It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream

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I can't take it back, you know - RILEY

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MessageSujet: I can't take it back, you know - RILEY I can't take it back, you know - RILEY EmptyMer 21 Avr - 23:28


    I can't take it back, you know - RILEY Kropp40 & I can't take it back, you know - RILEY Imagekx
    (c) littlegreen & ?

    Une drôle de sensation, un éspèce de picotement lui parcourant la peau, s'insinuant doucement dans ses veines au fur et à mesure qu'il avançait sur Columbus Circle. Se retrouver là ravivait en lui des choses qu'il avait oublié. Des émotions mortes auxquelles il avait fait la peau un joli soir d'abandon. New York. C'était pas demain la veille qu'il pensait y remettre les pieds pour de bon... Il avait décidé de s'en aller, de ne plus jamais revenir ici, de ne plus revoir les lumières, de ne plus s'émerveiller comme la première fois devant Broadway. Et pourtant, ça lui arrivait encore de le faire... Pas que dans ses rêves mais parfois, quand il n'avait rien d'autre à penser, il songeait à tout ça. A combien la vie était facile back then. Combien de choses il avait fait, vécu, rêvé, senti. Du pur bonheur. Un peu trop grand, un peu trop vrai pour durer certes mais tout de même ... Sensation qui lui revenait au fur et à mesure de ses pas. Il se projetait quelques années en arrière quand il la tenait par la taille, ses lèvres se penchant dangereusement au creux de son cou. Ce genre de choses là qu'on ne s'explique pas, surtout quand on a dix-sept ans à peine... Ah Curtis, qu'est-ce que tu viens faire là à part ressasser les souvenirs mal effacés?

    Il pensait tellement les avoir enterrés dans sa mémoire à force mais bon, on sait très bien que ça part jamais ces choses-là, quoique vous fassiez.

    Curtis soupira vaguement, son appareil photo accroché autour du cou, il s'assit sur un des bancs. Ca faisait tellement longtemps, trop longtemps. Il avait toujours été trop lâche pour revenir. Oublier, c'était tellement plus simple. Tout rejeter comme si rien n'était jamais arrivé. Comme si il ne l'avait pas embrassée pendant des heures au même endroit, comme si elle n'avait pas dessiné tandis qu'il la prenait en photo, comme si elle n'avait pas râlé, comme si ils n'avaient pas été heureux. C'était des instants volés tout ça. Il n'y avait jamais eu d'issue de secours, jamais rien de tout cela mais bordel, il aurait donné tout ce qu'il avait à une certaine époque pour revivre ces moments-là. Et maintenant... Maintenant rien que son nom sonnait comme le glas final de son existence. Au creu de sa peine, il voyait tout ça. Il contemplait le fond de sa mémorie avant de tout balancer à la poubelle. Ca n'avait plus aucune importance. C'était passé, révolu, oublié, fermé à double tour, cadenassé et il ne voulait pas que ça ressorte comme ça, que ça explose en surface. Bordel, Curtis, on t'a jamais dit que ça se contrôle pas ces choses-là? Pas de bouton stop, rien de tout ça, non.

    Fuck it after all. Il s'allongea à demi sur le banc, se protégeant les yeux à l'aide de son bras, respirant New York. Ca lui avait manqué d'une certaine façon et d'un autre côté, il n'avait qu'une seule envie, se barrer d'ici à nouveau et le plus vite possible. Contradiction quand tu nous tiens.
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MessageSujet: Re: I can't take it back, you know - RILEY I can't take it back, you know - RILEY EmptySam 1 Mai - 16:17

    En vérité il lui arrivait très fréquemment de ne pas penser à lui. Ni à ses erreurs du passé ou à la sensation de ses lèvres à lui effleurant son cou d’une manière qui la faisait frissonner pratiquement à chaque fois. Mais il y’avait des jours ou il était dans chaque pas qu’elle faisait, chaque phrase lancé au hasard de la manière un peu destroy qui la caractérisait si bien. Il parait que c’est-ce qui ce passe quand on essaye d’enterrer un souvenir le plus loin possible , sous une tonne de béton , dans un endroit dessert qui malheureusement n’était pas si loin que ça dans la mémoire de Riley. Elle aurait se demander pourquoi aujourd’hui, il n y avait rien de différent et ce n’était pas fermer la porte de la boutique de tatouage dans laquelle elle bossait qui aurait pu la faire penser à lui. Apparemment c’était un coup tordu du destin ou quelque chose comme.

    Rien de plus, rien de moins.

