Rosalie sortit de sa douche et ramena ses cheveux en chignon sur sa tête, avant de passer un peignoir autour de sa taille et se diriger vers la cuisine. Luis venait de partir et comme toujours, l’énorme effort physique lui laissait une faim impossible. Elle traversa son appartement pied nu, en laissant des flaques d’eau un peu partout sur son passage et se jeta sur son frigo à la recherche de quelque chose pour grignoter. Elle finie par trouver un panini, toujours emballé, fraichement arrivé de chez le traiteur, mais quand elle vint pour mettre la main dessus quelque chose d’autre attira son attention. Un bruit, ailleurs dans son appartement. La blonde releva la tête et se tourna un peu. « Luis ? » Il avait du partir et il l’avait laissé dans son lit il y a un moment déjà, mais bon… Peut-être qu’il avait décidé de rester en cours de chemin ? Elle fronça des sourcils parce que non seulement ce n’était pas son genre, mais il serait absolument venu la rejoindre dans sa douche, donc cette théorie tenait vraiment à peu. « Helloo ? » Sa femme de ménage avait été excusée pour l’après-midi, évidement et ses sibblings se serais fait connaitre il y a un moment déjà. Enfin, ce n’était peut-être rien de toute façon, le vent ou bien son écureuil qui c’était échappé de sa cage. Elle décida tout de même d’aller jeter un coup d’œil et posa sa sandwich sur la table avant de se rendre au salon. Elle n’avait pas fait la moitié du chemin qu’elle tomba nez à nez avec Coleen. Elle se retient tout juste de pousser un cri, surprise, et poussa la brune sur l’épaule. « Mais ça ne va pas ! » Gosh, elle devrait dire à son frère d’accrocher une cloche après sa copine, comme ça on l’entendrait arrivée de loin. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Enfin, ce n’est pas qu’elle était mécontente de voir la brune, même par surprise, mais bon, elle lui avait vraiment fait peur pour le coup. Et puis… Elle réalisa. Elle du perde trois teinte de couleur d’un seul coup et elle ouvrit la bouche scandalisée. « Depuis quand t’es là ? Qui t’as laissé entrer ? Mon frère est avec toi ? » Oh gosh, si Sirius avait été avec elle en plus… Son estomac se tordit un moment, elle ne voulait même pas imaginer la scène qui allait suivre.. Enfin, peut-être qu’elle venait d’arrivée, peut-être que Sirius lui avait prêté sa clef… Peut-être que ce n’était rien. « Tu m’as fait peur. » C’était le moin qu’on puisse dire. Elle était mortifiée.

Comme Coleen n’avait rien de bien intéressant à faire aujourd’hui, elle avait décidée d’aller trouver Rosalie. Elle avait aussi décidée de ne pas prévenir la blonde. Celle-ci passait tellement de temps à s’imposer chez elle en général sans y avoir été invité que l’australienne avait décidé qu’elle pouvait bien en faire de même au moins une fois. Une fois, ce n’était pas grand-chose après tout. Elle avait donc pris la route de chez Rosalie. Dans son sac, elle avait rangé le double des clés qu’elle avait emprunté à Sirius. Non parce qu’elle avait décidée que si Rosalie n’était pas là, elle l’attendrait chez elle, elle n’avait pas non plus envie de s’être déplacé pour rien. Ca aurait été chiant sinon. Elle ne devait pas s’en servir autrement mais arrivée devant la porte de la jeune femme, elle décida qu’elle n’avait pas envie de frapper. Elle préférait entrer directement, Rosalie ne se serait pas gênée si les rôles avaient été inversés après tout. Elle était tellement sans-gêne parfois. Elle entra donc comme ça et referma la porte de l’appartement. Elle fit quelques pas et entendit alors la voix de Rosalie. « Luis ? » Coleen fronça les sourcils et continua à avancer dans l’appartement sans pour autant répondre à la blonde. « Helloo ? » Là encore, Coleen ne daigna pas répondre. Elle se demandait vaguement si elle ne devrait pas faire demi-tour mais décréta rapidement que non. De toute manière, c’est à peu près à ce moment-là que Rosalie arriva à sa hauteur. La réaction de la blonde fut d’abord de la pousser par l’épaule. « Mais ça ne va pas ! » « Hey ! » protesta alors Coleen. Elle n’avait rien fait qui méritait un tel traitement. L’australienne observa alors plus attentivement Rosalie qui était vêtu uniquement d’un peignoir. « Qu’est-ce que tu fais là ? » demanda alors la blonde. « Je venais te voir c’est tout. » Elle avait bien le droit quand même non. « Je te dérange ? » Coleen avait pris un ton moqueur. De toute évidence, elle la dérangeait oui. Elle observait encore Rosalie et put voir celle-ci se mettre à pâlir brusquement. Elle aurait peut-être eu la même réaction elle aussi si elle venait de se faire prendre à mentir comme ça. Parce que Coleen n’était pas stupide, elle en avait vu assez pour comprendre pourquoi Rosalie avait l’air si dérangé par sa présence. « Depuis quand t’es là ? Qui t’as laissé entrer ? Mon frère est avec toi ? » Coleen croisa les bras et la regarda longuement. « Je suis entrée toute seule. » Elle lui montra les clés qu’elle tenait à la main. « Et non, il n’est pas là. C’est bien dommage d’ailleurs. » commenta-t-elle finalement. « Tu m’as fait peur. » L’australienne haussa les épaules. « Pardon ? Ce n’était pas mon intention. » Un sourire se dessina alors sur les lèvres de la jeune femme. « Qui est Luis ? »

