Un message sur mon téléphone et voilà que je voyais JD, le mari de ma sœur, mais cela je ne le savais pas encore. Lors de notre rencontre nous avions parlé de tout et rien dans le cirque. Il m’avait dit de le rejoindre dans un café, celui de mon choix. Nouvellement arrivée dans la ville j’avais choisi un café dans Richmondtown. Comme ça je visitais la ville, puis il fallait bien que je prenne aussi le temps de mettre mon nez en dehors de chez moi. Mais bon, on ne pouvait pas non plus tout oublier, sauf que j’habitais au-dessus de ma librairie, et il fallait que je ne me trompe pas. Garder le nez chez moi et ne pas sortir comme ça n’était pas une bonne chose. Acceptant donc d’aller rejoindre JD en ville, je regardais la veille sur mon pc comment y aller. Après tout, je devais aussi essayer de m’habituer au métro. Trouvant donc le chemin pour y aller, je partais donc le lendemain avec un peu d’avance. Marchant vite, je faisais donc attention à ne pas me perdre. Il était clair que mon accent soit quand même prononcé. Trouvant enfin le café, je me rendais compte que j’étais arrivée en avance. Passant la porte du lieu, je prenais place à une table. Une serveuse vint me voir rapidement.
- « Je voudrais un thé s’il vous plait et un muffin. » La voyant partir pour aller me chercher le tout, je sortais donc un livre et mon carnet de note. Je faisais mes critiques que je mettais dans ma librairie, et il me fallait donc prendre des notes pour faire en sorte que cela soit juste. Regardant mon téléphone, j’avais mis une photo de ma sœur en fond d’écran. J’avais comme l’impression que je ne pouvais plus la perdre maintenant que je l’avais retrouvé. Le rangeant soigneusement dans mon sac, je commençais donc à lire mon livre. Il s’agissait d’un livre policier, un auteur que je n’avais pas encore lu. L’histoire parlait d’un enfant témoin du meurtre de son père, la mère était accusée, il y avait pas mal de petites choses qui faisaient que le livre pouvait fortement me plaire. Je me trouvais donc assise sur un tabouret le long d’un mur blanc. Alors que je lisais, j’entendais ma serveuse qui revenait avec ma boisson. La remerciant et la payant en même temps, je lui laissais un petit pourboire, et je reprenais donc ma lecture.
Puis, pour une fois, je devais donc me concentrer un peu plus. Buvant le thé doucement, je prenais donc le début de la lecture. Notant alors mes notes au fur et à mesure de ma lecture. Je comptais me faire un petit résumé à la fin de chaque partie. Seulement, pour ne pas me perdre, je savais que je trouverais alors les informations nécessaires pour me permettre de conseiller mes clients. Je n’avais pas vu l’heure arrivée, et j’entendais une personne me saluer, levant la tête de mon livre, je voyais JD devant moi. Souriant, tout en fermant mon livre, je disais.
- « Bonjour, tu vas bien ? Quoi de neuf depuis le temps ? J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer d’ailleurs. Tu sais, je t’avais dit que je voulais retrouver ma sœur, enfin l’un de mes sœurs, et bien j’en ai retrouvé une. Je suis vraiment contente, j’ai retrouvé une partie de ma famille, cela me fait un bien fou. »
Rangeant mon livre, je faisais attention à mon thé et à mon muffin. Ne voulant pas en mettre partout, je faisais donc attention. Je me trouvais un peu maladroite ces temps-ci, et je devais faire un effort pour que cela passe plus vite.
J’étais mal barré. Voilà le constat de la situation. Je faisais ami-ami avec une femme qui était amoureuse de moi et qui était celle qui m’était destinée. Soit j’étais totalement et irrémédiablement maso soit j’avais une case en moins. Depuis que j’avais compris ce qu’était l’amour, je n’avais eu de cesse de le fuir, de vouloir à tout prix passer entre les mailles du filet. Pourquoi ? L’amour c’est beau, c’est grand, c’est merveilleux. Mes fesses ouais ! L’amour c’était quelque chose qui vous asservissait, qui vous laissait mort quand il se terminait et il était hors de question que je dépende de quelqu’un d’autre que moi. Dans la famille, il y avait une sorte de malédiction : on ne tombait amoureux qu’une seule fois dans sa vie et cela durait toute notre existence. Mon grand-père n’avait aimé qu’une seule femme, mon père aussi. Résultat : le premier était mort de chagrin à la mort de grand-mère et le second n’était plus qu’une coquille vide depuis des années. Depuis la mort de ma mère. Je me refusais à subir ce sort. Aussi, préférais-je largement danser, accumuler les conquêtes et vivre ma vie comme je l’entendais. D’ailleurs, je me targuais d’être heureux de ne pas avoir rencontré la perle rare. Du moins, je pensais ne pas l’avoir rencontré jusqu’à ce que je fasse la rencontre de cette femme. Elle. Maïa Denali. Une danse, il n’avait fallu qu’une danse pour que je comprenne que c’était elle, la femme de ma vie. Or, il n’était tout bonnement pas question que je cède aux sirènes de l’amour. Jamais. Never ! Prenez la langue que vous voulez ! Le problème était que je ne pouvais plus me passer d’elle. J’avais besoin de son contact, de la voir, de lui parler même si la plupart du temps, je ne comprenais rien à rien à ce qu’elle me racontait. Une scientifique ! Franchement, si Cupidon existait bel et bien, il devait se marrer comme pas possible ! je savais qu’il me suffirait de coucher avec elle pour succomber mais je ne pouvais pas. Il était hors de question. Aussi, j’étais complétement perdu et il n’y avait qu’une seule personne vers qui je pourrais me tourner : Olive. Bien sûr, j’étais loin de me douter qu’elle était la sœur de Maïa sinon j’aurais fait demi-tour dès que possible mais pour l’heure, elle était mon unique salut. C’est pourquoi je lui avais proposé de boire un café histoire de prendre de ses nouvelles mais aussi d’avoir son point de vue sur la question. Rendez-vous pris, je me rendis à celui-ci pour la trouver plongée dans un bouquin. Avec un sourire ravi –car j’étais tout de même heureux de la revoir ; je la saluais. Aussitôt, elle m’annonça une bonne nouvelle. J’étais ravi pour elle bien entendu. « Hey mais c’est génial ça… Tu dois être vraiment heureuse ! Si je l’avais su plutôt, je t’aurais invité diner pour fêter dignement cette nouvelle. Le contact s’est bien passé ? » Lui demandais-je avec curiosité, oubliant pour l’instant mes propres problèmes tant je partageais sa joie. J’appréciais beaucoup Olive alors la voir heureuse me comblait.
