It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre]

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MessageSujet: Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] EmptyVen 31 Juil - 22:09

Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] Iconrachelleighcookrb2 & Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] Mini_758518j



    L'eau sur mon corps, une sensation que j'adorais. Je préférais largement être sous la pluie que sous un soleil qui n'augurait que de mauvaises insolations et c'était l'une des raisons pour laquelle je n'aimais pas vraiment l'été. Mais je ne pouvais m'empêcher de sortir à cette période ou les fêtes battaient leur plein. C'était presque une obligation de poser le pied dehors lors de cette saison chaude. Moi, je préférais sortir le soir, l'été, le temps était très doux, voir lourd, pendant la nuit, ce que j'aimais beaucoup.

    Enfin bref. Là, j'étais sous la douche, en pleine préparation pour ma seule sortie de la journée. Je disais bien la journée, la période où il faisait jour ! Le soir et la nuit ne comptait pas, c'était... autre chose. Je sortais presque tout les soirs, voir ma meilleure amie dans son lieu de travail, sortant avec ma soeur Lori, allant boire un coup avec Justin ou tout simplement passer la soirée avec Summer, ma petite amie.

    Là c'était différent, je n'allais voir aucune des quatre personnes précédemment citées, et j'allais sortir en plein après-midi, sous un soleil que je pensais être tapant. Celle que j'allais voir, c'était Satine, une fille que j'avais rencontré il y a peu de temps, et qui était devenu très rapidement celle qui me racontait tout sans arrière pensée. Nous étions très proches et j'étais très fier d'être son confident. Elle m'accordait sa confiance et j'espérais ne jamais la perdre, c'était une fille bien.

    J'écourtais ma douche en entendant mon portable sonner. Me séchant à moitié, je retournais dans ma chambre pour lire le sms que je venais de recevoir : "Oublie pas, c'est au Malls le rdv ! Bisous, Satine. " Je passais la main dans mes cheveux mouillés avant de me dire qu'elle avait bien fait de m'envoyer ce message. Je crois qu'elle connaissait mon don pour les fréquents oublis que j'avais. Malls... The Malls. Ouais, c'était dans Central Park, la longue et large avenue.

    Je retournais dans la salle de bain pour terminer ma toilette, puis je m'habillais prestement d'un jean et d'un tee-shirt aux couleurs bigarrées. Je pris ensuite mon portable que je fourrais dans ma poche ainsi que les clés de la maison et mon portefeuille. Lori était comme d'habitude pas là, aussi je fonçais jusque en bas et sortais de la maison sans oublier de fermer la porte.

    Je savais que le rendez-vous était prévu dans une trentaine de minutes, et j'espérais ne pas arriver en retard, car je détestais être en retard. Je trottinais jusqu'à la station de métro la plus proche et pris la direction de Central Park. J'avais de la chance, je n'avais pas de changement de ligne.

    Le métro s'ébranla, et partit à une vitesse ahurissante. Derrière les vitres, le paysage New-Yorkais se succéda bientôt au long tunnel noir de base. J'arrivais à destination en un peu moins de vingt-cinq minutes, ce qui me laissait à peine quelques minutes pour ne arriver dans les temps au Malls.

    Dehors, comme toujours, les rues étaient bondés de gens tous différents les uns des autres. Des hommes d'affaires, des mères et leurs gosses bruyants, des clochards, des touristes aux yeux ébahis ou encore des flics un peu grassouillets qui mangeaient des Donuts. C'était ça New-York. Je pris la direction de Central Park, qui s'étendait à quelques centaines de mètres devant moi. La marche fut longue, mais j'étais rapide, aussi j'atterris au Malls dans les cinq minutes qui suivirent.

    J'observais les alentours pour tenter de trouver Satine dans tout ce monde qui bougeait et parlait. Après quelques minutes de recherches infructueuses, j'eus la bonne surprise de la voir assise à quelques mètres de moi, sur un banc, entrain d'attendre tranquillement mon arrivée. Je souris tout en m'asseyant auprès d'elle.

    - Je suis là !

    Je déposais un baiser sur sa joue avant de reprendre.

    - Alors ma Satine, ça va ? Heureusement que tu m'as rappelé que c'était ici le rendez-vous, j'avais encore oublié...

    Je rigolais un peu devant ma connerie avant de la laisser me répondre.



