Le soleil couchant californien chauffait généreusement les courbes découvertes du corps de Max, qui somnolait dans les draps de la chambre d'hôtel dans laquelle elle avait pris ses quartiers depuis quelques mois. La jeune femme ne dormait que d'un œil mais ça, c'était depuis qu'elle était plus jeune. Que ce soit à l'orphelinat, au cirque ou à l'USAFA, elle avait appris à toujours se méfier de ce qui pouvait surgir pendant qu'on la croyait inconsciente. Cette fois, cependant, c'était surtout parce qu'elle savait qu'elle allait bientôt devoir se lever qu'elle n'osait pas vraiment plonger dans le sommeil ; le devoir l'appelait. Quelques semaine auparavant, la jeune femme avait accepté d'aider un gang de la ville des Anges qui se faisait appeler Venice 5 à anéantir l'un de leur plus véhéments concurrents. A vrai dire, Max ne s'était pas vraiment préoccupée des détails qui opposaient son client à sa proie, ça ne concernait que les principaux acteurs, mais il lui avait tout de même fallu quelques jours pour réunir assez d'informations pour s'assurer que son coup serait fait sans accroche et, surtout, sans qu'on remonte jusqu'à elle par la suite. Quelques jours, ça semblait dérisoire face aux dix-huit mois de préparation qu'il avait fallu à la jeune femme pour mettre à exécution le massacre de Ponderosa Drive, mais justement, cette mission là semblait tellement dérisoire que Max la trouvait vraiment trop facile. Elle s'était même permis de traîner ! Il fallait avouer aussi qu'elle avait des raisons pour... Une fois qu'elle aurait fait son coup et encaissé son argent, elle savait qu'elle allait devoir disparaître de la circulation pendant un moment, changer d'État, peut-être même de pays pour quelques temps, et ça voulait dire rompre cette petite monotonie qu'elle avait acquis ces derniers temps. Partageant son temps entre ses recherches, ses filatures et Alejandro, l'un des membres du V5, un... adolescent, appelons un chat un chat, mais sur qui son regard avait flashé lorsqu'elle l'avait vu, dans cet entrepôt des environs de Los Angeles, la jeune femme avait presque fini par s'habituer à virer le mexicain tous les matins et à le retrouver toutes les nuits. L'un & l'autre semblaient insatiables ; lui apprenait de son aînée, elle se laissait guidée par sa fougue, et en moins de temps, chacun connaissait le corps de l'autre mieux que le sien. Seulement, elle le savait, elle avait une opportunité d'agir aujourd'hui & il serait tout simplement idiot de la laisser passer, et puis ça voudrait dire qu'Alejandro aurait pris beaucoup plus d'importance qu'elle ne le voulait et ça, elle ne pouvait pas le cautionner, c'était contre sa première règle, c'était... comme tromper Jon. Ouvrant les paupières, Max tourna la tête vers Alejandro, toujours endormi près d'elle, et leva le bras pour le poser sur son torse, qu'elle se mit à caresser avec une douceur qu'il était le seul être vivant à connaître, avant de se déplacer juste assez pour déposer un baiser sur son épaule. Dès qu'elle le sentit bouger, un large sourire prit place sur ses lèvres et elle se redressa pour se mettre à califourchon sur lui, glissant immédiatement sa tête dans le cou du jeune homme. « Je pars à la nuit tombée... » souffla-t-elle.