- « Oui, cela s’est bien passé. Maïa est gentille, je l’aime bien. Elle a un sacré caractère mais elle a l’air sympa. » Montrant une photo de ma sœur, je le voyais déchanté. Il en faisait une tête, et tandis que je rangeais la photo, je lui demandais. - « Tu connais ma sœur ? A ta tête, on dira que tu la connais, je me trompe ? » L’observant alors attentivement, je me demandais bien ce que je devais dire…Il avait comme une tête « ah je ne t’ai pas tout dit… » D’accord tu me caches un truc mais quoi… ? Avec ma sœur on commençait à peine notre relation fraternelle et il y avait encore pas mal de choses qu’on ne s’était pas dite. Je ne pouvais pas trop deviné de suite, je me demandais vraiment comment est-ce qu’il fallait que j’agisse. De plus, je voyais qu’il était important pour moi de comprendre le truc. Ma joie était toujours là et buvant mon thé, je réalisais que je devais laisser du temps à mon interlocuteur.
Reposant la tasse, enfin le mug, je prenais un morceau de mon muffin. J’avais envie de le savourer et je comprenais qu’il était normal pour moi de me calmer. Le chocolat enfin le morceau de chocolat me plaisait bien, il avait bon goût. Puis, je comprenais que parfois, il était juste là pour que je la pilule passe plus vite, mais avant je devais répondre à JD. - « Oh pour le diner ne t’embête pas. Cela sera pour une prochaine fois. » Souriant un peu, je savais que la suite serait plus ou moins amusante, en tous les cas, je tentais quand même de dire quelque chose. - « En tous les cas, il fait beau. Je ne connaissais pas cette partie de la ville. Il faudra que je la visite un jour. » Souriant une fois de plus, je prenais encore un peu de thé, et j’essayais donc de savoir si tout allait bien.
- « Tu as passé une bonne journée sinon ? » Restant calme, je me demandais bien si je devais ou pas continuer. Mais ne connaissant pas trop mon interlocuteur, je préférais donc attendre qu’il me dise quelque chose. Après tout, je pouvais quand même attendre. Ainsi, je devais aussi ne pas le prendre mal. Il fallait que je respecte la vie de ma sœurette. Même si ce que j’allais entendre risquait de me surprendre, je devais donc ne pas le prendre mal. Il fallait que je sois aussi attentionnée vis-à-vis de ma sœur, sans oublier de ne pas trop me mettre au milieu.
Je ne m’attendais pas à cela. Franchement. Je devais être maudit ou quelque chose comme ça car sur toutes les femmes de New York, il avait fallu que je devienne ami avec la seule femme qui était tombée amoureuse de moi au point de me faire faire des insomnies. Non, si y avait un Dieu sur Terre, il devait bien se marrer le saligo à me faire tourner en bourrique. Olive se rendit compte qu’il y avait quelque chose qui clochait rien qu’avec la tête que je faisais. En même temps, elle ne devait pas être terrible car j’étais l’homme le plus dégouté de la Terre. Comment maintenant dire à Olive que sa sœur était amoureuse de moi mais que moi, je ne voulais pas répondre à ses sentiments ? A coups sûrs, elle prendrait la défense de sa sœur. C’est ce que je ferais dans la situation inverse. J’adorais ma sœur et si quelqu’un s’amusait à la faire souffrir comment dire : je ruais dans les brancards. Quoi qu’il en soit, je ne savais pas quoi répondre à Olive alors je la laissais me répondre, me poser des questions bref, à part mettre mon cul sur une chaise, je n’avais pas fait grand-chose. « Oui je connais ta sœur » soupirais-je avant de me passer une main sur le visage comme pour en chasser toute la fatigue et la lassitude que je ressentais. « Elle est même la raison de ma présence ici mais je ne sais pas si c’est une bonne idée que je te déballe mes affaires à présent » marmonnais-je en pensant le pour et le contre et puis merde, j’avais trop besoin de faire le tri dans mes pensées. « Je te promets tous les diners du monde si tu veux bien m’écouter et surtout ne pas m’en coller une à la fin de ma confidence. Ce n’est pas évident pour moi maintenant que je sais que c’est ta sœur mais bon, je vais essayer tout de même car j’ai vraiment besoin d’un conseil » commençais-je à expliquer avant qu’une serveuse ne vienne m’interrompre pour prendre ma commande. Je lui demandais un jus de fruit n’étant pas très porté sur le café. « Bon… La mère de Maïa m’a avoué que ta… sœur, était amoureuse de moi et comment dire, j’ai merdé sur toute la ligne. Bref, elle est venue me voir au hangar et elle m’a trouvé comment dire, avec une femme qui lui ressemblait et elle l’a mal pris… Je crois également que je lui ai dit que je n’avais pas l’intention de lui retourner ses sentiments » avouais-je piteusement avant de remercier la serveuse, revenue avec ma commande. « Le problème c’est qu’elle m’obsède depuis. Elle m’attire, j’aime passer du temps avec elle mais je ne veux pas être amoureux d’elle. Je suis en train de virer dingue » soupirais-je en jouant avec mon verre. « Je sais pas quoi faire Olive ! »
Alors que j’allais boire mon thé, je ne manquais pas de m’étouffer en entendant la réponse de JD. Me reprenant après un petit moment, je me demandais bien ce qu’il me dirait par la suite. Néanmoins, je répondais après tout ce qu’il m’avait dit. - « La raison ? Tu m’as appelé exprès parce que tu savais que Maïa était ma sœur ? » Essayant de me reprendre, je lui disais quand même un peu frustrée qu’il ne me l’ai pas dit de suite. - « J’aurais quand même apprécié que tu me le dise avant…Mais bon… » Soupirant doucement, je me rendais compte que j’avais dû y aller un peu fort. L’entendant me dire que ma tante que je ne connaissais pas encore lui avait dit cela. Je souriais, je ne savais pas encore trop quoi répondre, mais bon, je finirai bien par trouver ce qui me manquait. Je buvais un peu de mon thé, et je disais alors patiemment.
