Sept heure du matin, c'est l'heure à laquelle sonne l'horrible réveil du bel héritier Russe, une sonnerie stridente qui le fout de mauvais poil pour au moins deux heures de la matinée. Il faisant déjà jour, quelques faibles rayons de soleil réussissaient à traverser les persiennes de la chambre de Sebastian, sa colocataire ne dormait pas, elle s'occupait de sa fille, il se dirigea vers la douche, c'était la seule manière de le réveiller avec un bon café. Une vingtaine de minutes plus tard, vêtu d'un magnifique costume noir, il ne prit pas le temps de déjeuner et salua Everleigh pour partir travailler. Sebastian possédait plusieurs boîtes de relation publique en Europe, l'ouverture du nouveau local à New York lui prenait beaucoup de temps; et les premiers client les plus important de la planète avait déjà signé plusieurs contrat. Son job consistait à promouvoir, à faire de la pub et organiser des soirées, il s'occupait de l'image de célébrité et de sociétés importantes. Il avait décidé de marcher un peu aujourd'hui, alors il laissa sa voiture au garage et se mêla à la foule de l'Upper Est Side, une cigarette coincé entre ses lèvres, lunette de soleil Ray-Ban sur le nez. Sebastian était le genre d'homme qui attirait l'attention; grand, bien foutue, une belle gueule qui n'avait rien à envier aux mannequins de magazine, ayant dans son passé déjà travailler comme modèle, une simple expérience qui ne l'avait pas emballé plus que ça puisqu'il trouvait le milieu de la mode extrêmement hypocrite. De plus, il avait déjà sa soeur qui travaillait dans ce domaine, et comme il lui disait pour plaisanter, il ne voulait pas lui faire de l'ombre. La matinée fut chargée jusqu'à neuve heure du matin, rendez-vous avec des clients, des banquiers ou bien des journalistes. Gérer des sociétés n'était pas un travail facile, surtout si on voulait avoir une vie privée.

Profitant d'un trou dans son emploie du temps, il décida de retourner à son appartement pour changer de costume, dans les tons gris clair, après tout à midi il devait se rendre à un brunch stupide, une sorte de garden party. L'appartement était vide, les deux demoiselles avec qui il vivait étaient absentes. Il quitta de nouveau son appartement au volant de sa porsh carrera GT noir en direction du Starbucks. Il avait pris l'habitude d'y boire un café avant de retourner travailler, de plus il adorait regarder les gens passés, se pressés pendant leurs pause déjeuné, c'était son petit plaisir sadique, je vous l'accorde. Assis à une table, il ignorait les gloussement d'adolescentes qui essayaient d'attirer l'intention du bellâtre; il égaya tout de même leurs journée en leur accordant un faible sourire. Il consulta sa montre, bientôt dix-heure trente, il devait retourné à son agence afin de prendre quelques dossier, et essayer de voir qui il pourrait envoyer à sa place au brunch stupide de la haute société New Yorkaise. Il paya sa commande et quitta le starbucks pour se diriger vers la banque en face afin d'y retirer du liquide. Le compte des Swarovski; une source inépuisable d'argent. Quand on sait que le père de Sebastian est l'un des hommes les plus riches d'Europe. Quelques billets vert en plus dans son porte-feuille; il ouvrit la porte du distributeur afin d'y sortir, blackberry à l'oreille et heurta quelque chose, dû moins une personne. Il raccrocha au nez de son assistante, retirant ses lunettes de soleil, passant une main sur sa barbe de plusieurs jours, le regard confus.


Les dégâts étaient visible, une robe blanche tâchée de café, mais en même temps, la demoiselle devait être soit très pressée, ou alors un peu tête en l'air pour ne pas voir une porte s'ouvrir ! Cela aurait pu être plus grave si il n'y avait pas eu ces tonnes de café pour faire bouclier !

