça c'était clair et net. Alors que je tendais le bras pour attraper un paquet de chips dans le cagibi, une grimace se dessina sur mon visage. Bordel, ça faisait un mal de chien et à cette allure, j'allais crever de douleur. J'avais besoin d'aide mais je n'osais rien demander, rien dire à personne. Aloysia était au chevet de la petite et Florie sortait, ayant récemment appris qu'elle vainquait – petit à petit – son foutu cancer. Elle aussi en avait vu des vertes et des pas mûres et la voir s'en sortir me donnait envie de me battre pour ma plus grande. Je ne m'étais toujours pas fait à cette idée. Soupirant légèrement, je me dirigea vers le salon, posa le paquet de chips, deux trois sodas et deux verres. Mon petit frère allait bientôt arriver et je voulais que tout soit près pour son arrivé. Nous allions passer un peu de temps ensemble, j'allais lui demander de faire passer le mot à la famille mais aussi de m'aider. J'avais besoin d'aide pour remplir quelques dossiers et, dans l'état dans lequel j'étais, il m'était tout bonnement impossible de faire quoi que ce soit. Comment allais-je toucher le chômage si je n'envoyais jamais les papiers ? Des fois, je me répétais que j'aurais du rester en France. Au moins, je n'aurai pas eu tous ces problèmes. Soupirant légèrement, je porta mon ordinateur du bout des bras, grimaçant dès que je faisais un mauvais mouvement. Entendant la sonnette retentir, je me dirigea vers la porte que j'ouvris avec difficultés. Plier les bras relevait de la torture ! « Salut Evy ! Entre » Je me poussai du chemin pour le laisser entrer dans l'appartement que je partageais avec ma meilleure amie, Florie. Poussant la porte du pied, je lui fis un léger sourire. « Comment vas-tu ? » Banal mais indispensable. Je lui fis signe de s'installer sur le canapé et grimaça en même temps. Je n'étais pas douillet mais là, c'était une horreur. Je n'en pouvais plus. Je me retenais même de pleurer. Voyant le regard d'Everett se diriger vers mes bras, je lui fis une petite moue. « Effet secondaire du don de plaquettes pour Sawyer. J'ai tellement mal putain tu n'imagines même pas comment ! Les hématomes vont finir par partir mais pour le moment ils sont là... » Il comprendrait sûrement par lui même pourquoi je ne voulais pas que Madison me voit dans cet état. Elle allait détester son aînée de me 'faire mal' de cette façon... Je soupira légèrement et me laissa tomber sur le canapé à côté du 'petit dernier' de la famille. Je l'appelais toujours comme cela alors que c'était Katie, la petite dernière.
Sujet: Re: (the truth about love come at 3 a.m) + even Sam 6 Avr - 16:52
Début avril, depuis sa rencontre avec Cece le jeune homme ne savait plus trop où donner de la tête. Entre ses cours, sa sœur et la demoiselle il avait l'impression de ne plus avoir un seul instant où il était seul, mais, à vrai dire cela lui plaisait énormément. Il était totalement obnubilé par sa nouvelle amie, il aimait tant passer de temps avec elle, et, il ne fallait pas se leurrer, plus le temps passait plus il l'appréciait, plus des sentiments naissait. Pourtant Everett n'avait jamais rien tenté envers la demoiselle, l n'avait pas encore osé lui dire, ou même l'embrasser. Pourquoi ? Et bien, c'était simple, il avait peur de la perdre, peur qu'elle fuit, qu'elle panique, qu'elle ne veuille plus le revoir. Il avait bien compris qu'elle était fragile et qu'il fallait aller en douceur avec elle. Quant à Kate, il avait beaucoup de mal à savoir si elle appréciait ou pas Cece; sa sœur avait en effet bien compris qu'il tenait beaucoup à elle et ne voulait donc pas se montrer impolie envers elle... Bref, il faudrait qu'il lui en parle pour éclaircir la situation mais pour l'instant, l'heure était plutôt à s'occuper de Maddison. La pauvre petite semblait totalement perdue sans son père et demandait plusieurs fois par jours quand son papa reviendrait, le problème c'est qu'Evy n'avait pas réellement de réponses. Alors qu'est-ce qu'il pouvait lui répondre, d'autant plus qu'il détestait quand la petite fille avait l'air triste. L'étudiant avait par ailleurs toujours beaucoup de mal avec le langage des signes, alors "discuter" avec la fillette était difficile, mais il faisait vraiment de son mieux pour que tout aille bien.
