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You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY]

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MessageSujet: You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] EmptyVen 11 Mar - 20:44

Anaïs & Penny ♥
« I'm going crazy »


10h50, samedi matin. J'ouvrais finalement les yeux. Les rayons du soleil ( - se faisant pourtant si rare - ) venant bientôt me chatouiller le visage, me le réchauffant en même temps. Encore endormie, je laissais échapper un léger grommellement, me maudissant déjà d'avoir pris la mauvaise habitude de dormir sans volets, ni rideaux, la fenêtre presque entrouverte en fait. Habitude que j'avais pris dès ma plus tendre enfance et qui restait encore un mystère pour mon entourage. D'ordinaire, je mettais cette lubie sur le compte de mon côté "lève tôt" ou bien sur le fait que j'ai toujours et anormalement chaud. Ce matin cependant, je n'étais pas d'humeur à analyser la situation. Je me détestais plutôt de ne pas avoir utilisé mes volets en fait. Alcool, cigarette, "fumette" et probablement bon nombre d'autres choses dont je devais avoir honte : voilà à quoi c'était résumée ma soirée. Soirée sympathique et divertissante certes, mais qui me laissait des souvenirs encore très cuisants au réveil. Nausées, vomissements, trous noirs, odeurs diverses et infectes imprégnées dans mes vêtements et bouteille d'alcool ( - vide bien évidement - ) posée à l'entrée de la pièce, ça vous dit quelque chose ? Certes et vu mon état actuel, je pourrais me promettre de ne plus recommencer, sortant ainsi l'un des plus grands clichés de ce qu'on appelait communément " un lendemain de cuite ", mais je ne le ferais pas. Soyons réalistes, nous finissons toujours par nous laisser entraîner, de nouveau. Ceci constituant l'un des aléas de la vie d'étudiant. Cela et le fait de retrouver un... à non pardon UNE jeune ( - mais très séduisante - ) inconnue, nue, dans son lit. Encore un évènement dont je ne me souviendrai pas, malheureusement. Dommage, vraiment regrettable même, presque triste si je puis me permettre. Ne conserver aucun souvenir d'une nuit passée avec une telle déesse me fendait presque le cœur, mais... malheureusement pour moi, j'étais l'une de celles qui ne se souvenaient pas de ce qu'elles avaient pu dire ou faire; ce qui... tout en étant embarrassant parfois s'avérait aussi bien utile. Quoi qu'il en soit, j'avais désormais l'habitude de ce genre de "réveil" et j'avais naturellement appris à les gérer. Le plus convenablement possible même. Apportant un café à l'heureuse ( - ou heureux - ) élu(e), avant de gentiment le ( - ou la - ) raccompagner en bas de l'immeuble, pour mieux l'expédier ensuite. L'histoire d'une nuit, devant rester l'histoire d'une nuit justement. Entreprise qui se déroulait sans aucun accroc particulier, du moins... quand mon charmant colocataire ne venait pas s'en mêler. Quand il me fichait la paix, encore endormi ou découchant même, pas comme ce matin en fait.

Étant le plus humainement bruyant possible, Penny ne cessait de passer devant ma chambre, fanfaronnant presque et glissant des petites allusions foireuses et douteuses ( - que moi seule pouvais comprendre - ) à travers la porte. Allusions que je ne prendrais même pas la peine de répéter tant elles étaient ridicules et déplacées. Au bout d'un moment ( - genre dix minutes après, je n'étais pas patiente pour un sou - ) je perdais mon calme et, sautant du lit, d'un bond ( - bond qui me procura une douleur affreuse à la tête - ), j'enfilais un shorty et un vieux t-shirt et c'est le plus calmement possible que je réveillais ma compagne de la nuit. Prétextant l'arrivée imminente de ma mère ( - parce que ce genre de truc fonctionnait toujours - ) je la poussais à s'habiller et à quitter l'appartement, en hâte. Léger baiser de rigueur échangé, je la saluais ensuite, refermant la porte derrière elle, sous le regard amusé de ce cher Penny qui avait observé toute la scène. Bien sûr mon empressement et ma mauvaise humeur matinale ( - aussi rare que soudaine - ) ne manquèrent pas de le faire jubiler. Il adorait me pousser à bout de toute façon, j'avais l'habitude. Je lui en voulais seulement de s'attaquer à moi dès le réveil. Enfin... c'était Penny. Je savais comment il était, même avant de le prendre en colocataire, aussi ne pouvais-je en vouloir qu'à moi-même. Puis, je l'adorais au fond... bien que je ne lui dise jamais et que ça ne soit pas dans mes projets.

