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✤ Love you to death

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MessageSujet: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyJeu 2 Jan - 22:41

Love you to death
Vitaly & Serena
Trois mois de stress intense, un rythme soutenu et sa fâcheuse manie de vouloir tout gérer seule ne tardèrent pas à engendrer un vent de panique. Si elle en croyait son médecin, un homme digne du plus grand respect, le travail à haute dose n’était aucunement bon pour le bébé. Il fallait qu’elle se repose, qu’elle pense à eux deux et fasse preuve d’une positivité à toute épreuve. Eux deux. A cette pensée, la jolie blonde ne put retenir un léger fou rire qui lui permit de relâcher toute cette pression dont elle avait été victime au cours des dernières semaines. Travailler lui permettait de ne plus réfléchir. Et plus spécifiquement de ne pas penser à lui. Sans doute en faisait-elle beaucoup trop par moment mais la situation aurait été bien plus difficile à gérer si elle demeurait oisive. Plus elle voyait son ventre s’arrondir et plus Serena prenait conscience de ce qui était en train de se passer : elle allait devenir maman. Seule. Si de prime abord elle avait pensé que la situation serait extrêmement facile à gérer, elle s’était rapidement aperçu que tout n’était pas si simple. A commencer par sa première échographie. Elle aurait aimé que Vitaly soit là pour tenir sa main… pour la rassurer. Elle aurait donné n’importe quoi pour pouvoir partager ce moment avec lui. Inévitablement, son absence l’incitait à songer à tout ce qui allait se passer dans quelques mois, quand elle serait seule pour donner la vie à ce bébé … puis au cours des années suivantes … Sans aucune maîtrise, elle se mettait alors à pleurer remettant en question son existence toute entière et ce, grâce à l’épatant pouvoir des hormones. Jamais elle n’était passée si facilement du rire aux larmes et inversement. C’était agaçant. Et curieux. Tout comme cette envie soudaine de manger des quartiers de pommes trempés dans une sauce au poivre. Ou cette odeur d’essence qu’elle aimait tant. Surprenant. Quand elle avait besoin d’être un peu rassurée sur toutes ces choses étranges qu’elle était en train de vivre, Serena n’hésitait pas à se tourner vers Azula, la compagne de son meilleur ami, également enceinte. Pauvre Vin ! Deux femmes enceintes à gérer en même temps ! Fallait-il qu’il ait un sacré courage ! En cette fin de matinée, Serena avait décidé de suivre les conseils de son médecin et de prendre un peu de recul vis-à-vis du boulot. Ainsi, au lieu de se rendre à une réunion de la plus haute importance, l’éditrice décida d’aller marcher dans Central Park. Prendre l’air ne pouvait lui faire que le plus grand bien. Après s’être installée sur un banc et avoir détourné son regard d’un couple qui s’embrassait, elle sortit un roman de son sac à main et l’ouvrit à la première page. Finalement, c’était ça le paradis : un bon livre dans un endroit calme… Ce n’est qu’une bonne heure plus tard que l’attention de Serena fut attirée par un vendeur ambulant. S’il avait pu lui proposer des bâtonnets de carotte enrobés de chocolat fondu, elle l’aurait certainement vénéré jusqu’à la fin de ses jours. Au lieu de ça, l’éditrice se contenta d’un muffin aux myrtilles. Retournant en direction de son banc, elle sortit de son sac l’échographie qu’elle avait passé quelques heures plus tôt… la première photo de son bébé. Elle caressa du bout des doigts l’endroit où le médecin avait indiqué sa main. Dire que cette petite chose allait prendre une si grande place dans son existence. C’était incroyable.  La sonnerie de son portable la tira de ses rêveries et elle glissa machinalement la photo du bébé dans son livre avant de répondre. Si elle avait le temps pour un sondage ? Euh oui… tout en dégustant une nouvelle bouchée de son muffin, elle écouta son interlocuteur énumérer une liste de questions toutes plus saugrenues les unes que les autres et y répondit de son mieux tout en observant les passants. Tiens, celui-ci avait une drôle de tenue … et la coupe de cheveux de celle-là, d’enfer !! Oh ces chaussures, elles sont à tomber ! Et ce sac immonde, tu le sors d’où ? Oh tiens, un bébé ! … Cette femme ressemble à Donna Wonfield, une héroïne de la littérature hongroise… oh et … !!!! Serena n’écoutait plus son interlocuteur. Elle venait de croiser un regard bleu … un regard qui lui faisait automatiquement faire des ratés. Un regard qui avait su capter le sien dès la première minute. Un regard qu’elle aurait préféré éviter. PAS DE STRESS AVAIT-IL DIT !! « Hum excusez-moi, pourriez-vous me rappeler dans la soirée je vous prie ? … Merci. » Elle raccrocha sans quitter ce regard. Merde. Il allait dire quoi ? Qu’elle avait pris du poids ? Rhoo bon sang Serena, c’est tout ce qui te vient à l’esprit ? On s’en fiche s’il trouve que tu as grossi, t’es enceinte ! Et oui, voilà la question existentielle qu’elle se posait : était-elle jolie ? Même enceinte ? Clairement oui… plus que jamais même. Elle n’était pas belle, elle rayonnait. Serena faisait partie de ces femmes à qui la grossesse réussissait merveilleusement bien. OH ET DE TOUTE FACON, ON S’EN FICHE DE SON AVIS, NON ? Non … Non elle ne s’en fichait pas. Souriant tendrement, elle se redressa et fit un pas vers lui. « Oh Salut Vit’ …hum, qu’est-ce que tu fais ici ? » IL VIENT SE GOINFRER DE MUFFINS, TOUT COMME TOI !!
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyVen 3 Jan - 2:26

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

I can't tell you what it really is
I can only tell you what it feels like. And right now there's a steel knife in my windpipe. I can't breathe but I still fight while I can fight. ▲ Eminem


C'était étrange de vivre en célibataire. Après six ans de relation, c'était assez soudain. Ca plus le fait que j'avais mené deux relations au cours des derniers mois. Là je me retrouvais juste ... Seul. Mais même si ça me faisait vraiment très bizarre, ce n'était pas non plus désagréable. En tout cas, ça me permettait de faire le point. Et c'était bien ce dont j'avais besoin dans le fond. Faire le point. Me retrouver seul avec moi même pour pouvoir réfléchir à tout ça. A mes conneries surtout. Toutefois, je n'étais pas certain de pouvoir poursuivre de la sorte encore bien longtemps. En tout cas, je n'étais pas fais pour ça. Etrange pour un type jusqu'alors très connu pour son côté séducteur et coureur de jupons. J'aimais plaire et séduire. Ca n'avait pas beaucoup changé. Même alors que j'étais marié. Puis amoureux de deux femmes. Et pourtant, je n'arrivais pas à imaginer ma vie sans Serena. C'était étrange. Et une sensation pas très agréable. Mais pour le coup, je ne pouvais pas nier le fait que je l'avais carrément cherché cette situation à la con. C'était un peu bien fait pour ma tronche, il fallait bien le dire. Le pire dans tout ça, c'était encore de laisser une femme enceinte, seule. Surtout en sachant que j'étais le père. Et évidemment que je l'étais. Contrairement à moi, elle avait su rester fidèle. Mais soit, j'avais donc eus le temps de réfléchir à tout ça. Et je savais maintenant que je voulais tenter d'être le père de cet enfant. Une décision que j'avais prise très récemment. J'ignorais si j'étais réellement prêt, ou même fait, pour ça. Je ne savais pas si j'allais être capable de gérer une femme enceinte, quand bien même Serena était la douceur et la gentillesse incarnée. Et plus encore, je ne savais pas si je pouvais être un bon père ou non. La seule chose dont j'étais vraiment certain, c'était que je ne pouvais pas laisser un enfant, mon enfant, disparaître définitivement hors de ma vie. Ca, je ne le supporterais pas. Même si je ne l'avais pas voulu. Il était maintenant là. Ou du moins, en bonne voie pour arriver. Encore quelques mois. Et en attendant son arrivée, peut-être faudrait-il que je retrouve Serena et fasse en sorte que nous parvenions à sauver notre mariage. Notre relation actuelle n'était pas des plus saines pour un bébé. Je n'étais pas assez idiot pour ne pas m'en rendre compte. Je pensais donc à tout ça, pour ne pas changer, alors que je traversais central park. Par simple besoin de sortir prendre un peu l'air. Inutile de préciser que depuis que j'étais seul, je passais vraiment tout mon temps au bureau. C'en était carrément étouffant.

Vraiment pas une vie en tout cas, c'était certain. Et j'avais donc grand besoin de sortir prendre un grand bol d'air frais. Et le seul coin à peu près bien pour ça, dans tout New-York, ça restait encore ce parc ci. Malheureusement, sans le savoir, je me retrouvai au milieu d'une boule de neige. Heureusement, celle que je me pris, s'écrasa sur ma veste noire. Sur la tête ou dans le cou, j'aurais bien moins apprécié. Toutefois, je n'étais pas d'humeur à en rire et je faillis apostropher la personne qui venait de faire ça. Mais mon regard tomba sur un petit garçon qui semblait incroyablement gêné et qui s'excusa à maintes reprises, regard baissé. « Ce n'est ... Rien ... » Marmonnai-je avant de reprendre ma route, songeur. Depuis peu de temps, je regardais les gosses d'une façon bien différente. Je tentais d'imaginer le mien. Tentais de deviner à qui de son père ou de sa mère il ressemblerait le plus. Je me demandais s'il serait doux comme Serena, manipulateur comme moi ... Bref, je me posais un tas de questions. Ce jour là ne fit pas exception à la règle. Mais ça ne m'empêcha pas de laisser mon regard errer sur les environs, et finalement tomber sur Serena. Serena ! A croire que le destin la mettait sur ma route pour que l'on ait enfin cette foutue conversation au sujet de sa grossesse. Le destin ... Fallait-il que je sois tombé bien bas pour croire à un truc pareil ? « Oh Salut Vit’ …hum, qu’est-ce que tu fais ici ? » Merde. Minute. Il fallait rembobiner là. Qu'elle refasse son "entrée". Parce que je ne m'y étais pas du tout préparé. Que devais-je lui dire au juste ? « Salut ... » Soufflai-je finalement. Oui ça, c'était déjà pas mal. Et ensuite ? Ensuite je me perdis quelques secondes dans la contemplation de sa petite personne. Je pensais que les femmes enceintes, avec les nausées et tout le tintouin, perdaient tout charme et toute beauté et semblaient malade à longueur de temps. Genre, vraiment. Mais si c'était le cas, pourquoi Serena était-elle aussi ... Eblouissante de beauté ? Ses cheveux dorés brillaient, son teint de porcelaine était rehaussé par ses joues délicatement rougit. Elle semblait plutôt en pleine forme. Un sourire attendri naquit sur mes lèvres quand je réalisai que ... « Tu as ... » Commençai-je en désignant ma propre lèvre. Avant de finalement essuyer moi même la commissure de ses propres lèvres et porter, sans réfléchir, mon doigt à ma bouche. « De la myrtille. » Commentai-je avant de tenter de faire mine de rien, en enfouissant mes mains dans les poches de ma veste. « Et ... Je prends l'air. Ou un truc du genre. Et toi ? Je ne t'ai pas interrompue au moins ?»
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyVen 3 Jan - 13:57

Love you to death
Vitaly & Serena
En dépit du temps qui s’écoule, certaines choses demeurent inchangées. Elles sont vouées à faire partie de nous pour l’éternité. Ce sont des sensations incontrôlables, parfaitement inexplicables mais ô combien délicieuses. Elles se manifestent toujours au moment où l’on ne s’y attend pas, paralysent notre être et le condamne à une divine torture tout aussi enivrante qu’exaltante. Parfois, on souhaiterait pouvoir s’en débarrasser mais quand elles reviennent, on s’aperçoit alors que rien ne peut égaler le plaisir engendrent. Pourquoi éprouvait-elle tout ça en présence de Vitaly ? La jeune femme n’était nullement capable de se l’expliquer mais toujours est-il qu’il était le seul à pouvoir faire revivre toutes ces sensations. Croiser son regard, c’était se perdre dans les méandres d’un amour à la fois destructeur et vital. Comprendre pourquoi elle l’aimait autant ne relevait plus de l’ordre du rationnel. C’était tout autre chose. Serena se figea un court instant tandis qu’elle sentait son regard analyser la moindre parcelle de son être. Elle aurait aimé être capable de lire dans ses pensées mais Vitaly était le seul des deux capable d’y parvenir.  « Tu as ... » Le sourire de l’éditrice s’estompa légèrement. Tu as quoi ? Grossi ? Pris du poids ? Adopté une fâcheuse tendance au grignotage qui ne te réussit pas vraiment ? Oh mon dieu, c’était ça ! Elle était affreuse ! Il la trouvait affreuse ! C’est alors que Serena réalisa qu’il désignait sa propre lèvre. Quoi, un bouton de fièvre ? Merde !! Ce n’est que lorsqu’il se chargea lui-même d’ôter l’effroyable preuve de sa goinfrerie qu’elle comprit… la jeune femme fut alors partagée entre le soulagement et la culpabilité.  « De la myrtille. » Esquissant un sourire confus, elle eut tout de même le réflexe de porter sa main à ses lèvres pour s’assurer de n’avoir plus rien. « Oh … merci. » Bon, il fallait tout de même relativiser les choses : il était préférable qu’il la voit en train de manger un muffin à la myrtille plutôt que, comme la nuit passée, attablée à trois heures du matin avec des pommes et une sauce au poivre encore fumante. « Et ... Je prends l'air. Ou un truc du genre. Et toi ? Je ne t'ai pas interrompue au moins ?» Vitaly, prendre l’air ? Serait-ce un miracle ? Il était plutôt du genre à rester enfermé dans son bureau jusqu’à ce que mort s’en suive. Les promenades matinales, le grand air et tout le reste, ce n’était pourtant pas son truc, si ? Elle arqua un sourcil en affichant un sourire amusé puis à son tour hocha négativement la tête. « Non ne t’en fais pas. J’étais juste venue ici pour être un peu au calme. C’est un peu la folie au bureau en ce moment et j’avais besoin de décompresser. » C’était d’ailleurs hautement agaçant de constater qu’elle se fatiguait plus rapidement depuis quelques temps. Sans parler de toutes les fois où elle se mettait à pleurer sans raison. La veille, elle avait fondu en larmes en découvrant que son stylo bille n’écrivait plus. Oui, c’était ridicule, absurde et hautement risible et pourtant cela s’était bel et bien produit ! Inutile de lui raconter tout ça, d’autant qu’elle n’était pas certaine qu’il souhaite l’entendre faire la moindre allusion au bébé. C’est peut-être pour cette raison qu’elle ferma les pans de sa veste afin de dissimuler ses formes naissantes. « Tu as l’air en forme. J’imagine que le chiffre des ventes de ton roman y est pour beaucoup. Tu sais qu’une maison d’édition japonaise m’a contactée la semaine dernière pour une autorisation de traduction ? Et aux dernières nouvelles, un producteur serait prêt à acheter les droits du précédent pour une adaptation cinématographique. C’est incroyable ! » Serena ou l’art de noyer le poisson… Parler du boulot était une manière détournée de ne pas avoir à parler d’eux, de ce bébé et de son futur départ pour Londres. Parler d’eux n’avait plus aucun sens. « Eux », c’était du passé non ?

Pourtant, Serena se devait de lui fournir quelques explications. Elle ne tenait pas à s’évader dans la nature dans lui dire où elle se trouvait. Remettant une mèche de ses cheveux couleur d’or derrière son oreille, elle se pinça les lèvres puis enchaina : « J’ai passé la relève à l’un de mes collaborateurs. C’est encore un novice dans le métier, mais je suis certaine qu’il s’en sortira très bien. Autrement, je ne lui aurais jamais confié mes auteurs les plus talentueux.» Elle replongea son regard dans celui de Vitaly, pas tout à fait certaine de sa réaction. Elle avait clairement fait savoir qu’elle tenait à refaire sa vie ailleurs, s’offrir un nouveau départ avec son bébé et couper les ponts avec cette vie-là. En femme minutieusement organisée, Serena avait donc trouvé quelqu’un à la hauteur pour reprendre son poste à New-York tandis qu’elle avait pour projet d’ouvrir sa propre boite à Londres. Les débuts allaient certainement être laborieux mais comme toujours, elle savait qu’elle finirait par s’en sortir. Laisser sa vie actuelle derrière elle n’était pas un problème. Le laisser lui en revanche, ce n’était pas une mince affaire. « Je repars pour Londres dans deux mois. C’est encore là-bas que je me sens le plus à l’aise. On m’a déjà proposé un poste alléchant dans une grande maison d’édition mais j’ai surtout envie de monter ma propre affaire. Ce ne sera certainement pas facile au début mais à long terme, ce serait l’accomplissement professionnel ultime à mes yeux. Tu sais que j’en ai toujours rêvé. » Elle esquissa un faible sourire puis baissa le regard un court instant. Pourquoi Londres ? Parce qu’au moins, elle serait loin de sa famille et surtout, loin de Vitaly. Aucun risque de le croiser par hasard, comme aujourd’hui. Aucun risque d’avoir le moindre lien professionnel avec lui. C’était assez lâche de prendre ainsi la fuite mais elle ne voyait aucune autre option. Ne voulant pas dramatiser la situation, elle reprit sur le ton de l’humour : « Puis la cuisine anglaise est vraiment immonde … ce qui n’est pas négligeable dans mon cas en ce moment. Ca m’évitera de grignoter à longueur de temps. » Puis penser à ce déménagement, cette nouvelle vie et ce nouveau boulot allait lui éviter de penser à … eux… à lui.

