to do list : kill him or make him understand that he has to tidy up if he wants to stay alive.
Kyo & James

Ce rythme de vie allait finir par me tuer, sérieusement, ça faisait plusieurs fois que je pensais ça. Depuis combien de temps je n'avais pas dormi ? Bien deux semaines et demis maintenant... ça allait encore. Je n'avais pas à nouveau passée la barre du mois comme le jour où Alexia avait poursuivit Pierce dans l'université, c'était ça de pris. Quelle matinée ça avait été ce jour-là... rien que d'y penser je soupirai. Je regardai l'heure à ma montre, ayant encore oublié mon portable chez moi. Une heure du matin. Kim dormait depuis longtemps. Elle avait le sommeil lourd, elle avait de la chance.. Vu l'heure à laquelle je rentrais chez moi, il valait mieux qu'elle dorme autant que possible pendant le trajet, sinon elle serait bien trop fatiguée. Ma petite sœur aussi dormait toujours bien. Parfois, je ne voyais plus Kimberley mais Willa à sa place... Si doucement je me remettais de la mort de mon frère, qui datait déjà d'un peu plus d'un an maintenant, j'avais beaucoup plus de mal avec elle. Sûrement le poids de me savoir coupable. Je n'aimais pas mentir, il y avait des fois où j'avais envie de prendre un avion pour Londres et de dire la vérité à mes parents, mais j'abandonnais rapidement l'idée. Il ne fallait jamais que quelqu'un d'autre qu'Alexia ne l'apprenne. Je n'aurai même pas du lui dire mais le fait qu'elle soit si persuadée que je n'avais jamais tué quelqu'un... en l'entendant me le demander, j'avais sans doutes eu besoin de finir par le dire. Mais bon... qu'y faire, c'était du passé. Arrivé devant la porte de mon appartement, je réveillai doucement Kim. Je savais qu'elle se rendormirait sitôt dans son lit. Une fois qu'elle eut ouvert les yeux, je la posai à terre et ouvrit la porte. Et là... et là... j'en lâchai le trousseau de clés. « Oh mon Dieu... Oh mon Dieu... », répétai-je comme l'une des maîtresses de Georges Duroy à l'annonce de son mariage. Ce que je vis était bien pire que ce que cette pauvre femme fictive avait vécu. Mon appartement si propre... « Je vais le buter, il faut que je le tue. » Je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer, de choc. « Il faut être plus poli... », me souffla Kim en me tirant la main vers sa chambre. « Grand frère est très désordonné mais ce n'est pas une raison... et puis à ton travail ils ne seront pas contents si tu le tues et moi non plus. Si tu fais ça je retournerais avec Maman. » Voilà que je me faisais enguirlander et menacer par ma fille maintenant... Elle avait raison, je ne pouvais pas le nier mais c'en était trop. Cet abruti... il abusait de ma gentillesse. « Je suis fatiguée... » Kim ouvrit la porte de sa chambre. Cinq minutes plus tard elle était dans son lit, déjà rendormie. Je ne me fit pas prier pour sortir aussitôt de sa chambre. En arrivant vers la table basse, je me retins de hurler. Il avait renversé du café partout et avait laissé tel quel évidemment. Énervé au plus haut point, je levai les yeux et le vit, sur le canapé, en train de... Je l'attrapai par le col et le levai brusquement. « Kyo Thunder, abruti, t'es pas au courant que tu vis chez un flic et que le port d'arme est interdit dans l’État de New York ? » Je m'étais retenu de hurler, mais l'envie y était. Il était là, tranquille, en train de régler son flingue, après avoir sali mon appartement de toutes les manières possibles, que ce soient avec les poils de cette chose poilue à quatre pattes ou son café renversé. « Je vais te tuer, un jour. J'en peux déjà plus de toi. » Et ça ne faisait que quelques semaines qu'il vivait ici. Un mois. Un mois avait suffit à ce que Kim l'adore, au point de le considérer comme son grand frère. Elle lui trouvait un petit air de ressemblance avec Alexander sur les photos qu'elles avaient vu. Je ne savais pas où elle avait été cherché une telle chose. J'étais mal pour mon frère qu'elle le compare à Kyo. Le dévisageant rapidement afin de m'assurer une nouvelle fois qu'ils n'avaient rien en commun, je sentis ce sentiment resurgir, celui que je m'efforçai d'enfouir au fond de mon esprit à chaque fois que je me retrouvais face à Kyo, dès que je commençais à croiser son regard. Non, c'était hors de question que je sois amoureux d'un tel abruti bordélique manipulateur insupportable. Impossible !