- « Ah oui… ? Maïa est bien comme ça oui… » Souriant donc, patiemment, je regardais mon interlocuteur avec attention. Je lui répondais alors sachant que ma sœur était plus ou moins assez cérébrale. - « Ab bah voilà….Déjà qu’elle a dû mal à parler de ses sentiments….Bref…As-tu essayé de lui parler ? » L’entendant me dire qu’il ne voulait pas être amoureux d’elle, je lui disais alors patiemment. - «Si tu ne veux pas l’être dis-lui, par que sinon elle va souffrir…Et si ma sœur souffre à cause de toi….Cela va être ta fête, mon ami. » Une simple phrase qui en disait long sur la suite, mais bon, je comprenais parfaitement, qu’il était inévitable pour moi de savoir ce qu’il avait en tête. En tous les cas, je savais une chose : ne pas se mêler des affaires de cœurs de sa sœur ou autre meilleure amie, mais là, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’il fallait que je fasse quelque chose.
- « Ecoutes….Tu dois lui dire ce que tu viens de me dire. Elle ne doit pas rester dans l’ignorance, tu comprends ? Elle va souffrir après…. »
Préférant donc attendre qu’il me réponde, je voyais bien qu’il était assez embêté, je lui disais donc par la suite, ce qu’il fallait que je dise pour la suite. Est-ce que je devais le réprimander ? Est-ce que je devais attendre pour la suite ? L’observant doucement, je comprenais donc que je devais lui parler. - « Tu ne dois pas paniquer, chaque problème à une solution. » Mangeant un peu de mon muffin, je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je le prenne, mais je sentais que je devais protéger ma sœur…Sans doute qu’elle n’aimera pas forcément, mais, je ne pouvais pas m’empêcher de le faire. Tandis que je devais aussi me calmer, je disais alors sincèrement.
- « Les relations humaines sont toujours compliquées. »
Décidément il était écrit que je n'aurais pas de chance avec les femmes de cette famille car entre la mère qui jouait les entremetteuses, une des sœurs qui me mettaient à la torture rien que par sa présence, il fallait désormais que l’autre sœur soit ma confidente. Oui, il avait fallu que la femme la plus cérébrale au monde tombe amoureuse de moi ce qui n'arrangeait pas mes affaires car je devais bien le reconnaitre, Maia me faisait me sentir con. Très con même par moment. Je n'avais pas à rougir de mon parcours mais les études n'avaient jamais été mon fort. Je n'aimais pas ça préférant de loin le sport à toute autre chose. Pourtant, mes parents avaient tout fait pour nous offrir à Tonia et moi, une éducation aussi complète que possible malgré le côté ambulant de la compagnie de mon père. La seule chose que je pouvais me targuer d'avoir, c'était cette connaissance émotionnelle que m'avait apporté la danse. Oui c'était peut-être ma seule fierté. "Olive si tu crois que je connaissais l'identité de ta sœur avant de venir ici, tu crois sincèrement que je te dirais que j'ai joué aux cons avec elle?" lui demandais-je avec un regard piteux avant d'ajouter "je peux te jurer que j'ignorais que Maia était ta sœur avant que tu m’en parles, tu peux me croire." Oh oui, je me serais passé de me confier à la sœur de la femme dont j'avais du briser le cœur. Pourtant le besoin de me confier fut le plus fort et je me surpris à déballer mon sac à Olive sans pour autant pouvoir m'arrêter simplement entrecoupé des observations ou des conseils d'Olive. Je craignais qu'elle me dise quelque chose du genre: ne t'approche plus jamais de ma sœur mais finalement non ce qui me surprit et je dois bien le reconnaitre m'agaça dans un même temps. En fait, je crois que j'avais simplement envie qu'on me soustrait à cette tentation en bon lâche que j'étais. "Lui parler? Je ne sais même pas comment lui parler sans la faire souffrir. Si encore elle réagissait comme le commun des mortels, j'arriverais à gérer mais tu es bien placée pour savoir que ce n'est pas le cas" soupirais-je en buvant quelques gorgées de mon jus de fruit. Olive conclut que les relations humaines sont compliquées et j'hochais la tête de concert car elle avait tout à fait raison malheureusement. "Tu crois que ses sentiments pour moi sont vrais ou c'est une passade dont elle se remettra?" demandais-je abruptement.
