« quoi, t'as un problème ? » MARLON K. & WHISKEY H.
Cela faisait exactement cinq heures et trente-quatre minutes que Whiskey observait les nuages se déplacer au gré du vent depuis la fenêtre de son appartement à Brooklyn. Bien que sa matinée ait été particulièrement intéressante — une course chez son professeur préféré, quelques préparations pour son futur job, puis un déjeuner pris sur le pouce avec un astrophysicien auquel elle avait été recommandée par le prof D. susdit. Cependant, l'après-midi avait été loin de connaître le même sort, et Whiskey s'ennuyait ferme depuis qu'elle était rentrée dans son appartement, à treize heures. Dès qu'elle avait passé les portes de son appartement, elle avait senti sa bonne humeur la quitter, et elle s'était affalée sur le canapé pour y planter ses racines. La sonnerie de son téléphone portable la sortit de sa torpeur, et elle répondit presque en grognant.
« - Quel enthousiasme ! J'ai une bonne nouvelle. - Hector, tu as toujours de bonnes nouvelles. Annonce toujours ! »
Son professeur d'astroparticules lâcha un franc rire avant de reprendre son sérieux. Hector Davidson, de Columbia, avait joué un rôle déterminant dans la vie de la jeune fille, à qui il avait offert une place à l'université et qu'il avait soutenu pendant cinq ans et demi sans jamais perdre foi en elle. Initialement, c'était pour rendre un dernier service à feu Edward Hogan, le grand-père de Whiskey, mais il était maintenant évident que le prof D. ne se souciait maintenant de la jeune fille que parce qu'il s'était énormément attaché à elle.
« - Il y a une pluie d'étoiles filantes, ce soir, au-dessus de New York. On devrait pas y voir grand-chose mais ils vont retranscrire les images du télescope sur la chaîne 34. - Oh, je déteste les retranscriptions, je préfèrerais de loin aller les regarder en vrai. - Essaie bien, tu n'y verra rien. - On parie ?! Toi et ton informatique, vous commencez à m'exaspérer, je vais te prendre un cliché d'étoile filante magnifique, je te l'enverrais par coursier dès demain, encadrée, et tu la mettras en face de ton lit ! - Rorie, quelque chose ne va pas ? Demanda Hector, soudain soucieux. - TOUT VA TRÈS BIEN ! »
Whiskey raccrocha brusquement, dénigrant mentalement le ton aigu et hystérique qu'avait pris sa voix lors de sa dernière phrase, et jeta son téléphone sur le canapé. Non, Whiskey n'allait pas bien. Si son ami n'en comprenait pas la cause, c'était parce que c'était beaucoup trop tôt. Cette mélancolie la prenait chaque année à la même période, mais ne durait en général que deux jours au maximum. La jeune fille reporta une nouvelle fois son attention sur les nuages mais se perdit dans ses pensées. Elle avait un vieil appareil dans sa chambre, mais elle doutait d'être capable de prendre un quelconque cliché exploitable. Elle pouvait espérer que les nuages disparaissent à la tombée de la nuit, mais la pollution et la luminosité de la ville compromettaient son plan — et puis, si H. disait qu'elle n'y verrait rien, elle n'y verrait rien. Néanmoins, elle n'était pas du genre à refuser de relever un défi, et c'est décidée qu'elle se redressa et fila se changer dans sa chambre. Elle se décida pour une tenue tout en noir, jean, débardeur et baskets, prenant même un pull « au cas où ». Bien qu'elle ai vingt-trois ans, Whiskey avait une peur panique de sortir toute seule le soir. Elle était paranoïaque, et elle avait plusieurs fois qu'un simple new-yorkais la pistait pour la tuer dans une ruelle sombre. Son sac même en était la preuve, contenant bien plus de bombe lacrymo que nécessaire pour anéantir toute la mafia de la ville, et les cours de self-défense qu'elle avait pris en arrivant dans la grande ville étaient encore parfaitement clairs dans son esprit. Habillée ainsi en noir, elle passerait inaperçu, et si elle se sentait suivie, elle mettrait son pull et sa capuche, consciente que ses cheveux, eux, étaient parfaitement visibles. Elle fourra son portable retrouvé sur le canapé dans son sac déjà plein à craquer de produits inutiles — désinfectant, pansements, carte de Séoul (où elle n'était jamais allée) et j'en passe —, et claqua la porte avant de dévaler les escaliers de son immeuble.
Un taxi la conduisit en vingt minutes sur les plages de Long Island, où Whiskey établit son campement. Rien que pour se rendre sur le sable, elle s'était retournée au moins une dizaine de fois, suspicieuse. Elle s'assit finalement, observant tout aussi sceptiquement le ciel rosir lentement et le soleil se coucher sur l'eau calme. Il n'y avait absolument aucune étoile, et la jeune fille savait parfaitement qu'elle resterait ici jusqu'au bout de la nuit dans l'espoir d'en attraper une. Des fois, il y avait vraiment des journées qui vous sciaient l'esprit. D'ailleurs, la jeune fille commençait déjà à dérailler, et se mit à parler toute seule.
« Non mais, pour qui il se prend, je suis quand même son assistante en cours de structure & évolution stellaire ! Moi, incapable de prendre un cliché ? Tu parles. De toute façon tout ça c'est à cause de lui. »
Qui était le lui, ça, elle l'ignorait, et elle retomba bientôt dans le silence. Lorsque l'on est toujours heureuse, se sentir essoufflée est particulièrement douloureux.