Sujet: Re: alejandro & max ❝ blow me one last kiss ❞ Mar 14 Mai - 20:09
Cette nuit là, je rêve d'un soleil brûlant, d'une poupée abandonnée dans le sable chaud, d'un cartel de drogues, du bruit d'une mitraillette et de yeux noirs qui me fixent obstinément. Je mets un certain temps à quitter ce monde étrange mais très confortable. Ce n'est pas vraiment un rêve en fait, mais ce n'est pas non plus un cauchemar. J'ai déjà fait des cauchemars cents fois pire que celui-là. C'est juste que tout d'un coup, j'éprouve une drôle de sensation mais je n'arrive pas à l'identifier tout de suite. Un long frisson me parcourt de la tête aux pieds quand soudain, je suis doucement enlevé à mon rêve. Le sable et le soleil brûlant disparaissent pour laisser place à l'obscurité et cette sensation qu'on peut avoir quand on est réveillé mais que nos yeux ne se sont pas encore ouverts. L'impression d'avoir des poids sur mes yeux. Un gémissement sort de ma bouche et je grimace quelque peu, encore trop endormi pour me rendre compte de la situation. Le frisson. Après quelques secondes de planage total, j'identifie l'origine de cette sensation comme étant une main qui se balade tranquillement sur mon torse. Un léger sourire étire mes lèvres alors que j'aie toujours les yeux fermés. Max. Tout me revient en tête. Hier soir. Les autres soirs. Je me sens soudain très bien réveillé et pour une fois, je préfère la perspective que m'offre la réalité. J'ai fini par ouvrir les yeux, doucement, pour découvrir Max, tranquillement étendue à côté de moi, appuyée sur son coude, en train de m'observer. Avant que je n'aie eu le temps de faire quoique ce soit, elle se positionne à califourchon sur moi. « Je pars à la nuit tombée... » souffle-t-elle la tête nichée dans mon cou. Mmmmm, y a vraiment plus désagréable comme réveil, si on oublie les paroles qui vont avec. Je me laisse royalement faire, essayant d'oublier le monde autour. Je sais même plus quand ou comment exactement les choses ont pris cette tournure entre nous. Enfin si, je sais. Comme je sais que Carmela m'arracherait les yeux si elle savait vu toute la méfiance que lui évoque Max, mais peu importe. Cette dernière est là pour faire des affaires avec Paco, le chef des V5 mais moi, j'ai le droit à du bonus si on peut dire ça comme ça. Des images de mon rêve me reviennent. Il est évident que c'était à propos de Tijuana, raison pour laquelle je préfère largement le monde réel pour une fois. Je fais la moue. « Dommage, ce genre de réveil va me manquer. » ai-je murmuré avec un sourire en coin. La chaleur et la douceur de sa peau contre la mienne. Je ne saurais pas exactement vous expliquer notre relation. Disons qu'on s'amuse juste, qu'il y a ce truc entre nous qui fait que … ou alors c'est juste moi. Peut-être que c'est parce qu'elle m'impressionne, qu'elle est carrément au niveau au-dessus de nous et même de Paco … Même si bon, on est d'accord je vais pas m'amuser à le lui dire ou à le montrer. De plus, elle est un peu plus vieille que moi. C'est pas souvent que ça m'arrive. Mes mains décident de partir elles aussi en balade le long des courbes de son corps. Les souvenirs de la soirée de la veille au soir et de cette nuit affluent dans mon esprit et sentant à nouveau le désir monter, je grimace à l'idée que ça puisse être fini. « Alors comme ça c'est le jour-j. » ai-je fait en la fixant droit dans les yeux à propos de la misson que Paco lui a donné.
Max n'était pas d'un naturel doux, loin de là. Bien avant d'être prise sous l'aile de Jon, la jeune femme était déjà plutôt... violente. Féline, elle était plutôt un fauve qu'un chaton, et depuis la mort de son mari... elle était totalement déchaînée. Depuis le massacre de Ponderosa Drive, elle préférait ne pas compter le nombre de corps qu'elle laissait sur son passage, n'y accordant finalement pas tant d'importance que ça. Quant aux hommes... il n'y en avait eu aucun avant Ponderosa Drive, à ce moment-là Max n'avait tout simplement pas fait le deuil de Jon. Et après ça... elle avait enchaîné les hommes, ne passant jamais plus d'une nuit avec le même homme. Jusqu'à Alejandro ; elle se demandait parfois ce qui l'avait attirée chez lui, si c'était ses drôles de cheveux, son attitude mystérieuse qui l'avait piquée au vif, ou juste le fait qu'elle avait eu très envie de titiller Carmela en invitant le jeune homme pour une virée à moto devant ses yeux ébahis. Quoiqu'il en soit, elle n'avait eu aucun mal à l'attirer dans ses filets et, pire que ça, elle avait bien peur qu'il ai fini par en faire de même. Oh, elle ne parlait pas de « sentiments » à proprement parler, c'était beaucoup trop dire pour cette tueuse hors pair qui n'accordait absolument aucune considération à ses victimes et qui, sur un plan plus personnel, n'avait pas à déposer sur le palier d'un presque inconnu le fruit de l'union de Jon & elle, sa chair & son sang, Tinga. En même temps, elle ne s'était pas vraiment vue débarquer à l'USAFA avec un bébé dans les bras, et puis en plus de ça... elle ne se sentait tout simplement pas mère, elle n'avait ni le temps, ni l'envie de s'en occuper, et puis, elle ne pourrait vraiment rien lui apporter de bon. Même si elle « aimait » sa vie, elle savait que ce n'était pas un environnement sain pour un enfant, il suffisait