« Je venais te voir c’est tout. Je te dérange ? » Rosalie sentait encore son cœur battre à une vitesse folle dans sa poitrine et du faire preuve d’un très grand contrôle pour ne pas se mettre à crier sur la brune. « Non, non, ça va. » C’était un peu trop appuyer pour avoir l’air naturel, mais bon, tant pis. Elle n’avait pas à être accueillante, Coleen venait de lui faire frôler la crise cardiaque à tout les coups. Elle prit rapidement consciente de comment elle était habillée et de quoi elle avait l’air et la blonde se mit à tirer sur le bas de son peignoir, comme si elle essayait de se cacher les cuisses. Puis elle réalisa de quoi ça avait l’air et tout ce qu’elle avait compté à Coleen…. Et avec qui Coleen était vraiment proche pour le coup et elle crut presque tomber dans les pommes tellement elle perdit la face. « Je suis entrée toute seule. » Rosalie hocha la tête en se mordant les lèvres. Elle allait faire avaler les clefs à Sirius et forcer son père à lui faire une leçon sur les étrangers dans l’appartement de sa petite sœur préféré. « Et non, il n’est pas là. C’est bien dommage d’ailleurs. » L’Anglaise se força à rire, mais un son faible sortit de sa gorge. Lys lui avait fait la même blague et pour le coup, elle les détestait toute les deux. Enfin, elles ne pouvaient, s’en doute, pas comprendre. Mais elle avait vraiment PEUR de la réaction de ses frères… De son père sur tout. « Don’t… » Elle referma la bouche avant de finir sa phrase. Non, si elle lui demandait de se taire dès maintenant, sa serais beaucoup trop louche. Elle pouvait encore lui faire croire que tout ça était un malentendu. Oui voilà, elle préférait. Elle reprocha à l’Australienne de lui avait fait peur et Coleen balaya la tout en disant que ce n’était pas son intention. « Encore heureux. » Non parce qu’elle ne pouvait pas être plus sur les nerfs qu’en ce moment, même si la blonde mettait tout son cœur à essayer. « Qui est Luis ? » Finalement, elle se trompait. Elle pouvait être encore plus sur les nerfs. Rosalie cligna des yeux quelques fois et fit mine de ne pas comprendre. « Mon plombier, pourquoi ? » Ça pouvait surement être vrai, elle était certaine qu’il devait avoir tout un tas de plombiers qui s’appelaient Luis. C’était un nom commun et tout… Elle fit signe vers sa chambre vaguement. « Écoute je vais aller m’habiller si ça te dérange pas… » Et elle lui tourna le dos, refermant la porte de sa chambre derrière elle. Elle se mit à faire son lit rapidement, replacer les draps et essaya d’effacer toutes les traces que la ‘visite’ avait pu laisser derrière et puis enfila une paire de jeans qu’elle trouva sur le sol et un grand chandail. Elle finit par retrouver Coleen au salon. « Tu sais je t’adore et tout, mais t’aurais pus apeller ein. »

Il semblait bien que Coleen n’avait pas bien choisi son jour pour venir voir Rosalie. C’est en tout cas ce que devait se dire la blonde puisque l’australienne avait la très nette impression de la déranger. « Non, non, ça va. » Coleen n’y croyait pas un seul instant mais ce n’était pas grave. « Cool. » dit-elle alors. Parce qu’elle n’avait pas l’intention de s’en aller. Puis, c’était drôle un peu quand même. Enfin dans tout les cas, Coleen trouvait ça drôle. Rosalie beaucoup moins, elle eut d’ailleurs l’air de se mettre à paniquer et posa tout un tas de question à la brune pour savoir comment elle était entrée et surtout, si Sirius était là. Coleen put au moins la rassurer sur ce dernier point, Sirius n’était pas là. Ca aurait pu être encore plus drôle s’il avait été là n’empêche, elle le regrettait presque. « Don’t… » Rosalie ne termina pas sa phrase et Coleen fronça les sourcils. Elle ne saurait jamais ce que la blonde avait voulu dire mais elle pouvait quand même avoir une idée sur la question. La jeune femme déclara ensuite ne pas avoir exprès de lui faire peur. « Encore heureux. » Ouais sûrement. Enfin ce n’était pas important. La question que Coleen posa après l’était plus déjà. La jeune femme demanda en effet qui était Luis. Elle voulait juste voir ce qu’allait trouver Rosalie à répondre à ça. Elle état presque certaine que la blonde allait essayer de lui raconter des histoires et de la prendre pour une imbécile. Elle avait l’air de bien aimer ça. « Mon plombier, pourquoi ? » « Ah oui, le plombier. Evidemment. J’aurais dut y penser. » lâcha la brune un peu moqueuse. Elle pencha alors la tête et la dévisagea. « Ne me prends pas pour une imbécile Rosalie. » Non parce que c’était fatiguant un peu. Non parce qu’accueillir son plombier en peignoir hein. Et puis Rosalie n’était vraiment pas le genre de personnes à s’embêter à retenir le nom d’un plombier. « Écoute je vais aller m’habiller si ça te dérange pas… » Coleen hocha vaguement la tête et laissa Rosalie aller dans sa chambre tandis qu’elle allait s’installer sur le canapé. Elle n’eut pas à attendre si longtemps avant que la blonde ne la rejoigne à nouveau. « Tu sais je t’adore et tout, mais t’aurais pus apeller ein. » La brune secoua la tête. « Ca n’aurait eut aucun intérêt. Je voulais faire comme toi au moins une fois. M’imposer. » Et elle trouvait ça cool en fait. « T’as vu, c’est pénible hein ? Surtout quand on est très occupée avec le plombier. Ou peu importe qui c’est d’ailleurs. »

