It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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I think God hate me

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MessageSujet: I think God hate me I think God hate me EmptyLun 29 Mar - 17:38

    La vie c'est de la merde.

    Ou en tout cas, seulement quand il était à NYC. Ou alors son chakra était pourri. Ouais… trop pourri. Il couchait avec Fee dans un ascenseur… et il en payait le prit plein… par un examen approfondit pour savoir s'il avait une MST… Non mais franchement, il était maudit? Ou c'était effectivement le chakra qui le punissait d'avoir fait ça avec elle… sa meilleure amie. Dire qu'il ne l'avait fait que deux fois depuis… la mort de Cloé… une fois à Seattle parce qu'il se sentait vraiment mal, parce qu'il avait besoin de… enfin, de tendresse, d'un semblant d'amour… et avec Fee ? Un truc sans aucune conséquence, ils étaient mals, ils s'étaient consolés, ils en avaient ri et avaient aussi tôt tourné la page. Mais le fucking chakra leur faisaient quand même payé cet acte…

    N'empêche, il lui en voulait quand même de le faire attendre dans cette salle d'attente, tout seul… finalement, il entendit son nom, il se redressa tout tendu et se dirigea vers l'accueil, la réceptionniste lui fit un sourire détendu et lui confia une lettre avec ses résultats dedans. Il avait demandé à pouvoir lire ça tranquillement quand il le souhaiterait. Il sortit donc au plus vite de l'hôpital et flâna dans le coin avec sa lettre en main. Il voulait la lire esseulé un maximum… ou en tout cas, être entouré de la foule mais qu'on le laisse en paix...

    Il se dirigea donc vers Carnegie Hill en prenant un taxi. Une fois à destination, il alla s'installer à une fontaine. Il prit une grande inspiration et ouvrit l'enveloppe… mais il refusa de sortir le résultat… si jamais il en avait vraiment une… il se prit la tête en main. Il détestait NYC, c'était que des emmerdes à chaque fois, pourquoi s'évertuait-il à y revenir ? Si c'était pour au final en souffrir… il devait être mas… ou alors… c'était parce qu'il avait grandi ici… et malgré les mauvais souvenirs, les bons étaient également là… plus nombreux, plus présent dans son esprit certaines fois… Fee, Pedro, Akshan, Nick malgré tout… et Shab… dommage que les mauvais contrebalançaient tout à chaque fois… comme avec Sohan… Sohan qui le détruisait et le replongeait à chaque fois dans les emmerdes, dans les problèmes. Et Kostos, trop con ou naïf replongeait à chaque fois dans les plans foireux du norvégien… il devait avoir un penchant pour les emmerdes… ou il les attirait.

    Et alors qu'il était entrain de se dire ça, il sentit qu'on lui enlevait la lettre contenant son résultat des mains… il cligna des yeux, releva la tête. La vue de Shab le bloqua complètement, elle avait le visage froid… elle lit rapidement le résultat…

      Kostos : Ce n'est pas ce que tu crois… enfin, si, mais… c'est… ça ne concerne que moi !


    Il se sentait tellement pris au dépourvu qu'il ne sortait que de la merde. Il baissa la tête, elle allait lui rire au nez… il secoua la tête et éclata de rire. Un rire nerveux. Ouais, New York lui portait bien la poisse… heureusement, demain il retournait à Paris avec Lilly… pour retrouver Mad.
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MessageSujet: Re: I think God hate me I think God hate me EmptyMar 30 Mar - 19:48


    I think God hate me 17 I think God hate me 20
    I think God hate me Itl60 I think God hate me Itl61
      Shabella Baily Maia Hoppip
      so difficult for me...




      Kostos Abraham Prokopios
      i can understand
    Cette journée aurait pu être une journée comme les autres, seulement elle devint très vite une des nombreuses journées, où, pour notre moral, il aurait mieux valu ne jamais se lever de son lit.