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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyVen 3 Jan - 14:56

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

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C'était bien la première fois, en six années de relation avec Serena, que je me retrouvais dans une telle situation. Je n'étais même pas capable de trouver quoi lui dire. Et je ne savais pas non plus comment je pourrais bien aborder le sujet qui nous intéressait, sans nul doute, l'un et l'autre. J'en étais presque mal à l'aise. Et ça, ce n'était vraiment pas dans mes habitudes. J'osais quand même espérer que ça ne se voyait pas trop. Je ne voulais pas paraître à mon désavantage. « Non ne t’en fais pas. J’étais juste venue ici pour être un peu au calme. C’est un peu la folie au bureau en ce moment et j’avais besoin de décompresser. » Oui, comme moi en clair. Sauf que pour ma part, je devais bien reconnaître que j'avais surtout la fâcheuse tendance à me submerger moi même de boulot. Quand il n'y en n'avait plus, il y en avait encore ! Et encore ... ! Et encore. « Tu as l’air en forme. J’imagine que le chiffre des ventes de ton roman y est pour beaucoup. Tu sais qu’une maison d’édition japonaise m’a contactée la semaine dernière pour une autorisation de traduction ? Et aux dernières nouvelles, un producteur serait prêt à acheter les droits du précédent pour une adaptation cinématographique. C’est incroyable ! » Sérieusement ? C'était de ce dont elle avait envie de parler avec moi ? D'accord, nous avions toujours eus la fâcheuse tendance à plus parler de boulot, que d'autre chose, tous les deux. Mais là, nous avions quand même un sujet bien plus 'chaud' à aborder. Un truc qui nous concernait plus directement et qui représentait beaucoup plus qu'un bouquin. Un putain de bouquin ! Bon, ok, ça aussi ce n'était pas mon genre. De rabaisser ainsi la quantité de boulot qu'il m'avait fallut pour ce livre. Ces livres en l'occurrence. Ok. J'allais tenter de me mettre en tête que, tout comme moi, elle n'osait simplement pas aborder le sujet qui nous titillait réellement tous les deux. Que, tout comme moi, elle attendait que l'autre le fasse. « J’ai passé la relève à l’un de mes collaborateurs. C’est encore un novice dans le métier, mais je suis certaine qu’il s’en sortira très bien. Autrement, je ne lui aurais jamais confié mes auteurs les plus talentueux.» Cette fois ci, je fronçai les sourcils à l'entente de ses paroles. En fait, il y avait un autre quelque chose dont elle semblait vouloir parler. Parce que c'était quoi cette histoire au juste ? Pourquoi avoir passé la relève ? Depuis quand ne bossions-nous plus ensemble ? Est-ce que c'était à cause de l'état désastreux de notre mariage ? Elle ne voulait plus travailler avec moi ? Sans doute que oui. Parce que l'idée lui semblait beaucoup trop difficile et insupportable.

Mais bien vite, elle me détrompa. Et je compris enfin le fin mot de cette histoire. Elle repartait s'installer à Londres. Je fus bien incapable de dire quoi que ce soit, quand elle retrouva le silence. Je me contentais de la regarder, alors qu'elle même avait les yeux plantés dans les miens. Je n'affichais plus rien. Plus la moindre expression. Pas même de la surprise. Je finis par pincer les lèvres quand elle conclut quant à la bouffe anglaise qui lui éviterait de grignoter à tout bout de champ. Son trait d'humour ne me fit ni chaud ni froid. Ce n'était pas comme si le sujet en lui même, était assez léger pour cela. Elle avait décidé, en l'espace de quelques semaines, de prendre la poudre d'escampette. Et avant même de m'en avoir touché un mot, elle avait tout planifié. « Je te demande pardon ... ? » Demandai-je sur un ton beaucoup trop calme, en comparaison du bordel pas possible qu'il y avait dans ma tête. Ca fourmillait dans tous les sens. « J'arrive pas à y croire ... T'es en train de me dire, le plus normalement du monde, que tu pars. Que tu as déjà tout planifié pour ça. Et que tes semaines à New-York, sont maintenant comptées. » Ajoutai-je, encore sous le choc. Et un peu moins calme. Fait dont je me rendis bien vite compte. Et comme mon but n'était pas de m'emporter, et surtout pas à l'encontre de Serena, je pris le temps de souffler un bon coup pour me calmer. Je détournai le regard et laissai quelques secondes s'écouler, avant de reposer les yeux sur Serena. « La dernière fois qu'on s'est parlé, on s'est mit d'accord sur le fait qu'il me fallait du temps pour réfléchir à tout ça et prendre une décision. A quel moment j'ai perdu ce droit au juste ? » Il est vrai que trois mois s'étaient écoulés et que j'avais eus vraiment tout le temps pour réfléchir à la question et décider si, oui ou non, je voulais tenter l'expérience de père à ses côtés. Mais elle me connaissait. Elle devait bien se douter à quel point la décision était énorme et importante pour quelqu'un d'aussi peu près à fonder une famille, que moi. A moins qu'elle ne me pense assez lâche pour tout simplement ne pas lui donner de réponse, faute de trouver le courage nécessaire pour lui dire que c'était non. Mais j'avais pourtant toujours eus l'impression qu'elle me surestimait, sur vraiment tous les points de ma personnalité et de mon caractère. Elle me voyait toujours meilleur que je ne l'étais en réalité. Elle aurait donc plutôt du se douter -ou penser- que je trouverais quand même le temps et le courage de lui apporter une réponse. Qu'elle soit positive ou non.
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyVen 3 Jan - 22:56

Love you to death
Vitaly & Serena
Trois mois, c’est également le temps dont elle avait eu besoin pour comprendre que son existence allait partir à la dérive si elle demeurait dans cette ville. Serena devait faire face à une situation qui la dépassait totalement et prendre un nouveau départ était à son sens, la plus sage des décisions. Rester ici allait finir par la rendre dingue. Elle était prisonnière d’une vie qu’elle ne supportait plus et qui la mettait constamment face à ses échecs. Le plus laborieux d’entre eux étant de ne pas avoir su faire le bonheur de l’homme qu’elle aimait. Serena avait pensé que son départ pour Londres serait synonyme de soulagement aux yeux de Vitaly mais face à sa réaction, la jeune femme n’était plus sure de rien. En fait, elle se sentait totalement perdue. Où voulait-il en venir exactement ? « La dernière fois qu'on s'est parlé, on s'est mit d'accord sur le fait qu'il me fallait du temps pour réfléchir à tout ça et prendre une décision. A quel moment j'ai perdu ce droit au juste ? » Aucun. Mais elle estimait que son silence était fort éloquent. Serena eut besoin de quelques secondes pour encaisser tout ce qu’elle venait d’entendre et tenter de démêler les diverses informations qui se bousculaient dans son esprit. Elle ne pensait pas à mal en souhaitant quitter les Etats-Unis. Pour elle, c’était juste l’occasion de s’offrir une nouvelle vie et d’essayer de se reconstruire. Désormais, il était en train de la faire douter. « Cela fait trois mois, Vit’ ! J’entends bien qu’il te faille du temps pour y réfléchir mais … je sais parfaitement ce que tu penses de tout ça. Aux dernières nouvelles, devenir père n’était pas ta priorité, tu te souviens ? Alors il faut aussi que tu comprennes que ce n’est pas en étant au bord de l’accouchement que je serai en mesure de régler les formalités du déménagement et de la création de ma boite. » Serena était convaincue qu’il avait fait son choix et restait focalisée sur la réaction qu’il avait eu le jour où elle lui avait annoncé la nouvelle. Autant parler d’un moment horrible. Pire que tout ce qu’elle avait imaginé. Comment aurait-elle pu envisager qu’il reviendrait après ça ? Déjà que cela ne marchait pas fort entre eux, il n’y avait aucune raison que la naissance de ce bébé change quoi que ce soit. Cela risquait même d’empirer les choses puisque malgré elle, elle lui imposait une vie dont il n’avait jamais voulu. Toutefois, elle comprenait également qu’il lui en veuille d’avoir pris cette grande décision sans même daigner lui en parler. « Oh Vit’…» Serena soupira profondément, sentant son cœur s’emballer. Si elle avait mille et une raison de vouloir quitter New-York, elle n’en avait qu’une de rester. Et cette raison se tenait juste sous ses yeux. Hélas, rien ne se passait comme elle l’aurait voulu et Serena refusait catégoriquement d’imposer à Vitaly une existence qu’il ne semblait pas désirer. Elle était prête à respecter son choix mais il fallait également qu’il apprenne à respecter les siens. Après un temps d’hésitation, Serena décida enfin de se lancer dans le vif du sujet. Après tout, c’était peut-être la dernière fois qu’elle lui adressait la parole alors autant jouer carte sur table. « Je t’aime et ça me rend dingue de ne plus te voir. Ton absence est trop difficile à supporter, je n’y arrive plus. J’ai pourtant essayé, je te le promets. C’est peine perdue. C’est pourquoi j’ai besoin de m’éloigner de New York et d’arrêter d’envisager une vie que nous n’aurons jamais. J’essaie en vain de me libérer de tout ça … de mes sentiments, de toi … Crois-moi, j’essaie vraiment et c’est loin d’être facile. Sans compter que je n’ai pas envie que ce bébé soit l’unique raison pour nous de rester ensemble. Ça ne fonctionnerait qu’un temps. » Serena semblait calme et déterminée alors que paradoxalement, elle ne s’était jamais sentie aussi nerveuse de toute son existence. Elle avait conscience de tout ce que cette décision impliquait, à commencer par ne plus jamais revoir Vitaly. Rien ne pouvait la briser davantage. Du repos, pas de stress, du calme à tout prix, avait dit le médecin ! Tsss… Cela n’allait pas être évident, vu l’état dans lequel elle se trouvait ! « Le médecin a dit que j’étais beaucoup trop stressée et que le bébé allait finir par le ressentir. Rester ici n’est pas sain pour moi et par continuité, pour le bébé non plus. » Elle allait devenir folle si elle restait ici plus longtemps. Il fallait vraiment qu’elle coupe les ponts avec sa vie actuelle pour pouvoir regarder vers l’avenir. « Je passe mon temps à me demander de quoi demain sera fait. A attendre un signe de ta part … trois mois Vit’ … Je n’avais pas l’intention d’attendre indéfiniment. Je n’ai malheureusement pas tout ce temps devant moi. » Songeant aux six malheureux mois de grossesse qui l’attendait encore, elle ne put s’empêcher de sourire légèrement. Elle vivait vraiment très bien cette grossesse. La seule ombre au tableau étant l’absence de Vitaly. Toutefois, Serena acceptait son choix même si elle ne parvenait pas à le comprendre. « Tu n’as nullement perdu le droit de réfléchir à ta décision … disons juste que j’ai anticipé une réponse qu’il me sera difficile d’accepter. »

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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptySam 4 Jan - 1:45

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

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I can only tell you what it feels like. And right now there's a steel knife in my windpipe. I can't breathe but I still fight while I can fight. ▲ Eminem


De toute ma vie, jamais je n'avais envisagé de fonder un jour une famille. Et plus les années étaient passées, plus je m'étais persuadé du fait que ce n'était tout simplement pas fait pour moi. Pour la simple et bonne raison que j'aimais beaucoup trop le peu de liberté qu'il me restait au sein de mon mariage. Mais également, et surtout, parce que je pensais vraiment que ce serait quelque chose de réellement trop compliqué à gérer. Et puis ça s'apprenait quand même. Et quand je voyais des gosses chez les autres, ça me suffisait pour ma part. Ca m'effrayait plus encore. Et puis Serena m'avait quand même mit devant le fait accompli. Même s'il est vrai qu'elle n'avait pas choisi. Mais de son côté, elle avait toujours souhaité avoir un enfant contrairement à moi. « Cela fait trois mois, Vit’ ! J’entends bien qu’il te faille du temps pour y réfléchir mais … je sais parfaitement ce que tu penses de tout ça. Aux dernières nouvelles, devenir père n’était pas ta priorité, tu te souviens ? Alors il faut aussi que tu comprennes que ce n’est pas en étant au bord de l’accouchement que je serai en mesure de régler les formalités du déménagement et de la création de ma boite. » Oui trois mois. Soit, une éternité. Surtout quand il y avait une grossesse dans l'équation. Ca ne durait que neuf mois. Le tiers venait donc déjà de passer. Du temps que je n'avais pas passé en sa compagnie alors que, sans aucun doute, elle avait eut besoin de moi. Mais elle me connaissait. Elle savait bien que c'était au moins le temps pour moi de faire le point et de réfléchir à tout ça. Elle savait que ce n'était pas un sujet simple pour moi. Bon d'accord, j'aurais tout de même du prendre le temps de l'appeler ou lui envoyer un message. Au moins pour lui faire part du fait que je continuais de réfléchir à tout ça. A cet enfant et à nous. Elle s'était sans doute persuadée du fait que la réponse était déjà prête de mon côté et que, forcément, ça ne pouvait qu'être un non. « Oh Vit’…» Oh moins, ça semblait être difficile pour elle aussi. En même temps, ça n'avait rien de bien surprenant non plus. Je savais qu'elle m'aimait. Et ce, malgré tous mes défauts. Parce que j'en avais tout un tas. Ce n'était rien de le dire.

Finalement, elle m'expliqua davantage sa décision et les raisons qui avaient fini par la pousser à la prendre. Et même si je lui en voulais un peu d'avoir décidé de ça sans même m'en toucher un mot et au point d'avoir même prit le temps de tout planifier, je ne pouvais que la comprendre. Rien dans ma personnalité ou même dans mes agissements, n'aurait pu lui faire entendre que, contre toute attente, je pourrais décider du contraire. A moins d'être devin, elle n'aurait pu s'en douter. Elle me connaissait bien trop pour s'en douter. Ca résumait bien l'ensemble. Je ne pu finalement pas m'empêcher de sourire légèrement, de façon attendrie, devant ses paroles. J'avais toujours été vraiment surpris par la force des sentiments qu'elle pouvait avoir pour moi. Je ne méritais réellement pas ça. Mais je ne pouvais pas non plus m'en plaindre. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus désagréable. « Je suis désolé d'avoir des responsabilités dans ce stresse qui nuit à votre santé à toi et ... Au bébé. » A l'annonce du bébé, je laissai mon regard m'attarder quelques secondes, sur son ventre, dissimulé par son épais manteau d'hiver. Après trois mois de grossesse, à quoi ressemblait-il ? Il devait être incroyablement petit encore. Est-ce qu'elle avait prit du poids ? Est-ce qu'elle avait été malade pour ses premiers mois ? Et les envies de femme enceinte, c'était vrai ou non, pour elle ? « Et je suis désolé d'avoir prit tout ce temps sans te faire le moindre signe de vie. Le fait est que j'avais réellement besoin de réfléchir ... Seul. » Est-ce que je n'allais faire que m'excuser ? Non bien sûr que non. Il fallait que je lui donne une réponse. Surtout en sachant qu'elle n'était pas exactement celle qu'elle s'était persuadée de recevoir de ma part. « Je sais que tu me connais mieux que personne Serena ... Mais anticiper ce que je vais peut-être faire ou dire, ce n'est sans doute pas une si bonne idée que ça ... Surtout si ça doit te blesser. » Lui fis-je remarquer avec douceur. « Parce que, comme tout le monde, tu n'es pas à l'abris d'une erreur... » Si j'étais en train de tourner autour du pot ? Oui très clairement, oui. Parce que j'étais peut-être encore lâche dans certaines situations. Je n'étais pas un surhomme après tout. « Ecoute ... J'ai beaucoup réfléchis, comme tu t'en doutes. Et ... Je sais pas si je peux être un père exemplaire. Je sais pas si je vais être du genre à me lever toutes les nuits pour m'occuper de mon enfant, ni si je pourrais supporter de changer les couches et tout le tintouin. J'ignore pas mal de trucs et, oui, ça me fait peur. Mais s'il y a bien une chose que je sais, c'est que je ne veux et ne peux pas te perdre. J'ai vraiment une très étrange façon de le montrer ... Mais je t'aime. » Je soufflai un bon coup, avant de sourire avec hésitation. « Je vais juste avoir besoin que tu m'aides pour ... Me faire à l'idée qu'on va avoir un ... Bébé. Même si j'en suis conscient, je crois que je n'arrive pas vraiment à visualiser tout ça. »
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptySam 4 Jan - 23:43

Love you to death
Vitaly & Serena
Serena n’avait guère envie d’épancher son cœur ravagé par la douleur et l’incompréhension. Elle n’était pas douée pour ce genre de choses et c’est la raison pour laquelle il lui semblait fort convenable d’ironiser sur un sujet qui ne prêtait pas nécessairement à rire : elle voulait partir, tout plaquer et recommence sa vie loin de tout. Loin de lui. A force d’y réfléchir, elle avait même réussi à se convaincre que Vitaly serait soulagé d’apprendre la nouvelle. Elle n’avait pas l’intention de l’impliquer dans la vie de ce bébé contre son gré, ni même d’entraver sa précieuse liberté.  Mais au fil de son discours, elle réalisait ô combien elle avait eu tort. Ce qu’il disait n’était pas seulement beau … c’était aussi touchant. Et inattendu. Pour s’imprégner au mieux de ses paroles, elle laissa son regard se perdre quelques secondes dans la décor avant de replonger dans celui de Vit’. Une boule se forma dans sa gorge et elle fut parfaitement incapable de trouver les mots adéquats. Etait-il réellement en train d’affirmer qu’il leur laissait une chance ? Serena ouvrit la bouche pour répondre mais la referma aussitôt, sentant qu’elle risquait fort de fondre en larmes. Foutues hormones ! C’est elles qui régissaient sa vie depuis plusieurs semaines et si à la base Serena était déjà une jeune femme extrêmement sensible, c’était bien pire désormais. Autrement dit, il ne fallait pas trop lui en demander dans les secondes qui allaient suivre. La jeune femme n’était décidément pas habituée à entendre Vitaly se mettre ainsi à nu et c’était bien plus touchant que tout ce qu’elle aurait pu imaginer. Surtout après ce qu’ils avaient vécu au cours des dernières semaines. Serena ne s’attendait pas réellement à un miracle du côté de Vitaly, pourtant, elle ne pouvait pas s’empêcher de vouloir saisir cette main qu’il lui tendait… l’occasion de prendre un nouveau départ et d’offrir à leur bébé la chance de grandir auprès de ses deux parents. C’était la chance qu’elle attendait depuis des jours et à laquelle elle commençait à ne plus croire le moins du monde. A plusieurs reprises durant le discours de Vitaly, la jeune femme déglutit avec difficulté. Ce fut un effort considérable de ne pas fondre en larmes. La jolie blonde commença par esquisser un sourire timide, accompagné d’un contact visuel on ne peut plus doux. Beaucoup mènent une existence paisible sans jamais avoir connu ce morceau de paradis … ces instants magiques, perdus dans le temps. « Rien ne sera jamais plus important que la place que tu occupes dans ma vie. Partir serait la solution de facilité. Tu sais comment je réagis quand j’ai peur. Et ces dernières semaines, c’était horrible.  Mais je ne suis plus toute seule dans l’équation désormais alors je m’efforce d’être forte pour ce bébé. Mais Vit’…» Sans même s’en apercevoir, elle s’était rapprochée de lui. A présent, elle était suffisamment près pour se saisir de sa main, comme si elle le retenait au cas où il aurait la mauvaise idée de s’en aller. C’était stupide, puisqu’elle le connaissait mieux que personne et savait pertinemment qu’il ne le ferait pas. Le discours qu’il venait de tenir en était bien la preuve, non ?  « Je ne veux pas qu’on s’abandonne. Ce bébé ce n’est pas le mien, c’est le nôtre. Et moi, je veux t’aimer pour les centaines d’années à venir, partager tout ce que l’on peut imaginer à tes côtés, le bon comme le mauvais. Mais aussi applaudir le fait que tu me supportes au cours des six prochains mois et m’apercevoir chaque jour de la chance que j’ai. » Son sourire s’accentua légèrement, toujours aussi tendre et doux. Avant d’énoncer la moindre parole supplémentaire, Serena mit définitivement un terme à cette distance qui se trouvait entre eux et déposa ses lèvres contre sa mâchoire, se surprenant elle-même à frissonner à son contact. « Tu me manques et ça me démolit… Mais regarde, même dans l’une des plus grandes villes du monde, on parvient à se trouver sans hésitation… je t’aime trop… je n’arrive pas à penser avec discernement lorsque tu n’es pas dans le coin. Bon, je t’avoue que c’est encore pire quand tu es là, mais j’adore ça.» Elle se pinça les lèvres pour ne pas rire puis se souvint de sa dernière phrase. Il allait avoir besoin d’elle pour réaliser ce qui était en train de leur arriver… pas de problème. « Attends-moi une seconde, j’ai quelque chose à te montrer. » Il fallait qu’il voie leur bébé de ses propres yeux. Pour la peine, Serena alla chercher le fameux cliché de son échographie qui se trouvait dans son livre. « Tu as le cœur bien accroché ? Je suis prête à parier que tu n’auras jamais rien vu d’aussi fabuleux. » Serena s’était de nouveau approchée de Vitaly, lui avait tendu le cliché, s’était postée à côté de lui et avait machinalement posé sa tête contre son épaule. « Là, c’est sa petite main … elle est encore minuscule ! Et là, sa tête, on voit un bout de ses doigts de pieds juste là … Oh et tu aurais entendu son cœur !! Son cœur bat très vite, c’est incroyable ! » L’espace d’un instant, elle quitta le cliché des yeux pour se concentrer sur Vitaly. Elle aimait lire et déchiffrer chacune de ses expressions … et se rappeler à quel point elle pouvait toutes les aimer.