[Et hop !]
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MessageSujet: Re: Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] EmptySam 1 Aoû - 12:40

    11:26 ; New-York ; Appartement de Satine ; Chambre

  • Assisse en tailleur sur le lit qui ornait la pièce rectangulaire, je laissais m'échapper un léger bâillement. Encore une fois, la nuit avait été courte pour moi, mais je commençais à m'y habituer. Cela faisait bel et bien quatre ans que j'avais posé les pieds sur le sol New-Yorkais, quatre ans qu'une certaine routine nocturne s'était installée. Jetant un coup d'œil vers la fenêtre encore à demi-ouverte, je ne pris guère plus de temps avant de me souvenir que, comme d'habitude, j'avais passé une bonne partie de la soirée sur mon balcon. Une habitude qui pour moi, se voulait rassurante. Chaque soir, j'avais pris l'habitude de me poser au calme, seule face à la nuit. Observant les étoiles, je cherchais sans cesse celle qui brillerait le plus, celle que je pourrais identifier à des êtres disparus que je regrettais plus que tout. Comme une petite fille, j'osais penser qu'après leur mort, les deux autres représentatrices de la gente féminine des Cadwell, étaient montées au ciel et veillaient désormais sur moi. Sentiment enfantin qui collait pourtant si bien à ma personnalité cachée.

  • Toujours posée sur ce matelas que je ne trouvais pas des plus confortables, mon regard se posa sur le portable qui reposait sur le drap rouge. Une petite musique frôla soudain mes oreilles avant que je ne m'aperçoivent que l'écran noir de mon téléphone venait de s'éclairer. "Papy", je ne pus m'empêcher de sourire lorsque je vis le surnom de celui qui visiblement voulait me joindre s'afficher. Mon grand-père maternel. Il s'en faisait tant pour moi depuis que j'avais quitter l'Angleterre et depuis que maman était partie de ce monde. Il restait la seule personne de la famille à qui je pouvais me raccrocher, le seul qui connaissait l'existence de mon père mais que ne voulait rien me dévoiler à son sujet. Mon doigt venait à peine de s'abattre sur la touche verte que déjà, j'entendais la voix de mon correspondant téléphonique me crier dessus.

    "-Satine, enfin... Tu en as mis un temps à répondre. Tu vas bien unh ? Rassure-moi
    -Mais oui voyons, quand cesseras-tu de t'en faire pour moi ?
    -Quand tu reviendras vivre à Londres.
    -Papy écoutes, on en a déjà parlé il me semble. Je ne reviendrais pas vivre à Londres. Ce lieu est emplit de trop de mauvais souvenirs pour moi. Et puis, je me sens bien à New-York. Quoi qu'il en soit ne t'inquiètes pas, je reviendrais prochainement l'espace d'un week-end. Il faut que je passe sur la tombe de maman et de Logan.
    -Tu me préviendras j'espère ?
    -Bien sur que oui, de toute façon, je n'aurais pas d'autre choix vu que j'espère bien que tu m'hébergera l'espace de ce week-end. Bon papy, je suis désolé mais je dois te laisser j'ai un rendez-vous qui m'attends en début d'après-midi.

  • Avant de reposer mon fameux portable où je l'avais pris, je m'empressais d'envoyer un message à Charlie, la personne avec qui j'avais justement rendez-vous. "Oublie pas, c'est au Malls le rdv ! Bisous, Satine. " Pourquoi avais-je fait cela ? Tout simplement car je savais pertinemment que celui que j'avais pour confident oubliait sans-cesse l'heure ou même l'endroit de diverses rencontres.

    13:30 ; New-York ; Central Manhattan ; Est de Central Park


  • Je venais tout juste de sortir de l'immeuble dans lequel je résidais que déjà, le soleil m'éblouissait. Je n'habitais que trop près du lieu de rendez-vous donné, je privilégiais donc la marche à pied aux taxis qui circulaient en masse dans les rues. Je n'avais pas vraiment eu de raisons précises pour donner ce rendez-vous à Charlie. Un ennui habituel estival que j'avais envie de combler en passant un après-midi tranquille, entre amis. Vêtue d'une légère robe blanche que j'aimais particulièrement, je regardais d'un œil amusé les touristes qui découvraient, ébahis, les divers lieu de la ville. A vrai dire, cela ne faisait que me rappeler des souvenirs, les souvenirs de moi-même, quatre ans plus tôt, lors de mon arrivée dans "La Grosse Pomme". Une ville magique qui avait réveillé en moi des yeux étincelants et une âme d'enfant.

    14:00 ; New-York ; Central-Park ; The Mall

  • Quatorze heures pile. L'heure fixée pour le rendez-vous. J'étais déjà arrivée à destination depuis plusieurs minutes et me contentais, assisse sur un des nombreux banc de l'allée, d'attendre Charlie qui ne devrait d'ailleurs pas tarder. Observant toujours les vas-et-viens permanents des touristes et des habitués, je vis soudain une allure que je connaissais particulièrement bien s'approcher vers moi.

    CHARLIE - "Je suis là !
    Alors ma Satine, ça va ? Heureusement que tu m'as rappelé que c'était ici le rendez-vous, j'avais encore oublié...

    SATINE - Je m'en doutais quelque peu. C'est pour ça que j'ai envoyé ce message. Sinon, je vais plutôt bien. Enfin j'ai encore une fois peu dormit mais je m'y fais à force. Et toi, comment tu vas ?