    La journée avait simplement commencée par des examens à l'hôpital, du suivi dû à la tentative de suicide survenu il y a quelques mois déjà, c'est donc après toute une série d'examens, de la petite prise de sang au scanner, je m'étais assise dans la salle d'attente, attendant de pied ferme les résultats pendant quelques heures, assise près d'Ambre, ma sœur de cœur, je vis un des médecins s'avancer dans la salle d'attente et prononcer mon nom, je me levais et partis en direction du bureau de l'homme, accompagnée par Ambre. Il s'assit et nous regarda d'un air grave, c'est alors qu'il prononca les paroles qui allaient sans doute me marquer pour le reste de mes jours :

      Dr. Davidson • Mademoiselle, je suis désolée de vous annoncez cela, mais... Vous êtes stérile.
      Shabella • Pardon ?!
      Dr. Davidson • Je suis vraiment désolé...


    Je n'avais pas réalisé sur le coup, je n'avais pas verser une seule larme, j'avais seize ans et j'étais encore en pleine forme, c'est seulement en sortant et en arrivant dehors que les larmes commencèrent à me piquer les yeux, seulement je les retint sans problème, mes talents d'actrice n'avait pas disparus, Ambre tentait de me rassurer, cependant je me sentais quelque peu vide, cette nouvelle n'était pas du tout handicapante pour l'instant, mais je pensais pour une fois à l'avenir... J'avais peur... On ne pouvait jamais prévoir l'avenir et cette matinée me l'avait apprise.

    J'étais donc sortie de l'hopital retournée par la nouvelle, ne sachant quoi dire et quoi faire, je quittais Ambre qui pris un taxis pour retourner chez elle et faire ses valises pour la Floride. C'est donc pour cette raison qu'elle me laissa seule livrée à mes pensées les plus noires. J'appelais moi aussi un taxis, pensant airé dans les rues en attendant de croiser quelqu'un que je puisse connaitre de près ou de loin. C'est comme cela que j'atteris devant Kostos sans même m'en rendre vraiment compte, assis sur le rebord d'une fontaine, il semblait désemparé, c'est pour cette raison que j'avais été vers lui en silence et avait prit l'enveloppe en lisant rapidement les résultats qui étaient à l'interieur pendant qu'il tentait de s'expliquer sans grand succès, je m'en fichais à vrai dire de ses explications, il n'avait strictement rien et n'avait aucun compte à me rendre. C'est pour cette raison que je finis par lui rendre la lettre en lui disant :

      Shabella • Du calme, t'as rien... C'est pas le cas de tout le monde...


    Sous entendu que MOI, j'avais quelque chose... Il avait de la chance, je l'enviais, pour lui, le plus dûr était sans doute passé, ce n'était surement pas mon cas... Mais à vrai dire je savais pas. Comment imaginer ce dont la vie sera faite demain ? On ne peut pas... C'est pour cette raison que je continuais :

      Shabella • Pourquoi t'as fait ce test ? Enfin... T'es pas obligé de me répondre hein, c'est juste pour me tenir informée tu vois... J'vais pas te crier dessus, la dernière fois c'est que... Rien, tirons un trait dessus...


    Je m'étais assise près de lui. Je n'avais pas l'intention de rester debout pendant un temps indéterminé...
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MessageSujet: Re: I think God hate me I think God hate me EmptyVen 9 Avr - 20:59

    C'était très étrange que Shab soit là, avec lui... comme si... ça ne la dérangeait pas... et un drôle de sentiment s'installa dans le coeur de Kostos à cet instant... il se sentait "vide", bien plus que lorsque Fee lui avait conseillé de faire ce dépistage pour savoir s'il avait une MST. Oui, la dernière fois, ça c'était mal passé entre eux, oui, ça l'avait fait chié... il avait l'impression d'être encore trop... "dedans" à ce moment-là, avec tous ses sentiments pour Shab... incapable de totalement passer à autre chose... mais là son indifférence vis-à-vis de lui... ça lui donnait juste l'impression qu'elle avait réussi à faire ce que lui n'arrivait pas : elle avait tourné la page... et il découvrait avec stupeur qu'au final, ça lui faisait aussi mal que leur dispute... voir plus... parce que sa colère restait une preuve de son attachement pour lui. Là, il avait juste l'impression qu'elle le remettait à un stade d'amis... comme avant... à l'époque où tout allait bien entre eux, où c'était encore vraiment simple et saint... un temps où ils n'avaient pas mélangés sexe, amusement et sentiment... Kostos fronça les sourcils et il observa le ciel, tentant de trouver ses réponses dans les nuages. Mais ça ne marcha pas...

