Je voulais me balader dans ce parc afin de voir les animaux, j’avais eu besoin d’aller y faire un tour afin de trouver ce qu’il fallait pour m’aiguiller dans mes rapports. J’avais donc pris les devants pour aller étudier aussi le lieu du crime. Le Zoo était une bonne idée pour l’assassin, il avait le choix dans les choses. Il s’était inspiré d’une œuvre d’art afin de mener à bien son forfait. Encore fallait-il qu’il le fasse ailleurs, il l’avait fait dans l’enclos des félins ! Moi qui aimait les chats j’allais donc être servi ! Enfin, pour le moment, j’entendais juste un cri qui commençait aussi à m’agacer. On aurait dit un chat qui pleurait. Mais en s’approchant des bruits, je constatais qu’il y avait alors une bonne partie des gens qui s’étaient rapprochés des sons. Je suivais donc le petit groupe, et tout en suivant le regard d’un guépard, je le voyais donc qui s’était arrêté pour aller voir cette petite chose. Il y avait un bébé dans un panier qui braillait donc de l’autre côté de la balustrade. Du côté des félins, l’enfant commençait donc à crier de plus en plus fortement. Je voyais donc le félin qui s’approchait plus et tout en allant renifler ce petit être qui chouinait, il lui assenait un coup de langue tout en s’asseyant à côté de lui. Je courais donc et tout en voyant les gens qui commençaient à crier aussi. Je regardais le guépard qui m’observait. On aurait dit qu’il avait senti que je ferais sans doute la pire connerie de ma vie. Bien que j’avais pris mon courage à deux mains, j’avais donc décidé d’aller affronter le félin afin de sauver le bébé qui lui riait tout en caressant les poils de la bête. Je me retrouvais donc devant la porte et tout en mettant la main sur la porte, je voyais mon ami du zoo qui me disait : « Non, mais ça va pas Miteki. » Dans un français bien de mon pays, je me tournais vers  lui, et je lui disais : « Regarde Harry, il est à côté d’un bébé. » Je connaissais le guépard pour l’avoir vu grandir dans un autre zoo, et regardant mon compatriote tahitien, je le voyais qui me disait en souriant : « Oui, mais là, il ne veut pas te voir, alors laisse-moi faire, veux-tu ? »  Je soupirais, et je le laissais donc aller chercher le bébé qu’il me le déposait dans les bras tandis qu’il fermait la porte après une vingtaine de minutes avec le guépard. Je voyais donc les gens qui applaudissaient, et quand à moi, je commençais donc à chercher d’où il pouvait bien venir ce petit nourrisson.