ENFIN BREF ! Cessant mes tergiversations intérieures ( - toutes plus incohérentes les unes que les autres - ) je m'asseyais face à lui, m'avachissant sur ma chaise, lâchant un gros soupir d'exaspération pour finir. « Bravo. Et merci Penny. Si tu avais voulu être moins subtile, tu n'aurais pas fait mieux » lâchais-je en attrapant mon paquet de cigarettes posé sur le buffet « j'ajouterais bien que tu m'as rendu un sacré service en me permettant d'éjecter ma compagne de la nuit, mais je ne le ferais pas. Car ce n'est pas le cas. A cause de toi et de tes pitreries, destinées bien sûr et comme toujours à me gâcher la vie, je suis passée pour une sacrée mal élevée, sans aucun savoir vivre. En plus, j'ai menti. Tu te rends compte ? Si je ne te connaissais pas un minimum, ne t'appréciais pas un minimum et si, enfin, je n'avais pas conscience que si je te jetais de l'appartement de mon père, aucune autre personne, saine d'esprit du moins, ne voudrais accepter de cohabiter avec toi, je pense que je te mettrais à la porte ! ». En disant cela, je savais d'ors et déjà qu'il me rétorquerait un truc machiste du genre " Tu n'es rien sans moi " ou " que ferais-tu sans un homme pour calmer tes inquiétudes, ou contrôler les fuites ? " ou bien encore " tu ne peux pas vivre sans moi ". Je le savais pertinemment, seulement... je m'étais laissé entraîner dans ce petit-jeu, y prenant goût. En attente d'une quelconque réponse de sa part, je laissais alors glisser mes yeux dans la pièce principale de l'appartement, inspectant les lieux en fait ( - avec Penny, on ne savait jamais à quoi s'en tenir - ) et je fus peu surprise de constater que... une fois de plus, SES AFFAIRES traînaient. « Tu vas ranger tes chaussettes sales pas vrai ? Rassure-moi ? » le questionnais-je, ( - d'un ton plus autoritaire qu'interrogatif en fait) tandis que j'allumais ma cigarette.

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MessageSujet: Re: You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] EmptyVen 11 Mar - 23:03


You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] 2r7pzd3

ana&penny,, episod one : .