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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyDim 5 Jan - 1:03

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

I can't tell you what it really is
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Je n'étais pas vraiment doué pour exprimer mes sentiments. Ce n'était pas nouveau et Serena le savait bien. C'était peut-être la première fois depuis le début de notre relation, que je tentais quand même de faire un minimum d'effort. Parce que je voulais sauver notre mariage, vraiment. Et pour ça, il allait me falloir le lui prouver réellement. Et pour ça, inutile de tourner trente ans autour du pot. Alors je lui fis part de mes intentions et allai même jusqu'à lui faire remarquer que j'allais sérieusement avoir besoin d'elle. Parce que ce bébé, je n'arrivais vraiment pas à le visualiser pour l'instant. Je savais qu'il grandissait en elle. Mais je ne l'imaginais pas réellement. Et je n'y connaissais vraiment rien. Je ne pu m'empêcher de sourire à sa réponse. J'étais toujours aussi impressionné par l'amour inconditionnel qu'elle semblait me porter encore et toujours. Ca ne diminuerait donc jamais ? Pas même après tout le mal que j'avais pu lui faire. Et encore, elle ne savait pas le pire, évidemment; Et j'osais espérer qu'elle n'en saurait jamais rien. de toute évidence, c'était plutôt bien parti pour qu'elle n'en sache jamais rien. Puisque je ne voyais plus sa soeur depuis des semaines maintenant. Il était temps d'ailleurs. C'était donc l'occasion de repartir sur de bonnes bases avec mon épouse. Je souris de plus bel quand elle s'approcha de moi et glissai ma main qui ne se trouvait pas dans la sienne, sur sa taille quand elle vint déposer un baiser sur mon visage. Je me retins toutefois de rire quand elle me fit remarquer qu'elle ne pouvait réfléchir en mon absence. A vrai dire, j'avais parfois l'impression que c'était surtout quand j'étais là. Bien qu'avec les années, elle avait apprit à faire avec pour ne plus trop le montrer. Ca aurait pu devenir gênant dans le cas contraire, je ne pouvais le nier. Je pense que ça m'aurait vachement mis mal à l'aise. Surtout que, sans vantardise aucune, j'avais tendance à susciter ce genre de réaction chez trop de jeunes femmes. Celles qui étaient fans de mon boulot la plupart du temps. Je n'étais toujours pas en mesure de saisir le comment du pourquoi. Même si ça ne me déplaisait pas. J'en avais joué pendant très longtemps. Voir, il m'arrivait encore de le faire à l'heure d'aujourd'hui. « Tu me manque Serena. Vraiment. » Soufflai-je d'une voix douce, en prenant le temps de l'observer avec attention. Je pourrais également lui promettre de ne plus jamais l'abandonner ou la laisser tomber comme je n'avais eus le cesse de le faire au cours de notre relation. Mais je ne me sentais pas prêt à faire autant de promesses et à me dévoiler autant. Pas aussi vite.

« Attends-moi une seconde, j’ai quelque chose à te montrer. » Je n'eus guère le temps de me demander, même à moi même, ce qu'elle allait bien pouvoir me montrer, qu'elle me mettait sous le nez ... Une échographie. Je souris au contact de sa tête posée sur mon épaule. Et tentai de me concentrer sur l'échographie qu'elle me montrait. Elle avait l'air tellement emballée et heureuse de me montrer ça, que je ne trouvai pas le courage de lui avouer que, contrairement à elle, je ne voyais pas grand chose. C'était noir, blanc, gris. Une grosse tâche blanche/grise, sur fond noir. C'était là ce que je voyais. Un bébé ? Où ça ? C'était la tâche blanchâtre ? C'était ça notre bébé ? Ah si, je pensais deviner sa tête par là. Je faillis la tourner pour en vérifier le sens, mais songeai que j'aurais trop l'air perdu. Même si ouais, je l'étais en même temps. Je ne pu finalement plus retenir un sourire de ravissement. « Alors ça c'est notre bébé, hein ? » Demandai-je avec presque amusement, tant l'idée me semblait encore si étrange et si folle. Vitaly papa. C'était tellement étrange et inattendu. Pour sûr, j'allais en surprendre des gens avec ça. « C'est quand la prochaine échographie ? » Demandai-je ensuite, en tournant le visage vers elle, regard bientôt planté dans le sien. Parce que oui, tant qu'à faire, j'allais tâcher d'y participer. Peut-être qu'entendre les battements du coeur de cet enfant, me permettrait d'avoir la confirmation, pour moi même, que c'était bien un bébé que nous allions accueillir. Six mois de grossesse. Ca semblait si long. Et en même temps si peu de temps pour se préparer à l'arrivée de ce bébé. Pour l'accueillir, déjà faudrait-il que nous vivions encore ensemble, Serena et moi. Mais ce n'était peut-être pas le moment d'en parler. Six mois à devoir me faire à l'idée que nous serions bientôt trois. Et que j'allais devoir mettre un peu mon boulot de côté, pour me concentrer sur mon mariage et sur un nouveau né. Qui demanderait beaucoup de temps à ses parents. « Et quand saura-t-on son sexe ? » Ce que je voulais ? Un garçon bien sûr ! Non, pas pour reprendre mon entreprise plus tard. Bien que cela serait une bonne chose. Mais bel et bien parce que, contrairement aux apparences, le fonctionnement des femmes me dépassait complètement. Elles étaient bien trop compliquées. Alors qu'un petit mec ... On devrait pouvoir s'entendre !
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyDim 5 Jan - 15:08

Love you to death
Vitaly & Serena
Un sourire attendrit apparut bientôt sur le visage de la jolie blonde, tandis qu’elle guettait les moindres réactions de Vitaly. Il allait certainement avoir besoin de temps avant de se faire à l’idée mais Serena était persuadée qu’au final, il deviendrait un père sensationnel. Comment pouvait-il en être autrement ? Dans l’affaire, il était le seul à douter de ses aptitudes et la jeune femme savait depuis toujours qu’il serait parfait dans ce nouveau rôle. Sans compter qu’il ne serait pas seul dans cette belle aventure ; ils allaient la vivre à deux. Sa réaction face au cliché était tout bonnement adorable et elle ne put s’empêcher de sourire de bon coeur. Elle ne saurait dire à quel point elle l’aimait. Chaque fois qu’elle pensait que son amour pour cet homme atteignait son paroxysme, elle se rendait compte que ce n’était en fait que l’avant-goût d’un bonheur à venir. Elle n’était pas en mesure de se l’expliquer. Serena savait qu’en dépit des épreuves, rien ni personne ne pourrait jamais se mettre en travers de ce magnifique chemin qu’ils traçaient ensemble depuis leur première rencontre. Tout n’était pas parfait mais la perfection aurait certainement eu une saveur bien fade avec le temps. « C'est quand la prochaine échographie ? » Levant son regard vers lui, Serena le dévisagea longuement. Allait-il également prendre l’initiative de venir avec elle la fois prochaine ? Tenir sa main et partager cet instant magique en sa compagnie ? Elle l’espérait de tout cœur. « Dans quelques semaines. Hum... Tu voudras bien m’accompagner ? J’ai très envie que tu sois là. » Comment résister à son doux sourire angélique ? Tout ce qu’il était en train de faire représentait beaucoup pour elle, vraiment. Une fois n’est pas coutume, les agissements de Vitaly la confortaient dans l’idée qu’il était véritablement un homme bien. Serena était bien placée pour savoir à quel point cette situation nouvelle était difficile à gérer pour lui. Mais elle partait du principe qu’il ne fallait pas avoir peur, tout ce qui allait arrivait était forcément positif. Pour sa part, elle n’avait aucun mal à envisager une vie à trois. Elle avait eu le temps de songer sereinement à la venue de ce bébé et à chaque fois, son regard se mettait à briller de manière intense. Elle était heureuse et ça se voyait. Le plus difficile désormais allait être d’apaiser les doutes de Vitaly. Il serait parfait, elle le savait. Elle avait un peu moins de six mois devant elle pour l’en convaincre et savait qu’elle y parviendrait. « Et quand saura-t-on son sexe ? » C’était la première fois que Serena avait véritablement l’impression de pouvoir lire dans ses pensées : il voulait un garçon. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure et sa question lui arracha donc un rire doux, franc et cristallin. En vérité, elle imaginait tout à fait Vitaly devenir cinglé dans le cas où ce serait une fille. La gente féminine était trop complexe et qui mieux que lui pouvait savoir une telle chose ? « Normalement, le mois prochain. J’imagine que tu préfèrerais que ce soit un garçon, pas vrai ? Si c’est un petit mec, je vais littéralement perdre la tête face à vous deux. » Elle souria de plus belle, songeant que quel que soit le sexe du bébé, elle serait la plus heureuse du monde. Ce nouveau-né représentait une nouvelle chance et un nouveau pas vers une vie qu’elle imaginait déjà merveilleuse. Oh elle savait pertinemment que la vie de parents ne serait pas simple tous les jours, mais elle était intimement persuadée qu’ils s’en sortiraient à la perfection.

Au final, elle trouvait chacune des réactions de Vitaly tout aussi surprenantes qu’adorables. Elle ne s’était nullement attendue à tout ça et ce n’était pas faute d’y avoir longuement réfléchi ! Dire qu’elle était persuadée qu’il ne reviendrait pas sur sa décision ! Comme quoi, il n’avait de cesse de la surprendre encore au fil du temps. Ca aussi, elle adorait. « J’ai toujours su que j’avais de la chance d’être tombée sur quelqu’un d’aussi merveilleux que toi … mais désormais, on va être deux à être fous de toi. Tu penses pouvoir supporter une telle popularité ? » Tâchant de ne pas rire, elle se mordilla doucement la lèvre inférieure avant de s’aventurer à déposer un nouveau baiser sur la ligne de sa mâchoire. C’était encore trop tôt pour le reste et elle ne tenait pas à brusquer les choses. Quoi que … tout comme lui, elle avait envie de parler de ce qui allait advenir de leur propre relation au cours des prochaines semaines. Allaient-ils continuer à se voir en dents de scie ou bien devaient-ils émettre l’idée d’emménager de nouveau ensemble ? Sans lâcher sa main, Serena retourna s’asseoir sur le banc et l’entraina donc avec elle. Il était important que les choses soient parfaitement claires dès le départ alors autant entrer dans le vif du sujet sans attendre. Mais comme toujours, elle allait y aller en douceur, en prenant des pincettes pour ne pas l’effrayer. D’un automatisme, elle caressa doucement sa main avant de plonger ses prunelles dans les siennes. « Quant à nous deux … comment envisages-tu l’avenir ? Je ne veux pas te forcer la main ou encore précipiter les choses, tu le sais bien. Mais je pense qu’il est important d’en parler. Et je ne veux qu’aucune décision soit prise si elle ne te fait pas réellement envie. » Le plus important étant qu’ils soient fondamentalement d’accord sur chacun des points qu’ils s’apprêtaient à aborder. Vivre ensemble ou non ? Se laisser une nouvelle chance ou laisser faire le temps ? etc … Alors qu’elle s’apprêtait à reprendre la parole, le regard de Serena s’attarda sur un groupe de moineaux qui se bagarraient un petit morceau de pain. Adorables. Le premier parvint à s’en saisir avant que le second ne vienne lui dérober. Situation classique, n’ayant rien de remarquable en soi. Certes. Mais il n’en fallut pas plus à Serena ne baisse le regard et se mette à renifler. OH NON PITIE !! PAS LA, PAS MAINTENANT ! PAS DEVANT LUI !! La seconde suivante, elle pleurait. « Pardon, je ... » Le pire dans tout ça, c’est que son chagrin était parfaitement incontrôlable. Absurde aussi mais ça, elle en avait conscience. Satanées hormones !! Elles allaient jouer avec ses nerfs jusqu’au bout ! Se doutant que Vitaly ne comprenait pas ce soudain revirement de situation, elle lâcha sa main, essuya ses larmes et désigna les deux oiseaux. « Il lui a pris son morceau de pain ! Je sais que ce n’est pas grave mais je n’ai aucun contrôle. » Plus ridicule tu meurs et si son chagrin n'était si intense, elle aurait sans doute ressenti une part de honte à l'idée de se mettre dans un tel état ... pour ça.



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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyDim 5 Jan - 18:07

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

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Maintenant que j'avais pris la décision de faire partie intégrante de la vie de mon enfant, je comptais bien m'impliquer pour de vrai. A quoi bon, sinon ? Je ne voulais pas être absent. Maintenant que j'étais partant, je voulais être là et bel et bien là ! Alors évidemment, je n'étais pas encore à même de vraiment tout saisir. C'était complexe tout de même. A commencer par l'échographie en elle même, sur laquelle je ne semblais pas discerner autant de choses que le faisait Serena elle même. C'était sans doute parce qu'elle avait également eut de l'aide pour comprendre un peu mieux, avec l'écran et tout le tralala. Ou alors elle était davantage sensible à ce genre de chose. Je n'en savais rien. Tout ce que je savais, c'était que ce n'était pas simple. Mais que je voulais faire des efforts pour comprendre malgré tout. C'était le moins que je puisse faire. Raison pour laquelle je questionnai Serena au sujet de la prochaine échographie. Il me faudrait y être si je voulais m'impliquer réellement ! « Dans quelques semaines. Hum... Tu voudras bien m’accompagner ? J’ai très envie que tu sois là. » Sourire aux lèvres, je plantai mon regard dans le sien et hochai la tête. « Bien sûr que je veux. » Lui répondis-je, avec toute la sincérité du monde. Je ne précisais pas tout de suite qu'il me faudrait quand même ajouter ça à mon agenda. Premièrement, pour ne pas oublier ! Et secondement, parce qu'il me faudrait prévenir à la boîte, quelle journée ou demi journée, je serais absent. J'avais beau être le grand patron, je préférais quand même prévenir. Quand je la questionnai au sujet du sexe du bébé, je fus surpris par son rire. Mais bien vite, j'en compris la raison. Le fait était qu'elle savait le pourquoi de ma question. « Et si c'est une fille, je vais perdre la tête pour une autre raison. » La taquinai-je en levant les yeux au ciel. Oui, ou plus clairement, je deviendrais dingue. Quoi qu'en étant enfant, une fille devait être moins difficile à comprendre, selon toute logique, non ? Ca demeurait une enfant. Alors forcément, moins complexe. J'osais l'espérer ... Sinon j'allais me tirer une balle très vite. « J’ai toujours su que j’avais de la chance d’être tombée sur quelqu’un d’aussi merveilleux que toi … mais désormais, on va être deux à être fous de toi. Tu penses pouvoir supporter une telle popularité ? » De la chance d'être tombée sur moi ? Je ne l'avais jamais pensé et je ne le pensais toujours pas. Au contraire. Elle ignorait à quel point elle avait été malchanceuse sur coup là. Elle ne réalisait pas quel genre d'homme j'étais en réalité. Quant au fait que deux personnes seraient folles de moi ... Inutile de dire ce que j'en pensais.

