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Ce ne sont pas nos actes qui démontrent ce que nous sommes, mais nos choix. [PV Arthur]

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MessageSujet: Ce ne sont pas nos actes qui démontrent ce que nous sommes, mais nos choix. [PV Arthur] Ce ne sont pas nos actes qui démontrent ce que nous sommes, mais nos choix. [PV Arthur] EmptyMar 3 Nov - 19:48

Les rayons de la pleine lune filtraient à travers les carreaux, baignant l'immense pièce d'une lumière douce. Il n'était même pas encore six heures du matin et déjà on pouvait entendre l'agitation des rues de New-York, cette ville qui ne dort jamais et où tout semble être infini. Jade était plongée dans un demi-sommeil, ses cheveux blonds entouraient son visage fin tel un halo de lumière. Elle était paisible et souriait. Elle rêvait. Elle rêvait de l'Angleterre, de la maison de son enfance, du bord de mer. Cela faisait des années qu'elle n'y avait plus pensé et sans doutes, si elle avait été réveillée, elle n'aurait pu s'en souvenir avec autant d'exactitude. Son souffle était calme et ses lèvres remuaient par moment car elle parlait dans son songe. Elle se voyait petite entrain de parler à ses parents, avec de grands gestes et un sourire aux lèvres. C'est à ce moment-là que son téléphone sonna. Le son, désagréable, retentit dans tout le loft et la jeune femme poussa un gémissement. S'il ne lui avait pas coûté si cher, elle l'aurait certainement balancé par la fenêtre. Qui pouvait bien l'appeler à cette heure se demanda-t-elle en jetant un coup d'oeil ensommeillé à son réveil matin.

    - Oui, allô ?
    - Mlle Coleen - Jade reconnût tout de suite la voix de son rédacteur en chef & elle se redressa tellement vite qu'elle en eut presque le tournis - vous devez vous rendre au Metropolitan. Il y a eu un vol cette nuit et je veux que vous couvriez l'affaire. Je vous fais confiance, vous êtes l'une des meilleurs. Vous ferez équipe avec le nouveau, Arthur Williams, je veux voir de quoi il est capable. Soyez la dans quarante-cinq minutes !
    - C'est noté !


Jade eut tout juste le temps de le dire que son patron avait déjà raccroché. L'esprit encore embrumé, elle se laissa tomber sur ses oreillers, la main sur le front. La personne qui avait réussi à voler quelque chose au Metropolitan Museum devait être extrêmement rusé et très bien équipé. Cette simple pensée amena une onde d'adrénaline dans tout son corps. Si c'était le cas, l'enquête risquait d'être très intéressante et puis ainsi, elle ferait la connaissance de la nouvelle recrue du Times. Motivée, elle sauta hors de son lit et se rua dans la salle de bain. Elle prit une douche rapide puis appliqua une légère couche de mascara sur ses cils. Jade n'avait jamais eu besoin de mettre beaucoup de maquillage, sa peau était lisse et son teint magnifique. Elle avait un charme naturel envoutant en plus d'être belle et elle dégageait quelque chose de spécial, un sentiment de fraîcheur. Jade était ce genre de fille simple et indépendantes qui charment autant les hommes par leur beauté naturelle que par la vivacité de leur esprit. Tout cela sans s'en rendre compte.

Quelques minutes plus tard, plantée devant son immense penderie, elle hésitait. C'était un de ses plus grands problèmes, l'hésitation. Lorsqu'il s'agissait d'habits, ce n'était pas vraiment très grave mais quand les sujets étaient plus importants cela devenait presque un handicap. Les minutes avançaient et si elle ne se dépêchait pas, elle allait être en retard. Chose qu'elle détestait. Elle prit donc les choses en main et décida que si elle devait passer toute sa journée à interroger des gens et déambuler dans les allées du museum, il fallait mieux être à l'aise. Elle attrapa un jean et un t-shirt blanc qu'elle enfila rapidement. Comme il bruinait légèrement, elle se décida pour ses derbies à petits talons en cuir brun et usé qu'elle avait chiné quelques années plus tôt à Londres. Jade aimait tout ce qui était vieux et usé, tout ce qui avait une histoire et une âme. Avant d'attraper son thermos de café, elle se vêtit de son trench-coat noir et passa son sac à son bras. La jeune femme se fraya un chemin en courant jusqu'à l'une des fenêtres de son appartement qu'elle ouvrit à la volée puis elle disparut par l'escalier de secours.

