Sujet: taliam ❝ you're all i'm asking for ❞ Mer 20 Fév - 23:21
WILLIAM & TALLULAH
❝ you're all i'm asking for ❞
On dit souvent qu'à force de jouer avec le feu, on finit par s'y brûler, particulièrement quand il s'agit du feu de l'amour. En tombant amoureuse de William, la sud-africaine savait pertinemment sur quelle pente glissante elle s'aventurait. Parce que le jeune homme avait toujours été un séducteur né -du moins depuis qu'elle le connaissait-, et que, comme le dit le proverbe populaire, « Chassez le naturel, il revient au galop ». Elle savait qu'elle prenait des risques de voir ses ailes d'ange se consumer, mais l'amour ne se commande pas. Son coeur s'était épris de cet homme là, malgré elle, et la voilà qui s'en mordait terriblement les doigts. Même si elle avait redouté ce jour inconsciemment en sachant qu'il pouvait arriver un jour où l'autre, son coeur s'était pourtant violemment tordu lorsqu'elle avait reçu un sms de sa meilleure amie lui annonçant qu'elle avait surpris William embrassant une autre femme. Aussi étrange que cela puisse paraître, Tallulah n'avait même pas tenter de se convaincre que tout était faux. Non. Elle avait tellement craint que ce jour n'arrive qu'elle n'avait pu qu'entrer dans une colère noire. L'envie de lui envoyer une nouvelle fois sa main dans la figure la démangea bien rapidement et, n'étant pas du genre à laisser traîner les conflits, elle s'empara bien rapidement de son sac à main et du reste de ses affaires pour embarquer dans sa voiture et rouler jusqu'au Dream, le night club dont William était devenu récemment propriétaire.
N'ayant pas encore eu l'occasion d'y mettre les pieds à cause de son agenda surchargé, la chanteuse aurait pu flâner sur les lieux pour se familiariser avec les alentours. Mais en arrivant au Dream, sa colère était telle qu'elle n'avait qu'une seule idée en tête : celle de trouver William et de lui faire regretter de l'avoir prise autant pour un bleu. C'est donc dans une marche énergique qu'elle s'engouffra dans le night club, accostant tous les membres du personnels qu'elle pouvait croiser afin de leurs demander où se trouvait le patron des lieux. Aucun ne put lui apporter sa réponse, jusqu'à ce que l'une des serveuses lui conseilla d'aller poser sa question aux barmaids qui devaient certainement pouvoir lui répondre. Tallulah s'approcha alors du bar et héla une des deux jeunes femmes qui s'empressa de venir vers elle tout en remuant le shaker à cocktail qu'elle tenait dans sa main. Se penchant vers le bar, Tallulah dut presque hurler pour se faire entendre par-dessus la musique. « Je cherche William ! » La blonde employée du Dream acquiesça d'un bref signe de tête comme pour lui montrer qu'elle avait compris et n'attendit pas pour lui répondre « Il est dans son bureau. » tout en pointant l'escalier qui montait en direction de l'étage supérieur et donc vers le bureau du patron. Polie malgré sa colère, la sud-africaine remercia la barmaid et accourut en direction des escaliers qu'elle montait quatre à quatre. Étrangement, plus elle se rapprochait de l'instant fatidique, plus elle pouvait sentir une boule de stress s'emparer de son estomac. Angoissait-elle de se retrouver face à lui pour lui faire la morale et lui demander des explications ? Oui. Parce qu'elle en était amoureuse et qu'elle ne voulait pas le perdre. Arrivée face à l'entrée de la pièce, Tallulah s'autorisa quelques secondes pour souffler, puis, prenant son courage à deux mains, elle frappa doucement contre la porte. Gagnée par l'impatience, elle n'attendit pas qu'on lui réponde et appuya sur la poignée de sorte à pouvoir entrer tout en prenant la parole. « William ? Il faut que je te... » Mais tout à coup, sa gorge se serra, l'empêchant de prononcer un mot de plus. Dans le bureau se trouvait en effet William, mais en charmant compagnie d'une jolie brune qui était à moitié dénudée et en train d'enfiler un collant, sa jupe reposant sur le coin du bureau. « ... parle... » termina-t-elle dans un souffle, presque inaudible. Le coeur en mille morceaux, elle resta statique, son regard douloureux voguant de William à l'inconnue sans s'arrêter. Sora avait donc bel et bien raison : il la trompait. Les jambes tremblantes, la demoiselle dut resserrer sa main contre la poignée de la porte qu'elle n'avait pas lâchée pour garder un semblant d'équilibre, la douleur ressentie lui enlevant presque toutes ses forces. Elle hésita alors : devait-elle rester, se montrer forte et lui demander de s'expliquer après avoir mis dehors cette inconnue ou bien devait-elle rebrousser chemin, partir et ne plus jamais le revoir ? Son coeur balançait entre les deux et au fil des secondes qui s'écoulaient, Tallulah put sentir le sel de larmes venir lui brouiller la vue. Des larmes de souffrance, évidemment, mais surtout de colère. La haine ressentie du fait qu'il ait osé la tromper, la haine envers elle-même d'avoir été aussi naïve en pensant que William pouvait changer pour elle.
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Sujet: Re: taliam ❝ you're all i'm asking for ❞ Ven 22 Fév - 20:15
WILLIAM& TALLULAH
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Depuis son entretien avec Blodwyn une question ne cesser de perturber William : Comment on met un collant ? Bon ce n’est pas qu’il en mette tout les jours –Dieu merci ! – mais l’idée qu’une fille arrive à faire un truc et lui non… bin ça le faisait chier ! C’est vrai quoi !? L’homme est toujours supérieur à la femme ! Si ces pauvres créatures arrivaient à en mettre il n’y avait aucune raison pour que lui, le grand William Alex Slayers, n’y arrive pas ! Mais comme il s’était déjà foiré une fois en essayant, il avait convoqué Sookie Pandadron dans son bureau pour qu’elle lui donne un petit cour. La serveuse ayant des mœurs un peu légère accepta volontiers et ne tarda pas à enlever sa jupe pour enlever ses collants puis les remettre. Mais alors qu’elle était en train de le faire, la porte du bureau s’ouvrit pour laisser entrer… Tallulah ! Ce n’est pas que William n’était pas content de voir sa petite amie, mais la situation ne laisser rien présager de bon…
« C’est pas ce que tu crois » dit-il en levant les mains en l’air en signe d’innocence. « Je sais ce que ça peut semblait être et c’est vraiment pas ce que tu crois. » rajouta-t-il pour se justifier, soucieux qu’elle ne commence pas à croire qu’il la trompait. « Bon d’accord à ta place je penserais sûrement ce que tu pense mais… je t’assure que ce n’est VRAIMENT pas ce qu’tu croit ! » rajouta-t-il. Mais il avait l’impression qu’au plus il souhaitait rassuré Tallulah, au plus il s’enfonçait sans le vouloir. C’est vrai quoi, c’était la première poule qui criait qui avait pondu l’œuf ! Y’a pas à dire il était pas doué avec les mots ! « Elle me montrait comment mettre un collant ! » avoue-t-il alors en soupirant. Moais bof… Il avait l’impression d’avoir remplacé l’excuse « mon chien a fait pipi sur mes devoirs » par « un géant les a manger ! » Si la présence d’une fille à moitié nue dans son bureau était louche, le fait qu’il souhaite savoir comment on enfiler un collant semblait l’être encore plus ! « C’est la vérité. » affirma alors Sookie pour le soutenir.