  • A peine ais-je eu le temps d'entendre la réponse de celui que j'appelais sans cesse mon confident, qu'un jeune couple se dirigea droit vers nous, carte et appareil photo à la main. Je ne pris pas longtemps avant de comprendre que ces jeunes gens étaient des touristes et qu'il recherchaient sans doute quelque chose. Souriant à leur accent Anglais qui me rappelait vivement le mien, je me contenta de leur donner l'information qu'ils recherchaient avant de me tourner à nouveau vers Charlie. Laissant mon propre accent anglais refaire surface, je répliqua dans un sourire.

    SATINE - Tu vas vouloir faire quoi de beau alors ?"
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MessageSujet: Re: Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] EmptySam 1 Aoû - 19:19

    - Je m'en doutais quelque peu. C'est pour ça que j'ai envoyé ce message. Sinon, je vais plutôt bien. Enfin j'ai encore une fois peu dormit mais je m'y fais à force. Et toi, comment tu vas ?

    J'acquiesçais tranquillement devant sa réponse. Elle connaissait bien mon manque d'organisation pour ce qui s'agissait des sorties, et plus particulièrement de ma tendance presque obligatoire à oublier les lieux et heures des rendez-vous que je fixais avec mes amis. Je lui lançais un clin d'oeil pour lui faire comprendre que c'était toujours sympa de pouvoir compter sur elle pour palier mes défauts. C'était ce que semblait faire tout mes amis maintenant ; me rappeler tout le temps les dates, heures et lieux des rendez-vous, car ils savaient parfaitement bien que j'allais zapper ces informations dès que j'aurais autre chose en tête. Un vrai fléau j'vous jure.

    Elle me dit qu'elle avait peu dormit, et je comprenais parfaitement cette attitude. Elle m'avait déjà parler de la routine qu'elle prenait chaque soir, se poser dans son balcon et rester tranquille en regardant le paysage. Étrange, mais je pouvais la comprendre avec tout ce qu'elle m'avait raconté. Sa famille... Tout ça devait la rendre nostalgique, c'était certain, et elle avait surement besoin d'un moment de paix dans sa journée. Être seule, rassembler ses idées et les organiser, c'était une bonne chose pour elle. Moi aussi, d'un autre côté, je le faisais quelques fois, dans mon plumard quand je m'emmerdais, mais c'était pas du tout la même chose. J'avais juste perdu mon chat, à cause de moi certes, et c'était et cela restera une expérience traumatisante, mais rien de comparable avec ce qu'avait vécu mon amie...

    Elle me demanda ensuite comment j'allais, une question comme en posait tout le monde bien entendu. Je lui souris et observais un instant deux petits garçons qui tentaient chacun de s'accaparer une petite balle en mousse. Le duel était rude. Je portais ensuite mon regard sur Satine avant de lui répondre tranquillement.

    - Tout va pour le mieux ! Mis à part que comme tu sais, j'ai plus d'université et que toutes les autres me tournent le dos à cause de cette histoire de merde, ça va. Je profite de mon temps libre pour voir tout le monde ! D'un côté, c'est chiant de rien faire de constructif, et de l'autre, ça me fait plaisir de voir mes amis dès que j'en ai envie.

    Et oui, enfoirés d'Universitaires ! Me renvoyer à cause d'une histoire fausse, c'était totalement injuste et impensable. Tout ça à cause d'un con qui s'était cru au dessus des autres pour rabaisser et insulter un étudiant étranger. Je haïssais les racistes. Ca me démangeait tout de suite d'en remettre un à sa place dès que l'un d'entre eux entrait dans mon champ de vision. Celui là, il avait été trop loin dans l'humiliation pour que je laisse passer. Surtout que j'étais seul au moment des faits, et donc personne ne pouvait tenter de me retenir ou quoi que ce soit pour m'en empêcher.

    Dès que j'eus finis de lui répondre, je vis un jeune couple s'approcher de nous et nous demander notre aide. Je remarquais le fort accent anglais qui se dégageait des phrases de la jeune femme qui parlait, ils venaient de chez moi, enfin... De chez nous, vu que Satine était une Anglaise, comme moi. Je souriais au compagnon de la jeune femme pendant que mon amie s'occupait d'aiguiller sa compagne. Il était très facile de se perdre à New-York, je devais le reconnaitre. Moi même au départ, je m'étais perdu une ou deux fois dans les méandres des rues de la Grosse Pomme et j'avais détesté l'expérience. Le pire, c'était surement dans le métro. Enfin bon, ça c'est une autre histoire...

    S
    atine me demanda ensuite ce que je voulais qu'on fasse et je devais avouer ne pas y avoir pensé. J'étais venu en "touriste", ne connaissant pas mon itinéraire et la base d'arrivée. Un vrai p'tit flemmard qui haïssait l'organisation des rendez-vous entre amis.