    Sans vraiment se préoccuper d’autre chose elle secoua machinalement la tête avant de ranger son trousseau de clé dans le sac qui lui tombait négligemment sur les hanches d’un geste automatique. Tout avait commencé avec ce tatouage. Elle le savait au fond. Autant qu’elle savait qu’elle aurait du décrocher ce foutu cliché du mur remplit d’exemple coloré qu‘on remarquer dés qu‘on passait les portes de la boutique . Elle n’avait jamais pu s’y résoudre et il avait fallu que ce jeune con à l’allure un peu trop snob choisisse exactement ce qu’elle avait oublié de craigner tellement c’était lointain dans son esprit. A en juger par les mini flash back qui n’avait rien à envier au meilleure film de genre qui ont rapidement prit forme dans son esprit à minute ou l’aiguille pleine d’ancre avait touché la peau pâle de son abrutit de client. Il avait quoi de différent ce tatouage ? A priori pas grand-chose, c’était simplement le meilleur qu’elle estimait lui avoir fait à lui. Point final. Elle refusait de dire son nom, ou même de le penser. C’était plus facile d’essayer d’ignorer l’existence d’une personne sans nom, sans visage et surtout quand on avait aucune nouvelle depuis 5 putain d’années. Oh bordel Riley t’as pas bientôt finie tes conneries ? Si elle continuait comme ça elle allait finir par trouver une signification bidon à tous les détails qui lui tombait sur la gueule maintenant qu’elle s’était engagée en plein milieu de Columbus Circle. Comme si elle avait besoin de ça. Surtout aujourd’hui. C’était déjà assez qu’il pollue l’air New Yorkais avec leurs souvenir et tout un tas de truc. Elle pouvait difficilement effacé ça et pourtant elle aurait aimé, croyez moi. Riley n’avait jamais été cruche au point de se mettre à faire des trucs stupides après une rupture. Comme acheter un poupées vaudou, qu’elle aurait réduit en miette de toutes manières, ou essayer un philtre de désamour & compagnie. Elle aurait plutôt été du genre à vouloir lui envoyer ses petits poing pas si inefficaces que ça en pleine tête. Juste pour voir. Elle n’avait rien de girly après tout.

    Sans vraiment faire attention ou elle marchait , la tête plongées dans ses pensées meurtrière , Riley se stoppa net.

    No fucking way.

    Okay. Au moins, à cet instant précis, elle avait la confirmation que c’était un coup tordu du destin ou de n’importe quel influence cosmique qui c’était apparemment réunie pour lui pourrir la journée. Ou la vie. Consciente que c’était un hallucination du au effet des joints qu’elle avait fumé la veille et qui c’étaient complément dissipés maintenant elle levé la tête au ciel comme pour punir un dieu auquel elle ne croyait même pas. Il lui fallait quand même un raison. Après tout claquer la porte d’entrée de la villa familiale et hurler à plein poumon sur sa mère n’était pas une solution pas maintenant.


    - Bordel de merde. C’est une blague hein ?

    Ses mots lâchés avec une ironie non dissimulée claquèrent dans l’air ce qui eu pour effet de mettre fin à son espèce de prière silencieuse. Elle aurait très bien pu tourner les talons. Mais ce n’était pas son genre. Malheureusement.

    Sans vraiment réfléchir ou même l’avertir de sa présence elle poussa ses pied allongé à demis sur le banc . Un peu trop brutalement surement. Fuck it after all. Maintenant assise à ses cotés , les yeux rivés droit devant elle elle n’avait pas perdu se sourire en coin de circonstance. Ne surtout lui donner aucune satisfaction. Ca tombait sous le sens.

    - Putain, Si un jour j’veux fermer boutique je peux t’appeler? Rien que foutre ta photo devant le magasin dissuaderait n’importe quelle foutu mère de famille de laisser ses enfants se faire un minuscule tatouage. Elle tourna enfin la tête vers lui. Il avait beaucoup plus de tatouage que la dernière fois qu’elle l’avait vue. Pas tant que ça finalement. Ce qui ne l’empêcha pas d’ajouter : Elles auraient la trouille qu’ils tournent comme toi.

    Et voila. Première phrase en 5 ans. Pas vraiment ce qu’elle s’était imaginé. Bien que la scène qui avait jouer dans son esprit n’était pas remplit de dialogue. Parce qu’il fallait avouer qu’il aurait mérité qu’elle lui en colle une non ? Ca n’avait plus d’importance. Plus maintenant. Alors pourquoi elle resté le cul collé à se banc au lieu de fuir n’importe ou mais ailleurs ? Ca restait un mystère, même pour elle.

