Hugo avait une mission simple. Il devait tuer une personne résident sur Manhattan Valley. Il n'avait pas spécialement hâte de cette exécution, mais bon, vu qu'il était payé et qu'il faisait bien son boulot, il n'allait pas réchigner sur le contrat. Il ne savait pas exactement qui était la personne. Son "patron" ne lui avait pas donné d'autres informations. Quoiqu'il en soit, Hugo avait juste dit une chose : pas de femmes. Il ne tuait plus de femmes, c'était son seul et unique principe et il n'allait certainement pas le bafouer. L'homme n'avait rien dit et avait continué le contrat. Hugo c'était demandé un bref instant ce que cet homme avait fait pour mériter tant de haine. Mais vu qu'il s'en foutait royalement, il avait juste repoussé au loin cette question gênante et ennuyante.

Le jeune homme était arrivé à destination. Visiblement, l'homme qu'il allait abattre n'était pas seul. Deux gardes du corps était là pour veiller sur ses arrières. Hugo était prudent, il les avait observé plusieurs heures de son repère avant de passer à l'action. Il ne tuait pas les gens qu'il ne devait pas abattre... jamais. Mais il se permettait quelques plaisirs tout de même. Hugo avait utilisé une arme silencieuse pour en endormir un. Il s'était alors élancé à grande vitesse pour frapper l'autre au visage avec son poignard. Il aimait faire couler le sang. En voyant la giclure, il sourit, satisfait, la lutte fut... pas vraiment difficile, Hugo se battait depuis qu'il pensait. Mais l'homme avait l'expérience, il fallait donc toujours un peu plus de temps au péruvien pour arriver à ses fins. Finalement, il réussit à enrouler un fil fin autour de la nuque de l'homme et il fit le tour avant de l'étrangler à la limite de la vie. Il lança le corps inerte sur le trottoir avant de soulever le corps pour le mettre devant l'entrée. Hugo hésita avant de rentrer dans la maison. En général, les gens arrogants faisaient plus confiance à leur armoire à glace qu'à un système d'alarme... il espérait bien que ce fut le cas encore cette fois-ci. Il sourit en franchissant la porte et s'élança silencieusement dans le couloir. Encore aujourd'hui, il pouvait facilement imaginer Trois au devant, leur indiquant avec des gestes de mains ce qu'il devait faire. Finalement, Hugo arriva à destination et il bougea sa tête dans un geste souple. Sans un mot, il franchit la porte et avisa d'une femme. Il grogna. Mauvaise cible. Cela dit, il sentit le danger et il s'approcha d'elle par derrière pour la prendre par le cou et déposer encore sa lame sanglotante sur le cou blanc de la demoiselle. « L'homme ? » réclama-t-il de sa voix grave. Et pour montrer qu'il n'était pas un enfant de coeur, il mit un peu plus de pression sur son arme. Il avait bien envie d'entâcher la demoiselle, trop propre, trop lisse, il détestait ça.

Hugo n'aimait pas perdre du temps dans ses missions, il avait tant de choses à faire, à penser, à organiser. Et tomber sur la mauvaise personne l'irritait au plus haut point. Si ça n'avait pas été une femme, il l'aurait tué de rage. Cela dit, il n'allait pas faire ça, juste se contenter de lui faire peur, les femmes étaient des choses manipulable et vite appeurrée, il ne les craignait pas du tout. Cela dit, celle-ci comme toutes les princesses semblait arrogante, ça se sentait, elle transpirait la confiance en sois. C'était ridicule, elle était seule, il était plus fort et plus entrainé. Quelle princesse aurait pu survivre dans une guerre sur un champ de batailles durant des années ? La réponse était simple : aucune. « Meilleur chance la prochaine fois. » il siffla entre ses dents, il ne l'aimait pas. Elle avait vraiment de la chance de faire partie du sexe faible. Cela dit, il sentit la pointe du poignard de la blondasse toucher son aine. Il poussa un soupir ennuyé, il aurait sans doute dû la prendre un peu plus en considération. Au moins un minimum. « Let me go. » Hugo hésita avant d'encore plus se rapprocher de la blonde, il sentit la lame s'enfoncer dans sa peau et il sourit en sentant un léger filet de sang couler. Il aimait tellement le sang. Le sien ou celui des autres, ça l'avait toujours fasciné. « L'homme » répéta-t-il ensuite. « Blesse-moi si tu veux, princesse, mais je veux ma proie » réclama-t-il sans aucune hésitation. Il avait été torturé tellement d'année, qu'il ressentait à peine la douleur. On l'avait drogué pour qu'il ne ressente rien à l'armée. Aucune émotion, aucune douleur, il ne ressentait qu'un plaisir immense en tuant, c'était le seul moment où il se sentait éveillé. ça et quand il tabassait des hommes à l'aide de ses poings, le plaisir du ring quoi. Il voulait toujours plus et il était toujours difficile de l'arrêter quand il commençait, c'est pour ça qu'il préférait les match clandestin à ceux déclarer. Autant dans la seconde catégorie il y avait un semblant de règle, autant dans la première, il pouvait s'y donner à coeur joie sans qu'on ne tente jamais de l'arrêter. Il avait déjà tué trois hommes depuis qu'il avait commencé sa carrière de boxeur. En somme, rien du tout par rapport à sa carrière de militaire. Il finit tout de même par s'éloigner et enlever son t-shirt. Il sortit son feu et se mit à faire chauffer le plat de sa lame. Une fois que ce fut suffisamment chaud à son sens, il fit cicatriser sa nouvelle entaille. « Il mourra vite et sans douleur » promit-il en parlant de l'homme de son contrat en observant la blonde de façon appuyé. Elle pouvait bien voir son visage, il s'en fichait, qu'on le traque, qu'on tente de le tuer, il adorait lutter pour sa vie de toute façon. Il n'avait pas vraiment connu autre chose en même temps.