    - Bah... Tu me connais ! J'ai rien prévu de spécial... On peut se balader si t'as envie, rester là ou aller autre part... C'est à toi de décider, je suis déjà content de te voir !

    Je lui souris une nouvelle fois avant d'attendre sa réponse.



[J'espère que ça t'iras =D]
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MessageSujet: Re: Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] EmptyDim 2 Aoû - 10:32

    Central-Park ; The Malls

    - Tout va pour le mieux ! Mis à part que comme tu sais, j'ai plus d'université et que toutes les autres me tournent le dos à cause de cette histoire de merde, ça va. Je profite de mon temps libre pour voir tout le monde ! D'un côté, c'est chiant de rien faire de constructif, et de l'autre, ça me fait plaisir de voir mes amis dès que j'en ai envie.

    Voilà bien ce que j'avais entendu de sa réponse avant que les jeunes Anglais viennent interrompre notre conversation. L'université. C'était le plus gros problème actuel de Charlie. Il avait été renvoyé de son université actuelle pour un fait qu'il n'avait pas commis. Évidemment, le situation avait fait le tour de toutes les universités du coin et, Dieu sait que qu'en on se retrouve dans cette situation, toute chance s'envole et toute porte ouverte se claque inévitablement. Rêve brisés qui laisse percevoir du positif et du négatif. Je comprenais tout à fait se que ressentait Charlie. Il avait envie de faire quelque chose de sa vie et cela le dérangeait quelque peu de ne savoir quoi faire de sa journée. D'un autre côté, il se sentait plus libre, il pouvait faire ce qu'il voulait, qu'en il le voulait et voir les personnes qu'il portait dans son cœur à n'importe quelle heure.

    - Oui, je sais bien. Mais tu sais, même en ne faisant que peu d'études, on peu sans sortir. Après, tout dépend les rêves que tu as.


    Oui, oui, je savais bien se que je disais. En ne faisant que peu d'études, on pouvait s'en sortir. Bien sûr, il fallait être déterminé et plein de courage. Moi même, j'avais plus ou moins franchit cette étape il y a quelques années. Le jour où j'avais la majorité et le bac en poche, les rêves et désirs s'étaient tous bousculés les uns après les autres dans ma tête. Comme beaucoup j'avais projeté d'aller à l'université dans le but de poursuivre mes études et de m'en sortir. Mais, l'université Anglaise ne vit jamais mes pieds fouler son cher sol. Après le décès de ma mère, j'avais plus ou moins fait une croix sur n'importe lequel de mes désir. J'étais tombée de haut avec cette difficulté à me relever. Pendant deux longues années, je n'avais strictement rien fait de ma vie si ce n'est enchainé des petits boulots sans réels intérêts comme serveuse dans un café ou encore caissière. Puis, un beau jours, des rêves reviennent vers vous et vous avez cette envie de vous en sortir. C'est après cette pensée que j'ai pris mon courage à deux mains. Je me suis débrouillée seule pour en apprendre suffisamment sur le métier que je visais, je me suis battu comme jamais, me rappelant cette unique promesse faite à ma mère: "Ne t'en fait pas, je réussirais ma vie, promis". Puis un jour, pensant en connaître suffisamment, je me suis inscrite au concours pour, à ma plus grande surprise, être acceptée. Alors, en tant que "rescapée", je pouvais très bien affirmer que sans aller à l'université, nos rêves pouvaient se réaliser.

    - Bah... Tu me connais ! J'ai rien prévu de spécial... On peut se balader si t'as envie, rester là ou aller autre part... C'est à toi de décider, je suis déjà content de te voir !

    Ne rien prévoir de spécial. C'était en quelque sorte une autre spécialité de Charlie, une spécialité que j'approuvais aussi. Chaque fois, j'avouais avoir envie de passer du temps entre amis mais avouais aussi ne pas vraiment savoir quoi faire. Oui, je n'étais pas une spécialiste pour des idées de sortie mais après tout, peut importe ce que je faisais, l'important pour moi était d'être avec quelqu'un que j'affectionnais.

    -Et bien, je n'ai rien contre une petite balade en ta compagnie

    [rha c'est nul j'avoue >< je suis désolé]
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MessageSujet: Re: Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] EmptyMar 4 Aoû - 1:20

    - Oui, je sais bien. Mais tu sais, même en ne faisant que peu d'études, on peu sans sortir. Après, tout dépend les rêves que tu as.

    Elle avait peut-être raison... C'était logique, pour elle qui avait finalement réussi à concrétiser son objectif de devenir éducatrice spécialisée pour handicapé. Elle s'était battu pour obtenir ce travail qu'elle aimait par dessus tout. Pour éviter de devenir une simple caissière ou un autre boulot ennuyant dans ce genre. J'aimais beaucoup sa combativité, et surtout cette envie de faire un travail qu'elle pensait être épanouissant pour elle. Tout ça sans faire d'étude, je ne pouvais que la féliciter pour tout le chemin qu'elle avait accompli.

