Max & Marley

Un rire éclata dans la pièce, un rire cynique à faire froid dans le dos, un rire furieux et totalement amusée. Ce rire, c’était le mien, et il me rendait encore plus excitée que je ne l’étais. J’aimais la dérision, j’aimais faire peur aux gens, j’aimais avoir ce pouvoir, rien que de ma prestance, dans un foutue bar. Un Bar ou je m’ennuyais qui plus est. Enfin, sauf quand je voyais la tête des gens quand certains me reconnaissait ou se doutait de qui j’étais, je ne pouvais pas retenir mon rire. J’aimais faire peur, j’étais peut-être folle, mais j’aimais faire peur aux gens. Il suffisait d’un mouvement de tête pour que les regards se détournent. Les gens n’avaient pas de courage, ils me faisaient pitié. Attrapant mon verre, je fis tourner le liquide orangeâtes dans mon verre avant de lever les yeux au ciel, et boire mon verre cul sec avant de le poser franchement sur le comptoir. « Toi ! Un autre ! » Crachai-je d’une voix sèche et un regard menaçant allant avec. Comme si j’allais me rabaisser à dire s’il vous plait. Un faible sourire aux lèvres, je le regardais me servir avant de tourner le regard lorsque j’entendis de faible chuchotement non loin de moi. Deux jeunes filles me regardaient, comme si j’étais une bête de foire. Elles devaient à peine sortir de l’école, Poudlard… Cette école totalement… Répugnante ! Riant doucement, je m’avançais vers elle en penchant la tête sur le côté avant de rire et de sautiller doucement. Baguette en main, je me mis à désigner la rousse du bout de celle-ci, avant de la tourner vers la brune aux cheveux mouton. « Alors les minus, qu’est-ce qu’il y a ? On n’ose pas parler ? » Demandai-je d’une voix basse et menaçante. J’aimai tellement faire peur, parfois je me demandais si je n’étais pas si folle que cela, mais je trouvais que ne rien faire de sa vie et faire comme ces deux jeunes filles était lassant. On avait qu’une vie autant en profiter ! Elles perdaient leur langue tout à coup. Un faible rire sorti d’entre mes lèvres. « Accio portemonnaie ! » soufflai-je en agitant faiblement ma baguette vers la rousse avant d’attraper son portemonnaie et le fouiller pour prendre tout l’argent qu’il y avait dedans. Le lui jetant en pleine figurine, je regardais tous les autres personnes d’un regard menaçant avant de m’installer à nouveau sur ma chaise haute et boire une gorgée de mon Whisky. Elle était longue… Très longue et j’étais en train de perdre patiente…

J’en avais marre de l’attendre, mais au moins, j’avais pu boire un bon whisky et avoir un peu d’argent, pour payer mes consommations, même si je n’avais pas besoin de cela. Sentant une douleur sur mon avant-bras, un rire sorti de ma bouche. Enfin ! La douleur se fit faiblement ressentir, j’aimais cette douleur, elle me faisait limite jouir, tellement elle me rendait euphorique. Elle n’allait pas tarder. Et j’avais bien raison. Moins de deux minutes plus tard elle fut à mes côtés. « C'est bon, on peut décoller ! » La regardant ajuster sa robe, je l’aidais avant de la remonter un peu pour cacher un peu plus sa poitrine. Une poitrine délicieusement belle au passage. La voyant prendre mon verre pour boire une gorgée, un sourire naquit sur mes lèvres. « Mmh, ce Whisky Pur Feu ! » Attrapant le verre pour le finir, je me levais alors qu’elle se frotta les mains. « Bon, on y va ? » « Ouais, on y va, tu es trop longue, Max, comme d’habitude… » soufflai-je en souriant avant d’attraper mon sac. « Si on se téléporte assez vite, on aura pas besoin de payer... » Riant doucement, j’attrapai la liasse de billets que j’avais volé à la rouquine avant de le balancer sur le serveur. « C’est pas moi qui paie alors… » soufflai-je en riant encore plus avant d’attraper mon amie par la main et transplaner sans plus attendre. La destination était claire nette et précise. Je voulais tellement le rejoindre, le voir, j’attendais ce moment tous les jours, toutes les semaines, constamment. Rapidement nos corps se mirent à tourner avec violence, cette sensation était désagréable et immonde. J’en gardais un mauvais souvenir de ma première fois d’ailleurs. Mais peu importe ! Une fois presque sur les lieux, je mis ma capuche sur la tête avant de rire faiblement. « Enfin... ça m’excite ! » Crachai-je en lançant un regard totalement envieux et excitée à ma compagne. Avançant dans la pénombre nous n’avions pas besoin de marcher beaucoup pour le voir. Il était là, au centre, il ‘imposait, de par sa prestance et sa puissance, mon maitre, celui auquel je vouais corps et âme, celui qui dirigeait ma vie et faisait de moi sa marionnette. Je lui vouais un culte au-delà de toute espérance. Lord Voldemort.

