Cora était contente d’être enfin sortie de l’avion. Le voyage avait été assez long – comme elle n’était pas très patiente, même une heure lui aurait paru trop long – elle n’avait pas pu assez bouger à son gout et elle avait l’impression d’être toute cassée. Paul et elle étaient finalement partis. Comme il avait eu l’air très triste de ne pas avoir de vrai cadeau, contrairement à ce qu’il avait dit, Cora n’avait pas su résister et elle lui avait dit qu’ils pourraient partir dès le lendemain. Ils avaient attendu quelques jours bien sûr, le temps pour lui de s’arranger par rapport à son travail et pour elle de réserver leur séjour. Parce qu’ils s’étaient décidés pour Disneyland, en Floride. Il y faisait beau et la jeune femme avait toujours rêvé d’y aller. Bon elle aurait peut-être préféré y aller sans être autant enceinte, ou sans être enceinte du tout parce qu’elle ne pourrait pas totalement en profiter mais c’était quand même bien. C’était surtout le fait d’être seule avec Paul loin de New York et de toutes leurs obligations qui lui plaisait.

Après être rapidement passés à l’hôtel, ils se retrouvèrent devant l’entrée du parc. Paul avait eu tellement hâte d’y aller que la jeune femme n’avait pas eu le cœur de le faire attendre davantage. Parce que personnellement elle aurait bien fait une sieste… Enfin, heureusement qu’elle était capable de tout supporter pour lui, parce que ça allait clairement être une épreuve pour elle. Oui oui. « Bon, on y est. Voilà ton cadeau. » fit-elle juste avant qu’ils n’entrent dans le parc, tout en écartant les bras avec un grand sourire. « Encore bon anniversaire, j’espère que ce cadeau te plaira plus que les autres que je t’ai fait et qu’il ne te décevra pas. » Elle lui avait offert des chocolats ainsi que sa présence, c’était parfait selon elle. Elle l’attira ensuite jusqu’à l’intérieur du parc. « Bon, je te suis, on fait ce que tu veux, c’est toi qui décide de tout. »

Fidèle à ce qu'il avait dit à Cora le soir de son anniversaire, Paul s'était effectivement arrangé pour prendre quelques jours. Et bien sûr, il avait réussit. En même temps, il prenait tellement peu souvent des jours qu'on pouvait difficilement lui refuser ça. Son dernier arrêt aussi long devait remonter à quand il s'était fait tiré dessus. Et well, inutile de préciser que c'était un arrêt forcé et qu'à avoir le choix, il aurait préféré travaillé. Soit, il avait donc pris quelques jours et les deux jeunes gens avaient pu s'envoler vers la Floride. Cora avait envie d'aller à Disneyland et Paul devait avouer que l'idée lui plaisait aussi. Il n'y avait jamais mis les pieds alors bon... Et puis, Floride rimait aussi avec soleil donc ça tombait vraiment. Au bout d'une éternité passée dans l'avion, ils avaient quand même fini par arriver à l'aéroport et n'avaient pas tarder à rejoindre le parc. Là, ils avaient juste fait un saut rapidement à l'hôtel, histoire de déposer leurs affaires avant d'aller dans le parc. Paul avait hâte d'y être maintenant en fait il était excité comment un gamin de cinq ans et après tellement de temps à passer sans bouger dans l'avion, il avait envie de faire quelque chose. « Bon, on y est. Voilà ton cadeau. Encore bon anniversaire, j’espère que ce cadeau te plaira plus que les autres que je t’ai fait et qu’il ne te décevra pas. » Le jeune homme s'approcha d'elle et l'embrassa tendrement. « Merci. Et c'est un très beau cadeau. Le meilleur de tous, tu as même réussi à détrôner le dessin de Lucy. » Elle pouvait être très fière d'elle pour le coup. Le jeune homme ne tarda pas à reprendre la parole sur le ton de sa confidence. « Entre nous, je n'en attendais pas moins de ta part. » Il aurait sûrement été très déçu si elle n'avait pas eu un cadeau à la hauteur. Mais bon, comme sa présence suffisait comme cadeau à ses yeux, il ne mettait pas la barre trop haute là ça allait. La jeune femme le tira ensuite par le bras à l'intérieur du parc. « Bon, je te suis, on fait ce que tu veux, c’est toi qui décide de tout. » « Il faudrait qu'on regarde ce que tu peux faire ou non. » commença-t-il sérieusement. Quelle idée aussi de venir avec un femme enceinte. « Et sinon, je pense qu'on devrait acheter quelque chose à grignoter. Je suis sûr que tu ne meurs de faim. » Et lui aussi un peu parce que bon... la bouffe de l'avion quoi... on ne faisait juste rien de pire.

Ils y étaient enfin. Disneyland. C’était la première fois que Cora y mettait les pieds alors qu’elle en avait rêvé depuis toute petite. Donc au fond, ce n’était pas seulement un cadeau pour Paul mais ça l’était un peu pour elle aussi. Même sa fatigue n’arrivait pas à gâcher son enthousiasme et la beauté de la chose. Elle espérait que Paul était content de son cadeau parce que Monsieur s’était montré exigeant et Cora commençait à douter un peu, même si elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait lui offrir de mieux. « Merci. Et c'est un très beau cadeau. Le meilleur de tous, tu as même réussi à détrôner le dessin de Lucy. » lui assura-t-il après l’avoir embrassé. Elle ne put s’empêcher de plisser les yeux, détrôner le dessin de sa nièce… Pauvre petite. « Entre nous, je n'en attendais pas moins de ta part. » « C’est bien parce que je m’en suis beaucoup voulue de t’avoir déçu. » Elle fit la moue, elle ne voulait pas le décevoir, jamais. « Et détrôner ta nièce n’a jamais été mon intention tu sais. » Mais bon elle était contente et fière d’elle du coup. Du moment que Paul était content, c’était le principal. Elle en était forcément heureuse. Elle l’attira ensuite jusqu’à l’intérieur du parc, elle ne tenait plus. Comme elle était parfaite et que c’était son cadeau après tout elle laissa son petit ami décider de ce qu’ils feraient. Elle le laisserait de décider de tout ce qu’ils feraient pendant leur séjour en fait. « Il faudrait qu'on regarde ce que tu peux faire ou non. » Oh oui, elle n’avait pas pensé à ça. Enfin, si, vaguement. Elle avait été trop occupée par son enthousiasme pour vraiment s’en soucier mais ça posait quand même pas mal de problèmes. Elle fit alors de nouveau la moue, le regardant d’un air désolé. « Pas grand-chose à mon avis. Je vais plus être un boulet qu’autre chose en fait. » Ils n’auraient qu’à revenir une fois que Charlie serait née. Ce serait d’autant plus agréable avec elle. « Et sinon, je pense qu'on devrait acheter quelque chose à grignoter. Je suis sûr que tu meurs de faim. » Cora hocha vivement la tête. La nourriture de l’avion était affreuse et Charlie était de plus en plus demandant alors il fallait qu’elle se nourrisse encore plus. C’était terrible. « Possible. Mais c’est pas de ma faute, c’est Charlie… » se justifia-t-elle d’un air absolument innocent.

Paul et Cora avait fini par arriver à Disneyland. Il était temps quand même parce que Paul avait commencé à croire qu'ils n'arriveraient jamais. Ils étaient devant l'entrée du parc quand Cora déclara qu'il avait enfin son cadeau d'anniversaire. Et c'était un cadeau parfait en plus. Tellement parfait en fait que Cora avait même réussit à détrôner le cadeau de Lucy. Mais enfin, ça ne surprenait pas beaucoup Paul. C'était tout ce qu'il attendait venant de la brune. « C’est bien parce que je m’en suis beaucoup voulue de t’avoir déçu. » Le jeune homme secoua la tête. « Tu ne m'as pas déçu. » fit-il alors avec un petit sourire. Même si il savait que c'était ce qu'il avait prétendu le soir de son anniversaire, il avait menti à ce moment-là. Il voulait juste la faire culpabiliser un peu juste comme ça. « Et détrôner ta nièce n’a jamais été mon intention tu sais. » « Et bien tu y as réussi quand même. Pas sûr qu'elle apprécie quand je lui dirais. » Le jeune homme prit un air songeur. « Elle va sûrement t'en vouloir un peu. » Parce que bien sûr, c'était à Cora qu'il fallait en vouloir pour ça et certainement pas à lui. « On devrait lui ramener un cadeau de Disney pour que ça passe mieux. » Ou plusieurs en fait. Mais juste parce que Paul aimait bien gâter sa nièce. Cora voulut ensuite savoir par quoi Paul voulait commencer et il n'en savait trop rien en fait. Le parc était tellement grand aussi... ce n'était pas un choix facile. Mieux valait qu'il regarde ce que sa petite amie pourrait faire ou non. Ce serait déjà ça de gagner oui. « Pas grand-chose à mon avis. Je vais plus être un boulet qu’autre chose en fait. » Le jeune homme se mit à rire avant d'attirer la jeune femme contre lui. « Je ne te verras jamais comme un boulet. » assura-t-il avant de l'embrasser tendrement. « Je n'aurais voulu partir avec personne d'autres que toi de toute manière. » Finalement, Paul suggéra aussi qu'ils aillent chercher à manger. Parce qu'il imaginait bien que la jeune femme devait mourir de faim. Il était même étonnant qu'elle ne se soit pas encore plaint à cause de ça en fait. « Possible. Mais c’est pas de ma faute, c’est Charlie… » Le jeune homme secoua la tête avec un air un peu blasé. « Tu sais que bientôt cette excuse ne fonctionnera plus hein ? »