de voir ce que ça lui avait fait d'avoir été enrôlée à 14 ans. Non, c'était juste... « spécial », et elle ne cherchait pas plus loin que ça. Elle avait envie de lui – pas comme elle avait eu envie de son mentor, confident, ami et amant Jon quelques années plus tôt, c'était totalement différent – d'une façon qu'elle n'avait jamais connu. Il ne la connaissait pas, elle ne le connaissait pas, et pourtant lorsqu'ils étaient entremêlés, ils s'apprenaient étonnamment vite. Ce qui avait commencé par une blague avait fini dans un lit et finalement... Max y avait pris goût. Elle s'interdisait de trop y penser, de toute façon elle n'avait jamais été du genre fleur bleue, mais elle était tout de même perturbée de sa propre attitude envers Alejandro. « Dommage, ce genre de réveil va me manquer. » lui répondit ce dernier lorsqu'elle l'informa de ses plans imminents. Finalement, ce n'était pas plus mal que ça se termine, parce que justement, ce genre de réveil allait aussi lui manquer, et elle détestait vraiment de ne serais-ce que penser dans ce sens. Loin d'être bavarde, la jeune femme se contenta de déposer un baiser sur la mâchoire d'Alejandro, souriant contre sa peau en repensant à la folle journée qu'ils venaient de passer, sans presque qu'elle ne mette un pied par terre. Leurs mains se mettent rapidement à bouger en rythme sur le corps de l'autre et Max sentit rapidement la température monter de nouveau. « Alors comme ça c'est le jour-j. » reprit Alejandro alors qu'elle relevait la tête pour capturer ses lèvres, la coupant dans son mouvement et, sincèrement, interrompant le moment. Son regard ancré dans celui du mexicain pendant un instant, Max lâcha finalement un bref rire avant de retomber à côté du jeune homme, dans le lit. « Yep. Après ça, je pense aller au sud. Peut-être que tes cours d'espagnol me serviront, finalement. » déclara-t-elle, ne pouvant empêcher ses mains de revenir toucher la peau du jeune homme et son corps de bouger sensiblement dans sa direction.
Sujet: Re: alejandro & max ❝ blow me one last kiss ❞ Ven 31 Mai - 17:11
Ca m'a fait drôle quand je me suis aperçu qu'en effet, ce genre de réveil allait me manquer. Oui c'est peut-être mieux que tout s'arrête finalement, même si une partie de moi ne reste pas convaincue. En fait j'ai l'impression de connaître deux Max : celle qui fait des affaires avec Paco, celle qui est sans scrupules dans ses activités illégales et puis celle quand on est tous les deux, qui est plus ... douce ? Des fois je me demande comment c'est possible d'avoir une telle relation avec elle et si un homme a déjà connu cette part d'elle. Max et moi ne savons rien de la vie de l'un et de l'autre, c'est sûrement mieux comme ça de toute façon, parce que je doute qu'on soit fait pour autre chose elle et moi. Notre relation on va dire reste spécial mais bon, on se prend pas la tête. C'est juste qu'il y a ce truc qui fait que le jour où elle m'a proposé de partir avec elle sur sa moto devant tous les autres, j'ai dit oui en haussant les épaules. J'ai bien sûr eu le droit aux foudres de Carmela le lendemain vu qu'elle ne peut pas saquer Max mais quelle importance ? Carmela est forcée de fermer sa grande bouche vu que Max bosse avec le gang et que les intérêts du gang passent avant ses sautes d'humeur. Max dépose un baiser sur ma mâchoire tandis qu'elle est toujours à la califourchon sur moi. Mmm, même si c'est vraiment physique entre nous, ce genre de réveil va vraiment me manquer. Je m'étire doucement alors que ma peau semble s'éveiller au contact de la sienne. C'est le genre de moment de tranquillité que je me mets à apprécier, le genre de moment où on pourrait presque croire que Max et moi on est des gens normaux. Mouais, il est vraiment temps qu'elle parte pour sa mission. « Yep. Après ça, je pense aller au sud. Peut-être que tes cours d'espagnol me serviront, finalement. » sourit-elle en se rallongeant à côté de moi après avoir fait monter la température. C'est ça en fait le truc entre nous, y a cette attraction qui fait que ... bah on a passé du temps dans le même lit. Être avec elle me permet de me changer les idées par rapport au lycée et au V5. C'est peut-être pour ça aussi que je suis attiré par elle, on n'est pas du même monde et c'est ça qui me plaît. Enfin peu importe. Je souris à mon tour en l'entendant et hoche la tête. Toujours allongé dans le lit, à moitié couvert par le drap, je hausse les épaules avec un sourire en coin. « J'espère oui, j'ai toujours été bon en langue de toute façon. » ai-je soupiré sans laisser le moindre doute sur le double-sens de ma remarque. Ma tête se tourne vers elle. C'est la dernière fois. Au moins on en aura profité au maximum. Sa main recommence sa balade sensuelle sur ma peau. Ce soir chacun va reprendre sa vie et il y a des chances que l'on ne se recroise jamais vu qu'elle va sûrement disparaître de la circulation. C'est très bien comme ça. Je me redresse dans le lit et jette un coup d'oeil à l'heure sur le réveil. « Encore une journée de cours manquée ... qu'est-ce que c'est con. » ai-je lancé ironique vu qu'en fait, je m'en fous complètement. Je suis en train de merder ma dernière année ? Peu importe, au pire je redouble, même si l'idée de rester une autre année me fait pas vraiment plaisir non plus.