« Elle est lesbienne ! » Bon okays c’était un mensonge mais sur le moment affirmait cela lui avait semblait logique et la meilleure chose à dire pour qu’elle le croit. Moais bon... A la réflexion c’était stupide ! « J’vais vous laissez moi. » affirma la blonde avait de quitter le bureau en emportant sa jupe qu’elle remit. William se rapprocha alors de Tallulah au risque de se prendre une baffe. « Je ne vais pas revoir la couleur des draps de ton lit avant longtemps c’est ça ? » lui demanda-t-il avec une certaine appréhension et une légère grimace. Le pire c’est qu’il n’avait vraiment rien fait ! Bon d’accord il avait bien reluqué les jambes de Blod et mater le colleté de Laura, mais jamais oh grand jamais il n’avait trompé Tallulah ! Depuis qu’il sortait avec elle il était tout simplement le petit ami parfait. Enfin presque, y’avait pas non plus écrit prince charmant sur son front ! Quoiqu’il en soit il espérait que Tallulah n’allait pas rompre avec lui… William n’avait eut qu’une seule petite amie dans sa vie et de ce fait il ignorait que les disputent n’avaient rien de grave et faisait partit de la vie de couple…
Sujet: Re: taliam ❝ you're all i'm asking for ❞ Lun 11 Mar - 18:50
Qu'avait-elle fait au ciel pour mériter ça ? Ne pouvait-elle pas simplement tomber une bonne fois pour toute sur la bonne personne, sur un homme qui l'aimerait pour ce qu'elle est et qui saurait prendre soin d'elle sans briser son coeur déjà fragile ? Andrea avait été le premier pour lequel elle était tombée d'un amour indescriptible. Mais ses ailes s'étaient vues très rapidement brûlées par l'éclatement en mille morceaux d'un espoir vain. Jamais ils n'étaient parvenus à former un couple stable, leur amitié précédente étant beaucoup trop forte et le sud-africain restant persuadé qu'il faisait du mal à son amie d'enfance au moindre geste, à la moindre parole. Leur histoire s'était terminée en brisant le coeur de la jeune chanteuse, et c'était à présent de William qu'elle était éperdument tombée amoureuse. Elle était pourtant restée sur ses gardes, malgré tout ce que pouvait laisser présager l'attention rare que l'américain lui avait porté des jours durant. À présent, elle avait décidé de sauter le pas, de lui offrir la chance de lui prouver qu'il pouvait être plus que ce réputé coureur de jupons que tout le monde lui connaissait. Tout s'était très bien passé, jusqu'à ce jour où la désastreuse nouvelle de Sora était arrivée jusqu'à la belle africaine, la faisant subitement redescendre sur terre. C'était donc hésitante qu'elle était venue trouver son petite ami sur son lieu de travail : et si Sora avait raison ? Et si William la trompait ? Mais si dans le cas contraire, elle avait simplement mal vu et qu'il ne s'agissait pas de lui ? Tant de questions qui tournaient dans sa tête en boucle, comme un leitmotiv désagréable. Mais dès l'instant où ses yeux s'étaient posés sur la jeune femme à moitié déshabillée présente dans le bureau du jeune homme, ce dernier l'observant qui renfilait son collant, elle avait crut immédiatement comprendre qu'elle s'était faite des illusions : jamais le fameux Slayers ne changerait de comportement vis-à-vis des femmes pour elle.
S'agrippant de toutes ses forces à la poignée pour ne pas tomber, la main de Tallulah commençait à blanchir, privée d'une partie du sang qui l'irriguait tant elle se crispait contre le morceau de métal. Le coeur battant à tout rompre, elle se surprenait elle-même de parvenir à rester debout sur ses jambes tremblantes. La vision qui s'offrait à elle était des plus destructrices, elle se sentait soudainement privée de toute force, nauséeuse, prise de vertiges. Sans compter que sa vue se brouillait à mesure que ses yeux se voyaient noyés de larmes. Mais elle ne pleurerait pas face à lui, pas après ce qu'elle pouvait constater. Il ne méritait pas ses pleurs. Alors elle ravala sa salive en se forçant, fixant son petit ami d'un regard noir. « C’est pas ce que tu crois. Je sais ce que ça peut sembler être et c’est vraiment pas ce que tu crois. » se défendit-il immédiatement en levant les mains d'un air innocent. Tallulah resserra sa main contre la poignée, sentant son coeur se déchirer un peu plus. Comment pouvait-il prétexter cela alors qu'elle débarquait en pleine séance de rhabillage de cette pouffe blonde dont elle ne connaissait même pas le prénom ? « Bon d’accord à ta place je penserais sûrement ce que tu penses mais… je t’assure que ce n’est VRAIMENT pas ce que tu crois ! » continua-t-elle. Sentant la rage l'envahir, la chanteuse déglutit une nouvelle fois et détourna son regard quelques secondes, le temps de souffler, avant de fixer à nouveau l'américain d'un regard noir. « Elle me montrait comment mettre un collant ! » De mieux en mieux. Tallulah fut tellement surprise par sa justification complètement débile qu'elle laissa échapper un rire ironique. Parvenant à lâcher la poignée, elle croisa ses bras contre son ventre en gardant ses yeux rivés sur son petit ami, sourcils froncés, et se concentrait pour ne pas vaciller suites aux vertiges qu'elle ressentait. « C’est la vérité. » approuva l'inconnue. Mais Tallulah laissa immédiatement exploser sa rage, lui lançant un regard destructeur. « Toi, on t'as pas sonnée ! »« Elle est lesbienne ! » rajouta William, visiblement sans réfléchir. La sud-africaine le regarda alors à nouveau, fronçant d'autant plus les sourcils. Pourquoi continuait-il à chercher des excuses alors que les faits étaient simplement là ? « J’vais vous laisser moi. » Tallulah ne répondit rien mais la dévisagea d'un regard menaçant lorsqu'elle passa près d'elle pour s'extirper du bureau et disparaître. Le coeur lourd, Tallulah se força alors à affronter à nouveau le patron des lieux, bien que son coeur meurtri tentait de la convaincre de prendre ses jambes à son cou.