La jeune Alexandrov était en ville depuis environ deux semaines, habitant depuis deux ans à Los Angeles où elle se fit remarquer pour ses créations, elle s’est établie à New York pour faire connaître davantage son nom. Elle qui croyait avoir la vie plus facile ici, elle s’était trompée. L’emploi d’assistante d’une grande designer n’est pas si gratifiant que ça. Se lever alors qu’il fait encore nuit, devoir faires des tâches des moins plaisantes et devoir courir aux quatre coins de la ville.. tout ça n’a rien avoir avec la création de vêtements ou à la réalisation d’une nouvelle collection. Sachant très bien qu’elle devrait endurer ce calvaire pendant quelques mois, Jazzlyn tenta de trouver des points positifs à son emploi :

Découvrir en avant-première les collections des grands designers, assister à des défilés de mode importants, participer à la réalisation du plus grand magasine de mode et encore plus! Ce matin, le magasine recevait un nouveau collaborateur en design et son équipe, pour une réunion de grande importance et c’est ce pourquoi Jazz avait du se rentre rapidement au Starbucks le plus près du bureau et en prendre une si grande quantité.

Tout le monde s’était donné le mot ce matin, à cette heure, puisque le célèbre café était bondé. Faisant tranquillement la file d’attente, la petite blonde consulta ses emails et son facebook à l’aide de son blackberry mais le ferma rapidement n’ayant pas plus de temps que ça à accorder à sa vie sociale. Elle prit donc le temps de regarder les gens qui l’entouraient, ils étaient pour la plupart vêtus comme des cartes de mode, les hommes en veston cravate et les femmes en tailleur ou en robe élégante.

Jazz passait souvent son temps à observer les looks des autres personnes, faisant la critique de leur ensemble, parfois positif ou négatif. Ça l’amusait de voir comment les gens avaient du mal à assortir plusieurs morceaux de vêtements, croyant avoir créé un look mais au final ça ne donnait rien de spécial. La belle avança au fur et à mesure que les gens passaient leurs commandes. Sa patronne l’appela au minimum cinq fois alors qu’elle attendait, désirant savoir quand elle serait de retour ou alors lui demander de passer chercher autres choses.

La russe réussi finalement à obtenir sa commande et se faufila dans la file d’attente pour retrouver la sortie. Son sac à main se trouvait sur son épaule et ses deux mains étaient occupées par les plateaux de café. Marchant rapidement en direction des bureaux de Vogue magazine, elle se retrouva en une fraction de seconde couverte de café, tachant par la même occasion sa magnifique robe Chanel de satin blanc crème.

Chaud.. chaud..

La belle se tortilla sous le liquide brûlant quelques secondes, elle entendit quelqu’un s’excuser mais elle n’y fit pas attention. Se mettant à jurer dans sa langue natale, le russe, elle ne regarda pas le jeune homme. Prise de panique, elle respira un bon coup pour reprendre la situation en main. Elle regarda autour d’elle et par chance, elle se trouvait face à une boutique de vêtements haut de gamme.

Ce n’est aucunement son genre d’éviter quelqu’un ou de ne pas y porter attention. De nature douce et sociale, la jeune russe agissa différemment dans cette situation-ci. Elle entra dans la boutique et sortie sa carte de crédit Gold qu’elle remit à la caissière pour qu’elle lui charge tout ce qu’elle allait prendre. Elle n’avait pas le temps d’attendre, et encore moins de prendre le temps d’essayer plusieurs vêtements dans une cabine d’essayage.

Par chance, Jazzlyn sait sa taille et ce qui lui fait bien ou pas. Elle regarda d’un coup d’œil rapide les couleurs et s’avança vers des couleurs fraîches d’été. Elle prit la première robe qui l’intéressait et dézipa celle couverte de café, la fit tomber par terre.. se foutant royalement qu’on puisse la voir dans ses dessous en dentelle blanche, puis elle enfila la nouvelle robe. Elle agrippa de nouvelles chaussures puisque les autres avaient également été ruinées par le dégât. Pivotant face au miroir, elle regarda si le tout lui allait bien.