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Mais oui, il fallait que je le tue. C'était plus que nécessaire, il fallait que je me débarrasse de cet abruti... sa seule motivation dans sa vie était la même que December. Me pousser à bout, me faire hurler de toutes les manières possibles, me donner des envies de meurtres. Si pour December, le moyen privilégiée pour arriver à ses fins était de m'empêcher de voir ma fille, Kyo lui s'était rabattu sur mon côté maniaque. Il s'en était bien rapidement aperçu et en profitait. Déjà qu'avant qu'il s'en soit malheureusement rendu compte il était désordonné au possible et incapable de nettoyer derrière lui... Oh oui, il me donnait des envies de meurtres. Pourtant ça ne m'arrivait pas souvent. J'avais beau être susceptible et rancunier, mais pas au moins de vouloir tuer les gens. Je rentrai après je ne savais combien d'heures de travail et, que trouvai-je à mon arrivée ? Un appartement en bordel, un abruti en train de régler son flingue et l'impossibilité d'essayer de dormir un peu, car, Kyo allait sans doutes me prendre pour un malade, mais j'avais la ferme intention de passer la nuit à récurer ce parquet et tout remettre en ordre. Tout en sachant que les chances de devoir recommencer le soir suivant étaient très élevées. Vu comment j'avais réagit, un inconnu aurait juré que c'était la première fois que je voyais un tel désastre. Si seulement c'était le cas... Depuis un mois, il squattait chez moi et j'avais déjà arrêté de compter le nombre de soir où j'avais eu ce genre de mauvaise surprise depuis belle lurette... Et puis ce sourire qui s'affichait sur son visage, j'étais sûr que c'était la joie d'avoir réussi son coup ! Après que je lui ai rappelé avec qui il vivait et l'une des lois de l'Etat de New York, il me mit un petit coup de pied. Je le lâchai. « James, mon chéri tu es certes un flic mais te souviens tu de ce que moi je suis ? Es tu bien conscients que ce que tu fais et tout aussi légal que ce que je fais ? » Non mais... il se croyait où là ? Ne me dites pas qu'il avait remarqué ce que je m'efforçai de cacher... « D'où tu te permets de m'appeler comme ça ? », sifflai-je sans rien laisser paraître. « Je crois que tu t'es rendu compte à quel point tes informations m'intéresse et à quel point je veux venger mon frère. Je n'ai donc pas le choix de tomber dans l'illégalité mais contrairement à toi ce n'est pas entièrement de mon plein gré. » Me provoquer devait vraiment être un réel plaisir pour lui. Oh oui il fallait que je le tue. « Je t’en pris tue moi… », déclara-t-il en me donnant son flingue, après que je lui aie fait part de mes projets.. Je le saisis, plus rassuré de le savoir dans mes mains plutôt que dans les siennes... et pas que pour ma propre sécurité et celle de ma fille. « … Mais es tu capable d’en assumer les conséquences ? », souffla-t-il au creux de mon oreille. Trop c'en était trop. Et pourtant il en fallait pour me perturber, surtout à ce point. Ses paroles m'étaient à peine parvenues. Je fermai les yeux et soupirai, voulant faire croire à Kyo qu'il me laissait au plus haut point, alors qu'en fait je mourais d'envie de lui sauter dessus et de l'embrasser. Autant accepter l'évidence, je n'étais pas indifférent face à lui, loin de là même. Lorsque je rouvris les yeux, Hatchi et lui étaient près de sa chambre. En croisant l'une des conséquences de leur présence, je me souvins que je n'en n'avais pas encore fini. Toujours aussi énervé, je partis rejoindre Kyo dans sa chambre et sans lui laisser le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait, je lui attrapai les mains, le poussai sur son lit, m'assis sur son ventre pour l'empêcher de bouger et n'ayant rien d'autre sous la main attrapai la paire de menottes que j'avais dans la poche de mon jean dans le cas où j'aurai à procéder à une arrestation et attachai son poignet droit à l'un des barreaux de son lit sans même être sûr que j'avais les clés sur moi. « Alors, tu vas m'écouter maintenant ? C'est pas possible de devoir en arriver à de telles méthodes ! », soufflai-je. « Je vais être clair : soit tu fais un effort pour qu'on réussisse à cohabiter soit je te vire et te balance aux flics ! » Si ça continuait ainsi, c'était sûrement ce que j'allais finir par faire. Aller le dénoncer, tout en gardant mon anonymat évidemment. Je sentais que je commençais à perdre mon sérieux. Il avait raison, j'étais flic mais j'hébergeais un criminel. C'était irraisonnable. Et d'ailleurs, criminel... qu'avait-il fait ? Tout ce que je savais de lui, c'était son nom et celui de son chien, sa nationalité, que Kim l'adorait, qu'il était insupportable et surtout qu'il avait connu l'une des personnes qui comptaient le plus pour moi, mon frère. Comment l'avait-il connu ? J'avais envie d'en savoir plus maintenant. Mais non, il ne fallait pas que je m'éloigne de mon sujet principal. Et cet abruti, il... il... il allait finir par me rendre fou. Me sentir perdre mon sérieux en sa présence en tout simplement lorsqu'il était concerné m'effrayait. Moi sans mon sérieux, c'était... c'était tout bonnement impensable ! J'avais le regard plongé dans le sien, le regard se voulant être celui des flics interrogeant les suspects... mais j'avais le pressentiment que mon mal aise était plus que visible. Ça faisait plus d'un an que je n'étais pas tombé amoureux et le seul homme dont j'étais tombé amoureux dans le passé, c'était il y a dix ans... Je n'avais pas assez du simple problème de devoir gérer mes sentiments mais il fallait par dessus le marché que ce soient des sentiments homosexuels ! Ça devait être de mon père que je tenais cette difficulté à gérer les sentiments amoureux. Enfin, si tout ça était héréditaire bien sûr. Rah, pourquoi Kyo s'entêtait-il à me mener la vie dure à ce point ? Bordel... je devais le tuer, même si je n'assumerai pas les conséquences il fallait que je le fasse.