    Ami... c'est mieux que rien... mais c'est moins que rien aussi quand on aime encore cette fille... parce que c'était vrai malgré tout, il aimait encore Shab... il lui avait dit une fois, elle n'avait pas compris... mais il l'avait dit... et pour une fois, il avait été honnête avec lui-même, il avait été vrai. Le problème, c'est qu'il ne s'autorisait pas d'être heureux... il ne tournait simplement pas la page sur la mort de Cloé... c'était plus fort que lui... c'était dans son histoire à présent. Une histoire qu'il n'arrivait pas à laisser derrière lui... on n'oublie pas une personne qu'on a tué.

    Mais depuis peu, il trouvait qu'il allait mieux... enfin, c'était relatif, il allait mieux quand il était en France, dès qu'il revenait à NYC tout partait en couille... il avait l'impression de ne plus savoir se contrôler. Ou d'être l'objet du destin. Et là, le destin avait trouvé un nouveau moyen de lui broyer le coeur en redevenant un simple ami de Shab... Il aurait pu être égoïste, et décider de partir simplement... mais cette souffrance-là... il la méritait, il l'avait cherché.

    Alors il resta, simplement, hésitant... c'était encore bizarre, il n'arrivait toujours pas à la regarder bien en face, il avait peur qu'elle lise dans ses yeux ses sentiments, il avait peur qu'elle devine... et comment lui résister si elle savait ses véritables sentiments envers elle? Mais pour une fois... enfin, comme Sohan s'efforçait de lui apprendre, à chaque fois qu'ils se voyaient, il l'endurcissait. Alors Kostos prit son courage à deux mains, fit un semblant de sourire... et il parla enfin.

      Kostos : Pour le test... tu sais... je ne l'ai pas voulu, c'est juste arrivé... la fille avec qui... enfin, tu vois, elle m'a dit de faire ce test hier... alors me voilà aujourd'hui comme un gros con à ne pas oser regarder mes résultats... enfin... apparemment, ça va... tant mieux.

    Il le pensait réellement, s'il l'avait eu... il se serait vraiment senti maudit et puni d'avoir osé faire un truc aussi déplacé avec une fille qu'il considérait comme... une soeur/meilleure amie... il grimaça à l'idée de ce qu'il avait fait... mais il n'était pas bien... et elle non plus, et ils avaient voulu se changer les idées... mais avec ce qu'il avait eu, il y réfléchirait à deux fois avant de recommencer ça! Kostos regarda du coin de l'oeil Shabella et eut un sourire désolé.

      Kostos : Et toi? Tu n'as pas l'air au top de ta forme... si tu veux en parler... je suis là.

    Le jeune grec avait toujours été là pour Shabella, depuis qu'il la connaissait, il avait d'abord été un ami présent, puis un petit-ami qui la soutenait du mieux qu'il le pouvait. Et même s'il n'avait pas été là là après son suicide, il s'était informé sur son état, il avait demandé à Pedro de veiller sur elle, il avait tenté d'obtenir de ses nouvelles par plusieurs moyens. Il se sentait en quelque sorte coupable de ce qu'il lui était arrivé... il n'était peut-être pas la cause principale, mais il savait qu'il avait joué un rôle là-dedans... Inconsciemment, son regard dévia vers sa cicatrice sur son poignet... quand il voyait cette marque, il était toujours mal à l'aise... dans le fond... il était coupable... de tellement de crime... qu'il ne faisait qu'en rajouter à chaque fois sur ses épaules... sans réellement le réaliser.
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MessageSujet: Re: I think God hate me I think God hate me EmptyMer 26 Mai - 17:52