Dernière édition par Whiskey Hogan le Lun 5 Oct - 20:10, édité 1 fois
<< - Passer une journée avec ta mère te ferais si mal que ça ? Ca doit faire 2-3 semaines que j’ai pa vu mon grand garçon à la maison. - Hey oui ce sont les durs alléa du divorce, et puis arrête de me parler comme ci j’étais un gamin, c’est bon la. En plus ce soir je peux pas venir j’ai des projets. - Ces projets sont plus important que ta mère ? - Ba faut croire…Bon ôte laisse à la prochaine m’man. »
Ha ma mère, ces temps ci elle était vraiment lourde, mais quand je dis lourde c’est vraiment très lourde, encore plus qu’avant à l’époque ou mes parents étaient encore ensemble. J’ai l’impression qu’elle réagit comme ça à cause qu’elle à peur de me perdre, étant donné que le verdict sera bientôt donné il est normal de voir une mère s’inquiéter de voir ses enfants s’éloigner d’elle petit à petit, il n’y a rien de pire pour elle je pense mais avec moi ce sentiment est renforcer. En effet nous n’avons jamais partagé une réel complicité, je l’aimais comme une mère rien de plus, ce n’était pas vers elle que je me tournais lorsque j’avais des problèmes mais plus vers mon père, avec lui je passais des journées entière à sortie tandis que avec ma mère ça se limitait à quelques conversations autour du repas familial, rien de bine excitant. Et maintenant elle voit que je passe beaucoup de temps chez mon père donc normal qu’elle s’inquiète, bon ok je pourrais faire un effort et lui rendre visite plus souvent, plus régulièrement, cependant l’envie me manque et tout les prétextes sont bon pour l’éviter. Je sais quel fils indigne je fais -_- ". En plus c’est elle qui a commençait et puis elle a toujours ses deux autres filles pour la réconforter, ho et puis merde hein je l’abandonnerais pas ok mais rien ne m’oblige à créer des affinités avec elle sous prétexte qu’elle est en pleine instance de divorce, mon père aussi l’est et il se mit dans des états comme ça il est clair que j’ai choisis mon camp dans ce conflit familial.
Voila à chaque fois que je termine de lui parler je cogite pendant une demi heure sur des trucs compléments inutile et pourtant j’ai lui parler 2 minutes à tout casser, imaginez alors toute une journée *_*. Donc après ce coup de téléphone je rangea mon portable dans ma poche, maintenant je devais un truc à faire ce soir étant donné que je lui avais dit que des trucs m’attendais ce soir. Ba a mon avis c’est bien partit pour une petite soirée improvisé, avec ou sans compagnie j’irais m’éclater à un bar dans les alentours. La nuit tombait tandis que moi je me dirigeais vers le bar le plus proche, j’avais pas l’âge et alors ? Physiquement je pouvais rentrer et on sait tous que les bars sont pas très contrôlé, le fric c’est tout ce qui intéresse les proprio alors si tu paye tu es le bienvenue peut importe ton âge. M’installant au bar je commanda un verre, le barman semblait sceptique à l’idée de me servir mais après avoir sorti un billet ou deux il laissa tomber ces appréhensions pour me servir de bonne grâce. La nuit s’annonçait longue, tout cas pour éviter ma mère…
La temps passait et les verres s’enchaînaient, une chance pour moi aujourd’hui j’avais décidé de me fixer des limites et ne pas trop boire, j’étais donc encore lucide pour renter chez moi. Alors que je me levais un homme totalement ivre me bouscula pour ensuite commencer à me chercher les embrouilles, je chercha pas vraiment à comprendre et lui en colla une dans la mâchoire seul petit truc auquel j’aurais dus faire gaffe avant de cogner était ses deux potes au fond de la salle. Me rendant compte de la gourde que je venais faire je sortis en courant à toute vitesse du bar arpentant les rues à toute allure avec les deux ivrognes à mes talons, la vache ça court vite des mecs bourrés. Je pris alors le premier taxi qui me passais sous la main indiquant au chauffeur d’aller la ou il voulait. Ouf ils m’avaient enfin lâché, la prochaine fois je réfléchirais à deux fois avant de frapper quelqu’un, reprenant mon souffle je ne faisais pas vraiment attention à ou nous allons quand d’un seul coup le chauffeur s’arrêta. L’air étonné et précipité je tourna la tête vers le chauffeur lui demandant « Vous faites quoi la ? », ce dernier me répondit qu’il exécutait ce que je lui avais dit et qu’il devait se stopper sur long Island, on l’avait appelé pour une commande et il devait me dépose ici pour prendre quelqu’un d’autre. Résigné je lui donna l’argent, sortant de la voiture je commençai à marcher lentement vers je ne sais ou. Alors que je marchais sans réel but précis j’entendis une voie féminine parler d’un ton qui m’étais assez familier, me tournant en direction de la voie je reconnu Whiskey, une fille que j’adorais vraiment. A priori elle parlait toute seule, comme d’habitude. Me faufilant derrière elle discrètement je m’accroupis posant mon menton sur son épaule pour ensuite prendre la parole:
Tu fais quoi ici ? Toute seule et à parler au vent ?