« Ah oui, le plombier. Evidemment. J’aurais dut y penser. » La blonde haussa les épaules légèrement. Ça se pouvait très bien quoi, on aurait tous besoin d’un plombier un jour ou l’autre… Surement. « Ne me prends pas pour une imbécile Rosalie. » Elle se mordit la lèvre et baissa la tête un peu. « Je sais pas quoi te dire Coleen, ma douche était brisée. J’étais forcée de me laver à l’hôpital depuis trois jours, le plombier est venu ce matin, je viens de tester ma douche et je pensais qu’il avait oublié quelque chose, c’est tout. » C’était tout à fait plausible, il n’y avait aucune autre explication possible. Et puis elle avait du gros nerf venir l’accuser comme ça alors qu’elle avait probablement passé sa nuit avec son frère ! Juste y penser, la blonde eut un haut de cœur. Elle en profita pour la plantée là et alla dans sa chambre un moment, s’habiller entre autres et aussi ranger. Au cas où. Elle devrait se mettre à faire plus attention. Changer les serrures même. Et s’assurer que Luis ne laisse jamais de trace derrière lui, ça pourrait rapidement devenir gênant. Enfin, quand elle rejoint Coleen, elle essaya de lui faire la moral sur le fait qu’elle aurait bien plus l’appeler avant. Mais c’était un peu fort… venant d’elle quoi et la brune ne mit pas longtemps avant de le noter. « Ça n’aurait eu aucun intérêt. Je voulais faire comme toi au moins une fois. M’imposer. » Elle attrapa un coussin et le lança en plein sur la tête à sa… ‘Belle-sœur ’. Gosh, elle ne s’habituerait jamais. « Je ne m’impose jamais. » Où en tout cas, elle essayait. Surtout ses derniers temps. Vraiment. Elle s’assurait au moins de cogner et d’attendre qu’on lui répondre, elle n’avait aucune envie de surprendre Coleen et Sirius. Elle eut un frisson d’horreur y pensé. « T’as vu, c’est pénible hein ? Surtout quand on est très occupée avec le plombier. Ou peu importe qui c’est d’ailleurs. » La blonde fit une grimace.« Je ne suis pas très* occupée avec le plombier. Ou personne d’autre d’ailleurs. » Au moins, la deuxième partie n’était pas un mensonge. La première non plus techniquement, parce que Luis n’était pas vraiment un plombier après tout. « Je comprends à peine ce que tu essayes d’insinué. » Elle était sage et pure et naïve et ne connaissait rien à rien, voilà. « C’est toi qui arrives chez moi au moment où je suis à moitié habiller. Tu m’espionnes? Je sais que tu m’aimes Coleen, mais c’est trop. »

« Je sais pas quoi te dire Coleen, ma douche était brisée. J’étais forcée de me laver à l’hôpital depuis trois jours, le plombier est venu ce matin, je viens de tester ma douche et je pensais qu’il avait oublié quelque chose, c’est tout. » C’était dingue le nombre de mensonges que Rosalie pouvait débiter à la minute. Coleen ne savait pas comment ça lui venait tout ça en tout cas, c’était définitif, la blonde était bien meilleure qu’elle à ce jeu-là. Mais pas assez tout de même pour que l’australienne la croit. Elle était beaucoup moins crédule qu’avant. « Mais oui, mais oui. » Elle roula des yeux. Gosh, qu’est-ce qu’elle était pénible. Elle n’eut néanmoins pas le temps d’ajouter autre chose puisque Rosalie décréta qu’elle allait s’habiller. C’était une idée oui. Coleen alla donc l’attendre en s’installant au salon. Rosalie ne mit pas si longtemps à la rejoindre et la première chose qu’elle trouva à faire fut de se plaindre du fait que Coleen ne l’avait pas prévenu. C’était fort ça quand même, venant de Rosalie… Il fallait bien dire qu’elle était quand même la reine quand il s’agissait d’embêter les gens et de s’imposer. Quand Coleen le lui fit savoir, la blonde ne trouva rien de mieux que de lui lancer un coussin dans la figure. « Je ne m’impose jamais. » Coleen ne put se retenir de rire en l’entendant proférer une telle chose. Elle aurait tout entendu vraiment. Coleen tapota alors gentiment la tête de Rosalie. « Si, un peu, de temps en temps, souvent même. C’est vraiment ton truc à toi ça. » Et c’était pénible. Mais Rosalie pouvait bien le voir maintenant après ce qui s’était passé aujourd’hui. Peut-être arrêterait-elle-même de s’imposer maintenant ! Enfin, Coleen ne comptait pas trop là-dessus non plus. « Je ne suis pas très* occupée avec le plombier. Ou personne d’autre d’ailleurs. Je comprends à peine ce que tu essayes d’insinué. » Coleen poussa un soupir agacé. Elle ne la croyait pas et elle savait qu’elle avait raison en plus. Mais non, il fallait que Rosalie s’obstine à lui mentir. « Bien sûr que si tu comprends. Sérieusement… tu pense vraiment que je suis assez stupide pour croire tes histoires ? Non parce que si c’est le cas tu te trompes vraiment hein. » Et il vaudrait mieux pour elle qu’elle ne l’agace pas trop non plus. « C’est toi qui arrives chez moi au moment où je suis à moitié habiller. Tu m’espionnes? Je sais que tu m’aimes Coleen, mais c’est trop. » Ouais, ou pas. Enfin Coleen choisit de suivre son jeu et reprit la parole sur un ton très dramatique. « Evidemment que je t’espionne, je n’ai rien de mieux à faire de ma vie alors je passe chaque minute de mon temps à te poursuivre. »