    Pour ce qui était de mes projets futurs pour un possible travail, je devais avouer être perplexe quant à l'idée de poursuivre ma vie ici en restant un pauvre travailleur sans diplômes, alors que j'aspirais à bien plus lors de mon arrivée dans la ville des rêves. Un boulot ou mes connaissances seraient importantes et ou j'apprendrais chaque jour de nouvelles choses. C'était une caractéristique de base que devait avoir mon futur job. J'hésitais encore du métier exact que je ferais avec mon diplôme de sociologie mais bon...

    Et puis... Je me demandais si je n'allais pas rentrer chez moi, à Londres, terminer mes études puis revenir ici pour travailler. Columbia m'avait foutu à la porte et avait fait passer le mot à toutes les universités qui auraient été prêtes à m'accueillir. J'étais exclu du monde universitaire à cause d'une injuste situation. Déplorable.

    Satine me dit ensuite qu'elle n'avait rien contre une balade dans Central Park en ma compagnie. Je lui souriais et me levais avec elle, nos bras entrecroisés, comme de vieux amis qui se retrouvaient. Je regardais pendant quelques minutes les majestueux arbres qui longeaient de chaque côté la grande avenue que nous traversions moi et Satine. Malgré le nombre de personnes qui passaient par cette grande artère du parc et le bruit qui allait avec, je me trouvais très tranquille, l'esprit reposé, comme quand j'allais faire un tour sur le pont de Brooklyn.

    Je me retournais enfin vers elle pour répondre à sa phrase de tout à l'heure.

    - Je sais que t'as réussi à obtenir ton boulot sans avoir fait de grosses études, mais moi, la sociologie, c'est tout ce que j'aime ! C'est le domaine dans lequel je veux bosser plus tard tu vois ? Comme tu dis, tout dépend les rêves que j'ai... Et voilà quoi. Mon rêve c'est la un taff dans la sociologie, et trouver un job là dedans sans diplômes... C'est chaud !

    Je souriais, car je ne voulais pas l'inquiéter outre mesure. Puis je décidais de passer à un autre sujet de conversation moins... Tendu.

    - Et sinon, ça se passe comment côté amour ?

    J'aimais bien parler de ce sujet avec mes amis, surtout les filles que je trouvait très intéressantes dans toutes leurs pensées envers les mecs. Et comme je ne savais pas ou en était Satine côté cœur, je me décidais de lui demander pour l'apprendre. J'étais son confident merde !




[Engrange sur quelques questions qu'on puisse avoir du tissu à foutre dans notre rp =D]
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MessageSujet: Re: Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] EmptyMar 4 Aoû - 11:01


    Central-Park ; The Malls
    - Je sais que t'as réussi à obtenir ton boulot sans avoir fait de grosses études, mais moi, la sociologie, c'est tout ce que j'aime ! C'est le domaine dans lequel je veux bosser plus tard tu vois ? Comme tu dis, tout dépend les rêves que j'ai... Et voilà quoi. Mon rêve c'est la un taff dans la sociologie, et trouver un job là dedans sans diplômes... C'est chaud !

    Je ne pouvais qu'approuver les propos que Charlie venait à l'instant même de tenir. Certains domaines étaient difficiles à exploiter sans études spécialisés. La Sociologie en faisait partie, je le savais très bien. Baisant alors les yeux, je ne pouvais que penser au chemin que moi-même, j'avais parcouru. Au fond, mes rêves d'Anglaise n'avaient jamais été réalisés, je ne m'étais contenté de tenir une simple et unique promesse, et cela faisait toute la différence. Certains points de mon passé restaient encore secrets aux yeux de Charlie, celui là en faisait surement partie. A vrai dire, sortant tout droit du lycée, à mes 18 ans, je n'avais qu'un seul et unique projet: devenir photographe. Les paroles se mêlaient sans cesse, toutes rejoignant le même et unique avis, ils pensaient mes photos magnifiques. Cependant, j'avais sans nul doute arrêté cette passion d'un jour à l'autre, pensant qu'aider les gens était beaucoup plus utile que de les photographier.
    La situation de Charlie ne restait que très différente de la mienne à l'époque. J'avais volontairement tiré un trait sur l'université, préférant reprendre mes esprits avant de me lancer tête baissé dans autre chose. Lui, avait la bonne intention de poursuivre son cursus mais avait vu ses chances d'étudier sur le territoire Américain anéanties.

    -Quoi qu'il en soit, si tel et ton rêves, je ne pourrais que te conseiller de ne jamais baisser les bras et de persévérer. N'oublie pas que Columbia à passer les mots aux autres universités Américaines, mais tout les lieux d'études du globe ne te connaissent pas Charlie.