Whiskey était seule sur une plage, la nuit allait bientôt tomber, elle était pratiquement sans défense, n'importe quoi pouvait arriver et elle en était parfaitement consciente. Tout était envisageable, et c'était finalement un jeune garçon qui avait posé sa tête près de la sienne et qui lui avait adressé quelques mots qui la fit sursauter. Son coeur loupa un battement et elle maudit immédiatement le commanditaire de cette attaque soudaine sur son territoire, tournant brusquement la tête pour identifier ce dernier. Lorsqu'elle tomba nez à nez avec Marlon, elle fut à la fois soulagée mais en même temps, il était bien l'une des personnes à qui elle devait éviter de penser en ce moment. La jeune fille afficha un visage colérique, qui n'était néanmoins qu'une facade, et hurla presque sur son ami.
« OH MON DIEU Marlon, mais t'es fou ou quoi, tu m'as foutu une peur interstellaire ! »
L'une des particularités de Whiskey était sa capacité à toujours tout ramener aux étoiles et à l'astrophysique. Elle ajoutait toujours des adjectifs comme interstellaire ou « trou noir », « on vient pas du même cosmos », « ton processus nucléaire subatomique va pas tarder », elle avait même comparé sa rencontre avec Julian avec le big bang, et c'était la plupart du temps incompréhensible, elle examinait chacune des situations auxquelles elle était confrontée à l'aide de probabilités scientifiques et toujours en comparant à celle que Pluton aurait de se retrouver à tourner autour du Soleil devant Mars, cette jeune fille craignait sur plus d'un point et elle s'en rendait à peine compte.
En se rappelant de la question initiale de Marlon, Whiskey afficha une mine défaitiste en observant une nouvelle fois le ciel vierge.
« J'ai parié avec un professeur que je pourrais prendre des photos de la pluie d'étoiles filantes qui doit passer au-dessus de la ville et qui a sûrement déjà dû commencer, mais comme tu peux le voir il n'y a pas d'étoiles filantes, même pas une seule étoile, c'est le cinquième pire jour de l'année et je vais rester coincée ici toute la soirée pour avoir voulu être plus maline qu'un plus gros que moi. »
Elle se reprit subitement, se tenant soudainement droite, très fière, avant de terminer sur un ton autoritaire.
« Et puis je ne parlais pas toute seule, je réfléchissais à voix haute. »
C'était techniquement la même chose, mais elle tenait à garder sa dignité, tout de même. La jeune fille passa une main dans ses cheveux pour replacer sa mèche qui virevoltait au vent, et en profita pour analyser rapidement la situation. Dans quatre jours, Julian aurait vingt-quatre ans, et elle ne lui avait pas souhaité aucun anniversaire depuis cinq ans. Alors que son plus grand défi était sûrement de se sortir son ex-mari de la tête, rien de mieux que le jeune homme qui le lui rappelait en tout point pour venir mettre le bordel dans son esprit déjà bien en bazar. D'un côté, elle appréciait énormément Marlon, il pouvait compter parmi ses rares amis et elle s'avouait même en être fière. Cependant, chaque fois qu'elle posait son regard sur lui, elle revoyait son adolescence, elle revoyait Julian, leur amour, leur mariage, toute cette mascarade autour des Anciens, et la douleur qu'elle pensait alors insurmontable de son départ. Son coeur était déchiré en deux, et elle n'avait aucune solution. Cependant, maintenant que le jeune homme était près d'elle, elle était heureuse de sa présence et soulagée, elle se sentait en sécurité auprès de Marlon, malgré qu'elle soit la plus vieille des deux (aa). Elle se tourna brusquement vers Marlon, reprenant la conversation comme si de rien n'était.
« Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? Tu as la main un peu gonflée... Je suis sûre que tu t'es encore attiré des ennuis ! »
Après tout, c'était comme ça qu'ils s'étaient rencontrés, n'est-ce pas ? Il l'avait carrément mise devant le fait accompli et lui avait fait jouer la comédie devant les représentants des forces de l'ordre, elle n'était pas sûre de lui avoir vraiment pardonné ce coup-là, bien qu'elle bénisse le jour de leur fortuite rencontre. Marlon était impulsif, aventurier, et il s'attirait des ennuis. C'était aussi pour ça qu'il ressemblait tant à Julian. Combien de fois ce dernier l'avait-il impliquée dans des histoires farfelues ? Et combien de fois Marlon avait-il fait de même ? Elle faisait un saut dans le passé tout en ayant parfaitement consciente d'être dans le présent à chaque fois qu'elle passait du temps avec son ami. Mais elle préférait de loin être du côté des gentils qui n'ont pas d'ennuis.
« Si tu es venu pour m'entraîner là-dedans, ne compte pas sur moi ! J'ai bien l'intention de garder un casier judiciaire vierge jusqu'au trou noir. »
Whiskey avait terminé sa phrase fièrement, un sourire satisfait sur le visage.