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« J'en étais sûre... » Grognant sous l’excitation je me plaçais rapidement en regardant les autres arriver, et s’installer en rond autour de notre maitre. « Ouh, excitant. » gémissant sous le coup, je lui lançais un regard totalement enfantin, oui parce que j’étais telle une enfant devant son cadeau de noël. Voldemort était pour moi comme une raison de vivre. « Aujourd'hui, j'ai perdu l'un de mes plus fidèles Mangemort. » Sifflant faiblement, je plissais les yeux avant de serrer la mâchoire. Bande d’incapable ! Je ne supportai pas de voir les mangemorts ne pas accomplir leur mission, comme s’ils étaient incapables de pouvoir honorer leur maitre et seigneur. Ils étaient la honte des Mangemorts comme nous ! « Pour le remplacer, ce n'est pas un mais deux Mangemorts qui prendront sa place. Un duo que je ne désire pas séparer. » Sentant mon cœur s’emballer à ses paroles, je serrais les mains plantant carrément mes ongles dans ma chair. C’était forcément Max et moi ! Oui les deux M, les deux inséparables, les deux filles toujours fourré ensemble… tout le monde savait que nous formions une paire hors normes. Même si elle était moins dévouée à Voldemort et que je l’avais entrainé là-dedans, elle n’avait pas dit non pour autant. « Miss Don Vito, Miss Reagan. » Je me retins de pousser un cri de joie. Ne pas foutre la honte devant tout le monde. Mais un faible rire s’échappa d’entre mes lèvres. J’avais envie de sautiller partout, je voulais m’amuser je voulais lui démontrer ma loyauté à toute épreuve. « Votre première mission sera de réussir là où il a échoué. Ne me décevez pas. » Claquant ma langue contre mon palet, je relevais la tête en bombant le torse, tellement heureuse d’avoir été choisi parmi cette bande de mangemort, et qui plus est avec ma belle Max. Les laissant partir, je croisais le regard du maitre avant que lui aussi ne s’en aille. Nous étions à présent, seules. Baissant ma capuche, je tournais un regard terriblement excitée vers ma compagne. « Prête à aller retrouver notre école chérie pour un bout de bois ? » Riant franchement, sans pouvoir m’en empêcher, mon regard devint alors malicieux et excitée. J’avais envie de retourner à Poudlard et de leur faire comprendre que Max et moi, nous n’allions pas échouer cette fois. Nous allions aller voler cette baguette qu’il fallait à notre maitre. Et ça j’étais prête à tout pour cela… Mais je ne voulais pas décevoir mon maitre, et pour cela il fallait que je réussisse. J’avais une entière confiance en ma compagne, Max et moi étions une même entité à mes yeux. Depuis le nombre d’années que nous étions inséparables… autant dire que je la connaissais par cœur. Tremblant de joie, je me mis à sautiller sur place. « Bien sûr que je suis prête… Et tu n’as pas idée comme il me tarde. On va leur montrer, que nous sommes bien plus fort qu’eux… tsss ! » Sifflai-je en plissant le nez d’un air de dégout rien que de penser à cette école. Là où certains professeurs m’avaient fait la misère… Il fallait dire que les serpentard n’était pas très bien vu des autres… Et pourtant ! Nous au moins nous étions des sangs purs… Nous n’étions pas des sangs mêlés ou des Sang de bourbe ! « Il faut qu’on trouve un plan… Il faut que l’on puisse s’intégrer au sein de l’école sans être aperçu ou bien même senti…Faut qu’on se transforme…Après tout, l’animagus est une facilité pour nous maintenant… ça nous permettrait d’entrer sans être vu… » soufflai-je en riant doucement. Oui… Lors de notre apprentissage, j’avais buché, comme une malade pour pouvoir me transformer en animal… Le corbeau était ressorti de mon être. Un corbeau noir, aux plumages merveilleux. S’était surement là, un signe, que la mort était mienne… Sant perdre de temps, je l’attrapais pour transplaner plus près de Poudlard. Mais assez loin pour ne pas être repéré. « Tu as une idée d’où elle peut se trouver ? Peut-être la salle sur demande ? » demandai-je en réfléchissant, tournant alors sur moi-même. Même Notre Seigneur ne savait pas où elle était, tout ce que l’on savait c’était qu’elle était à Poudlard…