Plusieurs heures plus tard, il laissa donc la fillette entre les mains expertes de sa mère, et parti voir son frère dans le plus grand des secrets, il ne l'avait même pas dit à Katy c'est pour dire ! Sur le chemin, il envoya un message à Cece pour lui dire qu'il pourraient peut-être se voir le soir venu, et il voulait savoir à quelle heure finissait la demoiselle, ainsi il pourrait peut-être allé la chercher directement à son travail. Étrangement, il n'aimait pas quand elle rentrait seule, comme s'il avait pour sa santé.... Arrivé au logement de son frère il sonna et Eden ne tarda pas à lui ouvrir, il semblait en assez mauvais état ce qui inquiéta le plus jeune. Salut Eden ! Merci! Il lui fit une petite bise, avant de répliquer à son aîné Ça serait plutôt à moi de demander comment tu vas, ou plutôt, vu que je pense connaître la réponse... pas que physiquement. Il lui fit un petit sourire, il avait bien remarquer les bleus, il se doutait que c'était les effets secondaires du don de plaquettes, mais il voulait savoir comment allait son aîné moralement également, d'où sa question précédente. Et moi ça va plutôt bien, la routine ! Pour l'instant ce n'était pas vraiment le moment de parler de Cece, Eden préférerait certainement savoir comment va sa princesse. Bon courage pour tes hématomes, et elle va comment... Sawyer ?! C'était peut-être mettre les pieds dans le plat, mais il ne se voyait pas ne pas demander des nouvelles de la petite fille. Se passant une main dans les cheveux Evy ne tarda pas à reprendre la parole et sorti de son sac une enveloppe contenant à l'intérieur un dessin de Maddison. Je lui ai dit que je te l'enverrai par le courrier... alors je te le donne. Il ne savait pas trop s'il avait bien fait ou pas, car la petite devait énormément lui manquer Tu...Tu sais quand est-ce que tu pourras la revoir ?! Tu lui manques beaucoup. Ce n'était pas un reproche, loin de-là. Au contraire, il trouvait que son aîné avait pris une sage décision mais il espérait avoir une réponse même assez vague.
Sujet: Re: (the truth about love come at 3 a.m) + even Lun 8 Avr - 11:30
mon tel n'envoit plus de sms mais c'était très bien tkt !
Mentir à Madison était sûrement la chose la plus difficile que je faisais depuis une dizaine d'années. Je ne supportais pas agir de la sorte mais pourtant, je n'avais guère le choix. Je ne pouvais pas lui dire réellement où j'étais, ce que je faisais, et pourquoi elle devait rester loin de moi. Je n'avais pas franchement envie qu'elle croit que je l'abandonne. Ma ''petite escapade'' n'aurait du durer que deux petits jours et voilà une semaine que je me cachais dans mon appartement. J'avais plutôt mal réagi et avec ces bleus, je ne pouvais pas 'parler' avec mon enfant. Je n'avais pas franchement besoin de la savoir mal à l'aise parce que j'étais incompétent. Elle qui devait déjà se plier en quatre pour s'adapter à sa nouvelle vie, je ne voulais pas lui rajouter un poids sur le dos. Ma petite princesse me manquait, il n'y avait pas à dire mais je devais faire avec. Il fallait que je fasse mon maximum, que je reste fort et la tête haute. Il fallait aussi que je m'induis de crème pour faire décolorer ces foutus hématomes ainsi qu'appliquer de la glace dessus plusieurs fois par jour. Ce rythme me tuait mais je n'avais guère le choix. Soupirant doucement, je tentais de reprendre mes esprits et mon habituel sourire quand j'entendais Everett à la porte. Nos relations n'étaient déjà pas au top du top, je ne pouvais pas ronchonner à longueur de journée devant lui. Il attendait le moindre de mes faux pas pour me le retourner en plein visage alors je faisais de mon maximum. J'étais content qu'il vienne, il n'y avait pas à dire. « Ça serait plutôt à moi de demander comment tu vas, ou plutôt, vu que je pense connaître la réponse... pas que physiquement. » Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Oui, lui avait l'air en forme, en bonne santé, mais moi c'était tout une autre histoire. Je ne pouvais pas me plaindre, j'étais dans cet état par ma faute. Personne ne m'avait forcé à faire ce don... Enfin, il fallait avouer que si je ne l'avais pas fais, je m'en serais voulu toute ma vie et Aloysia m'aurait laminé en moins