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please, please forgive me, cléa.

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MessageSujet: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyLun 14 Mai - 18:53

« Maxim ! Reviens ici ! » suggéra le jeune homme d’une voix assez grave. Bien entendu, le petit Maxim ne l’écoutait guère et n’en faisait qu’à sa tête. Ce n’était pas sa mère qui le surveillait, merveilleux : il pouvait faire tout ce qu’il voulait. Sa baby-sitter ne pouvait pas le garder, il ne pouvait pas rêver mieux. C’était donc, par hasard, qu’il se retrouvait avec Victor comme nounou. L’enfant courrait dans les allées, bousculant les quelques personnes qui ne trouvaient sur son passage. Il riait, il criait des « attrape-moi si tu peux ! ». Bien entendu, le tout en anglais. Victor s’essouffla vite à le rattraper. Quelle teigne ce garçon, pouvait-il se dire à lui-même alors. Avec un peu de mal, il l’attrapa par le bras et lui demanda d’arrêter et surtout de se calmer. Le français regrettait déjà le moment où il avait accepter la demande de sa charmante voisine. Elle n’avait personne pour garder le petit… C’était donc sans rechigner que Victor accepta de jouer la baby-sitter le temps d’un après-midi. Les deux garçons, Maxim et Victor, arrivèrent à l’air de jeux pour les enfants. Le paradis pour le gamin qu’il gardait, quoi. Aussitôt arrivés dans les lieux, l’enfant lâcha la main du jeune adulte et courut vers un bac à sable. « Hé ! Tu viens ? » lui demanda si gentiment l’enfant. Victor souffla, avant de faire « oui » de la tête et de s’approcher vers l’enfant. « Tu vas jouer avec moi. C’est le marché où je dirai à maman que tu t’es très mal occupé de moi… ». Cet enfant avait une imagination débordante. Très débordante. Trop débordante même. La nounou novice fut donc contrainte d’accepter. Voilà comment Victor s’est retrouvé à jouer avec un enfant de six ans…

« Tiens. Tu seras le chevalier. Moi, le roi. » continua l’enfant. Et c’est alors qu’il présenta sous les yeux de Victor une figurine représentant un dragon. Chevalier Victor devait donc combattre avec bravoure ce monstre crachant du feu. Il se prit rapidement au jeu. Après tout, on avait tous une âme d’enfant. « Oh attention à toi, dragon ! ». Dans l’une de ses mains, une figurine d’un chevalier, de l’autre le dragon. Et le combat avait commencé. L’enfant riait de plus bel, en voyant le spectacle de Victor. « Prends ça ! Et ça ! » répétait Victor, faisant s’entrechoquer les deux figurines. Et ce fut au coup ultime, l’instant T où il allait enfin tuer ce dragon, qu’un enfant vint l’interrompre. « VICTOR ! » s’exclama-t-il. Le petit enfant vint lui faire une petite tape amicale à l’épaule, comme pour signaler sa présence. C’est alors qu’il se retourna et vit une petite tête châtain qu’il avait déjà vu. « Matthéo, qu’est-ce que tu fais ici ? » lui demanda-t-il. Matthéo, c’était le fils de Cléa. De Cléa, oui… « Je suis venu avec maman ! » lui répondit-il, quelque peu fier de sa réponse. « Tu devrais la rejoindre non ? ».
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyMer 23 Mai - 11:33

Cléa marchait d’un pas lent, tenant la main de Mattéo près d’elle. Il faisait vraiment un temps splendide aujourd’hui, le soleil rayonnait et il faisait tellement chaud que la blonde se serait presque crue en été. Elle avait fini par céder. Elle avait beau avoir des millions d’autres choses à faire aujourd’hui, le beau temps et l’air suppliant de son fils avait eu raison d’elle. Ils entrèrent dans Central Park et regarda son fils partir en courant vers l’aire de jeux un tout petit peu plus loin. Il s’arrêta net devant un marchand de glace ambulant et ne repris sa course qu’après que la blonde lui ait promis qu’elle lui en achèterait une au retour. Après ça, elle accéléra un peu le pas histoire de ne pas le perdre de vue. Heureusement qu’elle arrivait encore à le suivre sans avoir se mettre à courir pour autant.

Ils arrivèrent bien vite à l’aire de jeux. Mattéo la devançant de quelques secondes à peine. La jeune femme chercha un banc où s’assoir et aperçut à ce moment-là un autre visage connu dans le bac à sable. Il était en train de parler avec Mattéo. Ce visage, ce n’était pas celui d’un enfant. Non, c’était celui de quelqu’un d’autre qu’elle connaissait très bien. Victor. La jeune femme se sentit aussitôt très mal. Même si elle essayait de ne pas trop y penser, elle se souvenait parfaitement de comment ils s’étaient quittés la dernière fois. Ce fameux soir, sur le toit. Ses sentiments étaient partagés à ce propos. Parfois, elle se disait qu’elle avait fait ce qu’il fallait en le plantant aussi vite comme ça après qu’il l’ait embrassé. D’autres fois, elle se sentait coupable d’avoir agi de cette manière. C’était plus souvent le deuxième sentiment qui primait sur le premier. Et là encore aujourd’hui, c’était plutôt de la culpabilité qu’elle ressentait en le voyant. Certes, elle avait bien des arguments pour se défendre, il l’avait prise par surprise et elle n’avait pas su comment réagir mais ça n’excusait pas tout. Elle était une abominable personne, c’était tout. Elle devait l’avoir blessé et il lui en voulait sûrement énormément. C’était mérité.

La blonde failli aller s’assoir sur le banc, histoire de faire comme si elle ne l’avait pas vu mais ça aurait été très peu crédible. Il parlait avec son fils quoi, elle était forcée de l’avoir au moins remarqué. Mattéo lui adressa alors un signe de la main et l’appelant et la jeune femme prit son courage à deux mains et s’avança. Elle arriva bientôt à leur hauteur et aperçut un autre petit garçon. Comme elle remarqua aussi, les deux figurines que tenait Victor à la main. Etrange. « Hey… » fit-elle quelque peu gênée à l’attention du français. « Belle journée hein. » Ca, c’était une entrée en matière plutôt pathétique.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyMer 23 Mai - 13:55

L’enfant le regarda un instant, avant de se tourner derrière lui. Victor le regarda sans un mot, quelque peu intrigué parce qu’il comptait faire. C’est alors que le petit Mattéo fit un signe à sa mère. Sûrement pour la faire venir. Crédulité d’un enfant ignorant. Victor eut envie de lui dire de ne pas le faire, ou plutôt de laisser tranquille sa mère qui comptait sagement s’asseoir sur un banc, mais non. Il ne dit rien, et regarda passible la scène se déroulait face à lui. Il était devenu le spectateur de son propre cauchemar. La jolie blonde regarda son fils, avant de lui faire à son tour un signe et de se diriger vers lui. Ou plutôt non, de se diriger vers eux. Eux. Mattéo son fils, le petit Maxim qui lui était inconnu et Victor. Ce dernier lâcha un soupir s’échapper de sa bouche. Pourquoi. Pourquoi avait-il fait cela ? Il aurait pu lui dire qu’il était bête de faire ça. Mais à vrai dire, Victor se voyait mal devoir expliquer à un enfant la situation. La situation entre Cléa et lui. Sa situation. A chaque pas que Cléa faisait, il avait l’impression que son cœur allait rater un battement. Associé à cela, un rythme cardiaque qui s’accélérait. De plus en plus. Il avait comme cette stupide impression de perdre la capacité de se contrôler. Et elle arriva enfin A leur hauteur. Victor posa ses yeux impuissants sur elle. Avant de réaliser qu’il tenait dans ses mains la figurine avec laquelle il jouait, quelques minutes avant. Il tenta alors de la cacher, espérant qu’elle ne l’ait pas vue. Alors il la cacha sous sa veste. Trouvant cela stupide, il la laissa donc tomber dans le sable. Priant par la même occasion que le petit Maxim ne remarquera pas sa lâcheté. Cléa prit alors la parole. « Hey… (…) Belle journée hein. ». C’était étrange cette façon qu’elle avait de faire comme s’il n’y avait rien. Comme s’il ne s’était rien passé. Rien passé entre eux. Victor sentit son petit cœur se resserrer de plus bel, et une petite boule se former au creux de son estomac. Un peu troublé par ces paroles, et par la jeune femme, il ne savait plus où se mettre. Il ne savait plus quoi faire. Il semblait si… perdu. Perdu, oui, il l’était. Depuis ce fameux soir. Depuis ce fameux baiser. Il était perdu. Encore plus perdu que la normalité. Il avait l’impression d’avoir touché la case des loosers, sans le vouloir. Peut-être il ne lui plaisait pas. C’était peut-être cela, oui. Il y avait de grande chance pour que ce soit cela. « Salut… » lâcha-t-il brièvement. Il se sentait idiot. Encore plus idiot que ce fameux soir. Se terrer six pieds sous terre ? Ca oui, il en avait envie.