« Oh je devrais pouvoir faire avec. » Répondis-je avec amusement, sourire aux lèvres. Puisque je faisais déjà avec en réalité. Je souris faiblement à son chaste baiser sur ma mâchoire, avant de la suivre quand elle m'entraîna en direction du banc. Je la connaissais trop pour ne pas lire sur son visage, le fait qu'elle s'apprêtait à aborder un sujet qui pourrait sembler "difficile" pour nous. Sans doute souhaitait-elle parler de notre couple ? Parce que si j'acceptais de considérer cet enfant comme le mien, c'était un peu oublier l'état désastreux de notre relation pour l'instant. « Quant à nous deux … comment envisages-tu l’avenir ? Je ne veux pas te forcer la main ou encore précipiter les choses, tu le sais bien. Mais je pense qu’il est important d’en parler. Et je ne veux qu’aucune décision soit prise si elle ne te fait pas réellement envie. » Le temps de mettre des mots sur mes pensées pour répondre à cela, je fus coupé dans mon élan par le spectacle qui se jouait sous le regard de Serena. Je tentai de voir ce qu'elle regardait de la sorte, mais ne vis que deux oiseaux occupés à se battre pour un morceau de pain. Et je fus tout d'abord bien incapable de comprendre la réaction qui suivit. Elle pleurait. Elle pleurait vraiment. Pour quoi ? Pour ces bestioles qui venaient de se battre pour une bouchée ? Oui, apparemment oui. Et je ne savais comment réagir. Je n'eus même pas envie de rire de la situation. En fait, ce n'était même pas marrant. Elle pleurait pour ... Oh ... Oh ! La grossesse ! Les hormones et tout le trala ! En gros, elle serait dans le même état, pendant les six mois à venir, que celui dans lequel elle se trouvait quand elle avait ses règles. Sérieusement ? Nom de Dieu ! Certes, je préférais encore qu'elle soit sensible de la sorte, qu'elle ne s'énerve sans raison. « Tu es adorable ... » Laissai-je échapper, avant de me tourner un peu plus vers elle, pour enrouler un bras autour de ses épaules et l'attirer doucement à moi. Je glissai ma main libre dans ses boucles blondes, pour lui faire poser la tête contre mon épaule, avant de moi même loger ma joue contre ses cheveux. Je laissai le silence s'installer quelques minutes, pour lui laisser le temps de se remettre. Oui, parce qu'elle semblait vraiment chamboulée pour ce pauvre moineau. « Pour ce qui est de nous ... » Je soupirai doucement en retrouvant le silence. Je n'avais pas prévu que ça soit aussi compliqué. « Je t'aime Serena. Et je ne veux pas te perdre. Et j'aimerais vraiment avoir une autre chance... »
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyDim 5 Jan - 22:45

Love you to death
Vitaly & Serena
Depuis qu’elle se savait enceinte, Serena était passée par différentes réactions toutes plus étranges les unes que les autres. Elle était une bombe à retardement, prête à exploser à chaque instant. Un rien pouvait la faire rire ou pleurer. Passer d’une émotion à l’autre n’était pas un problème non plus. Cette aptitude inédite était parfois dérangeante pour ne pas dire carrément humiliante. Allez expliquer à l’un de vos auteurs que vous fondez en larmes parce qu’il a commencé son chapitre au mauvais paragraphe !! Il n’y avait rien de plus absurde que de se laisser envahir par d’ingérables émotions, surtout lorsqu’elles n’étaient nullement justifiées. Vitaly trouvait cela adorable ? Vraiment ? Oh … Serena pensait surtout que c’était agaçant, d’autant que ce genre d’égarement lui arrivait de plus en plus souvent et les motifs étaient tous plus absurdes les uns que les autres : plus de beurre dans le frigo, un pantalon qui taillait trop petit etc… Ainsi, Vitaly risquait fort de se laisser surprendre par le pouvoir hormonal presque surnaturel d’une femme enceinte ! Dans l’ensemble, Serena était toujours de bonne humeur, pour ne pas dire rayonnante, mais il arrivait fréquemment que ce genre de débordement émotionnel prenne le pas sur le bon sens. Le matin même, elle en avait parlé avec son médecin qui s’était mis à rire tout en affirmant qu’il y avait rien de plus normal  dans son état et que cela finirait par s’apaiser au fil des mois. Idem avec ses envies saugrenues. Mouais, pas sûr que ce pauvre Vitaly ait autant de patience. Mais la consolation qu’il lui offrit à cet instant semblait parfaitement adaptée et Serena ne se fit pas prier pour se blottir tout contre lui, agrippant doucement sa veste tout en s’enivrant de l’odeur familière et enivrante qu’était la sienne. Dans ses bras, elle avait toujours eu l’impression que rien de mal ne pourrait jamais lui arriver. Comme si le ciel pouvait leur tomber sur la tête sans causer le moindre dégât. « Merci … » murmura-t-elle le temps de se remettre de ses émotions. Elle aurait pu demeurer ainsi durant des heures. Toutefois, il y avait un sujet important qu’ils se devaient d’aborder et Vitaly eut la délicatesse d’attendre qu’elle se calme avant de le relancer. « Je t'aime Serena. Et je ne veux pas te perdre. Et j'aimerais vraiment avoir une autre chance... » Il est des mots qu’elle n’avait pas l’habitude d’entendre de sa bouche et qui pourtant, lui apportaient une incommensurable sensation de bien-être. Serena ne supportait pas de savoir qu’ils pourraient devenir deux étrangers l’un pour l’autre. Elle aurait beau partir à l’autre bout du monde, jamais elle ne serait en mesure d’effacer les sentiments qu’elle éprouvait pour cet homme. Un homme imparfait, certes. Mais tellement incroyable. Qu’importe si elle était la seule à croire en lui, elle n’avait pas besoin d’un quelconque étayage externe pour savoir ce qu’il valait. Vitaly était … tout ce qu’elle désirait. Parce-que comme elle n’avait de cesse de le répéter, son monde n’avait plus aucun sens s’il n’en faisait plus partie. La jolie blonde esquissa un sourire, presque timide avant qu’elle ne se décide à se redresser légèrement du banc contre lequel ils étaient assis et ce, pour pouvoir lui offrir un contact visuel on ne peut plus tendre. Bien qu’elle ait parfaitement conscience du fait de ne pas être un cadeau, peut-être serait-elle plus chanceuse s’il ne cherchait pas la perfection mais bien l’opportunité d’avoir un semblant de stabilité, au même titre qu’elle n’avait de cesse de chercher un environnement familial équilibré depuis des années. « Tu penses vraiment qu’après tout ce que nous avons partagé, je serais capable de passer à autre chose ? Car ce n’est pas l’impression que j’ai moi. Avec le temps, j’ai juste plus de mal à dévoiler mes sentiments au grand jour et à me montrer vulnérable devant toi … je sais bien que c’est un tort, mais à force de confronter à ton silence, j’ai fini par penser que ce serait la meilleure des solutions… Je ne peux pas te promettre que tout sera rose Vit’ mais … si jamais tu es vraiment prêt à affronter ça avec moi, alors mes sentiments pour toi n’ont pas changé, et je n’ai jamais eu l’intention d’offrir mon cœur à quelqu’un d’autre. Ne prends pas compte de tout ce que j’ai pu te dire ces derniers mois … je n’imagine pas une seconde cette vie en solitaire et à des milliers de kilomètres d’ici, parce-que j’aimerais tellement que tu en fasses partie … Ca a toujours été toi. Et ça le restera toujours. » Serena estimait qu’il ne fallait rien presser mais c’était déjà un grand pas qu’ils faisaient l’un vers l’autre et elle en avait pleinement conscience. Après toute une existence passée à se déchirer, se blesser pour mieux se retrouver, pourquoi ne pas tenter de devenir de toutes autres personnes ? Pour sa part, Serena n’avait plus rien à perdre. En l’espace de quelques mois, elle avait dû renoncer à la seule personne chère à son cœur, et si elle ne savait pas comment elle avait fait jusqu’ici pour tenir le coup, elle savait qu’elle ne tiendrait plus longtemps à ce rythme. Automatiquement, elle se permit de reprendre la main de Vitaly. Elle en caressa la paume à l’aide de ses doigts, le frôlant en une divine caresse, qu’elle ne se serait jamais permise avec qui que ce soit d’autre. Jamais elle n’avait été aussi délicate, aussi avenante et à l’apparence aussi fragile que devant cet homme. Cette mise à nue avait pourtant toujours été effective devant lui, et ce, depuis leur première rencontre. Désormais, elle voulait se concentrer sur l’essentiel ; sa conception du « nous ». « Aussi longtemps que tu voudras bien m’accorder une chance, je te promets d’être toujours là. Parce-que je t’aime et parce-que je suis intimement persuadée qu’on peut y arriver … non pas si je t’accorde une nouvelle chance mais si toi tu m’en offres une. » Serena n’était pas en train de parler d’une seconde chance, car elle ne comptait plus le nombre de fois où ils avaient tenté de se l’accorder. Elle faisait uniquement allusion à la bonne. Celle qui allait tout changer et leur permettre de trouver un certain équilibre et une véritable sérénité. « Cette nouvelle vie que l’on s’offre doit partir sur de bonnes bases … et si  … on se retrouvait sur un terrain neutre ? Une nouvelle maison qui ne serait plus chez toi ou chez moi, mais bel et bien chez nous ? Pas le chez nous où nous avions pour habitude de nous déchirer, mais un chez nous qui soit synonyme de nouveau départ ?» Afin d’achever son discours comme il se doit, Serena se permit un baiser léger comme une brise contre la peau délicate de son cou. Elle savait que c’était ainsi qu’elle agissait autrefois pour le détendre…Et quelque part, leur proximité lui avait tant manqué qu’elle n’avait décemment pas pu s’en empêcher. « Désolée si ça t’as gêné…Je n’ai pas pu m’en empêcher.»

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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyLun 6 Jan - 0:02

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

I can't tell you what it really is
I can only tell you what it feels like. And right now there's a steel knife in my windpipe. I can't breathe but I still fight while I can fight. ▲ Eminem


Je me doutais bien que si pour l'instant je la trouvais incroyablement adorable avec sa réaction excessive pour une bagarre entre deux oiseaux, ça n'allait sans doute pas durer éternellement. Tout simplement parce que si elle continuait de la sorte et faisait un tas de crises similaires à celle ci, sans réelle raison apparente, j'allais vite devenir dingue. Crises de larmes inexpliquées, coups de colère exagérés et quoi d'autre ? Des envies de nourriture complètement dingues ? Des crises si je ne lui ramenais pas ce qu'elle avait envie de manger, dans les plus brefs délais ? Peu-être que j'exagérais et m'imaginais vraiment le pire. Mais c'était en me fiant à ce que l'on pouvait voir à la télévision. Parce que je n'avais jamais fréquenté de femme enceinte moi. Si ce n'est ma soeur. Mais avec une vie mouvementée comme la mienne ... Ce n'était pas comme si j'avais vraiment eus le temps de la voir évoluer tout au long de sa grossesse. C'était même limite si j'avais le temps de voir ses gosses. Une fois l'an quand on se retrouvait en famille pour un déjeuner dominical, et encore. Même pour noël on ne se voyait pas. Ma soeur le fêtait avec ses enfants. Nos parents ne le fêtait plus. Et moi, en général, j'étais dans la famille de Serena, tout simplement. Et ça me convenait parfaitement comme ça. Je n'étais et n'avais jamais été très famille de toute façon. Même si là, avec l'arrivée ... Du bébé, j'allais devoir apprendre à faire un minimum d'effort. Il était maintenant trop tard pour faire marche arrière. A moins de vouloir prendre le risque de détruire Serena pour de bon. Or, il en était hors de question ! Surtout maintenant que j'étais en train de lui promettre, plus ou moins, monts et merveilles. Je venais de lui dire que je l'aimais. Chose que je faisais déjà si rarement en temps normal ! Mais de ce côté ci aussi, il me faudrait faire des efforts. Elle en valait largement la peine, c'était une certitude. Je l'aimais et je n'étais tout simplement pas prêt à la perdre. Je venais de vivre trois mois sans elle. Et ça m'avait semblé durer une éternité. Et encore, une éternité ça me semblait encore trop court pour décrire mon ressenti pendant toutes ces semaines. Comment avais-je tenu ? Pas même en compensant avec la présence de Lindsay, non, puisque nous avions rompus avant ça, à quelques jours près. Ah oui, la réponse était que je m'étais encore plus noyé dans le boulot, évidemment. Dernière fois que je faisais ça. Vraiment. Parce que maintenant j'allais devoir me concentrer sur ma toute nouvelle vie à venir. Pour Serena, pour le bébé, pour nous. « Et moi, je ne peux pas te promettre de changer du tout au tout. » Lui fis-je remarquer, avec un brin d'amusement dans la voix, regard désormais plongé dans le sien après qu'elle se soit redressée sur le banc pour me faire face. « Une vie toute rose ... Ca ne serait pas nous. » Fis-je remarquer avec tendresse.

A la caresse de ses doigts au creux de ma main, je ne pu retenir un léger frisson d'aise. Sa tendresse était l'une des nombreuses choses dont j'avais sérieusement besoin dans ma vie. Cela pouvait paraître étrange, mais j'avais grandement besoin de sa douceur. Ce devait être étrange pour un homme d'affaire redoutable comme j'étais moi. Mais c'était une chose dont j'avais appris à être dépendant, vraiment. Elle savait m'apaiser comme personne n'avait jamais su le faire. M'apaiser et me réconforter au besoin. « Ca me semble tellement étrange que ce soit toi qui me demande une nouvelle chance, alors que c'est moi qui n'ai pas cessé de faire connerie sur connerie tout au long de notre relation ... » Lui fis-je doucement remarquer, sur un ton pleinement sérieux. Je n'avais jamais été en mesure de comprendre tout son amour pour moi et le pourquoi elle pensait ne pas me mériter. J'étais d'avis que c'était plutôt le contraire. Le temps n'avait rien changé à ma vision des choses. « Cette nouvelle vie que l’on s’offre doit partir sur de bonnes bases … et si … on se retrouvait sur un terrain neutre ? Une nouvelle maison qui ne serait plus chez toi ou chez moi, mais bel et bien chez nous ? Pas le chez nous où nous avions pour habitude de nous déchirer, mais un chez nous qui soit synonyme de nouveau départ ?» A nouvelle chance, nouveau départ. Et un véritable nouveau départ cette fois ci. Cette pensée des plus plaisantes, amena un sourire de ravissement sur mes lèvres. Oui, l'idée me bottait bien. Et plutôt deux fois qu'une ! Et puis tant qu'à faire, l'on pourrait choisir une maison un peu plus grande, pour avoir toujours une chambre d'amis malgré tout. Et avec, si possible, un jardin un peu plus grand. Que notre enfant puisse y évoluer en toute liberté et que l'on puisse lui mettre des jeux en plein air. Notre enfant ... Dans notre jardin ... J'étais vraiment en train de me projeter dans notre vie future et qui se rapprochait à grands pas ? Eh bien de toute évidence, oui, c'était bien ce que j'étais en train de faire. Ca me surprenait moi même. Et m'emplissait d'une euphorie nouvelle. « Avec une chambre de plus, une salle de bains de plus également et un jardin plus grand ? » Proposai-je tout naturellement, sans me départir de mon sourire ravi. « Mais je suis d'avis à ce que l'on commence ça au plus vite. Avant que tu ne sois physiquement trop épuisée pour m'aider à porter les cartons et faire la déco. » Ajoutai-je avec amusement et en lui lançant un regard faussement sévère. Comme si ça avait une réelle importance qu'elle m'aide, ou non, pour ce déménagement. Je ne pu m'empêcher de fermer les yeux de bien être, à son délicat baiser dans mon cou. « Désolée si ça t’as gêné…Je n’ai pas pu m’en empêcher.» Un sourire amusé prit place sur mes lèvres, alors que je conservais les paupières closes. « Encore ! » Ordonnai-je d'une voix amusée. Avant de rouvrir les yeux pour poser un regard attendri sur son visage. Et venir, avant d'en avoir réellement décidé ainsi, loger une main sur sa joue pour déposer un délicat baiser sur ses lèvres, du bout des miennes.
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyLun 6 Jan - 14:25

Love you to death
Vitaly & Serena


Vitaly avait parfaitement compris, c’est elle qui était en train de lui demander une nouvelle chance et non l’inverse. Serena savait qu’elle était loin d’être une femme parfaite et que ses exigences étaient parfois démesurées. Elle n’avait sans doute pas su s’y prendre de la bonne manière avec lui et souhaitait avec la chance de pouvoir tout recommencer à zéro. Une nouvelle vie, un nouveau départ. Il était sa chance depuis le premier jour et elle tenait à lui plus qu’à sa propre vie. Renoncer à tout ce qu’ils avaient était bien trop difficile et ça la tuait à petit feu. Partir sur de nouvelles bases était inespéré dans leur cas et pourtant, elle savait qu’ils seraient capables d’y arriver. Parce qu’entre eux, il n’y avait pas que cet amour vache et destructeur. Il y avait autre chose … quelque chose d’inexplicable et de terriblement intense. C’est ce « quelque chose » qui les attirait immanquablement l’un vers l’autre, même lorsqu’ils pensaient que tout était terminé. « Peut-être que c’est moi qui d’une certaine manière, t’ai incité à faire toutes ces conneries comme tu dis. Mais dans le fond, qu’importe de savoir qui est le plus fautif de nous deux dans l’histoire. Je ne veux plus regarder en arrière et tâcher de me concentrer uniquement sur ce que nous avons à présent.» Démêler le vrai du faux n’était pas ce qui comptait le plus et Serena en avait pleinement conscience. Elle voulait qu’ils puissent s’offrir le droit de tout reconstruire, d’aller de l’avant et de faire des projets ensemble. Oui, des projets. Depuis combien de temps n’avaient-ils plus regardé ensemble, dans la même direction ? Tout recommencer signifiait laisser le passé derrière eux. Voilà donc pourquoi la jeune femme ne tarda pas à émettre l’idée d’acheter une nouvelle maison, un terrain neutre à leur image. « Avec une chambre de plus, une salle de bains de plus également et un jardin plus grand ? Mais  je suis d'avis à ce que l'on commence ça au plus vite. Avant que tu ne sois physiquement trop épuisée pour m'aider à porter les cartons et faire la déco. » Serena ne pouvait pas rêver mieux comme nouveau départ, impossible de ne pas vouloir sauter le pas quitte à se brûler les ailes au passage. Ils avaient trop attendu, s’étaient trop questionnés sur le pourquoi du comment ils en étaient arrivés là. Résultat, ils avaient perdu un temps précieux. Serena ne voulait plus qu’on leur vole ces minutes, ces heures. Elles leur appartenaient et il n’y avait aucune équivoque possible. « Un salon immense pour qu’on puisse mettre tous nos livres … oh et il te faut un bureau bien plus spacieux que celui que tu as actuellement … l’idée du jardin me convient à la perfection. Oh et une chambre démesurément grande !! Pour qu’on puisse s’y prélasser toute la journée sans avoir à en sortir. » Oui, ce dernier point était le plus important de tous quand on y réfléchit bien ! Il ne fallait jamais douter de l’enthousiasme de la jeune femme, et à l’heure actuelle, elle en faisait preuve sans chercher à se contrôler. Au final, Serena se sentait terriblement heureuse de pouvoir enfin être en accord avec Vitaly. Faire des projets d’avenir qui tiennent la route en sa compagnie n’avait vraiment pas de prix. « Tu veux qu’on commence les recherches aujourd’hui ? A moins que je n’aille trop vite en besogne … mais j’en ai assez de penser qu’on va trop vite. Tu te rends compte du temps que l’on a passé à se tourner autour et à douter ? Je n’ai plus envie qu’on nous vole du temps. Ni maintenant, ni jamais. Cette maison sera parfaite. Tu l’as dit, tout ne sera pas rose mais je n’aime pas la perfection. Sans compter que je suis encore suffisamment en forme pour en faire la décoration, la peinture et tout le reste, alors pourquoi attendre ? Le bébé va être rapidement là … je ne vois pas pourquoi on attendrait ! A nous deux, on peut refaire le monde. Notre monde, à notre image. » Inutile de tergiverser durant des heures, ils avaient perdus suffisamment de temps comme ça. La venue du bébé avait finalement tout chamboulé dans le meilleur sens qui soit. Serena ne voulait plus attendre avant d’être heureuse. Et leur nouvelle vie commençait dès à présent, sur ce banc, dans ce parc. Subtilement, elle avait attrapé la main de Vitaly avant de déposer un baiser dans son cou. Il n’y avait plus aucune raison de craindre le pire, n’est-ce pas ? « Encore ! » Son injonction la fit sourire de bon cœur avant qu’elle ne croise à nouveau ses envoutantes et saisissantes prunelles. L’espace d’un instant, elle eut l’impression que le temps était suspendu et qu’ils étaient comme seuls au monde. Ce qui n’était pas faux d’une certaine manière. Le contact de sa main tout contre sa joue la fit frissonner d’aise tandis qu’elle goutait au plus fascinant des baisers… délicat, parfait.  Depuis combien de temps n’avait-elle pas éprouvé un tel sentiment de plénitude ? Autant dire une éternité. En cet instant, tout semblait parfait et il y avait fort à parier que Serena n’oublierait jamais cet instant magique. A son tour, elle glissa le bout de ses doigts sur la joue de Vitaly et prolongea son baiser comme si vie en dépendait. C’était d’ailleurs extrêmement dangereux d’en arriver là car un simple baiser pouvait rapidement lui donner envie d’en obtenir beaucoup plus. Ce qui ne serait pas raisonnable, n’est-ce pas ? Lorsque leurs visages s’éloignèrent, elle eut besoin de quelques secondes avant de calmer les battements effrénés de son pauvre cœur. Serena baissa le regard puis le releva vers lui en affichant un adorable sourire accompagné d’une jolie teinte rosée. Fallait-il vraiment qu’elle rougisse chaque fois qu’il la touchait ? A croire que oui et elle n’avait pas le moindre contrôle là-dessus non plus. « Tu te souviens de cette jolie maison près du lac ?  » Serena faisait allusion à l’une de leur promenade au cours de laquelle elle était tombée en pamoison devant une adorable maison d’un quartier résidentiel New Yorkais. A la fois en retrait de la ville et à proximité de tout. A l’époque, elle et Vit’ n’avaient même pas encore acheté leur première demeure et elle lui avait dit, avec tout l’enthousiasme et la fraicheur qui la caractérisaient à l’époque : « Tu vois, c’est une maison comme celle-ci que nous aurons un jour … c’est suffisamment grand pour cinq enfants … bon d’accord, trois … ou quatre ! C’est bien quatre, je n’aime pas les nombres impairs !» avant de s’esclaffer face à sa moue dubitative. « Elle était en vente le mois dernier… je ne sais pas ce que tu penses, mais elle serait parfaite. »