On pensait que ce genre de scène n'arrivait que dans les vieilles série B ou les teenmovie à l'eau de rose, et non, ça arrivait presque tous les jours dans ce genre de ville, où les gens se marchent dessus, pressés, impolis. Il avait carrément zappé son téléphone qui n'arrêtait pas de vibrer. Les gens passaient autour d'eux avec un sourire moqueur, ou alors agacer car ils bloquaient tous les deux la circulation des piétons pressés. L'égoïsme des New Yorkais se faisait bien voir, aucun ne s'arrêtaient pour voir si tout allait bien, à part quelques hommes avec espoir de voir la robe de la jeune femme devenir transparente. Il éteignit une nouvelle fois son blackberry afin d'avoir la paix.

Sebastian avait ce petit truc pour cerner les gens, il l'avait toujours eut, et c'était toujours très pratique dans son métier, de savoir cerner une personne très vite. Il étudiait rapidement la jeune femme, après avoir longuement regardé son décolleté, bah quoi ? C'est un homme sensible à la beauté féminine, et cette jolie blonde était toute simplement magnifique, encore plus belle dans ce genre de situation. Légèrement confus, il l'entendit jurer en Russe, et là un faible sourire fit son apparition sur le visage de Sebastian, cette petite frimousse lui disait vaguement quelque-chose maintenant. Que faire dans ce genre de situation, beaucoup de personnes se serait excusé et éclipsés ensuite, Sebastian l'aurait fait, fort possible. Mais là, il eut de la peine pour cette jeune femme pressée, qui à en juger par le nombre de café qu'elle tenait, elle devait travailler pour une société, peut-être une assistante, comme celle de Sebastian qui était parfois dans le même état que cette jolie blonde. Elle ne lui répondit pas, ce qui était plutôt compréhensif après tout, si ça aurait été le cas inverse, Seb aurait sûrement répondu dans l'énervement, des phrases qu'il aurait peut-être regretté, ou pas. Puis elle le quitta sans dire un mot, pour rejoindre une boutique de prêt à porter qui se trouvait non loin de la " scène du crime ". Que faire, Sebastian n'était peut-être pas l'homme le plus sympathique du monde, mais il reconnaissait ses tords, alors il se rendit à la même boutique que la demoiselle, afin de s'excuser de nouveau. Il poussa les portes et en quelques seconde, une vendeuse lui sauta dessus, il déclina poliment ses services pour se rendre en caisse, cherchant du regard une jolie blonde vêtue d'une robe blanche tachée; facile à repérer non ? Il se dirigea vers la vendeuse en caisse, une fois qu'il eut remarqué la présence de sa victime, il lui tendit sa gold avant qu'elle puisse encaisser les futurs achats de la demoiselle. Il fit un sourire à la vendeuse, et se dirigea vers la blondinette, qui s'admirait dans le miroir.

" Vous êtes ravissante, je m'excuse encore une fois pour l'incident, veuillez accepter que je règle vos achats pour me faire pardonner. "

Il lui adressa un sourire poli, lui rendant sa propre carte de crédit, car il ne lui laissait pas le choix de refuser. Après tout il suffisait de voir comment il était vêtu pour voir qu'il était fortuné. Son costume gris de chez Dior, fait sur-mesure. Des chaussures en cuir de chez Prada et une malette de chez Louis Vuitton. Bref il était classe, séduisant, et surtout soucieux envers la demoiselle. Il reprit la parole avant qu'elle réponde.

" Je m'excuse aussi de vous retardez, je peux vous déposer quelque part ? Ou vous appelez un taxi ? "

La boutique dans laquelle était entré la jeune femme n’était ni trop grande, ni trop petite. Ont y trouvait des grandes marques tel que Dior, Chanel, Jimmy Choo et encore plus. Les styles étaient variés et ont pouvait même y retrouver de nouveaux designers qui tentent de faire leur place comme les grands de ce monde. D’ailleurs, la belle est en discussion pour faire paraître sa collection dans ce magasin ainsi que dans quelques autres petites boutiques de la ville.

Aujourd’hui, l’ambiance était plutôt calme puisqu’il n’y avait pas beaucoup de clients. Une vendeuse approcha Jazzlyn pour lui offrir son aide et celle-ci lui remis sa carte de crédit en lui disant qu’elle n’aurait besoin de ses services uniquement à la caisse. Se déplaçant d’un pas rapide dans la boutique, elle toucha du bout des doigts les textures des vêtements, tout en observant leurs coupes et leurs couleurs.