Son regard se reposa sur les deux enfants, qui semblaient déjà avoir sympathisé. A leur âge, tout semblait si simple. Tout était si simple quand naïveté et innocence rythmait ta vie. « Maxim, je vais te laisser jouer avec Mattéo ! » dit-il alors, un sourire un peu gêné se peignant sur ses lèvres. Après quoi, il se releva et essuya son jean, un peu sali par le sable. Il frotta donc les petits grains à l’aide de sa main. Puis, il partit en direction d’un banc libre. Oui. Il venait de l’ignorer. A contrecœur. Il se sentait soudainement idiot d’une telle réaction. Et pourtant, il venait bel et bien de la faire. Il venait de se conduire en crétin. En plus beau de tous les idiots. Et sans un mot, il gagna un banc où il s’assit. Posant son regard sur les deux enfants qui jouaient. Pauvre idiot.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyLun 28 Mai - 19:55

C’était ridicule, terriblement ridicule. La jeune femme trouvait la manière dont elle venait de le saluer vraiment pathétique. Et puis, parler du beau temps, quelle idée elle avait eue ! Qui parlait du beau temps hein à part les personnes qui n’avaient rien à se dire ? Elle se passa la main dans les cheveux nerveusement, le fait était qu’ils n’avaient rien à se dire. Enfin, elle aurait bien eu des choses à dire mais elle ne voyait pas du tout comment les amener dans la conversation. Reparler de la dernière fois la gênait énormément. « Salut… » C’était tout. La seule et unique chose qu’il trouva à dire. Cléa ne pouvait pas lui en vouloir. Elle ne s’attendait pas non plus à ce qu’il saute de joie en la voyant mais bon, il aurait au moins pu faire semblant de ne pas avoir l’air trop mécontent. C’était sûrement trop demandé. La blonde posa un regard sur son fils qui jouait déjà avec l’autre petit gars. Elle aurait bien demandé de qui il s’agissait mais vu la chance qu’elle avait d’obtenir une réponse, elle préféra s’abstenir.

« Maxim, je vais te laisser jouer avec Mattéo ! » Cléa reposa son regard sur Victor et elle le vit très distinctement se redresser avant de l’ignorer royalement pour aller s’assoir sur un banc. La jeune femme le regarda s’éloigner avant de soupirer. Elle aurait vraiment mieux fait d’aller simplement s’assoir sur un banc et ne pas répondre au signe de la main de Mattéo tout à l’heure. Ca aurait été tellement plus simple. Parce que même si la réaction de Victor était loin d’être la plus mature qui soit, elle avait bien cherché tout ça. Et s’il ne voulait pas lui parler… bah c’était son droit. Elle resta là sans bouger pendant un moment, son regard posé sur les deux petits qui jouaient. Les choses étaient tellement plus simples à cet âge-là. Et puis, sans vraiment avoir conscience de l’avoir décidé, elle se dirigea vers le banc où se trouvait Victor. Oui, c’était son droit de ne pas vouloir lui parler mais c’était aussi le droit de la jeune femme de vouloir s’excuser et s’expliquer avec lui. Ce n’était vraiment pas dans le genre de Cléa de laisser ce genre de situation durer trop longtemps et là, elle avait déjà attendu suffisamment de temps depuis que la fête était passée. Ca avait bien assez duré. Elle arriva bientôt à sa hauteur et s’assit sur le banc, à une distance raisonnable de lui, sans rien dire. Et puis, au bout de plusieurs secondes et après avoir soupiré à nouveau, elle consentit à parler. « Je suis désolée okay… je n’aurais sûrement pas du te planter de cette manière là l’autre fois. » dit-elle le regard fixé devant elle. « Mais j’étais… surprise et gênée et je ne savais pas comment réagir, ni rien. » La jeune femme se tut et tourna la tête vers Victor. « Je suis désolée, vraiment. » Elle se répétait mais elle ne voyait pas vraiment quoi ajouter d’autres à présent. Elle savait que c’était sûrement loin d’être suffisant mais ça ne le serait pas quoiqu’elle dise donc bon.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyMar 29 Mai - 19:08

Il regarda longuement Maxim et Matthéo qui jouèrent ensemble. Tout semblait si simple à cette période de la vie. A leur âge, on pardonnait si facilement. On souriait, on riait… pour un rien. On ne se prenait pas la tête avec toutes ces histoires. Avec toutes ces histoires d’amour. Et comme le disait si bien une chanson des Rita Mitsouko, les histoires d’amour finissent mal en général. Alors pourquoi ? Pourquoi on s’entête à vouloir se faire mal avec ces stupidités douloureuses ? L’amour est un combat perdu d’avance et pourtant, on veut toujours se montrer comme ce soldat se rebellant contre ses supérieurs. On veut foncer tête baissée dans ce combat. Quitte à faire couler des larmes. Ce n’est pas grave en soi. C’est humain de pleurer. C’est humain de verser des larmes. A croire que c’était humain d’aimer. Victor était devenu ce soldat. Ce soldat faible et pourtant si têtu. Au fond, il aurait aimé gagner cette bataille. Mais il l’avait perdu. Il savait éperdument que c’était perdu d’avance avec elle. Avec Cléa. L’image du départ de la jeune fille lors de leur dernière soirée tournait en boucle dans son esprit. Alors qu’il quitta du regard les enfants, il constata que Cléa avait bougé. Oui, elle avait bougé. Bougé pour se retrouver là. Là, à côté de lui. Il aurait voulu de nouveau la fuir. Vous savez : se lever pour aller sur un autre banc. Oui, il avait envie de faire cela. Mais il savait au fond que c’était stupide. Stupide et immature de réagir d’une telle façon. Alors, il resta là, les fesses vissées sur ce banc, à la regarder. Il se demandait bien ce qu’elle lui voulait. Lui parler encore du beau temps, certainement. Stupidité. Et c’est alors qu’elle prit la parole. Non, cette fois-ci ce n’était pas pour parler de cette « si belle journée ». «Je suis désolée okay… je n’aurais sûrement pas du te planter de cette manière là l’autre fois. (…) Mais j’étais… surprise et gênée et je ne savais pas comment réagir, ni rien. (…) Je suis désolée, vraiment. ». Victor serra la machoire, avant de vouloir décrocher un mot. « Ca, tu l’as déjà dit que tu étais désolée. » lui fit-il remarquer, avant de reprendre. « Mais tu n’as pas à l’être. C’est moi qui devrais m’excuser. Je me suis conduit comme… un idiot. Oui, c’est cela comme un sombre idiot. Je n’aurais pas dû… pardon…» lui dit-il. Avant de se murer dans un lourd silence. Il eut envie de se lever. Oui, encore une fois. Encore une fois, cette envie de la fuir s’était éprise de son faible esprit. Mais il devait faire face. Faire face à elle, à Cléa. Il devait se conduire en adulte.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyDim 3 Juin - 16:42