    Je disais ce que je pensais être bon à dire, mais je n'en rajoutais pas, savant pertinemment qu'il était difficile d'entendre quelque chose qu'on avait du mal à encaisser. Mes pensées ne furent que confirmées lorsqu'il changea systématiquement de sujet, évoquant ainsi ma situation amoureuse.

    -Et bien...

    Ne poursuivant pas ma phrase, je pris le temps de réfléchir. M'estimant toujours célibataire, je ne savais pourtant pas où j'en été réellement. J'entreprenais avec un dénommé Jonah, une relation quelque peu libre. Tantôt amis, tantôt bien plus, je n'avais aucune gêne d'embrasser se jeune homme et d'aller parfois plus loin. Mais je savais que les sentiments n'y étaient pas, Jonah étant un véritable tombeur auprès de ses dames. Cependant, lorsque le mot amour retentissait, je ne pouvais m'empêcher de repenser au seul garçon qui avait autrefois comblé mon cœur. Un jeune Anglais que je connaissais depuis le bac à sable, un jeune homme avec qui j'étais restée deux années en couple avant de fuir l'Europe pour l'Amérique. Aujourd'hui, je n'avais plus aucunes nouvelles de lui mais mon cœur, lui, ne l'avait visiblement jamais oublié.

    -... Pour le moment je suis toujours célibataire. A vrai dire, j'ai toujours autant de mal à aimer à nouveau car j'ai peur, par la suite, de perdre cette personne.

    Encore un sujet bien compliqué. Les tensions qui hantaient Charlie quelques minutes plus tôt venaient maintenant m'envahir. L'amour... c'était tellement compliqué pour moi. J'avais aimé ma sœur, elle était morte. Même scénario pour ma défunte mère. Je savais que je n'étais en rien coupable de ces tragiques incidents, mais je ne pouvais qu'avoir du mal à redonner mon amour à quelqu'un aujourd'hui.

    - Et sinon, toi, comment ça va avec Summer ?


    Retournement de situation, retournement de la question. C'était le seul moyen qui m'était venu à l'idée pour ne plus aborder le sujet de mes sentiments amoureux qui étaient sans nul doute resté quelque part, du côté de Londres. Ville dans laquelle j'hésitais à remettre les pieds après tant d'années. Mon grand-père me forçait à revenir vivre dans ma ville natale mais je n'en ressentait pas la force... Pourtant ma vie était en quelque sorte restée là-bas et je ne savais pas si je devais oublier mon passé tel que j'essayais de le faire aujourd'hui ou rester à New-York pour continuer la vie que je venais de ma recréer. Quoi qu'il en soit, je savais que je devais retourner dans cette ville emplit de souvenirs tragiques. Je devais aller sur la tombe des deux êtres que j'avais perdu et surtout, je devais me rendre là-bas pour débarrasser et vendre une bonne fois pour toute la maison dans laquelle j'avais grandit.

    -Charlie, je peux te demander une faveur ?... Je vais devoir me rendre à Londres l'espace d'un week-end voir un peu plus... Cependant je ne me sens pas vraiment la force d'y aller toute seule. Je voulais savoir si tu ne voudrais pas venir avec moi...

    Je ne le forçais en rien, si la réponse était négative, je ne lui en voudrais pas, bien sur que non. Cependant, je savais pertinemment qu'il était la seule personne aujourd'hui apte à m'accompagner. Il connaissait Londres pour y être lui aussi né, il avait donc, tout comme moi, ce sang anglais qui coulait dans ses veines.

    [j'espère que ça ira =s]

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MessageSujet: Re: Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] EmptyMer 5 Aoû - 0:08

    -Quoi qu'il en soit, si tel est ton rêve, je ne pourrais que te conseiller de ne jamais baisser les bras et de persévérer. N'oublie pas que Columbia à passer les mots aux autres universités Américaines, mais tout les lieux d'études du globe ne te connaissent pas Charlie.

    Et ouais, c'était ça l'inconvénient. J'avais pas envie, ni de retourner chez moi pour finir mes études, ni d'aller dans une autre ville américaine. New-York, c'était la seule ville de ce pays qui comptait vraiment pour moi. J'avais des amis que je n'avais envie de quitter pour rien au monde, j'étais constamment en contact avec ma sœur que j'avais perdu de vue depuis quelques années et je ne comptais pas perdre de vue tout ce que j'avais gagné ici en quelques mois seulement. Je savais que ma vie se terminerait ici, alors pourquoi ne pas y rester dès maintenant ? D'un autre côté, il me fallait vraiment ce diplôme de sociologie pour espérer accéder à un travail intéressant et assez bien payer pour que je puisse mener une vie confortable à New-York.

    Ne préférant pas lui en dire plus sur mes possibilités futures. J'avais enchainé avec une question intime que j'aimais toujours poser. L'amour. Elle sembla hésiter un petit instant, avant de répondre après quelques secondes qu'elle était toujours célibataire, et qu'elle avait toujours peur d'aimer quelqu'un de peur de le perdre ensuite.