Vraiment, si on continuait à vouloir sa mort aussi régulièrement Misha allait le prendre personnel. Son frère passe encore, elle était habituée que Koschei essaye de l’étrangler au mois une fois par semaine. Il n’avait jamais su contrôler ses sauts d'humeur. Mais elle avait dû prendre soins des assassins envoyés de Derbent dernièrement et puis maintenant ça. Pft. Chez elle en plus… Le temps qui lui faudrait pour enlever le sang du tapis et tout le reste. Elle eut tout de même une pensée pour ses gardes du corps. Si elle les retrouvait mort, peut importe qui avait envoyé le pion, allait le regretter. Elle avait toujours le couteau posé sur la gorge, et le sien près de l’aine de l’inconnue quand elle lui ordonna de la lâcher. Elle avait autre chose à faire après tout et voulais en finir au plus vite. L’étranger répondit à sa menace en se rapprochant d’elle, laissant son couteau s’enfoncer dans sa chair encore plus. Elle regrettait amèrement de ne pas avoir empoisonné la lame tient donc. « L'homme. Blesse-moi si tu veux, princesse, mais je veux ma proie » Misha releva la tête un peu, laissant le couteau se frotter sur le long de sa peau. « Il n’y a aucun homme. Je te le dis. Meilleur chance la prochaine fois. » La personne qui avait orchestré tout ça c’était tromper de cible ou bien il ne connaissait pas du tout l’horaire de son frère, à cette heure-ci, chaque semaine, Koschei était en cours. Ils aimaient bien s’autorise des petites choses ‘normales’ dans leurs vies, lui avait ses cours et ses prostituées, elle avait sa danse. Il finit par la lâcher et instinctivement Elizaveta porta la main à son cou avant de se retourner pour détailler l’autre. Elle ne le reconnaissait pas et elle se faisait un point à connaitre tous les joueurs des grandes familles sur l’île. Elle le regarda se bruler sans broncher, s’il pensait qu’elle était impressionner. Les hommes de sa famille se coupaient des doigts lors de fête un peu trop arrosée. « Il mourra vite et sans douleur » elle eut un sourire en coin. « Alors, vous connaissez très mal à qui vous avez affaire. » Ni elle, ni son frère n’allaient mourir très vite et sans douleur, ils allaient se battre jusqu’à la fin. Elle passa un doigt sur son poignard pour ramasser quelques gouttes de sang et les gouts du bout des lèvres. Elle allait le tuer, ça, c’est certain, mais elle allait jouer avant. Elle s’avança vers lui et avec un sourire innocent sur le visage, elle planta son couteau à travers le torse, à quelques centimètres à peines des organes vitaux. « Who paid you hm ? » Elle voulait savoir à qui elle devrait envoyer sa tête une fois qu’elle en aurait fini.

« Il n’y a aucun homme. Je te le dis. Meilleur chance la prochaine fois. » Hugo fronça aussi tôt les sourcils, il n'avait pas envie de jouer avec une femme. Les femmes ne l'intéressaient pas, ce n'était ni des défis, ni des proies intéressantes pour lui, il aurait dû se douter que ce connard lui avait menti. S'il remettait la main dessus, il allait lui tordre le cou à main nu. Une lueur de colère passa dans son regard avant qu'il ne se calme presque aussi tôt. Il se réjouissait déjà de remettre la main dessus, juste pour le faire souffrir et lui faire comprendre qu'on ne jouait pas avec lui, il était un mercenaire à qui on ne la faisait pas à l'envers. Et c'était aussi le genre de type à se retourner contre ses anciens patrons s'il estimait être dans ses droits. Il tenta de parler une nouvelle fois, voir si elle mentait, juste pour être certain. « Alors, vous connaissez très mal à qui vous avez affaire. » il haussa les épaules en toute indifférence. « Rien à faire » avoua-t-il sans plus la regarder, elle ne valait rien à ses yeux. Il pouvait rentrer, peut-être qu'avec un peu de chance, il pourrait participer à un combat illégal. Un combat sans aucune règle, il n'avait pas su tuer aujourd'hui... et il était en manque tout d'un coup, une lueur malsaine s'alluma dans son regard à cette simple pensée.

