Sujet: What a day for a daydream. | PV Gabriel Mar 11 Aoû - 18:39
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Finalement, Broadway c'était un peu toujours la même chose. De grandes lumières, beaucoup de gens, des taxis, des thêatres, des SDF sur le trottoir. Enfin, New York, quoi. Revenir ici ne changeait rien. Tout était pareil. Et c'était sans doute le côté rassurant de la chose. Vous savez, c'est le principe de revenir chez soi, quoiqu'il arrive, on s'y sent toujours en sécurité même si vous risquez comme tous les autres de vous faire renverser par une voiture ou tout simplement vous faire tuer par quelqu'un, mais bon prions pour que ça n'arrive pas. Les risques sont les mêmes mais l'ambiance n'est pas pareil. Chez soi, rien ne peut nous arriver. C'est l'endroit vers lequel on revient toujours. Du moins quand on y a passé de bons moments. Of course, Parker ne venait pas d'ici mais c'était tout comme. Fuck, il avait passé la moitié de son existence à New York alors le premier qui oserait lui dire qu'il n'était pas New Yorkais pouvait bien aller se faire foutre profondément. Mais ces réflexions philosophiques qu'il entretenait depuis tout à l'heure dans son esprit embrouillé était sans doute dû à l'alcool qu'il avait pu ingurgiter depuis le début de la soirée. Oui, Parker n'allait pas bien. Bon, il n'en était pas encore au stade d'aller aux Alcooliques Anonymes, loin de là, seulement New York, en oubliant son beau discours sur les bons souvenirs, l'ambiance, bla bla restait quand même l'endroit où il avait rencontré Liam. Alors oui, il y avait de bons souvenirs. Mais aussi de mauvais. Unfortunately. Mais c'était toujours la même chose de toute façon et puis il avait décidé de ne plus jamais revoir Liam de sa vie. Il ne tiendrait sûrement pas cette promesse étant donné que le nombre de fois où il avait menacé de le quitter il ne l'avait jamais fait, peu probable que la seule fois où il en ait été capable il soit parti deux ans et que maintenant revenu, il n'aille pas le voir. C'était typiquement Parker... Mais bon avouer ses tords ne faisait pas partie du contrat so, il ne jugeait pas nécessaire d'aller se repentir ou se confesser. Pour le moment, il était là, arpentant les rues sans grand but. Ah il était beau le comédien de Broadway hein? La pièce se jouait demain soir alors il repérait les lieux... Bon en fait, il avait juste besoin de sortir, prendre l'air, penser à autre chose et oublier qu'il était cloîtré dans son appartement. Sans personne. Il aurait pu ramener quelqu'un bien sûr mais il n'en avait pas envie. Pas du tout même. Il ne pensait qu'à lui. C'était drôle, non? Au final, vous revenez toujours vers les mêmes personnes. Quoiqu'il advienne. Mais il hésitait encore & encore.
Allumant une cigarette, Parker s'appuya à la devanture d'un magasin, sans prendre gare aux types qui le reluquaient bizarrement dans leur voiture... Oh great, maintenant tout le monde allait croire qu'il faisait la pute à Broadway. Encore heureux, il n'en était jamais arrivé à ces extrêmes mais bon, sait-on jamais hein? Anyway... Parker soupira, ferma les yeux, expira la fumée par le nez et ses yeux bleus scrutèrent les gens qui passaient devant lui. Il reconnut une tête plus que familière à travers la foule et un sourire se forma sur ses lèvres.
- Alors, me dis pas que t'es venu faire le trottoir ici, Gaby... Pas ton genre.
Un grand sourire plaqué sur ses lèvres, Parker scruta Gabriel... Ca ne faisait pas vraiment longtemps qu'il se connaissait mais le courant passait plutôt bien même si leurs conversations tournaient souvent autour de vannes mutuelles plutôt drôles à écouter quand ils étaient lancées, enfin vous voyez le genre.
