LEXIE & CHIZURU

Lexie & Chizuru ~ oui c'est le titre -> 

Il faisait froid, atrocement froid dans cette salle de classe. Pourtant les bâtiments étaient chauffés, mais il faisait tellement froid dehors que par conséquent la salle avait du mal à se réchauffer… Et puis quel était le malin qui avait laissé la fenêtre ouverte cette nuit ? Non mais sérieux… claquant faiblement des dents j’observais la prof faire son cours. Elle devait avoir notre âge. Surdouée la nana. Tant mieux pour elle dans un sens, m’enfin, je m’en foutais c’était une bonne prof. Sentant ma poche vibrer, je regardais mon téléphone du boulot. C’était James. Il n’était pas venu à la fac aujourd’hui et apparemment on avait une urgence. Remballant mes affaires sans me soucier des autres, je parti en courant de la salle avant de filer alors sur le lieu donné par James. Me cachant rapidement, je posais mes affaires avant de prendre de quoi me défendre au cas où. Putain un froid de Canard ! Montant l’immeuble par les escaliers de secours, je comptais alors rapidement les étages. Il fallait que je sois au sixième. Une fois fait, je sautais sans un bruit sur le petit balcon avant de regarder vers l’intérieur. La cible était là. On la cherchait depuis quelques temps et c’était là qu’elle se planquait ? Soupirant lentement, je craquais mon cou avant de voir en bas les agents arriver. James était lui en bas et me fit signe que l’opération allait commencer. Ne bougeant pas j’entendis le vacarme alors à l’intérieur. Les agents étaient entrés. Mon but ? Attendre qu’il essaie de fuir par la fenêtre. Pour une fois que je n’étais pas dans le vif de l’action. Trop froid pour me battre à proprement parler… Mais aussitôt pensé, aussitôt la fenêtre s’ouvrit. Souriant au type je lui collais un coup de pied dans sa face avant de le plaquer au sol avant que les autres agents ne viennent pour le menotter. Une fois fit je descendis avant de parler un peu avec James. Une fois finie, je repris la direction de l’université. Je pensais que l’opération durerait plus longtemps… Mais non. Bon dans un sens tant mieux je ne ratais pas beaucoup de cours comme ça. Et puis j’avais deux heures dans ce cours donc j’allais revenir et la prof allait me trouver encore plus bizarre… tous les profs devaient me trouver bizarre ouais. Tombant d’un coup, je me retrouvais les fesses au sol. Merde la plaque de verglas devant la fac... Ils auraient pu l’enlever enfin y foutre du sel dessus quoi… Me relevant, j’ignorai les gens qui riaient. Allez ramper en enfer. Me frottant la fesse droite sous la douleur je sautillais alors vers la salle. Faisant comme si de rien était je rentrais alors dans la classe et prit une place au fond sans trop de bruit. Bon au moins personne n’avait fait gaffe à ma venue. Bon peut-être la prof, je ne savais pas trop, mais voilà. M’installant, je demandais les notes rapidement à des personnes devant moi pour les recopier rapidement sur mes feuilles. La littérature anglaise c’était tout de même un peu barbant, mais bon, j’en avais besoin. Je n’étais pas née ici et moi à la base ma langue c’était l’Afrikaans et le Japonais. Donc… Il ne fallait pas que je néglige son cours. Soupirant quand la fin du cours se fit entendre, je continuais de recopier ce qu’elle avait écrit sur le tableau. Tout le monde partait sauf moi, à tel point que maintenant j’étais seule, alors que la prof rangeait ses affaires.

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« On finira ça la prochaine fois. Evitez juste de tout oublier d’ici là. » Soupirant faiblement, je finissais d’écrire ce qu’il y avait sur le tableau, en me disant que forcément j’aurai du boulot, puisque je n’avais pas assisté au cours. J’avais une faculté pour ma part, c’est de connaitre le cours en écoutant simplement la professeure… Mais quand je n’y assistais pas, et bien, je n’avais plus qu’à bûcher mon cours à a maison, perte de temps. « Mlle Domyoji, je peux vous parler ? » Relevant la tête, je soupirais en ruminant quelque peu. Elle allait me faire la morale sur le fait que je quitte souvent son cours, ou un truc du genre, enfin, c’était évident, vu que j’étais partie aujourd’hui… Tout à coup, je n’avais bizarrement pas envie d’aller la voir, mais soit, je n’allais pas avoir peur d’un simple professeur quand même, non ? Rangeant mes affaires une fois finie d’écrire ce qu’il y avait marqué sur le tableau, je pris mon sac et me dirigea vers elle d’un pas sans trop pressé avant de m’arrêter devant la dernière table et poser mes fesses dessus, assez à mon aise. « Vous avez une vie secrète ? Vous êtes la James Bond girl de votre pays ? » surprise de cette phrase, je sentis ma peau se liquéfier sur le coup avant d’hausser un sourcil. What the fuck ? Elle était sérieuse là ? Si elle savait qu’elle avait réellement raison, elle serait surement aussi pâle que moi en ce moment… J’en mettais ma main à couper. « Je rigole… » Ah, c’était une blague… Haha. Je suis morte de rire. Pourtant sur le coup, je ne pus m’empêcher de rire faiblement, plus pour décompresser qu’autre chose. Je ne savais pas quoi dire, mais soit, j’étais assez mal à l’aise en ait à présent. « Vous… Avez de l’humour. » soufflai-je en souriant en coin avant de passer ma main dans mes cheveux assez amusée. Heureusement que je n’étais pas cardiaque, d’autre aurait pu mal réagir sur le coup… Parce qu’il ne fallait pas croire, certains avaient beau être des espions, notre vraie nature, ne pouvait être cachée et certains mentaient très mal… « Je me demandais si vous aviez de quelconques soucis... ? » Raclant ma gorge, je me redressais avant de plonger mes mains dans mes poches l’air de rien et hausser les épaules. « Aucun, je suis juste une James Bond girl qui sauve le pays quand il y a besoin. » soufflai-je d’un ton des plus naturel. Je ne mentais pas… Enfin, je n’étais pas non plus une sorte de superman, je n’avais aucun super pouvoir, dommage d’ailleurs. J’aurai bien aimé être comme Dragon Ball Z moi. C’était cool. Faire sa super héros et pouvoir crier qui m’aime me suive et voir tout le monde me suivre. Rah, on ne voyait ça qu’à la télévision. « Je mets une cape rose et je vole à la rescousse du peuple ! » ajoutai-je en prenant une pause comme si j’allais voler dans le ciel. « Non je rigole. » ajoutai-je en reprenant ma posture normale. Enfin, je me doutais qu’elle savait que je blaguais… Enfin, j’espérais pour elle, mais bon, chacun son tour de faire des blagues pourries. « Et je vais bien, je n’ai aucun soucis, et vous ? Des soucis dans votre vie ? » demandai-je l’air de rien.