Cela dit, il aurait sans doute dû se méfier un peu plus car il ne vit pas la petite fille arriver pour lui planter son couteau dans le torse. Il releva le regard avant de rouler des yeux, il était agacé tient. « Who paid you hm ? » il l'observa dans les yeux quelques secondes avant de déposer sa main sur celle de la petite poupée pour enlever sa main, il tentait de ne pas y mettre trop de force, il avait peur de la casser, et il s'était trop drogué pour contrôler sa force en cet instant. « Je ne ressens rien » répondit-il simplement. Il avait pris deux pilules avant de venir pour tuer un homme qui n'existait pas. Une aurait suffit en fait. C'était du gaspillage surtout au vu du prix de ses pilules. « Petite poupée, je dois partir, je vais réveiller tes chiens. » ajouta-t-il avec un sourire au coin des lèvres. Au moins eux l'avaient un peu amusé et avait pu l'occupé un moment.

Un des seules avantages à être une femme dans sa famille, à la même place qu’elle était. Était que comme on la calculait pas beaucoup, elle n’était pas la première qu’on essayait de tuer. Elle avait l’impression de passer sa vie à défendre son frère. Tandis qu’elle, sa seule menace avait été Koschei. Mais depuis quelque temps tout ça lui glissait entre les doigts et apparemment, elle devait s’attendre à un peu plus de visite-surprise. Elle allait devoir veiller à ça, elle n’avait pas tout ce temps à perdre. Surtout que l’homme avait l’air de cette trompée de cible. Soit il était spécialement mauvais à son job, soit quelqu’un l’avait introduit en erreur, mais ce n’était pas son frère qu’il devait se mettre sous la dent. « Rien à faire » La blonde pencha la tête et continua de l’observer pendant un long moment. « You’re not really good at your job, aren’t you ? » Un homme de main lui aurait fait le même coup, elle se serait arrangée pour qu’il ne travaille plus jamais, pour elle ou ailleurs. Elle ne se serait pas faite priée pour lui montrer comment on tuait les lâches. Mais elle ne pouvait pas le tuer sur le champ, elle devait apprendre qui voulait la tuer avant. C’était le minimum après tout, elle devait savoir à qui elle devrait lui envoyer sa tête. Elle s’avança donc vers lui et lui planta un couteau dans le torse, précisément là où elle savait que les dommages serait que mineur. « Je ne ressens rien » Elle leva la tête vers lui pour accrocher son regard aux siens, impressionné. « Comment ça se fait ? » Son sang coulait sur le bout de ses doigts, c’était pratiquement impossible qu’il soit encore debout, alors de là a rien sentir du tout. Elle retira sa lame doucement. « And why ? Where’s the fun in that ? » Il n’avait pas d’adrénaline, pas de challenge, quand on ne ressentait rien. Elle avait une étrange satisfaction à être blessée, toucher et mal au point, mais gagné. « Petite poupée, je dois partir, je vais réveiller tes chiens. » Misha lança un regard vers la porte. Tant mieux s’ils étaient en vie. Elle devrait les punis plus tard. « Non. Si tu n’es pas capable de faire ce qui t’a été demandé, je veux au moins savoir qui t’as envoyé. » Elle se rapprocha encore, laissant la pointe de son couteau descendre le long de son torse, sans vraiment transpercer la peau. « Ou si tu préfères, je me ferais une joie de découvrir les limites de ta résistance, et après* tu trahiras ton patron. » Elle avait plein de moyens de le faire parler, tôt ou tard.

« You’re not really good at your job, aren’t you ? » Hugo la regarda quelques secondes avant qu'un sourire mauvais n'étire le coin de ses lèvres. « Je ne tue pas les femelles » expliqua-t-il simplement. Elles n'étaient ni ses proies, ni ses ennemies, juste des poupées sans moyen de défense à ses yeux. Il ne les aimait pas plus que ça pourtant, mais c'était juste son principe de base, et vu qu'il n'en avait qu'un, il tentait de le respecter. Ensuite la petite femme tenta de le faire parler. Il ne savait pas où elle avait grandi, mais on sentait qu'elle avait eu l'habitude que les gens s'agenouillent à ses pieds. Cela dit, c'était ridicule, son jeu ne faisait ni mal et ne lui prodiguait aucune adrénaline. Elle sembla prise au dépourvu quand il avoua ne rien ressentir, pauvre petite fleur innocente. Elle devait se croire forte et violente. Elle n'était qu'un petit chiot tout au plus à ses yeux. Il avait affronté des ennemis beaucoup plus fort et violant qu'elle. « Comment ça se fait ? And why ? Where’s the fun in that ? » il baissa la tête vers sa nouvelle blessure et il posa ses doigts sur son propre sang, ses doigts se tintèrent de rouge et il leva sa main jusqu'au niveau de ses yeux. « Le sang est amusant » décréta-t-il, en ignorant complètement sa première question, sa vie ne la concernait absolument pas après tout. Il n'allait pas livrer ses secrets. Il préférait se couper la langue plutôt que parler. On lui avait même enseigné à comment se suicider plutôt que de parler si les tortures étaient trop violentes. Ne jamais parler, toujours se battre pour la cause. « Non. Si tu n’es pas capable de faire ce qui t’a été demandé, je veux au moins savoir qui t’as envoyé. » Hugo fronça les sourcils avant de pencher la tête sur le côté. « Je suis capable de te tuer. Tu n'es juste pas une proie intéressante » expliqua-t-il simplement. Mais elle ne se démonta pas et tenta de le menacer avec son jouet. Il roula des yeux en sentant la lame de son couteau sur son torse, c'était amusant comme elle pensait avoir le dessus sur elle. Hugo déposa alors sa main sur le bras de la jeune blonde pour l'empêcher de le toucher, elle commençait à l'irriter, si elle continuait comme ça, elle allait finir blesser. Tuer, il ne pouvait pas, mais il n'avait jamais rien promis sur un "amoché" ou un "blessé" une femme. « Ou si tu préfères, je me ferais une joie de découvrir les limites de ta résistance, et après* tu trahiras ton patron. » il éclata de rire en l'entendant parler. « Ce n'est pas mon patron ! » Son patron était en prison depuis des années, il avait gardé les valeurs du Sentier Lumineux, certes, mais ce n'était plus le mouvement dans lequel il avait été élevé, du coup, sans leader, il pouvait faire ce qu'il voulait. « Tu sais petite poupée, tu parles comme si tu avais le dessus sur moi » lui signala alors Hugo avant de s'approcher d'elle et de lui prendre son couteau de force. Il nettoya la lame sur son jean, il préférait les couteaux propres. Une fois satisfait, il le rendit à la blonde. Ensuite, tout se passa très vite, il empoigna violemment les poignets de la blonde et la força à reculer contre le mur, il n'eut aucune douceur envers elle, elle dut s'en doute se faire mal au dos à l'impacte, mais il n'en avait rien à faire. Il mit ses deux bras au-dessus d'elle et il approcha doucement son visage de celui de la petite blonde. « Je suis une machine à tuer, ma seule morale est de ne pas tuer les femmes, estime-toi heureuse de ça. Toi tu es une princesse, trop propre, ton arme pue la richesse, vas jouer ailleurs poupée, tu n'as aucune chance face à moi » lui susurra-t-il d'un air content et satisfait.