      Kostos • σε αγαπώ

    J’avais encore ces sonorités en tête, même après six mois… Six mois… Ca m’avait semblé si long… Surtout sans lui. Alors, oui, certes, nous nous étions croisés pendant ses six mois, mais ça n’avait pas vraiment bien fini… On s’était légèrement disputer et même avant cela, on se lançait des choses pas très intelligentes à la figure, comme pour se mentir à nous même, des choses qui donnait comme message : « Je ne t’ai jamais aimé… » Au bout d’un moment, j’avais presque fini par croire qu’il m’avait pris pour une conne pendant deux ans. Heureusement pour moi, Felicity avait été là, la meilleure amie de Kostos qui occupait aussi le poste de « tante » pour moi m’avait très vite rassurée. Cependant, comment vraiment savoir ce qu’une personne pense. On sait ce qu’elle peut dire, on ne sait pas ce qu’elle peut ressentir et encore moins ce qu’elle peut penser. Mais elle m’avait quelque peu rassuré. « Certes, il ne t’a pas aimé de la bonne manière, mais il t’a aimé Shab’ » m’avait-elle dit. Cette fille avait toujours eu le don de me comprendre et de savoir quoi me dire pour me réconforter un minimum, même quand j’étais au plus bas. On peut dire que Felicity avait toujours été une femme admirable que je ne cessais d’aimer pour ce qu’elle était. La blonde avait toujours sût trouver les mots justes et me protéger de beaucoup de dangers, souvent causer par moi-même d’ailleurs. Elle avait toujours sût me conseiller et trouver des solutions à mes problèmes, qu’ils soient plus ou moins graves. Cette fille, je l’ai toujours admiré… Je l’ai toujours aimé, tout simplement.

    Six mois… Si peu dans une vie… Et pourtant si long pour une adolescente comme moi. Soudain, mon regard s’était perdu dans Carnegie Hill, des souvenirs, des espoirs, des rêves perdus refaisait surface tout d’un coup. J’avais seize printemps et pourtant, il m’était déjà arrivé tellement de choses, douloureuses comme heureuses : des coups de mon père jusqu’aux baisers de mon petit ami, de la soirée folle avec un blond dont je ne connais pas le nom à la marque que trois coups de rasoir sur la peau peuvent laisser. Dans un sens, j’étais contente d’avoir vécu ses moments, cela m’avait endurcie et m’avait permis de passer très vite du statut d’irresponsable à mature. J’avais perdu courage, j’avais fait les pires conneries qu’une adolescente puisse faire et parfois, je les avais même reproduite une seconde fois et puis, pour le plus grand bonheur de tous, et plus particulièrement de mon bonheur, je m’étais ressaisit et avait recommencé ma vie, j’avais tourné une page, il ne restait plus qu’à en créer une autre. Cependant, comme resté coller à ma nouvelle page, mon histoire avec Kostos ne semblait pas vouloir être « archivée », c’était peut être encore trop tôt, six mois, c’était peut être pas si long en fait… Il me manquait… Oui, Kostos me manquait, j’étais sans doute encore sous le charme du grec, mais je devais tourner la page, il me l’avait déjà dit… Je n’ai jamais voulu comprendre ce qu’il me disait… Pour moi tourner la page, c’est oublier, ou du moins, ignorer, faire comme si rien ne s’était passer, bien que ce soit impossible, même avec mes parents, j’avais beau renier les pires horreurs que j’avais vécu avec eux, tous ses événements étaient toujours dans mon crâne, gravés à jamais dans ma mémoire… Tous, la moindre minute de douleur, l’expression de mon père me donnant le coup de pied fatal qui me ferait hurler, me crisper puis sentir le sang remontant dans ma gorge pour finir sur la moquette… C’était toujours à ce moment là que Jawon arrivait et appelait les urgences en prétextant une chute dans les escaliers ou ce genre de chose pendant que je me vidais de mon sang, puis, il allait essayer de calmer mon père qui était énervé contre moi… Je n’avais rien fait, mon seul tord avait été d’être dans la maison au moment où mon père était présent et qui plus est, saoul. Pendant ce temps, Mia, ma mère était entrain de regarder la télévision en faisant comme si elle n’avait rien entendu de tout cela. Je me souviens que ceci est arrivé deux fois… Les deux fois, j’avais passé une semaine à l’hôpital… J’avais peur de mon père, mine de rien, il était redoutable. Mon cœur se serrait, les images repassaient dans ma tête comme un film qu’on a vu et revu des centaines de fois, combien de fois ai-je revus ces instants en rêve ? Lorsque cela arrivait, je me réveillais toujours en sursaut, en sueur… Ce genre de cauchemar était horrible pour moi… Je voyais tout, ressentais tout, j’avais toujours l’impression que Jawon n’arriverait jamais, je connaissais la suite, mais il faut dire que ces moments étaient tellement horribles que j’avais peur de ne pas me réveiller, de le revivre en réalité et que cette fois, Jawon ne soit pas là... Il ne pourrait pas toujours être là pour me sauver... Je savais bien qu’un jour, je serai en mauvaise posture mais que je devrais me débrouiller seule devant ce problème. J’étais réaliste, je savais très bien que la vie ne me ferai aucun cadeau, pas plus qu’elle ne m’en avait fait jusqu’à maintenant. Je commençais à m’habitée, après avoir vécu des choses troublantes, heureuses ou mal heureuses, je savais ce que la vie était capable de me faire. Je n’avais pas peur du pire, j’étais passée plutôt près plusieurs fois de la mort plusieurs fois. En fait, personnellement, cela m’importais peu, on est tous appelé à mourir un jour.