Max savait exactement quoi attendre de la suite des évènements. Le chef des Venice 5 voulait un assassinat propre & sans traces, et c'était exactement ce qu'elle allait lui offrir. Après ça, elle allait sûrement se rendre près de la frontière mexicaine, peut-être même au-delà, où elle savait qu'elle trouverait du travail facilement sans éveiller les soupçons par rapport à ses précédents coups. Seulement... elle ne pouvait pas nier avoir apprécié le temps qu'elle venait de passer à Los Angeles, et l'homme qui se trouvait à ses côtés n'y était pas innocent. Elle n'était pas amoureuse d'Alejandro, ça non. Elle ne croyait même pas être capable de retomber amoureuse de quelqu'un d'autre que Jon de toute sa vie, mais il... il avait quelque chose qu'elle avait remarqué dès le début et qui l'avait poussée vers lui. Ce n'était pas juste pour énerver Carmela, c'était... autre chose. Max ne se cassait pas non plus la tête pour savoir ce que c'était, de toute façon ça ne servait rien, elle avait de superbes parties de jambes en l'air & profitait très bien de son temps, c'était suffisant, penser plus loin serait inutile et de toute façon, ce n'était pas Max. « J'espère oui, j'ai toujours été bon en langue de toute façon. » Ça, en revanche... Ca lui ressemblait un peu plus. Croisant le regard du jeune homme, elle lui adressa un léger sourire entendu avant de se mordre la lèvre inférieure et de détourner le regard en sentant ses joues s'empourprer ; pas de honte, ça non, plutôt de désir. En même temps, elle avait été plutôt à jeun ces derniers temps. Elle avait fréquenté quelques hommes, certes, mais le sexe n'avait pas été « bon » comme il avait pu l'être avec Jon. Là, avec Alejandro, c'était... différent d'avec son défunt mari, certes, mais c'était la première fois qu'elle s'abandonnait dans les bras d'un homme depuis plus de deux ans... « Encore une journée de cours manquée ... qu'est-ce que c'est con. » Max leva les yeux au ciel et se redressa à son tour. Ses lèvres vinrent effleurer l'épaule d'Alejandro avant qu'elle ne se redresse totalement, nue, et ne se dirige vers ses sous-vêtements. « L'école... je vois vraiment pas pourquoi tu perds ton temps. » déclara la jeune femme en enfilant sa culotte avant de continuer de déambuler dans la chambre à la recherche du reste de ses vêtements. « J'y ai presque jamais foutu un pied. » déclara-t-elle. Bon, elle y avait relativement été jusqu'à ses dix ans, apprenant à lire, compter... avant de partir avec le cirque qui s'était occupé de son « éducation » un peu à leur façon. « Et pourtant, je peux vraiment pas me plaindre. » déclara-t-elle avec sincérité. Ce n'était pas la vie rêvée, surtout pas sans Jon, mais pour elle, c'était assez : de l'argent, du soleil, quelques meurtres... son art au service de son plaisir. « Tu devrais peut-être laisser tomber. Je pourrais t'apprendre quelques trucs, tu pourrais sortir de l'ombre de l'autre con et te faire ton propre nom... » souffla-t-elle en s'approchant de nouveau du jeune homme. Elle ne lui proposait pas vriament de partir avec elle, enfin... peut-être un peu, mais ce n'était pas une demande amoureuse. Elle voyait le potentiel en lui, et oui il était bon au lit mais bon ~ elle pensait surtout qu'il méritait mieux que d'être un larbin coincé dans sa bourgade californienne.