« Je ne tue pas les femelles » Quelque chose passa dans les yeux d’Elizaveta. Elle était dégoutée par tous ceux qui la sous-estimaient sans la connaitre, tout simplement parce qu’elle n’était pas Koschei. « Then someday one of then will end you. » Elle espérait être là quand ça allait arriver tien, juste pour voir l’arrogance du brun le quitter quelques secondes avant sa mort. C’était un principe, toute faiblesse (et il pouvait appeler ça comme il voulait, mais ça n’en restait pas moins) était une fin. Elle en avait aussi. Mais la différence c’est qu’elle ne les étalait pas aussi facilement. Elle ne donnait rien facilement, par contre l’homme, pour quelqu’un qui ne parlait pas beaucoup, en disait plein. Comme le fait qu’il ne ressentait rien. Misha se trouvait intéresser et ennuyer à la fois. Elle ne comprenait pas comment il pouvait prendre plaisir à rien ressentir. Elle s’était habituée depuis longtemps à la douleur et ne la regrettait jamais.  « Le sang est amusant » La blonde posa ses doigts sur sa blessure à son tour pour le sentir sur sa peau. « It’s nothing when you don’t suffer for it. » Ça faisait partie du contrat, c’était tout simplement comment la vie marchait. Elle s’en lassa très vite après ça, elle voulait bien qu’il reparte d’où il venait, qu’elle retourne se concentrer sur son plan et sur le cadeau qu’elle allait a faire à – peut importe la personne qui lui avait envoyé sa ‘machine’. « Je suis capable de te tuer. Tu n'es juste pas une proie intéressante » un sourire mesquin se dessina au coin de ses lèvres et elle hocha la tête doucement. « You’re wrong. » Elle était pas impressionner par quelqu’un qui disait ne rien ressentir et n’osait pas toucher ‘le sexe faible’. Misha était une proie intéressante, autant politiquement que pour le reste. Mais apparemment l’homme était beaucoup trop bas dans sa hiérarchie pour le savoir. « Ce n'est pas mon patron ! » Elle l’avait vexé apparemment. « Noté. » Elle n’en avait rien à faire, s’il était payé, c’était son patron. « Tu sais petite poupée, tu parles comme si tu avais le dessus sur moi » Elle hocha la tête, voulant bien admettre ça. Si elle commençait à se conduire comme une esclave, on allait la prendre pour une esclave. « Et tu parles comme si tu étais le grand méchant loup. » Elle attendait encore qu’il lui fasse vraiment peur. Il se décida à jouer finalement, quand il lui enleva son poignard des mains, elle le laissa faire et le regarder l’essuyer avant de lui redonner. Peu importe qui c’était, son patron l’avait mal choisi. Mais bien vite, il lui prit les poignets et la cogna contre le mur. L’impact fut violent et l’air quitta ses poumons pour quelques secondes, ce qui fit sourire la blonde et lui donna assez d’adrénaline pour la suite. « Je suis une machine à tuer, ma seule morale est de ne pas tuer les femmes, estime-toi heureuse de ça. Toi tu es une princesse, trop propre, ton arme pue la richesse, vas jouer ailleurs poupée, tu n'as aucune chance face à moi » elle se défit de son emprise et le pris par le cou, le retournant dos au mur à son dos. Elle entra ses ongles dans sa peau et serra. « I may not be strongh as a man, but I’m faster than many. » Elle était plus fine et gracieuse, le ballet lui donnait beaucoup plus davantage qu’ils pouvaient tous penser. « You’re right. I’m a princess. And a doll. And you’re my new toy to play with. » Elle se rapprocha de lui de deux pas encore, continuant de serrer ses mains, sentant les trachées de son cou sur sa paume. « You may not feel your body fighting for air, but I can describe it to you, if you want. »

