La journée s'annonçait belle : Alejandro fut réveillé de manière très agréable, le soleil se promenant doucement sur sa couverture, avant de remonter vers son visage, lui apportant une petite bouffée de chaleur estivale. Les oiseaux semblaient eux aussi déterminés à apporter un peu de joie à Manhattan, chantant à tue-tête. Malheureusement, le bel ibère se devait fidèle à son poste de stagiaire et abandonner cette belle journée pour un petit bureau s'il voulait se faire un nom à New-York. De plus, cette fois il aurait le temps de profiter pleinement de sa matinée, vu qu'il avait une bonne heure et demie pour se préparer. Sous la douche, Alejandro se rappela les quelques mois passés auparavant. Et dire qu'il était atterri ici il y a à peine un mois. La chance lui avait réellement souri : la maison était assez spacieuse et son loyer était très bas, un job lui avait été proposé et il lui correspondait parfaitement. Et dire que sans le caractère de ses parents, il serait peut-être coincé à Barcelone ... Avec Paloma, sa voisine qui avait su le charmer. L'une des seules filles qui avait réussi à envoyer Alejandro promener. Peut-être même la seule personne qui avait réussi à l'effrayer. Oui, Alejandro avait réellement de la chance, ici il n'est qu'un mannequin, il pourrait revêtir n'importe quelle apparence.
Après s'être apprêté à partir, son ordinateur portable dans la mallette et ses affaires en main, il descendit dans le métro. Le métro, cet endroit tellement froid, austère, avec des visages n'inspirant nullement confiance, faisait réellement le contraste avec le temps qu'il faisait au-dessus des têtes des passagers. Alejandro n'en avait nullement peur, mais l'endroit ne le faisait aucunement sourire. Les sièges étaient assez inconfortables, mais il était toujours mieux de rester assis lorsque le wagon démarrait. Puis il se mit à observer les autres personnes présentes. Beaucoup semblaient ennuyés, lassés par une monotonie plus qu'évidente. Malgré son égocentrisme, Alejandro ne put s'empêcher de se sentir désolé pour eux : ces gens ne semblaient pas avoir réussi dans leurs vies, ils paraissaient réellement exténués, sans aucun goût réel de la vie. Seule une jeune femme paraissait un peu plus enthousiasthe, sans nul doute, cela devait être dû à son jeune âge. Elle semblait être dynamique et assez motivée. Pas comme Alejandro, qui venait tout juste de repenser aux tâches qu'il devrait effectuer durant la journée, et qui pour les oublier, se mit à écouter de la musique. La journée promettrait alors d'être longue, mais il s'était d'ores et déjà juré de ne pas y penser : le labeur paye, et il le savait. Avec ces valeurs en tête, le wagon se mit en marche, remuant tous les passagers dans un bruit infernal, et les emmena chacun aux destinations qu'ils avaient souhaitées.
Sujet: Re: « The things I make her do. (with Juliet B.) » Lun 28 Déc - 10:55
Comme chaque début de journée,Juliet se rappelait que la journée allait être dûre et longue et que le sourire était le meilleur reméde à cela. Il était 6h30 quand Juliet entendit son réveil sonnait d'un bruit atroce. Elle sursauta même, et puis essaya de se rendormir un peu, pensant qu'il était bien plus tôt. Elle fixa l'heure puis comprit que malgrés la joie de rester dans son lit, elle devait pourtant bien se lever, et allait travailler. Elle travaille dans un magasin du centre ville, là où elle aide les personnes à trouver ce qu'il cherche ou alors même défois en tant que caissiére. Ce job ne lui plaisait pas tant que cela, elle aurait préferé être mannequin ou journaliste, mais son chemin s'était arrêté à Mango. Elle resta sous la douche longtemps, ce qu'elle fait toujours, tous les matins, elle laisse couler l'eau chaude sur son corps et pense à ce qu'elle allait faire aujourd'hui. Mais ce jour-ci elle ne savait pas, elle ne savait même pas qu'est-ce qu'elle allait faire, allez travailler c'est sûre, mais à 16h elle aurait fini et elle savait bien qu'elle n'aurait pas envie de rentrer chez elle.
