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When I look death in her eyes ♣ Kostos

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MessageSujet: When I look death in her eyes ♣ Kostos When I look death in her eyes ♣ Kostos EmptyJeu 29 Juil - 19:53

    Quel endroit gai... Le cimetière, un endroit magique n'est-ce pas ? Trois fois en une semaine qu'elle y était allée. La première fois pour son enterrement, tout simplement car le FBI avait gardé le corps pendant un bon bout de temps, chose qu'elle avait eu du mal à supporter. Ça s'était fait dans le calme, avec quatre personnes présentes, elle, Akshan, Aurlanne et Sven. La brune avait fini par sangloter dans les bras rassurants de Nick pendant qu'elle serrait la main d'Akshan, tout en jetant un coup d'œil vers Aurlanne qui avait du mal à contrôler, elle aussi, ses sentiments. Encore une épreuve que la brune avait eu du mal à surmonter, la perte de son frère était la pire chose qui puisse arrivée, il la laissait seule contre le monde, seule contre leur père et seule contre sa mère. Sans lui, elle n'était plus rien, seulement une fille comme une autre, une fille perdue et désorientée. Parce qu'il était ses fondations et la seule personne qui la connaissait vraiment, la personne qui pouvait prévoir le moindre de ses gestes et la seule personne à pouvoir la supporter dans toutes les circonstances. Elle avait besoin de quelqu'un comme ça auprès d'elle et elle venait de perdre la seule personne qui pourrait remplir correctement ce rôle. Il l'avait vu naitre, s'était toujours occupée d'elle, avait toujours été là quand ça n'allait pas, l'avait toujours aidé et l'avait surtout aimé. Nés dans une famille au passé compliqué, deux mères, deux pères. La mère de Cloé et de Jawon, la mère de Shabella, le père de Jawon et Shabella, et pour finir, le père de Cloé. Une famille riche et puissante tout en étant décomposée. La mère de Jawon et de Cloé était morte en donnant naissance au frère de Shabella, Cloé était morte il y a plus de six mois et Jawon venait de mourir à son tour. Le père et la mère de Shabella vivaient leur vie loin de leur fille et bien qu'elle leur ai mis un procès sur le dos, cela ne semblait pas les inquiétés et ils continuaient leur vie tranquillement. Bref, elle l'avait enterré, dans un cimetière à Midtown, ca n'était pas très loin de son ancienne « maison », sa chambre au Plaza où elle avait vécu des moments forts de sa vie dès l'âge de 14 ans. Elle l'avait toujours, au cas où. Sa vie s'étalait maintenant à trois endroits différents, elle venait d'emménager avec Nick et Roxane dans l'ancien appartement que Sven occupait avec Pete, elle avait l'appartement qu'elle occupait il y a encore quelques jours avec Jawon dont elle n'arrivait pas à se défaire et elle avait cette chambre au Plaza. Trois quartiers différents, trois endroits différents, trois personnes différentes et trois périodes différentes.