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« Je ferais absolument tout ce que tu désire mais je t’en supplie détache moi, j’ai froid là t’as remonté mon t-shirt, idiot… » Je jetai un œil sur ledit t-shirt. Je soupirai avant de reposer mon regard sur Kyo, et remarquai qu'il pleurait. Avais-je raté une étape ? Je remarquai aussi que Hatchi était en train d'aboyer. À une heure du matin passée... les voisins risquaient de venir se plaindre. Je ne m'inquiétais pas pour Kim, sachant son sommeil lourd. À bien y réfléchir, je ne m'inquiétais pas pour les voisins non plus, mais pour Kyo. Le voir comme ça allait finir par me faire pleurer moi aussi... non pas que je sois très compatissant ou émotif mais j'étais toujours comme ça avec les gens que j'aimais. Bordel, pourquoi avais-je fini par retomber amoureux ? Être célibataire me convenait parfaitement, surtout depuis que mon ex m'avait donnée la garde de notre fille. Et depuis que j'avais rencontré Alexia, j'étais rarement seul maintenant. J'avais passé presque toute ma vie sans beaucoup d'amis, mais qu'avec des bons amis. Le rares fois où je m'étais retrouvé à aimer quelqu'un, à chaque fois ça finissait mal... Decemeber en est le parfait exemple. Tout allait bien, jusqu'à ce qu'elle parte sans me prévenir ni même sans me laisser d'explication. Tout ce qu'elle m'avait laissé, c'était un mot avec marqué seulement « Kimberley va bien. ». J'avais appris seul sa tentative d'acte de terrorisme, tout comme le fait qu'elle avait fuit aux Etats-Unis. En tremblant, je sortis les clés de ma poche et détachai Kyo. Il avait de la chance que je les aie sur moi... ça m'étonnait moi-même d'avoir penser à les prendre. « … Désolé, désolé pour tout mais je veux que tu comprennes bien une chose : Ce n’était pas contre toi … Je trouvais ça amusant c’est tout… C’est bon, j’ai compris ça ne l’était pas… Au passage, la prochaines fois que tu m’attaches, fais en sorte que ce soit pour quelques chose de plus… intime… car crois moi il n’y à rien d’amusant là-dedans autrement, J’ai passé ma vie à être attaché, voir pire, alors pitié… arrête ça… » Amusant ? Permettez-moi d'en douter. Ça, c'était sûr que ça ne l'était pas, mais alors pas du tout... Je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle à vouloir me rendre fou en mettant en désordre mon appartement. « D'accord. » Ce que je venais de dire pourrait être interprété comme 'd'accord, la prochaine fois que je t'attache c'est pour ça'... Je n'avais pas réussi à dire autre chose, ni à me rendre compte à temps de ce que je venais de dire. J'étais censé être quelqu'un de réfléchi et voilà que je n'avais pas réfléchi avant de parler. Kyo était en train de modifier ma façon d'être, ça m'inquiétait... « Je ne peux pas connaître tes traumatismes passés, tu sais. Si j'avais su je ne t'aurai pas attaché. Je sais ce que c'est les phobies... je peux te comprendre. Tu me balances de l'eau dessus et je te fais une crise de panique... Comme tu le sais je ne supporte pas le désordre mais j'ai beau être très rancunier ce n'est pas mon genre de faire aux autres ce que je n'aimerai pas qu'on me fasse... » Pas du tout, même. Je trouvai cette façon de faire égoïste au possible. Ce n'était qu'une façon peu loyale de se venger. Je regardai Kyo sans pouvoir me détacher de ses lèvres. Je n'en pouvais plus... j'allais finir par croire qu'il s'était débrouillé pour me rendre fou de cette façon-là aussi. Mon cœur battait à mille à l'heure. Ça faisait fort longtemps que je n'avais pas ressenti ça. Et puis... je pourrai toujours dire que c'était ma manière à moi de lui faire payer ce qu'il m'avait fait. Après avoir songé à cette justification, je me laissai aller à l'embrasser. Ah... depuis le temps que j'essayai de m'en empêcher... je n'arrivai plus à détacher mes lèvres des siennes tant je voulais que ce moment dure, en ne me souciant pas de sa réaction.