Putain. Ce fut là le premier mot du jour prononcé par Penny a son réveil. Le jeune homme se trouvait allongé sur le canapé du salon tel un phoque mort. Quelques gémissements, quelques clignements d’yeux, puis il se leva. S’étirant et baillant fortement. Après quelques pas dans l’appartement, Penny regarda autour de lui, constatant les dégâts. Oui, dégâts. Un jean, un tee-shirt, des chaussettes appartenant au jeune homme et un soutien-gorge, non ce dernier n’appartenait pas à notre Daniels. Pour vous rassurer, Penny ne s’est pas lancé dans le travestissement. Néanmoins le jeune homme ne put expliquer tout cela… ce fut comme le trou noir. Qu’y a-t-il eu la veille ? Qu’a-t-il fait ? Voilà bien là toutes ces questions que le jeune homme se posa. Intérieurement, il tenta d’y répondre. Avec beaucoup d’efforts, il réussit à reconstituer une maigre partie de sa soirée. Déjà, il y eut ce bar, avec quelques personnes… quelques verres, puis le retour à l’appartement, où il y avait déjà quelques personnes, quelques bouteilles d’entamées, et une incrustation peu surprenante de la part de Penny. Mais tous ces souvenirs restaient nébuleux, tout cela restait flou… Puis il fallait dire que son mal de crâne ne l’aidait pas à réfléchir et à recomposer sa soirée de la veille. Il restait là, debout, plusieurs longues minutes, sans bouger, à chercher, à réfléchir, avant de se décider enfin de bouger. C’est alors qu’il partit dans sa chambre, prendre une serviette. Puis c’est ainsi que se mit en route un ballet de va et vient perpétuel du jeune homme, passant alors devant la chambre de sa colocataire, qui n’était autre qu’Anaïs Hamilton. En effet la porte de la chambre de cette dernière était quasiment ouverte, Penny en profita donc pour observer avec beaucoup d’attention l’intérieur de la pièce. Tout commença par quelques petits gestes, puis quelques paroles, ironiques, sarcastiques et fortement misogynes par moment. Du Penny tout craché.
Après s’être donné en spectacle, les aventures de notre petit rigolo s’arrêtèrent dans le salon, la pièce principale de l’appartement voyez-vous. Affalé à nouveau dans le canapé, malgré ses nombreuses visites dans sa chambre, Penny était encore en boxer et torse nu dans l’appartement. Certes, il avait prit une serviette, c’était qu’un moment donné, au cours des minutes qui se sont écoulées, il avait eu la fine idée de prendre douche. Idée qui lui a échappé au cours de ses nombreux passages devant la chambre de sa colocataire. Anaïs déboula alors dans la pièce principale, s’installant de manière assez nonchalante, et sans attendre, Penny se releva et se tint droit sur le canapé, lançant un ironique « hey la moche ! ». C’était… sa façon à lui d’être affectueux avec elle. Puis c’est alors qu’elle prit la parole. Sa voix fit comme écho dans la tête du jeune homme. Certes, il ne prêta guère attention aux premiers mots prononcés par Ana, sûrement avaient-ils peu d’importance. C’est fou ce qu’elle pouvait être bavarde quand même, pensa-t-il à cet instant et surtout il se demandait bien comment pouvait-elle faire pour faire défiler autant de mots à la seconde. C’était presque de l’admiration sur ce coup, oui de l’admiration. Lui à côté, il tentait de remettre le doigt sur sa soirée de la veille. C’est alors qu’il se mit à acquiescer bêtement d’un signe de la tête avant de prendre la parole. « Roh, ne dit pas de connerie, je sais bien que tu m’aimes, Ana ! Puis… on a toujours besoin d’un homme à la maison, héhé ! ». Sa dernière phrase était ponctuée par un sourire fier, oui, il en était fier de dire cela. Aussi fier qu’un paon. Il se mit alors à regarder avec beaucoup d’attention Anaïs qui semblait avoir trouvé quelque chose, enfin son attention semblait être attiré et intéressé par quelque chose. Penny suivit alors la direction de son regard et… Oui, c’était ses habits par terre, un peu partout. « Tu vas ranger tes chaussettes sales pas vrai ? Rassure-moi ? ». Elle ne semblait vraiment pas rire lorsqu’elle prononça ces quelques mots. Penny soupira quelques secondes après qu’elle eut dit cela. « Ouais, ouais, plus tard… Oh, puis tu peux bien le faire. Enfin ça se réutilise, non ? ». Sa question était stupide, très stupide, oui.