- « Bon, cela fut une grosse coïncidence. Enfin, je me dis que le monde est bien petit. Je suis étonnée que tu sois avec elle. Ma sœur est tellement scientifique…C’est étonnant. Tu lui trouves quoi chez elle ? Qu’est-ce qui te plait chez ma petite sœur ? »
Souriant doucement, je buvais un peu de mon thé. Il y avait mon côté curieux qui avait pris le dessus. Reposant mon mug, je me demandais bien s’il fallait que je continue ou pas. Mais bon, j’avais besoin d’entendre son avis et de savoir s’il était sincère ou pas. Puis, j’avais comme le sentiment qu’il y avait un bon fond chez lui. Tandis que je voyais mon interlocuteur devant moi assez embêté, je ne savais pas si je pouvais lui dire ou pas ce que je voulais. Il y avait cette situation qui finalement ne me plaisait pas trop. Me retrouver au milieu serait assez difficile, mais bon, je pouvais donc trouver une solution. Je lui disais alors patiemment.
- «Et si tu lui écrivais une lettre ? Si elle ne t’écoute pas, essaye comme ça. Elle finira bien par la lire. Il est vrai qu’elle a un sacré caractère et qu’elle ne sait pas vraiment dire les choses comme tout le monde. »
Tandis que j’avais dit cela, je me rendais compte que j’avais dû aller un peu loin. Mais il ne fallait pas oublier que la discussion permettait aussi souvent que possible d’arranger les choses. Puis, pour le moment, je préférais donc continuer notre conversation.
- « Déjà, je ne veux pas me retrouver au milieu, j’ai déjà assez de soucis comme ça. Je n’ai pas envie de me prendre une tornade en plus…. » M’arrêtant un peu, je pensais donc que je pouvais alors lui répondre par la suite. - « Et bien, je ne pense pas qu’elle mente, elle a des sentiments, c’est un être humain. Il est clair qu’elle les exprime à sa façon. Il faut juste que tu trouves le décodeur adéquat. » Je finissais donc mes mots sur un sourire, je voulais donc alors prendre le temps de lui dire les choses convenablement et il fallait que je fasse cela sans le blesser ou autre. Il était le futur petit-ami de ma sœur, et je ne désirais pas non plus qu’il parte triste ou autre. En tous les cas, il était dans un sacré pétrin…Le pauvre.
« Ce qui me plait chez elle ? » répétais-je un peu rêveur sur le coup tandis que l’image de Maïa s’imposait dans mon esprit. « J’aime son regard qui se perd un peu quand elle ne comprend pas quelque chose de pourtant simple ou quand elle se lance dans des explications sans queue ni tête auxquelles je ne comprends rien. J’aime son sourire quand elle soigne un animal et qu’elle n’a pas conscience qu’on la regarde. Je ne parlerai pas de son rire qui est un baume contre la tristesse. En fait, elle est un rayon de soleil dans ma vie. Elle est totalement différente des femmes que je fréquente en temps normal et cela me plait » me confessais-je en rougissant faiblement avant que je ne me racle la gorge pour reprendre contenance. C’était idiot de parler ainsi, Olive allait me prendre pour un mec fleur bleue et pourtant, tout ce que j’avais dit était vrai. Sa sœur me plaisait comme aucune autre avant elle et je me surprenais à ressentir cette chaleur quand nous dansions ensemble mais ce fut un petit rire qui secoua mes épaules lorsqu’Olive me proposa de lui écrire une lettre. « Non merci ! Je ne suis pas doué avec ces choses-là et franchement, ce n’est pas mon truc. Je ne suis pas romantique pour un sou et je ne sais même pas ce que je mettrai dedans. Regarde-moi Olive, ta sœur et moi nous sommes totalement opposés et je ne crois pas en l’amour qui surmonte les obstacles etc. Les femmes, je les couche dans mon lit et je passe à la suivante et ça coincera forcément avec Maïa car je ne veux pas la faire souffrir » admis-je en terminant mon verre de jus. Non, même si ce que disait Olive était vrai quant aux sentiments de sa sœur, la situation restait bloquée car je ne pouvais pas sortir avec une femme qui m’aimait pour la simple et unique raison que je ne voulais pas en tomber amoureux. Je soupirais donc face à ce constat amer. « En gros, je suis pas dans la merde. Voilà mon traducteur personnel. Mais bon, assez parlé de moi, dis-moi où tu en es de ta librairie et si par hasard un homme a réussi là où j’ai échoué » la taquinais-je de bon cœur, sincèrement curieux de savoir où en était Olive dans sa vie et puis si je pouvais lui être d’une quelconque utilité, ce serait avec grand plaisir.
Regardant mon interlocuteur, je lui disais amusée de le voir comme ça : - « Tu es amoureux…C’est trop tard, la flèche de l’amour à rempli ton cœur de petites fleurs rouges tel la rose. » Ne lui disant pas qu’il y avait des épines et que bien entendu, il se pouvait être possible que Maïa en rajoute, je souriais d’avance en sachant que ma terrible sœur ferait tout son possible pour le rendre dingue. Je tentais de le rassurer en lui disant simplement. - « Les opposés s’attirent…Il y a bien une raison pour qu’elle t’apprécie non ? Dans la lettre, tu pourrais mettre tes sentiments et ce que tu aimerais lui dire. » Je soupirais doucement, et je lui répondais alors encore plus amusée.