« Mais oui, mais oui. » Rosalie fusilla Coleen du regard. Elle le prenait très mal que la blonde ne la croit pas déjà. Mais elle ne comprenait pas pourquoi elle ne voulait tout simplement pas faire semblant et jouer le jeu, sa serais beaucoup plus simple pour tout le monde. Coleen pourrait prétendre et faire comme si de rien n’était et Rosalie pourrait passé à autre chose, arrêter de mentir et rien ne changerais dans leurs vies respectives et tout serait mieux dans le meilleur des mondes, etc etc. Soit, elle essaya de s’acheter un peu de temps, et de dignité, en allant s’habiller. Quand elle revient vers elle, l’Australienne l’accusa tout de suite de s’imposer. « Si, un peu, de temps en temps, souvent même. C’est vraiment ton truc à toi ça. » Rosalie croisa des bras et fit mine d’être froissée. « Bien, alors je n’irais plus te voir jamais. » Ce n’était pas de sa faute après tout. Tout le monde s’était toujours imposé dans sa famille, elle avait juste été élevée comme ça, sans respect pour la vie privée des gens qu’elle aimait bien. C’était beaucoup plus drôle en plus. Enfin, sauf quand ça lui arrivait à elle, évidemment. Comme là. Gosh, elle ne préférait vraiment pas penser à ce qui aurait pu arriver si Coleen c’était montrer 10 minutes plutôt. Luis revient sur le tapis et elle essaya de se défendre sans trop en mettre, mais voilà, Coleen faisait sa difficile. Évidemment. « Bien sûr que si tu comprends. Sérieusement… tu penses vraiment que je suis assez stupide pour croire tes histoires ? Non parce que si c’est le cas tu te trompes vraiment hein. » La blonde baissa la tête et ramena une mèche derrière les oreilles. Tant pis quoi. « Écoute, je ne sais pas quoi te dire. Juste… C’est compliqué okay. Et si toi, tu veux pas me croire ou quoi que se soit… N’en parle pas à Sirius, ou bien ma famille. S’il te plait, c’est tout ce que je demande, vraiment Coleen. » Elle se retient de lui sortir un truc du genre ‘maintenant que tu sais mon secret, tu dois mourir.’, mais elle le pensa quand même. Elle devrait vraiment y penser sérieusement même, parce que si Coleen était au point de la surveiller et l’espionner, son obsession pourrait devenir très dérangeante. « Évidemment que je t’espionne, je n’ai rien de mieux à faire de ma vie alors je passe chaque minute de mon temps à te poursuivre. » Elle alla s’assoir et posa une main sur son épaule d’un air désolé. « Attends, j’ai quelque chose pour régler ce problème. » Elle se pencha un peu et ramassa son Ipad sur la table basse, elle alla dans ses mails et trouva la photo de ses seins, qu’elle avait envoyés de la part de Lys, à tout le monde et l’envoya à Coleen. « Ce n’est pas moi, mais ça me ressemble. Enfin, t’as déjà été au bureau de mon frère.. C’est son assistante. »

Rosalie était vraiment très drôle ce soir décidément. Tellement drôle qu’elle prétendait ne jamais s’imposer. Coleen aurait vraiment tout entendu. « Bien, alors je n’irais plus te voir jamais. » Ca, Coleen n’y croyait pas. Elle ne pensait pas que Roslaie soit capable de résister bien longtemps à la tentation d’aller embêter le reste du monde, en l’occurrence elle. « C’est moi qui viendrait te voir alors, pas grave. » Elle pouvait bien refaire comme aujourd’hui plusieurs fois, surtout si c’était aussi amusant à chaque fois. Par la suite, Rosalie continua de prendre Coleen pour une imbécile et l’australienne dut lui faire à nouveau savoir qu’elle n’était absolument pas dupe par rapport à ses mensonges. Surtout que son mensonge était tout sauf convainquant hein, elle aurait vraiment put trouver mieux comme histoire à lui raconter, quelque chose de plus crédible par exemple. « Écoute, je ne sais pas quoi te dire. Juste… C’est compliqué okay. Et si toi, tu veux pas me croire ou quoi que se soit… N’en parle pas à Sirius, ou bien ma famille. S’il te plait, c’est tout ce que je demande, vraiment Coleen. » C’était déjà mieux que tout ce que la jeune femme avait bien pu dire à Coleen depuis le début. L’australienne préférait ça en tout cas, pour sûr. « Je ne vois pas pourquoi j’irais en parler. » Enfin si, elle pourrait. Ce serait une très juste vengeance pour tout ce que Rosalie lui avait fit subir depuis qu’elle la connaissait. Mais Coleen n’était juste pas comme ça, la blonde avait de la chance. « Je vais me taire. » Rosalie se mit ensuite en tête que Coleen l’espionnait. C’est vrai qu’elle était tellement merveilleuse aussi. On ne pouvait que l’espionner. Enfin, ou pas. Malgré tout, Coleen laissa Rosalie et ne se mit surtout pas à la contredire. Non, elle préféra rentrer dans son jeu en disant que quand elle ne la surveillait pas, elle gâchait sa vie. En gros. La vérité, c’est qu’elle avait bien mieux à faire que suivre Rosalie mais soit. « Attends, j’ai quelque chose pour régler ce problème. » Coleen fronça les sourcils, se demandant ce que la blonde pouvait encore bien inventer là. Celle-ci attrapa alors son ipad et lui envoya une photo. « Ce n’est pas moi, mais ça me ressemble. Enfin, t’as déjà été au bureau de mon frère.. C’est son assistante. » « Moui je sais qui c’est, elle vit avec Karina. » fit-elle alors. « J’aurais très bien pu vivra sans ça tu sais surtout que, si ce n’est pas vraiment toi ça ne m’intéresse pas. Personne sur terre ne peut être si parfait que toi. » Elle avait dit ça sur un ton moqueur mais elle était certaine qu’elle allait le regretter un jour.