« Then someday one of then will end you. » Hugo haussa aussi tôt les épaules. « Ce sera dans la douleur » avoua alors Hugo sans une once d'hésitation. Il serait sans aucun doute torturé aussi. Une arme à la main, le corps criblé de balles. Voilà, c'était la mort qu'il imaginait depuis qu'il avait... il ne savait pas, sans doute 6 ans ou 7 ans. Ensuite, la blondinette semblait ennuyée quand Hugo avoua ne rien ressentir. Ce n'était pas tout à fait vrai, il ressentait les choses... quand la drogue arrêtait d'agir. Alors là, il se couchait dans son matelat et il laissait la douleur l'envahir en même temps que la sensation de manque. Si on ne le tuait pas, la drogue allait le faire. La blonde passa se main sur sa blessure et Hugo baissa la tête pour observer son geste. « It’s nothing when you don’t suffer for it. » Hugo attrapa alors la main de la jeune russe pour la remonter un peu plus haut, près de son coeur, il déposa la main de la jeune blonde pour qu'elle sente la bosse qu'il avait. Une ancienne balle qu'ils n'avaient jamais pu enlever. Il était adolescent quand on lui avait tiré dessus. Les jours d'après il avait été délirant et fiévreux, il avait faillit mourir, pour il ne savait quelle raison il avait survécu. « Je connais la souffrance » argua-t-il avec un petit sourire en coin.

Pour Hugo, la jeune russe n'était pas intéressante, pas du tout même. « You’re wrong. » il haussa les épaules. « Tu es russe. Moi pas. » c'était aussi simple que ça, les affaires des autres l'indifféraient. Si on ne le payait pas, il ne s'intéressait pas aux soucis des autres nations. Puis il était un soldat, il avait eu l'habitude d'obéir et à ne jamais prendre les décisions, c'était juste sa vie, c'était juste ainsi. Ensuite, elle continua de parler et c'était assez amusant de voir comme elle pensait avoir le dessus, il était pourtant plus fort aux corps à corps, ça se voyait même à l'oeil nu. C'était presque plaisant de voir quelqu'un l'affronter sans aucune crainte de sa personne. ça changeait. « Et tu parles comme si tu étais le grand méchant loup. » il fronça aussi tôt les sourcils. « Le quoi ? » demanda-t-il perplexe. Qui était ce "grand méchant loup" ? Lui ? Non, on lui aurait dit plus tôt non ?

Cela dit, agacé, Hugo commença à user de sa force mais la blonde ne sembla pas du tout effrayée, elle était amusée tout au plus. Elle finit par retourner la situation. « I may not be strongh as a man, but I’m faster than many. » Il pouvait lui accorder ça au moins. « You’re right. I’m a princess. And a doll. And you’re my new toy to play with. » Hugo ne dit rien et ne cilla pas des yeux. « You may not feel your body fighting for air, but I can describe it to you, if you want. » Hugo eut un sourire en coin. Il déposa ses mains sur celle de la jeune blonde et il les desserra quelque peu, il se tourna alors lentement mais doucement pour faire face à la russe, il remit alors très délicatement ses mains de son aissallante sur son cou et il déposa alors à son tour se propre main sur la trachée de la blonde. « Décris-le moi alors » s'amusa-t-il tout en serrant sa prise sur le cou de la blonde.

Nos faiblesses nous hantaient toute notre vie. Son grand-père allait mourir sous les mains de Feliks ou Maksym, son père allait mourir à cause de celle qui n’avait jamais supsonné et elle-même allait sans doute recevoir la mort par son frère. Si l’étranger ne disait jamais s’en prendre aux femmes, une d’entre elles allait l’achever, c’était écrit dans le ciel. « Ce sera dans la douleur » Misha pencha la tête pour étudier son visage. « Isnt it always ? » Elle n’avait jamais connu quelqu’un qui était mort ‘en paix’, dans son monde on souffrait jusqu’au dernier souffle. « And how would you know anyway. » Elle ne comprenait juste pas pourquoi, enfin un côté d’elle était vraiment fasciner et aimerais savoir ce qu’il avalait pour ne rien ressentir, elle pourrait surement s’en servir…Pour la deuxième fois de la journée, elle souhaitait que sa tante soit à New York. Le brun pris sa main et la posa sur son torse, elle pouvait sentir une bosse sous ses doigts, une cicatrice. « Je connais la souffrance » Misha ne le quitta pas des yeux, mais appuya le plus qu’elle le pouvait sur sa peau, cherchant à bouger peu importe ce qui avait en dessous.