Elle opta finalement pour une petite robe dans les tons de bleu-gris qui s’harmonise à merveille avec ses yeux clairs. Dézipant la fermeture éclair qui se trouve sur le côté, Jazz ne fit pas gaffe à savoir si l’on pouvait bien la regarder. Elle s’en fichait complètement puisqu’elle ne connait personne à New-York et qu’elle était pressée. (Après tout ce n’est pas comme si elle avait des kilos en trop ou qu’elle avait un physique qui pourrait dégouter ou choquer les autres.)

Jazz se retrouva quelques instants uniquement vêtue de lingerie blanche et de ses escarpins. Elle enfila immédiatement la robe de son choix et agrippa la première paire d’escarpin qui irait bien avec la robe. Pivotant devant le miroir pour s’assurer que son look était impeccable, elle entendit une voix masculine lui parler.. une voix qu’elle venait tout juste d’entendre. Elle l’avait reconnu grâce à l’accent particulier que le jeune homme avait.

La jeune russe leva les yeux et regarda cette personne à travers le miroir avant de se tourner pour lui faire face. Il lui complimenta avant de s’excuser à nouveau.. il faut avouer qu’elle avait également sa part de responsabilité dans cet accident.. mais elle était tellement pressée qu’elle en avait perdu sa politesse.. « Je suis désolée aussi, au moins vous n’avez rien .. »

Elle regarda l’inconnu de la tête aux pieds. Elle aurait pu décrire sa tenue de A à Z, reconnaissant la qualité de Dior pour son complet, sa mallette Louis Vuitton et ses chaussures. Sans aucun doute, l’homme devant elle avait de la classe et du goût en se qui concerne son choix vestimentaire. Reste à savoir si il faisait ses propres choix ou une de ses employés faisait tout pour lui..

« Je refuse que vous payez quoi que se soit… Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il lui remit sa carte de crédit et que la vendeuse vint lui remettre un sac contenant ses vieux vêtements ainsi que la carte à l’homme d’affaires. Jazzlyn n’est pas du genre à laisser les autres payer pour elle, ayant même du mal à laisser le gars payer lors d’un rendez-vous galant… alors le fait qu’il ait payé sa tenue, ne lui fit guère plaisir, même si ça partait d’une bonne intention.

À force d’observer l’étranger qui avait payé sa facture, un petit détail irrita la belle qui se tourna quelques secondes vers la section homme. Elle choisi une cravate qui s’harmonisa beaucoup plus à la tenue que portait le jeune homme. Jazz revint face à lui et sans même lui demander son avis, dénoua la cravate qu’il portait et lui noua celle qu’elle avait choisie. « Beaucoup mieux.. »

Un sourire se dessina sur les lèvres de la blonde, c’était une petite manie qu’elle avait.. quand quelque chose l’agaçait dans la tenue d’un autre.. elle se devait d’arranger la situation. Elle leva son regard vers celui de l’homme d’affaires qui prit la parole.

« Me retarder? » La belle jeta un coup d’oeil à sa montre et réalisa l’heure qu’il était.. « OMG » Elle était vachement en retard avec tout cet incident et elle devait encore aller commander des cafés et retourner au travail.. et se faire virer par la suite.

« Merci, c’est très gentil de votre part mais je dois vraiment y aller.. je suis tellement en retard et le taxi serait sans doute coincé dans les embouteillages. »

Elle le regarda un instant dans les yeux et afficha un sourire, comme si elle prenait une petite pause dans sa course pour le remercier avec ce sourire. Elle prit son sac à main, retira l’étiquette de sa robe et prit son sac au nom de la boutique. Jazzlyn ne lui donna pas l'occasion de proposer autre chose ou l'occasion de parler tout cours .. elle fila à toute vitesse aux bureaux.