Après s’être excusé, la jeune femme garda le silence un moment, attendant que Victor veuille bien dire quelque chose. Elle l’imagina un moment partir à nouveau en l’ignorant. Il l’avait fait une fois donc elle le croyait bien capable de le refaire une deuxième fois. Sauf que cette fois, elle s’était excusée. Certes, ce n’était pas les meilleures excuses au monde parce qu’elle n’avait pas su exactement quoi dire. Mais ça en était quand même et c’était mieux que rien du tout. Finalement, il se décida à prendre la parole, restant assis là. « Ca, tu l’as déjà dit que tu étais désolée. » La jeune femme hocha la tête, se retenant de lui répondre que c’était histoire d’être sûre qu’il avait bien compris. Elle n’était pas certaine que le prendre pour un imbécile aurait arrangé son cas. Mais c’était de sa faute aussi, qu’est-ce qu’il venait faire remarquer ça. Et puis il valait mieux qu’elle le dise trop de fois que pas assez hein.

« Mais tu n’as pas à l’être. C’est moi qui devrais m’excuser. Je me suis conduit comme… un idiot. Oui, c’est cela comme un sombre idiot. Je n’aurais pas dû… pardon…» Ce que venait de dire le jeune homme plongea Cléa dans un silence songeur. Oui, il n’aurait sans aucun doute pas dû, ils étaient amis après tout, de simples amis et à cause de lui leur relation avait pris une tournure bizarre. Parce que même si elle avait déjà soupçonné que Victor pouvait éprouver un peu plus que de l’amitié avant, elle n’avait pas été heureuse de voir ses soupçons confirmés. C’était comme avec sa mère et Jillian, elle avait soupçonné longtemps avant que sa sœur avait besoin d’aide mais elle s’était bien gardée de faire quoique ce soit avant que celle-ci ne l’appelle à la rescousse. Elle préférait jouer l’autruche et faire comme si de rien n’était. C’était très égoïste certes et elle s’en voulait parfois mais c’était comme ça. Et ce n’était certainement pas aujourd’hui que ça allait changer. « Ca ne fait rien. Tu ne t’es pas conduit comme un idiot, t’avais juste un peu trop bu je pense. » Ceci était une explication tout à fait acceptable sur la raison du comportement de Victor l’autre soir. « Et puis l’ennui, tout ça… » ajouta-t-elle en haussant les épaules. Elle le regarda alors l’air interrogateur. « On est ok alors ? … Enfin je veux dire, on est à nouveau amis ? Normal quoi ? » Et à ça, il devait répondre oui. Il allait répondre oui et ce serait réglé. Elle allait peut-être même pouvoir reparler du beau temps sans qu’il la plante. Non pas que ce soit un sujet qui la passionne mais bon.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyMar 5 Juin - 15:56

Victor se sentit idiot, comme souvent. Comme très souvent lorsqu’il était en présence d’une jeune femme. Il n’avait jamais été bien à l’aise dans ce genre de situation. Bien au contraire. S’il pouvait fuir, il le ferait. Il espérait que le petit Maxim vienne à sa hauteur pour lui dire de rentrer, pour lui dire de rentrer, qu’il en marre d’être ici. Bien entendu, ce n’était pas le cas. Son regard naïf se déposa sur les deux enfants qui jouèrent et semblèrent si bien s’entendre. Maxim ne viendrait jamais lui dire tout cela. Espérance naïve d’un gars bien trop naïf. Et puis Cléa prit la parole. « Ca ne fait rien. Tu ne t’es pas conduit comme un idiot, t’avais juste un peu trop bu je pense. Et puis l’ennui, tout ça…» venait-elle de lui dire. Il hocha la tête, comme si ce qu’elle venait de dire était correcte. Oui, mais voilà, ce n’était pas correct. Ce n’était pas cela la vérité. Peut-être qu’il y avait le fait qu’il ait légèrement un peu bu, puis l’ennui, puis la fatigue… Oui, mais voilà, il n’y avait pas que cela. Oui, au fond, il le voulait le baiser. Mais c’est certain qu’il ne voulait pas que cela se passe comme cela. Cela faisait un peu mal de se faire jeter de la sorte. Très mal. Mais Victor devait se mettre à l’évidence que ce n’était pas réciproque entre elle et lui. Rien n’était réciproque. « On est ok alors ? … Enfin je veux dire, on est à nouveau amis ? Normal quoi ? ». Aïe, ça faisait mal. Victor se mordit les lèvres. Il ferma les yeux quelques instants. L’amour, c’était peut-être cela alors. Ce sentiment qui n’était pas partagé. Aimer quelqu'un qui vous aime aussi, c'est du narcissisme. Aimer quelqu'un qui ne vous aime pas, ça, c'est de l'amour. L’amour, c’était si douloureux au fond. Victor sentit son cœur rater un battement, et avait cette putain de sensation que sa poitrine se serrait petit à petit, comme s’il allait finir en état de suffocation. Il eut voulu lui suffoquer quelques mots, mais il n’en avait pas la force. Il n’avait plus de force. Sa jauge de vie semblait être descendit à zéro. Triste sort, triste jeu, triste Victor. Son regard se perdit dans le parc de jeu pour enfants qui se trouvait en face de lui. A vrai dire, il ne devait pas y avoir que son regard qui semblait être perdu. Victor, tout entier, semblait être perdu… ou non, il serait plus correcte de dire abattu. Abattu à l’instant même, sans même qu’il puisse se défendre. Sa morte sera lente, très lente et douloureuse…Oui car Victor avait mal. Ca lui faisait mal de devoir mentir. Mentir à Cléa, à lui-même. De devoir cacher ses sentiments, de devoir jouer ce jeu « d’amis » comme avant. Alors qu’il le savait que rien ne pourrait redevenir comme avant. Rien, ni même leur amitié. « Non… » lâcha-t-il fébrilement. Il ne savait pas pourquoi il venait de dire cela, mais il venait de le faire. Et son regard, peu à peu, se projeta sur le visage de Cléa.

[c'est pas terrible, pardon. Crying or Very sad et la musique, tu reconnaitras bien entendu bon iver. je me devais de la mettre, elle colle parfaitement à leur relation. Arrow ]
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyJeu 7 Juin - 14:31

Cléa ne se rendait même pas compte de l’effet que ses paroles pouvaient avoir sur le jeune homme. Si ça avait été le cas, elle n’aurait sûrement pas dis ça comme ça. Parce qu’elle ne voulait pas le blesser. Vraiment. Elle l’aimait bien, juste… elle ne l’aimait sûrement pas comme il aurait voulu qu’elle aime. Elle l’appréciait juste en tant qu’ami et elle se devait de mettre les choses au clair. C’était un passage obligé, même si ça ne lui plaisait pas beaucoup de devoir passer par là. De toute manière, il valait mieux pour lui que les choses se passent comme ça maintenant. Elle aurait pu entrer dans son jeu et le laisser espérer des choses mais ça lui aurait fait plus de mal qu’autre chose. Parce que Cléa n’avait de toute façon pas de place dans sa vie pour plus qu’un ami. Elle avait son fils, des multiples choses à gérer et sûrement pas l’intention de s’embêter avec des choses aussi futiles que l’amour et tout ce qui allait avec.