Ho vu de la réaction de la jeune femme je pu en déduire que je lui avait légèrement fait peur, enfin légèrement c’est un peu faible comme mot étant donnée le bond qu’elle avait fait, à l’intérieur je hurlais de rire, je me demandais encore comment une personne pouvait être toujours autant excité et sur ses gardes. En effet Whiskey n’était pas vraiment le genre de fille à rester allonger sur un canapé toute la journée à dormir, nan elle était plutôt hyperactive, toujours à faire 36 000 choses en même j’en viens toujours à me demander comment elle fait pour tout gérer, et pour pas avoir de problème de tension et de cœur. A la limite de la paranoïa elle avait toujours des réactions assez excessives qui à chacune d’elle me faisais mourir de rire, c’est vrai que la j’avais un peu beaucoup oublié ses tendances paranoïaques et la surprendre comme ça n’était peut être pas la meilleur idée que j’ai eu. D’ailleurs elle me le fis bien comprendre étant donné qu’après mes quelques paroles je recula un peu par précaution (et il semblerait que j’ai bien fait de reculer) car la jeune femme se retourna l’air en colère. Elle avait même l’air très en colère contre moi, limite elle me hurlait dessus la quand elle parlait, bon je le pris pas mal parce que cette fille c’est pas une personne méchante et sa réaction était compréhensible étant donné mon attitude, mais bon sang ça me faisais bien rire tout de même. « Une peur interstellaire ? », hum Whiskey était passionnée par les étoiles et elle avait la maints de faire un peu trop références à ces dernières dans ces paroles, parfois et même le plus souvent quand elle emploie un de ces mots aux allures scientifiques je pige que dal alors je fais de la traduction à l’approximatif. Moi aussi j’aime regarder les étoiles mais c’est tout, je fais pas références à chaque fois que je parle, en même temps c’est sa passion et ça je peux pas le comprendre. Plutôt l’opposé sur ma manière d’agir je suis plus du genre à agir selon mes émotions, étant quelqu’un d’assez impulsif j’ai plus tendance à foncer dans le tas et réfléchir après mais bon Whiskey est souvent la pour me rappeler à l’ordre et parfois même elle s’autorise à me faire la moral, dans ces moments la je préfère pas me rebeller de peur de plus jamais revoir les rayons du soleil.
Arf dsl j’avais pas pensé sur le moment que je te ferais aussi peur.
S’ensuivit de ces paroles une petite mine que j’utilisais quand j’étais désolé ou que j’avais quelque chose à me faire pardonner ou bien pour attendrir mon interlocuteur/trice. C’était la vérité hein sur le coup je me souvenais plus du tout de son attitude excentrique qui me plait tant chez elle et qui me fais aussi beaucoup rire. La jeune prit ensuite de nouveau la parole m’expliquant la raison qui expliquait sa présence ici, un pari. C’était du Whiskey tout craché ça vouloir montrer qu’elle a raison même si elle savait pertinent qu’il n’y avait que très peu de chance qu’elle ai raison. Il est rare qu’elle est tord ou en tout cas avec moi alors la plupart du temps je l’écoute mais je pense que comme pour tout le monde il lui arrive de se tromper, alors elle n’est pas parfaite ? *_*
Un pari ? Ouais c’est vrai c’est moche ça tu va devoir rester coincé ici. Heureusement que je suis hein, j’illuminerais ta nuit.
J’avais bien évidemment prononcé ces paroles avec une grosse dose d’ironie, j’étais pas du genre à me jeter des fleurs pour rien mais il m’arrivais de temps en temps de le faire pour rigoler et puis bon Whiskey ne prendrait certainement pas au pied de la lettre ce que je lui dis. J’enchaînai alors :
Ha ok ça explique tout, mais c’est pas un peu la même chose que parler toute seule ? Enfin j’dis ça moi mais ça peut t’aide te gêne pas., mais si tu veux j’suis la maintenant donc à défaut de parler toute seule tu peux parler avec moi.
Toutes mes paroles étaient couronné par un grand sourire, quand j’étais avec elle je pouvais pas m’empêcher de sourire, elle avait cette joie de vive très communicative et contagieuse qui faisait que chaque personne entrant en contact avec elle était prit par une sorte de…joie de vivre. La jeune femme avait semblait être prise dans son monde l’espace de quelques secondes, profitant de ce laps de temps je m’asseyais à côté d’elle me mettant à l’aise, c’était sûrement partit pour toute la nuit et puis mon père ne s’inquièterait certainement pas de mon non retour à l’hôtel. Arf mince elle avait capté ma main, bon vite une excuse, alors euh « j’ai été piqué par un moustique » nan n’importe quoi c’est débile elle y croira jamais, « j’me suis cogné » nan c’est encore pire, j’étais pris de court et sortis le premier truc qui me passa par la tête :
Mais nan j’fais juste une réaction allergique.
Ho ba ouais c’est bon la, elle va carrément gober ce que je viens de dire, parfois garder le silence est meilleur que de trop parler. Je savais que dire la première qui me passais par la tête n’était pas une bonne idée. Je ne voulais pas vraiment lui parler d’ennuie, elle avait déjà l’air assez préoccupée par sa situation actuelle, je l’entraînais déjà assez souvent dans mes embrouilles, l’une d’elle était d’ailleurs la base de notre rencontre et puis bon j’suis grand alors forcément je sais me débrouiller tout seul. En tout cas je sais que si j’ai un problème je peux compter sur elle, elle fait partie des personnes qui sont certainement les plus sincères avec moi. « Trou noir » ça doit vouloir dire jusqu’au bout, ouais sûrement ça voulait dire ça. J’avais toujours besoin de quelques secondes de réflexions pour décrypter quelques mots avec lesquelles j’avais un peu de mal à me familiariser.
Nan mais c’est bon ils sont resté du côté de Manhattan.