Voila une nouvelle journée qui démarrait, un journée qui n'allait peut-être pas être aussi intéressante que les précédentes, sans aucunes rencontre, sans aucuns café renversé. Sebastian n'était pas dans ses meilleurs jours, il avait passé la nuit chez sa petite soeur où ils s'étaient disputés à cause d'une rouquine aux mauvaises intentions. Il était donc rentré chez lui tard dans la nuit, passant dans la chambre de Everleigh qui dormait paisiblement, un autre tour dans celle de la petite Madison, dont il la recouvrit délicatement avec la couverture, comme un père le ferait avec sa fille. Puis doucement, il laissa entre-ouvert la porte pour se diriger vers le coeur de l'appartement, la cuisine. Sa colocataire et amie lui avait laissé à dîner, mais c'est vers la boisson qu'il se dirigea, sortant une bouteille de vodka d'un placard, se servant un verre. La pièce était plongé dans l'obscurité, seule la lumière des autres building donnait un peu de luminosité à la pièce, il dénoua un peu sa cravate qu'il posa sur la table, un rictus aux lèvres, se rappelant d'où elle provenait. Il prit son verre pour rejoindre le salon, toujours dans le silence et l'obscurité pour ne pas réveiller les autres habitants. Il retira sa chemise, et se laissa tomber sur le canapé, la tête en arrière, les yeux clos. La fatigue le gagnait peu à peu, il buvait son verre seul, accompagné d'une cigarette. Ce genre de tableau était assez déprimant, c'est dans ce genre de moment qu'on se met à cogiter à sa vie, à savoir si elle a un sens, à savoir ce qui lui manque et quelle est la clé pour accéder aux bonheurs, un tas de foutaise qui vous donnait la migraine. Il termina rapidement son verre, se dirigeant vers sa salle de bain pour y prendre une douche avant de se coucher, le coeur lourd.

Le lendemain matin n'était pas mieux, il avait décidé de ne pas aller travailler de la matinée; il avait besoin de se reposer un petit peu, mais n'étant pas du genre à squatter le canapé en caleçon avec une bière sur le ventre, il se trouva des occupations. Premièrement, il emmena Madison à Central Park pour lui payer un super petit-déjeuné, ensuite ils allèrent tous les deux acheter un beau bouquet de fleur pour la maman de la jolie fillette, et ils rentrèrent pour déjeuner ensemble. Il n'avait qu'un rendez vous dans l'après-midi, de nouveau chez Vogue pour signer quelques papiers, ensuite il irait sûrement se coucher dans l'herbe de Central Park et regarder le ciel, une de ses activités favorite, c'était idéal pour réfléchir à tout et n'importe quoi. Il alla se changer, optant aujourd'hui pour une tenue plus cool. Un costume Marc Jacobs bleu nuit légèrement satiné, en dessous de la veste, il ne portait pas de chemise mais un tee-shirt noir au coll v qui dessinait parfait la musculature athlétique du beau Russe. Ses cheveux noir coiffé en bataille et sa petite barbe de quelques jours lui donnait une touche assez sexy. Après s'être parfumé, il quitta l'appartement en embrassant la petite Madison sur le ventre, le sourire aux lèvres.

Il arriva au volant de sa porsh sur le parking souterrain de l'agence de Vogue. Il se présenta à la réception pour qu'on lui indique l'endroit où il avait rendez-vous. Il discuta un moment de la bourse avec un homme d'affaire ennuyeux afin de pas arriver trop en avance à sa réunion, puis se dirigea vers les ascenseurs pris d'assauts. Il entra dans une cabine, où une jeune femme lui demanda si il était marié, ce qui l'amusa pendant les trois premières minutes avant qu'il la remballe assez froidement. La montée semblait interminable, l'ascenseur s'arrêtait à chaque étage pour y faire rentrer du monde et y descendre, il se retrouva enfin seul, il s'accouda à la parois, prenant son mal en patience, jusqu'à que les portes s'ouvrent et laisse place un visage familier, un sourire se dessina aussitôt sur ses lèvres.