    Curtis. Elle pouvait le dire maintenant. Le penser & même le crier sous les toits parce que rien ne ce qu’elle ne pouvait faire ne le rendrait plus réel que maintenant.
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MessageSujet: Re: I can't take it back, you know - RILEY I can't take it back, you know - RILEY EmptyDim 2 Mai - 0:02

    C'était même pas une question d'oubli. Enterrer ça au plus profond de lui ça semblait si simple quand on en parlait à voix haute. Ouais, c'était ça. Simple. Mais bon, fallait se douter que ça ne le serait jamais. Un lavage de cerveau n'aurait pas suffit, Curtis en était convaincu. Elle était partout avec lui, sans vraiment être là. Comme une ombre, comme un fantôme, comme n'importe quoi. Et bien sûr, il aurait pu... Faire quelque chose. L'appeler, éviter de passer en coup de vent à New York sans jamais venir la voir, juste un texto. Un truc tellement impersonnel qu'elle n'aurait pas envie d'en faire plus parce qu'il savait comment elle marchait. C'était ça d'être tombé amoureux de la bonne personne au bon moment. C'était juste pas la bonne histoire, pas les bons parents. C'était con, merde. Ils auraient pu être heureux mais non, on était venu tout leur foutre en l'air et puis Curtis en avait rajouté une couche pardessus en se cassant. Comme si ça suffisait pas. Comme si c'était pas assez compliqué. A croire qu'il aimait les drames. Mais bon, il était à peu près convaincu d'avoir fait ce qu'il y avait de mieux pour elle. Certainement pas pour lui et pour leur relation mais pour elle, oui. Il savait qu'elle réussissait. L'ironie du sort lui avait fait ouvrir un magasin de tatouages. Elle avait toujours été douée pour ces conneries... Elle lui en avait dessiné quelques-uns qui lui rappelait durement, à chaque fois, que ouais, elle avait un putain de talent, qu'elle avait touché sa peau pendant des heures, embrasser son cou en murmurant à quel point ça lui irait bien. Une sorte de rituel qu'elle avait dés qu'elle avait dessiné quelque chose de nouveau. Il était son cobaye, il s'en était toujours foutu parce qu'elle était douée, complètement folle, complètement chiante mais douée, ouais. Et bordel, Riley lui manquait... Leur histoire lui manquait. Et voyager, faire le tour des Etats-Unis son appareil photo à la main n'avait rien changé à tout ça. C'était bien trop déséspérant en un sens alors maintenant il se retrouvait là. Retour à la case départ... En éspérant que par un coup de baguette magique, il se retrouve projeté plusieurs années en arrière, qu'il porte les mêmes t-shirts débiles, qu'il perde même quelques-uns des tatouages qu'il n'avait pas à l'époque, qu'il retrouve sa couleur blonde naturelle et bam, on recommence encore une fois... Et elle serait là, dans ses bras à lui faire des grimaces et à lui dire à quel point il était con. Il voulait revivre les mêmes erreurs parce qu'elles étaient tellement iréelles maintenant qu'il regardait en arrière, comme une partie de sa vie qui n'avait jamais existé, inventée de toute pièce. Il avait juste l'impression d'être assis sur un monument comémoratif de son adolescence déchue. Great.
    Pauvre con, ouais.


    Mais bon, il paraît que Dieu entend parfois les prières. Ceci dit, il n'avait jamais fait gaffe à celles que Curtis avait pu prononcer si il existait un tant soit peu mais bizarrement, il ne croyait pas non plus aux apparitions et lorsqu'il entendit la voix si familière qu'il n'avait pas entendu depuis une éternité, il eut immédiatement conscience que... Eh bien que non, il ne rêvait pas, n'hallucinait pas, n'avait pas prit de drogue enfin bref, elle se trouvait bien là devant lui .

    - Oh bordel... Il la fixa quelques instants, voyant bien qu'elle ne tournerait pas la tête vers lui. Connaissant Riley, c'était juste histoire de le faire chier comme à son habitude. Histoire de lui dire que non, elle n'en avait rien à foutre de le revoir là, cinq ans plus tard dans ce même putain d'endroit comme si rien n'avait changé. Malheureusement, on pouvait difficilement dire que les choses reviendraient un jour à la normale. Elle n'avait pas vraiment, elle, pourtant. Toujours ce même sourire plaqué au coin des lèvres qui lui disait va te faire foutre. Tout ça, ouais. Tout ce qui avait foutu Curtis dans la merde dés le départ.

    Il pencha la tête en arrière en écoutant ce qu'elle venait de débiter. Bon apparemment, son sens de l'humour ne s'était pas renouvelé non plus. Le ton amer et mordant toujours présent. Curtis se mordit la lèvre, les yeux rivés au ciel. De toute façon, elle n'allait pas le regarder dans les yeux de sitôt et lui non plus. Comment vouliez-vous vous en sortir avec deux énergumènes de la sorte?
    - Je sais pas comment je dois le prendre mais... Content de te voir aussi, Riley. Et je fais pas spécialement peur. C'est que des tatouages sur de la peau, pas de quoi s'offusquer. Bah ouais, pour lui ça semblait naturel et pour Riley... Well, il savait très bien que ça lui avait toujours plu ces tatouages qu'il avait un peu partout sur le corps, elle en avait toujours été dingue.