Ho la gaffe, j’venais de me griller tout seul, mais c’était sortit sans le vouloir. Espérons qu’elle ait pas fais gaffe.
Sujet: Re: dirty little expedition - marlon ♥ Mar 1 Sep - 22:21
Dès que Marlon s'excusa, Whiskey s'en voulut d'avoir élevé la voix contre lui. Elle avait beau avoir eu une peur monstre, elle ne supportait pas de faire du mal au jeune homme, et ne lui en avait d'ailleurs jamais fait — du moins à sa connaissance. Elle s'adoucit donc brusquement en lui souriant, les yeux soudain pétillants et plein de compassion et de remords. Et puis, la mine qu'il utilisait lorsqu'il voulait se faire pardonner était tout simplement irrésistible.
« Non, c'est pas grave, je suis un peu sur les nerfs ces jours-ci. »
Elle ignorait si il était bon de prévenir Marlon de son était d'esprit actuel. Il était un ami génial et il aurait sûrement fait un confident parfait, mais psychologiquement parlant, c'était comme de dire à Julian que ce dernier lui manquait, ce qui n'était pas le cas. En fait, elle ignorait ce qu'elle ressentait vraiment, si ce n'était que de la nostalgie ou un véritable coup de massue dans le coeur. Whiskey soupira en entendant son ami lui dire qu'elle allait rester coincée ici. Certes, elle en avait été consciente dès le moment où elle avait posé ses fesses sur le sable frais, mais quand même !
« Quelle chance, tout le cosmos doit me jalouser ! La nuit aurait bien besoin d'être illuminé, et si tu avais un appareil photo capable de percer la noirceur du ciel, tu deviendrais immédiatement l'homme que j'admire le plus de tout New York. »
Bien qu'elle ai dit ça sur le ton de la plaisanterie, un infime espoir naquit dans l'esprit de la jeune fille qui ne tarda pas à lancer un regard à la dérobée à son ami, vérifiant qu'il ne tenait pas un appareil dans ses mains ou qu'il ne dépassait pas de l'une de ses poches. Lorsque Marlon la contredit, la jeune fille fronça le nez en signe de scepticisme ; elle avait toujours raison, c'était un fait irréfutable et si il pensait pouvoir lui faire entendre le contraire, c'était peine perdue. Elle s'apprêtait donc à répliquer quand elle écouta la seconde partie de la phrase du jeune homme. Elle s'adoucit aussitôt ; bien que Whiskey puisse se vanter d'être particulièrement charismatique et amicale, elle ne possédait pas une quantité astronomique d'amis et la plupart de ces derniers la trouvaient plus bizarre qu'autre chose. Une simple phrase pour Marlon, qui prenait toute son importance pour Whiskey. Son visage s'illumina d'un sourire radieux avant de tourner son regard sur son ami.
« C'est avec joie que j'userais ma précieuse salive pour converser avec toi. Mais je soutiens quand même que ce n'est absolument pas la même chose. Tu comprendras quand tu seras plus grand. »
Son sourire s'élargit et, dans un élan, elle tapa son épaule contre celle de Marlon pour lui faire comprendre que c'était une blague, tout en partant elle-même dans un éclat de rire. Elle examina rapidement la main du jeune homme lorsque ce dernier affirma avoir fait une réaction allergique, la prenant entre ses doigts sûrement trop froids. Aha, la blague, pensait-il vraiment qu'elle allait le croire ? Elle était naïve, certes, trop sûrement, mais pas à ce point-là tout de même ! Lorsqu'il fit sa gaffe, Whiskey le remarqua, évidemment, et releva également brusquement la tête, soudain étonnée. Elle lâcha la main de Marlon et commença à s'agiter.
« Je le savais ! Oh Marlon, quand est-ce que tu prendras conscience qu'il y a du danger dehors ?! Bon, plus important, tu es sûre qu'ils ne t'ont pas suivi ? Et puis, c'était qui, pourquoi, comment ? Tu as mal ? On devrait peut-être t'emmener à l'hôpital, tu t'es peut-être fait une fracture ou, ou ... »
Et voila, elle paniquait, comme toujours, et perdait le fil de ses pensées. Elle inspira profondément plusieurs fois, et très bruyamment, se tournant vers la plage en restant concentrée sur les vagues qui s'échouaient sur le rivage.
« Est-ce que je panique ? Non, je ne panique pas. »
Elle se remettait à parler toute seule. Vieille technique de contrôle. Mais maintenant, Marlon était là. Elle se tourna vers lui, sentit une vague d'angoisse la traverser — est-ce qu'il avait été suivi, sérieusement ?! — et lui adressa un sourire qui ressemblait plus à une grimace.