- « Tu es un bien un homme va…Ne démontrer pas que vous êtes tous dans le même panier. Il doit bien y avoir une once de romantisme dans ce petit cœur que je vois là. Il suffit juste que tu sache comment le montrer. » Sachant que je devais y aller doucement, je me rendais compte qu’en fait, il fallait plus le rassurer qu’autre chose. L’observant alors attentivement, je voyais donc que ma sœur avait pour elle un charmant homme un peu perdu. Réfléchissant à quoi lui dire d’autres, je préférais donc me taire un instant. Après tout, étant du point de vue extérieur à tout cela, je ne tenais pas à prendre parti pour l’un des deux pour le moment. Puis en écoutant donc ce qu’il m’avait dit, je me rendais compte qu’il l’aimait sans réellement savoir comment lui dire. Avec ses mots il l’exprimait devant moi. Mais lorsqu’il s’agissait de le faire devant l’être aimé en général c’était juste la pagaille ! L’écoutant me dire qu’il voulait changer de sujet, je lui répondais surprise par sa question.
- « Et bien, pour le moment, cela commence avec une bonne attitude. J’espère que ma lancée va rester la même par la suite. » Puis buvant un peu de mon thé, je me trouvais bien bête en ne trouvant pas de mots pour la seconde question. Je lui répondais alors souriant et amusée par la situation qui devenait vraiment amicale. - « Là où tu as échoué… ? Tu avais commencé ? Si oui, je n’étais pas au courant. » Hésitant à lui répondre, je voulais le faire patienter histoire de voir sa tête. Mangeant un peu de mon muffin, je lui donnais ceci comme réponse : - « Il se pourrait qu’un charmant homme de ton espèce soit passé par là, et qu’il aurait mis une tentative qui pour le moment n’est pas échouée. » Essayant de me retenir de tortiller mes cheveux entre mes doigts, je devais avoir l’air d’une adolescente qui aura eu une nouvelle paire de chaussure ! Si Maïa me voyait…..Je pense qu’elle rirait fortement. Il fallait l'avouer mais Gaspar avait eu son petit effet, et il était assez étrange pour moi de le montrer si facilement.
« Pas la peine de m’insulter avec ton romantisme à deux balles » la charriais-je en jouant les offusqués mais dans le fond, je n’étais pas le genre d’hommes qu’on pouvait qualifier de romantique. Les bougies, les trucs à l’eau de rose, ce n’était pas mon truc. J’étais plus dans l’action, dans la sensualité et pour preuve, ma danse préférée n’était-elle pas la rumba ? Dios que cette danse était exquise à danser en couple. Il n’y avait rien de tel pour exprimer toute la sensualité dans un couple et je pouvais vous assurer, qu’elle ne me laissait jamais de glace. Mais pour en revenir à Olive et son idée de lettre, je maintenais que ce n’était pas une bonne idée et surtout qu’elle ne me correspondait pas du tout. Loin de là même. « Je garde ton idée sous le coude mais même à l’écrit, je crois que je n’y arriverai pas. Tu sais, les mots, ce n’est pas mon fort. Je préfère les actes aux promesses faciles à dire » m’expliquais-je et c’était bien là où on était différent. Olive était une femme passionnée par les livres et par le pouvoir des mots. Sinon, elle n’ouvrirait pas une librairie. Pour ma part, ce n’était pas mon truc mais je respectais et admirais les gens de sa trempe. Les littéraires, les scientifiques étaient à l’opposé de moi. Je n’étais qu’un saltimbanque, un enfant du cirque. Je n’avais pas envie de prendre être une autre personne pour séduire une femme et si Maïa était tombée amoureuse de moi, c’est qu’elle avait vu en moi quelque chose qui y était sans que j’ai eu besoin de faire grand-chose. C’est cette pensée que je préférais garder en moi. Quoiqu’il en soit, je commençais à être un peu gêné de cette conversation. Après tout, maintenant que je connaissais leur lien familial, je n’avais pas envie de m’étendre sur le sujet et puis, je ne voulais pas mettre Olive dans l’embarras. « Dis-moi-en plus ! Je suis curieux et tu as raison, je n’ai jamais tenté grand-chose, je crois que je savais déjà que je préférais ta sœur » plaisantais-je avec un grand sourire avant de commander un muffin. Olive m’avait donné faim à force de manger le sien devant moi. Tant pis, une petite entorse à mon régime ne me fera pas de mal surtout que j’avais prévu d’aller courir une heure avant la répétition de danse avec la troupe. « Si je comprends bien, un homme a réussi à te faire chavirer. Si tu ne le savais pas, sache que je suis une véritable commère. La faute à ma sœur ! » Rigolais-je avant de remercier la serveuse et de regarder mon muffin comme si c’était la plus belle chose au monde.
Sujet: Re: Olive & JD - ❝ Confidences, confidences... ❞ Mer 1 Mai - 14:24
Olive & JD
❝ Confidences, confidences... ❞
- « Romantisme à deux balles ?! » Riant, je savais qu’il me taquinait un peu, je lui répondais alors amusée par la situation. - «Et toi, aurais-tu un cœur de pierre ? J’en doute fortement Monsieur le Dragueur. » Je buvais donc un peu de mon thé, et je me demandais bien s’il était possible que je trouve une fois de plus cette douce sensation que j’avais eu en regardant mon interlocuteur vouloir me taquiner. Notre conversation commençait donc à devenir intéressante, je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je le prenne, mais mon interlocuteur avait bel et bien une petite idée en tête. Sauf que je ne tenais pas à le bousculer, et je préférais alors qu’il prenne le temps qu’il faudra pour parler à ma demie-sœur. Alors en l’entendant me demander si la personne avait réussi à me faire chavirer, je me demandais bien ce que je pourrais donc lui répondre. Sauf que la situation me disait que je pouvais donc aussi lui répondre gentiment.