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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyLun 6 Jan - 20:42

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

I can't tell you what it really is
I can only tell you what it feels like. And right now there's a steel knife in my windpipe. I can't breathe but I still fight while I can fight. ▲ Eminem


Oui, peu importait qui était le fautif de nos incessantes disputes, de nos froids polaires et de la distance qui s'était sournoisement installée entre nous. Ce qui était fait était fait. Et si nous désirions aller de l'avant, main dans la main, il fallait que nous parvenions à tourner le dos au passé et aux difficultés qui allaient avec, ensemble. Ce n'était pas en gardant un regard sur ce passé, que nous allions pouvoir construire quoi que ce soit dans le futur. Nous le savions. Et c'était l'une des raisons pour lesquelles il était temps de prendre sur nous pour ne penser qu'au positif. Et le positif principal, c'était quand même nous. Le couple que nous formions. Malgré les hauts et les bas, il était toujours là. Certes, avec quelques séparations. Indirectement dues à Lindsay elle même. Même si Serena l'ignorait pleinement. Et c'était heureux ! Je n'osais imaginer l'état dans lequel elle se mettrait si elle venait à apprendre cette trahison terrible. Mais elle n'en saurait jamais rien. Maintenant que c'était terminé, il n'y avait aucune raison pour qu'elle apprenne quoi que ce soit à ce sujet. « Regarder quoi en arrière ? Il n'y a rien à y voir. » Répondis-je l'air de rien, en haussant les épaules d'un air désinvolte. Non il n'y avait rien à y voir. Rien d'autre que le fait que nous étions ensemble depuis pas mal d'années maintenant. Et qu'il ne tenait qu'à nous de faire en sorte que celles à venir, soient meilleures que les précédentes. Et pour ça, nous allions déjà devoir nous préparer à l'arrivée de notre premier enfant. Premier et dernier. Enfin c'était mon souhait. Sans doute pas celui de Serena. Mais accueillir celui ci serait déjà une très bonne idée ! Et un beau pas en avant. Surtout pour moi qui n'avait, au départ, pas du tout prévu d'avoir d'enfant. Et pour bien l'accueillir cet enfant, il allait déjà nous falloir changer de maison. Et ça tombait bien, puisque mon épouse me fit remarquer qu'il nous faudrait sans doute déménager, pour notre nouveau départ. En voilà une bonne idée. Parce que demeurer séparés l'un de l'autre, n'allait pas nous aider à nous retrouver réellement et à reconstruire notre couple trop longtemps fragilisé par les aléas de la vie. « Un salon immense pour qu’on puisse mettre tous nos livres … oh et il te faut un bureau bien plus spacieux que celui que tu as actuellement … l’idée du jardin me convient à la perfection. Oh et une chambre démesurément grande !! Pour qu’on puisse s’y prélasser toute la journée sans avoir à en sortir. » Une chambre immense pour s'y prélasser toute la journée ? Sérieusement ? Cette idée m'arracha un involontaire rire. Nous n'étions pas du genre à nous prélasser déjà en temps normal au vu de nos emplois pour le moins prenants. Mais avec un enfant ? A moins de le garder avec nous durant toute ladite journée à se prélasser, ça allait devenir vachement compliqué. « Tu sais qu'avec un enfant, on n'aura pas le temps de se prélasser, n'est-ce pas ? » La questionnai-je l'air de rien.

Mais je ne voulais pas non plus briser son euphorie nouvellement trouvée. Ainsi la laissai-je s'emballer avec ses pensées et idées concernant la maison que nous occuperions prochainement. D'abord tous les deux. Pour être rejoints, d'ici à six mois, par notre enfant. « A quoi bon attendre une journée de plus, alors qu'on peut faire ça dès aujourd'hui ? » Demandai-je en l'observant avec tendresse. Ca me faisait un bien fou de la voir aussi heureuse. Et plus encore, de savoir que j'en étais la principale cause. Et notre enfant également, bien sûr. Mais moi en priorité pour le moment. Puisque c'était moi qui avais fini par faire le pas du bon côté, qu'elle n'attendait plus. Mais pour sûr, ses réactions étaient à la hauteur de mon choix pleinement inattendu venant de moi. Et ses réactions de joie étaient telles, qu'elle vint déposer un tendre baiser dans mon cou, comme elle aimait à le faire lorsqu'elle me sentait trop tendu. Ou qu'elle me voyait l'esprit bien trop loin d'elle et de notre moment. Ce fut ensuite tout naturellement que je vins l'embrasser avec tendresse. Je ne me souvenais pas de la dernière fois où nous nous étions embrassé de la sorte. Avec cette intensité qui nous liait plus sûrement que n'importe quel autre geste l'un envers l'autre. Elle même ne tarda pas à me répondre avec la même douceur, et en logeant sa propre main sur ma joue. Quand nos lèvres se séparèrent et que j'aperçu les adorables rougeurs sur ses joues, je ne pu m'empêcher de sourire légèrement et de venir caresser sa joue du bout de mes doigts. Il était fascinant de constater que je lui faisais encore et toujours le même effet. Même après toutes ces années. « Tu te souviens de cette jolie maison près du lac ? » Il me fallut tout de même quelques secondes pour réussir à resituer ce souvenir. Et quand ce fut le cas, je hochai positivement la tête, avec prudence. Elle avait encore des vues sur cette maison ? Non, pas simplement des vues. Puisqu'elle avait remarqué qu'elle était en vente. Constat qui me fit pleinement sourire alors que je l'étudiais du regard avec attention. « Tu la guettais ou quoi ... ? » Demandai-je, mi-sérieux mi-amusé. Je n'arrivais pas à le croire, qu'elle soit encore sur cette maison, des années plus tard. Comme si elle avait désespérément attendue qu'elle soit enfin mise en vente. « Tu vas aussi me dire que tu as mis le numéro de côté et tout ça, non ? » Demandai-je avec amusement. Qu'elle soit mise en vente maintenant, était peut-être un signe positif pour nous, notre couple. Oui, je commençais sérieusement à voir des signes partout. C'était d'ailleurs assez inquiétant.
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyLun 6 Jan - 23:26

Love you to death
Vitaly & Serena
Contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer, Serena n’avait nullement guetté la mise en vente de cette maison. C’était le fruit du hasard ou un coup de pouce du destin, tout dépend de la façon dont on voit les choses. Toujours est-il qu’elle avait eu un véritable coup de cœur pour cette maison qui lui semblait plus que parfaite. Tel un bout de paradis perdu qu’elle avait toujours envié à d’autres. Face aux interrogations légitimes de Vitaly, la jeune femme ne put s’empêcher de rire de bon cœur. Il faisait fausse route. « Je t’assure que non ! L’un de mes auteurs habite dans le coin et nous avions rendez-vous chez lui. Je suis donc repassée devant tout à fait par hasard au cours du mois dernier. Tout ce que je peux en dire, c’est qu’elle est toujours aussi… incroyable. En l’apercevant, je n’ai pu m’empêcher de songer à nous deux … ouais c’est peut-être un signe du destin, je n’en sais rien.» Oui, elle avait pensé à cette fameuse promenade et à ses rêves d’antan … celui de fonder une famille avec celui qu’elle pensait être l’homme de sa vie. Nostalgique, elle s’était arrêtée devant cette maison, se demandant à quoi aurait pu ressembler sa vie si Vitaly avait accepté l’idée de partager toutes ces belles choses avec elle. Elle était persuadée que leur vie aurait pu être merveilleuse. Maintenant que tout ceci était possible, pourquoi ne pas tenter le tout pour le tout en lui suggérant cette épatante demeure ? Alors qu’elle venait de retrouver un semblant de sérieux, elle pouffa de rire lorsqu’il lui demanda si elle avait relevé le numéro de téléphone. « J’étais tentée. Mais non, je n’ai pas mis le numéro de côté. En fait, j’étais plutôt envieuse à l’idée qu’une nouvelle famille s’y installe prochainement. » avoua-t-elle plutôt timidement avant qu’un sourire ne vienne ponctuer ses traits délicats. Il n’était pas bien difficile de deviner qu’elle avait rêvé que cette famille soit la leur tout en sachant que c’était impossible. A aucun moment Serena n’avait envisagé un tel revirement de situation. D’ailleurs, la jeune femme était à deux doigts de se pincer afin de s’assurer qu’elle n’était pas en train de rêver. Cet instant à deux, cet échange et tous ces projets qu’ils faisaient ensemble … c’était tout bonnement incroyable et elle se surprenait à en demander encore et toujours plus. Rien ne semblait pouvoir les atteindre et elle adorait ce sentiment. « Quant au fait de savoir si nous aurons ou non le temps de nous prélasser et bien … j’espère que tu ne doutes pas de mes aptitudes à être à la fois une bonne mère et une bonne épouse … en plus d’être une maîtresse exceptionnelle, cela va sans dire. » Son adorable sourire mutin s’accentua l’espace d’un instant puis elle déposa un nouveau baiser dans son cou avant d’appuyer sa tête contre son épaule. Evitons d’aborder les sujets dangereux, surtout au regard de l’état dans lequel la mettaient ses hormones ! Ca aussi, c’était normal semble-t-il… ouais, sauf qu’elle n’avait pas besoin d’être enceinte pour que Vitaly lui fasse un tel effet. Bref ! Pour en revenir à leur conservation, Serena avait décidé de lever le pied professionnellement parlant. Désormais, elle avait l’intention d’avoir le sens des priorités et il n’était plus question de bosser comme une forcenée. Certes, son boulot était également sa passion mais elle avait envie de se centrer avant tout sur sa famille ; Vitaly et le bébé. « J’ai l’intention de modifier progressivement mon emploi du temps à l’avenir. Je veux être beaucoup plus disponible. Non seulement pour le bébé mais également pour toi. Pour nous deux. J’ai envie qu’on prenne du temps pour nous. Parce qu’avant d’être des parents, nous sommes un couple. Et ne te fais pas d’illusions, si tu t’enfermes encore durant des heures dans ton bureau, ce ne sera pas sans moi… on peut faire un tas de choses intéressantes ensemble, enfermés dans une même pièce. » Merde. Elle était en train d’y revenir malgré elle, non ? Oh et alors ?! Elle se mit à sourire de plus belle puis délicatement ouvrit sa veste. Tout en prenant une grande inspiration, Serena s’empara de la main de Vitaly et vint la déposer sur son ventre qui commençait à s’arrondir. Honnêtement, elle redoutait sa réaction … elle savait qu’il n’était pas nécessairement à l’aise avec tout ça, avec le fait qu’elle soit enceinte même s’il faisait réellement des efforts. Mais le confronter à la réalité, n’était-ce pas une manière de l’aider à pleinement prendre conscience de ce qui allait leur arriver au cours des prochains mois ?  Main posée sur la sienne, elle caressa doucement sa peau du bout des doigts. C’était étrange comme situation. Jamais elle n’aurait imaginé un seul instant pouvoir partager tout ça avec lui et pourtant, c’était bel et bien en train d’arriver. « Il faut juste que tu saches que je suis un peu … comment dire … lunatique en ce moment. Je passe du rire aux larmes en un claquement de doigts, j’ai des envies improbables et qui surgissent un peu n’importe quand.» Elle grimaça légèrement en pensant aux envies étranges qu’elle avait pu avoir au beau milieu de la nuit. Elle allait faire en sorte de ne pas trop ennuyer Vitaly avec ces évènements liés à sa grossesse mais il risquait fort de ne pas y échapper. « Je pensais que c’était une légende mais ce n’est pas le cas. Tout comme mes envies de grignotage … j’essaie de me restreindre autant que possible mais j’ai vraiment faim. D’ailleurs quand tu es arrivé, j’avais peur que tu … enfin que tu me trouves légèrement changée.» Oui mais non. Serena n’avait pas réellement pris de poids, tout était dans sa tête. Voyant ses habitudes alimentaires changer, elle en avait déduit qu’elle était devenue énorme alors que ce n’était absolument pas le cas. Au contraire, sa grossesse lui allait à merveille et rien ne justifiait le fait qu’elle puisse avoir honte de tout ça. Elle était très jolie, très élégante, très … Serena en somme. « Assez parlé de moi ! Je veux savoir comment tu vas, toi. Je sais qu’il t’a fallu du temps et pas mal de recul pour songer à tout ça mais dans le fond, qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ? »

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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyMar 7 Jan - 21:56

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

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Serena qui passait par hasard devant cette maison qui l'avait tant fait rêver par le passé, et qui pensait directement à nous ... Je n'osais imaginer ce qui avait alors bien pu lui passer par la tête. Songer que les rêves qu'elle avait lorsque nous étions passés devant pour la première fois, avaient fort peu de chance de se réaliser. Et de songer ensuite, qu'une nouvelle famille allait y prendre place. « Et il y a de fortes chances pour que ce soit la notre qui s'y installe... » Remarquai-je en affichant un sourire amusé. Il était étrange pour moi de nous qualifier de famille. J'avais encore dans l'esprit que nous n'étions "qu'"un couple. Et non pas une famille. Et pourtant, bientôt nous serions trois. Elle, moi, et le bébé. Et je ne doutais pas qu'elle devait être encore plus heureuse à l'idée que nous nous installions dans cette maison devant laquelle elle "bavait" depuis des lustres. C'était un peu ses rêves qui se réalisaient dans le fond. Et j'en étais heureux pour elle. Parce que pour ma part, on ne pouvait pas dire que j'ai vraiment eus des rêves à réaliser un jour. Tout ce que je désirais depuis toujours, c'était de tester le bonheur en lui même, puisque j'avais toujours tout eus et que je trouvais ça légèrement frustrant. Ce qui était vraiment con et parfaitement irresponsable, je ne le savais que trop bien. Tout comme je savais qu'avec un enfant dans notre vie, j'allais maintenant devoir apprendre à gérer les choses et mes envies de liberté et de coups de folie. Plus de truc stupide. Et plus, non plus, de travail jusqu'à pas d'heure. Je ne doutais pas que Serena m'attendait au tournant pour cela. Et je le comprenais parfaitement. J'allais enfin devenir un époux exemplaire, en devant père. « Quant au fait de savoir si nous aurons ou non le temps de nous prélasser et bien … j’espère que tu ne doutes pas de mes aptitudes à être à la fois une bonne mère et une bonne épouse … en plus d’être une maîtresse exceptionnelle, cela va sans dire. » Oh ... Oh ? Oh ! Je lui lançai un regard pour le moins surpris à cette remarque. Ah oui d'accord. Et non, je n'avais pas vraiment douté de sa capacité à gérer le tout. Venant d'elle, il n'y avait plus grand chose qui pouvait encore me surprendre. Elle était du genre femme parfaite qui savait gérer à peu près cinquante choses à la fois, sans même sembler faire des efforts. « Je te sais capable de gérer tout ça. » Répondis-je avec douceur, alors qu'elle reposait sa tête sur mon épaule. Je choisis volontairement de ne pas rebondir sur ses derniers mots. Mais elle semblait vouloir insister sur ce point, puisque bientôt elle reprenait en sous entendant une certaine activité à deux, dans une pièce close. « Oh ? Et quel genre de choses ? » Demandai-je en prenant l'air le plus innocent possible, sourcils arqués et regard interrogatif posé sur elle.