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« Mmhm, je sais pas. Peut-être le bureau du vieux fou. J'aimerais avoir plus de mémoire, j'ai été convoquée tellement de fois là-bas... » Riant doucement, je me souvenais parfaitement ou se trouvait le bureau de Dumbledor, mais malheureusement les mots de passes changeaient constamment, autant dire que c’était impossible pour trouver le bon sans se faire repérer… De plus, avec ces foutus tableaux on pouvait vite se faire repérer… Les gens parlaient entre eux et faisaient tout communiqué au moindre truc suspect… « T'auras plus de facilité à accéder au bureau, je peux faire la salle sur demande, et on se retrouve entre les deux ? » souriant en coin, j’hochais lentement la tête, en réfléchissant tentant de me refaire les couloirs de cette foutue école dans ma tête. « Pas de souci, je vais voir ce que je peux faire… » soufflai-je doucement avant de me mettre à marcher en direction de la fameuse école. Rapidement, alors que nous n’avions fait que quelques pas, des ombres se montrèrent au loin alors que la voix de cette femme, que je ne connaissais que trop bien se fit entendre. McGonagall. Un faible sourire au bout des lèvres, je savais que Max allait en faire son quart d’heure. Elle la détestait… Si ce n’était pas pire… « Tu prends les devants, je les traque. » Riant encore plus, je tournais un vague regard avant de la voir se transformer et partir alors en direction de la vieille. Inspirant profondément, j’en fis de même avant de m’envoler dans les airs. Croassant par l’excitation, je survolais la forêt avant de filer en direction de la tour ou se trouvait en général les hiboux. Il n’y avait personne là-bas et d’un côté tant mieux. Regardant rapidement dehors, je revins à la normal mettant alors ma capuche. Si tout le monde se consacraient sur Max alors personne ne se soucieraient de moi. Surtout que je pouvais passer aisément pour une élève de la sorte. Entendant un bruit, j’attrapais ma baguette avant de tourner un vague regard vers les escaliers qui menait à la pièce. Une jeune fille apparu et me regarda de façon suspecte. Je ne faisais donc pas élève ? Ils se connaissaient tous dans cette école ou quoi ? « Stupéfix ! » soufflai-je avec rapidité avant qu’elle ne puisse tenter quoi que ce soit. Elle avait de la chance, j’aurai très bien pu la tuer. Mais nous n’étions pas venues ici pour faire un esclandre. Descendant les escaliers avec rapidité, je regardais tout autour de moi, pour voir si personne n’était dans les parages avant de filer dans les recoins de Poudlard. Je pouvais entendre du bruit dehors. Que faisait Max ? J’avais tout de même un peu peur pour elle. Je ne supporterai pas qu’il lui arrive quelque chose. Elle était mon amie, ma partenaire, c’était… Un point vital de ma vie. Depuis le temps que nous trainions ensemble… Il n’y avait personne dans les couloirs, surement en cours, ou dehors à profiter du beau temps, je me dépêchais tant bien que mal. Mais le problème, ne serait pas de passer inaperçu… Mais d’entrer dans le bureau de Dumbledore… Entendant des bruits de pas dans le couloir adjacent, je me transformais alors en corbeau avant de voler rapidement dans l’ombre des couloirs allant alors jusqu’au bureau du vieux. Maintenant… que faire ? Il fallait que je trouve le code. Pour y être allait bon nombre de fois, je savais qu’il avait tendance à mettre des mots de passes sucré, de bonbons… Je n’allais pas tous les tenter… Il fallait que je réfléchisse. Peut-être que quelqu’un allait venir et susurrer le mot de passe… Ou que j’attende tout simplement… Qu’il puisse sortir de là… Oui, il n’allait pas tarder à sortir s’il était dedans, vu tout le raffuts qu’il y avait dehors…

