Après le boulot, Coleen avait décidé de rendre visite à Nora et John. Et aux chiens aussi. Parce qu'elle ne les avais pas vu depuis vraiment longtemps et ils lui manquaient tous autant qu'ils étaient. Sa vie dans son ancien appartement lui manquait en général en fait. Mais elle était très heureuse de vivra avec Sirius quand même, c'était juste... plus calme. Soit, elle avait donc décidée de prendre le métro. Elle n'avait prévenu personne du fait qu'elle venait mais elle ne faisait pas trop de soucis, il n'était difficile de trouver du monde là-bas. Et au pire, elle avait toujours une clé quelque part dans son sac. Elle avait possiblement oublié de la rendre à Nora. Mais pour sa défense, la jeune femme ne lui avait pas réclamé non plus. Elle avait décidée d'emprunter le métro et alors qu'elle avançait dans la station, des cris attirèrent son attention un peu plus loin. La jeune femme regarda dans la direction d'où venait les cris et elle vit alors un groupe de type encerclant un autre type et l'un deux le poignarda. En voyant cette scène, la jeune femme sentit les battements de son cœur s'accélérer et la panique l'envahir. Pour le coup, elle n'était même plus capable d'esquisser le moindre mouvement. Elle sentit quand même que quelqu'un la forçait à s'asseoir. « Ne bougez pas d’accord, ils sont loin, on va attendre que la sécurité arrive. » Coleen ne répondit rien et hoche simplement la tête. Elle revoyait l'autre type se faire poignarder et cela la fit frissonner. Ca n'aurait pas du autant l'impressionner mais... La jeune femme secoua la tête pour chasser ces pensées. Et maintenant ? Qu'est-ce qu'il se passait ? L'australienne ne tarda pas à comprendre que le groupe volait à présent les passants. Le type (celui qui l'avait forcé à s'asseoir et qui lui avait parlé) était toujours près d'elle et semblait décidé à la protéger. Il reprit bientôt la parole. « Vous avez beaucoup sur vous ? » « Un tout petit peu de monnaie. » répondit-elle d'une voix faible. Trois dollars tout au plus, en plus de ses papiers et de sa carte de crédit bien sûr. « Je veux rentrer. »

Coleen n'avait vraiment pas eu l'idée du siècle en voulant rendre visite à John et Nora aujourd'hui. Enfin ça aurait pu être eu bonne idée si elle avait envisagé de prendre un taxi mais comme voyagé en métro coûtait moins bien cher et était plus rapide et qu'en plus de ça, l'australienne était très loin d'être une snob. Elle avait choisi de prendre le métro. Elle le regrettait maintenant que cette espèce de bande était en train de dépouiller les gens qui se trouvait dans la station après avoir poignardé un type. Elle s'était d'abord contenté d'assister au spectacle dans réagir. Elle était comme paralysé par la peur mais un gars à côté d'elle la força à s'asseir derrière un siège avant de lui demander si elle avait beaucoup de trucs de valeurs sur elle. Mais ce n'était pas le cas. Elle avait juste un peu de monnaie. Et au pire, elle s'en moquait, elle voulait simplement rentrer chez elle. Après qu'elle lui ait fait part de ça, le jeune homme la serra dans ses bras un petit peu. Coleen ne savait pas si c'était censé l'aider ou quoi mais en tout cas, ça ne marchait pas du tout. Le jeune homme commença ensuite à cacher ses affaires dans un des sièges. « On va bientôt rentrer promis. Tu as un téléphone des bijoux ? Donne je vais les cacher dans le siège avant qu’ils n’arrivent. » La jeune femme hocha vaguement la tête avant de sortir son téléphone de son sac et les lui tendre. « Voilà. » C'était tout ce qu'elle avait. Enfin, elle avait bien une paire de boucle d'oreilles et quelques bijoux mais rien qui ne vaille quelque chose, c'était juste du toc et ce n'était pas la peine qu'elle prenne la peine de les cacher. « Merci. » lâcha-t-elle alors. « Pour votre aide. » Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle se donnait la peine de préciser ça parce qu'elle n'aurait pas trente-sept milles autres raisons de le remercier. Même si elle aurait préféré qu'il la téléporte hors de cette station ou ne la débarrasse d'eux.