    Mais c'était bien connu.Les choses changent. Certes, les tatouages étaient toujours là. Ceux que Riley avait dessiné, comme des souvenirs qu'il n'effacerait jamais, qui venaient le narguer dés qu'il se regardait dans un miroir. Bordel, c'était trop con encore une fois et ça allait mal finir, comme toujours.
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MessageSujet: Re: I can't take it back, you know - RILEY I can't take it back, you know - RILEY EmptyLun 3 Mai - 19:28

    Elle aurait aimé s’en foutre au final. C’était si simple de prendre des grands airs, de pencher la tête sur le coté et d’envoyer tous valser en l’air comme dans un film féministe à la con ou l’héroïne finissait seule mais pleine de thune et d’espoirs bidon. Sur le papier ça marchait , plus que bien même mais il suffisait de gratter un peu la surface et c’était une toute autre histoire. Parce qu’au fond elle savait qu’elle le reverrait un jour, c’était évident et elle avait beau avoir couru dans l’autre sens et essayer de ne pas y penser il était trop tard pour revenir en arrière. Parce qu’on était pas dans un film des années 80 et qu’il ne lui suffisait pas de grimper dans une deloreane pour faire un tour bien mérité dans le passé à l’époque où tout était plus simple. Rien ne comptait plus que le présent et elle aurait bien aimé mettre pause à ce moment précis histoire de mettre ses idées au clair. Parce qu’il était à coté d’elle maintenant. Lui. Curtis. Le type qu’il lui avait brisé le cœur, chose qu’elle n’avouerait jamais à haute voix. Plutôt se faire arracher un bras ou peut être bien les deux. Ca valait toujours mieux que de passer pour une putain de faible même si c’est-ce qu’elle avait été. Ouais été, de l’eau avait coulé sous les ponts et elle n’était plus l’adolescente débile folle amoureuse qu’il n’avait jamais su qu’elle était au final. Riley n’avait jamais passer des heures à rougir absorbant chacune de ses paroles mielleuses. Ils n’avait jamais été ce genre de couple bidon qui n’existe que dans les téléfilms allemand au doublage complément absurde qui passent le jeudi après midi. Ils étaient eux. Et ça leurs avait suffit, pour un temps. Pour trop longtemps. En vérité ils étaient quasiment le couple parfait. C’était simple. Se blottir contre lui sous les draps, critiquer le monde entité et avoir des débats musical auquels Curtis mettait souvent fin en plaquant simplement ses lèvres contre les siennes. Le bon vieux temps. Ou pas.

    Une leger rire qui sonnait un peu faux s’échappa de ses lèvres. Bizarrement Riley ne paraissait pas mal à l’aise et pourtant à l’instant précis c’était une boule de stresse qui menaçait d’exploser à n’importe quel moment. A la première phrase de Curt elle se retourna soudainement tout en se pinçant la lèvre inferieur pour bien accentuer le fait qu’elle se foutait de sa gueule avant de lâcher : - Bordel ? Un mot de deux syllabes? T’as pas vraiment évolué, je me doutait que t’avais pas changé d’un poil Il fallait avouer qu’il aurait pu trouver mieux. Après 5 putain on aurait pu s’imaginer qu’il avait autre chose à dire. Il fallait croire que non. Pas à elle en tout cas. Ses sarcasmes n’étaient rien à coté des quartes vérités qu’elle rêvait de lui envoyer en pleine tête. Mais pour l’instant elle se contrôlait, jouant vaguement le collier accroché autour de son cou. Collier qu’il lui avait offert d’ailleurs . Bordel. La douce ironie de la situation ne lui échappait pas et elle aurait même pu trouver ça drôle si ce n’était pas une histoire qui lui arrivait à elle. Avouez que c’est assez marrant quand même de tomber sur son ex petit ami dans une ville qu’il avait fuit cinq années auparavant non ? Peut être pas tant que ça enfin de compte.

    - Prends le comme tu veux. Pour ce que j’en est à foutre. C’est pas tes tatouages qui me dérange, ta gueule un peu plus mais bon je fais avec que veux tu. Ouais elle n’allait pas non plus tranquillement discuter avec lui de la pluie et du beau temps sur un banc de merde dans un endroit ou des souvenirs commençait à revenir à la surface sans qu’elle puisse vraiment le contrôler. Elle aurait pu partir. Elle aurait du. Mais elle était trop en colère pour ca et curieuse aussi à défaut de passer du bon temps avec lui.

    Riley ferma les yeux l’espace de deux seconde , c’était facile de le faire , de prétendre que rien de tout ça n’était jamais arriver, pas de famille à la con , pas de départ précipité , pas de silence radio ni d’avortement forcé. Rien. Juste eux deux. La seconde plus vite qu’elle ne l’aurait voulu et la réalité la frappa à nouveau en pleine gueule. Sans attendre une seconde son poing s’écrasa faiblement sur l’épaule de Curtis , elle aurait voulu le frapper , le faire réagir mais à l’instant précis elle avait juste besoin qu’il la regarde et elle espérait que ce geste lui fasse tourner le regard vers elle, pour qu’il ai le loisir de remarquer toute la haine et l’incompréhension qu’elle cachait au fond de yeux clair.

    - Qu’est-ce que tu fous la ?