Sujet: Re: dirty little expedition - marlon ♥ Jeu 3 Sep - 3:00
Les effets de mes excuses se firent immédiatement ressentir dans l’attitude de la jeune femme qui changea brusquement d’attitude optant pour une façon plus calme et douce d’agir. S’ensuivit alors un petit sourire dans le coins de ses lèvres et des lors je savais que j’étais pardonné, les paroles de Whiskey ne firent que me conforter dans ce que je pensais. Elle ajouta également que ces derniers temps elle était un peu sur les nerfs, pas vraiment sur de comprendre la fin de sa phrase j’étais assez perplexe, j’avais l’habitude de la voir comme étant une fille assez active mais de la à en être sur les nerfs. Cette réflexion suscita en moi de nombreuses questions dont aucune ne trouva la réponse, « pourquoi était elle sur les nerfs ? » « Est-ce que c’était à cause moi ? » « Qui pouvait bien la rendre dans un tel état ? ». Bien évidemment si je trouvais toutes ces réponses je mettrais tout en œuvre pour améliorer la situation, il est vrai que je donnais l’image d’une personne plutôt insouciante et inconsciente alors qu’en réalité je m’inquiétais beaucoup des personnes qui me sont chère et si je pouvais contribuer au bonheur de l’une d’elle je le ferais certainement sans hésitation. Au final je suis généreux, peut être un peu trop parfois, trop bon trop con hein. Toujours aussi intrigué je souhaitais en savoir d’avantage et voir si peut être je pouvais faire quelque chose :
T’inquiète c’est pas grave. Et pourquoi t’es sur les nerfs en ce moment ?
A la suite de mon autre réplique la jeune femme poussa un léger soupir, vraiment être ici ne devait pas l’enchanté mais alors pourquoi faire un pari en sachant pertinemment qu’il est perdu d’avance. Certainement à cause de sa manie de constamment vouloir avoir raison, alalala sacré Whiskley, j’admirais néanmoins sa détermination, ne partant pas vraiment défaitiste elle avait encore un infime espoir de pouvoir obtenir ce qu’elle voulait et c’est-ce qui était le plus admirable chez elle. En entendant sa réplique je ne pus m’empêcher de laisser échapper un léger ricanement ben oui voyons je me promenais tout le temps avec ce genre d’appareil,c’est ont jamais si ce genre d’occasion se présente. Je distinguais néanmoins une légère lueur d’espoir du à ses petits regard échappatoires en ma direction, cherchait elle vraiment un tel appareil ? Et sur moi qui plus est. Décidément elle doutait de rien elle et croyait en tout hein xD, malheureusement pour elle je ne possédais pas du tout ce genre d’appareil même si pour l’occasion j’aurais bien voulu, après tout si ça peut lui éviter quelques heures d’ennuis.
Je suis pas déjà l’homme que tu admire le plus dans New York, j’pourrais me vexer. Si tu veux j’ai toujours mon portable, la qualité est excellente ^^.
Le ton était bien évidemment englobé d’une légère pointe de sarcasme et d’ironie, j’étais assez taquin avec elle. Par la suite le visage de Whiskey fut illuminer par un magnifique sourire avant qu’elle ne prenne de nouveau la parole. Sa réplique suscita en moi une certaine réaction, cependant sa réaction me fit bien comprendre que le tout était sur le ton de l’humour. Et puis encore, manquerait plus qu’elle me considère encore comme un petit enfant, j’suis sur que si je faisais croire que je sortais avec tout le monde me croirais, je fais pas si jeune que ça hein. Je me contenta alors de simplement éclater de rire comme mon amie tandis que celle la avait cessé pour examiner ma main. Me prenant la main la jeune femme examina en détail ma blessure, ayé j’été cuis, elle avait vraiment pas mis longtemps a voir que c’était un mensonge, en même temps vu comment je mens c’est pas très compliqué de distinguer le vrai du faux. Cette dernière lâcha d’un coup ma main commencent à enchaîner les mots à une vitesse folle. J’avais moi-même du mal à suivre mais bon je faisais du mieux que je pouvais pour rester dans la course.
C’est bon t’inquiète je vais bien et puis c’était pas ma faute.
Je bougea alors ma main dans tout les sens sous les yeux de mon interlocutrice pour ainsi le prouver que y avait pas de mal même si une légère douleur se faisait ressentir je faisais mon possible pour la cacher ce qui semblait bien fonctionner. La façon de la jeune femme pour se calmer m’arracha un léger sourire.
Sujet: Re: dirty little expedition - marlon ♥ Dim 6 Sep - 16:06
Étrangement, les paroles de Marlon rassurèrent beaucoup Whiskey, qui devint rapidement aussi calme qu'elle l'était quelques minutes auparavant. Elle remarqua à peine la douleur que Marlon tentait de dissimuler en remuant sa main devant elle, et un sourire passa sur ses lèvres lorsque son coeur reprit un rythme de croisière normal. Néanmoins, elle hésita un instant avant de prononcer un dernier conseil, comme si la protection était un trait majeur de son caractère auquel elle ne pouvait se soustraire.
« Tu devrais peut-être mettre de la glace dessus, quand même... »
Elle ne le crut qu'à moitié lorsqu'il se défendit en répliquant qu'il avait été entraîné malgré lui dans cette histoire et que la faute ne lui revenait absolument pas. Pour elle, on avait toujours le choix de recourir à la violence ou à la diplomatie. Whiskey détestait la violence, et elle n'avait pris des cours de self-défense à son arrivée à New York qu'au moment où elle avait pris conscience que tout le monde n'était pas aussi pacifique qu'elle, et que des meurtres arrivaient tous les jours dans les ruelles sombres de la grosse pomme.
La jeune fille leva les yeux au ciel une dernière fois, un seul instant, encore attirée par l'idée de gagner son pari. Elle pouvait toujours prendre une des photos de la pluie d'étoiles filantes qui s'était déroulée trois jours auparavant plus au sud et dont elle possédait quelques premières photos qu'un contact au centre d'observation de Miami lui avait envoyé. Elle se demanda si Davidson verrait la différence, mais se résigna ; elle n'allait tout de même pas tricher, même si avouer une défaite était particulièrement douloureux pour elle.