Sujet: Re: What a day for a daydream. | PV Gabriel Mar 11 Aoû - 22:25
Trainant un peu dans les bars, puis dans les rues. Gabriel n’avait rien de mieux à faire. Pour une fois elle avait fini de développer ses photos et elle les avait même envoyés au destinataire. Un grand miracle à vrai dire. Elle avait donc décidé de sortir un peu, pour boire une ou deux bière, s’enquiller trois-quatre tequila, pour finalement se retrouver à vagabonder dans les rues de New York, passant plusieurs quartiers, la jeune femme se retrouva bien vite dans Broadway. Le quartier des artistes ou seulement dix pour cent avait une chance de réussir, où même les plus mauvais se prenaient pour Brad Pitt. Et oui, New York était peut être le lieu rêvé de tous, mais la vérité était caché par un rideau d’illusion. C’est vrai, à quoi bon montrer la face cachée de cette ville tant que des gens seraient près à y bouffer leur fric ? Cette pensée la fit sourire, à quoi bon critiquer New York, Los Angeles n’était pas bien mieux, peut-être pire, là-bas tout y était superficiel, toute personne qui y naissait se disait directement qui était sur Terre pour devenir acteur, ou un autre truc dans le genre. Pensant que finalement, la Big Apple n’était pas si mal que ça. Elle avait quand même réussit à se faire des amis, et eux avaient réussit à la faire se sentir chez elle dans cette grande ville où n'importe quel américain venu d'ailleurs se perdrait.
Les mains dans les poches de sa veste, une clope entre les lèvres, avançant sans réel but, regardant tout les gens qui se baladaient sur Broadway ce soir, certains étaient simplement des couples avançant main dans la main, d’autre parlaient une langue qui lui était complètement étrangère, surement des touristes, et il y avait ceux qui passait leur temps à racoler, essayant de s’en éloigner le plus possible, Gab’ alla se poser contre un pan de mur continuant d’analyser les gens. Quand elle entendit une voix étrangement familière, levant les yeux, elle reconnu son ami, surement l’une des rares personnes avec qui elle avait tissé des liens aussi rapidement.
Bah tu sais, pour se payer une tartine de beurre de nos jours, faut faire plus qu’une belle photo.
Elle se rapprocha de lui en riant, le serrant dans ses bras par la même occasion. Leur amitié reposait essentiellement sur les vannes qu’ils se lançaient à chaque fois qu’ils se voyaient, c'était un des signes distinctifs de l'amour qu'ils se portaient l'un envers l'autre, ça avait été ainsi à leur première rencontre et c'était resté. Après tout, pourquoi changer une équipe qui gagne? S’éloignant un peu de lui pour soudainement le regarder le haut en bas.
Toi par contre, t’arriverais même pas à gagner un dollar.
Sujet: Re: What a day for a daydream. | PV Gabriel Lun 17 Aoû - 14:35
Si Parker était resté chez lui ce soir, il aurait sûrement finit par s'intoxiquer lui-même à cause de toutes les clopes qu'il fumait sans même s'en rendre compte ou alors il aurait été se trancher les veines dans la salle de bains et on aurait retrouvé son corps quelques mois plus tard puisque personne ne connaissait sa nouvelle adresse. Ou presque. Enfin bref, il n'en était pas encore arrivé à ces extrémités et surtout pas au suicide dieu merci donc il avait décidé qu'au lieu de mourir dans de tragiques circonstances, une balade dans Broadway ne pourrait pas lui faire vraiment de mal. Au point où il en était... Traîner ici lui avait toujours fait du bien. Sans doute parce que comme tout comédien qui se respecte, il avait toujours rêvé de jouer ici et que désormais c'était chose faite. Bon bien sûr, il n'était pas reconnu, il ne serait jamais Tom Cruise or whatever mais Parker n'aspirait pas vraiment à ça. Il voulait juste jouer. Vous savez. Vivre de sa passion. Et il le faisait. Deux ans passés à Londres vous aide à définir votre ligne de conduite, non? C'était sans doute ça. Enfin bref... Parker soupira, écrasa la cigarette qu'il venait de finir sous son pied et s'empressa de prendre son paquet dans sa poche pour en allumer une autre. Complètement accro? Ouais sans doute. La nervosité vous donne souvent ce genre de réactions. Bizarrement.