    Kostos me tira de mes pensées en bafouillant sur les raisons qui l’avaient poussé à faire ce test. Je souris et lui dit :

      Sha • Tu sais Kostos, tu n’as pas à me rendre de comptes, on est plus ensemble... Et oui, je t’assure que les résultats sont négatifs, ça va...

    Je le regardais, avec un semblant de sourire sur le visage, en fin de compte, ce n’était pas si mal de se reparler réellement, non plus se disputer de façon puérile comme au début de notre séparation. Ca avait été tellement chiant de se confronté à lui le jour de son anniversaire... Moi qui l’aimais encore, c’était vraiment la pire chose que j’ai pu faire. Je l’aimais toujours, moins... Ou pas... En fait, je ne savais pas, je ne savais plus ce que je ressentais pour lui, tellement de choses s’étaient passées. Cependant, je ressentais toujours la même attirance à son égard, j’essayais de tourner la page. J’essayais tellement de faire ce qu’il m’avait demandé de faire. Alors je jouais... En sa compagnie, je ne pouvais pas faire autre chose. J’aurai tellement voulu jouer franc jeu, comme je l’avais toujours fait... Mais à ce moment précis, il m’était impossible de faire autrement. Chaque blanc dans notre « conversation » était comme un poids que je devais porter sur mes épaules. Cette position me faisait tellement de mal. Le malaise se sentait, malgré tous mes efforts pour qu’il ne se sente pas trop. Il finit par me dire que je n’avais pas l’air en forme et que si j’avais envie d’en parler, il était présent. Comme toujours... Je tournais la tête vers lui, souris... Cette fois, un vrai sourire, je lui dis :

      Sha • Ce n’est pas grand-chose... J’ai juste fais des tests ce matin à cause de... cette foutue cicatrice... Ils ont fait plus d’examens que prévus... Et on vient de me dire que j’étais stérile... J’arrive pas à exprimer ce que je ressens... C’est tellement bizarre...Enfin... C’est inattendu... Enfin... Je vais pas t’embêter avec ça. Désolée...

