« Tu crois que j’peux l’assassiné et faire passer ça pour un accident ? » « J’en doute. » répondit Charlie avec un sourire sur les lèvres. « J’te jure si Kassy continue à être aussi collante je vais finir pour hurler ! » « C’est vrai qu’elle est un peu envahissante mais elle n’a pas d’amie. Tu sais elle est en médecine et a ce qu’il parait ça se passe pas très bien pour elle. » « Et en quoi est-ce ma faute ? » Demanda la Canadienne des plus indigner. « Elle t’aime bien. » « Croie moi ça j’le sais. C’est à se demander si elle n’est pas amoureuse de moi tant elle est tout le temps coller à mes basques. » « Si tu veux mon avis, c’est plutôt un certain Canadien proche de toi qui lui plait. » Continua Charlie avec un sourire. « Spencer ??? Spencer et KASSY, miss Un-jour-mon-prince-viendra ??? Ah ça non jamais !!! » Répliqua Kennedy entièrement contre cette idée. « Et pourquoi pas ? Serais-tu jalouse ? » « Ahah très drôle, je ne suis pas jalouse mais… Kassy ??? Cette fille tombe amoureuse de tout ce qui est masculin. Même un arbre pourrait lui plaire !

Charlie éclata de rire en continuant de marchant en direction du campus de la fac de Columbia. Elle et Kennedy se dirigèrent vers une table de pic-nic et sortirent leur déjeuner en continuant de discuter, parlant de tout et de rien. Le cœur de la Kerrigan se serra légèrement quand elle aperçut bien plus loin un groupe d’étudiant. Parmi eux se trouvait Dylan et une fille… ça faisait plus d’un mois qu’ils avaient rompu et Kennedy avait encore du mal à s’y faire. Chaque fois qu’elle prononçait son prénom ou le voyait elle se sentait envahit d’une immense vague de tristesse. Charlie ressentit la nostalgie de son ami et lui adressa un regard.

« Il ne sort pas avec. La fille avec qui parle Dylan. C’est Mélanie Cooper et elle sort avec James Dawson. » Dit-elle simplement sans que Kenny n’ait à demander quoique ce soit. « Cool. » répondit-elle simplement avec un sourire qui sonnait faux. « Cha j’vais au toilette j’reviens. » dit-elle en faussant compagnie à la brunette, mettant sur son épaule son sac en bandoulière. Elle poussa la porte des toilettes et s’enferma dans une des cloisons. Elle se mit à pleuré… Elle sortit dix minutes plus tard et se dirigea vers les lavabos pour enlever les traces de son maquillage qui avait coulé. Elle poussa un soupir pour se donner du courage et sortit des toilettes sans faire trop attention au gens alentour. Résultat elle se cogna dans quelqu’un. Elle leva les yeux et elle ne mit pas longtemps à le reconnaitre. Timéo… Le garçon du cour de Criminologie… « Pardon... » formula-t-elle avant de l’éviter et de se remettre à marcher…