    Bref, j'avais fait une autre bourde. Bravo Charlie. Si je continuais sur ce chemin là, j'allais la rendre aussi triste que dans ses coups de blues, ce que je ne voulait absolument pas. Elle avait perdu assez de proches pour être réellement inquiète quant à une future relation amoureuse avec quelqu'un, ou tout simplement recréer des liens aussi étroits que ce qu'elle avait connu avec sa mère ou sa sœur. Quoi de plus normal.

    J'étais inquiet pour elle, car j'avais peur qu'elle s'empêche volontairement d'être proche de quelqu'un de peur de subir une nouvelle douleur si il advenait quoi que ce soit. Elle devait être heureuse, connaitre le bonheur et enfin se sentir libre de partager tout ce qu'elle voulait avec les autres. Elle n'avait rien à se reprocher sur tout ce qu'elle avait vécu, alors pourquoi ne pas devenir une nouvelle Satine ? Une Satine libre et aimante, n'aillant pas peur d'être proche et de connaitre en profondeur l'autre. C'était ce que je souhaitais de tout mon cœur pour elle.

    Mon amie me demanda ensuite comment cela ce passait de mon côté, avec Summer. Je souris un instant en repensant à celle qui faisait vibrer mon cœur un peu plus chaque jour. J'étais très attiré par cette fille qui avait tout pour plaire. Comme j'avais déjà épanché quelques déboires côté cœur, je restais tout de même un poil distant, de peur de trop m'accrocher à elle. Le pire, c'est qu'elle était en quelques sorte le contraire de moi. Tout le monde l'a voyait sortir avec un type grand et baraqué, mais non, elle avait porter son attention sur moi, un étudiant banal qui n'avait pas de particularité spéciale. J'étais content bien sur, mais je trouvais ça étrange quand même...

    - Ah tu sais, j'reste un peu distant, pour pas qu'elle en ai marre, parce que je tiens à elle c'est sur... Mais j'sais pas encore si je l'aime ou pas. De toute manière, ça fait pas assez longtemps pour que je m'autorise à dire que je l'aime. Il faut du temps pour ça, et tant qu'elle souhaite rester avec moi, ça me va.

    D'un coup, elle changea de discours et me demanda si je pouvais l'accompagner à Londres pendant une petite période. J'étais agréablement surpris qu'elle ai pensé à moi comme ça, même si après réflexion, j'étais aussi comme elle, un londonien de nature. Je ne savais pas ce qu'elle voulait faire mais je sentais quelque chose d'inhabituel dans sa démarche, et puis, si elle me le demandait, ce n'était pas pour une histoire de merde. J'avais le temps après tout, mes études étaient en pause en plus, et puis, je pourrais aller passer le bonjour à mes parents.

    - C'est très gentil de me proposer Satine ! Et puis si ça peut vraiment t'aider d'être accompagner d'un ami, je vais pas dire non. J'ai le temps en plus, et puis je pourrais passer voir mes parents ! Je n'ai rien contre ! Tu me diras toutes les modalités dès que tu les sauras : quand... Et cætera.

    J'étais fier de pouvoir lui rendre un authentique service. Elle le méritait, c'était mon amie après tout. L'accompagner lors d'un voyage qui allait être apparemment difficile moralement était la moindre des choses pour moi. Elle me confiait tout ses problèmes, j'étais compréhensif et elle le savait. Bref, ce voyage resterait comme tout ce qu'elle me disait, entre nous.

    J'attendais qu'elle me réponde avant d'engager la conversation sur une autre voie, que je pensais un peu moins glissante que les deux précédentes. C'était aussi plus global, aussi pourrait-elle me répondre un peu près ce qu'elle voulait.

    - Et sinon... Qu'est-ce que tu prévois dans les prochaines semaines, ou prochains jours ? Aller à une fête ? Parce que ça fait longtemps qu'on y a pas été ensemble en plus ! Aller en boite aussi ! J'ai un pass gratuit, j'pourrais te faire rentrer, c'est ma meilleure amie qui m'a eu ce truc. C'est génial !


[Cétait parfait ! =D]
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MessageSujet: Re: Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre] EmptyJeu 6 Aoû - 11:29