Misha n’était pas habituée à ce qu’on la traite comme n’importe qui. Elle ne faisait pas partie de la classe moyenne et avait l’habitude d’être traitée comme une des anciennes archiduchesses. L’Attitude de l’homme envers elle l’énervait un peu. « Tu es russe. Moi pas. » Un sourire froid se dessina sur son visage. « Deadly and cold as winter. Guilty. » Elle n’était pas impressionner par l’autre, même s’il se trouvait plus large qu’elle. Il était à peine plus grand et elle avait le sang de géants sur ses mains. Mais il lui parlait comme s’il s’attendait à ce qu’elles se mettent à pleurer sous sa menace, c’était un peu ridicule. « Le quoi ? » La Russe pencha la tête et chercha comment expliquer. « The big monster who eats the sweet and innocent pray. » Enfin, elle ne craignait rien au fond.

Les choses commencèrent à devenir intéressantes quand il la plaqua au mur. Mais VRAIMENT intéressante, une fois qu’elle prit le dessus, laçant ses doigts autour de son cou. L’homme se défit de sa prise, mais seulement pour se retourner and l’étrangler à son tour. « Décris-le-moi alors » elle sera ses doigts encore enfonçant ses ongles dans sa peau. L’air commençait à lui manquer aussi et son souffle se faisait court, mais elle se concentrait pour garder sa voix le plus égale possible. « You feel like… Something is pushing on your lung… Comme si tes pomons se gonflaient, la gorge brûle… » Elle du s’arrêter e parler quelque seconde et essayer d’attraper son air. « Then you feel dizzy… Then nothing… You fall asleep and you die. » Sur le point de craquer, elle desserra ses propres doigts et défis ceux de l’homme autour de son cou. Elle allait garder la marque de ses doigts pendant des jours. Elle observa ses mains pendant un moment et passant ses doigts sur sa paume avant de les laisser retomber. « But I’m not going to die today, sorry. »

tiny little monsters

« Isnt it always ? » la mort pour les soldats en tant de guerre était toujours violente, Hugo avait vu des choses horribles, il avait vu périr ses frères d'armes, d'autres gosses parfois plus vieux que lui, parfois plus jeunes. Il ne savait pas spécialement dire, ils n'avaient ni âge ni nom à l'époque. « And how would you know anyway. » il fronça les sourcils légèrement surpris par cette question. « Je suis un soldat, je dois mourir au combat » c'était un grand honneur, c'était même un privilège. Mais il connaissait la douleur, il la vivait deux fois plus violemment dès que les effets de la drogue s'estompait. C'était violent dans ces cas-là, il tremblait, il avait le sentiment que les endroits douloureux allaient imploser. Son corps n'allait pas tenir des années à ce rythme-là, mais il assumait. Cependant, il devait montrer qu'il connaissait la douleur, et il présenta une des balles qu'il avait gardé en souvenir dans son corps. Il attrapa la main de la blonde pour qu'elle sente. Elle poussa au maximum tout en le regardant dans les yeux, il refusa de baisser le regard ou de la quitter des yeux. Il sourit sans pouvoir s'en empêcher. Cette femme aimait faire souffrir, ça se voyait. Il caressa sa main quelques secondes, il la trouvait amusante.

La jeune russe semblait ennuyée qu'il ne la respecte pas plus que ça. Elle s'attendait à quoi, il ne la connaissait pas. Elle était russe, lui pas, elle était l'hiver, il était l'été perpétuel. « Deadly and cold as winter. Guilty. » il haussa les épaules avec indifférence. « Chaud comme l'été » répondit-il sur un ton légèrement moqueur. Elle parla ensuite d'une sorte de grand méchant loup... il ne comprenait pas vraiment de quoi voulait parler la russe. Il ne le connaissait pas du tout. « The big monster who eats the sweet and innocent pray. » hum. Il cligna des yeux mais ne répondit rien, il ne le connaissait absolument pas, ça n'évoquait même rien dans ses souvenirs, en même temps, il n'avait pas vraiment eu une enfance classique.

Cela dit, elle devait considérer qu'ils avaient assez parlé. Car elle se mit à l'étrangler et au lieu de se défaire de sa prise, il la laissa faire en se contentant de la regarder au début. Il finit par enlacer ses propres doigts autour du cou de la russe et il lui demanda qu'elle décrive la sensation qu'on éprouvait lorsqu'on était étranglé. « You feel like… Something is pushing on your lung… Comme si tes pomons se gonflaient, la gorge brûle… » il ne dit rien. Mais il sentait bien qu'il avait du mal à respirer, sa pomme d'Adam remonta difficilement. « Then you feel dizzy… Then nothing… You fall asleep and you die. » elle fut la première à lâcher prise et elle l'obligea à faire pareil, il obtempéra sans trop de soucis. Il se massa le cou quelques secondes. « But I’m not going to die today, sorry. » il releva les yeux vers elle avant de s'approcher, il lui souleva silencieusement le menton pour observer les marques qu'il lui avait faite. Il grogna, il y avait été trop fort. Il passa sa main dans sa poche arrière et sortit un petit tube. Une sorte de crème qu'on lui avait fait. Il ouvrit le capuchon et en fit sortir quelque peu. Il frotta aussi tôt le bout de ses doigts et se l'appliqua sur son propre cou tout en observant la blonde avec application. Il recommença le processus et il s'approcha de la jeune blonde sans trop de cérémonie. « ça va chauffer et puis apaiser la douleur... » murmura-t-il sans la lâcher du regard. Il se mit à frotter la marque avec douceur sans jamais la quitter des yeux, c'était... atrocement intime, il en avait conscience... mais il ne se stoppa pas pour autant.