Sujet: Re: alejandro & max ❝ blow me one last kiss ❞ Lun 24 Juin - 23:55
Paris m'a conseillé plusieurs fois de me méfier de Max, après tout on peut s'attendre au pire venant d'une tueuse à gages dont on ignore tout. Je me rappelle lui avoir répondu qu'il était quand même membre d'un gang ou alors, quand il me saoule trop, je hoche simplement la tête. Carmela me regarde bizarrement parfois, depuis ce jour où je suis monté sur la bécane de Max ... Mais si je suis sur d'une chose c'est que je me fous complètement de leurs avis. J'ai pas rejoint un gang pour qu'on me dise avec qui je peux coucher. Pourtant je sais que cette relation ne mènera à rien, la preuve, à partir de ce soir je ne la verrai sans doute plus jamais. Seulement nous n'avons qu'une relation physique, même si j'étais sincère quand j'ai dit que ce genre de réveil va me manquer. En même temps, à quel mec ça ne manquerait pas de se réveiller à côté de Max franchement ? Et pas que se réveiller à côté d'elle. Ses joues prennent soudainement des couleurs et la température entame une ascension impressionnante quand j'évoque mes talents en langue, le tout sans prétention aucune bien entendu. C'est peut-être ça aussi qui m'attire chez elle, cette sensation d'être important, en tout cas plus important que mon statut chez les V5 me le permet. J'ai jamais couché avec une fille qui a son palmarès ... Si ça me dérange ? Ca gonfle mon égo oui ! Ses lèvres trainent sur mon épaule quand je lui évoque une nouvelle journée de cours manquée. Ca exaspère mes parents mais l'école, ce n'est plus du tout mon truc. Max se lève du lit pour récupérer sa culotte. Je la regarde faire, une moue sur le visage avec l'envie de lui dire qu'elle n'est pas obligée de se rhabiller mais me retiens. Finalement oui, c'est sûrement mieux qu'elle parte. « L'école... je vois vraiment pas pourquoi tu perds ton temps. » lance-t-elle en finissant d'enfiler le sous-vêtement. Je l'observe faire en silence, connaissant très bien son point de vue sur l'école. Elle déambule à travers pour chercher le reste de ses affaires tandis que je m'étire dans le lit. « J'y ai presque jamais foutu un pied. Et pourtant, je peux vraiment pas me plaindre. » poursuit-elle. Max et moi savons peu de choses l'un de l'autre, et c'est ce qui est bien. On baise, point barre, c'est tout l'intérêt de ce type de relation, ne pas avoir à raconter son passé. Mais parfois il y a des petites phrases comme ça ... C'est vrai qu'elle n'a pas à se plaindre de ne pas avoir été à l'école, même si elle est tout de même devenue tueuse à gages. « Tu devrais peut-être laisser tomber. Je pourrais t'apprendre quelques trucs, tu pourrais sortir de l'ombre de l'autre con et te faire ton propre nom... » dit-elle soudain en s'approchant à nouveau du lit. Surpris, je penche la tête sur le côté. C'est vrai que le lycée me fait tellement chier parfois que j'aimerais bien en être débarrassé mais ... partir avec elle ? Pour être honnête je m'y suis pas attendu à celle-là. Je la regarde. Partir avec elle ? Parce que c'est ça qu'elle a voulu dire, on est d'accord ? « Je ... T'es sérieuse ? » ai-je demandé doucement. Je passe une main dans mes cheveux d'un geste vague, muet tout d'un coup. Pourtant plus je me répète la phrase dans la tête plus je sais que c'est absurde. « C'est une proposition très intéressante. » ai-je fait malgré tout avec un sourire en coin. L'idée de parcourir les routes avec elle ... « Mais tu sais que j'ai encore des attaches ici. Et je suis encore mineur pour ce pays donc ma mère ferait une crise cardiaque ... Bref, le pire des tueurs à gages n'est rien par rapport à ma mère quand elle est en colère. » ai-je continué sérieusement. Mes parents me laisseraient pas parti et ils seraient capables d'appeler le président des États-Unis pour qu'il se lance à ma recherche. Imaginer la scène me fait brièvement sourire. Ca ne serait pas la première crise cardiaque de ma mère à cause de moi. « Et puis je crois que j'aimais bien l'école quand j'étais petit, c'était mon seul moment de tranquillité. » ai-je murmuré. J'ai pas réalisé sur le coup ce que j'ai dit, je pensais juste à ma vie au Mexique. Le temps que j'ai pu passer à l'école, loin de la maison. Dès que je franchissais le seuil de la porte, je me prenais la maladie de ma mère et la réalité sur mon oncle de plein fouet. C'est pour ça que petit, j'aimais bien l'école, mais ça me paraît tellement loin. Peu importe. Je me suis levé à mon tour pour aller récupérer et enfiler mon boxeur en lui tournant le dos. « Je me suis toujours demandé pourquoi c'était à moi que t'avais proposé de monter sur ta moto ... » dis-je un sourire en coin. Et pour qu'elle me demande si je veux l'accompagner ... C'est peut-être parce que je suis pas sur d'être à la hauteur. Max est carrément au niveau au-dessus, même si j'ai rêvé plusieurs fois de foutre une balle dans la tête d'Hector, même si je connais par coeur le contact froid d'une arme dans la peau de ma main, je n'ai jamais tuer personne.