Sortant de la douche, de la buée partout, elle se sécha les cheveux puis décida de pour une fois se maquiller, ce matin elle avait plus de courage que les autres jours. Posant son mascara avec attention, elle ne met pas beaucoup de maquillage et en plus elle en met rarement, car pour elle s'est surtout quand elle sort et qu'elle se fait belle pour une occasion. Dehors il faisait froid, de plus en plus froid, de la neige était même tomber, pas beaucoup mais assez pour que la voiture glisse sur le sol. Elle mit alors un leggings bleu foncé et un long pull bien chaud. Juliet n'a jamais froid, elle à toujours même trop chaud, alors un leggings pour elle quand il fait -2 c'est normal. Ce matin, vu le verglas au sol, elle préférait laisser sa voiture chez elle et prendre le métro, même si l'endroit était tout ce que Juliet déteste. Elle sortit de chez elle vers 7h30 et marcha tranquillement pour prendre le prochain métro. Le métro, un endroit sombre et humide que Juliet déteste, les siéges sont pas confortable, les gens vous regarde comme s'y vous veniez d'une autre planéte, et le matin l'odeur n'est pas toujours super. Mais au risque de casser sa voiture, elle préférait prendre ce transport qui en plus ce matin là, était rempli. Elle trouva une place au fond du métro, et essaya de garder une place libre à côté d'elle. Elle se met toujours du côté de la fênetre, pour pouvoir regarder dehors, la seule chose à faire ici. Les gens dans le métro pour la plupart étaient vieux, ou alors c'était des jeunes racailles, mais ce matin, elle n'était pas la seule New-Yorkaise à avoir décider de prendre le métro, un jeune homme était assis un peu plus loin,avec ses écouteurs et il avait l'air d'avoir le même âge que Juliet. Il avait pas l'air super encourager à l'idée d'aller travailler comme le monde dans ce métro. Une personne âgé arriva et demanda à ce jeune homme de le laisse s'assoiere, le jeune homme n'eut pas vraiment le choix et dut laisser sa place. Juliet enleva son sac de la place à côté d'elle, où cas où ce jeune garçon aurait voulu s'assoiere ici.
Sujet: Re: « The things I make her do. (with Juliet B.) » Mer 30 Déc - 13:03
MADONNA ▬ MILES AWAY
Alejandro se laissait bercer par la musique lorsqu'il fut réveillé par un énième arrêt du wagon. Des gens entrèrent, d'autres sortirent. Lui-même dût céder sa place à une femme assez âgée, et il le fit très naturellement. Cette dame avait bien plus besoin que lui de s'asseoir. Alejandro se leva donc, prit sa mallette et se maintint alors à la barre métallique la plus proche, avec tant de bien que de mal. Lorsqu'on était débout, on se rendait pas compte de la vitesse affolante du métro. Alejandro se sentait mal à l'aise. Il manqua par deux fois de tomber au sol, c'est pourquoi il s'installa sur le premier siège libre qu'il vit. Tant pis si une femme enceinte ou un handicapé voulaient la place, l'ibère décida de jouer la carte de l'égoïsme pour cette fois. La personne assise sur le siège voisin n'était autre que la jeune fille qu'Alejandro avait vue un peu plus tôt, dans la foule. A priori, elle ne semblait pas très bavarde, mais peut-être n'était-elle pas d'humeur à engager la discussion. Préférant s'éviter un éventuel orage, le stagiaire décida de garder ses écouteurs collés aux oreilles, tout en jugeant préférable de baisser un peu le volume de la musique, un peu trop forte à son goût. Puis il décida de changer également de musique, en choisissant cette fois une sorte de ballade mélancolique. Mais cette fois-ci, il ne l'avait pas pour le confort de sa voisine, mais parce qu'il repensait à tous les bons moments qu'il avait passés avec Paloma. Il aurait souhaité les effacer, mais bizarrement, il n'en ressentait pas ni le besoin ni l'envie à ce moment-même.
La musique faisait écho dans ses oreilles. Les souvenirs remontèrent à la surface, eux aussi. Alejandro se revoyait en train d'embrasser Paloma à la Casa Gaudi, puis avec elle allongée sur lui dans un parc, après un pique-nique. Alejandro voyait les détails avec une parfaite précision. Elle portait une petite robe blanche, il y avait des enfants derrière eux. L'un d'entre eux était en train de demander à son père de lui payer une glace. Paloma et lui sourirent à l'entendre. Ils était comme deux enfants : insouciants, et ils ne se préoccupaient que de leur bonheur et de la petite bulle dans laquelle ils étaient. Puis un troisième remonta à la surface : Alejandro se revoyait maintenant dans sa chambre, seul. Quelqu'un toqua à la porte. Il s'agissait de Paloma, qui n'avait pas le sourire aux lèvres. Elle était juste venue annoncer à son compagnon qu'ils feraient le restant du chemin en solitaire.