Coleen n'avait pas beaucoup de monnaie sur elle mais elle avait quand même son téléphone et elle le tendit au jeun homme pour qu'il puisse le cacher puisqu'il avait eu la bonne idée de faire ça avec le sien aussi. Une fois cela fait, la jeune femme le remercia pour son aide. « C’est normal, de protéger une femme non ? » Coleen haussa les épaules. Pour lui ça l'était peut-être mais tout le monde ne devait pas voir les choses de cette manière. Pour sûr, le groupe de type là-bas ne partageait pas ce point de vue. Ils n'auraient pas agit comme ils le faisaient là sinon. Parlant d'eux, ils arrivèrent d'ailleurs bientôt à leur hauteur et récupérèrent tout ce qu'ils pouvaient avoir. Pas grand-chose vu qu'ils avaient cachés la plupart de ce qu'ils avaient dans le siège. Les autres ne semblèrent néanmoins pas s'en formaliser et s'éloignèrent d'eux aussi vite qu'ils étaient venus. L'australienne ne put pas retenir un soupir soulagée en les voyant partir. Elle devait bien avouer que tout s'était relativement* bien passé en fait. A part pour l'homme là-bas mais Coleen était égoïste et le principal était quand même qu'elle aille bien. « Je ne sais pas où vous allez, mais moi, je vais à la fac et franchement… Si j’avais su je ne me serais pas levé. » « J'allais chez des amis. » Et c'était une bien curieuse idée qu'elle avait eu là. Pourquoi n'était-elle juste pas rentrée chez elle directement ? Elle aurait bien mieux fait d'agir de cette manière-là. « Et quelle idée aussi de se lever pour aller à la fac. » Ca faisait bien longtemps qu'elle avait arrêté elle et elle ne se portait pas plus mal.

Le danger avait semblé s'éloigner d'eux et l'autre avait commencé à parler un peu plus normalement. Il voulait savoir où se rendait Coleen avant de se trouver... face à tous ça et la jeune femme l'informa qu'elle allait retrouver des amis. Gosh, quelle idée curieuse elle avait eut aussi. Elle passait suffisamment de temps avec Nora et John en général pour ne pas avoir besoin d'y aller aujourd'hui. En tout cas, elle n'était pas la seule à avoir eu une idée bizarre parce que l'autre se rendait en cours. Ca, c'était quand même une pire idée que celle de Coleen. « Il faut bien que j’assure mon avenir, triste sort d’un étudiant lambda, mademoiselle je séchais les cours à la fac. » La brune secoua lentement la tête. « Je ne séchais que les cours du matin. » répondit-elle alors. « Et parfois aussi ceux de l'après-midi. » C'était parce qu'elle n'allait jamais en cours qu'elle avait finit par arrêter la fac. Enfin, c'était aussi parce qu'elle avait eu d'autres soucis plus importants et que de toute manière, des études en psychologie de menait pas à grand-chose. Mais soit. « Je reviens ne bougez pas. » L'australienne obéit et regarda le jeune homme s'éloigner, visiblement pour aller voir comment se portait le blessé. Coleen prit place sur le banc et l'autre ne tarda pas à revenir vers elle. « Le type est entre de bonne main, ça me rassure un peu. » « D'accord. » souffla-t-elle. Elle le revoyait se faire poignarder et ça lui suffisait pour frissonner. Le jeune homme récupéra par las suite leurs affaires et rendit les siens à Coleen avant de faire les présentations. « Au fait je m’appelle Xiaolu, et vous ? » « Coleen. » répondit-elle alors. « [color=indianred]Et je dirais bien que je suis enchantée de faire votre rencontre mais tant qu'à faire, j'aurais préféré que cela n'arrive pas. »