« C'est la grossesse qui fout le feu à tes hormone ? » Ne pus-je finalement m'empêcher de lui demander, en posant un regard hilare sur son visage. Non pas que je me foutais d'elle. Loin de là même. J'étais simplement très amusé par la situation et les paroles sur lesquelles elle ne semblait avoir aucun contrôle. Si je fus surpris de son geste quand elle s'empara de ma main pour la loger directement sur son ventre, je n'eus pas le moindre mouvement de recul. Et je fus presque surpris que son ventre soit déjà aussi rond. Rien de choquant ni énorme non plus. Mais un léger arrondi qui n'était pas là avant. Est-ce que j'étais supposé réaliser un peu plus le fait qu'elle portait mon enfant ? Parce qu'en réalité ... Ca ne changeait pas grand chose pour moi. Peut-être d'ici à quelques semaines, quand elle aurait réellement prit du ventre ? « Il faut juste que tu saches que je suis un peu … comment dire … lunatique en ce moment. Je passe du rire aux larmes en un claquement de doigts, j’ai des envies improbables et qui surgissent un peu n’importe quand.» Ca, je m'en étais rendu compte quelques minutes plus tôt, quand elle s'était mise à pleurer pour un truc vraiment sans importance. Mais je fis pas le moindre commentaire et vins enfouir mon visage dans son cou, pour inspirer son odeur qui lui était propre, avec plaisir. « Je suis certain que je peux m'y faire ... » Soufflai-je doucement. « Et quel genre d'envie ? Des fraises à la sauce tomate, en pleine nuit ? » Demandai-je avec humour, pourtant certain que ça ne pouvait pas être ça. Pas de truc immonde pareil, n'est-ce pas ? Non, c'était certain que non. Enfin, j'osais l'espérer. Et j'eus finalement un sourire attendri quand elle mentionna ses légers changements physiques. J'ignorais si elle s'en inquiétait réellement ou non. « Oh, tu as changé ... Tu es resplendissante. » Remarquai-je le plus sincèrement du monde, en redressant la tête pour planter mon regard dans le sien. C'était peu dire encore. Elle avait l'air heureuse et comblée. Maintenant plus encore que quand nous nous étions retrouvés un moment plus tôt. « Cette grossesse te va bien. » Ajoutai-je avec douceur, en venant délicatement caresser sa joue du bout des doigts de ma main libre. Je pris le temps de réfléchir à sa dernière question quand elle voulut comprendre ce qui m'avait poussé à changer d'avis. « Je t'ai imaginé élever notre enfant, aux côtés d'un autre homme. Et ... Ca ne m'a pas plu du tout. J'ai aussi imaginé ma vie sans toi. Et ça m'a semblé tout simplement impensable. » Dans le fond, c'était principalement nos retrouvailles, responsables de sa grossesse, qui m'avaient fait réaliser que je l'aimais toujours autant, si ce n'est plus qu'avant ma liaison avec sa soeur. Je n'étais pas vraiment capable de comprendre et expliquer le fil de mes pensées et raisonnements à son sujet. Je savais seulement que je l'aimais et ne pouvais vivre sans elle. « Bon ! Cette maison ! Et si on allait voir ça de plus près, avant qu'elle ne nous passe sous le nez ? »
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyMer 8 Jan - 22:29

Love you to death
Vitaly & Serena

A quel genre de choses faisait-elle allusion ? Oh et bien … le sujet était relativement vaste tant son imagination était débordante d’idées nouvelles. Elle aurait aimé pouvoir les exprimer ouvertement mais dans un endroit public, ce n’était peut-être pas vraiment approprié. D’autant plus qu’elle se sentait déjà s’empourprer et … oh puis au diable la bienséance ! Elle était tout de même en droit de confier ce genre de choses à son époux, non ? Oui, ça paraissait plutôt logique. Hésitant quelques secondes, Serena approcha ses lèvres de l’oreille de Vitaly et se lança dans une confession des plus … inattendues. En somme, elle lui dictait sommairement l’ensemble de ses idées, de ses envies, de ses fantasmes. Ce n’était pas ça le plus gênant en soi, mais bel et bien le fait qu’elle soit enceinte et littéralement obsédée à l’idée de mettre en pratique certaines pensées. Inutile de préciser que lorsqu’elle mit un terme à ses aveux, Serena sentit que ses joues étaient en feu, ce qui ne l’empêcha nullement de conserver son adorable sourire. « C’est la grossesse qui fout le feu à tes hormones ? » Voilà comment son sourire se transforma en un rire franc. Dans le mille. Elle se mordilla la lèvre tout en arborant une petite mine coupable. Qu’allait-il penser de tout ça ? Certes, elle n’était pas du genre coincée mais tout de même ! Elle se situait généralement plus dans l’action que dans l’expression à haute voix de ce genre d’envies. « Il y a un peu de ça, oui. Mais pas seulement… » Difficile de savoir si elle devait mettre cela uniquement sur le compte de sa grossesse ou tout simplement le désir qu’elle pouvait éprouver à l’égard de Vit’. Dans les deux cas, quelle importance ? Le fait est qu’elle éprouvait toutes ces choses sans véritablement en avoir le moindre contrôle. Ses envies de sexe n’étaient pas les seuls facteurs liés à sa grossesse. Il y en avait d’autres et tout en déposant la main de Vitaly sur son ventre, la jeune femme ne manqua pas de lui énumérer une petite liste de tout ce à quoi il devait légitimement s’attendre au cours des prochains mois. Autant dire que ce ne serait pas une partie de plaisir, elle en avait conscience. Elle était lunatique, euphorique puis triste puis de nouveau heureuse, sans parler de toutes ses envies étranges. Serena préférait en rire mais n’était pas certaine que ce soit le cas de Vitaly. « Je suis certain que je peux m'y faire ... » Sentant son visage s’enfouir contre son cou, elle ferma les yeux un instant. Bon sang, ce qu’elle aimait ces instants de pure tendresse ! Elle aurait pu lui en quémander jusqu’à son dernier souffle. « Et quel genre d'envie ? Des fraises à la sauce tomate, en pleine nuit ? » Alors là, ça se gâtait ! « Beurk ! Mon dieu, non ! Quelle horreur, qui pourrait avaler une chose pareille ? » Il était sérieux ? Des fraises à la sauce tomate au beau milieu de la nuit ? C’était … immonde. Quant à la réaction de Serena, elle était plutôt risible au regard de ce qu’elle était capable d’avaler ces derniers temps. Elle savait qu’il n’allait pas vraiment apprécier sa réponse. N’importe quel humain normalement constitué et n’ayant pas un alien dans le ventre penserait la même chose.  Fronçant légèrement le nez et se montrant hésitante, elle décida tout de même de se lancer : « Hum … des quartiers de pomme avec une sauce au poivre ou … des rondelles de cornichons dans un yaourt aux fruits ? Par exemple ? » Oh ce qu’elle ne donnerait pas pour quelques cornichons !! Mais non, il fallait qu’elle fasse attention à ce qu’elle mangeait mais également à sa prise de poids qui ne devait pas excéder ce que lui avait conseillé le médecin. Enceinte mais sexy, enceinte mais sexy, enceinte mais… oh bon sang, enceinte mais folle de cornichons oui !! Folle de cornichons mais sexy !! Oui c’était plutôt pas mal dit comme ça ! D’autant que Vitaly affirma la trouver resplendissante ce qui ne put que sincèrement la toucher. « Cette grossesse te va bien. » Il avait le chic pour lui faire retrouver des couleurs, non ? Ceci dit, ce n’est certainement pas elle qui allait s’en plaindre. Au contraire, elle adorait ça. Tout comme elle adora la suite … c’était touchant de l’entendre dire tout ça. Elle eut un petit air absent, bien qu’elle se soit imprégnée de chaque parole de Vitaly.  En guise de réponse, elle vint capturer ses lèvres pour y déposer un baiser lourd de sens. Un baiser traduisant tout l’amour qu’elle lui portait. « Bon ! Cette maison ! Et si on allait voir ça de plus près, avant qu'elle ne nous passe sous le nez ? » Là, son expression fut toute autre, passant de l’impassibilité et du sérieux à une sorte de joie indescriptible. Retrouvant son adorable sourire, elle acquiesça de bon cœur avant de se redresser et de lui emboiter le pas vers ce qui allait devenir, leur petit coin de paradis.

Ladite maison ne se trouvait pas loin du centre-ville, mais suffisamment à l’écart pour mener une existence tranquille loin de l’agitation New-Yorkaise. Serena avait clairement besoin de ça et personne n’aurait pu résister au charme de cette bâtisse qui semblait tout droit sortie d’un rêve. Sans parler du quartier qui était tout à fait agréable. Adieu l’appartement dans lequel elle ne se sentait finalement plus à son aise ! Elle avait pourtant tout fait pour s’y sentir chez elle, mais sans Vitaly, elle n’avait plus l’impression d’avoir un « chez soi ». Chez elle, c’était chez eux. Et chez eux, ce serait certainement ici désormais. Face à la fameuse maison, elle glissa une main dans celle de Vitaly et fut ravie de constater que le panneau « à vendre » n’avait pas bougé d’un iota. « C’est de loin la plus belle maison qu’il m’ait été donné de voir. On va enfin avoir droit à notre seconde chance … Le jardin sera suffisamment grand pour le bébé et on pourra même y organiser des réceptions. Oh et tu as vu cet arbre tout au fond ? J’adorerais y graver nos initiales. Ce serait trop adorable ! Je sais, tu vas trouver ça totalement absurde mais tu sais que je suis une incorrigible romantique. J’ai hâte de pouvoir m’attaquer à la décoration. Je te préviens d’avance que pendant toute la durée des travaux, je vais te kidnapper et faire en sorte que tu restes avec moi, pour t’avoir rien qu’à moi. Et j’ai des arguments ! » Oh oui elle en avait. Elle les lui avait énuméré quelques dizaines de minutes auparavant. « Inaugurer chaque pièce de cette maison par exemple… » Comprend qui voudra ! Serena s’avança d’un pas déterminé vers la porte d’entrée de la maison et c’est sans nulle surprise qu’elle la trouva fermée. Mince ! Telle une enfant impatiente et surexcitée, elle fit alors le tour et appela Vitaly pour qu’il la rejoigne. «  Vit’, viens voir !! La porte arrière est ouverte !! » Il n’y avait pas à dire, l’intérieur était comme l’extérieur : merveilleux.

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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyJeu 9 Jan - 22:14

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Heureusement que je n'étais pas du genre à être coincé ou à me choquer d'un rien. Parce que le moins que l'on puisse dire au sujet des confidences que me fit Serena, au creux de l'oreille, c'est qu'elle était était pleine d'imagination quant à ce qu'elle avait envie de faire et de vivre avec moi, sexuellement parlant. Parce que c'était bien de ça qu'il était question à cet instant là. Et si on s'était toujours bien entendu de ce côté là et que nous n'avions vraiment pas à nous plaindre de notre vie sexuelle, je ne doutais pas qu'elle était pire encore, à cause de la grossesse qui devait faire travailler ses hormones à plein régime. Voilà qui était vraiment très intéressant. En tout cas ça me plaisait bien. « Moi ce que j'en dis, c'est qu'il faut qu'on se hâte de faire tout ça, avant que la grossesse ne t'épuise de trop … » Fis-je remarquer sur le ton de la conversation. De la même façon que je lui aurais raconté ma journée. Ou lui aurais dis que j'avais acheté un plat à emporter en chemin pour rentrer chez nous. Bref, petite remarque juste comme ça l'air de rien. Mais avant de retrouver le côté sexuel de notre relation, je tenais à retrouver le côté tendresse. Parce qu'elle était du genre tactile et câline et que je ne le lui avais jamais rendu comme elle le méritait. Ce coup ci, ce fut moi qui vins me coller plus encore à elle, puisque je logeai mon visage dans son cou pour profiter de sa chaleur et de son parfum. Et j'émis l'idée la plus dégueulasse que j'avais en tête, pour tenter de deviner le genre de truc bizarre qu'elle pouvait bien manger. Quoi que des sauces tomates avec des fruits dedans, ça devait bien exister. Et le mélange n'avait rien de bien choquant, si l'on prenait en considération le fait que la tomate était, contre toute attente, également un fruit. Enfin soit, le mélange n'était tout de même pas très ragoûtant dans le genre. « Beurk ! Mon dieu, non ! Quelle horreur, qui pourrait avaler une chose pareille ? » Je ricanai doucement dans son cou, où je finis par venir déposer un tendre baiser. « Une femme enceinte ? » Emis-je l'idée avec ironie, avant de déposer un nouveau baiser sur sa peau, de façon presque inconsciente. Et finalement, quand elle m'apprit ce qu'elle mangeait en réalité, je me redressai vivement pour planter mon regard, ahurit, dans le sien. « Et tu trouvais les fraises à la sauce tomate, horribles ? Oh bon sang ! Eurk ! » Laissai-je vivement échapper, sans pouvoir également retenir un faible frisson de pur dégoût. Non vraiment, c'était immonde. Et bien plus que mes fraises à la sauce tomate. Moins naturel. Des associations bien moins logiques. Et hautement plus ... Non, vraiment, je ne trouvais même pas de mot. L'imaginer tremper un cornichon dans un Yaourt, c'était juste impossible. Et dégoûtant. Avais-je le droit de rendre mon dernier repas, là maintenant, tout de suite ?

Non en fait non. Parce qu'elle risquait de rendre son repas par dessus. Et si c'était pour voir ses mélanges bizarres, ce n'était vraiment pas intéressant ni bien utile. Pas du tout. Si je n'étais pas du genre à me confier sur mes sentiments et à m'ouvrir très facilement, j'étais toutefois toujours récompensé par les réactions de Serena. A l'instant par exemple, elle vint m'embrasser avec délicatesse, quand je lui appris ce qui m'avait fait changer d'avis au sujet de sa grossesse. Un baiser qui me fit doucement soupirer d'aise avant qu'elle ne se recule de nouveau et que je propose d'aller voir la maison qu'elle avait en vue depuis tant de temps. Il serait bien bête qu'elle nous passe sous le nez alors que nous avions enfin l'occasion de la voir de plus près et peut être même d'y installer notre petite famille, à nous. Une famille réellement très petite d'ailleurs, puisque nous n'aurions qu'un enfant. Ce qui était déjà pas mal pour un mec comme moi d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, nous gagnâmes donc cette maison qui la faisait tant rêver et demeurâmes là devant, à simplement la regarder. Elle ne mentait pas. Elle était vraiment belle. Et grande sans l'être de façon excessive non plus. J'avais beau avoir de bons moyens financiers, je ne tenais pas non plus à vivre dans un immense manoir ou, pire, une villa sur deux étages. Nous n'avions pas besoin de ça du tout. « Serena ! » La grondai-je faussement en riant ouvertement et de bon coeur, alors qu'elle pensait encore sexe. Elle était réellement intenable en fait. Ce n'était pas désagréable. Mais à ce point, c'en était presque inquiétant. Quoi que c'était sans doute également du au fait que nous ne nous étions pas vu, ni plus donc, depuis plusieurs mois maintenant. Mais, pour sûr, je n'allais pas me plaindre de son comportement actuel. Il m'amusait autant qu'il me plaisait. Je la laissai filer et faire le tour, prenant vraiment tout mon temps pour continuer d'observer les environs. Avant de la rejoindre quand elle m'appela. « Braver les interdits. Voilà qui est excitant. » Remarquai-je sur un ton taquin, une fois à l'intérieur avec elle. La provoquer de la sorte, compte tenu de l'état de ses hormones, ce n'était sans doute pas l'idée du siècle. Quoi que si en réalité. C'était bien plaisant. Ainsi affichais-je le sourire le plus innocent du monde, avant que je n'entre plus encore dans la maison. Elle était en excellent état. Pas grand chose, pour ne pas dire rien du tout, n'était à retaper. Si ce n'est quelques peintures que je ne trouvais pas vraiment à mon goût. Mais dans l'ensemble, c'était parfait. Après un rapide tour des lieux, j'attrapai Serena par la main pour l'entraîner avec moi. Et m'arrêtai devant l'une des pièces les plus spacieuses et donnant directement sur le jardin. Je me logeai dans son dos, mains sur ses hanches et torse contre son dos. « J'ai trouvé notre future chambre. » Susurrai-je au creux de son oreille. Oh oui j'imaginais parfaitement un immense lit par ici.
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyDim 12 Jan - 13:37

Love you to death
Vitaly & Serena
Blottie dans ses bras, Serena se sentait revivre, un peu comme si jusque là, l’absence de Vitaly l’avait contrainte à mettre sa vie entre parenthèses. Sans lui, rien ne semblait plus avoir la même saveur et les moindres petits plaisirs d’antan étaient totalement désuets s’il n’était pas là pour les partager avec elle. La seconde chance qu’ils s’offraient était tout simplement incroyable et inespérée. « J'ai trouvé notre future chambre. » Sa voix, douce et légère, la ramena instantanément à la réalité et elle posa délicatement ses mains sur les siennes avant de fermer les yeux. Demeurer physiquement loin de lui durant une trop longue période était impossible, elle avait besoin de ce contact entre eux. C’était quelque chose de vital et de fondamentalement ancré en elle. Comment pourrait-il en être autrement ? « Mais qu’est-ce que vous faites ici ?» Sursautant légèrement au son de cette voix étrangère, Serena ne tarda pas à se libérer de la douce étreinte de Vitaly pour se tourner en direction du mystérieux inconnu. L’homme semblait avoir leur âge, vêtu d’un costume violet assez sombre et au son de sa voix, tout laissait entendre qu’il était légèrement … efféminé sur les bords. Il plaqua ses bras sur ses hanches et les dévisagea tour à tour avec détermination. Serena était tentée de lui répondre du tac au tac qu’ils étaient chez eux mais ce n’était pas encore tout à fait le cas. « Oh hum… bonjour. Nous sommes désolés, la porte était ouverte et nous nous sommes permis d’entrer… pour … pour voir. » Elle se mordilla nerveusement la lèvre. Mince. Ils venaient d’être pris la main dans le sac dans une maison qui n’était pas la leur. C’était mal, ça non ? Tout alla très vite dans l’esprit de Serena qui était l’honnêteté et la droiture incarnées. Etait-ce un crime de s’introduire dans une maison illégalement, y compris si cette maison était vide et en vente ? « Je vois ça. Et de quel droit je vous prie ? » Aie … du droit qu’elle était totalement inconsciente au moment de pousser cette porte ? « Du droit que … cette maison sera la notre d’ici quelques jours ? C’est un bon argument ça, non ?» Le regard de la jolie blonde croisa rapidement celui de Vitaly dans lequel elle cherchait son approbation. Aussitôt, le visage taciturne de l’homme prit un tout autre aspect. Vraiment, il se métamorphosa en un quart de seconde, devenant soudainement beaucoup plus avenant. Cette maison, cela faisait des semaines qu’il cherchait à la vendre. Les acquéreurs potentiels étaient nombreux mais bien trop frileux pour se décider en quelques jours. Après tout, c’était un investissement de taille qui méritait de s’accorder un temps de réflexion. Ainsi, l’homme afficha le sourire naturellement intéressé de l’agent immobilier sur le point de faire sa plus belle vente de l’année. « Oh et bien dans ce cas, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue chez vous monsieur et madame … ? »