Sujet: Re: alejandro & max ❝ blow me one last kiss ❞ Sam 29 Juin - 2:11
Max était indépendante et solitaire ; depuis la mort de Jon, la jeune femme ne faisait jamais équipe avec personne. Pourquoi faire ? C'était signer son arrêt de mort. Au moins, là, elle était seule aux commandes et, sans se vanter, elle pouvait dire qu'elle ne faisait jamais vraiment d'erreur. Seulement, là... elle avait fini sa mission. Et maintenant, quoi ? Elle n'avait pensé qu'à Jon ces derniers mois parce qu'elle était occupée à sa vengeance, et maintenant qu'elle avait retrouvé le plaisir dans les bras d'Alejandro, que la balance pour son défunt mari était rétablie... oui, elle commençait à se demander si il ne valait pas mieux couvrir ses arrières. Le fait qu'elle s'entende si bien avec Alejandro – enfin, ils baisaient beaucoup plus qu'ils ne parlaient – et qu'il aborde le sujet de ses cours avaient fait sortir spontanément la proposition de la jeune femme. Elle n'y avait pas vraiment réfléchi, c'était juste... pourquoi pas, hm ? « Je ... T'es sérieuse ? » lui demanda le jeune homme en se redressant un peu, penchant la tête sur le côté. Trouvant son haut, elle le glissa par-dessus sa tête avant de se tourner de nouveau vers Alejandro. « Pourquoi, t'es intéressé ? » demanda-t-elle, une lueur amusée dans le regard ; il lui suffit d'ailleurs d'un seul coup d'oeil pour remarquer qu'il était bien trop hésitant pour considérer vraiment la chose. « C'est une proposition très intéressante. Mais tu sais que j'ai encore des attaches ici. Et je suis encore mineur pour ce pays donc ma mère ferait une crise cardiaque ... Bref, le pire des tueurs à gages n'est rien par rapport à ma mère quand elle est en colère. » En l'écoutant, la tueuse à gages leva les yeux au ciel. Une mère non plus, elle ne comprenait pas vraiment ce que c'était – et pourtant (et elle avait tendance à l'oublier bien trop facilement) elle en était techniquement une aussi. Sa façon de traiter sa fille à sa naissance n'était-elle pas une preuve de ce qu'elle pensait des liens familiaux ? Non, pour elle, ce n'était vraiment pas un argument bancable. « Et puis je crois que j'aimais bien l'école quand j'étais petit, c'était mon seul moment de tranquillité. » Nouveau roulement des yeux ; Max attacha ses longs cheveux en une queue de cheval haute et rassembla ses affaires, laissant tomber son jean sur un coin du lit dans l'objectif de l'enfiler. « Quelle idée... Comme tu veux ! Mais tu sais pas ce que tu loupes... » déclara simplement et sincèrement la jeune femme. Elle se demandait bien quel futur il se voyait avoir au sein des V5, ou si il voulait continuer l'école... tant mieux pour lui ! Ça la dépassait un peu. « Je me suis toujours demandé pourquoi c'était à moi que t'avais proposé de monter sur ta moto ... » avait repris le jeune homme alors qu'elle enfilait enfin son jean. En entendant ses paroles, un petit sourire prit place sur les lèvres de la jeune femme et elle se tourna lentement, sans fermer la braguette ou les boutons de son bas. « Well, you were hot... » minauda-t-elle d'abord en s'approchant de quelques pas. « Et puis, je me voyais vraiment pas demander à Carmela de monter... » continua-t-elle sur le ton de l'humour en arrivant à la hauteur du jeune homme. « Ouais, t'étais... mystérieux, plus silencieux que les autres. J'étais juste curieuse de savoir ce qui se cachait là-dessous. » souffla-t-elle, consciente du double-sens de sa phrase et en rajoutant en venant glisser ses mains le long du dos du jeune homme, avant de laisser ses doigts courir sur la limite de son boxer. Elle s'approcha encore, passa ses bras autour des hanches du jeune homme pour atteindre son torse, et continua contre son oreille. « Et toi, qu'est-ce qui t'a décidé à accepter ? Pour tout ce que tu savais, j'aurais pu te balancer du haut d'une falaise ou te tirer une balle sans ciller... » souffla-t-elle.