Le retour au présent se fit difficile. Alejandro pleurait en silence. Il laissait les larmes couler sur ses joues. Jamais une fiche n'avait réussi à lui faire ressentir des remords, et encore mieux de la tristesse. Il savait très bien que Paloma avait touché son point faible, mais pour quelle raison l'avait-elle fait ? Ne filait-elle pas un bel amour sans embûches avec lui ? Qu'avait-il fait ? La surprotégait-il, par amour ? Peut-être était-ce la raison : Alejandro était une personne froide, mais sachant ouvrir son coeur à l'être aimé, peut-être un peu trop aisément. L'amour, la seule faiblesse connue d'Alejandro Baz Santos, était en train de le ravager en ce moment même, à New York, dans le métro, assis à côté d'une parfaite inconnue.
Sujet: Re: « The things I make her do. (with Juliet B.) » Sam 2 Jan - 16:18
Une vie idéale, Lou n'avait rien à se reprocher, un copain super, des amis toujours là pour elle, et un bon travail bien payé, un appartement chic et grand, elle commençait sa vie d'un bon pied. Même si sa jeunesse était plutôt rebelle, car jeune, Lou fumait, buvait, et rentrait tard tous les soirs, c'était sa maniére à elle de se prouver qu'elle était capable du meilleure comme du pire, et vu que personne ne l'avait cru capable de boire de l'alcohol, fumait pas que des cigarettes et faisait tout et n'importe quoi. Tout ceci c'est passé à Paris, avec la plupart du temps, Ginny, sa colocataire, depuis pas mal de temps, et les deux jeunes femmes sortaient tout le temps, toujours dehors, qu'il fasse chaud ou froid, les jeunes Parisiennes s'en foutait pas mal, temps qu'elle allait en boîte ou même chez des amis, elles s'amusaient toujours comme des folles. Mais un jour, Ginny partit à New-York et Lou l'a suivit, car entre elles, c'était tellement super, que Lou n'hésita pas à partir et tout quitter pour allez à New-York la ville qui ne dort jamais. La vie de Lou était donc pas banale, beaucoup de conneries, beaucoup d'amour, car depuis quelques mois, elle avait rencontré l'homme le plus parfait de New-York, Ryan. A la base, c'était son voisin, puis à force de se voir, de se parler,ils ont tous de suite sympatiser et depuis ils sortent ensemble et tout semble bien se passer. Lou était tombée amoureuse de New-York,peut-être pas autant que de Paris, mais cette ville lui plaisait énormement, elle était si belle, si grande, et si connue, New-York est une ville fantastique, on y fait tout le temps des rencontres et on peut toujours s'y amuser.
Le métro commençait à bouger un peu dans tous les sens, ils n'étaient pas encore arrivaient car ils y avait des ralentissements, personne ne savaient pourquoi,mais Lou serait surement un peu en retard ce matin, rien de trés grave. Le jeune homme à côté d'elle, semblait perdu, triste et assez solitaire, comme s'il était entrain de rêver, dans un rêve profond, personne ne pouvait l'en sortir, il était perdu dans un rêve surement. Lou essaya de son mieux de ne pas se cogner dans le jeune homme à côté, mais vu comment le métro bougeait dans tous les sens, elle était un peu collée contre le jeune homme qui ne réagissait pas,jusqu'a ce qu'il se tourne vers Lou, celle-ci le regarda, et surtout, resta bouche-bée devant les yeux du jeune homme, des yeux ténébreux et surtout incroyablement beaux. Elle décida de s'excuser ou cas où le jeune homme voulait entendre des excuses.
- Pardon .. Dit Lou d'une petite voix puis continua de regarder discretement le jeune homme.