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MessageSujet: Re: You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] EmptyVen 8 Avr - 23:20

Parfois, je me demandais vraiment ce qui me retenait de ne pas le jeter à la porte ?! Plus je l'observais au quotidien, plus je le regardais s'étaler et saccager l'appartement ( - par la même occasion - ) et plus je me posais la question. Que pouvais-je bien lui trouver ? Il ne faisait pas la vaisselle, refusait la serpillère ( - sauf cas extrêmes - ), fuyait la corvée des courses et, pour ce qui est de la partie administrative ( - paiements à envoyer tous les tant du mois etc.. -) mieux valait ne pas lui en parler. Ce n'était pas la peine, il aurait égaré les papiers de toute façon. Et quand bien même je lui aurais fait confiance sur le sujet, il se serait contenté de me dire que ce n'était pas ses affaires et qu'il payait déjà sa part du loyer et des courses ce qui, en soit, était largement suffisant. Rajoutant un de ces « et puis tu devrais déjà être honorée d'avoir la chance de partager un appartement avec moi ! » habituel, il se serait ensuite enfuit vers la salle de bain, refusant ainsi tout type de conversation. Oui, vraiment, je me demandais ce qui me poussait à le garder ici. Sa personnalité ? L'attachement que je lui portais malgré tout ? La peur de la solitude ? Sa présence tout simplement ? Je n'en savais trop rien... Tout ce que je savais c'est que j'étais bien avec lui. Penny m'amusait, autant qu'il me tapait sur les nerfs certes, mais il m'amusait; nous avions trouvés un terrain d'entente et je savais m'en contenter. Je l'acceptais; avec ses qualités et ses défauts et au fond, cela seul comptait .D'ailleurs ses remarques ne me choquaient plus désormais. Au début, je devais bien avouer que j'avais eu du mal à m'y faire et parfois mal lunée, il m'arrivait de mal interpréter ses propos, mais... j'avais, au fil du temps, compris qu'un simple « hey la moche » ( - comme celui de ce matin - ) n'était en fait destiné qu'à me saluer, ni plus ni moins. Si on poussait plus loin, on en venait même à la conclusion que c'était la manière dont Penny me démontrait son affection. Peu commun certes, mais mignon, sympathique du moins. Aussi m'empressais-je et à chaque fois de lui adresser un léger signe de tête ainsi qu'un petit sourire. Rituel que je n'exécutais cependant pas ce matin, que bien trop agacée à l'idée d'être passée pour une nymphomane, irrespectueuse et mal élevée.

« Je peux bien le faire ? JE PEUX BIEN LE FAIRE ? Comment ça ? Tu plaisantes j'espère ? Déjà que je fais les courses et le ménage je ne vais pas en plus ramasser ta crasse et faire ta lessive. Certainement pas ! Tu vas devoir te débrouiller seul pour une fois ! Ça ne te fera pas de mal. » Énonçant ses mots je terminais ma cigarette et l'écrasait rapidement dans le cendrier, avant de me lever et de rejoindre la cuisine, où je me servais un verre. De là, je haussais légèrement le ton, faisant ainsi en sorte que Penny m'entende « Au fait, qu'est-ce qui s'est passé ici cette nuit ? enfin j'veux dire, qu'est-ce que t'as fait au juste ? Tu devais être sacrément agité pour mettre le salon dans cet état ! ». J'aurais bien ajouté que cela ne lui ressemblait pas, mais ce serait mentir. Il avait simplement fait plus fort que d'habitude, voilà tout.

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MessageSujet: Re: You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] EmptyVen 15 Avr - 15:42


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ana&penny,, episod one : .