Elle porta son attention sur les deux enfants un peu plus loin en attendant que Victor veuille bien répondre. En attendant qu’il dise que c’était bon et qu’ils oubliaient juste tout. Mais la réponse qu’elle attendait ne vint jamais. Victor finit bien par prendre la parole oui, mais ce ne fut pas pour lui dire ce qu’elle voulait entendre. « Non… » Cléa se tourna vers lui lentement, pas certaine d’avoir bien compris. Elle l’observa un moment, il avait l’air très sérieux mais pourtant… il ne pouvait vraiment pas avoir dit ça. « Comment ça non ?» fit-elle l’air perplexe. En fait, elle avait très bien entendu et compris ce que cela signifiait mais elle ne voulait pas se l’avouer. Par non, il entendait qu’ils n’étaient pas okay tous les deux. Par non, il voulait dire que tout ne pouvait pas redevenir comme avant, ils ne pouvaient pas juste effacer ce qui ne plaisait pas à la blonde et le zapper. En disant non, il la forçait à avoir cette conversation qu’elle avait tant voulu éviter en lui cherchant des excuses et en voulant absolument expliquer son comportement de l’autre soir par une raison qui lui convenait. « Victor… pourquoi est-ce que tu m’as embrassé l’autre soir ? » dit-elle finalement après un moment d’hésitation. Elle savait que sa réponse n’allait pas lui plaire. Si toutefois réponse il y avait. Mais tant pis.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyVen 8 Juin - 18:07

Non. Un seul mot. Un seul et unique mot. Et tout semblait se bousculer dans la tête du jeune homme. Il savait qu’il n’aurait pas dû dire cela. Il le savait. Un seul mot et il semblait encore plus perdu, encore plus troublé qu’au début. Il savait que cela aurait des conséquences. Mais non. Non, elle ne devait pas savoir. Elle ne devait rien savoir. Il était déjà assez minable comme cela. Elle l’avait déjà jeté une fois. Pas une seconde fois, non. « Comment ça non ? » lui dit-elle alors, en le regardant. Ses mains se cramponnèrent nerveusement à ses genoux. S’il avait la capacité de broyer ses rotules, à cet instant précis, il le ferait sûrement. Ceci est presque du masochisme en y réfléchissant. Il pouvait pouvoir lui dire qu’il s’était trompé, qu’il voulait dire oui, mais à la place de cela, c’était ce putain de non qui était sorti de sa bouche. Oh ça oui, il avait envie de lui dire. Mais il n’en trouva pas la force. Bien trop peur de sa réaction. A présent, il regardait par terre. Bien trop angoissé à l’idée de regarder la jolie Cléa. Bien trop angoissé de voir un seul trait de son visage pouvant traduire ses pensées. Bien trop angoissé par toute cette foutue histoire d’amitié à la con. Bien trop angoissé par tout. Il n’eut pas le temps de lui répondre que Cléa avait déjà repris la parole. Il eut voulu se boucher les oreilles. Se boucher les oreilles pour ne pas entendre ce flot de paroles. « Victor… pourquoi est-ce que tu m’as embrassé l’autre soir ? » lui demanda Cléa. Pourquoi. Pourquoi fallait-il qu’elle lui demande cela ? Pourquoi fallait-il qu’elle se montre si curieuse ? Pourquoi, hein ? Il lui avait pas demander lui pourquoi elle s’était cassée ce fameux foutu soir. Non. Victor inspira une grande bouffée d’air, comme s’il avait un besoin soudain d’énergie ou plutôt de respirer. Oui de respirer, car soudainement, il avait cette impression d’étouffer, de suffoquer, cette foutue impression qu’il allait mourir sur place. Et son cœur battait à la chamade, ratant une fois sur deux son battement. S’il allait mourir, elle aurait sa mort sur sa conscience… « Je… je voulais dire « oui ». Oui, on… », avec beaucoup de peine et d’angoisse, il tenta de chercher ses mots « on est de nouveaux amis ! Tu as toi-même répondu à ta question tout à l’heure… » dit-il.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyVen 15 Juin - 14:49

Cléa attendait. Elle attendait une réponse à la question stupide qu’elle faisait de poser : comment ça non ? Comme si la réponse n’était pas évidente quoi. Elle observait Victor en même temps, il regardait par terre, comme si le sol était la chose la plus belle qui soit en cet instant. Finalement, elle se décida à reprendre la parole et à lui demander pourquoi il l’avait embrassé. Elle ne voulait pas vraiment savoir ça mais le silence devenait trop pénible. Elle dut quand même attendre encore un moment avant d’obtenir une réponse. Le jeune homme n’avait pas l’air de beaucoup plus apprécié cette question que celle d’avant. En même temps, comment cela aurait-il pu être possible ? Au bout d’un long moment et sans lever les yeux du sol, il lui répondit quand même. « Je… je voulais dire « oui ». Oui, on… on est de nouveaux amis ! Tu as toi-même répondu à ta question tout à l’heure… » Elle aurait du être soulagée d’entendre ça. Vraiment. C’était ce qu’elle voulait entendre depuis tout à l’heure. Ils étaient amis, il l’avait embrassé parce qu’il avait trop bu et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais il était si peu crédible qu’elle n’arrivait même pas à faire semblant de le croire. Si au moins il avait consenti à lever ne serait-ce que l’espace d’une seconde les yeux ou encore s’il avait parlé d’un ton un tout petit peu plus assuré, elle aurait peut-être pu le croire. Mais pas là. « Vraiment ? » dit-elle finalement d’un ton qui laissait bien entendre qu’elle n’était pas dupe. Elle posa à nouveau son regard sur les enfants au loin. Ils offraient un meilleur spectacle que Victor. Quand elle posait son regard sur lui, elle avait l’impression d’être face à un mur, un mur qui la repoussait loin et qui ne souhaitait surtout pas sa présence ici. « Parce que ce n’est vraiment pas l’impression que tu donnes. » ajouta-t-elle d’un ton froid. Et il fallait être pire qu’aveugle pour ne pas le voir. Avant l’incident de l’autre soir, il lui imposait toujours sa présence, même quand elle aurait préféré ne pas le voir dans les parages et là c’était l’inverse. Elle avait l’impression que c’était elle qui lui imposait sa présence. Ce n’était sûrement pas qu’une impression d’ailleurs. Elle lâcha un soupir de frustration. Elle haïssait cette situation mais là tout de suite, elle ne voyait pas quoi ajouter. « Alors… c’est qui lui ? » demanda-t-elle alors en montrant le petit qui jouait avec Mattéo.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyMer 27 Juin - 17:22