Face à ce soudain revirement de situation, la jeune femme ne put s'empêcher de sourire de bon coeur. « James-O’Neil.» L’homme écarquilla les yeux, posa une main sur son cœur et s’approcha de Vitaly avec enchantement. « Oh mon dieu !! Ne me dites pas que vous êtes Vitaly James-O’Neil ? Mais ouiiiii, c’est vous je vous reconnais !! Vous êtes LE Vitaly !! Je suis un fervent admirateur de vos écrits !! Votre dernier roman est mon livre de chevet, c’est la troisième fois que je le lis sans parvenir à m’en lasser ! Oh bon sang, je ne parviens pas à croire que vous vous tenez là, juste devant moi. Vous êtes un homme talentueux et si je puis me permettre, également très séduisant.» Portant une main à ses lèvres, Serena se mit à ricaner doucement. Elle n’était pas certaine que Vitaly apprécie d’avoir un tel succès auprès de la gente masculine. En tout cas, l’homme semblait en réelle admiration devant son mari. C’était totalement compréhensif d’ailleurs. Non mais franchement, qui pourrait résister face à lui ? Leur tendant la main tour à tour, l’homme se présenta enfin : « Je suis Clark Humphrey, de l’agence immobilière Humphrey & Co. Cette maison est un véritable bijou !! Probablement la plus…» Oh non !! Il n’allait pas se lancer dans un laïus interminable concernant la maison. Il n’y avait plus personne à convaincre dans cette pièce. « Ne vous fatiguez pas, on la prend.» se permit-elle de l’interrompre, un léger sourire aux lèvres. Pour Clark, c’était indéniablement la vente la plus rapide et la plus simple de toute sa carrière. Il souria de plus belle et adressa à Serena un sourire complice. « J’aime les femmes comme vous qui savent ce qu’elle désirent !» Voilà des propos qui arrachèrent instantanément un nouveau ricanement à la jeune femme. Ce qu’elle désirait dans l’absolu ? Oh mais elle en avait déjà parlé avec Vitaly … et c’était toujours d’actualité. Plus que jamais même. Foutues hormones !! « Je n’arrive pas à croire que je vais vendre une maison à mon écrivain favori !! Vous pourrez utiliser tous les pseudonymes que vous désirez, les vrais fans sauront toujours vous reconnaître. J’en fais partie. Oh et … j’ose espérer que vous accepterez de me dédicacer un livre !! » Il était vraiment accro ma parole !! Cette situation semblait beaucoup amuser Serena qui s’empressa d’en rajouter une petite couche, juste pour taquiner Vitaly. « Bien sur qu’il va accepter ! Il pourra même prendre quelques photos avec vous si vous le désirez. » Amusée, elle lança un sourire complice en direction de son mari tandis que Clark fondait comme neige au soleil.
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyDim 12 Jan - 16:45

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

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Forcément, quand on faisait un truc interdit, on se faisait toujours prendre. Enfin, plutôt 'bien souvent'. Parce que j'avais fais bon nombre de trucs pas le moins du monde permit, sans pour autant me faire prendre par qui que ce soit. Preuve en était ma relation passée avec Lindsay. Mais bref, ce sujet n'avait pas à être remit sur le tapis de sitôt. Pas même juste dans mes pensées. L'instant présent était bien plus intéressant. Du moins, jusqu'à ce qu'un homme ne débarque et ne semble aussi peu ravi de nous trouver là. De parfaits inconnus qui se permettaient d'entrer dans une maison qui n'était pas la leur. Heureusement qu'elle était en vente et déjà inoccupée depuis sans doute quelques temps déjà. Sans quoi, nous aurions pu avoir de plus gros problèmes. Et j'allais lui répondre quand Serena prit la parole. J'eus un mal fou à ne pas sourire devant sa nervosité pleinement apparente. C'était tout elle ça, de faire des bêtises et d'agir comme une grosse prise sur le fait quand elle se faisait prendre. Elle était juste à croquer. Alors je la laissai faire sans broncher, posant mon épaule contre le chambranle de la porte et croisant mes bras sur mon torse, regard rivé sur elle plutôt que sur l'homme qui nous faisait face. « Du droit que … cette maison sera la notre d’ici quelques jours ? C’est un bon argument ça, non ? » Mon sourire s'accentua alors que je croisais son regard. Cette fois ci, un sourire de joie plutôt que de moquerie comme ça avait été un peu le cas précédemment. Parce que oui, maintenant, je me réjouissais de notre vie à venir. Elle me semblait redevenir des plus belles et attractives. On serait tous les deux très heureux. Puis à trois. Dans cette maison qui n'était pas dénuée de charme et qui laissait toute la place à trois personnes et même plus. Et quand je pensais à plus, je ne pensais aucunement à d'autres enfants. En accepter un était déjà un exploit fou de ma part ! Non, je pensais plutôt à d'éventuels invités. Dans les chambres d'amis. Et puis j'aimais l'idée qu'il y ait assez de pièces pour que je puisse avoir mon propre bureau. Bref, c'était un avenir radieux qui nous souriait, je n'en doutais pas. Et en très grande partie grâce à ma chère épouse. « Oh et bien dans ce cas, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue chez vous monsieur et madame … ? » Etrange comme il avait subitement changé de ton et de comportement à notre encontre. Sans doute cherchait-il réellement à vendre cette maison depuis un temps fou, sans y parvenir. Pourquoi au juste, personne n'en voulait ? Hantée ? Elle avait été témoin d'un meurtre affreusement violent et sanglant ? Une famille s'était pendue dans le salon ? Oui, pensées très glauques.

Je n'écrivais pas des romans pour rien. Non, sans doute était-elle simplement 'trop chère'. Ce qui n'allait pas nous freiner, Serena et moi même. Nous n'étions pas multi-milliardaires. Mais nous avions tous les deux des situations plus que confortables. Alors si on désirait cette maison, on l'aurait, point. Je ne détournai le regard de Serena, que lorsque l'homme fit quelques pas vers moi. Je posai alors les yeux sur lui et me figeai sensiblement, avant de me redresser droit comme un i et regard rivé sur lui. Ok, j'avais bien compris de quel bord il était. Et je m'en fichais. Mais qu'il semble si ... Oh mon Dieu il venait vraiment de me faire un baise main ? Je lançai un regard alarmé à l'adresse de mon épouse, cherchant son aide par le regard. Elle devait me sortir de ça et vite ! J'étais toujours très flatté quand une femme agissait à mon encontre un peu de cette façon, à roucouler et tout le tralala. Mais un homme !? Ca non, je n'y étais pas préparé. Et j'étais vraiment très mal à l'aise. Vraiment. Et ce n'était pourtant pas mon genre. « Euh ... Mer...ci ... » Fut la seule chose que je parvins à répondre, quant à ses compliments. Talentueux, j'acceptais. Mais séduisant, de la part d'un homme, ça me donnait surtout envie de prendre mes jambes à mon cou et de m'en aller le plus vite et le plus loin possible. Et Serena semblait trouver la situation très hilarante. Ah oui, tout ça était vraiment très drôle tiens ! Ah si ça avait été une femme, elle aurait beaucoup moins ris. Et moi beaucoup plus. Mais ce n'était pas une femme. C'était un homme ! « J’aime les femmes comme vous qui savent ce qu’elle désirent ! » Oh oui nous étions bien d'accord là dessus. Et j'aurais sans doute lancé un regard complice à mon épouse, si seulement mes yeux n'étaient pas trop occupés à s'assurer que l'homme gardait une distance respectable entre nous. Et il reprit de plus bel, toujours aussi emporté et enjoué par tout ça. Il n'allait donc pas abandonner ? « Oui oui bien sûr pour l'autographe, sans souci. » Répondis-je avec empressement, dans l'espoir qu'il lâche un tant soit peu l'affaire. Mais je fus surpris d'entendre Serena empirer le truc. Une photo ? Et puis quoi encore ? Je lui lançai un regard effaré. « Des ... Photos ? je ne ... Fais pas ça. Je ne suis pas un people ou je ne sais quoi. Je ne fais pas de photos avec dédicace et tout ça. » Répondis-je en affichant un sourire effroyablement hypocrite. Avant de lancer un nouveau regard à Serena, qui signifiait clairement 'tu vas me le payer'. Avant de reporter mon attention sur l'homme. D'accord, je mentais. Des photos, j'en faisais. Mais plus avec les femmes et les enfants. J'étais alors plus à mon aise qu'avec un homme. Un homme qui semblait me trouver un peu trop attirant.
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyDim 12 Jan - 19:14

Love you to death
Vitaly & Serena
Admirer la façon dont Vitaly allait trouver une parade pour se sortir de cette situation était tout simplement hilarant. Serena le connaissait suffisamment bien pour savoir qu’il appréciait grandement les flatteries ô combien méprisables de ses admiratrices, mais qu’en était-il de ses lecteurs masculins ? Car ce Clark avait l’air d’en connaître un sacré rayon sur le sujet. Son regard pétillait chaque fois qu’il se posait sur Vitaly et il n’y avait pas besoin d’être devin pour comprendre qu’il le trouvait physiquement appétissant. Venant de n’importe quelle femme sur cette planète, Serena aurait rapidement marqué son territoire en s’imposant le plus clairement du monde. Mais dans ce cas précis, la donne était sensiblement différente et quoi qu’on en dise, hilarante. La belle était bien placée pour comprendre que son adorable mari se sentait effroyablement mal à l’aise mais au lieu de tendre la main pour lui venir en aide, Serena se faisait un plaisir de l’enfoncer davantage. Non pas par méchanceté, mais bel et bien car la situation l’amusait au plus haut point. Vitaly semblait vraiment tendu et bon sang, ce qu’elle le trouvait craquant !! Le très sympathique Clark semblait également de cet avis. « Des ... Photos ? je ne ... Fais pas ça. Je ne suis pas un people ou je ne sais quoi. Je ne fais pas de photos avec dédicace et tout ça. » N’importe qui aurait pu rester sérieux devant la prestance de Vitaly en train d’imposer son avis sur la question. Mais il ne fallait pas s’étonner que la jolie blonde éclate volontiers de rire en l’entendant s’exprimer. Il faut dire que le caractère comique de la situation présence ne lui échappait pas le moins du monde. Elle trouvait qu’il était adorable lorsqu’il se sentait mal à l’aise et autant dire que le voir ainsi était relativement rare. Vitaly était l’assurance incarnée. Une qualité que Serena lui avait toujours enviée, elle qui était maladroite et qui n’avait que peu confiance en elle. Vraiment, elle trouvait cela fascinant. En l’occurrence, ce pauvre Clark sembla totalement désarçonné par le refus de son idole. « Mon époux est un homme très modeste qui a su rester simple en dépit du succès grandissant. Mais ne vous en faites pas Clark, je suis certaine qu’il acceptera de faire une exception et de prendre la pose avec vous. N’est-ce pas mon ange ? » Serena adressa au principal intéressé un sourire tout aussi hypocrite que celui qu’il avait eu l’audace de lui destiner quelques secondes auparavant. C’était de bonne guerre.

« Oh je vois ! Mais c’est qu’il est timide le garnement. J’espère que vous ne le serez pas autant lors de la signature de vente. Je profiterai de l’occasion pour apporter mon roman. Je tiens à avoir votre signature en première page ! Personne n’en reviendra que vous ayez accepté de dédicacer un roman à Clarky. Oui, c’est mon surnom. Mes proches m’appellent ainsi, c’est amusant n’est-ce pas ? Et vous, c’est quoi votre petit nom ? Vitou ? » Nouveau ricanement de la part de Serena. Non vraiment, c’était à n’y point tenir. « Et bien mon Vitou, je peux vous garantir que vous venez de faire l’affaire du siècle. Vous ne regretterez pas votre investissement. Le quartier est calme et la maison en parfait état. Elle appartenait à un riche notable du pays qui en avait fait sa résidence secondaire. Le brave homme a quitté notre beau pays pour l’Australie et m’a chargé de la mise en vente de ses biens immobiliers. Je vous préparer tous les papiers disons … pour demain, ça ira ? » Serena acquiesça. Oh bon sang ce qu’elle aurait aimé que toute la paperasserie soit déjà réglée ! Cette maison serait absolument parfaite lorsqu’ils auraient effectué quelques légères modifications aux peintures et disposé les meubles à leur convenance. Si Vitaly pensait qu’ils n’auraient qu’un seul enfant, Serena n’avait pour sa part aucun mal à s’imaginer agrandir la famille dans les années à venir. Une fille et un garçon. Ce serait génial, ça non ? Mais faire une telle suggestion à Vitaly n’était probablement pas une excellente idée dans l’immédiat. « Il fait une chaleur épouvantable ici, ou bien c’est moi ? »  Etait-ce lié à toutes ces émotions d’un seul coup ou bien à la température externe mais toujours est-il que Serena ne tarda pas à ôter sa veste, manquant presque de se sentir mal. C’est à ce moment-là que Clark remarqua son ventre et poussa un cri de joie qui la fit sursauter. « Un bébééééé !! Chérie vous êtes enceinte !! Seigneur, mon cœur va littéralement fondre devant un tel spectacle ! Allons, je ne peux pas vous laisser ainsi, je vais vous chercher un verre d’eau !» Serena tenta de l’arrêter en affirmant que tout allait bien mais Clark n’en fit qu’à sa tête et les abandonna un court instant. La jeune femme en profita pour observer son adorable mari. A coup sûr, il allait lui faire remarquer que tout ce qu’elle avait fait était lamentable… mais tellement hilarant. S’approchant de lui d’un pas félin, elle passa ses bras autour de son cou et plongea son regard dans le sien. « Ne fais pas cette tête-là, j’ai un bon million de façons de me faire pardonner … » Serena eut tout juste le temps de souffler cette petite phrase que déjà, elle fut hantée par un désir brutal et effectivement très dangereux. Avançant, elle l’incita à reculer jusqu’à ce que son dos n’atteigne le mûr de la chambre. Ses lèvres ne tardèrent pas à se lier aux siennes, mêlant sensuellement leurs souffles et leurs langues en un délicat ballet. Mordillant doucement la lèvre inférieure de Vitaly, elle éloigna son visage de quelques millimètres seulement. « Tu me pardonnes … Vitou ? »
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyDim 12 Jan - 23:26

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

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I can only tell you what it feels like. And right now there's a steel knife in my windpipe. I can't breathe but I still fight while I can fight. ▲ Eminem


Je n'étais pas habitué à recevoir autant de flatteries de la part d'un homme. Surtout s'il était question de mon physique, comme ça semblait être actuellement le cas. Et autant dire que ça me mettait mal à l'aise. Oui, moi qui étais toujours si sûr de moi et parfaitement capable de gérer toutes les situations sans effort apparent, j'étais maintenant gêné. Par cet homme qui en faisait un peu trop. Et Serena qui, plutôt que de me venir gentiment en aide, préférait plutôt m'enfoncer pour de bon et entrer dans le jeu de l'homme. Ce n'était pas franchement sympa. Mais je voyais bien qu'elle faisait ça parce qu'elle semblait beaucoup s'amuser de me voir me dépatouiller tant bien que mal. Ce fut elle même qui parla de faire des photos. Et elle qui, évidemment, explosa de rire alors que je tentais de m'épargner ça. Je lui lançai un regard faussement noir, désireux d'avoir un tant soit peu d'aide de sa part. Plutôt que de me mettre dans cette merde noire pour ensuite se marrer comme ça. Elle avait de la chance que je ne sois pas du genre à me vexer facilement ou à m'énerver à propos de bottes. « Mon époux est un homme très modeste qui a su rester simple en dépit du succès grandissant. Mais ne vous en faites pas Clark, je suis certaine qu’il acceptera de faire une exception et de prendre la pose avec vous. N’est-ce pas mon ange ? » Quoi !? Non ! Mais non je ne voulais pas faire la moindre exception pour ce type. C'était un coup à ce qu'il me tâte pendant la photo. Sérieusement. Il n'avait pas un regard de pervers fini mais presque ! Et puis même si ce n'était pas le cas, ça pourrait bien changer si je me trouvais trop près de lui. D'accord, je devais être bien pathétique et ridicule. Mais tant pis. Je n'étais pas du tout habitué à me retrouver dans une telle ... Situation. Ah oui, quand il s'agissait d'une femme, ça allait tout de suite mieux ! « Tu ... » Va me le payer !! « ... as tout à fait raison ! Ce sera avec grand plaisir. En même temps que l'autographe et tout ça ! » Répondis-je avec le sourire le plus hypocrite que j'avais dans ma panoplie de sourires, regard rivé sur Serena. Oh oui elle allait me le payer ! J'ignorais encore comment, mais je savais que je trouverais bien tôt ou tard ! Et ma décision là dessus, se renforça aux paroles de l'homme. Sérieusement ?! Je faillis m'étrangler avec ma propre salive quand il m'appela Vitou. Alors ça, c'était vraiment la cerise sur le gâteau. Je parvins pourtant à garder un semblant de sourire, pour ne pas avoir l'air trop désagréable. « Vi...taly en fait. Juste Vitaly. » Tentai-je alors qu'il répétait encore une fois ce surnom affreusement stupide. Je ne voulais pas non plus le vexer ni rien. Ce serait trop bête d'être en froid avec le type qui nous vendait cette maison et qui s'avérait être, par dessus le marché, l'un de mes lecteurs.