- «Il se nomme Gaspar, il est espagnol et il est gardien de prison à Rikers. Il est charmant, gentil, et il sourit presque tout le temps. Nous avons discuté un petit moment à ma boutique. Il a du charme… »
Je souriais, et même si je ne voulais pas que l’on voit mes joues, je me disais qu’après tout, lorsqu’on rencontrait une personne que l’on trouvait charmant qu’on réagissait donc avec assez de sentiments. Ainsi, je ne voyais pas vraiment quoi dire d’autres. Mon corps parlait pour moi, des yeux qui pétillent, un peu de rouge aux joues et un sourire jusqu’aux oreilles. En fait, je me rendais compte que je ne tenais pas non plus que cela devienne une vérité. Mais bon, parfois, il fallait donc attendre pour que cela devienne pour soit une réalité. Donc tout en sachant qu’il me poserait encore des questions je demandais à JD.
- «Tu es jaloux ? » Riant, je savais que cela était juste de la taquinerie. Et qu’il était évident pour moi qu’il s’agissait juste d’une conversation assez amicale. - «Ma sœur, elle en a de la chance. Hiihih, tu ressembles à ta sœur…Pipelette au téléphone alors ? » Riant encore un peu, je ne pouvais pas m’empêcher de m’imaginer le frère et la sœur devant des magazines à potins tout en faisant des commentaires. Ainsi, je souriais tout en sachant un peu plus sur mon interlocuteur. Comme quoi une bonne conversation pouvait permettre d’avoir des petites choses pour comprendre son ami.
Sujet: Re: Olive & JD - ❝ Confidences, confidences... ❞ Jeu 2 Mai - 14:16
Quelque chose me disait que ce Gaspar lui avait vraiment tapé dans l’œil. Il suffisait de regarder les réactions physiologiques d’Olive pour comprendre que cet homme lui plaisait et j’étais vraiment content pour elle car elle méritait de trouver le bonheur. Je ne savais guère si de mon côté, Maïa méritait un type comme moi mais j’avais envie de tenter le coup même si je me refusais à l’amour. Pourquoi ne pas prendre un peu de bon temps entre ses bras et voir où cela allait nous mener ? La réponse était que je jouais très certainement avec le feu et qu’au final, la personne qui allait souffrir, ce n’était pas moi mais Maïa et ça, ça me freinait considérablement. Dans toute ma vie, jamais je n’étais autant pris la tête à propos d’une femme et cela m’agaçait autant que cela me rendait perplexe et confus. C’est vrai, j’étais connu pour passer de plaisirs éphémères à d’autres sans me poser de question, toutes mes partenaires étant rapidement mis au parfum quant à mes habitudes. Toutes jouaient le jeu mais avec Maïa se serait différent pour la simple et unique raison qu’elle m’aimait. Comment ? Pourquoi ? Depuis quand ? Je n’en avais aucune idée mais il était certain que je devais me montrer prudent dans cette histoire. ❝ Jaloux ? Mais bien sûr que oui ! Je n’ai jamais pu goûter à tes lèvres ni même à ton corps et ce sera certainement le plus grand regret de ma vie ❞ plaisantais-je en jouant un peu les lourdingues mais j’aimais bien jouer la carte de l’autodérision et puis Olive me taquinait alors je n’allais pas rester là sans rien faire. Ce n’était pas mon genre et puis j’aimais bien cette ambiance bonne enfant. ❝ Est-ce que je dois le provoquer en duel pour obtenir tes faveurs ? Si c’est le cas, je pourrais toujours lui proposer une battle de danse, je suis sûr de gagner, ne suis-je pas le meilleur ? ❞ Continuais-je sur ma lancée en jouant les fiers à bras avant de rigoler et de continuer à manger mon sandwich. ❝ Ah non, je suis une commère comme Tonia mais pas une pipelette au téléphone. Je suis un adepte des textos pas de la parlotte. En fait, je ne suis pas très doué pour tenir une correspondance, je finis toujours par oublier de répondre ❞ avouais-je piteusement avant d’hausser les épaules ❝ Tonia par contre, elle a du prendre un forfait illimité rapidement car elle se payait des factures énormes. Et toi, adepte des conversations téléphonique avec ton gardien de prison ? ❞ La taquinais-je de bon cœur pour la charrier un peu.
Sujet: Re: Olive & JD - ❝ Confidences, confidences... ❞ Dim 5 Mai - 16:13
Olive & JD
❝ Confidences, confidences... ❞
- « J’en connais une qui va râler…. »
Riant un peu, je reprenais alors patiemment. - « Ah, on ne peut pas tout avoir mon cher ami. » Riant encore un peu, je ne doutais pas une seconde qu’il y aurait alors encore une chance pour que je m’amuse en cette belle après-midi. En tous les cas, lorsqu’il me disait qu’il voulait demander à Gaspar s’il voulait danser. Je souriais intriguée, c’est vrai que je ne lui avais pas demandé s’il dansait la samba.
- « Tu veux vraiment qu’il me fuit ! Tu n’as pas honte ? » Souriant, je patientais donc alors une autre solution. Mais bon, je finissais par lui dire amusée par la situation. - « Enfin, il est un ange, alors ne me le rend pas en démon. Je ne sais pas s’il aime danser. Donc….Peut-être qu’il pourrait te battre qui sait. » Je finissais mon thé, et je lui disais alors que je savais déjà que cela ne ferait réagir. - « Tu es certains ? Aux dernières nouvelles, il y a toujours meilleurs que soi… » Le charrier un peu était une simple façon pour moi de le taquiner. Puis il était gentil, et vu qu’il s’attaquait à un gros poisson, je savais qu’il réagirait. Puis, il était mon ami, et j’aimais bien lui parler.