« Tu ne m'as pas déçu. » Cora s’en voulait toujours de ne pas avoir eu de vrai cadeau pour son petit ami. Il avait beau dire que sa présence lui suffisait, ce n’était pas pour ça qu’elle en était totalement convaincue. Enfin, elle avait apparemment fait un bon choix en proposant Disney parce qu’elle avait, selon les dires de Paul, réussi à détrôner le cadeau de sa nièce, ce qu’elle n’avait jamais eu l’intention de faire. « Et bien tu y as réussi quand même. Pas sûr qu'elle apprécie quand je lui dirais. » La jeune femme fit la moue, elle ne voulait pas lui faire de peine. Et surtout, elle était choquée qu’il veuille lui en parler. « Elle va sûrement t'en vouloir un peu. » La moue de la jeune femme se transforma en moue triste et elle s’empressa de secouer la tête. « Pourquoi tu ferais ça ? C’est cruel ! » Ca l’était pour elle et ça l’était pour Lucy. Elle, elle pourrait s’en remettre. Mais la pauvre petite ! Puis elle ne voulait pas qu’elle lui en veuille. « En plus c’est de ta faute tout ça, si tu t’étais contenté de ma présence on en serait toujours au stade où ta famille m’aimait bien. » ajouta-t-elle en boudant. C’était une chose à laquelle elle tenait vraiment. « On devrait lui ramener un cadeau de Disney pour que ça passe mieux. » Cora hocha vivement la tête. « Oui, même deux. » Enfin pour ça il fallait déjà qu’ils entrent dans le parc. Et en réalisant ça, la jeune femme attira son petit ami à l’intérieur du parc avant de lui demander ce qu’il voulait faire. Comme c’était son cadeau, il pouvait tout choisir. Il fallait juste qu’il trouve un truc que Cora puisse faire, ce qui allait s’avérer difficile vu son état. Elle était un peu un boulet. « Je ne te verras jamais comme un boulet. » Elle n’en était pas convaincue et ce n’était pas un baiser qui aller la rassurer. « Je n'aurais voulu partir avec personne d'autres que toi de toute manière. » « Non, non, tu peux le dire. Je ne me vexerai pas. A cause de moi tu ne vas pas pouvoir faire tout ce qu’on aurait pu faire si je n’avais pas été enceinte. » Elle n’aurait pas voulu changer ce fait mais c’était quand même dommage qu’il ne puisse pas pleinement en profiter. Elle aurait dû y penser avant. Après, le fait qu’il y ait Charlie l’aidait quand même à trouver des excuses, comme par exemple pour manger. Si elle avait faim, c’était surtout de la faute de sa fille. « Tu sais que bientôt cette excuse ne fonctionnera plus hein ? » La jeune femme haussa les épaules. « Peut-être mais en attendant c’est toujours le cas alors laisse-moi en profiter. » Quel rabat-joie il faisait parfois.

Paul ne savait pas pourquoi Cora était persuadé de l'avoir déçu sous prétexte qu'elle n'avait pas eu de 'vrai' cadeau. Parce que ce n'était vraiment pas le cas. Il avait été très satisfait de recevoir des chocolats. Plus qe tout en fait, il avait été satisfait qu'elle soit là, avec lui. Parce qu'honnêtement, et même si ça pouvait paraître niais dis comme ça, dès le moment que la jeune femme était là, il n'avait besoin de rien d'autres pour être heureux. En tout cas, il était malgré tout contente de voir le cadeau qu'il avait maintenant. Elle avait même détrôné le dessin de Lucy. D'ailleurs... il y avait peu de chance que celle-ci apprécie ça quand il le lui dirait. « Pourquoi tu ferais ça ? C’est cruel ! » « Parce qu'elle a le droit de savoir, non ? » Il voulait juste se montrer honnête. Mais si Cora pensait que c'était mieux s'il ne disait rien, il écouterait peut-être. Enfin, juste si c'était mieux pour Lucy, pas si c'était mieux pour le confort de sa petite amie. Il ne fallait pas exagérer après tout. « En plus c’est de ta faute tout ça, si tu t’étais contenté de ma présence on en serait toujours au stade où ta famille m’aimait bien. » Le jeune homme se mit à rire. « Ta présence avait déjà détrôner le dessin. » confia-t-il alors. Donc ils n'en seraient pas restés à ce point-là, c'était triste. Enfin, heureusement, Paul avait une solution pour que sa nièce n'en veuille pas trop à Cora. Un cadeau de Disney devrait suffire à apaiser son mécontentement. « Oui, même deux. » « Et pourquoi pas trois ou quatre hein ? » Ils pouvaient même lui ramener tout un magasin complet pendant qu'ils y étaient. Comme ça, ils étaient certains d'arriver à combler Lucy.

Ils rentrèrent ensuite dans le parc et il fallut décider ce qu'ils allaient faire maintenant. Paul était plutôt de l'avis de dire qu'il fallait d'abord regarder ce que la brune pouvait faire. Ce serait peut-être un peu limité mais Paul ne la verrait jamais comme un boulet pour autant. Il n'aurait voulu partir avec personnes d'autres en plus alors bon... « Non, non, tu peux le dire. Je ne me vexerai pas. A cause de moi tu ne vas pas pouvoir faire tout ce qu’on aurait pu faire si je n’avais pas été enceinte. » Well, il n'était pas certain déjà. Parce que si il la traitait de boulet là, elle ne dirait peut-être rien maintenant mais il était totalement convaincu que ça lui reviendrait tôt ou tard à la figure. « Je te rappelle que j'ai ma part de responsabilité dans le fait que tu sois enceinte. » rappela-t-il alors. Donc bon, ce n'était pas juste à cause d'elle en plus. « Et puis, je suis sûr qu'on va pouvoir faire pleins de trucs quand même. On va avoir toutes nos chances avec les attractions pour enfant par exemple. » Et il y en avait pas mal. Soit, avant toute chose néanmoins, ils allaient néanmoins commencer par aller manger un truc parce que Paul se doutait que Cora était morte de faim. Bien sûr, elle disait que c'était à cause de Charlie mais c'était une excuse un peu bidon selon lui. Elle ne pourrait bientôt plus se cacher derrière ça. « Peut-être mais en attendant c’est toujours le cas alors laisse-moi en profiter. » Le jeune homme secoua la tête. « Tu devrais faire attention quand même. » dit-il avant de lui voler un baiser. « Si tu manges trop, tu pourrais bien ne jamais retrouver ta ligne. » Et il doutait qu'elle le vive bien.

Cora avait apparemment fait fort en offrant à Paul un séjour à Disneyland. Tellement fort qu’elle avait détrôné sa nièce dans le classement des meilleures cadeaux. Comme si elle ne se sentait pas suffisamment coupable, son petit ami voulait le dire à Lucy juste pour lui faire de la peine semble-t-il. Et également pour en faire à la jeune femme puisque la petite lui en voudrait forcément, elle qui tenait à ce que sa belle-famille l’apprécie. C’était tellement cruel de lui faire ça alors qu’elle avait beaucoup douté de ça ! « Parce qu'elle a le droit de savoir, non ? » La jeune femme secoua la tête d’un air très sérieux. « Non. Ce qu’elle ne sait pas ne peut pas lui faire de mal. Et à moi non plus en l’occurrence. » Franchement, Lucy n’avait pas besoin de savoir tout ça, tout le monde en serait plus heureux. Si elle avait su, elle ne l’aurait pas emmené ici. Si sa famille ne l’aimait plus ce serait de sa faute à lui et elle mettrait du temps à lui pardonner. « Ta présence avait déjà détrôné le dessin. » lui confia-t-il alors, lui prouvant qu’elle n’aurait vraiment pas dû se donner la peine la peine de lui offrir ce séjour. « Tu es diabolique. » répondit-elle en faisant la moue. Elle se serait fait détester quand même du coup. Heureusement, il restait visiblement une solution… Elle pouvait toujours acheter la petite avec un cadeau. Voire deux, il ne fallait pas lésiner sur les moyens. « Et pourquoi pas trois ou quatre hein ? » « Ou cinq. Autant qu’il le faudra. » confirma-t-elle en hochant la tête. Enfin, avant de ramener des cadeaux, ils devaient profiter du par cet des attractions, ce qui n’était pas gagné avec un boulot comme Cora. Si elle n’avait pas été enceinte ils auraient pu bien plus en profiter mais ce n’était pas le cas et Paul avait tous les droits de lui en vouloir pour ça. « Je te rappelle que j'ai ma part de responsabilité dans le fait que tu sois enceinte. » La jeune femme afficha un léger sourire. « Oui, je sais. » Elle ne le blâmait pas du tout pour ça, elle ne l’avait même jamais blâmé pour ça. « Et puis, je suis sûr qu'on va pouvoir faire pleins de trucs quand même. On va avoir toutes nos chances avec les attractions pour enfant par exemple. » Cora le regarda d’un air dubitatif, les sourcils haussés. « Sans aucun doute mais… Je ne risque pas de rentrer dedans tu sais. Et toi non plus d’ailleurs, vu qu’ils sont censés être faits pour des enfants. » C’était bien triste tout ça mais il fallait être réaliste. Alors ils feraient mieux d’aller à l’hôtel et profiter du spa par exemple. Ce serait une façon toute aussi agréable de passer le temps. Mais avant, Cora voulait encore manger et ce n’était pas de sa faute, c’était de la faute de Charlie et elle utiliserait cette excuse tant qu’elle serait enceinte. « Tu devrais faire attention quand même. Si tu manges trop, tu pourrais bien ne jamais retrouver ta ligne. » « Pardon ? » La jeune femme plissa les yeux. « Je ne sais pas si tu sais que ce n’est pas conseillé d’énerver une femme enceinte. Surtout une femme enceinte comme moi. » Il en avait déjà fait les frais en plus. « Je n’aurais aucun mal à retrouver ma ligne, je ne vois pas pourquoi tu en doutes. » Elle comptait bien tout faire pour ça tiens, et elle le forcerait à travailler là-dessus avec elle, ce serait toujours plus agréable de faire de l’exercice comme ça.