Elle ne bougea pas lorsque William l'approcha, se contentant de le fixer alors que des larmes tremblaient au bord de ses cils. Elle s'empressa d'ailleurs de passer son pouce sous ses yeux, afin d'éviter qu'elles ne perlent et exposent au grand jour toute la douleur qu'elle pouvait ressentir. « Je ne vais pas revoir la couleur des draps de ton lit avant longtemps c’est ça ? » Il se foutait d'elle ? Comme si elle allait le laisser revenir sans un mot, comme si rien ne s'était passé ? Fronçant à nouveau les sourcils, la blondinette ne répondit même pas à sa question, se contentant d'en poser une à son tour. « C'est qui cette pétasse ? » Sa voix s'était montrée sèche, désagréable, prouvant à quel point elle pouvait être énervée et blessée. Attention William, ne cherche pas trop les histoires avec cette jolie blonde, elle sait s'énerver quand il le faut ! Levant finalement les yeux au ciel, Tallulah alla placer ses mains contre sa taille en reculant d'un pas, s'humidifiant les lèvres avant de reprendre la parole. « Non, tu sais quoi, j'ai même pas envie de connaître son nom. Je veux rien savoir, rien. Tout comme je veux rien savoir de l'autre gourde que tu as embrassée l'autre jour. » Non, elle ne voulait rien savoir sur elles, ce serait beaucoup plus simple de passer outre de la sorte. Voyant le regard incompréhensif que William lui lançait suite à ses paroles, Tallulah le regarda d'un air déçu et rempli d'une certaine rage. En colère, elle l'était, terriblement. Et elle avait mal. vraiment très mal. « C'est con que Sora soit passée dans la même rue mmmh ? » lui demanda-t-elle alors ironiquement. Finalement, elle expira pour tenter d'évacuer son trop plein d'émotions et passa ses deux mains dans ses cheveux pour les tirer en arrière tout en regardant le plafond. « J'ai été tellement stupide... » souffla-t-elle avant de fermer les yeux. Oui, elle avait été stupide et naïve de croire que William pouvait changer. Car visiblement, il en était complètement incapable.
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Sujet: Re: taliam ❝ you're all i'm asking for ❞ Sam 16 Mar - 17:18
WILLIAM& TALLULAH
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« C'est qui cette pétasse ? » Pour William, Tallulah était la délicatesse incarnée. Gentille, adorable, douce, serviable. Bon il l’idéalisait peut-être un peu et mettait ses défauts de côté, mais ça ne changeait rien au fait qu’il n’avait pas pour habitude d’entendre le mot « pétasse » dans la bouche de sa chère et tendre. Aussi, un sourire se dessina sur les lèvres du jeune Slayers. « Hum qu’est-ce que t’es sexe quand t’es jalouse ! » lui dit-il la bave aux lèvres, les mots sortant de sa bouche tout seul tant ça venait du cœur. Sauf que Tallulah semblait en mode « je vais t’arracher la tête » et non en mode « ooooh oui va y William, crie mon nom ! ». Ça semblait n’être qu’un détail, mais c’était un détail non négligeable qui éviterait sans doute au jeune homme de s’en prendre une. Parce que même si sa petite amie aurait dût voir dans les mots qu’il venait de prononçait un jolie compliment, il y avait fort à parié qu’elle n’en ai rien à foutre, et qu’au final il aurait mieux fait de ce taire ! Heureusement pour lui, il s’en rendu bien vite compte. « J’aurai dût me taire là non ? » demanda-t-il avec une légère grimace alors que l’Africaine ne prit même pas la peine de répondre. « Non, tu sais quoi, j'ai même pas envie de connaître son nom. Je veux rien savoir, rien. » « Tu veux même pas savoir que j’ai penser à toi toute la journée ? » lui demanda-t-il avec un sourire timide, mais autant parler à un mur ! « Tout comme je veux rien savoir de l’autre gourde que tu as embrassé l’autre jour. » William leva un sourcil, perplexe. Il avait embrassé une gourde lui ? Quand O_O ? ¨Pas depuis qu’il sortait avec Tallulah en tout cas !
« C'est con que Sora soit passée dans la même rue mmmh ? » La surprise de William s’intensifia. Il savait que Sora ne l’aimait pas parce qu’il avait fait souffrir Tal par le passé mais de là à lui raconter qu’il l’a trompé alors que ce n’était pas le cas… Pourquoi la blonde serait-elle allait raconter ça ? Il ne mit pas longtemps à comprendre. Sawyer !!! Son frère ainé lui ressemblait comme deux gouttes d’eau et malgré leurs deux ans d’écart, tout le monde les prenait pour des jumeaux. Il suffisait de s’attarder un peu pour se rendre compte que Sawyer était plus mature, moins jovial, moins souriant et moins bavards – et bref l’inverse total de Will – mais niveau physique on s’y laisser facilement prendre. William s’apprêtait à lui expliquer la vérité, c'est-à-dire que Sora avait dut voir Sawyer embrasser une fille quand la réaction de Tallulah l’en dissuada. Apparemment, il était facile de faire croire à l’Africaine qu’il n’était pas fidèle, comme si c’était logique que ça finisse par arriver, puisqu’avant il était un coureur de jupons. Bien décidé à lui donner une petite leçon, il envoya discrètement un sms à Sawyer pour qu’il vienne au Dream - il habité d’ailleurs à 5 minutes - avant d’affronter Tallulah, jouant les gros salauds puisqu’elle avait dans l’idée que c’était ce qu’il était !
« Oui j’ai embrassé une autre femme… J’avoue… Mais qu’aurait-je dût faire ? » Commença-t-il ne semblant pas regretter le moins du monde ce baiser. « Retenir mes pulsions d’homme viril alors que c’est dans notre nature ? Je suis un homme un vrai ! J’vois pas où est le mal ! On n’est pas fait pour la monogamie, nous les hommes les VRAIS ! Un homme ça a besoin de chasser, de collectionner. Pourquoi mangeait du chocolat toute sa vie quand on peut gouter tout les parfums ? On est comme ça nous ! Tu sais je suis un mec top canon, sérieux regarde moi, j’suis vraiiiiiment trop sex ! Me limité à une seul femme serait vraiment du gâchis. Tu ne crois pas ? Il faut que tu apprennes à partager. Ne soit pas aussi égoïste. En plus je ne crois pas qu’on est parlé d’exclusivité, non ? » William regarda sa montre, pile poil cinq minute qu’il parlait. Sawyer devait déjà être dans le dream. Avec un sms comme « y’a le feu dans mon bureau au dream. VIENS !!!! » Y’avait fort à parié que l’ainé Slayers ne mette pas longtemps à arriver. N’en pouvant plus d’entendre les propos insultant de William, Tallulah décida de partir et ouvrit la porte du bureau, se retrouvant alors…. Face à un deuxième William ! William, le vrai – et non Sawyer - afficha un sourire amusé tandis que l’Africaine se retourner vers lui. « Hey salut Sawyer. Qu’est-ce qui t’emmène ici frérot ? » Demanda-t-il innocemment. « Tal t'a quelque chose à me dire ? » William 1 Tallulah 0….