Elle va se taire Rosalie peut avoir confiance

« C’est moi qui viendrais te voir alors pas grave. » La blonde fronça les sourcils et hocha la tête pour montrer son désaccord. « Je vais faire changer les serrures. » Comme ça plus aucun accident du genre – ou encore pire – ne lui tomberait dessus de cette manière. Oui c’était un bon plan, en plus sa donnerais une bonne leçon à Shanti qui lui avait fait le même coup dernièrement. Coleen continua de la pousser et la blonde avait beau essayer de se défendre elle finie par se fatiguée et jeter l’éponge. Tant pis après tout. Elle demanda simplement à l’Australienne de se taire et lui fit plusieurs menaces de mort dans sa tête. « Je ne vois pas pourquoi j’irais en parler. » Rosalie ouvrit la bouche pour lui dire qu’elle pouvait lui en sortir une vingtaine, mais préféra se taire. Si elle ne s’en souvenait pas, elle n’allait pas lui rappeler. « Je vais me taire. » L’Anglaise sourie un peu et se mit a jouer avec le bas de son chandail. « Merci. » Elle ne voulait même pas pensé par quoi elle traverserait si sa famille commençait à savoir la vérité. Enfin… Parfois elle se disait que sa serais un gros soulagement, qu’elle n’aurait plus à mentir ou bien se cacher ou avoir peur qu’on lui tombe dessus par hasard – comme aujourd’hui. Mais elle pensait à son père et le regard qui allait lui lancer eh non. Ça n’en valait pas la peine. Elle savait que c’était injuste, que ses frères n’eurent jamais à passer à travers ça, elle savait que c’était rétrograde et un peu bizarre, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se sentir mal. C’était sa famille et c’était comme ça. Tout le monde avait leur tare après tout. « Enfin pas qu’il y ait quelque chose à dire ein. C’était vraiment le plombier. » Elle raconterait cette vision des choses jusque dans sa tombe. Soit. Son cas était bien, mais Coleen était vraiment beaucoup plus grave si elle se mettait à la suivre partout comme ça. Ce n’était pas sain du tout. Et pour l’empêcher de recommencer, elle lui envoya une photo de ‘Lys’ à moitié nue. Voilà qui devait régler le problème. « Moui je sais qui c’est, elle vit avec Karina. » Elle hocha la tête. Oui c’est vrai, c’était la seule raison, pourquoi elle avait accepté de prendre Karina comme interne d’ailleurs. Et la seule raison pour quoi elle n’allait pas la couler systématiquement aussi. « Je ne savais pas que tu connaissais les paysans de Lys. » Non parce que Lys était parfait et la deuxième personne la plus importante au monde et tout le reste ne servait strictement à rien sauf pour la servir. Excepte peut-être la petite brune, parce que sa serais vraiment trop méchant de prendre avantage d’une personne avec déficience mentale. « J’aurais très bien pu vivra sans ça tu sais surtout que, si ce n’est pas vraiment toi ça ne m’intéresse pas. Personne sur terre ne peut être si parfait que toi. » Elle tendit le bras et tapota la tête de Coleen. « Je sais ma chérie, je sais. Mais si je te montre mes seins, mon frère va être trop jaloux. »

Rosalie ne semblait pas avoir aimé que Coleen dise qu’elle s’imposait, c’était pourtant la vérité. La blonde déclara du coup qu’elle ne viendrait plus voir Coleen et celle-ci décida que tant pis, c’est elle qui se déplacerait. Elle pouvait bien faire ça une fois de temps en temps, ce n’était pas trop fatiguant. « Je vais faire changer les serrures. » Coleen fronça les sourcils. « C’est pas grave. » fit-elle après quelques secondes de réflexion. « Je viendrais quand même. » Après tout, Rosalie n’avait pas les clés de chez elle et ça ne l’empêchait pas de s’imposer quand même, Coleen pouvait bien faire pareil en prenant exemple sur la blonde. Par la suite, Rosalie voulut enfin bien reconnaître que Coleen avait raison. Enfin, elle ne le reconnut pas exactement mais elle fit savoir à l’australienne l’importance du faut que personne ne sache ça et la brune prit ça pour un aveu. Elle assura alors qu’elle garderait le silence. C’était peut-être stupide, Rosalie ne le méritait pas. Elle n’avait jamais été tendre avec Coleen et la brune se souvenait bien qu’il n’avait pas fallu bien longtemps avant qu’elle ne se retrouve avec Sofia sur le dos quand Rosalie avait su pour elle et Sirius. Mais elle considérait de plus en plus Rosalie comme son amie alors elle voulait bien garder ça pour elle. « Merci. » Coleen hocha vaguement la tête. « De rien. » Elle haussa alors les épaules. Ce n’était pas grand-chose même si ça lui demanderait sûrement beaucoup d’efforts pour garder ça sous silence. « Enfin pas qu’il y ait quelque chose à dire ein. C’était vraiment le plombier. » Bah oui, bien sûr, elle y croyait. Coleen pencha la tête. « Ce ne sera pas un problème alors si ça vient à se savoir. » lâcha-t-elle d’un ton moqueur.