She was always in pain. Depuis qu’elle était petite, on lui faisait boire des poisons pour qu’elle s’habitue à l’effet. Pour qu’elle récite connaissent leurs gouts et tout le reste. Ses orteils de danseuse étaient pénibles. Un entrainement n’était pas satisfaisant si elle ne se blessait pas au moins une fois, pour apprendre et faire mieux par la suite. Puis tout son entourage avait la manie d’essayer de l’étrangler au moins une fois par semaine, ses bronches étaient douloureuses la plupart du temps. Mais elle aimait avoir mal, sa lui rappelait qu’il y avait toujours quelque chose à apprendre, ça l’inspirait pour en finir avec ses ennemies. « Je suis un soldat, je dois mourir au combat » Oui, elle pouvait comprendre ça. Il lui montra ensuite ses blessures ‘de guerre’ et Misha appuya dessus pour le plaisir. « That’s poetic, I like it. » Elle aimait bien tout ce qui était bien dramatique en général. En même temps, ce n’était pas sa faute, elle était Russe comme on lui faisait remarquer. Elle était l’hiver et l’hiver c’était le drame et le noir. « Chaud comme l'été » elle pencha la tête sur le côté pour réfléchir à la question. « Then, are you the end of me, of me of you. » Parce que c’était qu’une question de point de vue après tout. Comme le grand méchant loup, le monstre dans plusieurs conte, enfin, les contes. En Russie, c’était autre chose, c’était Koschei. Misha n’avait jamais eu peur de Koschei. Donc le loup ne devrait pas lui faire peur non plus.

Elizaveta commença à trouver le nouveau venue interessant, surtout quand ils commencèrent tout les deux à perde patience et se sautèrent à la gorge, littéralement. Ils s’étranglèrent pendnat un moment, tellement que la blonde eut peur de tomber dans les pommes, mais s’arrêta juste à temps. Après avoir décrit tout les étapes de ce qui se passait, dans son corps. L’homme sortie alors une crème qu’il se passa sur le cou, pour couvrir les traces rouges et bleuté que ses doigts lui avait laissé. Puis il s’approcha d’elle… « ça va chauffer et puis apaiser la douleur... » Misha recula d’un pas. « I don’t want any of your drugs. » Ça lui faisait rien les marques, la douleur, le reste. Sa voix était encore rauque, mais sa passerais. Mais son regard était traite et accrocher au siens, elle oublia de se défendre et se laissa toucher de nouveau. Elle frisonna quand la crème toucha sa peau et serra les doigts. « Who are you… » Parce que ce n’était pas un tueur à gage très efficace, mais il avait quelques chose… Elle avait besoin de savoir.

Vivre dans la douleur avait toujours été le quotidien d'Hugo, il s'en fichait, il vivait avec chacune de ses cicatrices, les gens n'avaient pas à savoir comment il s'était fait tout ça tant que lui le savait. Tant que lui savait et n'oubliait pas. « That’s poetic, I like it. » susurra la blonde alors qu'il lui faisait sentir une des balles logées dans le corps, il aimait passer son doigt dessus, parfois, il appuyait sur sa blessure, juste pour ressentir la douleur lui vriller le corps. Enfin, quand il n'était pas drogué comme il l'était maintenant. La blonde avoua être froide, il pouvait le concevoir, elle était russe et elle semblait être habituée à donner des ordres, à être obéi. Par contraste, il avoua être chaud, il trouvait ça amusant le contraste. « Then, are you the end of me, of me of you. » il haussa les épaules, il s'en fichait mais il finit par répondre. « Je suis le début, tu peux être ma fin si tu le souhaites. » ajouta-t-il avec un lueur amusée dans le regard, il trouvait cette perspective très amusante pour dire vrai.

Ils continuèrent de se provoquer et se chercher, de se faire mal en s'étranglant, il sentait la main de la jeune femme sur sa peau, il sentait la pression et il sentait la difficulté de respirer, mais il ne bougea pas, il ne cédait que très rarement face à ce genre de choses. Comme à son habitude, après chaque blessure il prenait le temps de soigner et dans un geste rempli de gratitude, il décida d'en faire de même pour la blonde et il s'appliqua à bien frotter la nouvelle blessure de la russe pour la soigner, elle recula d'un pas, mais cela ne l'empêcha pas de continuer ce qu'il avait en tête. « Who are you… » il l'observa dans les yeux quelques secondes avant de sentir ses lèvres s'étirer. « Ce n'est pas si important, mais on m'a nommée Hugo... » avoua-t-il en continuant de caresser le cou de la russe. « Je suis tueur à gage par moment... et j'aime ramener des trophées » de chacune de ses victimes, il leur prenait quelque chose, il ne pouvait rien prendre ici, elle était en vie, elle était toujours bien vivante, mais... « Je dois quand même ramener un trésor... » lâcha-t-il avant de se rapprocher de la blonde pour se pencher vers elle afin de lui voler un baiser. Une fois satisfait, il s'éloigna simplement. « ça fera l'affaire » nota-t-il simplement. Cette histoire aussi étrange que celui puisse paraître l'amusait, il se sentait vivre.