Sujet: Re: taliam ❝ you're all i'm asking for ❞ Ven 29 Mar - 17:39
Tallulah avait parfaitement conscience qu’elle n’avait encore jamais montré cette facette de sa personnalité à l’Américain. Quand on la cherchait un peu trop et qu’on jouait avec ses nerfs, elle explosait et avait la fâcheuse tendance de se transformer en boule électrique qui pouvait tout détruire sur son passage. Ainsi, elle qui était de nature souriante, gentille et cordiale ne pesait pas ses mots et ne se gênait surtout pas pour insulter les gens, comme dans le cas présent. Mais William n’était pas encore habitué à ça, ce qui ne manquait donc pas de le surprendre lorsqu’il entendit la jolie blonde insulter la jeune femme qu’elle avait surprise dans son bureau il y a quelques minutes. « Hum qu’est-ce que t’es sexe quand t’es jalouse ! » Fulminant, Tallulah ne trouva rien à répondre, si ce n’est qu’elle le foudroya du regard. En temps normal, elle aurait pu apprécier la phrase de William, qui la complimentait toujours à sa manière. Mais là, énervée et blessée comme elle l’était, il valait mieux qu’il taise ce genre de phrases s’il ne voulait pas une nouvelle fois goûter à la sensation d’une belle claque administrée par la Sud-Africaine. « J’aurais dû me taire là non ? » Ah ! Il semblait avoir un semblant de jugeote et être ainsi capable de voir qu’il avait meilleur temps de se taire ! Lui adressant un sourire des plus ironiques, Tallulah ne put s’empêcher d’applaudir avec rapidité, se moquant ouvertement de lui. « Bra-vo ! » prononça-t-elle simplement avec sarcasme avant de le foudroyer de ses yeux océans à nouveau. Pour qui se prenait-il sérieusement ? Croyait-il vraiment avoir le droit de jouer avec elle ainsi ? S’il continuait sur cette voie, il risquait véritablement de la mettre en pétard, et elle s’arrangerait personnellement pour lui faire payer tout le mal qu’il aurait pu lui faire. Elle s’en faisait le serment intérieurement. «Tu veux même pas savoir que j’ai pensé à toi toute la journée ? » La chanteuse ne répondit rien à cela. Il avait pensé à elle toute la journée, en passant du bon temps avec une des filles de son personnel dans son bureau ? Quelle blague. Roulant ses yeux dans ses orbites, Tallulah croisa fermement ses bras contre son ventre, le dévisageant d’un regard noir qui aurait le don de déstabiliser n’importe qui. Un parfait inconnu pourrait juger sa mine et en déduire que le brun en face d’elle risquait de passer un sale quart d’heure.
Puis finalement, Tallulah décida de surenchérir en citant la raison pour laquelle elle était venue le trouver, à savoir cette inconnue qu’il avait visiblement embrassée au milieu de la rue sans se rendre compte que Sora les observait. Au moment de l’accuser, l’Africaine sentit évidemment son cœur se tordre. Elle avait beau ne montrer que sa colère, elle souffrait véritablement intérieurement. Pourquoi devait-elle se voir avec le palpitant malmené et meurtri dès qu’elle décidait de le confier à un homme ? Les deux seules histoires qui avaient réellement une importance à son cœur –à savoir Andrea et William- se soldait par de la souffrance pour elle. Quand diable allait-elle pouvoir vivre une histoire normale ? Cela dit, elle ne montra en rien à quel point elle pouvait être blessée, préférant se braquer et faire sortir sa douleur sous forme de rage plutôt que de verser des larmes de crocodiles face à William. Il ne le méritait pas de toute manière. « Oui j’ai embrassé une autre femme… j’avoue… mais qu’aurais-je dû faire ? Retenir mes pulsions d’homme viril alors que c’est dans notre nature ? Je suis un homme un vrai ! J’vois pas où est le mal ! On n’est pas fait pour la monogamie, nous les hommes les VRAIS ! Un homme ça a besoin de chasser, de collectionner. Pourquoi manger du chocolat toute sa vie quand on peut goûter tous les parfums ? On est comme ça nous ! tu sais je suis un mec trop canon, sérieux regarde-moi, j’suis vraiiiiiment trop sexe ! Me limiter à une seule femme serait vraiment du gâchis. Tu crois pas ? Il faut que tu apprennes à partager. Ne sois pas aussi égoïste. En plus je ne crois pas qu’on ait parlé d’exclusivité, non ? » Plus le propriétaire des lieux parlait plus la blondinette sentait son palpitant se briser. Elle était venue le voir avec l’espoir qu’il démente toute ce qu’elle avait entendu de la part de sa meilleure amie mais l’avait trouvé avec une femme à moitié nue dans son bureau. Et voilà que maintenant, il se mettait à lui cracher ces horreurs à la figure. N’avait-elle donc jamais eu une once d’importance à ses yeux ? Il en fallut de peu pour que Tallulah ne se mettre à sangloter, détruite par ce qu’elle venait d’entendre. Mais une fois de plus, elle canalisa sa souffrance et, si des larmes prirent bel et bien naissance dans son regard, elle ne laissa que de la rage s’échapper. Humectant ses lèvres, elle serra les poings pour se retenir de lui en coller une et finit par lui cracher sa haine au visage, dents serrées. « Tu sais quoi ? Je vais même pas m’attarder sur ce que tu viens de dire. J’ai compris le message. Et tout ce que je peux te dire, c’est d’aller te faire foutre Slayers ! » Et sur ces mots, elle tourna les talons pour ouvrir la porte du bureau, s’apprêtant à disparaître pour s’enfuir du Dream et aller se réfugier n’importe où, chez Sora, chez Enzo, chez son frère, n’importe où mais dans un endroit loin d’ici où elle pourrait laisser libre cours à ses larmes sans que William n’en aperçoive la couleur.