Mais ça ne m'empêchait pas de penser qu'il était assez effrayant et difficilement supportable dans son genre ...« Parfait pour demain ! » M'empressai-je de répondre, en même temps que Serena hochait positivement la tête. Oui, le plus tôt cela serait fait, au plus vite on serait tranquilles et avec la possibilité d'installer nos affaires ici. Je pensais sérieusement que nous devions faire ça avant que la grossesse de Serena ne soit à un stade trop avancée. Elle allait vite s'épuiser et ne plus pouvoir faire grand chose. Ce qui serait bien bête. Il fallait que l'on se hâte de tout installer, pour ensuite en profiter également pour ... Eh bien pour baptiser chaque pièce de notre nouvelle demeure pardi ! Ca c'était une sacré idée aussi ... Vachement plaisante, pour sûr. Et que j'avais hâte de mettre à exécution. « Il fait une chaleur épouvantable ici, ou bien c’est moi ? » Tout se passa vite. Beaucoup trop vite pour moi. Serena qui ôtait sa veste, l'homme qui poussait un véritable hurlement hystérique, et mon regard qui se posait sur le ventre délicatement arrondi de mon épouse. J'avais sans doute l'air aussi surpris que Clarktruc. Alors que j'avais eus l'occasion de toucher son ventre. C'était juste que le voir, c'était encore autre chose. L'homme eut tout juste le temps de tourner le dos, que Serena m'arracha à ma contemplation en venant se coller à moi. Ses paroles suffirent à calmer tout éventuel agacement que j'aurais pu avoir à son encontre. Ce fut une lueur de désir pur qui brilla dans le regard que je plongeai dans le sien. Et un grognement d'excitation qui m'échappa quand mon dos rencontra le mur. Ca me plaisait bien quand elle agissait de cette façon féline et sûre d'elle. Je répondis à son baiser avec passion et envie, laissant mes paumes errer dans le bas de son dos, pour l'attirer fermement à moi, approfondissant le contact de nos deux corps. Une flambée de désir s'empara de tout mon être, alors que je soupirais d'aise, juste avant qu'elle ne détache ses lèvres des miennes. « Tu me pardonnes … Vitou ? » Je rouvris instantanément les yeux, pour lui lancer un regard à mi parcours entre l'amusement et l'agacement. Ce n'était pas drôle. Pas du tout ! Elle était la seule à s'amuser de tout ça. « Seulement à la condition que tu me promettes de ne plus jamais, jamais, jamais, jamais m'appeler de la sorte. Jamais de la vie ! Pas même quand on se disputera ! Non, surtout quand on se disputera ! » Lâchai-je vivement. « Sache quand même que je projette de me venger, dans un futur plus ou moins proche, pour l'embarras dans lequel tu viens de me mettre ! » Ajoutai-je le plus sérieusement du monde. En entendant les bruits de l'homme qui revenait dans notre direction, je collai à nouveau mes lèvres contre les siennes. Peut-être que ça calmerait ses ardeurs de me voir aussi proche de mon épouse ? Quoi ? Je pouvais bien tenter tout ce qui était en mon pouvoir pour me débarrasser un minimum de lui, non ?
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyLun 13 Jan - 1:03

Love you to death
Vitaly & Serena
Vitou n’était donc pas un surnom à son goût ? C’était dommage, elle trouvait la sonorité plutôt intéressante. Face à son regard indigné et la façon dont il lui verbalisait l’interdiction formelle d’employer ce petit nom à l’avenir, Serena se pinça les lèvres pour ne pas rire à nouveau. Diable, il n’y avait que lui pour être aussi sexy tout en étant en rogne. Sans compter qu’il n’y avait vraiment pas de quoi en faire un drame. Certes, elle aurait sans doute mieux fait de l’épauler et de lui venir en aide mais la situation était vraiment hilarante vue de l’extérieur alors forcément, elle n’avait pas pu s’empêcher de rajouter son grain de sel. Attentivement, elle le dévisagea et son majeur vint alors frôler délicatement son front. L’on aurait pu croire qu’elle n’avait pas écouté un traitre mot de ce qu’il venait de dire, mais elle n’en avait pourtant pas perdu une miette. « Quand tu t’énerves, il y a une petite ride qui apparaît juste-là. J’ai toujours trouvé ça vraiment sexy … c’est peut-être pour cette raison que j’aime autant jouer avec tes nerfs.» Un sourire charmeur et tendre apparut sur ses lèvres. Rien ne semblait pouvoir entacher sa bonne humeur et encore moins les menaces de son cher et tendre époux qui promettait déjà de se venger dans un laps de temps plus ou moins important. Elle était vraiment curieuse de voir ça, tiens ! Serena était sur le point de répliquer lorsqu’elle entendit les bruits de pas de Clark qui revenait vers eux. Immédiatement, ses lèvres furent accaparées par celles de Vitaly et le baiser qu’il lui offrit ne lui laissa guère le temps de tergiverser pour savoir ce qu’allait en penser leur vendeur. « Oooh !! OOOH !! Vitou vous m’avez tout l’air d’être un amant exquis ! Quelle femme n’aimerait pas être embrassée de la sorte ! Et quel homme, je vous le demande ?! » Clark laissa échapper un rire tellement franc et sincère que Serena ne put s’empêcher de rire à son tour. Navrée, elle lança un regard désabusé en direction de son époux. Assurément, son plan venait de tomber à l’eau car au lieu de calmer les ardeurs de ce brave « Clarky », il venait de lui dévoiler une facette de sa personnalité hautement fantasmatique !! Qui ne se serait pas damné pour recevoir un tel baiser, franchement ? D’un pas décidé, Clark s’avança vers Serena et lui tendit un vers d’eau fraîche qu’elle accepta bien volontiers. Pas seulement à cause du bébé mais aussi à cause de ce baiser qui venait de lui donner particulièrement chaud. « Merci Clark. Clarky.» A son regard attendri, il n’était pas bien difficile de deviner que Clark fondait littéralement devant Serena. Il la trouvait adorable. Sans compter qu’elle avait un mari tout à fait charmant. Non vraiment, il était enchanté de pouvoir faire affaire avec ces deux là.

« J’ai quelque chose à vous proposer ; pour fêter notre affaire et l’acquisition de votre nouvelle demeure, je vous invite à passer la soirée dans l’un des casinos les plus huppés de la côte est. L’un de mes amis les plus proches participe au grand spectacle du soir. » Aîe … « Sans compter Vitou, qu’il est l’un de vos admirateurs. Tout comme moi ! Il serait enchanté de faire votre connaissance. Qu’en dites-vous ? C’est une proposition qui ne se refuse pas.» Serena détourna le regard en direction de Vitaly, redoutant de le voir craquer d’une seconde à l’autre. Si c’était le cas, Clark risquait fort d’en prendre pour son grade ce qui n’était pas nécessairement une bonne chose. Après tout, ce n’était pas un mauvais bougre et il semblait vouloir faire tout ce qui était en son possible pour leur faire plaisir. Pas seulement car ils étaient les acquéreurs de sa maison la plus chère mais bel et bien car il avait tout l’air d’être un homme foncièrement gentil. Heureusement pour lui, il fut sauvé par la sonnerie de son téléphone portable. « Oh, excusez-moi une petite minute. Il s’agit d’un autre des mes clients. J’en ai pour cinq petites minutes. Ne partez pas hein, je vous ai à l’œil mon Vitou. » Une fois encore, Serena n’était pas certaine que tout ceci enchante réellement son parfait époux. Mais c’était plutôt amusant vu de l’extérieur. Le sentant bouillonner, Serena s’empara doucement de sa main et l’attira vers elle. « Détends-toi mon amour, si tu perds ton sang-froid, il risque lui aussi de remarquer cette petite ride sur ton front et de craquer d’autant plus… » Elle aurait aimé rire avec sincérité mais elle n’était pas sure que Vitaly apprécie la chose. Se serrant un peu plus contre lui, elle laissa ses doigts glisser le long des pans de sa chemise en une douce caresse. Il fallait qu’elle trouve une parade pour le dérider un peu car il allait vraiment finir par perdre son sang-froid. « J’ai deux choses malhonnêtes à te proposer : soit on accepte la proposition de Clark, on assiste au spectacle puis on évacue toute la pression en ruinant nos adversaires à une table de black jack ; soit on renonce, on se paye le bain de notre vie et à ce moment-là, on prend le risque que tout ce que je t’ai dit tout à l’heure reprenne le dessus. Dis-moi, tu veux mourir au jeu ou de plaisir pour ton premier jour en tant que nouveau couple avec moi ? » Serena l’avait dit : Il y avait là deux propositions malhonnêtes, pécheresses, et pourtant diablement alléchantes l’une comme l’autre. L’un n’excluait pas l’autre … ils pouvaient commencer par la soirée et ensuite … aviser.
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyLun 13 Jan - 20:55

Serena & Vitaly ₰ Love you to death.

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Moi qui n'étais déjà pas grand fan des surnoms à la base, j'étais vraiment très gâté par celui qui venait de m'être donné. Vitou. On croit rêver. J'en avais les poils qui se dressaient sur mon corps tant je trouvais ça tout bonnement horrible. Et Serena qui en rajoutait une couche, le plus naturellement du monde. Si je voulais paraître menaçant en lui interdisant de m'appeler une fois encore comme ça, je ne doutais pas que ça ne lui faisait pas grand effet. Je ne pouvais pas être véritablement méchant avec elle. Ce n'était pas du tout ce qu'elle m'inspirait. Et encore moins ce coup ci, alors que nous ne nous étions retrouvés que depuis quelques petites heures à peine. Je réalisai que j'étais en train de froncer les sourcils, quand son doigt vint se glisser doucement entre ceux ci, me forçant à relâcher un tant soit peu la pression. « Quand tu t’énerves, il y a une petite ride qui apparaît juste-là. J’ai toujours trouvé ça vraiment sexy … c’est peut-être pour cette raison que j’aime autant jouer avec tes nerfs.» Et elle continuait. Elle savait véritablement y faire, ce n'était pas peu dire ! Et puis, tant qu'à faire, elle semblait vraiment prendre un malin plaisir à ça. Il n'y avait vraiment qu'elle pour s'amuser de la situation, alors que j'étais moi même si tendu ! « Je comprends mieux maintenant ... » Répondis-je avec ironie. Avant d'être interrompu par l'homme qui revenait vers nous. Désireux de ne plus le voir jouer avec moi, à son petit jeu stupide, je plaquai mes lèvres contre celles de mon épouse pour l'embrasser avec une passion démesurée. Mais mon plan tomba totalement à l'eau. Ca ne lui plaisait que plus encore. Dieu, je ne pourrais donc jamais être débarrassé de lui ? Rien ne le faisait reculer ou quoi ? Je grommelai dans ma barbe quand le rire de Serena se joignit à celui de Clark. Ils étaient véritablement en train de se liguer contre moi tous les deux ! Elle était pourtant supposer me soutenir et être là pour moi, plutôt que d'entrer dans ce jeu idiot qui me tapait sur le système de plus en plus sérieusement. « [...] Sans compter Vitou, qu’il est l’un de vos admirateurs. Tout comme moi ! Il serait enchanté de faire votre connaissance. Qu’en dites-vous ? C’est une proposition qui ne se refuse pas.» Oh que si c'était une proposition qui se refusait tout à fait, si j'en avais envie ! Je ne faisais jamais rien parce qu'on m'y forçait. Je ne faisais quelque chose que si j'en avais vraiment l'envie. Et j'allais le lui dire. Remettre à sa place cet emmerdeur de première qui ... Fut sauvé par la sonnerie de son téléphone. Amen.

« Détends-toi mon amour, si tu perds ton sang-froid, il risque lui aussi de remarquer cette petite ride sur ton front et de craquer d’autant plus… » Est-ce que c'était de l'humour ? Une plaisanterie visant à me dérider un tant soit peu et m'éviter de m'énerver pour de bon ? Sans doute que oui. Mais la tentative était ratée. Je ne fis que marmonner que j'allais "le tuer" s'il m'appelait encore une fois Vitou et s'il continuait de jouer à ce petit jeu avec moi. Ce ne fut qu'à sa légère caresse, que je daignai reposer les yeux sur elle et sortir un minimum de mes pensées de plus en plus sombres et même glauques. Finalement, au fil de ses mots, un lent sourire fit son apparition sur mon visage. L'argent ou le sexe ? Un tas de gens dont un particulièrement chiant, ou juste elle ? Ou la totalité : le spectacle, l'argent, puis elle. 'Nous' plus précisément. « Je ne suis pas certain de savoir si je suis ou non capable d'attendre la fin de cette soirée, pour commencer à réaliser le flot de fantasmes que tu as en tête ... » Susurrai-je d'une voix douce, à me collant plus encore à elle pour glisser à nouveau mes mains dans son dos. Avant de fermer la porte de mon pied, pour être certain que Clark ne nous entendrait pas. Quoi qu'il pourrait tout aussi bien rester derrière la porte pour écouter l'intégralité de notre conversation, si vraiment il était un être assez tordu pour ça. Et j'ignorais bien s'il l'était ou non ! « Par contre, assister à cette soirée, c'est prendre deux risques : le premier, que nous soyons obligés de quitter la soirée précipitamment, pour en arriver vite à la seconde partie. Le second risque, c'est celui qui met la vie de cet homme en danger. Je ne suis pas certain de pouvoir supporter bien longtemps, que cet homme m'appelle Vitou et trouve tous les prétextes possibles pour chanter mes louanges. » Une photo et un livre dédicacé, c'était tout de même nettement assez pour lui, non ? Et tout à fait sympa de ma part, puisque rien ne m'obligeait à faire ça. Alors accepter d'aller à cette soirée, c'était trop pour moi.
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MessageSujet: Re: ✤ Love you to death ✤ Love you to death EmptyMar 14 Jan - 0:44

Love you to death
Vitaly & Serena
Sa voix … ses mains … c’était à y perdre l’esprit. Serena n’était pas certaine de pouvoir patienter jusqu’à la fin de la soirée avant de lâcher prise. La porte se referma et elle se sentit défaillir. Ainsi, ils se retrouvaient seuls pour un petit moment ? La situation lui inspirait bon nombre de distractions toutes plus attrayantes les unes que les autres mais serait-ce raisonnable tout en sachant que Clark les rejoindrait d’une minute à l’autre ? Essayant de tempérer ses ardeurs, la jeune femme focalisa toute son attention sur le discours de son époux qui énumérait les risques engendrés par cette soirée. Voilà qu’il retrouvait son adorable expression irritée. Vraiment, il était à tomber lorsqu’il était contrarié. Entre deux baisers, elle parvint toutefois à murmurer quelques mots. « Tu négliges le troisième risque qui serait que je craque, là, maintenant, sans attendre … » Bien entendu, si quelques jours plus tôt on lui avait appris qu’elle allait retomber dans le piège de véritables sentiments amoureux, qui ne souffriraient plus aucune limite et qui ne pouvaient plus être contenus plus longtemps après de longs mois de silence, elle se serait probablement mise à rire. Parce qu’il lui semblait impossible qu’elle puisse retourner avec Vitaly, lui si instable, si intensément attaché à ses habitudes et à sa liberté. Elle aurait rit, et cela aurait été un tort. La preuve en était désormais plus que faite, puisqu’elle le serrait contre elle comme si sa vie en dépendait, se délectait de chaque baiser qui était davantage une torture qu’un vague frisson ressentit juste comme cela… Chaque effleurement était une caresse divine contre sa peau. Elle était à deux doigts de céder à la tentation. Si Clark revenait à cet instant, Serena aurait eu l’impression d’avoir soudainement été tirée d’un rêve scandaleusement merveilleux. Tâtonnant la porte d’une main, elle parvint à en fermer le verrou avec une maladresse exemplaire étant donné qu’elle ne regardait pas ce qu’elle était en train de faire. Tout ceci n’était pas raisonnable. Mais terriblement excitant. Ou alors était-ce encore ses hormones ? Quelle que soit la réponse, elle n’avait besoin que de lui en cet instant. Reprenant le dessus, Serena parvint toutefois à lui fournir un élément de réponse concernant leur future soirée. Casino ou plaisir charnel ? Telle était la question ! « Serions-nous déjà en train de céder à la tentation ? Hum… toutefois, si cela peut t’aider dans ta réflexion, je sais que tu es loin d’être un homme particulièrement sage et il y a certaines propositions que tu ne devrais pas décliner. En d’autres termes, le jeu ne fait pas le poids face au plaisir. » commenta-t-elle, un sourire malicieux présent sur ses lèvres, alors qu’elle se rapprochait plutôt que de s’éloigner. Quitte à se brûler les ailes et à être damnée pour un temps considérable, autant que cela soit avec la plus douce compagnie du monde…Du moins, c’était ainsi que Serena voyait la situation, qui selon elle était tout sauf chaotique, si l’on excluait bien entendu le tambour formé par les battements de son cœur, les frissons virulents qui ne cessaient de bouleverser tout son corps et sa respiration qui, l’espace d’un instant alors qu’ils se volaient mutuellement des baisers plus ardents les uns que les autres, était devenue haletante. Blottie dans ses bras, elle ne put s’empêcher de déposer quelques baisers dans son cou avant de s’éloigner très légèrement. Rester raisonnable, surtout, rester raisonnable. Prenant son inspiration, elle caressa la joue de Vitaly d’un revers de main puis esquissa un nouveau sourire, adorable, tendre, du pur Serena. « Ce serait tentant mais nullement raisonnable … imagine qu’il fasse le tour et nous observe depuis le jardin ? Je crois que tu occuperais le moindre de ses fantasmes pour le restant de ses jours.» Malicieusement, elle se mit à rire. Il ne manquerait plus que Clark les surprenne et ce serait la cerise sur le gâteau. Pourtant, il y avait quelque chose de très excitant à l’idée de commettre quelque chose d’interdit. Du moins, ça l’était dans l’esprit de Serena. Peut-être parce qu’elle n’avait clairement pas l’habitude d’enfreindre les règles, allez savoir ! « J’imagine que l’endroit où il souhaite nous emmener propose également un service hôtelier. On pourrait envisager d’y rester jusqu’à demain, le temps d’obtenir les clés de la maison. Une immense suite rien que pour toi et moi. Qu’en dis-tu ? Comme ça, après avoir ruiné notre cher Clarky au casino nous pourrions nous consacrer à des activités plus … ludiques. » Serena y voyait également une occasion de ne pas passer la nuit chez elle ou chez Vitaly. Elle n’avait pas envie de retourner dans ces endroits « neutres ». Désormais, ils formaient un tout. Alors avant d’avoir leur maison, ils pourraient envisager de prendre du bon temps autrement. A son sens, c’était une idée extrêmement alléchante. Elle avait besoin de la présence e Vitaly à ses côtés, de l’entendre et de sentir ses doigts la frôler. C’était vital, comme une nouvelle drogue pire que ce foutu chocolat noir, à qui l’on pourrait décerner la palme de meilleur compagnon du monde en cas de baisse de moral. Ce fut pourquoi elle se rapprocha à son tour, non pas gênée du fait d’être à quelques millimètres seulement du visage du jeune homme, mais plutôt rassurée que la proximité soit à nouveau présente. Elle lui vola plusieurs petits baisers, très doucement, afin que le message passe de manière nettement plus significative, avant de s’attarder contre sa joue, descendant légèrement vers son cou. « Tu sais que je pourrais te marquer d’un suçon pour que personne d’autre que moi ne t’approche ? Et surtout pas Clark… tu as l’air à son goût… mais je crois qu’il n’a pas encore compris qu’il peut être extrêmement dangereux de convoiter ce qui m’appartient. » murmura-t-elle soudainement, d’une voix malicieuse. « Je ne pourrai pas tenir Vit’ … » renchérit-elle finalement avant de prendre ardemment possession de ses lèvres, mêlant tendresse et passion dévorante, les deux visiblement indissociables tant elle était chamboulée par diverses sentiments.
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