Idiot. Double idiot. Triple idiot. Quadruple idiot. Oh ca oui, il l’était. Il mentait. A lui-même, mais surtout à Cléa. Oui, il lui mentait. Lui, le garçon sincère. Lui, le petit romantique. Lui, le petit gars au côté fleur bleu. A croire que sa fleur n’était pas si bleue que cela. Jamais jusqu’à présent, qu’à maintenant, il ne s’était caché de la sorte. Jamais, il n’avait caché… ses sentiments. Lui, le garçon bien trop naïf. Avec le temps et ses échecs amoureux, son cœur aurait pu s’endurcir… il aurait pu, oui. Mais c’était bien trop difficile pour Victor. Certes, fut un temps où il s’était interdit. Interdit d’aimer une fille pour une nouvelle fois avoir le cœur brisé. Oui, mais voilà… Cléa trébucha sur son chemin. Alors, au lieu de s’interdire d’aimer, il s’interdit d’avouer la vérité. La vérité faisait mal à entendre, souvent. Il voulut jouer le menteur. Mauvais joueur. Très mauvais comédien. Un critique littéraire aurait de suite taclé son mauvais jeu d’acteur. Sûrement, la jeune fille avait décelé ce mauvais talent de Victor et se doutait bien qu’il mentait. Mais tant pis. Il voulait se convaincre qu’elle avait gobé mot pour mot ce qu’il lui avait dit. Bien qu’il n’était pas convaincant… « Vraiment ? Parce que ce n’est vraiment pas l’impression que tu donnes. ». Et voilà. Elle n’était pas si bête que cela, elle. Elle devait s’en être doutée. C’était certain ça. Cléa, elle n’était pas ce genre de fille blonde écervelée, irréfléchie. Elle avait constaté le vilain manège de Victor. Et malgré cela, il continua de nier. Se contentant de dire « vraiment » et de se taire de nouveau. Vraiment. Oui, il disait la vérité. Il prononçait cette fausse vérité. Si Victor faisait tout cela, c’était parce qu’il ne voulait pas la perdre. Il ne voulait pas perdre Cléa, il l’aimait trop pour ça. Alors, jouer le rôle du super pote, ce n’était pas si mal que cela au fond… c’était mieux que rien comme dirait l’autre. Et dans ce long silence qui s’imposait à lui, Victor se disait qu’il avait bien fait. Que c’était sûrement la meilleure solution à adopter… celle de se mentir. Pendant ce temps, Cléa reprit la parole. «Alors… c’est qui lui ? » lui demanda-t-elle alors, projetant son regard sur les deux jeunes garçons qui jouaient ensemble dans le bac à sable. Lui. Bien entendu, elle faisait référence au petit garçon qui se trouvait en compagnie de Victor, il y a de cela quelques minutes. « Maxim, le fils de ma voisine. » répondit-il sans prendre le temps à la réflexion. Il regarda de nouveau les deux garçons qui jouaient ensemble. « Ils ont l’air de bien s’entendre… » continua-t-il.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptySam 30 Juin - 15:06

Comme elle ne trouvait plus rien d’autres à lui dire, Cléa avait fini par lui demander qui était le petit qui l’accompagnait. Ca pouvait être un super sujet de conversation. Ou pas en fait. Il y avait fort à parier qu’une de plus, ils n’échangeraient pas plus de deux phrases à ce sujet. « Maxim, le fils de ma voisine. » Cléa hocha la tête. Elle n’aurait jamais imaginé Victor en baby-sitter en fait. Mais bon, Elia gardait bien Mattéo donc Victor devait être aussi capable de s’occuper d’un gosse une après-midi. « Ah oui d’accord. » Il n’y avait pas trente-six mille choses à dire sur le fils de la voisine. « Ils ont l’air de bien s’entendre… » Nouveau hochement de la tête de la part de la jeune fille. A croire qu’elle ne savait plus faire autre chose que ça quoi. C’était assez pathétique. « Les enfants s’entendent facilement ensemble. C’est facile. Il leur suffit d’échanger deux mots ensemble pour décider qu’ils sont amis. » Ouais, c’était tout le contraire d’eux quoi.

Un long silence s’installa alors entre eux. La blonde ne trouvait vraiment plus rien à dire. Elle aurait bien été tentée de s’en aller. Encore. Il fallait croire qu’elle ne savait pas faire autre chose dans les situations gênantes. Mais son fils était bien tranquillement en train de jouer avec Maxim et elle se voyait mal lui dire de rentrer juste pour son bien-être à elle. Elle resta donc là, dans le silence, à fixer l’aire de jeu. Au bout d’un moment qui lui sembla être une éternité, Mattéo et Maxim revinrent vers eux en courant. « MAMAN ! J’ai bien joué, maintenant je veux une glace. » réclama-t-il. Et puis sans laisser à Cléa le temps d’ouvrir la bouche, il échangea un regard avec Maxim et reprit. « Et Maxim aussi ! » En temps normal, si son fils avait exigé quelque chose en parlant de cette manière, la blonde aurait refusé tout net mais là, il lui offrait une belle occasion de bouger un peu et elle ne pouvait pas la laisser passer. Même si Victor venait avec eux, c’était toujours mieux que des rester assis ici. « D’accord. » répondit-elle juste. Elle lança alors un regard interrogateur à Victor. « T’es ok pour Maxim aussi ? » fit-elle alors. C’était sa manière à elle de lui demander s’il venait avec eux ou non. Elle ne savait pas ce qu’elle préférait entre les deux.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptySam 30 Juin - 19:38

« Les enfants s’entendent facilement ensemble. C’est facile. Il leur suffit d’échanger deux mots ensemble pour décider qu’ils sont amis. » venait-elle de lui dire, d’une voix quelque peu nostalgique. Elle avait raison là-dessus. Quand on est enfants, tout est si simple de toute façon. Tellement plus simple. Crédulité et naïveté sont les mots qui nous berçaient à cette époque-ci. Victor, à son tour, se contenta d’un hochement de tête. Son regard crédule se déposa sur les deux enfants, se terrant dans un silence assassin. Son cœur se resserra, les paumes de ses mains étaient de plus en plus moites Il n’était pas à l’aise à côté de Cléa. A côté de celle qui faisait battre un peu trop vite son cœur. Il ne pouvait pas échapper à la situation, c’était certain. Il devait faire face à la jeune femme, continuer à lui mentir comme il le faisait depuis le début et tout ira bien. Très bien même. Bien entendu ! Il respira fortement, tentant de calmer son rythme cardiaque un peu trop rapide à son goût. Il n’osa plus regarder la jeune femme qui se tenait à ses côtés. A quoi bon la regarder. Lui parler ? Lui dire quoi ? Il n’y avait rien à dire, ils n’avaient plus rien à dire.

Et ce silence fut subitement brisé par les pas bruyants et les rires amusés des deux enfants qui arrivèrent en fanfare à hauteur des deux adultes. Victor posa son regard sur chacun des enfants. N’osant prendre la parole. Le fils de Cléa, Mattéo, demanda à sa mère si elle pouvait lui acheter une glace et pour… Maxim aussi. Bien entendu, à cette époque de la vie, on partage avec ceux qu’on apprécie. La jolie blonde qui s’apprêtait de se lever, elle se tourna vers Victor pour lui demander s’il était d’accord pour Maxim. « Euh… oui, bien sûr ! » dit-il, portant un regard sur Maxim, un petit sourire au bout des lèvres. Il se leva à son tour. Et le petit groupe se déplaça donc jusqu’au marchand de glace le plus proche. Cléa et Victor restèrent bien entendu silencieux, alors que les deux enfants partagèrent quelques anecdotes entre eux. Dés qu’ils aperçurent le marchand de glace, ils coururent jusqu’au petit stand mobile. « Faites attention les enfants ! » s’exclama Victor, d’une voix de padre peu rassuré. (…) « Moi, je veux une glace au chocolat ! » lança le premier enfant sans même attendre que les deux adultes soient à leur côté. « Oh ! Et moi vanille-chocolat ! » dit le second. Sans un mot, le marchand s’exécuta et prépara les cornets. « Je vais payer… » dit Victor à la blonde qui était à côté de lui.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyMar 3 Juil - 1:46

Evidemment, Victor accepta. Cléa s’était douté que c’était ce qu’il le ferait. Elle le connaissait bien quand même, mine de rien. Il n’arrivait pas souvent à la surprendre et vu comment ça se passait le peu de fois où ça avait été le cas, c’était sûrement mieux comme ça. Ils prirent donc la route du marchand de glace le plus proche. Les enfants étaient ravis et trépignaient d’impatience. Cléa les regardait, vaguement amusée. Elle préférait leur prêter attention à eux, elle se sentait moins gênée et elle n’était pas aussi fatiguée par la situation étrange. N’y tenant plus, ils se mirent au bout d’un moment à courir. « Faites attention les enfants ! » Un sourire se dessina sur les lèvres de Cléa. C’était amusant de voir Victor comme ça, en train de s’inquiéter pour des enfants qui couraient. Quand ils arrivèrent près du stand, les deux enfants étaient déjà en train de passer leur commande et le marchand, en train de les servir. « Je vais payer… » déclara alors Victor. La blonde secoua la tête. « C’est pas la peine franchement. » Elle tira son porte-monnaie de son sac. « Et puis j’en veux une aussi. » ajouta-t-elle. Elle porta alors son attention sur le marchand, lui commandant une glace à la fraise.