Penny et sa stupidité légendaire. Allez savoir s’il le faisait exprès ou si c’était vraiment naturel chez-lui. Avouez-le que votre opinion a plutôt tendance à tendre vers la seconde proposition. Oui, pour vous ce n’était que ce petit con qui était né juste pour faire chier le monde, et nous faire rire avec ses conneries. Oui, c’était Penny et on l’aimait. Oh non, ne dis pas le contraire lecteur, je suis persuadé que tu l’aimes bien au fond ce petit con. Quelques secondes après que notre cher petit con préféré (oui, appelons-le comme ça à présent) eut pris la parole, ce fut autour de sa colocataire de la prendre. La parole, je veux dire par là. De prendre la parole, mais cela, vous l’avez bien compris. Bien que la jeune femme ait l’air très sérieuse dans ses dires, Penny prit comme un certain plaisir, presque jouissif, en arborant un large sourire qui se voulait à la fois moqueur et provocateur. « J’ai l’air de plaisanter ? T’es une fille, c’est ton boulot de faire ça, hein. ». Un brin misogyne dans ce qu’il venait de dire. C’était sa façon plus ou moins maladroite de la taquiner. Oui, en plus d’être con, il était un brin boulet sur les bords. Mais rien que pour avoir tenu ces quelques mots, l’envie sûrement furieuse de vouloir le gifler s’était éprise d’Anaïs. Penny n’avait pas de limite. Que ce soit dans ce qu’il faisait, mais aussi dans ce qu’il disait. C’était Penny, quoi. « Humm, tout seul ? T’es sérieuse… tu m’aideras un peu, hein ? » venait-il de lui dire en lui faisant un regard des plus mielleux et malheureux possibles. Ca, c’était pour rattraper sa première prise de parole.
Le jeune homme se rallongea sur le canapé qui meublé la pièce principale de l’appartement. Un oreiller sous sa tête, et il ferma doucement les yeux, posant son bras dessus tout en écoutant ce que sa colocataire avait à lui dire. Qu’est-ce qu’il s’était passé cette nuit ? C’était la question qu’elle lui avait posé. Bien entendu elle parlait de ce bordel qui décorait la pièce. Bordel qui était d’une magnitude digne des plus grands séismes, sûrement… « Hum… ». Le jeune homme marqua une pause, cherchant avec mal ce qu’il s’était passé cette nuit. « Une partie de Scrabble qui a mal terminé, je crois bien ! ».

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MessageSujet: Re: You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] You are going to tidy your socks, yeah ? [PV PENNY] EmptyMer 27 Avr - 16:28

Me précipitant dans la cuisine ( - oui et bien quoi ? j'étais assoiffée ! le lendemain de cuite, la gorge sèche et la bouche pâteuse, vous ne connaissez pas ?! - ) je ne lui avais pas laissé le temps de rétorquer quoi que ce soit, ce qui bien évidemment était le but ! Je n'avais aucune envie d'entendre ses plaisanteries ridiculement machistes, encore moins ce matin. Seulement et comme à son habitude, il avait fallu que Penny entreprenne de faire exactement le contraire de ce qu'on pouvait bien attendre de lui. C'était Penny quoi ! Aussi et, dans un élan d'amusement profond, entreprit-il de me provoquer à coups de vulgaires clichés ! Clichés qui me mirent inévitablement hors de moi ! Il fallait dire qu'il était très doué pour cela et, pour une féministe révoltée telle que moi ( - comment ça je poussais un peu là ?! - ) des affirmations tel que « T'es une fille, c'est ton boulot de faire ça » étaient tout bonnement inacceptables. D'ailleurs, mieux valait pour lui qu'il se trouva présentement loin de moi, auquel cas je lui aurais probablement versé le contenu de mon verre de jus d'orange sur le haut du crâne; histoire de lui rafraîchir un peu les idées et LA MÉMOIRE. L'asservissement des femmes était bel et bien révolu ! Qu'on n'y revienne pas ! Avouez-le, si j'avais fait ce dont je mourrais littéralement d'envie, ce petit con ne l'aurait pas volé ? Bien. Nous tombons d'accord. [...] N'empêche et quand on y repensait à deux fois, cohabiter avec Penny était assez frustrant; voir même presque invivable. C'est vrai quoi, on ne savait jamais ce qu'il pensait vraiment! Le fait qu'il ne soit pas friand des tâches ménagères et qu'il se comporte comme un véritable goujat avec les femmes l'était tout autant, mais ne pas le comprendre, ne pas être en mesure de le cerner, c'était ce qui me dérangeait vraiment. C'était comme aujourd'hui par exemple : comment savoir s'il était sérieux ou non ? Machiste profond ou bien s'il en jouait seulement ? Comment ? Lui poser la question ? Lui poser la question serait se heurter à un mur ! Car cet odieux personnage adorait jouer avec les nerfs des gens et qu'il se serait contenté de me répondre un truc évasif et énervant du genre « à ton avis ? ». Le pire dans tout ça ? Le pire c'est qu'il plaisait aux filles ! Bon ok, je voulais bien l'avouer, il était bel homme, mais tout aussi insupportable voyons ! Les filles réveillez-vous quoi ! Ce petit trou du cul est invivable ! D'ailleurs je défis quiconque de se montrer aussi tolérante que moi à son égard. Coucher avec lui, c'est une chose ( - que je ne ferai jamais, soit dit en passant - ), mais partager un appartement avec lui, s'en est une autre. Mais soit ! J'avais accepté de vivre avec lui, appris comment il fonctionnait et je contrôlais donc parfaitement la situation. L'envie de l'étriper sur place me démangeait légèrement, mais tant que cette envie ne dépassait pas un certain stade, il y avait bon espoir !