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Le fait que je choisisse tout simplement d’être aux ordres de Voldemort faisait de moi une criminelle aux yeux de tous. Mais ça personnellement je m’en fichais éperdument. Je faisais ce que bon me semblait et ça n’était pas prêt de s’arrêter. J’aimais rendre service au seigneur des ténèbres. J’aimais cette peur qu’il infligeait aux gens, j’aimais les voir frissonner de peur, et pouvoir lire dans leur regard la simple peur de le croiser ou tout simplement d’entendre le nom de Lord Voldemort sortir de la bouche d’une personne. C’était magique, magnifique, étincelant, excitant, jouissif. C’était tout ce dont je rêvais. Je pourrais donner ma vie pour lui et c’était bien ce que je faisais en ce moment même en effectuant cette mission. Si pour réussir je devais mourir, alors je mourrais. Ah c’était excitant, terriblement excitant de penser à cela. Bien plus excitant que d’attendre devant la salle de ce vieux barbu en me demandant quand est-ce qu’il allait sortir de là. Je me le demandais fortement. Peut-être que j’allais attendre toute la nuit pour des prunes ? Oui peut-être. Percher en haut dans la pénombre du plafond, je ne bougeais pas d’une plume. Attendant alors simplement qu’il sorte ou que quelqu’un entre avant d’entendre du bruit dehors. Il y avait un tel raffut. Que faisait Max en ce moment même ? Je me le demandais. J’espérais tout de même qu’elle n’était pas en grave danger. Il ne fallait pas qu’il lui arrive quoi que ce soit. Je ne voulais pas la perdre. Imaginer ma vie sans Max c’était comme… Une vie sans nourriture ! Sans eau… Sans chocolat tiens ! Oui c’était cela. J’étais tellement habituée à elle, à passer mes journées avec elle, a parlé, à faire la con, à rire avec elle que c’était devenue une part importante de ma vie. Déglutissant en imaginant une seule seconde qu’elle puisse… Non. Mais non. Le raffut prouvait bien qu’elle était en vie non ? Mais d’abord… Pourquoi un tel raffut ? Un avada kedavra et le tour était joué. Et si elle était seule contre plusieurs ? Peut-être que la vieille bique de McGonnagall était trop rapide pour Max ? Elle avait de l’expérience, vu son âge… Il fallait que je lui vienne en aide. Volant à travers l’école, je fis du mieux que je pouvais pour aller plus vite. J’avais un très mauvais pressentiment. Je ne voulais pas qu’il lui arrive quoi que ce soit ! Fonçant de plein fouet dehors, je volais de plus en plus haut pour tenter de la voir et pouvoir la rejoindre rapidement. Battant des ailes, je piquais droit vers elle quand je la vis. Elle se battait avec la vieille harpie ! Un corps se trouvait non loin d’elles. Elle avait donc tué l’une d’entre elle. Tant mieux. Arrivant dos à la professeur, je revins rapidement à ma forme normal avant de jeter le sort Doloris sur elle, de plein fouet pour qu’elle cesse de se battre. La regardant tomber à terre, je me mis à courir vers Max. « Pardon, j’ai mis du temps à comprendre ce qu’il se passait ! Tout va bien ? Qu’est-ce qu’on fait ? Tu as la baguette ? » Demandai-je en tournant un regard ravageur et haineux vers la sorcière qui hurlait sous la douleur. Riant comme jamais dans le silence de la nuit, je pus entendre l’écho de celui-ci à cause de la forêt avant de la regarder. Sautillant autour d’elle, je me mis à murmurer son prénom tout en la regardant souffrir. « On la tue ? Ou on ne la tue pas ? On ne la tue pas ? Ou on la tue. Dur, dur comme choix. On fait plouf, plouf Max chérie ? » Demandai-je en faisant une moue boudeuse avant de sautiller encore plus sur place.