    Il y avait un million de truc qu’elle aurait voulu dire, un million de question qu’elle aurait voulu poser mais les mots se bloquait dans sa gorge qui semblait bizarrement asséchée maintenant. Putain de merde.


Dernière édition par Riley A. Murphy le Mar 4 Mai - 16:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I can't take it back, you know - RILEY I can't take it back, you know - RILEY EmptyLun 3 Mai - 21:21

    Je sais pas si on vous a déjà apprit cette leçon comme quoi la vie n'est jamais ce à quoi vous vous attendez? Vous faîtes des plans, ils tombent à l'eau. Vous faîtes des études, au final, vous réalisez que vous vous êtes trompés. Vous croyez fort en quelque chose et au final, vous doutez sur tout et rien (big up sartre à la fin de ta vie ! >>>>>). Vous tombez amoureux et vous vous barrez, sans un mot, sans un au revoir. Juste comme ça, pour voir ce que ça fait. Si ça fait moins mal ou si c'est pire. Curtis semblait avoir trouvé la réponse à la question depuis le temps. Oh bien sûr, il ne pouvait pas revenir en arrière et de toute façon, ça ne changerait pas grand chose... Ou peut-être que si au final.
    Il se rappelait de cet après-midi d'octobre où tout avait commence. Le dernier étage, la terrasse, une cigarette entre les mains lui brûlant vaguement les doigts, elle. Ca avait commencé bêtement sans même qu'il ne s'en rendre compte. Ils avaient commencé par se disputer à propos des mégôts qu'il laissait un peu partout dans l'appartement et puis, c'était parti en rigolade sans qu'il se rappelle pourquoi et next thing he knew, he was on top of her, kissing her neck. Non, franchement, il n'avait aucun souvenir de comment c'était arrivé. A quel moment il avait commencé à avoir les papillons dans le ventre et ce sentiment doux, à la fois trop con de se sentir bien en présende de quelqu'un. Qui aurait pu lui dire ce que ça faisait? A part des tonnes de bouquins qui en parlaient. Des livres. N'importe quoi, mais ouais, il n'aurait pas pu deviner en tout cas pas comme ça, sûrement pas de cette façon au détour d'un hasard dans lequel il s'était heurté. Et au plus profond de lui, malgré tout ce qu'il avait pu faire, il ne souhaitait qu'une chose : tourner l'aiguille pour remonter le temps. Des choses simples. C'était pas trop demandé... Bah si, ça l'était. Quand est-ce que tu comprendras ça, Curtis hein? C'est pas simple la vie, ça le sera jamais. Et le regard qu'elle lui lançait à présent n'était pas censé résoudre les choses.

    Peu importe. Saisir l'instant présent, la regarder dans les yeux, avaler sa salive et faire comme si de rien n'était.
    Méthode à la con de tous ceux qui ont peur sans jamais vouloir l'avouer. Allez, Curtis, tu peux le faire, t'es grand maintenant, t'es plus un gosse de dix-sept ans complètement dingue et amoureux d'une jolie blonde avec cervelle en prime. Wake up, big boy. - Et qu'est-ce que tu veux que je te dise hein? Un sourire de faux jeton, une grande bise plaquée sur tes deux jours et bam, c'est reparti comme en 40? On sait très bien que ça marche pas comme ça alors, restons-en à... Avant. Ca voulait rien dire et il s'en rendait compte. Il détourna le regard, évitant de croiser son regard clair qu'il ne connaissait que trop bien. Juste regarder vers le ciel en éspérant que Dieu veuille bien lui envoyer un signe mais c'était pas demain la veille que ça allait arriver, croyez-le ou non, Curtis n'avait jamais été très pote avec Dieu.

    Il roula des yeux exagérement. C'était reparti comme avant. Les sarcasmes répétés sous une forme différente, il avait affaire à la même Riley. En un peu plus mature, plus endurcie. Il n'osait même pas poser le regard sur elle. Toutes ces promesses qu'il lui avait faites, il ne les avait pas tenues et pourtant... Fuck, on ne refaisait pas le passé. C'était pas un truc qu'on décousait à l'aide d'une aiguille, d'un peu de bordel. Non, c'était plus complexe. Tailladé dans la peau, un peu comme les tatouages sauf que même une opération au laser n'effacerait pas le tout. Too bad. - Alors qu'est-ce que tu fous encore là, hein? Si je te déplaîs tant que ça, passe ton chemin. Il n'en pensait pas un seul mot. C'était con mais la sentir là prés de lui, ça le faisait se sentir mieux que jamais. Pathétique, right? Sans doute.