La matinée n’avait pas été de tout repos, pourtant elle avait été plus qu’ennuyeuse. Jazzlyn commençait tranquillement à en avoir marre de faire tout ce que la designer en chef lui demande de faire. Depuis l’autre matin, elle avait mis les points sur les « i » et lui avait fait part de son intérêt pour la mode et pour la création et qu’elle en avait rien à foutre d’aller chercher des cafés.. elle était ici parce que les dirigeants de Vogue magazine voulait de ses idées pour un « vent de fraîcheur ». Depuis cette discussion les choses ont beaucoup changés sa patronne lui fait toujours vivre un enfer mais au moins elle n’a pas à risquer de se faire ébouillanter par du café brûlant ou encore courir aux quatre coins de la ville dans ses Jimmy Choo.

Toute la matinée elle avait du trouver des rouleaux de tissus pour créer une nouvelle robe du soir et elle avait du assister à une réunion sur les nouveaux boutons à la mode.. rien de bien palpitant. Elle avait décidée de descendre à la chic cafétéria de Vogue pour se prendre un plateau de sushi à apporter à son bureau. Sur l’heure du diner tous les ascenseurs étaient bondés par moment et après ça, ça se calmait. Regardant sa montre, la jolie blonde paya son repas et se dirigea vers ceux-ci qui semblaient calmes. La porte était entrain de se refermer quand Jazz cria « Attendez! » .

C’est alors qu’un employer lui tient la porte. Elle le connaissait plutôt bien puisque la belle est du genre très social. D’ailleurs elle savait que l’homme en question était natif du Mexique mais qu’il habitait en Amérique depuis bientôt 10 ans, qu’il avait trois adorables enfants et qu’il parlait très bien l’anglais, le français et l’espagnol. Accélérant le pas elle lui offrit un sourire pour le remercier avant de prononcer « Gracias Roberto »

Quand elle entra dans l’ascenseur, elle remarqua le visage d’un homme qui ne lui était pas inconnu. Aussitôt elle se tourna pour sortir de l’ascenseur mais il était trop tard, les portes étaient déjà fermées et l’ascenseur se mettait en route. Soupirant légèrement, elle se retourna à nouveau face à l’homme et lui afficha un sourire avant de s’appuyer contre le mur du fond.

« Je vais commencer à croire que vous me suivez »

Elle leva aux yeux au ciel comme si elle voulait parler à dieu – même si elle n’y crois pas – et marmonna un « Vraiment? Tu te fou de ma gueule là! – mais pas assez fort pour que la personne à ses côtés puisse l’entendre. Elle ne le regarda pas, enfin pas vraiment. Jazzlyn l’avait détaillé discrètement du regard puis avait posé ses yeux sur les portes de l’ascenseur, espérant qui s’ouvre à tout moment.

L'ascenseur montait lentement avant l'arrivée de la demoiselle; il n'arrivait pas à sortir de sa tête l'altercation avec sa petite soeur, il reconnaissait ses tords, il n'avait pas à fréquenter une jeune femme qui essayait de rendre malheureuse sa soeur, personne n'avait le droit de lui du mal, à aucun membres et proche de sa famille. Sebastian n'était pas quelqu'un de méchant, mais fallait pas le pousser, il était capable des pires méchancetés si on s'en prenait à quelqu'un qu'il aime, étant impulsif de nature, il s'emportait très vite. L'ascenseur s'arrêta dans sa montée pour laisser sortir les dernières personnes présentes et pour laisser entrer une jeune femme à la beauté renversante, vous savez ce genre de fille, c'était comme-ci vous regardiez la foule marcher sur la cinquième avenue et que le film soit en noir et blanc, et bien cette jeune femme était la seule note de couleur capable d'attirer votre attention, il l'avait longuement détailler, des courbes magnifiques, des yeux à vous noyer dedans, et son sourire, c'était peut-être l'une des choses la plus attractive de son physique, du moins c'est ce qui faisait craquer Sebastian, ainsi que le répondant et le sens de la répartis. Il aimait les femmes de caractères, qui lui tienne tête ! Il la regarda rentrer dans l'ascenseur et aussitôt essayer d'en sortir, il esquissa un sourire, ne disant rien, le regard figer sur le numéro des étages qui défilaient. Elle s'appuya contre le mur à côté de lui, il sentait d'ici son parfum enivrant, elle lui demanda si il la suivait, il laissa échapper un léger rire avant d'ajouter.