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« Si tu veux mon avis, le choix est plutôt vite fait... » Souriant doucement, je m’en léchais les lèvres tellement j’avais envie que tout s’accélère, et que l’on en finisse une bonne fois pour toute. « On évitera à des centaines d'élèves de devoir la supporter quotidiennement... » Elle n’avait pas tort, absolument pas tort du tout même. Vive Serpentard ! A mort Gryffondor ! C’était d’une évidence même à mes yeux. Trop de sang de bourbe dans cette maison qui puait le moldus ! La regardant me tendre la baguette, je fronçais les sourcils en souriant faiblement avant de la prendre dans mes mains l’air de rien. « Et puis, si t'amènes sa tête au Seigneur, je suis sûre qu'il saura te remercier comme il le faut. » Souriant encore plus en entendant son idée je ne pus m’empêcher de rire franchement cette fois. L’émotion, l’envie, la folie, j’avais envie d’y être d’être auprès de mon maitre, du grand seigneur et de le voir sourire de contentement car nous avions réussi à bien la mission qu’il nous avait donnée. Sautillant faiblement, je tournais sur moi-même avant de regarder McGonagall qui était littéralement en train de souffrir, même si elle tentait de se contenir, elle souffrait, elle ne pouvait que souffrir de toute façon. Faisant tourner la baguette entre mes doigts, je la rangeais vite dans une de mes poches histoire que je ne la fasse pas tomber ou pire que je la casse sans même m’en rendre compte. Là pour sur… Le maitre me tuerait sur place d’un simple petit sort que tous les mangemorts nous connaissions. « Rah Max… Ma chère Max… Tue là. Achève là ! Anéantis là ! Je sais à quel point tu la hais plus que moi ! » soufflai-je en riant doucement. Tournant le dos aux deux, je me mis à marcher dans l’herbe m’enfonçant un peu dans la forêt avant de me stopper. « Attend Max ! » Une idée venait de me traverser l’esprit. « Qu’est-ce qui nous prouve que c’est la bonne baguette ? Et si… C’était justement un leurre ? Si justement… Ils s’attendaient à ce que l’on vienne et avait simulé ça le temps de cacher la vraie ?! » demandai-je en sortant alors la baguette de ma poche pour la regarder longuement. Qu’elle preuve avions nous. Une baguette était une baguette, nous ne pouvions pas la différencier pour le moment… Claquant ma langue contre mon palet, je tournais un regard vers la vieille avant de m’avancer et de lui donner un coup de pied en plein visage pour l’allonger sur le dos. Ecrasant mon pied sur sa face je grognais en la regardant droit dans les yeux. « Max ! Lance le sort de vérité ! Il faut qu’on sache ! » crachai-je en me retenant de ne pas la tuer sur le champ. Ça serait dommage de ne pas savoir ou se trouvait la vraie baguette si ce n’était pas la vraie que nous détenions. Heureusement que j’y avais pensé avant qu’elle ne lance son sort, on aurait été dans de beaux draps si ça avait été le cas. Grrr !