    Debout au milieu de l'allée, Shabella restait silencieuse. Devant elle, la tombe de Jawon et derrière elle, celle de sa sœur, Cloé. Les ongles de la brune s'entre choquaient, comme d'habitude et elle osait à peine respirer. Elle se posait des questions qu'elle n'aurait jamais eu à se poser en temps normal, à quand son tour ? Elle qui passait près de la mort toutes les deux semaines... Elle n'était pas sûre de ne pas arriver près deux dans peu de temps, c'était sa hantise. Laisser toutes ses personnes à qui elle tenait tant derrière elle, et aller vers l'inconnu lui avait toujours fait peur, mais elle s'était toujours efforcée de passer outre ce fait quand elle avait tenter de se suicider à deux reprises. Mais de la même façon, elle était curieuse d'enfin savoir, ce qu'il y avait ou non de « l'autre côté » et ce n'est pas les messages sur la boite vocale de Jawon qui allait lui donner ce genre de renseignement, pourtant, qu'est ce qu'elle aurait aimé. Entendre sa voix était devenu un désir des plus vital, la belle s'embrouillait. Elle voulait entendre sa voix, mais à chaque fois qu'elle entendait sa voix, elle éclatait en sanglots. Tout simplement parce qu'elle avait conscience d'avoir tout perdu en le perdant lui, il était tout et elle avait toujours été convaincue que sans lui à ses côtés, elle ne serait plus forte bien longtemps. Elle savait que tout son monde s'était écroulé avec lui et que sans son guide, elle allait vite se retrouvée paumée. C'est déjà ce qu'elle était. Déjà plus d'un mois qu'il n'était plus auprès d'elle, qu'il avait été poignardé... Et déjà, elle avait du mal à prendre des décisions seule, alors elle essayait d'en parler à Sven quand quelque chose réclamait une décision. Mais elle était toujours dans l'obligation de se demander ce que Jawon lui aurait conseiller, parce qu'elle savait pertinemment qu'il avait bien souvent raison. Mais il était si loin d'elle à présent, et peu à peu son image s'effaçait du crâne de Shabella, chose qui la mettait dans une colère noir quand elle avait besoin de se remémorer ses moindres traits. Dans ses rêves et ses cauchemars, il apparaissait, beaucoup trop flou à son goût et cela empirait au fur et à mesure des jours qui passaient. Cette situation, elle la détestait, pourquoi ? Parce qu'elle connaissait son frère par cœur et que malheureusement, elle avait l'impression de s'éloigner de lui à un tel point, qu'elle ne savait plus rien de lui. C'était quelque chose pour le moins difficile à accepter, surtout qu'elle ne pouvait pas regarder une photo de lui sans pleurer toutes les larmes de son corps. Alors oui, elle était dans une mauvaise passe dont elle essayait activement de sortir, mais elle venait de perdre l'homme le plus important de sa vie, celui qui l'avait soutenu, aidé et aimé pendant plus de 17 ans sans jamais fléchir et en tenant tête à ses parents afin de la sortir des pires situations, pour faire court, il avait été le plus admirable des frères.

    Pendant qu'elle pensait à tout ça, la jeune femme ne s'était même pas aperçue qu'une larme venait de couler sur sa joue lentement. Elle sourit et dit : « Merde... Qu'elle conne... » et passa son index sur sa joue afin d'essuyer la larme. Si il y avait bien une chose qu'elle détestait, c'était pleurer devant son frère, devant sa tombe, pour elle, c'était la même chose... Elle avait besoin de le revoir, de le serrer dans ses bras, de sentir son parfum, d'entendre sa voix, de voir son visage et de pouvoir sentir ses cheveux entre ses doigts. Leur relation était bien plus qu'un simple amour fraternel fusionnel, c'était quelque chose d'indescriptible, comme s'ils étaient faits l'un pour l'autre en quelques sortes et étaient complémentaires en quelques sortes. La belle se retourna quand elle entendit des bruits de pas dans les graviers et vit apparaître le visage de Kostos, son ex petit ami, la jeune femme se mit directement face à la tombe de son frère, voir Kostos était bien la dernière chose à laquelle à l'aurait pensé, mais c'était logique, il avait tué Cloé, donc il venait là, ça se tenait. Seulement, la jeune femme commençait à se fragiliser et son petit jeu consistant à cacher à Kostos qu'elle était toujours amoureuse de lui était lui aussi dans une très mauvaise passe car elle avait d'autres priorités, faire croire à la majorité de la population qu'elle allait bien était au centre de ses préoccupations et elle ne cessait de jouer la fille parfaitement bien dans sa peau, tellement qu'elle en oubliait les autres choses importantes. Elle lança à voix basse à la tombe, « Aide moi, je vais pas pouvoir y arriver seule. », elle savait très bien qu'elle commençais vraiment à devenir douteuse, elle se croyait même folle, mais c'était plus fort qu'elle. La belle baissa les yeux et les yeux tout en entendant les pas lents de Kostos se rapprocher d'elle. Son cœur battait plus fort à chaque pas et quand enfin il s'arrêta, elle leva la tête et lui lança un regard des plus interrogateurs.
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MessageSujet: Re: When I look death in her eyes ♣ Kostos When I look death in her eyes ♣ Kostos EmptyDim 1 Aoû - 14:14