Paul voulait être honnête avec sa nièce et lui dire que Cora lui avait offert un cadeau meilleur que le sien. Celle-ci avait l'air de trouver que ce n'était pas une bonne idée mais le blond ne voyait vraiment pas en quoi. Elle avait bien le droit de savoir, non ? « Non. Ce qu’elle ne sait pas ne peut pas lui faire de mal. Et à moi non plus en l’occurrence. » Le jeune homme laissa échapper un petit rire moqueur. « A toi non plus ? J'aurais plutôt dis surtout à toi. » Il n'était pas très gentil de se moquer d'elle comme ça. Mais bon, ce n'était pas comme s'il ne faisait pas ça souvent après tout. Cora lui reprocha ensuite de ne pas s'être contenté de sa présence parce qu'avec ça, ils en seraient restés au point où sa famille aimait bien la brune. Le truc, c'était que la simple présence de la brune avait suffit à détrôner le cadeau de Lucy. Alors bon... C'était peine perdue. « Tu es diabolique. » Le jeune homme fit la moue. « Mais pourquoi ça ? » Il n'avait rien fait pour mériter qu'on lui dise une chose pareille. Soit, en tout cas, le jeune homme avait quand même une solution pour éviter sa nièce n'en veuille à Cora. Il suffisait de lui ramener un cadeau. Ou deux. Ou trois. Ou quatre. « Ou cinq. Autant qu’il le faudra. » « Un aurait suffit. » fit-il valoir. « Mais Lucy en mérite au moins cinq. » Il était un peu gâteux parfois quand il s'agissait de la petite. Et ce serait peut-être pareil en fait quand il s'agirait de sa fille. Soit, ils rentrèrent ensuite dans le parc et cherchèrent ce qu'ils pourraient faire maintenant. Mais il fallait se rendre à l'évidence en fait, ils ne pourraient pas faire un certain nombre de choses avec Cora enceinte. Paul refusait néanmoins de la voir comme un boulet. En plus, il avait un peu sa part de responsabilité dans le fait qu'elle soit enceinte donc bon, il n'allait certainement pas la blâmer pour ça. « Oui, je sais. » C'était bien si elle savait oui. Réfléchissant toujours à ce qu'il pouvait faire. Paul informa sa petite amie qu'ils auraient sûrement leurs chances avec les attractions pour enfants. « Sans aucun doute mais… Je ne risque pas de rentrer dedans tu sais. Et toi non plus d’ailleurs, vu qu’ils sont censés être faits pour des enfants. » « Certes. » lui accorda-t-il alors. « Mais il doit bien y avoir des trucs pour enfants et adultes que tu puisses faire. » Parce que sinon, ça voulait dire qu'ils étaient venus là pour rien et c'était un peu bête. Enfin, ils auraient au moins profiter du soleil mais bon... Payer des entrées au parc juste pour ça c'était un peu bête. Ils décidèrent ensuite d'aller chercher à manger (parce que Cora avait faim) et alors que la brune blâmait encore leur fille pour ça, Paul ne trouva rien de mieux que lui conseiller de faire attention. Parce que si elle mangeait vraiment trop, elle aurait sûrement du mal à retrouver sa ligne après. A bien y réfléchir... il n'aurait peut-être pas dut dire ça. « Pardon ? » La réaction de Cora ne s'était pas faite attendre. « Je ne sais pas si tu sais que ce n’est pas conseillé d’énerver une femme enceinte. Surtout une femme enceinte comme moi. Je n’aurais aucun mal à retrouver ma ligne, je ne vois pas pourquoi tu en doutes. » Paul jugea bon de ne pas la contrarier davantage à ce moment-là. « Ok, ok, tu retrouveras ta ligne sans aucuns problèmes. » Et si elle avait dut mal, elle ne pourrait pas dire qu'il ne l'avait as prévenu. « Tu veux manger quoi alors ? »

« A toi non plus ? J'aurais plutôt dis surtout à toi. » Non, il n’avait pas compris et Cora s’empressa de secouer la tête. Il fallait qu’elle rectifie tout ça. « Non. Si tu lui dis elle ne va plus m’aimer et donc ça me fera du mal. » lui expliqua-t-elle en articulant clairement pour qu’il comprenne, comme si elle s’adressait à un enfant. Mais en fait c’était logique qu’il ne comprenne pas. Il faisait semblant comme il était diabolique et elle, elle n’était absolument pas dramatique. « Mais pourquoi ça ? » Et maintenant il faisait l’innocent. C’était bien le signe qu’il était diabolique. Et encore une fois il ne voulait que son mal, c’était terrible et il gâchait tout alors qu’ils étaient supposés passer un excellent moment. « Tu veux tout faire pour que ta nièce me déteste. Tu es jaloux c’est ça, tu as peur qu’elle me préfère à toi ? » demanda-t-elle en faisant la moue la plus triste qu’elle avait en stock. Du coup, comme son petit ami se liguait contre elle, elle allait devoir acheter l’amour de la petite. Et pour ça elle était prête à lui acheter au moins cinq cadeaux. « Un aurait suffi. Mais Lucy en mérite au moins cinq. » « Je dois mettre toutes les chances de mon côté comme je ne peux pas compter sur toi. » Mais elle se mit à sourire en voyant comme il voulait gâter sa nièce Ca ne laissait présager que du bon pour la suite.  « Tu vas être un papa complètement gaga. » finit-elle par dire avec un sourire encore plus grand. Il allait complètement se laisser mener par le bout du nez par sa fille. C’était déjà le cas avec elle alors. Mais c’était très bien. Il fut ensuite question de trouver quoi faire. Cora allait avoir du mal à faire des attractions : celles pour adultes étaient trop violentes et elle ne rentrerait pas dans celles pour enfants. « Certes. Mais il doit bien y avoir des trucs pour enfants et adultes que tu puisses faire. » « Oui sans doute. On a le temps de chercher de toute façon, ce sera peut-être la seule chose qu’on pourra faire, alors. » Il fallait bien qu’ils occupent leur temps. Ce qu’ils allaient commencer par faire en mangeant, parce que Charlie était très exigeante. Mais Paul en profita juste pour se moquer d’elle encore et ça dernière trouvaille fut de lui dire qu’elle aurait du mal à retrouver sa ligne. Ce n’était vraiment pas malin de sa part, il savait qu’il devait faire attention avec elle surtout à une telle période. « Ok, ok, tu retrouveras ta ligne sans aucuns problèmes. » « Oui parce que tu vas m’y aider. » Elle voulait qu’il s’entraine avec elle quand ce serait le moment. Histoire d’être plus motivée. « Tu veux manger quoi alors ? » « N’importe quoi qui se mange honnêtement. Un hamburger, un hot dog, de la barbe à papa… La première chose qu’on trouve. » Elle n’était toujours pas difficile sur ce point. « Tiens on a qu’à s’arrêter là. » décida-t-elle en montrant le premier restaurant qu’ils croisèrent.

Paul pensait que Cora ne voulait rien qu'elle dise à Lucy plus pour se protéger elle-même que pour la petite. Soit, il voulait bien concevoir qu'elle ne voulait pas que la petite soit triste mais le plus grand souci de la brune selon lui était que la petite ne se mette pas à la détester. « Non. Si tu lui dis elle ne va plus m’aimer et donc ça me fera du mal. » « Oui, c'est pour toi que je ne dois rien quoi. » répondit-il en haussant les épaules. « Pour info, c'était exactement ce que j'ai voulu dire. » Mais elle n'avait pas eut l'air de bien le comprendre donc il préférait lui préciser ça maintenant. Le jeune homme ne changea néanmoins pas d'idée. Il allait quand même parler à la petite parce qu'il se devait d'être honnête. Cora déclara alors qu'il était diabolique et forcément, le jeune homme voulut savoir pourquoi elle disait une telle chose. « Tu veux tout faire pour que ta nièce me déteste. Tu es jaloux c’est ça, tu as peur qu’elle me préfère à toi ? » Le jeune homme éclata de rire. « Aucun risque, je sais que ça n'arrivera pas. » répondit-il d'un ton arrogant. Il était tellement parfait avec elle que Lucy ne pouvait lui préféré personne (en dehors de sa propre mère bien sûr) Trop gentil, Paul donna quand même à Cora la truc qu'il fallait faire pour être certain de rester dans les bonnes grâces de la petite. Il suffisait de lui offrir des cadeaux. Ou même un seul en fait. Elle n'était pas si exigeante, c'était juste qu'elle en méritait plein. « Je dois mettre toutes les chances de mon côté comme je ne peux pas compter sur toi. » « Bien sûr que tu peux ! Je viens de te donner mon truc ! » C'était bien là la preuve qu'il disait vrai là quand même. Il n'aurait jamais agit comme ça sinon. Il aurait garder ce secret de la plus haute importance pour lui. « Tu vas être un papa complètement gaga. » Paul eut un petit sourire. « Tu crois ? » Il était à peu près sûr que ce serait vraiment le cas lui. Ils cherchèrent ensuite ce qu'ils pourraient faire comme attraction. Ils devaient exclure les trucs pour enfants (parce qu'ils ne rentreraient pas dedans) et les trucs pour adultes (pour des raisons évidentes), il leur restait donc les trucs entre les deux : c'est à dire les attractions qui se voulaient familiales. « Oui sans doute. On a le temps de chercher de toute façon, ce sera peut-être la seule chose qu’on pourra faire, alors. » Paul roula des yeux. « Ne sois pas défaitiste comme ça ! On a pas fait ce voyage pour rien ! » Il refusait que ce soit le cas. Ils allaient donc trouver ça mais avant toute chose, il leur fallait d'abord manger. Il avait faim et Cora aussi. Surtout Cora en fait mais ça n'avait rien d'étonnant vu qu'elle ne faisait que manger. Elle devrait peut-être faire un peu attention d'ailleurs parce que ça pourrait être gênant quand elle voudrait retrouver sa ligne après. Enfin, comme la brune n'aima pas son avertissement, il prétendit que tout rentrerait juste à la normale sans soucis. « Oui parce que tu vas m’y aider. » Il fronça les sourcils. « Comment ça ? » Il questionna ensuite sa petite amie à propos de ce qu'elle voulait manger. Elle avait l'embarras du choix là en fait. « N’importe quoi qui se mange honnêtement. Un hamburger, un hot dog, de la barbe à papa… La première chose qu’on trouve. » Ce serait plus rapide comme ça oui. « Tiens on a qu’à s’arrêter là. » « D'accord. » Le jeune homme hocha la tête et la tira à l'intérieur du restaurant. « Tu vas avoir l'embarras du choix en hamburger ici. Sois gentille, ne mets pas trois heures à décider. »