Sujet: Re: alejandro & max ❝ blow me one last kiss ❞ Jeu 11 Juil - 15:08
Dans un premier temps, j'ai du mal à cacher ma surprise en entendant sa proposition. D'accord, on a passé pas mal de temps ensemble ces derniers temps, plus pour baiser qu'autre chose mais ... de là à ce qu'elle me demande de partir avec elle, je pensais qu'il y avait tout un monde. Mais pour une fois, je n'ai pas cédé à mon côté impulsif parce que soyons réaliste : je ne peux pas et si je suis honnête avec moi-même, je ne suis pas sûr de vouloir me lancer là-dedans. Pourtant, en la regardant se rhabiller, difficile de réprimer cette partie de moi qui ne demande qu'à partir à l'aventure avec elle et surtout, qui n'a pas envie que ce genre de moment s'arrête. Mais c'est une tueuse à gages et soyons réaliste, même si Max est visiblement très douée à ce qu'elle fait, la suivre, ça serait partir en cavale en quelque sorte. Ca serait partir dans ce monde de façon définitive car clairement, c'est un niveau bien supérieur. Je m'amuse certes à jouer les durs mais soudain, je prends conscience que je ne suis sûr de rien quant à ma situation actuelle. En fait j'essaie d'y penser le moins possible. « Quelle idée... Comme tu veux ! Mais tu sais pas ce que tu loupes... » répond-elle simplement en se recoiffant. J'ai un sourire en coin. Cette partie de moi qui aurait voulu accepter s'amuser à me culpabiliser, me soufflant à l'oreille que c'est la dernière fois que c'est sûrement la dernière fois qu'on se voit. C'est peut-être mieux ainsi. Parfois, les meilleures choses sont éphémères, raison pour laquelle c'est sûrement une bonne chose qu'elle finisse par partir. Ce qu'on a, cette attirance -euphémisme- mutuelle serait sûrement trop compliquée à gérer à long terme. « Oh si crois-moi j'ai ma petite idée là-dessus. » ai-je fait, un sourire aux lèvres, tout en détaillant son magnifique corps de haut en bas d'un regard très intéressé. Voilà ce que je vais louper. « Et puis je doute pas du fait que tu trouveras sûrement un autre candidat pour t'accompagner. » Toujours sourire en coin. Ton neutre. C'est un fait. Une pointe de jalousie apparaît dans mon esprit quand je pense à un autre homme en train de profiter de chacune des courbes de son corps. Autant pour moi, légère possessivité de ma part que je m'empresse d'effacer. S'amuser, ça a toujours été comme ça entre elle et moi et c'est très bien ainsi. Je finis par me relever pour enfiler mon boxeur et je finis par lui poser une question qui me taraude l'esprit depuis un certain temps. En gros, pourquoi moi ? Elle sourit. « Well, you were hot... » lance-t-elle en se rapprochant de moi doucement. Sa réponse me fait lever les yeux au ciel et gonfle mon orgueil de gringo au passage. « Et puis, je me voyais vraiment pas demander à Carmela de monter... » Je souris plus franchement, riant même légèrement en imaginant cette situation et la tête de Carmela. Déjà qu'elle a tendance à me regarder de travers depuis ce jour-là. Même si bon, c'est Carmela : elle n'aboie plus qu'elle ne mort. « Ouais, t'étais... mystérieux, plus silencieux que les autres. J'étais juste curieuse de savoir ce qui se cachait là-dessous. » explique-t-elle en arrivant à ma hauteur. Ses mains glissent dans mon dos. Son odeur. La chaleur de son corps. Je perçois sans mal les sous-entendus. Il y a ce truc chez elle qui fait qu'elle m'attire physiquement comme jamais personne ne m'a attiré, pas même Carmen, c'est pour dire. En tous les cas, je n'arrive toujours pas à mettre le doigt dessus. En parlant de ça, ses mains trainent nonchalamment sur l'élastique de mon boxer. « Alors j'espère que tu as été