    Kostos avait des habitudes qu’il respectait. Et la chose à laquelle il tenait le plus était le jour où il décidait d’aller rendre visite à Cloé. Chaque mois, il le faisait, il allait chercher des fleurs et les déposait sur la tombe de la jeune femme. Il ne lui parlait jamais, il ne s’éternisait jamais non plus, mais il le faisait tout de même pour une raison assez simple : c’était une façon comme une autre d’apaiser son âme.

    Oui, Kostos était arrogant, sûr de lui, moqueur et narcissique. Cela dit, pour ceux qui le connaissaient bien, ceux qui le côtoyaient de façon permanente, comme Lilly en fait, ces personnes-là savaient aussi qu’il avait une estime de sois au plus bas. C’était à la fois étrange et ça s’expliquait d’une façon simple et complexe à la fois : il avait tué Cloé. De ce fait, il était tombé au plus bas, il s’était complètement détruit et il avait dû se reconstruire petit à petit. Mais il n’avait plus confiance en lui-même, plus de la même façon qu’avant en tout cas, en général, il surjouait son rôle de gamin arrogant. Parce que c’était ainsi qu’il voyait sa vie à New York, il ne voulait pas que ses amis s’inquiètent trop pour lui, il ne voulait pas non plus qu’ils lui posent trop de questions et qu’ils percent à jour cette couche d’arrogance qui au final était plus une sorte de protection afin de cacher qu’il ne s’était toujours pas remis…

    Comment aurait-il pu de toute façon ? Kostos était humain après tout, et ça, il ne se le pardonnerait jamais. Et c’était la preuve d’une chose : il avait un cœur. Malgré tout ce qu’on pouvait dire de lui, il avait un cœur sensible, et lui, contrairement à Sohan, il prenait cette histoire au sérieux, et il en payait le prix pour deux puisque Sohan avait réussi à ne pas être touché par ça. Donc on pouvait dire que chaque souvenirs liés à Cloé le rendaient aigris et triste. Il était assez lâche, il n’arrivait pas à aller à Soho sans se sentir coupable. Il n’arrivait pas à reconduire une voiture sans se souvenir du moment de la collision. Il ne pouvait plus regarder de film où quelqu’un mourrait sans superposer par la suite le visage de Cloé… certains jours c’était plus difficile que d’autres, certaines fois, la culpabilité le réveillait la nuit et il ne pouvait s’empêcher de pleurer sans savoir s’arrêter… mais il ne méritait aucune compassion de la part de quiconque, il avait tué une personne et c’était impardonnable et il devait en assumer les conséquences.

    C’est pour ça, que même si ça lui brisait le cœur, même si ça le rendait d’humeur instable, une fois par mois, il DEVAIT aller voir Cloé, pour montre qu’il payait encore la folie de cette nuit-là et qu’il n’oubliait pas. Loin de là même, il se rappelait de tout, sa mémoire ayant gravé tout cet instant d’une manière net et précise, Kostos pouvait voir se rejouer le drame à tout instant s’il le souhaite avec la même précision que ce fameux 31 octobre.

    Donc ce jour-là, il était sorti, Lily ne lui avait pas posé de question et elle avait continué de jouer avec leur chienne Sekhmet, une brave petite bête qu’ils avaient nommés ainsi pour faire une légère référence à leur voyage de noce en Egypte. Ce qu’il y avait de bien chez Lily, c’était qu’elle ne lui posait que très rarement de questions le laissant s’ouvrir à elle petit à petit. Cette fille était un véritable ange, sa meilleure amie dans le fond. Et aux yeux des autres, sa femme. Il l’aimait, sans aucun doute, mais d’amitié plutôt que d’amour. Kostos avait rapidement chevauché sa moto, avait pris les fleurs les plus chers du magasin et était ensuite parti au cimetière.