Sauf qu’elle n’eut pas l’occasion d’aller bien loin. À peine la porte fut-elle ouverte par ses soins qu’elle buta contre le corps d’un homme. Redressant alors la tête, prête à hurler sur celui qui lui barrait la route, elle se vit cependant avec les mots bloqués au fond de la gorge. L’inconnue qui se trouvait en face d’elle ressemblait trait pour trait à William. La ressemblance était telle que Tallulah s’en vit avec le cœur qui rata un battement alors que, bouche entrouverte par la surprise, elle détaillait ce visage qui lui était si familier mais qui appartenait à une personne qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. « Hey salut Sawyer. Qu’est-ce qui t’amène ici frérot ? » La voix de William la rappela à l’ordre et, alors qu’elle continuait d’observer ce prénommé Sawyer, la blondinette finit par comprendre ce qu’il se passait. Un frère qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. La surprise de son petit ami lorsqu’elle l’avait accusé d’avoir embrassé une autre femme sous les yeux de Sora était donc réelle étant donné qu’il ne s’agissait pas de lui mais de sa copie conforme. Atterrée par cette découverte, Tallulah ne parvint pas à détourner son regard du brun, restant alors immobile face à lui. « Tal t’as quelque chose à me dire ? » s’exclama alors William, faisant se tendre chaque muscle du corps de la chanteuse. Une nouvelle fois, il aurait dû se taire. Ou trouver des mots plus appropriés. Car, si l’Africaine s’était rendue compte qu’elle l’avait accusé à tort, elle n’en avait pas pour autant oublié ses paroles provocantes et était toujours au bord de la crise de nerfs. Ainsi, elle fit volte-face, et le regard qu’elle lui lança devait certainement lui glacer le sang. « Ne t’avise plus de m’adresser la parole ! » cracha-t-elle alors d’un air mauvais, avant de se tourner à nouveau et de pousser violemment Sawyer pour qu’il la laisse passer. En moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, elle avait déjà disparu dans la cage d’escaliers qui lui permit de rejoindre le club.
Les basses de la musique sourde qui faisait danser les clients en rythme frappaient avec une telle violence au niveau des tempes de la jeune femme qu’elle manqua de tomber, prise d’une nausée violente qui la fit trébucher du haut de ses talons. Heureusement, elle put se rattraper au mur et ferma les yeux quelques secondes, déglutissant pour refouler les larmes qui la menaçaient. Mais lorsqu’elle entendit au loin la voix de William qui appelait son prénom, elle se ressaisit et se repoussa du mur pour se remettre à marcher, se dirigeant vers le bar dont elle s’était approchée quelques minutes plus tôt. Arrivée à ce niveau, elle passa à l’arrière comme si elle était une employée des lieux et attrapa la première bouteille d’alcool pleine qu’elle pouvait trouver. Un des barmaid allait l’interrompre, mais elle lui adressa un large sourire tout en prononçant un « Offert par le patron ! » mielleux. Un clin d’œil et elle contourna le bar pour se retrouver de l’autre côté, débouchant la bouteille de sorte à porter le goulot à ses lèvres. L’alcool qui vint caresser sa trachée l’enflamma immédiatement, et ce fut sans réfléchir qu’elle se hissa sur le bar pour s’y mettre debout. Elle tenait étonnement bien, malgré l’adhérence vacillante de ses talons d’avec le plat du comptoir. Jetant un coup d’œil autour d’elle, elle ne manqua pas de remarquer William qui arrivait à son tour, la fixant d’un regard qu’elle ne sut décrire. Lui adressant un sourire faux, elle lui tendit la bouteille en signe de « santé » et but une nouvelle longue gorgée d’alcool avec lenteur. Dès que le brun fut arrivé à sa hauteur, elle l’empêcha de parler, prenant la parole d’une voix forte de sorte à passer par-dessus la musique qui résonnait. « Allez, vas-y, éclate-toi ! Tu as largement de quoi chasser dans ton club, homme viril et sauvage ! » le provoqua-t-elle avant de se mettre à danser sur le bar, gardant la bouteille en main. Elle le cherchait, jouait les pestes en faisant n’importe quoi dans son club. Mais elle avait tellement de haine à évacuer qu’elle trouvait même amusant de le provoquer de la sorte.
okay j’ai fait une Tal déjantée là, tu me diras si ça te convient, au niveau de son comportement et des réactions de William que j’ai introduites (a)
Dernière édition par Tallulah S. Wellington le Mer 10 Avr - 22:42, édité 2 fois
Sujet: Re: taliam ❝ you're all i'm asking for ❞ Sam 6 Avr - 11:41
WILLIAM& TALLULAH
❝ you're all i'm asking for ❞
« Ne t’avise plus de m’adresser la parole ! » « Je m’attendais plus à un " oooooh mon chéri j’suis désolé de t’avoir jugé si vite, on fera c’que tu veux au lit ! " . Mais euh…ok. Va pour ça alors » dit-il avec toujours avec une petite dose d’humeur mais l’Africaine n’avait visiblement pas envie de rire. William ne mit pas longtemps à comprendre qu’il avait foiré et le message fût encore plus clair quand elle quitta le bureau furax. « Tu crois qu’on a rompu ? » demanda-t-il à Sawyer, réalisant qu’il avait merdé. C’est qu’il n’était pas spécialiste dans le domaine. Malgré ses vingt cinq ans il n’avait eut qu’une copine dans toute sa vie – officielle - et ça ne s’était pas vraiment bien fini… L’ainé Slayers afficha son habituel air posé. « Non. Enfin ça dépend après. T’a fait quoi ? » « Elle t’a vu embrassé une fille et elle a cru que c’était moi. » Sawyer devina que William n’avait pas essayé de faire comprendre à sa petite-amie la vérité et qu’au lieu de ça il s’était jouer d’elle. Du William tout craché en somme. « Laisse-là se calmer. Va la voir dans 2-3 jours avec un bouquet de fleurs et ça devrait passer. »
William enregistra l’info et sembla quelque peu de savoir qu’il n’avait pas tout gâché avec Tallulah. Le point de vu de son frère comptait beaucoup pour lui. Sawyer faisait partit de ses personnes qui ne parle pas beaucoup mais qui dit toujours observe beaucoup et sait pas mal de chose. Il avait confiance en sa capacité de jugement. « J’tiens beaucoup à elle tu sais. » avoua—t-il, lui qui détestait parler de ce qu’il ressentait en règle général. Il avait beau être un garçon plutôt jovial, il n’était pas très expressif quand il s’agissait de sentiment. « Ça se voit » répondit son frère avec un très léger sourire. Soucieux de changer de conversation, William lui demanda alors. « T’étais avec la jolie blonde ? Parker ? » « Avec Fox. » « Oh… » Il préférait Parker ! Elle avait du répondant et Fox avait eut le toupet de l’appeler « Slayers bis » le jour où il l’avait rencontré. En général c’était lui qu’on connaissait avant Sawyer. C’était LUI le sociable ! Ça aurait dût être Sawyer le bis !