Voir quelqu'un de familier le rassurait. Sans doute parce que la perspective de finir sa vie seul et entourer de chats qui finiraient par lui bouffer le cerveau lui avait quelquefois traversé l'esprit ces soirs de déprime où il s'allongeait sur son canapé, un joint à la bouche en écoutant Aerosmith. Sans doute la raison pour laquelle Liam l'appelait toujours drama queen or whatever. Parce qu'il était comme ça. Artiste maudit? Hum. Peut-être. Ou pas d'ailleurs. Ça restait à voir. Parker répondit brièvement à l'étreinte de Gabriel et un grand sourire s'afficha sur son visage à la remarque de la jeune. Allumant sa cigarette, il prit quelques minutes avant de répondre, faisant mine de réfléchir. - Je sais bien... Tu crois que je suis là pour faire tapisserie ou quoi? Dans quelques instants, j'aurais sans doute l'occasion de voir un quinquagénaire qui en aura après mon cul.
Voilà pourquoi traîner seul n'était pas souvent recommandé pour un mec comme Parker. Bon, je vous rassure, il n'avait pas non plus peur de se faire violer mais voyez-vous quand vous traînez dans les endroits où beaucoup de gens font le tapin, que vous êtes un blond au physique plutôt avantageux et à la tête d'ange, vous avez un succès immédiat auprès de la communauté homosexuelle. Cela va sans dire.
- Ca reste à voir.
La poussant du coude, Parker soupira. Ouais, ça faisait vraiment du bien de voir Gabriel. Sans doute parce qu'il n'avait plus beaucoup d'amis ici depuis son départ... Ou du moins pas vraiment proches. Et qu'avec Gaby c'était simple. Sans prise de tête. Des vannes, de bons moments, enfin vous voyez un mix de plein de bonnes choses. - Alors si t'es pas venu pour récolter de l'argent pour t'acheter des fringues décentes comme je te le conseille toujours, t'es venu faire quoi?
Sujet: Re: What a day for a daydream. | PV Gabriel Mer 19 Aoû - 17:55
[Désoler pour le retard :/]
Le temps était plutôt en accord avec les gens ce soir. Il ne faisait pas trop chaud, une légère brise de vent pour rafraichir. Il n’y avait pas de pluie en vue, ni de quoi vous glacer les tréfonds de votre être, ou bien le brûler par une chaleur étouffante. Bref, rien qui n’oblige les gens à rester chez eux. Surement pour ça, qu’il y avait tant de monde dans les rues cette nuit, surtout si l’on prend en compte l’heure qu’il est. Étant assez partagé sur le fait de savoir si elle allait sortir marcher ou bien rester chez elle à écouter de la musique tout la soirée avec pour seules amies sa bouteille et ses cigarettes. La première solution lui parût la meilleure pour sa santé, si tout de fois elle s’en préoccupait. C’est par ce choix qu’elle c’était retrouvée à vagabonder dans New York et plus précisément dans les rues de Broadway. Un sourire sur le coin des lèvres, être dans ses rues, avec une nouvelle vie, la rendait tout simplement heureuse. Il n’y avait rien à rajouté. Loin de Los Angeles tout ira bien. Voir Parker lui faisait toujours du bien, car avec lui au moins elle pouvait rire d’après peu près tout. Et au moins ils ne parlaient jamais d’amour, vu que Gab’ ne savait pas comment fonctionnait un mec, et Parker devait pas en savoir beaucoup d’une fille. Pratique d’être homo x)
Un quinquagénaire ? Quelle chance tu as. Si j’étais pas lesb’ je t’envierais presque.
Gabriel laissa échapper un petit rire, et laissa filer son regard sur une fille qui se tenait contre un réverbère, bien qu’elle paraisse carrément vulgaire, Gab’ lui fit un clin d’œil et un petit signe de tête, reportant bien vite son attention sur son ami, pour répondre à sa question.
C’était soit je sortais, soit je restais chez moi à boire et fumer en écoutant de la musique toute la soirée.
En parlant de fumer, elle ne c’était même pas rendu compte que sa cigarette c’était depuis longtemps consumée. Elle laissa tomber par terre le peu qui en restait, et en sortit une toute belle, toute neuve du paquet et l’alluma, tirant plusieurs fois dessus, elle se tourna de nouveau vers Parker.
Et je te fais savoir que mes fringues irait mieux sur toi que ce que tu portes en ce moment, nan mais. Je dois t'avouer que le choix fut difficile.
Puis, prenant une voix de snobinarde, et faisant mine de regarder sa montre, qu'elle n'avait pas d'ailleurs.
Et vous, mon cher, que fait vous dans les rues à cette heure si tardive ?
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