La suite de la conversation s’étala donc sur le fait qu’il aimait bien papoter. Je voyais donc qu’il y avait encore une petite chance pour que je trouve une autre façon de voir les choses. - « Alors comme ça on oublie de répondre. Ce n’est pas bien. La prochaine fois si tu ne me réponds pas, je te bombarde de messages. » Souriant tandis que je voyais une personne se ratatiner sur le sol. Je me rappelais que je n’aimais pas non plus qu’on me fasse la même chose. Je me levais et j’allais donc aider la personne à se relever. Je lui demandais si elle allait bien, et donc, je retournais m’asseoir une fois la personne assise. Je répondais alors à mon interlocuteur qui m’avait posé une question.
- « A pour le moment, je ne suis pas en mode « demande de nouvelles. », je ne voudrais pas le faire fuir. Puis, tu as raison, je lui demanderais s’il revient me voir à la boutique pour que je lui offre le café. »
Je finissais mon muffin, et mettant le tout devant moi pour ne rien faire tomber sur le sol. Je demandais alors à JD. - « Et toi, tu aimes demander des nouvelles ? Parce que si c’est le cas, tu as zappé ma petite personne ! » Riant encore un peu, je préférais donc savoir ce qu’il me dirait sachant que je continuais de le titiller.
Sujet: Re: Olive & JD - ❝ Confidences, confidences... ❞ Mar 7 Mai - 3:02
« Me battre, personne ne peut me battre, je suis le meilleur » plaisantais-je en jouant les prétentieux même si dans le fond, je vivais pour la compétition. J’aimais ça, cette adrénaline qui vous donne l’impression que vous pouvez faire tout ce que vous voulez, vous êtes en quelque sorte le roi du monde. « Mais promis, je ferais en sorte de ne pas le transformer en démon mais quand même, je vais me sentir vexé. Suis-je de si mauvaise compagnie ? Je ne pensais pas avoir une réputation de mauvais garçon, tu brises mes illusions sur ma carrière de gendre idéal » rigolais-je en lui faisant un clin d’œil. J’aimais bien cette conversation légère et sans prise de tête. C’était toujours ainsi avec Olive et je prenais de plus en plus plaisir à la côtoyer en tant qu’amie. Il aurait été dommage que je gâche tout en draguant cette femme car elle m’était beaucoup plus utile en tant qu’amie qu’en tant que maitresse. En fait utile n’était pas le mot que je cherchais mais dans le fond, je préférais me faire une amie plutôt que de succomber à la facilité des plaisirs éphémères. Bordel, Maïa m’avait vraiment mis cette expression dans le crâne que je la replaçais dès que je pouvais. « Mais s’il te plait, c’est bien. Tu mérites amplement de trouver chaussure à ton pied, tu es quelqu’un que j’apprécie. Sincèrement Olive » ajoutais-je avec sérieux avant que la conversation ne reprenne une tournure plus légère quant à nos habitudes respectives. Je levais les mains en l’air comme si elle me braquais, simplement pour me défendre « Hey, je passe mon temps à jongler entre mes divers petits boulots et mes répet’ de danse donc franchement des fois, j’ai pas envie de me taper une conversation de trois heures. Mais harcèle moi autant que tu veux, c’est toujours sympathique d’être harcelé par une belle femme dans ton genre » la charriais-je avant que la conversation ne continue sur ma sœur et son côté pipelette puis de son fameux gardien de prison. « Je suis pas du genre à donner des nouvelles. Avant ta sœur, je croyais que jouir du moment présent était tout ce que je comptais mais désormais j’en doute. Elle m’obsède vraiment ! C’est infernal, elle ne veut pas sortir de ma tête mais pour en revenir à ton homme, des fois, on apprécie de ne pas avoir à faire le premier pas. Vous croyez que c’est simple vous les femmes mais on balise aussi et on se pose des questions si on doit donner des nouvelles ou non. Alors, des fois, on apprécie que la femme prenne des initiatives alors appelle-le, invite-le à boire un café ! »
Sujet: Re: Olive & JD - ❝ Confidences, confidences... ❞ Mar 7 Mai - 16:42
Olive & JD
❝ Confidences, confidences... ❞
- « Toi le meilleur ?! Non, mais tu es certain ? » Riant, je voyais donc qu’il y avait alors une petite chance pour que je trouve de quoi lui dire. Je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je fasse pour la suite. Mais bon, pour l’instant, je réalisais que je devais aussi lui répondre pour la suite. - « Ah aha ! » Riant, j’en avais mal à l’estomac, mais bon, je voulais juste alors prendre le temps de trouver une solution. Mais bon, il fallait donc que je lui trouve de quoi lui dire. Ainsi, je trouvais seulement ceci à dire : - « Je trouve que tu es de bonne compagnie. Seulement, j’aime bien te taquiner. Puis pour le fait que tu sois gendre dans notre famille ne me déranges pas du tout. » Souriant un peu, je me demandais bien ce que je devais rajouter par la suite. Il fallait donc que je trouve une solution des plus adéquates.
Je disais alors simplement à mon interlocuteur. - « Merci, c’est gentil. J’espère que c’est le bon cette fois-ci. Tue s un gendre en fait sympathique. Enfin, tu ne seras pas mon gendre, mais mon beau-fils ? Je me trompe sans arrêt avec ces trucs-là. » Tandis que je l’entendais me dire qu’il passait pas mal de temps au boulot, je me demandais bien pourquoi est-ce qu’il faisait cela comme ça. Un ne suffisait pas ? En général non, la vie devenait dure et il fallait donc prendre la vie dans le bon sens. Je lui répondais quand même. - « Tu y arrives au moins ? A force de bosser, tu ne vas pas être trop fatigué ? Te harceler ?! Tu veux vraiment que je t’appelle ?! De temps en temps oui pourquoi pas, de toute façon, tu sais où je travaille, tu pourras toujours passer. »
Alors que j’avais formulé cela, je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je fasse pour avancer. Il y avait tellement de choses à faire ou à dire que je réalisais qu’il était donc inévitable pour moi de parler à JD pour tout simplement. - « L’inviter pour un café ? Ah, je n’y avais pas pensé. A vrai dire, je me disais qu’il fallait juste que je patiente encore un peu. » Puis me disant que ma sœur lui avait réellement taper dans l’œil je lui disais. - « Ma sœur est un ange. Tu verras, elle est gentille. » Je ne voyais pas vraiment quoi dire d’autres. A vrai dire, je me doutais bien qu’il y avait des choses à formuler. Sauf que pour l’instant, je prenais donc le temps de ne pas me tromper. JD était un ami, mais je ne le connaissais pas encore trop bien. Je voulais donc juste lui laisser le temps de parler.