Enfin bref, il était persuadé que Tallulah avait quitté le Dream. Il discuta vite fait avec Sawyer avant de rejoindre la salle principale du night-club. Quel ne fût pas sa surprise quand il aperçut sa petite-amie, bouteille à la main, debout sur le bar. Tout les regards étaient tourné vers elle et se spectacle semblait plaire à la gente masculine. William ferma les yeux et poussa un soupir, à demi amusé, à demi-exaspérer. En agissant ainsi elle s’attendait certainement à ce qu’il s’énerve, mais comment lui en vouloir ? Il la rendait fou avec son sale caractère, fou d’elle…. Il se rapprocha du bar pour essayer d’arranger la situation mais c’est elle qui prit la parole en premier. « Allez, vas-y, éclate-toi ! Tu as largement de quoi chasser dans ton club, homme viril et sauvage ! » Bon celle-là il l’avait un peu cherché ! Il avait joué au con, il en subissait les conséquences. Ok. Il avait compris. Mais il tenait trop à elle pour la laisser faire. « Tu me déteste, j’suis un gros con j’ai compris. Mais allez ça suffit pour ce soir. » Dit-il en posant ses mains sur ses hanches pour l’attraper. Poids plume qu’elle était il n’eut pas de mal à la mettre sur son dos comme un vulgaire sac de patate. Il commençait à marcher vers la sortie sous les regards curieux et avec une Tallulah qui gesticuler mais qui ne faisait pas le poids face à lui. « Circuler y’a rien à voir. » dit-il en s’adressant aux clients avant de reporter son attention sur Sookie. « Ce soir c’est toi qui ferme le Dream ! » Sur ce il sortit de la boite et se dirigea vers sa voiture garait devant. Il demanda à un mec qui voulait entrait de fouiller dans sa poche pour actionner le verrouillage automatique des portes et ouvrirent la portière. Il posa Tallulah à l’arrière et verrouilla les portes avant de s’installer au volant. Avant de démarrer il se retourna vers elle.« Tu me remercieras demain matin quand tu seras heureuse de ne pas avoir une plus grosse gueule de bois. » Sur ce il commença à conduire pour la ramener chez elle…
Sujet: Re: taliam ❝ you're all i'm asking for ❞ Mer 10 Avr - 23:25
« Je m’attendais plus à un “Ooooh mon chéri j’suis désolée de t’avoir jugé si vite, on fera ce que tu veux au lit !“. Mais euh… ok. Va pour ça alors. » Tallulah ne prêta aucune attention aux paroles de son petit ami et, sans lui adresser une parole de plus, s’extirpa du bureau en claquant la porte derrière elle, s’empressant de rejoindre la salle principale du Dream, les nerfs en pelote. Pour qui se prenait-il ? Certes, il était loin d’être le prince charmant parfait, mais la Sud-Africaine l’avait toujours accepté tel qu’il était, parvenant à transformer la plupart de ses défauts en qualités. Mais ce soir là, elle était tellement abattue par l’ascenseur émotionnel qu’elle avait subi qu’elle était simplement incapable de lire l’humour qui s’était glissé dans les paroles de William. Cédant alors à la colère, elle préférait tirer sa révérence, folle de rage, et s’élança immédiatement vers le comptoir pour s’emparer d’une bouteille et monter sur le bar. Dansant en buvant de temps à autre une gorgée d’alcool, elle sentit rapidement que les regards se tournaient vers elle, ceux du personnel la fixant sans savoir quoi faire, ceux des femmes la dévisageant de travers, ceux des hommes la dévorant. Et ces derniers restaient les plus agréables. Après tout, qu’y avait-il de mal ? Plaire n’était pas une tare, tant que l’on ne faisait pas souffrir ses proches comme avait pu le faire le patron des lieu avec sa fichue maladresse et sa tendance à se montrer trop fier. Alors oui, la jolie chanteuse continua de rouler des hanches, marchant sur le bar en faisant claquer ses talons au rythme de la musique, bien décidée à se venger à sa manière. Quand elle aperçut William qui débarquait, elle ne fit que rendre sa danse plus endiablée, lui lançant des regards de défis, s’attendant à ce qu’il réagisse en s’énervant. Mais il eut une toute autre réaction, une réaction à laquelle elle ne s’était pas attendue. Se plantant à ses pieds, il leva la tête vers elle et parla de sorte à passer par-dessus la musique ambiante. « Tu me détestes, j’suis un gros con j’ai compris. Mais allez, ça suffit pour ce soir. » Tallulah s’apprêtait à rétorquer, mais avant d’avoir pu dire quoi que ce soit, les mains de William avait déjà agrippé sa taille pour la tirer et la porter sur son épaule. La blondinette ne faisait pas le poids face à la force de son petit ami, minimoys qu’elle était, mais elle se débattit tout de même, secouant ses jambes et tapant dans le dos du jeune homme sans grand succès. « Lâche-moi ! » s’écria-t-elle, fronçant les sourcils. Mais le brun continua de s’avancer vers la sortie d’un pas décidé. « Circulez, y a rien à voir. »« Slayers je t’ai ordonné de me lâcher ! » s’époumona-t-elle une nouvelle fois, redoublant d’efforts en gesticulant dans tous les sens. Mais c’était comme si William était fait de béton. Elle fut donc transportée jusqu’à l’extérieur, puis vers la voiture de son petit ami, ce dernier la déposant sur la banquette arrière avant de fermer le verrou et de contourner le véhicule.
Se jetant immédiatement contre la portière, Tallulah tenta vainement de l’ouvrir, gardant l’espoir qu’elle ne soit pas réellement fermée. Mais elle eut beau insister, elle restait prisonnière de la voiture, sans pouvoir en sortir. S’affalant contre la banquette, elle croisa les bras contre son ventre, frustrée et en colère, et fusilla William du regard lorsqu’il prit place derrière le volant. « Tu me remercieras demain matin quand tu seras heureuse de ne pas avoir une plus grosse gueule de bois. » lui lança-t-il en se retournant vers elle, avant de démarrer le moteur et d’engager la voiture vers la sortie du parking. Rigolant ironiquement, Tallulah le fixa au travers du rétroviseur, ses yeux bleus noir de rage. Il n’y avait pas à dire, il l’avait réellement mise en pétard, et elle risquait de passer la fin de la soirée à tout faire pour lui rendre la vie infernale. « Te remercier ? La gueule de bois m’aurait peut-être aidée à ne pas me rappeler de ces horreurs que tu m’as balancées… » répondit-elle, amère, avant de tourner vers la fenêtre. Elle espérait naïvement que l’Américain ne ferait quelques mètres histoire de la calmer et qu’il finirait par s’arrêter pour la laisser tranquille, mais il n’en fut rien. Il empruntait bel et bien la route en direction de Yorkville pour la ramener chez elle. L’idée même d’être accompagnée jusqu’à son domicile par celui qui lui avait ruiné sa soirée la fit alors se pencher en avant, appuyant ses avant-bras contre les sièges avant. Posant ses yeux sur son petit ami, elle lui ordonna d’un ton sec « Arrête la voiture. », mais rien n’y fit. William continuait de rouler, le regard porté sur la route comme s’il n’avait rien entendu. Agacée, la demoiselle tendit alors un des bras pour tenter de s’emparer du volant, mais le conducteur eut vite fait de l’en empêcher. Frustrée comme une gamine capricieuse qui n’aurait pas reçu le jouait qu’elle réclamait, Tallulah resta un instant interdite, sans le lâcher du regard, et finit par se faufiler entre les deux sièges pour passer sur le siège passage, sans prendre garde à ne pas bousculer William. Cela pouvait cause un accident, elle le savait, mais elle n’y pensa pas sur le moment, trop énervée. Assise à l’avant, elle se tourna alors vers le brun et tenta une seconde fois de le faire réagir. « William, arrête ce putain de moteur ! Laisse-moi descendre. » Pour faire quoi ? Pour rentrer chez elle à pied. Elle ne voulait pas rester dans cette voiture plus longtemps, pas après ce qu’il lui avait balancé en guise de « plaisanterie à la William Slayers ». Mais en voyant qu’il ne l’écoutait toujours pas, la chanteuse fronça les sourcils et, croisant les bras à nouveau, se tourna vers la vitre en s’enfonçant dans le siège, la mine boudeuse. Très bien, elle subirait le trajet en silence. Mais qu’il ne compte pas sur elle pour l’attirer chez elle une fois sur les lieux.