Rosalie décréta alors que Coleen la surveillait et la brune ne la contredit pas. Si ça pouvait flatter l’ego de la blonde, pas qu’il en ait vraiment besoin mais soit. Coleen lui fit donc savoir à quel point elle était obséder par elle et Rosalie lui montra une photo de Lys en sous-vêtements. « Je ne savais pas que tu connaissais les paysans de Lys. » Les paysans de Lys. Bizarrement, entendre cette expression dans la bouche de Rosalie ne la surprenait même pas. « Si, si. Enfin surtout Karina en fait. Les autres moins. » Elle haussa les épaules. Du peu qu’elle avait vu en tout cas, elle n’avait rien contre eux. Ils étaient juste un peu étrange pour certain. Coleen décréta que la photo ne lui suffisait pas s’il ne s’agissait pas de Rosalie elle-même. « Je sais ma chérie, je sais. Mais si je te montre mes seins, mon frère va être trop jaloux. » Coleen soupira. « Mais je ne l’aurais pas dis ! » Voilà, ça resterait entre elle. Pas qu’elle ait vraiment envie de voir les seins de Rosalie en fait, bien au contraire. « Enfin je m’en fous en fait, je m’en passerais très bien. » Ce dont elle ne se passerait pas en revanche, c’était de manger, elle mourrait vraiment de faim. Elle se leva donc pour aller chercher à manger dans la cuisine de Rosalie mais ne trouva rien qui lui plaisait. « Tu sais qu’on pourrait facilement mourir de faim chez toi. » décréta-t-elle d’un ton las en sortant son téléphone pour commander. C’était terriblement vraiment. « Tu crains Rosalie. »

Coleen était persistante aujourd’hui. Pas seulement dans l’idée de s’imposer chez elle comme ça, mais de la blâmer aussi. Comme quoi tout était toujours de sa faute et qu’elle s’imposait souvent à la brune comme ça. Ce qui était totalement faux. Elle lui rendait visite parfois, mais si Coleen ne la voulait pas là, elle avait qu’à lui dire quoi. Elle se vengea en lui faisant savoir qu’elle allait tout simplement changer les serrures si elle commençait à se pointer comme ça un peu n’importe quand. « C’est pas grave. Je viendrais quand même. » La blonde haussa les épaules. « Alors, je déménagerais. » Elle se demandait si elle pouvait vraiment déménager sans le dire à sa famille. Pas de beaucoup, mais juste d’une rue ou deux et puis garder cet appartement pour faire semblant. Sa serais le pied tient. Enfin, elle aimait beaucoup trop son penthouse pour ne pas vivre dedans. Enfin, le sujet retourna sur ‘le plombier’ et Rosalie ‘avoua’ a mis-voix, ce que Coleen savait déjà, mais décida pour la forme de continuer de le nier. Elle ne le dirait jamais directement, nop. Ça impliquait beaucoup trop de choses si elle le faisait. « Ce ne sera pas un problème alors si ça vient à se savoir. » Elle pencha la tête doucement. « Oh crois-moi, ça sera un problème. » Pour Coleen surtout, c’est ce qu’elle sous-entendait. Enfin pour elle aussi. Coleen n’irait surement pas blablater à son père, mais Sirius était assez stupide pour venir lui faire une scène et ce n’était pas spécialement quelque chose qu’elle avait envie de tester.

Elle ramena la discussion sur elle et l’amour profond que Coleen lui portait, parce qu’après tout, il n’y avait pas de meilleur sujet au monde, évidemment. « Si, si. Enfin surtout Karina en fait. Les autres moins. » Rosalie hocha la tête et fit une petite grimace. Karina l’énervait beaucoup, mais elle la gardait comme stagiaire uniquement parce que Lys lui avait demandé. Si en plus Coleen devait s’y mettre, elle ne s’en débarrasserait jamais. Enfin, pour calmer les ardeurs de la brune, elle lui envoya la photo de sa poitrine, prétendant que c’était celle de Lys, comme toujours. Elle n’avait pas non plus envie que son frère sache qu’elle envoyait ses seins à plein d’étrangers. « Mais je ne l’aurais pas dit! Enfin, je m’en fous en fait, je m’en passerais très bien. » La blonde hocha la tête de gauche à droite et se pencha pour embrasser Coleen sur la joue. « Tu te fais du mal qu’à toi-même Coleen, c’est impossible et tu le sais bien. » Mais l’Australienne la quitta pour son frigo. Good luck with that. Et évidemment, reviens frustré. « Tu sais qu’on pourrait facilement mourir de faim chez toi. » Elle rigola doucement. Personnellement, elle avait très bien mangé cette après-midi. Sa viande préférée. « Tu crains Rosalie. » Elle tira la langue et se coucha sur son divan comme un chat. « Non, Rosalie attend simplement la livraison de son traiteur, vers sept heures. » Rosalie était parfaite et Rosalie ne craignait pas du tout, Coleen inventait n’importe quoi. « Rosalie est fatiguée. » Elle bâilla et ferma les yeux.