« Non merci pour ton téléphone. Tu montes quand même en grade dans mon estime, mais n'imagine pas un instant que tu étais déjà l'homme que j'admire le plus de toute la ville. D'abord, je n'admire pas vraiment de personnes à part moi-même. C'est très orgueilleux, ce que je viens de dire là, non ? »
Ses lèvres s'étirèrent et elle sourit encore, laissant même échapper un léger rire. Elle commençait à avoir mal aux fesses sur ce sable froid, et elle mit rapidement son pull pour prévenir les coups de vents fréquents sur les côtes à la nuit tombée. Cependant, en entendant la question de Marlon « Et pourquoi t’es sur les nerfs en ce moment ? », Whiskey ressentit soudain un gros coup de chaleur, et elle devint rapidement cramoisie. En parler à Fee, qui connaissait Julian mais qui ignorait tout de l'aventure à Paris, avait été difficile et particulièrement marquant pour Whiskey. Mais en parler à Marlon, celui qui représentait pour elle sa propre adolescence, ça... elle ignorait pourquoi, mais elle était à la fois poussée de lui dire tout en sentant une barrière l'en empêcher. Si elle lui dévoilait Julian, il remarquerait immédiatement à quel point ils étaient similaires, et il se poserait des questions. Whiskey n'avait absolument pas besoin de perdre un ami.
« C'est une plutôt longue et ennuyante histoire du passé qui ne cesse de me rattraper en ce moment, rien de bien grave. Bon, on bouge ? »
La jeune fille s'était levée et avait revêtit sa capuche avant de mettre ses mains dans ses poches en sautillant. Il était clair que, grâce à ce changement soudain de conversation, Whiskey espérait échapper aux éventuelles questions de son ami. Elle lança un rapide regard alentours, scrutant la pénombre à la recherche d'un quelconque endroit susceptible de les accueillir, mais la plage n'était bordée que d'entrepôts, là où ils étaient. Elle se mordit la lèvre inférieure en réfléchissant, avant de tendre sa main en direction de Marlon pour l'aider à se lever.
« De toute façon, j'arriverais pas à prendre de photos, alors... On a qu'à marcher le long de la plage, on trouvera sûrement un vendeur de hot-dogs quelque part, je meurs de faim. Enfin, techniquement, je n'aime les hot-dogs que sans saucisse, parce que j'y suis allergique, mais un hot-dog ketchup-mayo sans saucisse, hmmm... Je me damnerais cent fois pour ça. Prêt ? »
Mon mensonge semblait prendre et la jeune femme paraissait de plus en plus calme pour enfin redevenir aussi calme qu’auparavant. Un sourire vint même faire son apparition sur son visage me faisant à mon tour sourire, un sourire de satisfaction car il était rare de voir mes mensonges fonctionner avec cette fille et puis aussi j’étais content de la voir calme, la voir sans cesse s’agiter avait le don de me stresser et quand je suis stresser je fais n’importe quoi et devient encore plus maladroit que d’habitude, que ça soit dans mes paroles ou mes gestes. Après une légère hésitation la jeune femme me donna néanmoins un dernier conseil que j’accepta volontiers, seulement la glace c’était pas sur une plage que j’allais en trouver, à moins qu’il y ai une subite tempête de neige entraînant une chute considérable de la température venant à geler l’eau et alors la j’aurais de la glace à volonté, enfin espérons que ça n’arrive pas parce que bon avec mon tee-shirt j’irais pas bien loin moi. Whiskey avait toujours se petit côté protecteur avec moi et bizarrement cela ne me dérangeais pas, certainement cela venait du fait qu’elle n’était jamais très envahissante et me laissais respirer, qu’on fasse attention à moi ne me dérange pas, du moment que l’on ne m’étouffe pas c’est bon. J’acquiesçais donc avec un sourire à la réflexion de la jeune femme :
Ouais je m’en occuperais une fois que je serais rentré.
Whiskey semblait assez réticente quant à mes explications au sujet de la petite altercation à laquelle je dus faire face il y a quelques minutes auparavant pourtant c’était vrai, j’y étais pour rien dans cette bagarre. Pour une fois que je dis la vérité, enfin la vérité oui si c’est la vérité c’est pas moi qui ai commencé mais bon c’est vrai que c’est moi qui ai donné le premier coup. En même temps pour ma défense faut dire que ce mec était ivre et assez collant, d’autant plus qu’il avait l’air de vouloir faire son intéressant devant ses potes, alors bon à la premières bousculade je dis rien mais si il cherche les embrouilles pour simplement se faire valoir il est pratiquement sur que je vais répliquer, même pas la peine d’imaginer que je vais me laisser humilier pour le bien d’un mec que je connais pas et qui en plus de tout est à peine capable d’aligner deux mots. Encore une histoire d’orgueil bien atypique chez les mecs. Tient en parlant d’orgue la réplique de la jeune femme se reliais étroitement à une question d’orgue après avoir jeter un dernier coup d’œil au ciel - elle ne perd jamais espoir elle ^^ - elle prit de nouveau la parole mettant un point d’honneur à me faire comprendre qu’elle n’admirait qu’elle ici. Ha ben, et moi qui croyais être l’homme de sa vie je tombe de haut, un coup de poignard même. Nan c’est bon j’déconne, je m’imaginais pas aussi important dans sa vie pour prétendre être l’homme qu’elle admire le plus ici, certainement pas, ici personne ne m’admire c’est clair. Après un léger rire je pris à mon tour la parole :
Un peu mais ça ressemble à la phrase « Je ne crois en personne d’autre qu’en moi-même » et dans mon cas cette phrase s’applique parfaitement. Question orgueil j’ai ce qu’il faut aussi, oublions pas que je suis un mec. Ho sinon y a aussi « On n’est jamais mieux servi que par soi même » ou bien encore…Euh nan j’vais m’arrêter la sinon tu va finir par dormir.