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« Imperium. » J’aimais entendre le son de sa voix donner des ordres, ou bien même lancer des sorts. Et pour le coup, je pouvais aisément affirmer, qu’elle prenait son pied de jeter ce dit sort. « Oh mon dieu, je vais jouir. » Qu’est-ce que je disais ? Je la connaissais que trop par cœur ma petite Max ! « Alors ? Est-ce qu'on a la vraie baguette, Minnie ? » Tournant la tête, je guettais la réponse de Minerva, j’étais tout aussi impatiente que Max de savoir, si oui ou non, nous avions la baguette que Lord Voldemort nous avait demander de lui apporter. « Vous avez... la mienne... » Claquant franchement ma langue, je me retins de lui en mettre une. Heureusement que j’avais eu cette idée, avant qu’elle ne l’a tue. On se serait fait avoir comme des débutantes pour le coup… « La vraie... m-m-... ma robe... » Relevant la tête, mon regard dévoilant alors une sorte de jouissance, j’espérais sincèrement qu’elle soit réellement dans sa robe. « Sht ! » De toute façon, elle ne pouvait pas mentir, pas avec le sort de l’imperium. « Tu vois, c'est pour ça que c'est toi, la tête. » La regardant prendre la baguette, un faible sourire se logea alors sur mon visage. Attrapant la dite baguette qu’elle me tendit, je la fis rouler entre mes doigts, la caressant faiblement, totalement en extase de l’avoir. « J'aimerais bien la tuer, maintenant... Mais je ne sais pas si c'est la bonne chose à faire, et puis elle fait bien le petit chiot. Fais le petit chiot, Minnie ! Et puis, elle pourrait avoir plus de valeur vivante, si il y a bien une vieille pie qui en sait beaucoup, ça doit être elle. » Soupirant longuement, je rangeais la baguette en lieu sûr dans une de mes poches avant de prendre ma baguette pour tournoyer lentement autour de la vieille dame qui se trouvait au sol, sans rien pouvoir faire. J’étais lassé, éreintée, j’avais juste envie de rentrer et de pouvoir me prélasser de ce moment où il me félicitera avec Max, ou il s’occuperait enfin de moi, m’ajustant à ma vraie valeur. J’en étais émue, je voulais y être et rapidement. Tournant le regard vers l’école, je plissais les lèvres sous ce silence trop inquiétant à mon gout. « Tu as raison, amenons là au maitre. Il avisera, il sera content qu’on ait la baguette et elle. On pourra avoir des infos sur Poudlard. » Soufflai-je doucement en tournant un regard malicieux vers mon amie. Oui, j’étais toute excitée, il me tardait déjà d’être sur les lieux pour pouvoir profiter pleinement des félicitions de mon maitre. Entendant du bruit, non loin de nous, je claquais franchement la langue contre mon palais. Fallait bien que du monde se ramène sous le vacarme. « On s’en va ! » Ordonnais-je avant d’attraper Max et Minerva par le bas pour transplaner ailleurs, loin de l’école. Arrivant sur une colline, le paysage sombre, la brume nous encerclant, je ne lâchais pas d’une seconde la professeure du regard avant de pincer mes lèvres. « C’est dommage mine de rien, Max, t’aurai pas aimé voir la tête de Dumbledor en nous voyant ? Rah, mais malheureusement, on n’aurait pas pu lui échapper… » marmonnai-je en étant trop lucide. Nous avions eu Minerva car j’étais arrivée sans qu’elle ne s’y attende. Mais là, nous aurions été faits comme des rats…Rapidement, il arriva suivit des autres. Il n’avait pas mis longtemps pour comprendre que nous avions réussi notre mission à bien. M’approchant de lui, je lui tendis alors la baguette en souriant franchement, totalement heureuse que ce jour puisse enfin arriver. Par la suite, on s’aligna tous en cercle autour de lui et de Minerva attendant le verdict. Elle serait donc, notre prisonnière le temps de lui tirer pas mal d’information. Max et moi avions fait du bon boulot, et c’est pour cela, qu’il nous donna aussitôt une nouvelle mission. Ce n’était que le début de l’aventure.