« Pour info, c'était exactement ce que j'ai voulu dire. » Cora plissa les yeux mais décida de ne pas répondre à ça. Il était juste cruel avec elle et ça ne méritait en aucun cas qu’elle continue d’argumenter sur ce point. Tu ça parce qu’il était jaloux que sa nièce puisse l’aimer plus que lui ! En fait c’était ça, il avait peur qu’elle lui pique sa place dans le cœur de la petite parce qu’elle était parfaite et que c’était quelque chose qui pouvait arriver. Il devait en être bien conscient. « Aucun risque, je sais que ça n'arrivera pas. » Bah voyons. Cora le regarda d’un air pas convaincu et moqueur à la fois. « Tu mens, ça se voit que tu as peur. Je suis tellement parfaite que les gens ne peuvent que m’aimer. » C’était un fait, une vérité général que personne ne pouvait nier. Ce n’était pas de sa faute et il devait faire avec. Mais il ne pouvait pas prétendre qu’il ne se sentait pas menacé parce qu’il ne faisait que lui mettre des bâtons dans les roues. « Bien sûr que tu peux ! Je viens de te donner mon truc ! » Oui, bon… C’était vrai. Mais quand même, il avait du temps avant de se montrer ‘gentil’ comme ça alors ça ne comptait pas vraiment. Elle fit tout de même la moue. « Ca ne prouve absolument rien. » Ca ne le rachetait pas vraiment non plus. Heureusement pour lui elle oublia bien vite pourquoi elle était fâchée après lui lorsqu’elle remarqua à quel point il était attentionné avec sa nièce. Elle avait hâte de voir ce que ça allait donner avec leur fille du coup. Elle le voyait bien en papa complètement gaga et rien que cette pensée la rendait heureuse. « Tu crois ? » « Oh oui. » assura-t-elle en hochant la tête et en souriant avant de se pencher pour l’embrasser. « Elle va totalement te mener par le bout du nez. » Elle avait vraiment hâte de voir ce que leur vie à trois allait donner. Elle n’avait plus du tout peur. Avant ça, ils avaient encore quelques mois devant eux. La jeune femme devait bien avouer qu’ils auraient dû attendre quelques mois avant de venir ici, elle aurait pu faire plus de choses et ne pas être un boulet pour son petit ami. En venant dans son état ils allaient juste passer leur séjour à chercher ce qu’elle serait en mesure de faire. « Ne sois pas défaitiste comme ça ! On a pas fait ce voyage pour rien ! » La brune fit la moue à nouveau, elle aurait bien aimé être aussi optimiste que lui. « Si tu le dis. Enfin… On ne l’aura pas fait pour rien de toute façon parce que ça fait quand même du bien d’être loin de New York un peu mais on aurait pu encore plus en profiter. » C’était tout ce qu’elle voulait dire. Paul proposa ensuite qu’ils aillent manger ce qui était la première vraie bonne idée qu’il avait eu jusqu’ici – après les cadeaux pour Lucy en fait. Tout était supposé bien se passer maintenant mais il fallut qu’il fasse une remarque sur sa ligne qu’elle allait avoir du mal à retrouver. Comme si. Elle était parfaite et elle n’aurait pas besoin de faire d’efforts pour ça. Et si vraiment c’était le cas il l’y aiderait. « Comment ça ? » Cora se mit à rire en voyant sa tête et le regarda de haut un instant, fière de son effet. « Tu vas faire de l’exercice avec moi. » décréta-t-elle en battant rapidement des cils d’un air charmeur. Il ne pouvait pas lui dire non, il n’avait pas le droit. Et s’il le faisait quand même elle trouverait bien un autre moyen de le convaincre ou de l’y forcer. La jeune femme décida ensuite de l’endroit où elle voulait manger. « D'accord. » fit le jeune homme en l’attirant à l’intérieur du restaurant. « Tu vas avoir l'embarras du choix en hamburger ici. Sois gentille, ne mets pas trois heures à décider. » Elle leva les yeux au ciel tandis qu’elle s’installait à une table. « Je ne vois pas de quoi tu parles, je ne mets jamais trois heures à décider. Tu aimes juste te plaindre de moi. » C’était un peu blessant à force. « Et je veux le plus gros hamburger qu’ils ont avec un grand verre de jus de fruits et une glace en dessert. Satisfait ? »

Cora était drôle si elle croyait vraiment que Lucy pourrait un jour la préférer à Paul. Parce que c'était bien simple, sa nièce était juste fan de lui. Alors bon, la brune pourrait bien faire tout ce qu'elle voudrait, elle n'arriverait en aucun cas à changer ça. « Tu mens, ça se voit que tu as peur. Je suis tellement parfaite que les gens ne peuvent que m’aimer. » Le jeune homme se mit aussitôt à rire mais il tenta quand même de reprendre son sérieux au plus vite parce qu'il ne voulait pas que la brune interprète mal ça. « Evidemment que tu es parfaite. » commença-t-il par préciser. « Mais tu ne pourrais jamais prendre une place plus importante que moi dans son cœur pareil. » Et il était tellement sûr de lui sur ce point qu'il se décida même à partager son truc pour quand il voulait éviter que Lucy soit fâchée après lui : il lui ramenait un cadeau. C'était aussi simple que ça. Et puis, il se rattrapait en restant avec elle et jouant un petit moment aussi. Malgré ce qu'il venait de faire, Cora semblait toujours penser qu'il était diabolique. Il venait pourtant de faire beaucoup là. Lui donner son truc était un effort énorme. « Ca ne prouve absolument rien. » « Bien sûr que si ! » Gosh, elle était de mauvaise foi. « C'est toi qui est diabolique là. » Elle refusait de voir qu'il y mettait du sien. Vu ce qu'il avait dit à propos de la manière dont il se comportait avec Lucy (et sûrement aussi parce qu'elle les avait déjà vu ensemble), Cora fit ensuite remarquer qu'il serait un vrai papa gâteau. Oui, il y avait en effet de grandes chances pour qu'une telle chose arrive. « Oh oui. Elle va totalement te mener par le bout du nez. » le blond hocha la tête avec un air un peu désolé. « Mais je saurais me montrer autoritaire aussi parfois tu verras. » Il valait mieux pour lui. Non parce qu'avec Cora plus Charlie, s'il ne savait pas faire entendre son avis de temps en temps, il était un homme fini. Ils parlèrent ensuite des attractions qu'ils pouvaient faire et Paul était certain qu'il devait bien y en avoir quelques unes. Surtout parce qu'en fait, il refusait 'avoir fait ce voyage pour rien. Ce serait un peu triste quand même si c'était le cas. Enfin well, ils auraient au moins profiter du soleil. « Si tu le dis. Enfin… On ne l’aura pas fait pour rien de toute façon parce que ça fait quand même du bien d’être loin de New York un peu mais on aurait pu encore plus en profiter. » « On reviendra plus tard de toute manière. » assura-t-il alors. « Charlie voudra voir ça. » C'était obligé oui, comme tout enfant qui se respectait. Ils décidèrent finalement d'aller manger et Paul charia un peu Cora à propos de sa ligne. Mais la brune décréta qu'il allait l'aider avec ça. Euh... le blond ne savait pas comment elle voulait qu'il fasse ça exactement mais il n'était pas sûr de voir ça d'un bon œil. « Tu vas faire de l’exercice avec moi. » Le jeune homme fit la moue. « J'imagine que tu ne parles pas de faire l'amour là ? » Non parce que franchement, il n'aurait vu aucun problème à faire de l'exercice avec elle dans ce cas-là. « Tu sais, je n'ai pas besoin de faire d'exercice sinon. » Soit, ils rentrèrent dans le premier restaurant qu'ils croisèrent parce que Cora n'avait pas été capable de faire un vrai choix. Là où ils étaient, ils se trouvèrent face à un très très vaste choix de hamburger et le jeune homme demanda à sa petite amie de ne pas mettre trois heures à choisir. « Je ne vois pas de quoi tu parles, je ne mets jamais trois heures à décider. Tu aimes juste te plaindre de moi. » Pas du tout, il était simplement réaliste. « Et je veux le plus gros hamburger qu’ils ont avec un grand verre de jus de fruits et une glace en dessert. Satisfait ? » « Satisfait. » Il alla donc passer commande et ils purent aller s'installer. L'endroit était bondé mais ils réussirent quand même assez facilement à trouver une place. « Ah manger enfin ! J'avais hâte d'avoir de la vraie nourriture devant moi. » Voilà, il avouait ainsi que ça l'arrangeait bien que la brune ait tout le temps faim. « T'as pris un plan du parc ? On devrait en profiter pour regarder. »