Plus bas dans la rue, elle héla un taxi. Il était six heures passées et elle tenait absolument à être à l'heure.

    - Au Met, s'il vous plait. Vite.


Le taxi fila alors dans les rues de la Grosse Pomme, encore endormie. La lueur des phares et des feux rouges égayaient les vitres de la voitures. Il faisait encore nuit, le soleil ne s'était pas encore levé. Jade posa sa tête sur la vitre glacée sur laquelle ruisselait de petites gouttes de pluie. Ploc, ploc. Elle faillit se rendormir bercée par les bruits extérieurs. Le thermos de café qu'elle avait pris dans le stress du moment était en fait vide et le manque de sa dose de caféine matinale commençait à se faire sentir. Enfin le taxi s'arrêta devant l'imposant musée. Jade en avait fait de nombreuses fois le tour. Elle était avide d'art & d'histoires ainsi que de la culture que l'on en retirait. Elle aimait beaucoup cet endroit et redoutait un peu de savoir ce qui y avait été volé car peut-être un des trésors de l'histoire avait disparu. Une fois sortie du taxi, elle regarda autour d'elle. Il y avait différentes voitures de polices parkées un peu partout. Apparemment, peu d'autres journalistes étaient au courant de l'affaire. Alors qu'elle regardait sa montre, un taxi s'arrêta à sa hauteur et un jeune homme en sortit. Il devait avoir le même âge que Jade peut-être un peu plus. Il avait une expression très mature - pas tout à fait réveillé à cette heure matinale - & il était très bel homme. Jade devina qu'il était surement son coéquipier pour cette journée d'enquêtes et elle s'avança, souriante, en lui tendant la main.

    - Enchantée, je m'appelle Jade Coleen. Vous devez être Arthur Williams ?


Elle avait dit cela d'une voix mélodieuse et douce et de son accent anglais, élégant. Après treize années de vie à New-York, elle avait réussi à le garder ce dont elle était plutôt fière. Jade avait l'impression qu'il la représentait car il était l'accent typique des femmes de Brighton, les hommes quant à eux parlaient souvent de manière plus brusque. Elle était cependant tout à fait capable d'imiter l'accent New-Yorkais lorsqu'elle en avait besoin. Elle rencontra le regard bleu du jeune homme lorsqu'il saisit la main qu'elle lui tendait. Contrairement à la sienne, elle était chaude et Jade se demanda avec amusement ce qu'il pensait de sa main gelée. Il devait surement la maudire.
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MessageSujet: Re: Ce ne sont pas nos actes qui démontrent ce que nous sommes, mais nos choix. [PV Arthur] Ce ne sont pas nos actes qui démontrent ce que nous sommes, mais nos choix. [PV Arthur] EmptyLun 16 Nov - 12:57

    Une musique sonna aux oreilles d’Arthur. Sa main tâtonna sa table de chevet peu visible dans la pénombre. Un bruit sourd se faisait entendre par à-coup. Les yeux encore fermés, le jeune homme fini par trouvé l’objet du délie. Ouvrant légèrement les yeux, il vit sur l’écran de son portable ; NY – Job. Fronçant les sourcils, Arthur passa son doigt sur la touche répondre. Apportant son portable à son oreille, il essaya vaguement de se redresser dans son lit.