" La question est plutôt: Est-ce que vous aimeriez que se soit le cas ? " Dit-il en lui adressant un sourire charmeur.

Il reposa son regard sur les portes, puis l'ascenseur s'arrêta brusquement, les lumières se mirent à clignoter et se fit le noir complet jusqu'à que les lumières se rallument. Il haussa un sourcil, il ne s'était pas rendu compte qu'il était très proche de la demoiselle. Il se recula un peu, ne voulant pas paraître irrespectueux. Il lança un regard à Jazzlyn, oui il connait son prénom depuis qu'il l'avait rajouté sur facebook. Elle n'avait pas l'air trop secoué. Il marmonna un " Putain " dans sa barbe, en Russe évidemment. A croire que la demoiselle lui portait la poisse, deuxième fois qu'il la croise et ils se retrouvent tous les deux dans la galère. Il s'approcha pour faire sonner le bouton d'urgence. Une voix masculine répondit et lui expliqua qu'une coupure de courant avait lieu, et qu'ils essayeraient de résoudre ça le plus rapidement possible, et surtout, la phrase qui arracha un haussement de sourcil à Sebastian, ne pas céder à la panique. Sebastian n'était pas paniqué, mais légèrement énervé. C'était la dernière fois qu'il prendrait un ascenseur ici ! Il poussa un long soupir, regardant Jazzlyn quelques secondes avant de se laisser glisser contre la parois du mur, retirant sa veste, se retrouvant dans un tee-shirt qui montrait bien le dessin parfait de son torse. Il passa une main dans sa barbe, ignorant le clignotement des lumières. Il fouilla dans ses poches pour sortir son paquet de cigarette et en glisser une entre ses lèvres, qu'il alluma ensuite. Après tout ils allaient peut-être rester coincer ici tous les deux pour un long moment, et Sebastian est un grand fumeur, dur de s'en empêcher, surtout quand il est énervé. Il resta silencieux pendant une minute, avant d'ajouter avec un sourire aux lèvres.

" Remarque je n'ai pas à me plaindre, si la panne s'était produite quatre étages plus bas, je serais coincé avec un gros monsieur moustachu et une femme vénale; je suis plutôt content que se soit avec vous. Je m'appelle Sebastian, autant en profiter pour faire connaissance mademoiselle Alexandrov. "

Il se leva et prit sa main pour y déposer un faux baiser, comme tous les gentleman qui se respecte, c'était peut-être vieillot pour certaine, mais Sebastian trouvait ça obligatoire envers une jeune femme aussi charmante que Jazzlyn.

Jazzlyn pensait avoir un journée des plus banale mais voilà qu’elle allait rapidement changé. Pénétrant dans l’ascenseur en pensant au boulot qu’elle devait produire dans l’après-midi, elle laissa un petit soupire se glisser entre ses lèvres et leva les yeux pour observer la seule personne qui se trouvait dans l’appareil mobile. L’homme en question était vêtu d’un veston très chic ainsi que d’un t-shirt noir moulant, le look était des plus parfait pour homme d’affaires relax et sportif. Levant la tête un peu plus haut, elle regarda celui qui se trouva face à elle et le reconnu immédiatement. C’était Sebastian Andrei Swarovski.. oui, c’était lui qui l’avait couverte de café chaud il n’y a même pas deux jours. Ce n’était pas entièrement de sa faute mais bon, ce souvenir était des plus marquant.

En une fraction de seconde la jolie blonde se tourna sur elle-même pour sortir de la cage d’ascenseur mais les portes avaient eu le temps de se fermer et l’ascenseur était maintenant en marche vers le dernier étage. Elle n’avait pas d’autre choix que de rester à bord et d’attendre la prochaine sortie. C’est à ce moment qu’elle lui fit part de ses interrogations à savoir s’il la suivait. Elle tourna sa tête vers la droite et le regarda un instant en attendant sa réponse : " La question est plutôt: Est-ce que vous aimeriez que se soit le cas ? " Il avait ce sourire auquel ont a du mal à résister, et un regard charmeur qui ne vous laissait pas de marbre.