« Evidemment que tu es parfaite. Mais tu ne pourrais jamais prendre une place plus importante que moi dans son cœur pareil. » Heureusement pour lui que Paul avait confirmé le fait que Cora était parfaite sinon il ne s’en serait pas sorti aussi facilement. Mais la jeune femme fit seulement la moue pour clôturer le débat. Elle savait dès le départ qu’elle avait perdu de toute façon. «Bien sûr que si ! C'est toi qui est diabolique là. » dit ensuite le jeune homme lorsqu’elle l’accusa de volontairement lui mette des bâtons dans les roues pour que sa fille ne l’apprécie pas en fin de compte. Ca la rendait déjà très triste et il en rajouta une couche en la qualifiant de diabolique. « Explique-moi en quoi je suis diabolique. » demanda-t-elle en plissant les yeux parce qu’elle ne voyait vraiment pas, elle. Heureusement pour lui, Cora s’adoucit à nouveau lorsqu’elle remarqua à quel point il serait adorable en tant que père. Charlie allait le mener par le bout du nez, elle en était certaine. Elles allaient être deux contre un en plus, ça allait être parfait. « Mais je saurais me montrer autoritaire aussi parfois tu verras. » La jeune femme le regarda avec un sourire en quoi d’un air légèrement moqueur. « Oh oui tu pourras toujours essayer. » Charlie allait tellement être parfaite qu’il allait forcément craquer et être faible face à elle. C’était obligé. « De toute façon je suis sûre que tu n’en auras pas besoin, notre fille sera un ange. » Elle aurait bien ajouté que ce serait parce qu’elle était un ange elle aussi et qu’elle hériterait ce trait d’elle mais elle se rendit compte toute seule à quel point c’était exagéré. Il fut ensuite question de faire un tour de parc pour voir ce que Cora pourrait faire, ce qui résumait surement à pas grand-chose… Au moins ils auraient profité du soleil et du fait d’être loin de New York. « On reviendra plus tard de toute manière. Charlie voudra voir ça. » « Absolument. Mes parents n’ont jamais pu m’y emmener quand j’étais petite mais nous on ne privera pas notre fille de ça. » Limite, elle était prête à l’emmener une fois par an même si elle était consciente que ce ne serait pas possible. Comme ils n’avaient rien de mieux à faire et que Cora avait faim – c’était sans doute le cas de Paul aussi mais ça l’arrangeait bien de se cacher derrière la jeune femme pour ça – ils décidèrent d’aller manger et le jeune homme se sentit obligé de faire remarquer à Cora qu’elle devait faire attention à ne pas trop manger si elle voulait récupérer sa ligne. Pour la peine, elle décréta qu’il allait faire de l’exercice avec lui et qu’il n’y échapperait pas. « J'imagine que tu ne parles pas de faire l'amour là ? » La jeune femme secoua la tête d’un air désolé. « Non, effectivement pas. Mais ça pourra être le cas sauf si tu refuses de m’accompagner. » Ce serait donnant-donnant. S’il faisait des efforts, elle le récompenserait. « Tu sais, je n'ai pas besoin de faire d'exercice sinon. » « Parce que je t’aime et que je ne veux que ton bien, il est de mon devoir de te dire que ça ne te ferait pas de mal. » Non en vrai il était parfait mais elle voulait se moquer de lui un peu et surtout se venger de la remarque qu’il venait de lui faire. Il s’en remettrait. Ils s’installèrent ensuite dans le restaurant avec leur nourriture. Cora fut à peine assise qu’elle commença déjà à manger. Elle avait l’impression de ne pas s’être nourrie depuis plusieurs jours. « Ah manger enfin ! J'avais hâte d'avoir de la vraie nourriture devant moi. » « On dirait bien que je ne suis pas la seule à avoir souvent faim tiens. La seule différence c'est que moi j’ai une excuse. » Elle se rappelait de ce qu’il avait dit à ce propos mais elle s’en fichait, elle continuerait de prendre sa fille comme excuse jusqu’à son accouchement. « T'as pris un plan du parc ? On devrait en profiter pour regarder. » Elle hocha la tête et posa son hamburger – une torture – le temps de sortir le plan de son sac et de le tendre à son petit ami. « Tiens, tu peux regarder si tu veux mais moi je mange avant. » Priorités.

Paul venait de décider que c'était Cora qui était diabolique et non lui. Parce que lui, il venait de faire de gros efforts pour se rattraper auprès de la brune mais celle-ci refusait de le voir. Elle disait que ça ne comptait pas. « Explique-moi en quoi je suis diabolique. » « Tu l'es parce que tu ne veux pas voir mes efforts et que tu continues de m'accuser d'être diabolique. » Voilà, c'était une très bonne raison pour lui de penser ça. Ils arrêtèrent néanmoins de se chamailler quand Cora fit remarquer qu'il serait un vrai papa gaga et que Charlie allait le mener par le bout du nez. Well... c'était fortement possible en fait mais Paul aimait croire qu'il serait se montrer autoritaire parfois. En faisant preuve d'un peu de volonté, qui sait ? Ca serait peut-être tout à fait dans ses compétences. « Oh oui tu pourras toujours essayer. » Bizarrement, elle n'avait pas l'air convaincu. « J'y arriverais. » dit-il sur un ton résolu. Et elle ferait peut-être bien de croire un peu plus en lui. « De toute façon je suis sûre que tu n’en auras pas besoin, notre fille sera un ange. » Le jeune homme se mit à rire. « Comme toi c'est ça ? » Parce que même si elle n'avait rien ajouter à ça, Paul était à peu près certain qu'elle avait penser ça. Il la connaissait par cœur maintenant. Ils décidèrent ensuite de revenir là plus tard. Comme ils ne pourraient pas en profiter pleinement pendant leur séjour, c'était obligé. Et puis en plus, leur fille voudrait forcément voir ça, comme tout enfant digne de ce nom. « Absolument. Mes parents n’ont jamais pu m’y emmener quand j’étais petite mais nous on ne privera pas notre fille de ça. » Paul hocha la tête. « Je ne voudrais pas que ma fille soit une pauvre malheureuse comme toi. » fit-il sur un ton moqueur. Parce que c'était vraiment l'impression que donnait la manière dont Cora avait parlé. En plus, elle était loin d'être la personne la plus à plaindre. Paul en revanche... Sa petite amie venait de décider qu'il devrait faire de l'exercice avec elle et pour le coup, il n'avait vraiment pas de chance ! Surtout que... il était sûr que l'exercice auquel elle pensait ne consistait pas à faire l'amour. « Non, effectivement pas. Mais ça pourra être le cas sauf si tu refuses de m’accompagner. » Le blond fit la moue. « Tu es une femme cruelle. » Parce que là forcément... il ne pouvait vraiment pas dire non. C'était terrible. Pourtant ! Il n'avait vraiment pas besoin de faire d'exercice. « Parce que je t’aime et que je ne veux que ton bien, il est de mon devoir de te dire que ça ne te ferait pas de mal. » Paul fit la moue. « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » Elle ferait bien de faire attention à ce qu'elle allait répondre à ça parce que lui aussi pouvait se vexer facilement et se mettre à bouder pour un rien. C'était tout à fait dans ses moyens. Ils arrivèrent finalement dans un restaurant et purent enfin manger. Paul était soulagé pour ça parce qu'il avait crut que le moment où il aurait de la vraie nourriture devant lui n'allait plus arriver. « On dirait bien que je ne suis pas la seule à avoir souvent faim tiens. La seule différence c'est que moi j’ai une excuse. » « Je n'ai pas souvent faim. » protesta-t-il. « Je mange en même temps que toi juste pour t'accompagner la plupart du temps. Mais là ! Je n'ai pas manger depuis longtemps. » Et la nourriture de l'avion ne comptait en aucun cas là-dedans. Avant même de commencer à croquer dans son hamburger, le jeune homme posa une question à Cora à propos du plan du parc. Il voulait savoir si elle l'avait. Celle-ci hocha la tête et daigna même faire une pause dans son repas pour lui sortir. « Tiens, tu peux regarder si tu veux mais moi je mange avant. » « Etonnant. » se moqua-t-il alors. Son estomac passait avant tout de toute manière (même lui). Le jeune homme jeta un vague coup d'oeil au plan avant d'attraper son hamburger. « Moi aussi je vais manger avant. » décréta-t-il. Il croqua enfin dans son hamburger et prit le temps de savourer sa bouchée. « Ce sont les meilleurs du monde. Pourquoi on a pas les mêmes en ville ? »