Sujet: Re: taliam ❝ you're all i'm asking for ❞ Jeu 18 Avr - 22:24
Tallulah se mit à rire quand William lui annonça qu’elle dirait merci le lendemain. Le regard noir qu’elle lançait au rétroviseur montrait bien qu’elle était toujours en colère. Le jeune homme quand à lui était trop occuper par la route pour s’en soucier. Mais Tal semblait bien décidé à ne pas faire oublier sa présence. « Te remercier ? La gueule de bois m’aurait peut-être aidée à ne pas me rappeler de ces horreurs que tu m’as balancées… » William prit sur lui pour ne pas répliquer. Il espéré pour elle que c’était l’alcool qui parlait sinon elle n’avait rien compris… Les horreurs ? Parce que ce n’était pas horrible de l’accuser de la trompé alors qu’il faisait tout pour lui plaire ? Ce n’était pas horrible de le juger alors qu’au fond derrière ses airs d’arrogant il doutait de lui et de sa capacité à aimer ? William s’était au début battu contre ses sentiments pour l’Africaine car il avait peur de ne pas être capable de la traité comme elle le méritait. Il pensait qu’il n’était bon que pour être un coup d’un soir, comme un gigolo, mais pas pour être un petit-ami. Il n’était pas de ceux qu’on aime… Tallulah l’avait rassuré et convaincu qu’ensemble, en couple, ils seraient d’avantage heureux. Et à la première occasion elle le jugeait ! Ça aussi c’était horrible ! Mais au lieu de lui jeter la pierre et de lui crié dessus William avait décidé de lui donnait une petite leçon. Oh bien sûr elle avait le droit de lui en vouloir parce que sa blague était de mauvais gout mais qu’elle bloque sur les mots qu’il avait prononcé montrait bien qu’elle n’avait rien compris. A son humour. A lui… Cette façon qu’il avait de se comporté parfois en abrutis ça faisait partit de lui. Si elle trouvait que ça faisait de lui un salaud, alors okays il était un salaud ! Mais elle n’avait pas le droit de lui dire qu’il était horrible avec elle quand il fait tant d’effort pour ne pas fuir, lui qui détester les engagements...
« Arrête la voiture. » lui ordonna-t-elle mais William ignora ses protestations et continua de rouler. Il valait d’ailleurs mieux pour elle ! Avec de la chance il aurait oublié « à quel point il était horrible comme gars » le temps du trajet. C’était possible. Mais Tallulah refusait de cuver tranquillement son alcool sur la banquette arrière et elle essaya de lui prendre le volant des mains. Il ne se laissa pas faire. Seulement la jeune femme tenta autre chose et d’un bref coup d’œil vers elle – il ne pouvait pas quitter trop longtemps la route des yeux – il l’aperçut se faufiler entre les fauteuils. Il se reconcentra sur la route. Elle allait leur faire avoir un accident ! De nouveau elle s’adressa à lui alors qu’il avait tous sauf envie de discuté. « William, arrête ce putain de moteur ! Laisse-moi descendre. » « Tal fait pas chié ! Je couperais le moteur lorsqu’on sera arrivé ! » Lui dit-il d’une voix sans appel et sans même lui adressé un regard. Si elle le cherchait elle allait le trouvait ! L’Africaine finit par se résigner et afficha une mine boudeuse. Quand ils furent enfin arrivé chez elle, William sortit et ouvrit la porte côté passager. « Sort. » lui dit-il. Il s’était mit dans l’idée de la ramener chez elle et il ne partirait pas tant qu’elle ne serait pas au chaud sous la couette.
Sujet: Re: taliam ❝ you're all i'm asking for ❞ Mar 23 Avr - 23:23
« Tal fais pas chier ! Je couperai le moteur lorsqu’on sera arrivé ! » furent les seules paroles que William lui accorda, sur un ton tranchant et sans même un regard dans sa direction. Frustrée comme une enfant punie, la Sud-Africaine se renfrogna alors et, croisant les bras contre son ventre, s’affaissa dans son siège en posant son regard fermé sur la route qui défilait face à elle. Le décor tanguait, les lumières éclairant la rue nocturne ne représentaient que des points lumineux mal dessinés. Qu’avait-elle cherché exactement en buvant près de la moitié d’une bouteille d’un alcool qu’elle n’avait même pas pris le soin de choisir ? Énerver son petit ami, le chercher jusqu’à ce qu’il pète les plombs ? Certainement. Mais à présent, elle le regrettait amèrement. Elle avait agi comme une adolescente en crise et non pas comme l’adulte responsable et calme qu’elle avait pour habitude d’être. Non, elle avait explosé telle une furie, sans réellement porter attention à ce qu’avait essayé de lui faire comprendre l’Américain, en se focalisant que sur ses paroles ironiques qu’elle avait avalées de travers et prises comme réelle excuse à son comportement excessif. Que diable avait-elle espéré ? Que William allait ramper à genoux vers elle pour lui demander pardon ? Cela ne lui ressemblait pas, et cette manière qu’elle avait eu à ingurgiter tellement d’alcool en sachant pertinemment qu’elle ne tenait pas réellement les boissons alcoolisées de par son poids plume ne lui ressemblait pas non plus. Se rendant compte alors qu’elle n’avait pas agi dans le sens de ses convictions, la blondinette décroisa ses bras et, appuyant son coude droit contre la fenêtre de la portière, elle passa sa main dans sa longue chevelure dorée en soupirant.