    Je regardais mes doigts s’entre choqués, se martyrisés mutuellement, mon vernis commençais à s’enlever au fil des minutes. Je n’aimais pas me plaindre, je savais que je n’étais pas la fille la plus malheureuse sur terre et que ce que j’avais n’était pas très handicapant pour l’instant et me permettait un peu plus de liberté. Je le regardais, esquissant un sourire. Mes boucles brunes tombant délicatement de mes épaules. Je n’étais pas si malheureuse que ça en fait, j’avais une vie plutôt agitée certes, mais je faisais le métier que j’avais envie de faire et je commençais à être connue et faire la une des journaux people, chose qui n’était pas très arrangeante mais qui, au moins, prouvait que certaines personnes pouvaient s’intéresser un minimum à moi.
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MessageSujet: Re: I think God hate me I think God hate me EmptySam 5 Juin - 1:20

    Kostos aimait écouter et entendre parler Shabella, il s'abreuvait de ses paroles, de la douceur de sa voix, de ce qu'elle était encore dans son coeur. Oui, quelque part, ça lui faisait mal que ça se passe aussi bien entre eux car c'était une preuve qu'ils n'étaient plus tellement important dans son coeur... mais en même temps, il lui avait dit de tourner la page, il lui avait dit de continuer. Donc, oui, il était blessé, mais il ne pouvait pas le montrer, ça aurait été beaucoup trop égoïste de sa part, beaucoup trop dur aussi.

    Alors il restait, souriait et écoutait simplement, il ne pouvait plus rien attendre d'autres de son ancienne petite amie, il n'étais pas bon pour elle. Mais l'avait-il seulement été un jour ? En repensant à leur relation, il ne savait plus quoi penser sur son comportement, sur le nombre de fois qu'il l'avait trompé... il avait joué avec elle, avec son coeur mais pas seulement, le sien aussi avait souffert, parce que le lendemain de l'avoir trompé, à chaque fois, il s'était réveillé avec ce sentiment de culpabilité mélangé à de la peur... et si elle décidait de le quitter ? Cette relation les avait toujours détruit et emprisonné à la fois, ils n'en sortaient pas épanouis... l'ancien Kostos était juste un crétin arrogant qui ne respectait rien ni personne... le nouveau Kostos ? A vrai dire, il ne savait plus trop qui il était réellement, il s'était perdu à la mort de Cloé... ce qu'il avait été avait été balayé pour laisser une sorte d'âme errante... une âme errante qui avait du mal à ne pas replonger, à ne pas se laisser aller pour être bercer par ses anciens penchant qui le tuait, l'alcool, la drogue, le sexe, ce pourquoi il avait vécu les deux dernières années étaient devenus ses ennemis, à chaque fois qu'il prenait une de ses substances, il le payait cher.

    Il en avait la preuve aujourd'hui, il avait couché avec Fee, et résultat, il se retrouvait à passer ce test de dépistage plus que gênant... et Shab tombait dessus évidemment... sa première pensée sur le sujet fut d'ailleurs : God really hates me. M'enfin, au moins, il n'avait rien... Shab avait sûre d'elle, et il lui faisait confiance, il n'avait même pas besoin de regarder les résultats, il savait qu'il pouvait avoir confiance en elle et ce qu'elle lui disait.

    Enfin, il l'observait à la dérober, il la trouvait juste belle aujourd'hui. Sans doute le fait qu'il la voit moins, sans doute le fait qu'il ne pouvait plus ni la toucher, ni l'embrasser, ni la serrer dans ses bras. Mais elle était juste une tentation pour lui, il devait se contenir, contenir chacun de ses sentiments, et c'était loin d'être facile. Son regard s'attardait sur son visage, ses mains, ses lèvres, il se sentait mal à l'aise, alors il pensa à la seule chose au monde qui pouvait le rassurer et lui redonner confiance et le faire penser de manière plus sereine : Paris.