« Alors, je déménagerais. » Ok, Rosalie était vraiment méchante là. Coleen prit un air triste en entendant ça, elle venait de briser son cœur. « Pourquoi tu ne veux plus me voir Rosalie ? Qu’est-ce que je t’ai fais ? Je suis pourtant très gentille. » Trop gentille, plus que Rosalie ne l’aurait mérité en tout cas vu comment elle avait pu être avec elle. Coleen en donnant d’ailleurs la preuve par la suite en acceptant de ne rien dire de ce qu’elle savait maintenant. Elle acceptait juste parce qu’elle avait prit ce qu’avait dit Rosalie pour un aveu. Mais juste après, la blonde continua à juste vouloir nier et Coleen rétorqua donc que ce ne serait pas un problème si ça venait à se savoir du coup. « Oh crois-moi, ça sera un problème. » Un petit sourire moqueur apparu sur les lèvres de l’australienne. « Si tu le dis. On verra bien quand ça se saura alors. » Coleen n’avait aucunement l’intention d’aller parler en vrai. Pas parce qu’elle avait peur de Rosalie, non, la blonde ne lui faisait plus peur depuis longtemps. Mais quoiqu’il en soit, elle avait au moins le droit de faire un peu peur à la blonde franchement. Ce n’était pas grand-chose après tout !

Lorsque Rosalie lui montra une photo de Lys en sous-vêtements après et Coleen se plaignit par ce que ce n’était pas une photo de Rosalie et que personne d’autres ne valaient sa perfection. Rosalie déclara que sinon son frère aurait été jaloux mais Coleen n’aurait pas été lui dire ça non plus. Enfin soit, elle finit quand même par en conclure qu’elle n’en avait rien à faire. « Tu te fais du mal qu’à toi-même Coleen, c’est impossible et tu le sais bien. » Soit, si elle le disait. De toute manière, Coleen avait plus important à penser maintenant, elle était en train de mourir de faim. Elle alla donc jusqu’à la cuisine de Rosalie pour trouver à manger dans son frigo mais elle ne trouva rien qui lui plaisait. Elle se plaignit donc à la blonde en revenant au salon. Elle savait très bien se plaindre en général. Elle fit également savoir à Rosalie qu’elle craignait beaucoup. « Non, Rosalie attend simplement la livraison de son traiteur, vers sept heures. » Coleen jeta un coup d’œil à l’heure sur son portable. « Mais c’est tard sept heures ! Tu ne pourrais pas faire comme le commun des mortels et avoir à manger dans tes placards ? C’est trop dur pour toi ça ? » Il fallait croire oui. « Rosalie est fatiguée. » Coleen roula des yeux et frappa la blonde sur l’épaule. « C’est de la faute de Rosalie ça aussi. Maintenant, si elle pouvait arrêter de parler d’elle à la troisième personne ce serait cool. Parce que ça me donne très envie de tuer Rosalie. »

« Pourquoi tu ne veux plus me voir Rosalie ? Qu’est-ce que je t’ai fais ? Je suis pourtant très gentille. » Rosalie regarda Coleen en retroussant le nez en l’air, comme si elle n’avait rien à faire. Elle avait inventé l’art de faire pitié pour obtenir ce qu’elle voulait elle ne tomberait pas dans le piège aussi facilement. « Tu viens de me traiter d’envahissante petite tête. » Elle lui poussa le front du bout du doigt. « N’essaye pas ça ne marchera pas Coleen. Je sors de ta vie, ma décision est prise. » Elle n’avait pas du tout le sens du drame non. Enfin, ce n’est pas le sens du drame qui la poussa à demander le silence de la part de la brune. Juste une question de réalité. Son frère serais furieux, elle ne préférait pas vivre avec sa sur la conscience et ne voulait pas en venir à des solutions extrêmes comme arracher la langue de la brune. Mais bon, elle y pensait tout de même. « Si tu le dis. On verra bien quand ça se saura alors. » L’Anglaise n’avait même pas la force de trouver sa drôle et serra ses doigts autour de son fauteuil. « Arrête. » Vraiment elle n’avait pas envie de se soucier chaque jour si Coleen allait cracher le morceau à son frère ou pas.

Coleen décida de ramener le sujet sur sa petite personne, égocentrique comme elle était et se plaignait qu’elle avait faim. Là-dessus la blonde ne pouvait pas y faire grand-chose. Sa sandwich reposait encore sur le comptoir d’ailleurs. « Mais c’est tard sept heures ! Tu ne pourrais pas faire comme le commun des mortels et avoir à manger dans tes placards ? C’est trop dur pour toi ça ? » La blonde soupira en se couchant sur son divan. Comment elle finissait toujours par se plaindre de quelques choses celle-là. « Rosalie se fou de ses placards. La bonne remplit les placards de Rosalie demain. » Elle était juste tombée entre-deux quoi. Et puis Luis lui avait fait à manger ce midi, donc il avait vidé à peu près tout ce qu’elle avait. « C’est de la faute de Rosalie ça aussi. Maintenant, si elle pouvait arrêter de parler d’elle à la troisième personne ce serait cool. Parce que ça me donne très envie de tuer Rosalie. » Elle se releva outrée par ce que la petite brune venait de dire et aussi par le coup à l’épaule. « Non ! Ce n’est jamais de la faute à Rosalie ! » C’était Luis déjà et son patron qui la faisaient bossé et tout, elle c’était couché tard hier et avait du se lever tôt ce matin pour se préparer et pft. C’était beaucoup trop d’effort tout ça. « Et Rosalie aime bien, ça la fait bien rire tient. » Elle poussa Coleen avec son pied pour la faire tomber par terre. « Coleen a comander quoi ? »