Coleen ne savait pas trop comment c'était possible mais ils étaient maintenant en train de parler normalement à propos de sujet bateau comme de l'université. L'australienne préférait focaliser son attention là-dessus de toute manière. Elle déclara donc qu'il était étrange de vouloir aller en cours (parce que c'est là qu'il se rendait apparemment). Il en déduisit qu'elle séchait souvent et la brune se défendit aussitôt en déclarant que ce n'était vrai que le matin et parfois (seulement parfois) l'après-midi. « Juste les cours du matin ? Et parfois ceux de l’après-midi ? En clair vous n’alliez pas souvent en cours quoi. Qu’est-ce que vous étudiez ? » La jeune femme fit la moue. « En clair oui. » consentit-elle admettre. Mais encore une fois, ce n'était pas une grosse perte. Et ça ne l'avait pas empêcher de trouver un job maintenant. Certes, ça ne devait pas être assez noble pour beaucoup. Mais sa patronne était cool donc ça passait. « Et j'étudiais la psychologie. [/color]» Elle avait d'ailleurs eu une idée bien étrange en choisissant ça, surtout quand on savait qu'elle avait toujours été passionnée de littérature. Finalement, ils passèrent aux présentations mais l'australienne informa l'autre que dans ces circonstances, elle n'était pas enchanté de faire sa rencontre. « Je vous comprend parfaitement et je pense un peu comme vous. Non pas que votre compagnie soit désagréable, mais bon… Ce genre de rencontre c’est mieux quand ça n’arrive pas. » C'était bien qu'ils soient au moins d'accord là-dessus. « Mais bon, quand même enchanté, soyons optimiste, il ne nous est rien arrivé, on a un peu de chance dans notre malheur. » La jeune femme lâcha un petit rire sans joie. « C'est bien si vos arrivé à voir les choses ainsi. Mais je ne suis pas réellement la personne la plus optimiste au monde pour tout dire. »

« C’est facile comme étude ou c’est dur ? J’étudie l’architecture, alors autant dire que je n’y connais rien en psychologie. » La jeune femme haussa les épaules. « Ce n'est pas que c'est spécialement difficile, c'est juste que c'est inintéressant. » Enfin pour elle en tout cas, c'était inintéressant. Elle ne savait pas trop pourquoi elle avait choisit ça, c'était quand elle était encore en pleine crise d'indépendance et voulait une vraie nouvelle vie en faisant d'autres choses. Et puis l'appellation sonnait cool en plus. Et puis, après, elle avait continué en se forçant parce qu'elle ne voulait pas échouer. Elle manquait des cours bien sûr mais pas tous et réussissait au moins ses examens. Sauf qu'avec l'échec qu'avait put être sa vie dernièrement, elle n'avait plus voulu continuer ça. Elle s'était arrêté près du but, elle le savait mais ça ne comptait plus pour elle. « Mon truc, ça a toujours plus été la littérature en fait. » ajouta-t-elle en haussant les épaules. Elle fit ensuite part au jeune homme du fait qu'elle n'était pas la personne la plus optimiste au monde. Elle l'avait été, il y avait fort longtemps. A l'époque, elle était aussi fort naïve mais les années qu'elle avait passé à New-York lui avait au mois permis d'ouvrir les yeux sur le reste du monde.  « Je peux comprendre, mais moi je suis monsieur bonheur, comme disent certains de mes amis. Dans tout ce qui se passe, je pourrais en tirer que les points positifs, le négatif n’est pas prioritaire dans ma vision des choses… C’est con, mais je pourrais être ami avec un tueur… Car je ne verrais que ses points positifs… » Coleen eut un petit sourire ironique en l'entendant dire ça. « Ca n'a pourtant rien de positif. » ne put-elle s'empêcher de dire. Quand elle disait ça, elle pensait bien évidemment à Karina. Karina avec qui elle était plus ou moins redevenu amie même si elle ne se leurrait pas franchement à son sujet. « C’est pour ça que mes amis m’aiment bien. Je suis un bisounours, ni plus ni moins. Vous descendez là ? » La jeune femme fronça les sourcils. Elle en avait presque oublié qu'elle devait descendre de ce métro un jour. « Oui, oui. » fit-elle en hochant la tête. « Et vous, vous descendez où ? »

Le jeune homme voulait savoir si les études de psychologie étaient difficiles et tout naturellement, Coleen lui répondit qu'elles étaient surtout inintéressantes. C'était en tout cas son point de vue. Enfin, elle n'était sans doute pas très objective, elle n'avait jamais eu u grand penchant pour la psychologie. Elle avait choisit ça plus, comme ça, au hasard. Surtout que son truc à elle avait toujours plus été la littérature. Elle ne s'expliquerait jamais pourquoi elle n'avait pas choisit de faire ça à la sortie du lycée. « Oh je vois. Vous aimez lire ? » L'australienne plissa les yeux. « Euh, bah oui. » En vérité, elle trouvait la question un peu stupide parce qu'il lui semblait évident que pour affirmer que la littérature était plus son truc, il fallait qu'elle aime lire.