« Euh Penny ? » reprenais-je finalement, réapparaissant dans le salon, tandis qu'il finissait d'énoncer sa réponse « j'tassure que si tu continues avec tes blagues débiles, tu vas vraiment finir par me mettre en colère et... c'est vraiment pas le moment. Surtout pas après le petit cirque que tu m'as fait ce matin, je l'ai un peu mauvaise si tu vois ce que je veux dire. J'ai déjà ramé pour la ramener ici, mais vu la manière dont je l'ai éjecté et , on va éviter d'en revenir à la raison pour laquelle j'ai dû le faire, elle n'est pas prête de remettre les pieds ici, encore moins de m'adresser la parole. Je vois déjà un air amusé et satisfait se dessiner sur ton visage, mais si tu veux un petit conseil, réprime-le ! Immédiatement. Auquel cas... ton T-shirt préféré risque de rétrécir de façon inexpliquée et tes draps risquent quant à eux une rencontre imminente avec de la mousse à raser, par exemple. Mais peut-être est-ce déjà fait ? Je serais toi, je courrais m'en assurer ! ».

Où avais-je trouvé le temps de faire ça ? Mais où l'avais-je trouvé ? Entre la cuisine et le salon, bien évidemment, il ne suffisait pas de grand-chose. Une porte entrouverte à travers laquelle on se faufile, un bruit et des rires étouffés et le tour était joué ! Bon c'est clair je savais que j'en paierai les frais, incessamment sous peu même, mais allons bon.... j'acceptais de courir le risque. Rien que pour voir sa tête, rien que pour m'amuser un peu. « Libre à toi de ne pas me prendre au sérieux. Après tout, je ne crois pas non plus à ton histoire de Scrabble déchainé, alors... » j'esquissais un sourire faussement amusé, impatiente à l'idée de voir comment il réagirait. Se précipiterait-il dans sa chambre ou resterait-il de marbre ? Nouvelle question existentielle; que je refusais de me poser cependant. Rajouter un peu d'huile sur le feu, ne rendant les choses que bien plus distrayantes. « Oh et j'ai oublié de te dire, il se pourrait bien que j'ai accidentellement fait déteindre deux ou trois, peut-être même quatre de tes plus belles chemises hier après-midi, mais... c'est... enfin le rose, pardon le mauve, c'est tendance quoi ! ». D'un bond, il se relevait du canapé, se précipitant dans sa chambre. Je savourais quant à moi le spectacle, riant aux éclats. Il fallait dire que je l'avais bien eu ! Je l'avais judicieusement fait lever de sa place, pour mieux la récupérer ensuite. Ingénieuse, j'avais été ingénieuse. Faiblement certes, mais cela avait néanmoins suffit. « Poisson d'avril Penny ! Jamais je ne me serais permise de ruiner tes chemises, je ne suis ni stupide, ni méchante. En revanche et tant que t'es debout, tu peux bien ramasser tes chaussettes tiens ! ». Pourquoi j'en revenais à ses chaussettes sales ? Boarf, aucune idée. Au moins, on en serait débarrassé.

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