Sujet: Re: « The things I make her do. (with Juliet B.) » Dim 10 Jan - 14:41
Le métro continuait d'avancer, lorsque la musique d'Alejandro commençait à se faire plus douce. Parmi les basses et les guitares, il entendit un "pardon". Sa voisine, la jeune fille qu'il avait observé en entrant : c'était elle qui s'était excusé. Mais de quoi ? Elle n'avait nullement besoin de s'excuser. Alejandro s'était installé là, qui plus est en imposant sa musique à tous les gens alentour, c'était plus à lui de présenter des excuses à sa voisine.
- Il n'y a pas de raison de vous excuser ... dit-il en essuyant brièvement son visage à présent inondé de larmes. Ce serait plus à moi de m'excuser de laisser ma musique aussi forte, peut-être vous a-t-elle importuné. Si c'est le cas, vous m'en voyez réellement navré.
Puis après ses excuses, il coupa sa musique, reprit sa valise et appuya sur le bouton d'arrêt, signalant alors au chauffeur qu'au prochain arrêt, quelqu'un aurait besoin de descendre, et il attendit patiemment d'arriver à destination. Il rajusta sa chemise, vérifia brièvement son GSM et remit sa coupe en place à l'aide du miroir de son téléphone. Ce jour de stage ne serait pas de tout repos pour lui. En effet, il s'agissait d'une mise à l'épreuve que ses futurs employeurs lui ont imposé, afin de voir ce qu'Alejandro avait à proposer à l'entreprise et quels seraient les avantages que pourraient apporter sa présence. Cette épreuve pouvait paraître tout à fait banale aux yeux de n'importe quel stagiaire, mais pour Alejandro, elle paraissait capitale. Il avait peur de faire la moindre faute, de paraître trop stressé ou trop pointilleux, et il commençait à se mordre les doigts, espérant provoquer en lui une petite douleur lui permettant d'oublier un peu le stress qu'il accumulait au fut et à mesure qu'il approchait de son arrêt. La machine était lancée, le nouveau venu à New York n'avait plus qu'à faire valoir ses capacités et ses droits s'il voulait cette place au sein de l'entreprise.
Sujet: Re: « The things I make her do. (with Juliet B.) » Mar 19 Jan - 17:44
- Il n'y a pas de raison de vous excuser ... dit-il en essuyant brièvement son visage à présent inondé de larmes. Ce serait plus à moi de m'excuser de laisser ma musique aussi forte, peut-être vous a-t-elle importuné. Si c'est le cas, vous m'en voyez réellement navré.
Lou regarda le jeune homme qui avait le visage mouillé. Des larmes avaient coulé le long de son visage, il avait un visage si beau, si parfait,on aurait dit la peau d'un nouveau née, si belle et si douce. Lou de ses grands yeux vert adressa un léger sourire au jeune homme qui s'excusa lui aussi pour sa musique, qui était forte. Le jeune homme appuya sur le bouton stop, ce qui signifiait qu'il allait sortir et partir travaillé surement comme tout le monde à cet heure ci. Elle ne le regarda pas vraiment, et ce rendit compte que d'un coup, le métro stoppa net. Lou se tenue à la barre à côté d'elle, essayant de ne pas glisser, et vit le jeune homme à côté faire pareil, le métro était arrêté. Lou regarda un peu partout, cherchant la raison de cet arrêt soudain. Puis les gens dans le métro se mirent à discuter tout bas, et quelques curieux allérent en courant, demander ce qui se passait vers le début du métro. Une annonce passa quelques minutes aprés, celle-ci avertisser les gens dans le métro que celui-ci restera coincer pendant un bon bout de temps, à cause d'un accident au niveau des machines. Lou ferma les yeux et se dit que aujourd'hui elle n'irait pas travailler, au fond d'elle un petit sourire se forma, mais aprés reflexion, elle souffla un peu à l'idée de rester coincée dans un métro toute la matinée. Le jeune homme à côté lui resta calme,il comprit surement qu'ils allaient tous rester ici un bon bout de temps. La jolie brune, garda ses mains sur ses jambes croisées et regarda un peu partout. Puis elle se rappela qu'elle n'avait pas répondu au jeune homme à côté qui regarder Lou d'une maniére étrange.
- Oh, non votre musique ne m'a pas du tout gêné! On risque d'être coincé ici longtemps .. Ajouta-elle en murmurant tout bas en regardant le jeune homme qui avait l'air d'accord avec elle.
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