Ils évoquèrent ensuite le fait que Coleen ne soit pas optimiste du tout et lorsque le jeune homme déclara que lui était tout le contraire et qu'il pourrait même trouver des points positifs à être ami avec un tueur, l'australienne put lui assurer que ça n'avait vraiment rien de positif. En aucun cas. « C’est vrai, mais je veux juste croire qu’en chacun de nous réside une part de bonté et de positif. Nous ne naissons pas méchant, nous le devenons. » La jeune femme secoua la tête. « Crois-moi, certaines personnes n'ont rien de bon en elles. » Peu importe qu'elles ne soient pas nées méchante à la base. Finalement, le jeune homme lui demanda si elle descendait au prochain arrêt et, après avoir confirmé, Coleen voulut savoir où il descendait lui. « Ici aussi, je vais vous accompagner, on sait jamais… Quand je vous disais que je suis très, trop protecteur… Je m’en voudrai de vous laisser partir, et d’apprendre par les journaux qu’il vous est arrivé quelque chose… » La jeune femme secoua la tête. « Vous n'avez pas à faire ça, je suis capable de trouver mon chemin seule. » souffla-t-elle. Enfin, elle n'était pas très sûre de vraiment vouloir le faire mais elle pouvait le faire quand même. Si elle s'écoutait de toute manière, elle ne sortirait probablement plus de chez elle donc bon, il fallait bien qu'elle passe outre. « Ça va ? Voilà pourquoi je ne prends jamais le métro. Ça pue, les gens sont chiants, et trop pressé. » « Ca ira.[/color] » répondit Coleen en haussant les épaules. « Et well, ce n'est pas si pire non plus les métro. » Enfin, à l'exception d'aujourd'hui du moins.

Le jeune homme avait vraiment bien de la chance de savoir être optimiste comme ça mais à ce point-là, Coleen était de l'avis de dire que c'était un peu niais. Il était évident que certaines personnes n'avaient rien de bon en elle. C'était comme ça. « Oui, peut-être… Je sais qu’il y a des gens abominable sur cette terre… Mais je me demande tout de même si ces gens-là, ne sont pas en quête de quelque chose. Un manque d’amour ? Ou je ne sais quoi… Je me sens si désolé pour ce genre de personne. » La jeune femme plissa les yeux. Ok, franchement, il la désespérait un peu sur ce point. Elle ne voyait pas pourquoi il prenait la peine de chercher des excuses aux gens comme ça. « Tu as… Déjà vécu quelque chose d’horrible ? J’ai l’impression que tu parles en connaissance de cause… » La jeune femme pinça les lèvres. Est-ce que c'était aussi évident que ça ? « Non, je disais juste ça comme ça. » finit-elle par répondre. Le fait était juste qu'il était un inconnu et sûrement une des dernières personnes avec qui elle voudrait parler de ça. Il n'y avait personne avec qui elle voulait bien parler de ça en fait. Il évoqua ensuite le faire qu'il voulait la raccompagner et la jeune femme lui répondit qu'elle pouvait son chemin toute seule. Elle était une grande fille. « Je ne doute pas sur la trouvaille du chemin, je doute sur ce que vous pouvez croiser sur le dit chemin. Promis je ne suis pas un escroc, ou un mafieux, ou je ne sais quoi. Je suis juste… Un protecteur en folie. » Coleen s'était à nouveau tendue en entendant l'autre évoquer un mafieux. Décidément, elle n'avait plus qu'une envie maintenant, se débarrasser de lui. « Ça fait un peu peur quand même le protecteur en folie. » « Oui un peu. » lui accorda-t-elle. « Et vous savez, depuis le temps que je marche seule dans les rues de New-York, il ne m'ait jamais rien arriver. » A quelques exceptions près bien sûr. « Donc je vous assure que vous pouvez disposer. » Finalement, le jeune homme critiqua le métro et Coleen se montra assez indifférente à ce sujet. Elle se moquait pas mal de ça en fait, ce n'était pas si pire quand on y réfléchissait. Et puis, c'était rapide et moins cher qu'un taxi. Il y avait tout à y gagner en vrai. « Mouais, enfin, je n’aime pas ça, en général je ne le prends pas et je me porte bien. Je préfère marcher ou faire du skate. Et vous ? Vous faîtes un sport quelconque ou pas du tout ? » La brune haussa les épaules. « Non pas vraiment, le sport c'est pas trop mon truc. » Elle était plutôt partisane du fait de limiter les efforts en général.