satisfaite de ce que tu y as trouvé. » ai-je murmuré en continuant sur le double-sens de sa phrase. Visiblement oui, après moi ce que j'en dis. Elle se rapproche en cors, colle son corps contre le mien. Mon désir gonfle toujours, à croire qu'on a rien fait du tout cette nuit. Dire que je devrais être en cours. Ses mains entreprennent une balade sur mon torse, laissant une trainée d'étincelles sur leurs passages. Pourquoi s'est-elle rhabillée déjà ? Difficile de résister. « Et toi, qu'est-ce qui t'a décidé à accepter ? Pour tout ce que tu savais, j'aurais pu te balancer du haut d'une falaise ou te tirer une balle sans ciller... » chuchote-t-elle à mon oreille. Sa réplique m'amuse. Je hausse les épaules en faisant la moue. « T'aurais pu oui. Mais j'en avais envie donc j'ai pas vraiment réfléchi. Et puis je dois avoir un truc pour les dangereuses tueuses à gages. » Peut-être que c'est ça qui m'attire chez elle, son côté très dangereuse. Le fait de savoir qu'elle puisse me tirer une balle dans la tête sans ciller comme elle dit, aurait dû me dissuader mais à croire que ... Mes yeux se fixent sur ses lèvres. L'impression que la température monte tout d'un coup. Un silence rempli de tension s'installe soudain avant que ma bouche murmure, à à peine un centimètre de la sienne : « Peut-être qu'on devrait profiter du temps qui nous reste avant ton départ ... Je crois que j'ai ma petite idée sur ce qu'on pourrait faire. »
Sujet: Re: alejandro & max ❝ blow me one last kiss ❞ Dim 21 Juil - 23:27
« Oh si crois-moi j'ai ma petite idée là-dessus. Et puis je doute pas du fait que tu trouveras sûrement un autre candidat pour t'accompagner. » Max se contenta de hausser les épaules en terminant de se rhabiller, mais un petit sourire prit place sur ses lèvres lorsqu'elle réalisa que cette perspective ne semblait pas particulièrement l'enchanter ; oui, il était préférable qu'ils arrêtent tout maintenant, avant que ça ne dérape. Pour sa part, elle ne cherchait pas particulièrement à se faire accompagner, c'était juste une proposition qui était sortie comme ça, elle n'allait clairement pas chercher un remplaçant à Alejandro une fois qu'elle aurait quitté la ville des anges.
La conversation dévia sur les raisons qui avaient poussé Max à inviter Alejandro sur sa moto, le jour où ils s'étaient rencontrés. « Alors j'espère que tu as été satisfaite de ce que tu y as trouvé. » souffla le jeune homme alors qu'elle jouait avec l'élastique de son boxer, mutine. C'était vrai, elle aurait pu faire n'importe quoi de lui, elle aurait pu le tuer pour autant qu'elle en savait, si l'envie lui en avait pris ou... non, elle ne tuait que lorsqu'elle était payée pour ça, même si Ponderosa Drive était une exception. « T'aurais pu oui. Mais j'en avais envie donc j'ai pas vraiment réfléchi. Et puis je dois avoir un truc pour les dangereuses tueuses à gages. » Un nouveau sourire éclaira brièvement son visage & dans son regard perça presque une once de fierté. Oui, elle était dangereuse, et très douée, c'était pour ça qu'ils avaient tous si peur d'elle ; mais pas lui. « Peut-être qu'on devrait profiter du temps qui nous reste avant ton départ ... Je crois que j'ai ma petite idée sur ce qu'on pourrait faire. » Ses doigts courraient toujours sur sa peau ; elle sentait les muscles du jeune homme frémir sur son passage, et bien vite, elle glissa à son tour son regard vers les lèvres du mexicain et hocha brièvement la tête. « How about you show me all about it ? » souffla-t-elle avant de s'emparer de ses lèvres, le laissant presque guider entièrement leurs derniers ébats.
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