    Il bougea à peine en sentant le poing de Riley s'écraser contre son épaule. Ses lèvres s'écrasèrent en un mince sourire, ravivant des images d'un temps révolu. Curtis poussa un léger soupir et au prix d'un effort surhumain, il plongea enfin ses yeux noisettes dans ceux de la jeune femme. C'était encore pire, non? De tout voir là-dedans. Tout ce qu'elle éprouvait pour lui. Tout le contraire de ce qu'il avait pu y voir en des temps plus anciens. Fuck, ça faisait mal. Il ne pensait pas que ça ferait aussi mal, pire qu'un coup de couteau en pleine poitrine, au moins ça aurait eu le mérite de ne pas lui aspirer l'âme. - J'en sais trop rien. Je suis là, non? Pourquoi j'ai besoin d'avoir une raison? Il en avait une, plusieurs même à lui fournir mais aucune excuse valable ne lui enlèverait ce qu'il avait dans la tête... Il n'y avait pas de raison. Juste un manque. Il aurait pu la voir cinq minutes tous les jours et se sentir mieux, il le savait. Elle aurait pu lui arracher le coeur et l'accrocher à un pic, lui écrire ASSHOLE en plein milieu du front, ça n'aurait eu aucune importance.
    La vérité c'est qu'elle lui manquait, qu'il avait eu tord, que non, rien n'était plus facile sans elle. Au contraire, life has been hell. Mais lui dire tout ça? Plutôt cracher du sang à en crever. Ca ne marchait pas les déclarations avec Riley, faudrait repasser dans une autre vie sans manquer sa chance cette fois.
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MessageSujet: Re: I can't take it back, you know - RILEY I can't take it back, you know - RILEY EmptyMar 4 Mai - 17:34

    C’était inutile, tout ça. C’était du vent, de la poudre au yeux et rien de ce qu’il ne pourrait faire ou dire n’aurait le mérite d’apaiser sa conscience, d’enlever toute la peine et la solitude qu’il lui avait causer. Bizarrement Riley s’en voulait un peu plus à elle-même, c’était de sa faute . Si elle s’était contenter de l’insulter par principe parce qu’il ne faisait pas parti de sa famille et toute les conneries qu’elle avait commencé à mettre en place au départ rien de tout ca ne serait arrivé. Pas de cœur brisé. Mais pas d’amour non plus si on y réfléchit bien. Juste un vide immense qu’elle n’était pas sur de pouvoir supporter. Et être la, avec lui lui donnait la certitude que même si elle aurait préféré que ce soit le cas, elle n’avait rien oublié de ce qui avait été la seule relation sérieuse qu’elle avait vécu. Comment elle aurait pu en connaitre une autre après tout ? Quand on avait vécu les papillons dans le ventre et tout ces trucs clichés dont elle se serait bien passé le reste paraissait un peu fade. Sans compter le fait que Riley n’est pas vraiment du genre pic nique et diner au chandelle. Le seule qu’il l’avait jamais supporter plus d’une nuit ou deux c’était Curtis et il était le seule qu’elle n’avait pas jeter à grand coup de pied au cul le matin au réveil. Elle aurait du, surement.

    - A ouais? Et tu veux qu’on en reste à quoi ? A être deux pauvre cons sur un banc? C’est vrai que c’est vachement plus simple de fermer sa gueule. Et c’est vachement mon genre, j’avais oublié.Elle flippait aussi, comme une malade. Mais fuir n’avait jamais été dans son habitude et puisqu’il évitait son regard du mieux qu’elle pouvait elle avait décidé que non, elle ne le ferait plus. Faudrait qu’il assume ses conneries un jour ou l’autre de toute manière, alors autant commencé maintenant. Ses yeux planté sur la silhouette assise à ses coté elle eu tout le loisir de constaté qu’il n’avait pas changé. Il semblait plus fatigué peut être mais son eternel appareil photo était toujours solidement scotché à lui, comme un tatouage indélébile de plus. Ca l’aurait fait rire si soudainement il s’était transformé en banquier ou en employer de bureau rasoir, mais non. Il était le même eternel Curtis elle le fait qu’elle devait contrôler violemment sa main pour ne pas le toucher ne l’enchantait pas vraiment.

    Partir. C’est qu’elle aurait du faire. Hell, elle n’aurait pas même pas du s’arrêter, ça aurait été tellement facile d’ignorer son existence et de ne pas avoir à affronter ses retrouvailles qui partait un peu mal au final. Surtout à cause de son coté agressive à elle, mais elle était censé agir comment hein ? - Oh come on Dude, pourquoi je devrais te donner ce plaisir ? Après tout si j’peux te faire chier même cinq seconde je crache pas dessus. Bon c’était déjà moins dure, enfin venant d’elle étant donné qu’elle s’exprimait toujours de cette manière et bizarrement se retrouvé à coté de lui, même cinq ans plus tard, ne changeait rien au fait qu’elle se sentait bien, le coté awkward mis à part. C’était pour cette raison qu’elle ne pouvait pas partir et pas pour celle qu’elle lui avait donné. Mais il n’avait pas besoin de le savoir au final.