Ils avaient repris place sur un banc. Cléa en avait décidé ainsi pour que les enfants puissent manger leurs glaces sans faire trop de dégâts. Mais bon, ils n’avaient pas tenu assis bien longtemps et était en train de jouer sur un muret pas trop loin. Elle se demanda s’il cherchait par hasard à faire un concours comme genre celui qui se salirait le plus avec son cornet. Ca n’avait pas grande importance. Elle posa son regard sur Victor et se décida à nouveau à parler, s’efforçant de lancer un sujet de conversation qui leur tiendrait un peu plus longtemps cette fois. « Alors, le boulot, ça va ? » demanda-t-elle alors. « Jillian n’est pas trop pénible ? » Elle se mit à rire. Sa sœur, ça pouvait marcher à al limite. Elle songerait à la remercier, si elle arrivait à dérider un peu Victor comme ça. Elle ne comprendrait rien mais bon, elle ne comprenait jamais rien de toute manière. Elle avait tellement tout de la parfaite assistante de styliste blonde et écervelée.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyMar 3 Juil - 4:41


BIG BROTHER

A CHOISI VOTRE AVENIR

Cléa se met à recevoir des SMS contenant des photos osées d’une personne inconnue.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyMar 3 Juil - 14:39

Bien entendu, elle refusa. C’était comme si cela ne surprenait même pas Victor. Il aurait dû le prévoir. Alors, il lui fit un petit signe de la tête et n’ajouta rien. Un peu à l’écart, il la regarda commander sa glace et payer celles des enfants. Ravis, les petits chérubins s’empressèrent à lécher goulument leur glace. La jeune femme rejoignit le français et exigea d’aller s’asseoir sur un banc. Sans contredire, il affirma. Ils s’installèrent alors tous sur ce banc. Le portrait de la famille parfaite… à l’exception qu’il n’y avait pas de famille. Ce n’était qu’une pale apparence. Les deux enfants semblèrent avoir la bougeotte et ne purent rester en place. Aussitôt, Victor ne put s’empêcher de faire comme il avait l’habitude de faire, de protéger le garçon qu’il devait garder. « Maxim ! Fais attention de ne pas te salir. » grommela le jeune homme, lançant un petit regard terrorisant au petit garçon. Pensant que cela le calmera, mais penses-tu ! Bien entendu, le gamin en avait rien à foutre de ce qu’il lui disait. Un soupir s’échappa alors de la bouche de Victor. Ce dernier s’adossa confortablement sur le banc et continua d’observer les deux enfants. « Alors, le boulot, ça va ? Jillian n’est pas trop pénible ? » lui demanda alors soudainement. C’était une question banale en soi. Victor porta son attention sur Cléa. « Ca va. Jill n’est pas si pénible que cela… Elle a ses humeurs, on va dire » confia le jeune styliste. Jill, comme il l’appelait, était son assistante. Son bras droit. Rappelons-le, c’était grâce à (ou à cause) elle que Victor avait pu rencontrer Cléa. Et soudainement, leur conversation fut coupée par une sonnerie de téléphone. Surpris, les deux jeunes gens échangèrent des regards. Ce n’était pas celui de Victor. Il reconnaissait sa sonnerie par cœur, un petit air de Chopin. La jeune femme sortit de son sac à main son cellulaire, elle le consulta et fronça des sourcils. Victor fut quelque peu intrigué, mais ne demanda rien. Et c’est alors que le téléphone se remit à sonner. Cléa, un peu énervée, tenta de le mettre en monde vibreur. Son téléphone, pas Victor. Discrètement, il tenta de regard (ou lire) sur l’écran ce qu’il pouvait bien être affiché pour que Cléa soit devenue soudainement gênée. Un petit rouge pivoine venait de colorer légèrement ses joues. « Un souci ? » lui demanda-t-il.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyMer 4 Juil - 2:44

Cléa pensait quand même avoir fait un bon choix en parlant de Jill. Ce qu’il y avait bien avec sa sœur, c’est qu’il y avait de quoi dire sur elle. Par exemple, Cléa aurait pu passer des heures à décrire à quel point c’était une plaie et ça, presque en monologuant. C’était définitivement le sujet qu’il leur fallait. « Ca va. Jill n’est pas si pénible que cela… Elle a ses humeurs, on va dire » La blonde laissa échapper un ricanement. Ses humeurs… Evidement que Jill avait ses humeurs. En ce qui concernait le fait qu’elle n’était pas si pénible que ça, Cléa avait de nombreux doutes là-dessus. Elle s’était toujours demandé comment les gens faisaient pour réussir à travailler avec elle. « Ouais, elle est insupportable quoi. Tu peux me le dire tu sais, je sais commente elle est et je te jure que je lui répéterais pas. » Enfin peut-être pas. De toute manière, sa sœur se moquait bien de ce que les gens pouvaient dire son dis. C’était une qualité que Cléa avait toujours admiré chez elle. Parce que oui, malgré tout ce qu’elle pouvait dire à son sujet, Cléa admirait quand même sa grande sœur. « Non mais sérieusement… comment tu fais pour bosser avec elle ? » Victor devait savoir travailler avec n’importe qui. Il n’y avait qu’à voir les gens insupportables qu’il y avait à la fête là, celle qu’elle l’avait forcée à quitter pour aller faire un tour. Ca avait été une grosse erreur d’ailleurs.

La sonnerie de son téléphone retentit alors et la jeune femme le sortit de son sac à main. L’icône indiquait un nouveau message. La blonde l’ouvrit et ne put retenir un froncement de sourcil devant son contenu. C’était une photo. Le genre de photo qu’on n’aimait pas trop trouver sur son téléphone. En plus, elle venait d’un expéditeur inconnu. Elle referma son téléphone mais il ne s’écoula pas deux minutes avant qu’une nouvelle sonnerie retentisse. La blonde ouvrit un message similaire à celui d’avant et aperçut en même temps Victor qui tentait de voir de quoi il s’agissait. A la simple pensée qu’il ait pu voir quelque chose de compromettant, la jeune femme se mit instantanément à rougir. Une tomate n’aurait pas été plus rouge qu’elle. « Un souci ? » Cléa posa son téléphone sur le banc à côté et essaya de reprendre un air à peu près naturel. « Non, non, tout va bien. » déclara-t-elle au moment où une nouvelle sonnerie retentissait. En fait non, tout n'allait pas bien et la blonde se disait qu'il serait sûrement plus sage qu'elle choisisse d'ignorer son téléphone à présent.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyMer 4 Juil - 16:59

«Ouais, elle est insupportable quoi. Tu peux me le dire tu sais, je sais commente elle est et je te jure que je lui répéterais pas. Non mais sérieusement… comment tu fais pour bosser avec elle ? » lui disait-elle après un éclat soudain de rire. Il la regarda, puis haussa les épaules, ne sachant que lui dire. Après un court instant, il lui répéta que Jillian n’était pas « insupportable » comme elle le lui disait. Puis il précisa que ce n’était qu’une relation professionnelle qu’il entretenait avec elle, et tout ce blabla qui pouvait être ennuyeux pour une personne lambda. Victor n’avait jamais trouvé son assistante insupportable, elle était efficace et productive, c’était cela le plus important.