Pourtant la jeune Russe reposa son regard sur les deux portes et prononca quelques mots. « Si j’aimerais me faire suivre par un inconnu?, non j’en doute fort.» Elle eu juste le temps de terminer sa phrase qu’un gros bruit se fit entendre suivit d’un clignotement de lumière, d’une secousse puis du noir totale. Ça ne dura que quelques secondes avant que les lumières d’urgence ne s’ouvre, éclairement alors toute la cabine. Avec la secousse et la noirceur, Jazzlyn s’était légèrement rapproché du russe. Elle leva les yeux et le regarda un instant avant de se reculer et de passer une main dans ses longs cheveux dorés.

C’est alors que Sebastian appela la sécurité grâce à l’intercom et rapidement ils eu connaissance qu’une panne d’électricité était survenu et qu’ils devraient être patients. Se mordillant la lèvre, la jeune Alexandrov observa l’homme d’affaires enlever son veston et se laisser glisser par terre. Elle en fit de même, plaçant sa veste sur le plancher pour ne pas salir sa robe, elle prit place sur le sol avec délicatesse. Allongeant les jambes et les croisant avec élégance, elle ne dit pas un mot et sorti quelques trucs de son sac à main.

Elle ne remarqua pas que l’adonis qui se trouvait à ses côtés s’alluma une cigarette, mais aussitôt qu’elle en sentie l’odeur, elle leva le nez de son sac à main et retira la tige de tabac d’entre les lèvres de son voisin et l’éteignit immédiatement en jetant un regard noir à celui-ci. « Si vous avez envie de vous tuez tranquillement c’est votre choix, mais ne me faites pas subir celui-ci » Elle avait été plutôt froide mais si elle avait horreur de quelque chose c’était bien la cigarette et sa fumée.

La belle sortie une bouteille d’eau de son sac à main et ne prit une gorgée, puis regarda sa montre affichant que dans environ dix minutes elle serait de nouveau en retard. « S’il vous plaît, rappelez-moi la prochaine fois que si je vous croise dans la rue ou ailleurs, de changer de trottoir, de changer de restaurant ou de courir dans la direction opposé.. Non mais deux fois en une seule semaine?.. je crois que vous me portez malchance et je risque à nouveau de me faire virer.. » Elle savait très bien que ce n’était pas de sa faute si elle avait pris cet ascenseur à ce moment et que lui aussi.. ce n’était pas de sa faute non plus si la panne d’électricité n’ait pas eu lieu 2 minutes plus tard.. mais bon, tous les deux ensemble = problèmes.

Alors qu’elle était distante et froide, lui il était charmant, poli et attentionné. Ça avait tendance à agacer la belle qui eu du mal à résister au charme fou et naturel du beau russe. Il la complimenta, étant très heureux de se retrouver coincer dans un ascenseur avec elle plutôt qu’avec d’autres personnes. Elle souria légèrement du coins des lèvres puis il se présenta. Tous les deux savaient déjà le prénom de l’autre puisque Sebastian l’avait ajouté sur Facebook, - ouais facebook domine le monde – Mais voilà que ça faisait plus officiel que de se présenter. « Jazzlyn, mais ont m’appelle souvent Jazz ou Nikita.. mon deuxième prénom et celui de ma ligne de vêtements… mais pour vous ce sera Mademoiselle Alexandrov » Elle le regarda le plus sérieusement possible, bah quoi.. elle ne le connaissait pas, puis seulement ses amis et ses proches l’appelait de ces façons.

Jazz ouvrit ses paquets de Sushis et prépara la sauce soya avec wazabi et gingembre. Elle avait l’habitude d’en prendre pour une armée puisqu’elle aimait goûter à plusieurs saveurs différentes dans un seul repas. Heureusement qu’en cette situation elle en avait pris autant, elle leva les yeux de son repas et pris ses baguettes entre ses doigts. « Vous en voulez? »