Rosalie se montrait particulièrement méchante maintenant à ne plus vouloir voir Coleen. Pourtant, la brune n’avait presque rien fait. C’était injuste. Elle demanda donc avec un air malheureux à ma blonde ce qu’elle avait fait pour mériter un tel traitement. « Tu viens de me traiter d’envahissante petite tête. » Ah oui ça. Qu’est-ce qu’elle était susceptible ! Coleen prit un air innocent. « Tu as mal compris ce que je voulais dire alors. » Elle n’oserait jamais traiter Rosalie d’envahissante après tout. Ou pas. « N’essaye pas ça ne marchera pas Coleen. Je sors de ta vie, ma décision est prise. » Coleen roula des yeux, la blonde était tellement dramatique par moment. C’était le cas là en tout cas. « D’accord. Si c’est ta décision je l’accepte. Je mourrais de chagrin, c’est pas grave. » Non parce que devoir vivre sans Rosalie, c’était vraiment trop difficile à accepter, elle n’y arriverait pas (sans rien exagérer bien sûr). Elles parlèrent à nouveau de ce que Coleen avait pu apprendre aujourd’hui et après lui avoir bien fait comprendre qu’il ne fallait rien dire, la blonde s’obstina à nier. Coleen se moqua donc un peu en disant que ce ne serait pas grave si ça se savait alors et qu’elles verraient bien à ce moment-là. Elle ne le pensait pas, Rosalie pouvait compter sur elle mais elle avait le droit de rire un peu quand même. Et elle s’amusait bien là. La blonde, un peu moins à ce qu’elle pouvait voir. « Arrête. » Coleen soupira, elle n’était vraiment pas drôle n’empêche. « Mais oui, je t’ai dis que c’était bon et que je ne dirais rien. » dit-elle en levant les yeux au ciel.

Après une fouille de la cuisine pour trouver à manger, Coleen revint au salon et reprocha à Rosalie d’avoir des placards vides. Elle se moquait bien que celle-ci attende son traiteur pour sept heures. Coleen avait faim, et elle avait faim maintenant. « Rosalie se fou de ses placards. La bonne remplit les placards de Rosalie demain. » Coleen frappa Rosalie. Elle était particulièrement irritante aujourd’hui, encore plus que d’habitude. La brune lui demanda alors de cessé de parler à la troisième personne d’elle. Enfin, elle aurait du se douter qu’avec l’ego de la blonde, c’était quelque chose qui devait bien arriver un jour ça. « Non ! Ce n’est jamais de la faute à Rosalie ! » Coleen secoua la tête. « Bien sûr que si, c’est toujours la faute de Rosalie. » C’est bien pour ça qu’elle avait pris l’habitude de la blâmer pour tout d’ailleurs, c’était tellement mieux comme ça. « Et Rosalie aime bien, ça la fait bien rire tient. » La blonde tenta ensuite de la faire tomber par terre, quelle chieuse ! « Coleen a comander quoi ? » « Coleen a commandé de la pizza pour ne pas mourir de faim. Rosalie devrait être contente parce que si Coleen était morte, c’est elle qu’elle se serait arrangée pour accuser. » La jeune femme s’assit ensuite sur le divan. Rosalie avait raison en fait, c’était drôle.

Rosalie reconnaissait volontiers qu’elle avait été cruelle avec Coleen dans le passé. Elle n’avait rien à cacher, après tout elle voulait tout simplement protéger son frère. Les choses avaient changé depuis longtemps, mais parfois elle avait l’impression que Coleen restait dans sa vie que pour lui remet la monnaie de sa pièce. Pas que la brune soit particulièrement méchante, mais elle était un peu chiante par moment, comme là ! La traiter d’envahissante pour rien du tout ! Pour qui elle se prenait quoi ? « Tu as mal compris ce que je voulais dire alors. » La blonde croisa les bras et regarda l’autre de haut. « Ah non et qu’est-ce que tu as dit exactement alors ? » Enfin soit, elle la chassa quand même de sa vie sans trop se poser de question, elle était certaine que la brune le méritait pour une raison ou bien une autre. « D’accord. Si c’est ta décision, je l’accepte. Je mourrais de chagrin, ce n’est pas grave. » Rosalie s’étira et lui tapota la tête doucement. « Bien, bien. Très bien, tu fais ça. J’enverrais des fleurs sur ta tombe à ton anniversaire. » Elle était gentille n’empêche, beaucoup plus que Coleen le méritait, spécialement quand celle-ci continua de l’énerver avec ce que Rosalie avait fait juste avant et ses mensonges. « Mais oui, je t’ai dis que c’était bon et que je ne dirais rien. » La blonde hocha la tête et décida de laisser tomber le sujet, demander à ce que Coleen lui confirme le tout par écrit semblait beaucoup trop excesif.

S’ensuit ensuite la crise parce apparemment les placards de la blonde n’était pas assez plein au gout de l’Australienne et franchement, Rosalie en avait rien à faire. « Bien sûr que si, c’est toujours la faute de Rosalie. » Elle lança un regard blasé à Coleen, le jour où elle deviendrait Reine, elle l’enfermerait quelques part et menacerais de lui couper la tête pendant quelques jours si elle ne se montrait pas plus sympa. « Jamais. Rosalie est parfaite. » Elle avait l’impression d’être Lys maintenant. Elle s’intéressa vaguement à ce que la brune leur avait commandé comme nourriture et Coleen se mit à la joindre et de parler d’elle à la troisième personne. Quelle snob quand même. « Coleen a commandé de la pizza pour ne pas mourir de faim. Rosalie devrait être contente parce que si Coleen était morte, c’est elle qu’elle se serait arrangée pour accuser. » Elle haussa les épaules. « Rosalie pensait que Coleen devait déjà mourir de chagrin. »Une mort de plus ou de moins ein. Qui tenait les comptes.