    « Je suis la ? » « j’ai besoin d’une raison ? » Bah oui, pauvre con. Et tant que t’y est rajoute le motif de ton départ, n’importe quoi, un arrêt de ton médecin de famille ou quelque chose comme ça. Riley n’arrivait pas vraiment à cacher la haine qu’elle éprouvait à l’instant précis. Ce n’était pas vraiment de la haine enfin de compte, plus de la tristesse qu’elle essayer de dissimulé du mieux qu’elle pouvait et qui donnait un mélange peu convainquant au final. Parce qu’elle avait été blessée, elle s’était senti perdue, meurtrie et le cœur brisé elle l’avait eu mais à quoi bon lui dire ? À quoi bon lui donner cette satisfaction ? Elle n’en avait rien à foutre de ses raisons, ni d’entendre des excuses qu’il ne donnerait surement pas mais puisqu’il était la, à coté d’elle autant qu’il parle. Elle aurait l’air de quoi elle si elle le laissait filer de cette manière ? D’une pauvre conne. Parce que même si Curtis n’en avait que très peu conscience elle ressentait sa présence comme un ultime foutage de gueule. Il l’avait lâché comme une merde et il avait le culot d’hausser les épaules et de se planter en face d’elle comme ci de rien n’était. Si la situation était déjà chaotique son comportement avait le mérite de la rendre pire. Elle aurait préféré qu’il ai perdu dix kilos, qu’il se sente mal et qu’il se balade avec une photo d’elle dans son porte feuille histoire que le mot P A T H E T I Q U E soit inscrit à l’encre invisible sur une bonne partie de son visage. C’était cette certitude qu’il l’avait fait avancé toute ces années et maintenant elle était convaincue qu’il n’en avait rien à foutre, d’elle, de leurs histoire, du passé. Du moins c’est-ce qu’elle ressentait et même si ce n’était pas forcement le cas ça suffisait à lui donner l’envie de se jeter sous un train. Ou le jeter lui, au final ça serait plus simple. - Oh c’est vrai, j’avais oublié que c’était pas ton point fort, donner des raisons. Tu l’as pas fait quand tu t’es cassé et même cinq en plus tard t’es toujours aussi lâche, bravo. Pour accentuer ses paroles elle tapa dans ses mains de façon exagéré, faisant mine d’applaudir. Elle était dure, peut être un peu trop mais Riley était du genre à mettre les pieds dans le plat et même si la dernière chose dont elle avait besoin aujourd’hui était de parlé du passé ça ne servait à rien de garder le tout en suspens, comme un poids au dessus de leurs tête qui menaçait de lâcher de toute manière.
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MessageSujet: Re: I can't take it back, you know - RILEY I can't take it back, you know - RILEY EmptyMar 4 Mai - 23:11

    On l'avait jeté là comme Gladiator en plein milieu de l'arène. C'était une comparaison à chier, je vous l'accorde mais c'était ce qu'il ressentait en ce moment. L'impression de vouloir s'enfuir à tout prix et pourtant, juste le courage de faire face à ses conneries. Pourquoi aurait-elle voulu de lui encore une fois? Elle aurait même pu lui cracher à la gueule, il se serait laissé faire parce que ouais, il le méritait. C'était un peu trop blessant à admettre mais c'était déjà ça. Il avait merdé et maintenant... Maintenant, il avait le résultat de ses erreurs juste devant les yeux. Si il faisait bien le calcul, elle devait avoir envie de l'égorger et s'apprêtait sûement à le faire dans les quelques instants qui allaient suivre leur discussion. Juste le regarder se vider de son sang, lui sourire en coin en lui gueulant que c'était bien fait pour sa gueule. Peut-être l'avait-il mérité. Après tout, c'était à elle d'en juger. Lui, il se contentait juste d'admirer ses souvenirs, les piocher un par un pour choisir le plus clair et le foutre à la place de tout ce qui allait suivre.

    - Ah ouais, j'avais complètement oublié que tu parlais toujours pour dire tout et n'importe quoi, que t'étais franche et bla et bla et bla. Vas-y, je t'en prie, te gêne pas pour moi. Il lui fit un geste de la main suivi d'un haussement d'épaules. Ca servait pas à grand chose d'argumenter avec une fille comme Riley. A part que ce soit encore pire. Il fallait laisser filer. Et c'était bête mais en général, ça marchait très bien. En des temps plus anciens bien entendu. Des temps où elle se contentait de lui mordre le cou ou le bras un peu trop fort pour exprimer son mécontentement. Un doigt d'honneur et une porte claquée. Pas grand chose de plus. C'était pas familier ce qu'ils étaient en train de vivre, c'était comme un mauvais remix du passé. Ils avaient juste reprit les acteurs principaux, coincés dans leur rôle d'adolescents paumés duquel il n'était pas sorti. Comme une impasse. Une histoire qu'il n'avait pas achevé. De toute façon, avec eux, ça n'avait pas de fin, il lui avait dit un jour que ça allait durer jusqu'à l'infini et puis il avait rigolé. L'alcool vous fait sortir de ces trucs des fois... Mais maintenant, il se rendait compte qu'il ne lui avait jamais rien dit de plus vrai. Les années avaient beau eu passé, il n'y avait pas eu un jour où elle était apparue dans un coin de sa tête. Comme une sorte de puce électronique qu'on lui aurait foutu dans le cerveau pour sans cesse lui rappeler qu'il avait perdu la seule fille qu'il aimerait jamais. Bien sur, il avait couché avec d'autres. Qui ne l'avait pas fait au fond? Mais ça ne menait à rien. Elles lui ressemblaient toutes. Pâles copies d'elle. Blondes, grandes, minces, yeux clairs. Mais jamais le truc qu'il fallait. Jamais ce défaut tellement bien porté qu'était la bosse sur son nez. Jamais des répliques sarcastiques à souhait. Jamais il n'aurait pu les prendre dans ses bras comme il le faisait avec elle. C'était juste pas naturel. Ca n'avait aucun sens alors, il avait fini par laisser tomber. Juste rencontrer une meuf, balancer des paroles en l'air. Compte à rebours jusqu'à la larguer le lendemain matin.