    En arrivant là-bas, il avait enlevé son casque qu’il avait mis sous son bras et il s’était passé la main dans les cheveux légèrement raplatis à cause du dit casque. Il s’était avancé lentement parmi les nombreuses pierres du cimetière. Il trouvait que le lieu était à la fois paisible et lourd. Kostos n’était pas fan du lieu quand il se disait qu’il y avait des tonnes de cadavres, ça devenait même lugubre. Mais en même temps, c’était un lieu sacré, parce que ces personnes mortes avaient été aimé. En passant devant une tombe, il vit que le pot de fleur était cassé et délicatement, il le remis à sa place originale, en se relevant, il entendit une voix, sans doute quelqu’un qui parlait à un mort… ça arrivait de temps en temps. Kostos se demandait comment il pouvait parler à une pierre froide qui ne leur répondrait jamais… mais toutes les personnes ne se remettaient pas de la même façon du dueil.

    Cela dit, son cœur fit une embardée surprenante et se serra de façon inexplicable pour se mettre à battre plus vite. Kostos était surpris de sa réaction… quand le pourquoi de ce changement physiologique ce fit voir. Shabella évidemment. Kostos s’arrête et retint sa respiration un instant. Son cœur avait reconnu sa voix avant son esprit…

    Le jeune grec se sentit un peu mal à l’aise. Il savait que Jawon avait été mis en terre prêt de sa sœur Cloé. Mais il ne s’était pas imaginé qu’en venant aujourd’hui il allait tomber sur son ex-petite-amie… il se remit à marcher, plus lentement cette fois-ci, la gorge serrée. Ça avait été une période dure pour lui… comme par le passé, il avait ressenti le besoin de la protéger, de la couver… mais il ne pouvait pas, il avait laissé se rôle à un autre. Mais parfois, il s’en voulait, parce qu’il savait que sa présence pouvait faire la différence, cela dit, il savait aussi que le voir plus souvent allait lui faire mal au cœur… la voir mal d’autant plus, s’il la voyait pleuré, il voudrait la prendre dans ses bras et effacer ses larmes de la paume de sa main tout en lui promettant d’être toujours là pour elle… comme avant en somme… sauf qu’on était pas « avant » et qu’il ne pouvait plus se permettre ce genre de gestes et de promesses amoureuses. Il devait simuler un couple heureux, elle voyait quelqu’un. Ce serait égoïste. Alors il s’avança encore et l’entendit parler sans capter le sens de son murmure.

    Une fois arrivé au plus prêt d’elle, enfin pas vraiment, mais une distance correcte dirons-nous, Shabella releva un regard interrogateur sur lui. Kostos s’accroupit et prit une de ses roses rouges qu’il déposa délicatement sur la tombe de Jawon.

    Parfois, il s’était disputé avec le grand frère de Shabella pour « son bonheur » à elle… ce n’était pas toujours le grand amour entre eux d’eux… mais ils avaient tout deux chéris la jeune femme, et il méritait bien celle-là. Kostos en observant attentivement Shabella vit qu’elle avait pleuré. Il baissa le regard ne pouvant accepter cette vérité si touchante. Il hésita, et d’une main à la fois tremblante et hésitante, il effaça le sillon sur la joue de son ex avec délicatesse.

      Kostos : Je suis là Shab. Aussi longtemps que tu auras besoin de moi. On se connaît depuis des années, si tu veux en parler, si tu veux partager les souvenirs que tu as de lui avec moi… je suis là pour toi.


    Le jeune homme eut alors une sorte de sourire rassurant sur les lèvres, pour lui montrer qu’il pensait chacun de ses mots.

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