    « M’ouai…Allô ? Lâcha-t-il d’une voix encore bien endormie.
    - Mr Williams – Arthur passa une main dans ses cheveux en tournant la tête vers son réveil…quatre heure trente-huit du matin. – Il y a eu un vol au Metropolitan. C’est votre affaire pour montrer de quoi vous êtes capable. Vous travaillerez avec Jade Coleen. Soyez là-bas dans quarante-cinq minutes. »

    Le rédacteur en chef raccrocha avant qu’Arthur puisse répondre quoique ce soit. Lâchant un soupir, il se laissa glisser sous sa couette en fermant les yeux. Il n’avait pas prévu de commencer son boulot avec une affaire qui a lieu la nuit. Après quelques minutes où il faillit se rendormir, le jeune homme fini par se lever à contre cœur. New York était une ville palpitante et apparemment se fichait pas mal de savoir si les journalistes qui la faisaient vivre au travers des magazines dormaient ou non. Arrivé devant la glace, il fixa son visage encore endormi. Sa barbe naissante lui donnait un côté baroudeur qui le rendait un peu plus sexy. Ouvrant le robinet d’eau froide, il fit un récipient avec ses mains pour attraper le liquide froid et quand celui-ci fut rempli se le balança à la figure. Ses muscles se raidirent automatiquement. Il fallait se réveiller. Il avait des choses à prouver. Et si un jour il voulait ce poste de rédacteur il fallait bien qu’il commence par son boulot.

    Quinze minutes plus tard, Arthur était habillé. Il avait enfilé un jean et un polo gris. Sa veste en cuir sur son dos, il ouvrit la porte de son appartement et s’arrêta sur le palier. Il n’avait pas pris de café. Levant les yeux au ciel, il espéra pouvoir s’arrêter quelque part pour en prendre un. Fermant sa porte à clé, il descendit les escaliers et attendit le taxi qu’il avait appelé. Celui-ci arriva quelques minutes plus tard. Montant dans la voiture jaune, le journaliste ferma les yeux quelques secondes.

    « Le Metropolitan s’il vous plait…Et si jamais vous voyez un endroit où on peut prendre du café, arrêtez vous… »

    Le chauffeur acquiesça avant de prendre la route. Les rues étaient étrangement vides. La nuit et le jour étaient véritablement deux mondes différents à New York. Même s’il l’on pouvait voir des gens dans les rues, ça n’avait rien à voir avec les journées où les trottoirs sont limite impraticables. Après quelques rues, le taxi s’arrêta devant un Starbuck. Un sourire s’élargi sur le visage du journaliste et il descendit du taxi en direction de son café. Après quelques minutes, il revint avec deux cafés. Il donna l’un au chauffeur et se réchauffa les mains avec le second. Fermant les yeux, il passa son nez devant le petit couvercle en plastique. L’odeur du café était forte. Les souvenirs ressurgirent du passé du jeune homme. Ce fut l’arrêt complet du véhicule qui força Arthur à se réveiller…

    Arthur but une gorgée de son café et sorti de la voiture jaune après avoir donné l’argent au chauffeur. Le journaliste se retrouva devant l’immense bâtiment. Plissant les yeux, les gyrophares de la police agressèrent son regard habitué à la pénombre du taxi. Il n’eut pas le temps de découvrir vraiment les lieux quand une jeune femme blonde s’avança vers lui et lui tendit la main. Elle avait l’air plus réveillé que lui. Elle se présenta comme être Jade Coleen et demanda si le jeune homme était bien Arthur Williams. Après une demi-seconde de réflexion, le journaliste tendit à son tour la main et serra celle de sa collègue. Elle avait la main gelée. Ce qui n’empêcha pas Arthur d’afficher un sourire. C’est là qu’il reconnu l’accent anglais qu’elle laissait découvrir. Ce qui eut le don de maître Arthur un peu plus à l’aise.

    « C’est bien moi ! Répliqua-t-il avant de s’avancer vers les marches du Met. Vous avez eu le temps d’apprendre un peu ce qui se passait ? Reprit-il avant de boire une nouvelle gorgée de café. »
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Ce ne sont pas nos actes qui démontrent ce que nous sommes, mais nos choix. [PV Arthur]

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