« Je suis le début, tu peux être ma fin si tu le souhaites. » Misha sourie doucement et hocha la tête. Oui, elle voulait bien être la fin. Elle aimait ce qui était tragique et dramatique, les grandes mises en place et tout le reste. Elizaveta pourrait être une très bonne fin, elle ne ferait jamais dans la dentelle et le facile. De toute façon, elle voyait bien qu’Hugo ne donnait pas dans la facilité non plus. Enfin, peu importe sa fin, elle serait violente et grave. Mais elle disait peut-être ça que parce qu’il avait ses deux mains autour de son cou au fait, ou bien c’était l’impression qu’il donnait en général. Mais c’est quand il tendit les mains vers son cou pour une deuxième fois qu’elle fut vraiment intriguée. L’homme lui appliqua une pommade, la blonde essaya bien de s’en défiler au début, mais quelques choses lui fit abandonner la partie. Elle était hypnotisée par cette personne étrange et inconnue devant elle. Elle avait envie de le découper en morceau pour l’étudier tranquillement. Inside and out. « Ce n'est pas si important, mais on m'a nommée Hugo... » « It’s not what i meant. » Mais elle allait faire avec, apparemment. « Elizaveta. » Il ne l’avait pas demander, mais bon. « Je suis tueur à gage par moment... et j'aime ramener des trophées » elle fronça les sourcils, sans décrocher son regard du sien. Elle avait raison depuis le début, il était vraiment mauvais à son job. « Isn’t that a little compromising ? » Elle n’aimait pas tout ce qui laissait des traces. Elle préférait se garder les mains propres le plus possible. « Je dois quand même ramener un trésor... » Hugo se pencha vers elle pour l’embrasser et le premier réflexe de la blonde fut de frapper. Elle posa même sa main sur son torse, prête à le repousser dans le mur une fois pour tout, mais au dernier moment… Elle se laissa faire quelques secondes, ayant même jusqu’à y rendre son baiser à la dernière seconde. Elle n’avait jamais embrassé quelqu’un qui allait survivre la soirée avant. Ses baisers annonçaient toujours une mort précoce. « ça fera l'affaire » Elizaveta se recula aussi et puis le regarda sans bouger pendant quelques secondes. « You should work for me. I pay very well, for a job done. »

« It’s not what i meant. » Hugo savait ça, mais en toute honnêteté, il ne savait réellement pas quoi lui répondre. Qui était-il ? Il n'était rien ni personne d'important. Il était un maillon, il faisait partie d'une chaine qui composait le Sentier Lumineux, on l'avait arraché à ce qu'il était, à ce qu'il croyait du plus profond de son être, on avait tenté de lui apprendre de nouvelles choses, mais c'était impossible de changer qui il était de façon profonde. Il n'était pas Hugo, il ne serait jamais Hugo, il était Sept, et il en croyait qu'en une chose : les lendemains qui chantent, hasta la victoria siempre. La liberté se gagnait en faisant couler le sang, c'était ça qu'il était. Un soldat, une machine de guerre élevée pour tuer toutes les personnes qui se mettaient devant son chemin. « J'appartiens à un mouvement communiste du Pérou » avoua-t-il alors d'une voix nostalgique, c'était ce qu'il était, mais on le lui avait enlevé, en tentant de le "sauver"... il attendait que son Chef soit libéré de prison pour y retourner, il était interdit de séjour... mais il savait que quand il aurait récupéré son leader, il irait combattre à ses côtés, comme on lui avait toujours appris. « Elizaveta. » ça lui allait bien, un nom de petite princesse, ça collait, Hugo apprécia. Il avoua également être tueur à gage. Mais il était tellement d'autres choses encore et il avait la manie de ramener des cadeaux et des trophées « Isn’t that a little compromising ? » il haussa les épaules. « Je suis supposé être discret ? Je m'en fiche qu'on découvre qui je suis, je ne suis pas assez intéressant pour qu'on m'élimine » décréta-t-il avec une parfaite indifférence. Il n'était pas une tête pensante, il était juste les bras et les mains d'un autre, il ne décidait de rien, il obéissait, c'était tout. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il se devait de partir maintenant. Enfin, pas avant d'avoir volé un baiser à la blonde, il en avait eu envie, et c'était tellement peu courant qu'il préféra céder à sa pulsion, il ne faisait rien de mal. C'était un trophée comme les autres. Puis elle répondit. Sur la fin, certes, mais c'était une réponse... elle s'éloigna de lui et l'observa attentivement, il tint bon face à son regard. « You should work for me. I pay very well, for a job done. » il décroisa les bras qu'il avait croisé avant d'avoir une petite moue. « Tueur à gage est un passe-temps, je n'appartiens à personne, je suis un loup solitaire... mais si tu me donnes un contrat, je veux bien bosser de temps en temps pour toi » expliqua le jeune homme avant de tendre la main sereinement. « Est-ce que c'est un deal ? » proposa-t-il en observant la petite blonde dans les yeux. Étrangement, il avait hâte de bosser pour elle, elle était... différente et intrigante. Et une partie de son esprit rajouta même qu'elle avait les lèvres douces... c'était toujours un plus.