    Central-Park ; The Malls

    Comme bien souvent, mon regard vadrouillait et se posait un peu partout. Reste d'enfance, tout simplement. Je ne m'estimais pas telle une curieuse, mais j'appréciais juste de découvrir de nouvelles personnes, de nouveaux paysages, de nouvelles choses... Central Park était un lieu magnifique où je venais souvent me ressourcer, autant dire que je connaissais les lieux comme ma poche, et pourtant, je ne me lassais jamais d'observer cette magnifique allée d'arbres que nous étions en train de traverser. Soudain, mon regard se posa ailleurs, sur un père jouant avec sa fille. Sourire attendrissant en passant devant eux, je ne m'empêchais de penser que je n'avais jamais eu cette chance. Un père, je savais bien sûr ce que c'était, mais je n'avait jamais vécut ce genre de relation. Souvent, je pensais à lui, je ne le cachais plus. Souhaitant savoir la vérité à son égard, sans pour autant le rencontrer. Était-il toujours en vie où, était-il mort, tout comme le restant de ma famille ? Dans mon esprit, il était mort et enterré, il n'avait d'ailleurs jamais vraiment existé. Et pourtant. Pourtant je savais de source sûr qu'il était quelque part, sur cette terre. En vingt-trois ans, avait-il repensé à moi ? Connaissait-il réellement mon existence ? Avait-il refait sa vie avec une autre femme ? Avait-il de nouveaux enfants ? Les questions me traversaient la tête mais je n'avais aucunement envie de le rechercher. Il m'avait laissé tombé, il n'avait pas assumer son rôle parental à l'époque. Je le laisser donc seul, je ne sais où, à assumer cet acte pour le restant de sa vie.

    CHARLIE - "Ah tu sais, j'reste un peu distant, pour pas qu'elle en ai marre, parce que je tiens à elle c'est sur... Mais j'sais pas encore si je l'aime ou pas. De toute manière, ça fait pas assez longtemps pour que je m'autorise à dire que je l'aime. Il faut du temps pour ça, et tant qu'elle souhaite rester avec moi, ça me va."

    SATINE - "Oui, je comprend totalement. Mais ne bloque pas sur les sentiments. Je sais que je suis mal placée pour dire ça. Mais laisse parler ton cœur sans trop réfléchir. Moi, je sais que tu l'aime, ça se voit dans te yeux Charlie !"

    Il doutait, mais au fond, je savais qu'il l'aimait. A voir la lueur dans ses yeux à chaque secondes où il me parlait d'elle, ses sentiments ne faisait aucuns doutes. En revanche, lui, il doutait. Il avait peur de la perdre et c'était un sentiment humain. Alors, tout le temps qu'elle passait à ses côtés ne faisait que le combler. Je sais que j'étais très mal placée pour lui donner le conseil que je venais de lui indiquer. Mais j'étais comme ça, je conseillais et cherchais à aider les autres avant de viser mon propre bonheur. Un bonheur qui, de toutes les façons, était tiré de l'humeur de mes amis. Instinctivement, quand un ami venait vers moi, sourire aux lèvres pour m'apprendre une bonne nouvelle, j'étais tout simplement heureuse, tout comme lui. A l'inverse, si cette même personne venait vers moi en larmes, je ressentais sa tristesse.

    Soudain, Charlie accepta sans sourciller de m'accompagner à Londres. Une réponse qui me surprenait grandement. Dans ma tête, je le voyais dire non, allez savoir pourquoi. Sourire aux lèvres, je ne pouvais que lui en être reconnaissante. Il ne savait pourquoi je devais me rendre dans notre ville natale mais, il était près à me suivre.

    SATINE - "Je te remercierais jamais assez. Et puis, j'aurais bien besoin d'un petit coup de main pour m'aider à déménager les dernier meubles de la maison... Pour les modalités, je pense partir assez prochainement. Plus vite se sera fait, mieux se sera je pense."

    Cette étape allait être difficile à franchir pour moi, je le savais. J'avais attendu quatre ans avant de prendre une décision mais, je ne pouvais pas laisser cette maison libre encore plus longtemps. De plus, le fait de la vendre me rapporterait un stricte minimum d'argent qui m'aiderait à vivre plus correctement. J'allais remettre les pieds dans la maison qui m'avait vu grandir, une habitation emplit de souvenirs. J'y avait fait mes premiers pas, j'y avait dit mes premiers mots. J'y avait sourit, crié, pleuré, rigolé. J'y avait ramener mes premiers copains... J'y avait tout simplement passer dix-huit longues années. Une page de ma vie qui n'allait pas être des plus simples à tourner.

    CHARLIE - "Et sinon... Qu'est-ce que tu prévois dans les prochaines semaines, ou prochains jours ? Aller à une fête ? Parce que ça fait longtemps qu'on y a pas été ensemble en plus ! Aller en boite aussi ! J'ai un pass gratuit, j'pourrais te faire rentrer, c'est ma meilleure amie qui m'a eu ce truc. C'est génial !"
    SATINE - Comme d'habitude, je n'ai pas grand chose de prévu. Et ce sera un grand plaisir que d'aller faire la fête, ça me changera les idées. Par contre, en début de semaine, je suis de nuit, donc bon, c'est quelque peu fichu. En revanche, à partir du milieu de semaine, je suis libre comme l'air. Encore plus la semaine prochaine où, j'ai enfin le droit à une petite semaine de vacances.

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Quoi de plus simple qu'une balade à Central Park ? [Satine & Libre]

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