Et leur conversation fut coupée par le téléphone de Cléa qui sonna en boucle. Intrigué, au bout de quelques minutes, il fut épris d’une soudaine curiosité. Un peu fouine sur les bords, le Debussy. Un silence, puis il lui avait demandé s’il n’y avait pas de un souci. Non, lui avait-elle dit. « Non, non, tout va bien ! » venait-elle de lui dire précisément. Ca sonnait tellement faux. Tellement. Mais Victor n’eut pas voulu l’embêter avec cette histoire, bien qu’il soit intrigué. Il se demandait bien ce qu’il pouvait la rendre soudainement si gênée. Alors elle posa son téléphone entre eux deux, sûrement l’avait-elle mis en silencieux pour ne pas être une nouvelle fois dérangée. « D’accord » lâcha-t-il. Alors que son regard se posa discrètement sur le téléphone, l’écran de ce dernier s’alluma. Donnant comme cadeau à Victor d’admirer vaguement une photo… osée, très osée même. L’air de rien, il tenta de penser qu’il avait sûrement dû mal voir. Et puis de toute façon, ça ne le regardait pas, n’est-ce pas ? Et pourtant, il était certain que Cléa lui cachait quelque chose. Elle devait lui cacher ce qu’il venait de voir. Cette photo. Il était certain de ce qu’il venait d’apercevoir. Et son cœur se serra un peu plus fort. Sûrement était-il son copain, ou un garçon avec qui elle appréciait s’envoyer en l’air. Victor soupira, se gratta la nuque. Cléa ne semblait pas très à l’aise. Vraiment pas. Bien qu’il s’était promis de ne pas insister, il lui demanda si ça allait vraiment. « Tu es sûr que ça va ? » lui demanda-t-il. De toute façon, elle lui dira que ça va bien. Bien entendu. Victor soupira une nouvelle fois. Comme déçu. Déçu par Cléa. « Et je crois que tu as un nouveau message… » lui indiqua-t-il, baissant son regard vers le téléphone.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyJeu 5 Juil - 0:15

Là, tout de suite, Cléa ne savait juste plus où se mettre. Elle aurait aimé disparaître dans un trou de souris ou partir très très loin de là. Elle reprit son téléphone et choisit de le mettre en silencieux : ce serait tellement le plus simple de l’ignorer. Si elle avait été ne serait-ce qu’un petit peu plus maline te intelligent, elle aurait sûrement choisit de l’éteindre mais cette idée ne lui vint même pas à l’esprit. Elle reposa ensuite le téléphone sur le banc, entre elle et Victor, à croire qu’elle faisait vraiment tout pour qu’il voit ce pourquoi elle était aussi gênée. Mais non, ce n’était même pas ça en fait. « D’accord » dit-il alors. La blonde posa un regard interrogateur sur lui. Ca avait sûrement un rapport de près ou de loin avec ce qu’elle avait dit juste avant mais elle n’arrivait justement pas à se souvenir exactement ce qu’elle avait dit avant. Tant pis, ça ne devait pas avoir grande importance.

La blonde posa son regard sur les deux petits garçons qui jouaient toujours plus loin. Ils avaient finis leur glace et vu l’état de leur tee-shirt, Cléa se demandait s’il leur en était resté beaucoup à manger. Pour elle, l’épisode du téléphone et des photos étaient clos. Elle ne voulait pas y repenser avant ce soir en tout cas, quand elle raconterait à Elia et que celle-ci se moquerait d’elle. Malheureusement, il sembla qu’il n’en était pas de même pour Victor qui revint bien vite à la charge. « Tu es sûr que ça va ? » Visiblement, il ne se contentait pas de ce qu’elle avait dit tout à l’heure, à savoir qu’il n’y avait aucun souci. Elle soupira et hocha la tête. « Oui, oui. » lâcha-t-elle d’un ton las. « Et je crois que tu as un nouveau message… » La blonde tourna brusquement la tête vers lui. Elle le regarda avec insistance un moment et devina qu’il avait vu. Elle attrapa ensuite son téléphone à la hâte tandis qu’elle sentait qu’elle rougissait à nouveau. « Ce n’est pas ce que tu crois. » Elle ne savait vraiment pas pourquoi elle ressentait le besoin de se justifier là, maintenant. Après tout, elle avait bien le droit de recevoir des photos pornos de qui elle voulait sans avoir honte. Sauf que là, elle ne savait même pas de qui ça venait mais soit. « Enfin au pire, tu crois bien ce que tu veux, ça m’est égal. » Elle rangea son téléphone et s’efforça de reprendre un air détaché.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyJeu 5 Juil - 16:22

Silencieux, il resta. Sans un mot, songeur. En un seul message, l’image de la candide Cléa fut brisée. Comme marteler par la décadence et la luxure qui rythmait le quotidien de certains. Victor voulut se convaincre qu’il avait sûrement halluciné, mais bien entendu, il fallait se rendre à l’évidence que ce n’était pas le cas. Non, il ne rêvait pas. Il fallait qu’il se rende à l’évidence. Cléa était certainement l’une de ces filles qui enchainaient les histoires éphémères sans importance. Peut-être bien. Soudainement, tout était devenu flou dans l’esprit de Victor. Il ne savait plus quoi penser. C’était comme s’il était entrain de découvrir peu à peu la vraie personnalité de Cléa. Alors jusqu’à présent jouait-elle le rôle de la douce jeune fille ? Un rôle, un jeu… non, ça n’avait pas de sens de penser à cela. « Ce n’est pas ce que tu crois. ». Il se demandait là si elle ne le prenait pour un imbécile. Sûrement était-ce le cas. Cléa était une fille comme les autres, qui le considérait comme le petit naïf manipulable. Alors c’était donc cela ? Cléa était comme les autres. Il avait certainement dû l’idéaliser. Pourtant, Jillian avait si bien prêché la bonne parole lorsqu’il s’agissait d’évoquer Cléa. Pourtant… Victor ne répondit pas à cela. Non, il ne préférait pas y répondre. A quoi bon y répondre ? Elle le prenait pour un idiot. « Enfin au pire, tu crois bien ce que tu veux, ça m’est égal. ». Le ton quelque peu agacé vexa Victor. Certes, elle avait raison. Ca ne le regardait pas de toute façon. N’avaient-ils pas conclu qu’ils étaient amis ? Ca lui était égal. Cette réplique fut la petite épée qui venait torturer un peu plus le douloureux cœur de Victor. Un soupir. Une nouvelle fois, il ne prit pas la peine de lui répondre. Elle avait tout dit de toute façon, il pouvait penser ce qu’il voulait, ça lui était égale. Le silence s’était installé entre les deux jeunes gens. Plus un bruit. Plus de sonnerie de téléphone pour les déranger. Plus de parole de prononcée. Juste le cri joyeux des enfants qui chahutèrent ensemble. La tension était certainement palpable. Victor releva la manche de sa veste et observa attentivement sa montre rolex. Ce n’était pas une certaine façon de montrer sa fortune aux yeux de la jeune femme, il voulait juste tout simplement lire l’heure. Puis il se leva, sans un mot. « Je crois que je vais y aller. » déclara-t-il à Cléa, avant de partir à la recherche du petit Maxim. Bien entendu, l’enfant ne voulait pas partir, prétextant qu’il voulait rester jouer avec Matthéo. Victor lui promit qu’il le reverrait un autre jour, une autre fois. Une mine boudeuse se peignit sur le visage de l’enfant. Il lui saisit la main et partit, saluant le fils de Cléa par la même occasion. Victor marchait sans se retourner. Ne voulant plus faire attention à Cléa. Il voulait juste marcher. Marcher pour oublier. Oublier ce qu’il avait vu, mais surtout oublier elle. L’oublier. Certes, il n’en serait pas capable, mais tant pis.
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyJeu 5 Juil - 23:51