Paul essayait de se convaincre qu’il serait un père autoritaire et qu’il ne se laisserait pas du tout mener par le bout du nez par leur fille. Si Cora arrivait à le rendre faible, il n’y avait aucun doute que Charlie y arriverait aussi. C’était un homme perdu, plus tôt il le comprendrait plus facile ce serait pour lui. « J'y arriverais. » Il avait l’air vraiment sûr de lui en plus. Il était tellement naïf et la jeune femme ne put s’empêcher de sourire. « Si tu y crois j’y crois. » Ils verraient tous les deux qu’elle avait raison bien assez tôt. De toute façon, il n’aurait même pas besoin d’être autoritaire parce que leur fille serait un ange. « Comme toi c'est ça ? » La brune plissa les yeux et dut se retenir de lui tirer la langue. « Je ne l’ai même pas pensé. C’est absurde, je sais très bien que je ne suis pas un ange. » Elle était sûre qu’il ne s’était pas attendu à une telle réponse de sa part et elle était plutôt fière d’elle pour le coup. Mais cela ne l’empêcha pas de faire la moue parce qu’il se moquait d’elle. Et il continuait en plus : « Je ne voudrais pas que ma fille soit une pauvre malheureuse comme toi. » Cora venait de décider qu’ils emmèneraient leur fille à Disneyland assez souvent quand elle serait plus grande parce qu’elle n’avait pas connu ce bonheur pendant son enfance. Cette fois, elle ne résista pas et lui tira la langue. « Tu vois, tu es méchant. C’était un vrai drame pour moi à l’époque. » Et peut-être toujours un peu aujourd’hui. Pour la peine, il méritait d’être puni et comme punition elle décida de lui imposer de faire de l’exercice avec elle pour qu’elle puisse retrouver la ligne une fois Charlie née. Parce qu’il n’avait pas pu s’empêcher de lui faire une remarque à ce sujet non plus. Bien sûr, quand elle parlait de faire de l’exercice elle ne parlait pas de faire l’amour. Ou peut-être si, mais pas que. Et certainement pas s’il refusait de l’accompagner. « Tu es une femme cruelle. » Oui, c’était exactement son but. On n’avait rien sans rien parce qu’il ne fallait pas croire, ça lui coutait aussi. « Donc c’est un oui ? » Il ne fallait pas qu’il s’inquiète, il serait récompensé. Puis… au fond il en avait peut-être un peu besoin lui aussi. « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » La jeune femme se mit à rire, elle l’avait simplement taquiné pour se venger un peu. Il était parfait en vrai. « Rien du tout. Je t’aime. » répondit-elle d’un air innocent avant de l’embrasser. Ils purent ensuite aller manger et Cora remarqua que Paul n’était pas mieux qu’elle quand il s’agissait de nourriture. Il aimait juste beaucoup trop la contrarier. « Je n'ai pas souvent faim. Je mange en même temps que toi juste pour t'accompagner la plupart du temps. Mais là ! Je n'ai pas mangé depuis longtemps. » La jeune femme le regarda d’un air perplexe. S’il le disait tiens, elle était trop occupée à manger pour s’engager dans un autre débat. Elle fit néanmoins l’effort de s’arrêter pour lui donner le plan du parc pour qu’il le regarde s’il le voulait. Elle, elle préférait manger avant. « Etonnant. » Cette fois elle ne put s’empêcher de lui tirer la langue. « Moi aussi je vais manger avant. » Bah tiens, qu’est-ce qu’elle disait. « Ce sont les meilleurs du monde. Pourquoi on a pas les mêmes en ville ? » « Parce que tout est beaucoup mieux ici. C’est ici qu’on aurait dû chercher un appart et s’installer. » Sauf qu’ici ce n’était pas New York.

Cora n'avait pas l'air de beaucoup croire en la capacité de Paul à ne pas se laisser mener par le bout du nez par leur fille. Le jeune homme ne voyait vraiment pas pourquoi. Il était convaincu qu'il saurait se montrer autoritaire et se faire entendre parfois. Sa petite amie avait néanmoins l'air de faire la sourde oreille à ce qu'il disait. « Si tu y crois j’y crois. » « Bien sûr que non, je vois bien que tu 'y crois pas. » répondit-il en faisant la moue. Il commençait à la connaître un peu quand même, il voyait bien ce qu'elle pensait en vrai. Cora ajouta ensuite qu'il n'aurait de toute manière pas de problème avec leur fille parce qu'elle serait un ange et Paul saisit l'occasion pour se moquer d'elle. Il était en effet certain que la brune avait pensé que Charlie serait un ange comme elle. « Je ne l’ai même pas pensé. C’est absurde, je sais très bien que je ne suis pas un ange. » Paul lui lança un regard dubitatif. « Menteuseee. » Elle était bien capable de dire et de pensée une chose pareille, il le savait bien. Continuant de se moquer d'elle, Paul déclara qu'il était d'autant plus important qu'ils emmènent souvent Charlie ici pour ne pas qu'elle devienne une pauvre malheureuse comme Cora (parce que celle-ci lui avait presque fait pitié en se plaignant que ses parents ne l'y avait jamais emmené). Très mature, sa petite amie commença par lui tirer la langue en l'entendant. « Tu vois, tu es méchant. C’était un vrai drame pour moi à l’époque. » « Je ne suis pas méchant. » se défendit-il alors. Cora en revanche l'était. Enfin... elle était pire que méchante en fait, elle était cruelle. La preuve, elle voulait le forcer à faire de l'exercice avec elle et elle avait clairement laissé entendre que s'il refusait, il devrait se passer d'exercice au lit. Uh... Comment pouvait-il décemment dire non maintenant ? « Donc c’est un oui ? » Le blond fit la moue. « Oui. » grommela-t-il alors. Forcément c'était un oui, il était un homme faible après tout. Continuant de se montrer vexante, la brune laissa entendre que Paul pourrait avoir besoin d'exercice contrairement à ce qu'il pensait et Paul voulut savoir ce qu'elle voulait dire exactement. « Rien du tout. Je t’aime. » « Moi je ne sais plus. » Il ne pouvait vraiment rien dire d'autres là. Ils entrèrent ensuite dans le restaurant et commencèrent à manger. Enfin Paul envisagea brièvement de regarder le plan qu'il avait fait sortir à Cora mais il changea vite d'avis, préférant de loin manger. Et il ne regretta pas vu qu'il avait face à lui le meilleur hamburger du monde. Pourquoi n'avaient-ils pas les mêmes en ville ? « Parce que tout est beaucoup mieux ici. C’est ici qu’on aurait dû chercher un appart et s’installer. » Tellement. « On va devoir déménager encore alors. » fit-il en haussant les épaules. « On fait ça quand ? »

« Bien sûr que non, je vois bien que tu n'y crois pas. » Cora afficha son air le plus innocent. Elle n’aimait pas comment Paul doutait comme ça aussi. Elle croyait vraiment au fait qu’il allait faire de son mieux pour être un bon père, attentionné mais strict, mais elle savait aussi qu’il aurait du mal à tenir cette résolution. Elle savait qu’il était faible et elle était réaliste, elle lui mentait juste pour ne pas lui faire de peine, c’était toujours plus agréable de se sentir soutenu. « Mais je t’aime et je sais que tu feras un père merveilleux dans tous les cas, c’est ce qui compte non ? » C’était le plus important pour elle en tout cas. Ils formeraient une famille parfaite tous les trois et leur fille serait un ange. Sans qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, Paul l’accusa d’avoir pensé que Charlie serait un ange comme elle. Il avait peut-être raison mais il avait l’air tellement fier de lui qu’elle refusa de lui donner une telle satisfaction. Elle l’accusa alors d’être absurde et lui affirma qu’elle était consciente de ne pas être un ange. « Menteuseee. » Ce fut au tour de Cora de faire la moue, les rôles s’étaient un peu trop vite inversés à son gout. « C’est toi qui doute de moi là, tu vois. » Ils étaient à 1 partout, ils pouvaient arrêter les frais maintenant. Mais le jeune homme continua de se moquer de la brune alors qu’il en avait déjà fait assez. Il était vraiment méchant. « Je ne suis pas méchant. » « Si. » répliqua-t-elle d’un air boudeur sans plus argumenter. Ça aurait pu s’arrêter là mais il était tellement bien lancé qu’il fit un commentaire sur la ligne qu’elle ne saurait pas retrouver après son accouchement. Il avait tout gagné et sa vengeance serait terrible : elle allait le priver de sexe s’il refusait de faire de l’exercice avec elle. Il n’avait que ce qu’il méritait parce qu’il n’avait d’autre choix que de dire oui, il était coincé. « Oui. » La jeune femme releva le menton d’un air fier. « J’en étais sure. »E Elle laissa même sous-entendre que ça ne lui ferait pas de mal, juste pour se venger un peu mais elle se rattrapa bien vite en lui disant qu’elle l’aimait. « Moi je ne sais plus. » La moue était de retour. « Mais oui tu m’aimes. Tu es fou amoureux de moi et nous le savons tous les deux. » Ils mangèrent ensuite enfin et Paul remarqua que la nourriture était excellente ici. Il regrettait même de ne pas avoir les mêmes à New York. Pour Cora la solution était toute simple : ils n’avaient qu’à venir s’installer. « On va devoir déménager encore alors. » Sauf que la perspective de revivre un déménagement ne l’enchantait guère et elle ne put s’empêcher de faire la grimace. « On fait ça quand ? » « Jamais. » répondit-elle d’un air désolé. « J’aime beaucoup trop New York, désolée. »