J’avais tendance à toujours m’emporter dans mes paroles formulant parfois des discours assez assommant et la plupart du temps personne arrivait à en placer une avec moi alors bon c’était à moi de me montrer raisonnable et de me fixer des limites. La jeune femme semblait éviter le sujet du « pourquoi du comment de son attitude de ces derniers jour », sa réaction me fis bien comprendre et je n’avais pas l’intention d’insister. Habituellement j’avais la fâcheuse habitude de me montrer très curieux jusqu’à en devenir lourd mais bon cette soirée ne semblait pas très approprié à mon attitude de gars lourd, déjà avec le pari qu’elle allait sûrement perdre elle en avait déjà assez. On verra ce sujet un peu plus tard mais qu’elle ne s’imagine pas que c’est fini, disons juste qu’elle a le droit à un délais. Acceptant son aide je pris sa main et me releva me mettant ensuite en marche au côté de la jeune femme traversant la plage dans toute sa largeur. C’est vrai qu’elle avait des goûts bizarre mais c’est vrai que du pain avec de la mayonnaise c’était drôlement bon.
Y a un vendeur pas très loin, si tu veux on y va. Je le connais il est tout le temps la bas jusqu’à très tard la nuit.
Sujet: Re: dirty little expedition - marlon ♥ Mar 15 Sep - 16:14
Après un vif mouvement de la tête, Whiskey acquiesça aux paroles de Marlon. Manger ne pourrait lui faire que du bien, elle n'avait rien ingurgité depuis le matin et, maintenant qu'elle y pensait, elle se sentait moins énergique que d'habitude. Car oui, Whiskey était une vraie pile électrique : à chaque fois qu'elle passait quelque part, on la qualifiait d'ouragan personnifié. Elle ignorait même où elle puisait toute cette force pour être tout le temps heureuse alors que d'autres peinaient tant à simplement sourire à un moment de la vie. Enfin, la question n'était pas là car, actuellement, Whiskey avait connu des jours plus souriants.
Alors qu'elle sentait le sable s'infiltrer dans ses chaussures, la jeune fille jeta un regard à la dérobée à son ami. Il était beau ; sûrement autant que Julian. Julian, Julian, Julian, Julian, tout tournait autour de lui ces derniers jours, chaque petit prétexte était bon pour penser à lui et la jeune fille se détestait d'être incapable de faire triompher sa raison sur ses pulsions primaires. Elle en finissait par se poser des questions impliquant la généralité, sur l'amour et ses désagréments, chose qu'elle détestait encore plus que les saucisses.
Finalement, elle ouvrit la bouche pour parler mais la referma. Elle ressentait le besoin d'en parler, d'évacuer toute cette douleur qu'elle gardait en elle depuis si longtemps, et elle ne pouvait le nier. Cependant, elle avait également cette sensation de frayeur qui la prenait aux tripes rien qu'à l'idée de prononcer à haute voix le prénom de son premier amour.
« Marlon ? J'ai une question... stupide, et qui ne me ressemble pas, mais... Enfin bref. Est-ce que tu penses que l'amour nous est indispensable pour se sentir complet ? Je veux dire, j'imagine que tu n'es peut-être pas le genre de mec romantique à souhaits qui pourrait demander sa petite amie en mariage sur un coup de tête, par exemple, ou qui embrasserait quelqu'un juste parce que tu en as envie sur le moment, enfin... »
Elle ferma finalement la bouche, décidant qu'elle avait débité assez d'âneries comme ça. Elle connaissait Marlon, certes, mais sur un plan purement amical. Il lui parlait rarement de sa vie amoureuse, et elle ne lui avait jamais demandé ; la question lui était toujours retournée et elle se sentait affreusement mal à l'aise. Ca pouvait briser plus d'une amitié, de cacher son passé, alors autant ne rien provoquer. Whiskey voulut s'excuser de ses paroles mais elle en était incapable ; elle parlait déjà tellement trop ! Néanmoins, elle espérait que le jeune homme n'avait pas mal pris son inquisition ; ses paroles n'avaient aucun sous-entendu malsain ou critique, elle était loin d'être ce genre de personnes. En fait, la jeune fille se demandait même parfois si elle était capable de méchanceté sans que ça ne concerne un sac Prada.
L'arrivée devant le vendeur de hot-dogs que lui avait indiqué Marlon permit à la jeune fille de reprendre une certaine constance alors qu'elle était si mal à l'aise. Whiskey se pencha au-dessus du plan de travail et commanda rapidement. A l'entente de sa commande, le vendeur resta un instant perplexe mais finit par secouer la tête en ouvrant un sandwich vide. La jeune fille se tourna ensuite vers Marlon.
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