Après qu’elle ait déclaré que ce qu’il pouvait croire lui était bien égal, un nouveau silence s’installa entre eux. Cette fois, Cléa ne chercha pas à parler, à combler le vide. Elle commençait à en avoir assez. Elle se demandait ce qu’elle faisait encore, si ce n’était pour les enfants quoi. Les enfants… Son regard se porta à nouveau sur les deux petits plus loin et elle soupira. Du coin de l’œil, elle vit Victor regarder l’heure sans la moindre discrétion, sur sa rolex. Une rolex quoi, il y en a qui ne se refusait vraiment rien. Ce fut sans grande surprise que Cléa entendit le brun déclarer qu’il croyait qu’il allait peut-être s’en aller. Elle avait bien compris à la manière dont il avait regardé l’heure qu’il n’aspirait qu’à partir. C’était sûrement mieux comme ça du reste. Elle n’avait pas plus envie que lui d’être en sa présence, là maintenant. Enfin peut-être que si en fait. Elle constata ça en voyant Victor s’éloigner avec le petit Maxim.

« Maman, pourquoi il s’en va déjà ? » Mattéo était revenu près d’elle pour se plaindre de ça. Cléa lui fit un sourire et lui ébouriffa ses cheveux. Elle s’apprêta à lui sortir une explication bidon mais elle changea d’avis au dernier moment. « Tu sais quoi ? Rattrape-les. Tu cours assez vite pour ça non. Je te rejoins. » Son fils ne se le fit pas dire deux fois. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour arriver à la hauteur de Victor et Maxim. Comme elle l’avait dit à son fils, elle lui emboîta le pas et arriva à son tour à la hauteur de Victor. Celui-ci était à nouveau en train d’expliquer aux enfants qu’ils devaient rentrés et blablabla. « Mais si, ils peuvent jouer encore un peu. » lança-t-elle en arrivant derrière eux. Les deux petits ne se le firent par dire deux fois et Cléa leur commanda de ne pas trop s’éloigner avant de porter son attention sur Victor. « Ecoutes Victor. Ne joues pas ta diva vexée comme ça. » La jeune femme se tut. Elle s’y prenait très mal pour s’excuser et s’expliquer là, elle en avait bien conscience. « Enfin c’est pas ce que je veux dire, pardon. Elle baissa les yeux et soupira. « Tu sais, j’ai menti ça m’est pas égal ce que tu penses. Vraiment. Mais ces photos c’est vraiment pas ce que tu crois hein. Je sais absolument pas de qui elles viennent. Et je sais même pas pourquoi je me sens obligée de me justifier comme ça. » La jeune femme leva la tête vers lui et lui lança un regard désespéré. Et puis après, sans comprendre pour quoi elle faisait ça, elle rapprocha son visage du sien pour l’embrasser. Très brièvement. Lorsqu’elle s’écarta, elle sentit qu’elle rougissait une fois de plus. Décidément. « Et je sais pas pourquoi j’ai fais ça non plus. » souffla-t-elle. « Enfin voilà, tu peux partir maintenant.»
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MessageSujet: Re: please, please forgive me, cléa. please, please forgive me, cléa. EmptyVen 6 Juil - 20:40

Silence de la par de Victor. Et pourtant à côté de lui, le petit Maxim répétait à tue-tête que ce n’était pas juste, qu’il voulait encore jouer avec son nouvel ami. Encore une fois, il lui expliqua qu’ils devaient rentrer et que sa mère devait les attendre. Derrière eux, des bruits. Des bruits de pas. Victor n’y prêta pas attention jusqu’à un enfant arrive à sa hauteur. Cet enfant ? Matthéo, le fils de Cléa. Il s’arrêta dans sa marche et il haussa un sourcil, se demandant bien là pourquoi était-il venu jusqu’à eux ? Il se mit aussitôt à regarder tout autour de lui. Sûrement Cléa ne devait pas être loin. Non, en effet, elle n’était pas loin. Alors qu’il ne la trouva pas, il continua une nouvelle fois à expliquer, cette fois-ci, aux deux enfants que Maxim devait rentrer, que sa mère l’attendait… Un refrain qu’il chantonnait à tue-tête. «Mais si, ils peuvent jouer encore un peu. ». Victor leva discrétement les yeux au ciel. De quoi se mêlait-elle celle-là, songea-t-il silencieusement. Il lui lança un bref regard, assez noir, mais pas assez noir pour être un regard assassin. Il voulut néanmoins lui montrer d’une certaine façon son mécontentement. Alors qu’il voulait rattraper son petit protégé, ce dernier était déjà parti avec son ami… Les enfants. Intenables. Une chose était certaine, jamais Victor n’aura d’enfants. Il venait de le décider à l’instant même. Et c’est à ce moment précis que Cléa avait choisi pour l’insulter de diva vexée. Il la considéra du regard, sans dire un mot. S’il en avait eu la force, il l’aurait traité de tous les noms. Tout ce qu’il pensait à cet instant précis avait été confirmé par les photos qu’elle avait reçu, quelques minutes auparavant. « Enfin c’est pas ce que je veux dire, pardon. Tu sais, j’ai menti ça m’est pas égal ce que tu penses. Vraiment. Mais ces photos c’est vraiment pas ce que tu crois hein. Je sais absolument pas de qui elles viennent. Et je sais même pas pourquoi je me sens obligée de me justifier comme ça. ». Victor serra des dents tout en l’écoutant. Tenta-t-elle juste de calmer leur petit manège ? Ou était-elle juste sincère ? Tant de questions d’un coup qui se chamboulèrent dans l’esprit de Victor. Tant de questions… trop de questions. Et sans qu’il ait du temps à lui répondre, Cléa était entrain de l’embrasser. De l’embrasser… Le moment fut court. Trop court. Victor eut l’impression que son cœur venait de rater un battement. Il était à deux doigts de s’évanouir… Non, ce n’était pas vrai cela. Ca aurait été de trop. Et se faire insulter une nouvelle fois de diva ? Non merci. Silence de la part de Victor. Il se mordit la lèvre. Posant son regard dans celui de Cléa. « Et je sais pas pourquoi j’ai fais ça non plus. Enfin voilà, tu peux partir maintenant. ». Elle ne savait pas pourquoi elle venait de faire cela. Elle ne le savait pas… foutaise cela. Il y avait toujours une explication à nos gestes. Parfois, on ne voulait tout simplement pas la donner. C’était ce que Victor avait décidé de faire… Il ne comprenait pas pourquoi. Pourquoi venait-elle de l’embrasser. Elle qui prétextaient qu’ils étaient des amis. Il lâcha un soupir. Les bras le long du corps, il ne bougea pas d’un millimètre. Il voulut tenter de parler. De mâcher quelques mots dans sa bouche, mais il n’en avait pas le courage. « Je… peut-être… enfin… oui, je vais y aller… » dit-il avec difficulté.
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