Paul essayait de se battre pour que Cora veuille bien croire qu'il allait savoir se montrer autoritaire avec leur fille mais rien n'y faisait. Le jeune homme voyait en effet bien que même si elle prétendait qu'elle le croyait. Pourtant ça aurait dû être le cas ! « Mais je t’aime et je sais que tu feras un père merveilleux dans tous les cas, c’est ce qui compte non ? » Le jeune homme fit la moue. « Oui... J'imagine que c'est ce qui compte en effet. » fit-il en haussant les épaules. Mais bon , il restait déçu qu'elle croit aussi peu en lui malgré tout. Il retenait bien ça dans un coin de sa tête. Et il allait trouver la première occasion pour se venger. C'est ce qu'il fit lorsqu'elle affirma que Charlie serait un ange. Il était sûre qu'elle pensait que la petite en serait un comme elle même si, maintenant, elle prétendait le contraire. Il voyait bien qu'elle mentait. Il commençait à la connaître un peu maintenant. « C’est toi qui doute de moi là, tu vois. » « J'ai toutes les raisons du monde de douter de toi là. » répondit-il en haussant les épaules. « Et en plus, ça t'apprendra. » Elle avait mérité tout ça, comme elle avait mérité qu'il se montre méchant après ça (même si cette fois, ce fut à son tour de prétendre le contraire. C'est sûrement ce qui insista Cora à le forcer à faire de l'exercice sous peine de le priver de sexe. Elle était vraiment cruelle sur ce coup et le blond n'était plus certain de l'aimer vraiment beaucoup. « Mais oui tu m’aimes. Tu es fou amoureux de moi et nous le savons tous les deux. » « Ca c'est ce que tu crois. » fit-il en secouant la tête. « Mais il se peut que je vienne de changer d'avis. Désolé. Mais bon, c'est un peu mérité. Finalement, ils arrêtèrent de se chamailler un instant le temps de s'installer au restaurant où ils purent manger les meilleurs hamburgers du monde. Paul regrettait une seule chose : qu'ils n'aient pas les mêmes en ville. Il ne leur restait donc plus qu'à déménager. Lui, il était prêt à partir dès maintenant mais il voulait savoir quand Cora le voulait. « Jamais. » Mais pff, elle était nulle. « J’aime beaucoup trop New York, désolée. » Le jeune homme fit la moue. « D'accord. » répondit-il alors. « Mais tu devras faire la route jusqu'en Floride dès que j'aurais envie d'un hamburger, je te préviens. »

Après s’être chamaillé, s’être envoyé des piques, s’être dit qu’ils s’aimaient et ne s’aimaient plus, et le plus important, après avoir mangé, Paul et Cora avaient fini par se mettre d’accord sur ce qu’ils pourraient faire dans le parc. Ou sur ce que Cora pourrait faire plutôt parce qu’à cause d’elle son petit-ami ne pouvait pas faire les attractions les plus intéressantes que la jeune femme aurait beaucoup aimé faire. Mais ce n’était pas exactement bon pour Charlie… Après, rien n’empêchait Paul de les faire tout seul, elle ne lui en aurait pas voulu mais il n’avait pas voulu l’abandonner tellement il était parfait. Heureusement, ils n’étaient pas restés sans rien faire. Ils avaient fait quelques attractions pour enfants, ils avaient vu des personnages – la jeune femme avait eu droit à sa photo avec le Prince Charmant, rien de moins – s’étaient promenés et avaient mangé encore. Elle avait Charlie, ce n’était pas de sa faute. Il fallait bien qu’elle prenne soin d’elle ! En tout cas, ils avaient passé une bonne journée, bien remplie. Cora était épuisée. C’était de plus en plus dur pour elle de faire des efforts, elle était énorme et elle grossissait à chaque seconde. Ils étaient arrivés à leur chambre d’hôtel et la jeune femme allait pouvoir se reposer. Elle avait à peine la force de descendre manger le repas du soir en fait, c’était dire. A peine entrée dans la chambre, elle alla s’échouer sur le lit telle la baleine qu’elle était. « Gosh, je suis contente de pouvoir me poser un peu. » soupira-t-elle d’un air très dramatique. Elle se redressa ensuite un peu et fit signe à son petit ami de venir la rejoindre. « Tu as passé une bonne journée ? Tu es content ? » Il avait le droit de revenir sur ce qu’il avait dit le matin-même à propos de la perfection de son cadeau comme il avait pu l’essayer. Sans attendre qu’il réponde, elle reprit la parole, le sourire aux lèvres : « Pour me remercier tu devrais me masser les pieds tu sais. » Au moins ça. « Je souffreeeee. » ajouta-t-elle en faisant la moue.

La journée avait suivit son cours. Après avoir mangé, Paul et Cora avaient fait un tour du parc et ils avaient même put faire quelques attractions. Finalement, il y en avait bien quelques unes dans lesquels la brune pouvait rentrer avec son gros ventre. C'était bien quand même. Sa petite amie avait même put avoir une photo avec le prince charmant. Comme si elle avait besoin de ça ! Elle avait déjà le prince charmant avec elle (et il s'agissait de Paul évidemment). Mais soit, s'il en était ainsi, Paul aurait sa photo avec Belle lui. Chacun son tour ! Soit, ils étaient à présent revenu à l'hôtel et il n'avait pas fallut bien longtemps à la brune pour s'écraser telle une baleine sur le lit. « Gosh, je suis contente de pouvoir me poser un peu. » Le jeune homme s'approcha du lit à son tour parce que la brune lui avait fait signe de le rejoindre. « Laisse moi un peu de place. » réclama-t-il alors. Parce qu'il lui en fallait un peu si elle voulait qu'il prenne place à côté d'elle. « Tu as passé une bonne journée ? Tu es content ? » Le blond hocha la tête avant de l'embrasser tendrement. « Très bonne journée oui, la meilleure du monde. » Il avait passé un très bon moment. La preuve que c'était une bonne idée de venir à Disney en fin de compte. Il ne pouvait peut-être pas faire toutes les activités mais ça ne les empêchait certainement pas de passer un bon moment. « Et toi ? Tu es contente ? » voulut-il aussi savoir à son tour. « Pas trop fatiguée ? » Non parce que ça ne devait pas avoir été facile pour elle de marcher presque toute la journée. Elle commençait à devenir vraiment très fatiguée et le jeune homme le savait. Pour le coup, il s'en voulait presque un peu de lui avoir imposer ça. Ils auraient peut-être dut attendre encore un peu. « Pour me remercier tu devrais me masser les pieds tu sais. » Le jeune homme grimaça. « Je souffreeeee. » « Je veux bien te masser les épaules ou le dos si tu veux. » accepta-t-il alors. « Ca te va ? »

Cora était contente d’être enfin arrivée à l’hôtel. La journée avait été longue. Parfaite, mais longue. Elle était fatiguée, et l’intégralité de son corps la faisait souffrir, sans exagérer. Elle avait envie de s’écraser sur son lit et de ne plus en sortir avant une semaine entière. Il lui fallait bien ça pour récupérer. Bon, elle doutait que Paul soit d’accord avec ça mais il n’aurait qu’à aller profiter du parc tout seul. Au moins il pourrait faire les attractions d’adulte. Soit, à peine entrée dans la chambre, la jeune femme alla s’écraser sur le lit comme convenu. Elle fit tout de même signe à son petit ami de la rejoindre parce que ce serait encore mieux avec lui. « Laisse-moi un peu de place. » La jeune femme secoua la tête d’un air un peu blasé. « N’exagère pas non plus, je ne suis pas si énorme. » Elle s’était peut-être un peu étalée pour être plus à l’aise – elle en avait entièrement le droit – mais il lui restait quand même de la place. Elle s’écarta tout de même pour le laisser s’allonger à côté d’elle parce qu’elle était parfaite, avant de lui demander comment il avait trouvé sa journée. « Très bonne journée oui, la meilleure du monde. » Elle l’embrassa à son tour et hocha la tête avec un sourire satisfait. « Parfait. » Elle était contente de voir que son cadeau lui plaisait toujours autant même s’il n’avait pas pu en profiter pleinement. « Et toi ? Tu es contente ? » « Très. Principalement parce que tu l’es, je ne te le cache pas. » C’était très important pour elle et ça pouvait paraitre cliché de dire que le bonheur de l’homme qu’elle aimait suffisait à faire le sien mais c’était vrai. « Pas trop fatiguée ? » Elle aurait pourtant pensé que ce serait évident pour lui. Mais elle ne fit aucun commentaire parce qu’il s’inquiétait pour elle au moins. « Si mais je trouve que ça valait le coup. » répondit-elle en souriant. Elle attendait Disney depuis tellement longtemps qu’elle se fichait bien d’être fatiguée ou de ne pas avoir pu faire tout ce qu’elle aurait voulu faire. C’était quand même parfait. Maintenant ce qui serait parfait c’était que Paul lui masse les pieds. Elle ne savait pas pourquoi elle demandait parce qu’elle savait qu’il dirait non et à en juger par sa grimace, elle ne se trompait pas. « Je veux bien te masser les épaules ou le dos si tu veux. » Quelle déception. Elle fit la moue et soupira. « Ça te va ? » « C’est mieux que rien. Mais je pense que je préfèrerais aller prendre un bain en fait. »