Sujet: Re: Olive & JD - ❝ Confidences, confidences... ❞ Jeu 9 Mai - 18:36
"Hey avant de me considérer comme ton beau-frère -car oui, si j'épouse ta sœur, cela ferait de moi ton beau-frère et non ton beau-fils à moins que tu ne veuilles que je t'appelle belle-maman, il faudrait déjà que je sorte avec ta sœur non?" plaisantais-je bien que l'idée de me retrouver marier à Maïa me foutait la trouille plus qu'autre chose. Non pas que c'était Maïa qui me faisait peur mais bel et bien l'idée de l'engagement. J'étais un homme qui aimait sa liberté plus que tout autre chose mise à part la danse et je ne voulais pas la perdre pour une femme. "Et puis tu sais, le mariage et moi, ça fait plus de 999 999" exprimais-je ainsi ma pensée. Oui, je ne voulais pas me marier et puis, j'étais encore jeune. Je ne voyais pas dire à mon âge : c'est la bonne, je ne changerai jamais d'avis. Non, j'aimais bien trop les femmes pour en aimer qu'une seule et me contenter d'elle durant tout le reste de ma vie. Pourtant, l'image de Maïa était toujours aussi vivace et je craignais d'être tombée sur la seule et l'unique comme mon père et son propre père l'avait trouvé avant. Chez la famille Cruz, les hommes de la famille ne pouvaient aimer qu'une seule fois dans leur existence et une fois qu'ils étaient tombés amoureux, il restait fidèle à cette femme qu'importe s'ils pouvaient l'aimer de prêt ou de loin. Le frère de mon grand-père avait été dans ce cas. Il était tombé amoureux d'une femme mariée et avait passé le restant de sa vie seul, fidèle à une femme qui ne l'avait jamais regardé que comme un tendre ami. Autant dire que je n'avais aucunement l'intention de vivre la même vie. Non, si un jour je renonçais aux femmes pour n'en aimer qu'une seule et unique, autant que cela soit le plus tard possible. "Tu me harcelleras jamais Olive et puis j'aime bien discuter avec toi donc n'hésite jamais à m'appeler de jour comme de nuit" la rassurais-je avant que le sujet ne dévie sur son propre cas personnel avec son gardien de prison. Je lui conseillai donc de l'inviter à boire un café car après tout, les femmes pouvaient elles aussi, faire le premier pas. "Un conseil, invite-le et passe un bon moment avec lui. C'est bien d'être patiente mais dès fois, il faut être acteur de sa vie et provoquer les choses. En ce qui concerne ta sœur, et bien, seul le temps me le dira car cette fois-ci, je vais faire le contraire de ce que je te conseille : arrêter d'agir et prendre le temps de patienter" lui souriais-je avant de regarder l'heure et de soupirer. "Faut que je retourne au cirque. On a un lionceau qui a été blessé récemment et je dois m'occuper de sa mère qui devient agressive en son absence. Tu me tiens au courant pour ton gardien de prison, j'adore trop les potins pour mon propre bien" soufflais-je avant de me lever et de déposer un baiser sur sa joue, laissant quelques billets pour payer nos consommations. Je n'étais pas un goujat non plus !
Hj : je te laisse conclure notre rp? ou on peut conclure avec ma réponse
Sujet: Re: Olive & JD - ❝ Confidences, confidences... ❞ Ven 10 Mai - 10:16
Olive & JD
❝ Confidences, confidences... ❞
- « Oui, enfin, j’ai toujours eu le don de me tromper avec ce truc. Tu ne comptes pas épouser ma sœur ?! Pas cool ! »
Riant un peu plus, je me doutais bien que je devais donc aussi faire un effort. Je prenais alors le temps de bien noter dans ma tête que je pourrais continuer de discuter avec lui. Ainsi, je me disais bien que je pouvais alors attendre que tout se passe bien. Je désirais juste continuer de lui parler sauf que pour le moment, je préférais dire en souriant.
- « Et bien, si j’ai un souci pour dormir, je pourrais t’appeler. »
Continuant alors de ma dire que tout était possible, je savais qu’il fallait alors comprendre que les amis sont parfois là pour aller mieux. J’avais la chance d’avoir JD en ami, et je me rendais compte que pour l’instant, j’avais donc une possibilité de discuter avec mon ami. Je comprenais alors que pour l’instant, je lui disais alors gentiment.
- « L’inviter… ? Ah oui pourquoi pas. Je vais réfléchir à une suite. C’est que ma timidité parfois me joue des tours…. » Je lui disais alors : - «Bon travail alors, j’espère que la lionne ne va pas trop te taquiner. En tous les cas, je te dirais ce qui se passe. Je t’enverrais un petit message sur ton tel. » Souriant, je le voyais déposer un baiser sur ma joue. Reprenant mon livre, je commandais un verre d’eau, et je reprenais ma lecture.
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