    Un sourire se pointa à nouveau sur ses lèvres sans qu'il le veuille vraiment. C'était toujours la même Riley, oui. Il aurait juste aimé la trouver changer. Enlaidie, complètement insupportable (enfin plus que d'habitude mais vous voyez le topo haha). Une autre personne. Mais non, il l'aimait toujours, non? Bah oui, Curtis, ça crève les yeux. - Et depuis quand t u fais pas chier le monde entier vingt-quatre heures sur vingt-quatre? Elle allait sûrement lui dire d'aller se faire foutre mais il se rappelait l'avoir entendu utilisé cette formule des millions de fois pour exprimer son côté antisocial. Et Curtis de renchérir à coup d'arguments à la con. Ils avaient jugé la terre entière pendant des heures et maintenant c'était à leur tour de se retrouver là comme des cons, victimes d'un coup du destin. - Alors? Toujours avec ta boutique de tatouages? Il avait besoin de savoir, une éspèce de curiosité qu'il ne contrôlait pas... Il était même jamais allé dans cette boutique, il ne savait même pas où elle était. Il savait juste. C'était déjà pas mal, non?

    Partir sans se retourner. Même jamais se retourner, jamais revenir sur ses pas, juste s'en aller. Il n'avait jamais été capable de le faire. Oh oui, il avait eu les couilles ou plutôt la lâcheté de partir pour oublier tout ça, pour elle, pour que tout rentre dans l'ordre, pour qu'elle ait une vie qui vaille le coup et pas un de ces trucs sans importance avec lui mais au fond, il n'avait jamais été capable de l'enterrer comme un corps au fond d'un jardin (sous des épis de maïs, big up ! )... Il avait juste fait semblant. On tourne une page et on recommence. Il aurait aimé hein, je vous jure. Juste tourner les talons. Bye bye, Blondie. Je me casse ,je t'oublie. Même encore maintenant. Ca aurait été mieux si il ne la regardait pas de cet air-là, si ça lui faisait un mal de chien rien que de la fixer un peu trop longtemps. Elle lui transperçait la rhétine comme une éclipse solaire qu'il avait oublié. Plusieurs années après, réapparue. Là, maintenant. Il aurait juste aimé que ce soit un rêve... Qu'il puisse la toucher, la prendre sur ses genoux, caresser ses bras, ses cuisses, glisser sa main sous son tee-shirt, caresser son dos, embrasser son cou, embrasser ses lèvres, ne plus jamais la laisser partir. L'aimer, en gros. Ouais, ce qu'il n'avait pas su faire. La retenir pour toujours sans plus jamais faire de conneries du genre se barrer comme un connard de première qu'il avait prétendu être, se cherchant des excuses... Et se rendre compte que oui, oui il en crevait toujours à chaque minute. C'était même pas une question de la voir... Bien que ça n'améliore pas les choses. Juste penser à elle. Il s'était prouvé beaucoup de trucs au cours de ces dernières années mais malheureusement, il n'avait pas réussi à guérir de son point faible. Il n'avait pas trouvé les médicaments adéquates pour se séparer d'une part de lui-même... Ni la drogue, ni la photo, ni l'alcool, ni rien du tout. Tous les moyens étaient inutiles. Délaissés. Il avait laissé la vie suivre son cours jusqu'à la revoir. Il se prit la tête dans les mains avant d'observer les gens sur la place puis il posa à nouveau son regard sur elle. - Arrête ça tu veux? Qu'est-ce que tu voulais que je te dise hein? Je suis parti. C'est la vie. Tout le monde a besoin de le faire et puis, c'était pas censé durer toute une éternité non? Toutes les bonnes choses ont une fin. Mais oui, c'est ça, Curtis. Raconte de la merde, ça t'a tellement toujours réussi.
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I can't take it back, you know - RILEY

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