Après s'être étalée de tout son long sur le lit de la chambre d'hôtel, Cora avait fait signe à Paul de la rejoindre et celui-ci s'exécuta. Il accepta bien sûr mais il lui demanda ensuite de lui laisser un peu de place parce que bon... il voyait mal où ils pouvaient s'installer pour le moment. « N’exagère pas non plus, je ne suis pas si énorme. » Paul eut la sagesse de ne faire aucune commentaire sur le moment et s'installa juste à côté d'elle puisqu'elle avait eut la gentillesse d'un peu s'écarter malgré tout. Il répondit ensuite à la question de la jeune femme concernant cette journée et lui apprit qu'il avait passé la meilleure journée au monde. Tout était vraiment parfait, sans aucune exception. « Parfait. » C'était le cas de le dire oui. Le jeune homme retourna ensuite sa question à Cora. Il espérait vraiment qu'elle avait passé une aussi bonne journée que lui. Parce que bon, elle trouverait ça un peu triste sinon quand même. « Très. Principalement parce que tu l’es, je ne te le cache pas. » Le jeune homme se mit à rire. « C'est bien alors. » fit-elle avant de l'embrasser tendrement. Il passa ensuite la main sur le ventre de la jeune femme et eut un petit sourire en sentant Charlie bouger. Elle aussi devait avoir une bonne journée. Enfin... ce n'était pas comme si c'était vraiment possible ça. En pensant à Charlie, Paul se demanda aussi si Cora n'était pas trop fatiguée. Parce que bon, elle commençait quand même à être très enceinte. Arpenter le parc toute la journée avait dut être un peu épuisant pour elle. « Si mais je trouve que ça valait le coup. » « Evidemment ! Tu n'auras pas attendu toutes ces années pour rien ! » souffla-t-il alors. Finalement, la jeune femme réclama un massage des pieds et well... Paul n'était pas enchanté par cette idée, il devait bien l'avouer. Il refusa même d'accéder à sa requête. Mais, pas méchant pour autant, il accepta de lui faire un massage des épaules ou du dos en compensation. C'était déjà ça en fait. « C’est mieux que rien. Mais je pense que je préfèrerais aller prendre un bain en fait. » Le jeune homme hocha la tête et se redressa. « Je vais aller te couler ça alors. » décida-t-il, parce qu'il était vraiment parfait. « Et après, je te masserais si tu veux. Et j'appellerais aussi le room-service pour qu'on ait pas besoin de descendre manger. » Il n'avait décidément que des bonnes idées là.

Cora se sentait quand même beaucoup mieux maintenant qu’elle était allongée sur le lit. Il était tellement confortable et elle était tellement fatiguée… C’était une excellente combinaison et elle n’avait plus envie de bouger. En plus de ça, Paul était à ses côtés et elle imaginait qu’elle ne voulait rien de plus pour le moment. Tout était parfait selon, tout comme la journée qu’ils venaient de passer. Elle ne regrettait même pas de ne pas avoir pu en profiter pleinement, ça avait quand même été magique. Elle avait attendu ça depuis toute petite et même si elle était fatiguée, ça en valait la peine.
« Evidemment ! Tu n'auras pas attendu toutes ces années pour rien ! » Oui, c’était certain. Elle soupira et ferma les yeux un instant. Gosh, même si ça valait le coup, elle était quand même épuisée, elle avait mal partout. C’est pour ça qu’elle réclama un massage des pieds à son petit ami. C’était le seul moyen de rendre la journée encore plus parfaite. Mais bien sûr, il refusa. Elle comprenait pourquoi mais ça ne l’empêchait pas de ne pas le trouver cool. Franchement, on était censé pouvoir faire tout un tas de sacrifices par amour. Déçue, la jeune femme accepta de se faire masser les épaules et le dos à la place, parce qu’elle avait bien besoin de ça aussi, mais elle déclara vouloir prendre un bain avant. « Je vais aller te couler ça alors. » décida-t-il aussitôt alors qu’elle n’avait même pas eu le temps de lui demander. Well, comme il la connaissait bien il avait dû se douter qu’elle aurait fini par le faire. « Et après, je te masserais si tu veux. Et j'appellerais aussi le room-service pour qu'on ait pas besoin de descendre manger. » Impressionnée par tant d’initiatives, la jeune femme hocha la tête. « Eh bien, on dirait que je me suis trouvé l’homme parfait. » Pas qu’elle en ait déjà douté avant en fait, mais là… Well, elle appréciait vraiment tout ça. « Ce n’est même pas mon anniversaire en plus… » Mais elle était très enceinte alors elle supposait que ça revenait au même. Avant qu’il ne s’en aille, elle se redressa pour l’embrasser assez longuement, histoire de le remercier. « Tu sais ce qui serait encore mieux ? » demanda-t-elle en s’écartant, avec un sourire en coin. « Que tu prennes un bain aussi, avec moi. » Il devait bien avoir besoin de se détendre aussi après tout.

Paul avait beau avoir refusé de masser les pieds de Cora, ce n'était pas pour autant qu'il était totalement méchant. La preuve, il avait aussitôt proposé de lui masser le dos ou les épaules. C'était vraiment très gentil ça il trouvait. Mais well, ça n'avait pas l'air de convenir à sa petite amie qui déclara préféré un bain. C'était une autre très bonne idée ça en y réfléchissant bien et si c'était ce qu'elle voulait à ce point, Paul allait de ce pas le lui couler. C'était la moindre des choses qu'il pourrait faire. Il décida même que Cora aurait le droit à son massage malgré tout en sortant (et cette fois,, elle aurait peut-être même le droit à un massage des pieds, il aurait plus confiance du coup) et qu'ils commanderaient à manger au room-service pour ne plus avoir à bouger. C'était un bon programme pour leur soirée tout ça. « Eh bien, on dirait que je me suis trouvé l’homme parfait. » Paul fit la moue. « Evidemment. Tu ne vas pas me dire que tu ne le découvres que maintenant quand même ? » Parce que la plupart du temps, il était vraiment parfait avec elle. Il n'y avait que quelque fois où il ne s'était pas montrée à la hauteur mais sinon, la brune avait beaucoup de chance. Il espérait seulement qu'elle en avait conscience un peu avant parce que sinon, il serait sûrement un peu vexé. « Ce n’est même pas mon anniversaire en plus… » « C'est vrai ça. » dit-il avant de faire mine de se rallonger sur le lit. « Tu vas peut-être devoir t'occuper de tout ça toute seule alors. » Bon, en vérité, il ne comptait pas vraiment faire ça parce que bon, Cora ferait sûrement en sorte de lui faire regretter jusqu'à la fin de sa vie. Après qu'elle l'ait embrassé, le jeune homme se redressa donc à nouveau pour aller couler ce bain. Lorsqu'il revint de la salle de bain, la brune s'adressa à nouveau à lui. « Tu sais ce qui serait encore mieux ? » Oh non, mais il serait ravi de le savoir. Le jeune homme lui lança donc un regard intrigué. « Que tu prennes un bain aussi, avec moi. » Le jeune homme eut un petit sourire. « Oh oui, je trouve que c'est une très très bonne idée. » En plus la baignoire était grande alors il était sûr d'avoir au moins un peu de place. « J'y avais un peu pensé je t'avouerais. »

Cora avait réclamé un massage des pieds parce que c’était la partie de son corps qui la faisait la plus souffrir présentement. C’était logique en un sens, ils devaient supporter tout son poids toute la journée et comme elle était énorme… Mais son petit ami refusait d’accéder à sa requête. Une fois encore c’était compréhensible mais elle n’avait pas envie de le reconnaitre et ça n’allait pas l’empêcher de bouder un peu. Seulement, il lui proposa de lui masser le dos en échange et elle était disposée à faire des efforts du coup. Elle pouvait accepter ça après un bon bain, ce serait tout aussi parfait. Paul proposa alors d’aller lui en faire couler un, ainsi que de faire monter leur diner ici, ce qui serait encore plus parfait. Parfait comme il l’était, elle avait touché le jackpot avec lui. Evidemment. Tu ne vas pas me dire que tu ne le découvres que maintenant quand même ? » Il avait l’air vexé et Cora sourit avant de se pencher pour l’embrasser et, elle l’espérait, le rassurer. « Non, je le sais depuis longtemps. » souffla-t-elle alors. Elle aimait juste le redécouvrir à chaque fois. « Et je t’aimerais même si tu n’étais pas parfait tu sais. » Du moment qu’il l’était avec elle – et elle penserait ça quoi qu’il fasse, elle n’était sans doute pas vraiment objective – c’était tout ce qui comptait pour elle. Et il l’était là alors que ce n’était pas son anniversaire et que c’était elle qui aurait dû se comporter comme ça. Elle n’en avait simplement pas la force. « C'est vrai ça. » Elle se rendit compte qu’elle n’aurait peut-être pas dû lui faire remarquer ça parce qu’il se rallongea immédiatement. Elle fronça alors les sourcils, il  n’allait quand même pas… « Tu vas peut-être devoir t'occuper de tout ça toute seule alors. » Si, si, il allait le faire. Elle fit donc la moue. « Je vais revoir mon jugement sur toi alors. » Il l’aurait bien cherché. Et elle était même capable d’aller plus loin, elle ne faisait jamais les choses à moitié. Heureusement pour lui, il se releva et disparut dans la salle de bain pour s’exécuter. Quand il revint la jeune femme lui fit part de l’excellente idée qu’elle avait eue : ils allaient prendre ce bain ensemble. « Oh oui, je trouve que c'est une très très bonne idée. » Cora hocha la tête, elle trouvait aussi. Néanmoins elle s’était attendue à une toute autre réaction de sa part, parce qu’elle le connaissait un peu et qu’elle savait qu’il aimait la contrarier. « J'y avais un peu pensé je t'avouerais. » « Vraiment, aucun commentaire sur le fait qu’on ne tiendra jamais à deux dans la baignoire parce que je prendrai toute la place ? » Elle était impressionnée, vraiment.