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Je n'aurai pas dû faire ça. Il allait s'imaginer des choses et... S'imaginer des choses ? Qu'est-ce qu'il pourrait imaginer ? Que je l'aimais ? Ce n'était pas tout à fait faux... Je ressentais des choses étranges lorsque je pensais à lui. « Si j'avais su, je t'aurais demander de m’attacher plus tôt...», murmura-t-il une fois que je me sois relevé. J'allais le claquer. Qu'est-ce qu'il m'avait pris d'avoir accepté de l'héberger ? Je n'en savais rien. Il m'avait parlé d'Alexander et... j'ai eu l'inconscience de le laisser rentrer pour qu'il développe ses propos. Rah, et puis cet abruti... il disait ça alors qu'il paniquait lorsque je lui ai mis les menottes pour qu'il daigne m'écouter. Peut-être qu'en réalité il m'aimait lui aussi ? Possible. Me voilà bien. Amoureux réciproquement d'un criminel en cavale. D'ailleurs je ne savais même pas pourquoi il était recherché par la police. « Va pas t'imaginer des choses. C'était pour que tu te calmes. », lançai-je en commençant à repartir dans le salon. Ma justification ne l'avait sûrement pas convaincu. Passons. Me restait-il des assez de produits ménagers pour nettoyer le désastre qu'il avait causé ? Je partis d'un bon pas vérifier cela dans les placards en hauteur. Ô joie ! Malgré le désordre que Kyo mettait chez moi tous les soirs ou presque, il m'en restait assez pour récurer mon plancher. J'entendis des pas venir dans le salon. « Bon, je suppose que tu n'iras pas te coucher avant que ton appart' retrouve ses cinq étoiles, mhh ? » Sans blagues, comment avait-il deviné ? « De toutes façons j'ai autre chose à faire que dormir. », marmonnai-je. « Mon seul regret est que j'aurai pu en profiter pour travailler. D'ailleurs, ça fait longtemps que je t'ai vu travailler, monsieur l'écrivain. », soupirai-je. Ça faisait aussi longtemps que je n'étais pas rentré chez moi en journée. Je me retournai et découvrit avec stupeur que pendant que je préparai de quoi nettoyer, Kyo avait nettoyé ma table basse. Je m'approchai. Elle était bien propre en plus. Encore un coup d'éponge, un de papier essuie-tout puis un de chiffon et ça sera parfait. « James, tu sais quoi ? Pour te montrer ma bonne volonté à respecter ton côté maniaque maladif et respecter ton besoin de propreté absolu, je vais dormir avec toi ainsi tu la chambre ami sera toujours au top, quand penses-tu ? » Je baissai la tête un instant. Je venais d'en avoir la confirmation. Il m'aimait. En même temps, il aurait fallu être aveugle pour ne rien remarquer. Je me baissai et commençai à nettoyer le sol. Son ton joyeux m'empêchait de refuser. Je hochai doucement la tête en marmonnant un 'oui', essayant de paraître plongé dans mon ménage. Je relevai la tête, m'arrêtant un instant de frotter le sol à l'endroit où le café s'était renversé. « Tu veux dormir avec moi, mais tu sais bien que je ne dors pas en ce moment. Tu risques surtout de dormir seul dans ma chambre. », l'avertis-je. Alexia avait raison... mon travail était peut-être trop important pour moi. Avec Kim, c'était la seule chose à laquelle je pouvais toujours m'accrocher. C'était toujours plus stable que pianiste. En parlant de ça... Je me tournai vers Kyo. « Kyo, dis-moi et ne me mens pas. Je me posais une question, à propos de la saleté que tu mets en permanence chez moi. Depuis que tu es ici, est-ce qu'il t'es arrivé de renverser quelque chose sur les touches du piano dans le coin du salon ? », demandai-je inquiet. S'il avait osé faire ça sans me prévenir, je sentais que j'allais le tuer pour de bon. Enfin, c'était sans doutes de la paranoïa... il aurait fallu que les touches soient visibles pour que quelque chose soit renversé dessus.