de temps qu'il en faut pour dire ouf. Elle était professeur de tir et savait donc magner les armes à feu mieux qu'un policier ou tout aussi bien. Et puis, en temps qu'ancien médecin, je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était. J'en avais vu des gosses malades pendant mes années de pratiques à Paris, je ne pouvais pas la laisser souffrir. « Ca fait mal mais ça va... J'ai pas le choix » Non, maintenant que j'avais ces bleus, je n'avais plus qu'à les faire partir d'une manière ou d'une autre et puis c'est tout. J'étais un homme, un vrai et je pouvais supporter la douleur, il n'y avait pas de doute. Combien de temps avant de devenir fou, je n'en savais trop rien. Je m'en voulais de ronchonner pour deux bleus alors que la petite avait souffert pendant des mois voire des années. Une maladie comme la sienne ne s'estompe jamais, la douleur ne disparaît jamais, bien qu'elle avait des tonnes de médicaments. Je la voyais encore, le regard vitreux alors que quelques doutes de morphine coulaient dans ses perfusions. « Bon courage pour tes hématomes, et elle va comment... Selena ?! » Je lui fis une petite grimace. Elle allait 'bien'. Enfin, son état ne s'était pas amélioré mais n'avait pas chuté pour autant et c'était une victoire, aussi anodin que cela semble être pour nous. « Ca va... On sait pas trop comment son organisme va prendre tout ce que je lui ai donné mais bon... Il faut encore attendre un peu » Je souffla légèrement. Je ne pouvais plus attendre, je n'en avais plus envie ! J'avais juste envie qu'elle aille mieux et qu'une gentille famille l'adopte à moins que ce soit Aloysia et moi qui l'adoptent... Ce serait étrange... et agréable. La jolie brune me manquait tout autant que sa fille mais cela n'était pas ce qu'il puisse y avoir de mieux pour Madison. Comment allait-elle prendre la nouvelle. Prenant le dessin de la main d'Everett, un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Elle aussi me manquait. Toutes les femmes qui comptent pour moi me manquent à vrai dire. Perdu dans mes pensées, je tourna la tête vers mon petit frère lorsque je l'entendis dire « Tu...Tu sais quand est-ce que tu pourras la revoir ?! Tu lui manques beaucoup » Je déglutis difficilement. Posant le dessin sur la table basse, je lui servis un verre de soda et fis de même. Je bus une gorgée avant de souffler. Mes yeux commençaient à me picoter, ma gorge se noyait. Je ne devais pas pleurer. « Je vais essayer de me guérir vite. Ces cons, ce sont deux petits bleus mais je ne peux plus rien faire. Je ne pourrais même pas communiquer avec elle et je crois que ça, ça l'a tuerait... » Elle réagirait mal, très mal, et c'était plus que compréhensible. Soupirant légèrement, je bus une nouvelle gorgée de ma boisson avant de regarder Evy et de dire « J'me suis fait virer de l'école où va Madison. Ils ont jugé que mon acte était inconscient, que je privais les enfants de leur professeur de mathématiques etcetera. J'ai tenté de leur rentrer dans le crâne que j'essayais de sauver ma fille et qu'après donner la meilleure des vies à Madison, je devais le faire pour Selena mais ils n'ont pas cherché à comprendre. Je crois que le fait que je n'ai pas de diplôme à proprement parlé ne leur a pas plu » Je soupira légèrement. J'étais prof de mathématiques pour des enfants sourds sans diplôme de professorat et sans diplôme pour prouver ma compétence en langage des signes. En gros, j'avais servi de remplaçant quelques mois avant de me faire mettre dehors comme un malpropre ! « Enfin bon... Je pense que je vais retourner à la faculté pour me mettre à jour en médecine et reprendre mon boulot de neurochirurgien.. En France j'ai eu le droit à un traitement spécial mais ici, il me manque trois ans d'études ! » C'était ça d'être le meilleur de sa promotion. Les médecins m'avaient laissé pas mal de liberté et, aujourd'hui, j'étais le cul entre deux chaises. Passant une main dans mes cheveux,, je lui souris et dis « Assez parler de mes misères. Comment ça va de ton côté les cours et tout ce qui va avec ? Toujours pas de petite chérie ? » Je lui fis un clin d'oeil. Je pariais dix dollars qu'il n'allait pas m'en parler, normale en même temps, nous étions presque des étrangers.