    Paris qui signifiait Mad et Lilly, elles étaient pareilles en fait, aussi pures l'une que l'autre. Elles étaient sa force à présent, celles qui l'obligeaient à rester droit au lieu de se vautrer dans les remords. A chaque fois qu'il avait été loin d'elle, son comportement auto-destructeur était revenu. Parfois, ça lui faisait peur d'être ainsi... il avait peur de ses limites qu'il ne connaissait plus réellement. Mais il savait qu'en leur présence, il devenait un "homme" meilleur, et c'était important pour lui.

    Il avait perdu toute son estime envers lui-même en tuant Cloé. Il avait perdu une part de son humanité, une part de son coeur. Cet événement l'avait détruit de l'intérieure. Et se reconstruire avait été dur. S'éloigner de New York, la ville où il avait toujours vécu, toujours grandi, toujours évolué aussi. S'éloigner de ses amis, de sa famille, de sa ville, de son petit cocon... ça avait été dur mais tout en étant fort bénéfique.

    Peut-être que les autres ne le voyait pas, mais il allait "mieux" pas comme avant, il apprenait à s'accepter, il apprenait aussi petit à petit à réellement se confier, il ne faisait plus rien sur un coup de tête, une envie, il n'était plus impulsif, il apprenait à réfléchir, à prendre des décisions importantes, il bossait, tout ça le responsabilisait. Et sur son visage qui pouvait de nouveau sourire, sur son visage, on ne lisait plus l'apparence d'un adolescent arrogant qui croyait pouvoir tout avoir, mais on pouvait lire le visage d'un jeune adulte avec déjà un passé pas toujours facile à partager... mais qui avait bon coeur, un coeur qui voulait partager, donner et surtout se faire pardonner.

    Quand Shab commença à parler, à s'ouvrir à lui, il eut un petit sourire, ça lui faisait plaisir dans le fond, de retrouver cette relation privilégié avec Shab, celui de confident. Ils n'avaient pas été qu'amant et amoureux, Kostos avait toujours été là pour Shab, ce n'était pas qu'un connard, il avait été là à tous les moments forts de sa vie, il l'avait écouté, serré dans ses bras, consolé. Et s'il ne pouvait plus être son amoureux et son amant, cette place de confident... même si ça lui serrait le coeur, ça lui faisait plaisir dans le fond de découvrir qu'il l'avait encore un peu. Mais cela dit, il eut un petit pincement au coeur quand elle aborda le sujet de la cicatrice, il se sentait quand même quelque peu coupable. Mais elle aborda aussi tôt sa stérilité, Kostos écarquilla les yeux.

    C'était étrange, des bébés... Kostos n'y pensait pas, trop jeune... et Shab, ça devait être pareil dans le fond... donc le jeune grec avait du mal à réaliser ce que Shab perdait réellement dans cet affaire. Mais il ne supportait pas de la voir perdue ou triste. Il lui attrapa alors les mains avec les siennes en guise de soutien. Il la regarda dans les yeux et un petit sourire s'étendit lentement sur ses lèvres

      Kostos : Tu ne m'embêtes pas, jamais. Et je comprends que se soit bizarre pour toi et tout... mais on est si jeune de toute façon... et on vit dans une époque où il y a moyen d'adopter. Tu pourras être mère Shabella... si tu le souhaites vraiment, il y a toujours moyen.

    Puis se rendant compte que son coeur battait trop vite, trop fort, il lâcha les mains de son ex et détourna le regard, définitivement gêné. Il inspira un grand coup avant de reprendre la parole sans pour autant la regarder, doutant de ses yeux qui étaient sans doute trop le miroir de son âme.

      Kostos : ça m'avait manqué... toi et moi, les discussions qu'on pouvait avoir... je sais que ce n'est pas souvent possible ou réalisable... mais j'aimerais récupérer ça... notre amitié... si tu ne veux pas je comprendrais, on a vécu des choses très intense... mais tu as été deux ans de ma vie Shab, et je ne peux juste pas tirer un trait définitif sur notre amitié...

    Il se tut et attendit, il ferma les yeux, il voulait entendre ce que Shabella avait à dire, sans être tenté de la regarder et de l'embrasser. Ce ne serait définitivement pas convenable.
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