Le trajet fut rapide mais parut être une éternité pour Tallulah qui ne rêvait que d’une chose : retrouver sa chambre pour pouvoir se réfugier dans ses couvertures et dormir en espérant que le lendemain serait une meilleure journée que celle-ci. Ils finirent pourtant par arriver dans le quartier de Yorkville, plus particulièrement dans la rue à laquelle la chanteuse résidait. Coupant le moteur, William ne lui adressa toujours aucun regard et sortit de la voiture pour la contourner et ouvrir la portière du côté passager. « Sors. » lui ordonna-t-il, attendant qu’elle s’exécute. La jeune femme leva son regard vers lui et laissa quelques secondes s’écouler avant de récupérer son sac et de sortir comme il le lui indiquait. Elle aurait pu se réfugier contre lui et lui demander pardon, elle aurait dû s’excuser pour son comportement infantile. Mais au lieu de ça, elle ne lui adressa pas un regard de plus et se dirigea d’un pas pressé en direction de son immeuble pour y entrer et rejoindre l’ascenseur. Dors et déjà rongée par la culpabilité et incapable de se camoufler derrière la colère comme elle pouvait en avoir l’habitude lorsqu’elle se sentait arpenter une pente glissante, elle se refermait sur elle-même, dans sa coquille, afin de ne pas laisser transparaître ses émotions. Du Tallulah tout craché. Une réaction que William connaissait très bien. Ce fut d’ailleurs certainement pour cela qu’il la suivi et s’engouffra dans la cage d’ascenseur à son tour. Durant la montée des étages, la blondinette tenta vainement de cacher son visage grâce à sa longue chevelure, baissant la tête pour que ses mèches de cheveux masque ses traits. Puis, dès qu’ils furent arrivés au dernier étage, elle se rua presque vers sa porte tout en sortant ses clés et se mit immédiatement à triturer la serrure afin de l’ouvrir. Mais sa vision était brouillée, elle était incapable d’ouvrir sa porte et son cœur se serrait de plus en plus à mesure que les secondes s’écoulaient.
Finissant par déclarer forfait, elle garda le trousseau de clés dans ses mains et laissa sa tête baissée de sorte à fixer la serrure qui avait refusé de lui céder. Un silence plana, désagréable, qui lui permit de se remémorer, comme un flash, le court instant passé au Dream. Humectant ses lèvres, la Sud-Africaine finit par rompre le silence. « C’est moi le problème ? Je suis pas assez bien pour toi c’est ça ? » demanda-t-elle d’une petite voix. Car s’il avait plaisanté et qu’elle avait mal interprété ses paroles, n’en saisissant pas l’humour duquel il avait usé, elle ne restait pas moins pétrifiée à l’idée de le perdre. Car oui, malgré tout, elle s’était attachée à lui au point d’en tomber amoureuse. Ses amis l’avaient mise en garde et elle-même savait qu’elle pouvait risquer de se brûler les ailes en laissant l’Américain s’emparer de son cœur. Mais elle lui faisait confiance, elle le savait capable de la rendre heureuse et pour preuve : il y parvenait très bien jusqu’à maintenant. Il n’empêche qu’une petite voix continuait de la mettre en garde, cette même petite voix qui l’avait immédiatement convaincue qu’elle avait été trompée par son petit ami en entendant les nouvelles de Sora, puis en le surprenant dans son bureau avec une femme. C’était plus fort qu’elle. Malgré toute la confiance qu’elle pouvait avoir en William, elle avait peur. Car la seule et unique fois qu’elle s’était réellement éprise d’un homme, il l’avait lâchement abandonnée, lui brisant le cœur. Elle était simplement tétanisée à l’idée qu’une jour, le brun puisse faire pareil, l’abandonnant pour une femme qu’il lui aurait préférée. Finissant par relever la tête, l’Africaine posa ses yeux bleus sur son petit ami et expira lentement en passant une main dans ses cheveux, signe de malaise. « Excuse-moi pour tout à l’heure… je… j’aurais pas dû te juger aussi vite et j’aurais dû encore moins m’emporter comme ça. » termina-t-elle en rabaissant son regard le temps de quelques secondes, avant de le poser à nouveau sur William. Peut-être bien que l’alcool coulait encore à flot dans ses veines, mais sa colère était redescendue et la culpabilité qui la rongeait à présent l’encourageait à lui demander pardon. Ce qu’elle aurait dû faire dès l’instant où elle avait compris que le jeune homme ne l’avait jamais trompée.
Sujet: Re: taliam ❝ you're all i'm asking for ❞ Mer 29 Mai - 15:09
William
&
Tallulah
« you're all i'm asking for »
« C’est moi le problème ? Je suis pas assez bien pour toi c’est ça ? » Ce n’était pas ça... A vrai dire c’était plutôt l’inverse. C’était elle qui était trop bien pour lui, si on allait dans ce sens là. C’est vrai, Tallulah était une fille généreuse avec un cœur plus gros qu’une maison tandis que lui n’était qu’un égoïste éternellement en train de s’amusait... William n’avait eut qu’une seule relation sérieuse dans sa vie – Kiara- et il se posait certaine question...
Il avait vraiment du mal à savoir se positionner dans son couple et parfois, il se demandait même si Tallulah le comprenait. Il était tout à fait conscient d’être compliquer – très compliquer ! – et il fallait parfois – très souvent – lire entre les lignes. Auquel cas William pouvait blesser les gens qu’il aimait sans le vouloir... Le truc c’est qu’il avait parfois l’impression que l’Africaine voulait le changer, le modeler à son image et faire de lui le William attentionné et touchant qu’il était dans l’ombre. Mais si le Slayers avait des attentions particulière et pouvait se montré parfois des plus surprenant, ce n’était qu’une partie de lui. Son côté casse-cou, joueur et je m’en foutiste en était une autre et il aurait aimé que Tallulah la prenne aussi en compte... Bien sûr elle avait tout les droits de lui en vouloir parce qu’il s’était jouer d’elle, mais c’était sa façon d’être... .
« Excuse-moi pour tout à l’heure… je… j’aurais pas dû te juger aussi vite et j’aurais dû encore moins m’emporter comme ça. » William poussa un soupir et ferma les yeux une seconde. Comment pouvait-il continuait à lui vouloir quand elle semblait si désolé ? Leur relation n’était peut-être pas parfaite, mais pour l’heure William s’en contentait parce qu’il tenait à elle. Enormément... « C’est pas grave. Viens là. » Dit-il en passant un bras derrière elle pour la ramener à lui et la serré dans ses bras. « Au fait... t’était super sexy sur le bar. » lui dit-il avec un sourire malicieux pour essayer de dédramatiser la situation, parce que si William détestait vraiment vraiment vraiment une chose plus que tout... c’était ce prendre au sérieux...