Dernière édition par N. Eden Fawkes le Mar 23 Avr - 19:34, édité 2 fois
Sujet: Re: (the truth about love come at 3 a.m) + even Jeu 11 Avr - 13:00
A vrai dire en allant chez son frère il ne savait pas du tout à quoi s'attendre. Leur relation était loin, très loin d'être merveilleuse, et leur entente de jadis n'était toujours pas revenu. Il faudrait d'ailleurs un certain moment avant que tout cela ne dissipe, un moment pour que le plus jeune arrive à pardonner l'autre, à passer l'éponge. Enfin bon, pour l'instant, l'heure n'était pas aux disputes, le plus important pour Everett était, aussi étrange que cela puisse paraître, Maddi. La petite fille n'avait rien à voir avec leurs mésentente, et puis, c'était indéniable, elle avait besoin d'une famille le plus unie et soudée possible ! Une fois rentré dans l'appartement, Evy, lui avait donc demandé comment il allait, la réponse d'Eden le fit légèrement grimacer. En effet, il voulait bien croire que ses bleus lui faisaient mal... Ça c'est sûr que tu n'as pas le choix, j'espère pour toi qu'ils vont vite se résorber. Assez maladroitement, le cadet avait ensuite demandé comment allait la petite. C'était une question totalement idiote et il s'en était rendu compte un peu trop tard... Comment est-ce qu'elle pouvait aller bien après une telle épreuve ?! C'était insensé ! Des fois il fallait vraiment falloir qu'il apprenne à tourner la langue sept fois dans sa bouche avant de prendre la parole. Assez gêné par ses propos, il prêta néanmoins la plus grande attention possible à la réponse. Eden avait l'air assez partagé dans ce qu'il disait et c'était tout à fait compréhensible.... Je... Qu'est ce qu'il pouvait bien lui répondre ?!Qu'est ce qu'il y avait bien à dire. Rien. Rien ne pourrait aider la gamine à cet instant-là, ni son père d'ailleurs. Aucun mot ne pourrait réconforter son frère. Oui, Evy était désolé, pour la fillette, pour son aîné.. Oui, il espérait que la situation s'arrangerait. Il aurait vraiment fallu qu'il soit un monstre pour ne pas espérer de guérison. Mais voilà, dire cela n'apporterait rien, et l'étudiant avait plus l'impression que s'il prononçait ce genre de phrase de, ça sonnerait vide. Totalement vide. Comme quand on lui disait, "j'espère que ça s'arrangera pour Katy, qu'elle ira mieux". Génial, c'est sûr cela faisait une belle jambe à sa sœur. C'était certes une gentille attention, mais le fond était vide. Il ne pouvait pas dire cela à son frère, il fallait qu'il trouve quelque chose de mieux, de plus profond, de censé. Le soucis c'est que rien ne venait mis à part Si tu as besoin d'aide, pour quoi que se soit, tu sais que je suis là. C'était encore un peu une phrase bateau, mais au moins Eden savait qu'il pouvait compter sur son cadet s'il avait envie de parler, ou s'il y avait le moindre problème.
Le sujet passa ensuite à Maddison, Everett lui donna un dessin que la petite fille avait fait avant de lui demander s'il savait quand elle pourrait le revoir, vivre avec lui.... parce que la situation commençait à être difficile pour la gamine. Bon, bien entendu, il avait tenté de mettre un peu les formes dans ses dires histoire de ne pas accabler encore plus son frère... Mais visiblement, une fois de plus, la diplomatie n'avait franchement pas été son fort... Dommage... Il voyait que son aîné avait envie de pleurer mais qu'il se retenait et étrangement l'étudiant se sentait coupable, alors, qu'au final il n'y était pour rien. Contrairement à certaines précédentes rencontres, il s'était, aujourd'hui montré des plus compréhensif, des plus gentils... Je vais essayer de me guérir vite. Ces cons, ce sont deux petits bleus mais je ne peux plus rien faire. Je ne pourrais même pas communiquer avec elle et je crois que ça, ça l'a tuerait... Oui, c'est certain que s'il ne pouvait pas communiquer avec la petite, cela serait très difficile pour elle.. De toute façon, tu sais qu'elle est entre de bonnes mains à la maison... mais... je ne voulais pas te... comment dire ça... t'embêter avec ça. C'était une question stupide et irréfléchie, je suis désolé. Voilà au moins c'était clair. Et là oui, il fallait absolument qu'il s’excuse de sa sottise ! Et là une autre annonce le cloua totalement. Pauvre Eden, il accumulait les emmerdes.. Comme si tout le reste ne suffisait pas, voilà que maintenant il s'était virer de l'école. Ils sont totalement débiles, ils ne savent pas ce qu'ils ratent, et je suis certain... qu'ils s'en mordront bientôt les doigts et qu'ils te rappelleront pour te supplier de revenir ! Bon d'accord, ce n'était pas la chose la plus partiale qu'il avait dite.. mais il le pensait réellement ! Il se tut quelques secondes avant de reprendre Courage pour tes cours... si tu reprends tes études, ça ne doit pas être évident, mais tu peux pas faire un truc genre valider tes compétences pour montrer que t'es apte à être neurochirurgien ?!
Evy se passa une main dans les cheveux, avant de sentir ses jours légèrement s'empourprer aux questions de son frère. Oh, s'il savait... Oui, oui les cours ça va.... très bien, merci ! Il lui dédia un petit sourire avant de reprendre Une chérie ?! Heu non... Pas tout à fait... enfin c'est compliqué, mais non... je sors avec personne. Autrement dit, non, il ne sortait avec personne, mais oui il avait quelqu'un en vue. Cece le rendait totalement dingue, connaissant son aîné, il risquait de lui dire de foncer... mais avec la demoiselle ce n'était pas possible, il tenait trop à elle pour faire une tentative totalement désespérée. Par ailleurs, il ne savait même pas s'il lui plaisait ou pas...